29. Le repentir d’un officier

Par Zhenxin, Chine

Dieu Tout-Puissant dit : « Depuis la création du monde jusqu’à présent, tout ce que Dieu a fait dans Son œuvre est amour, sans aucune haine pour l’homme. Même le châtiment et le jugement que vous avez vus sont aussi amour, un amour plus vrai et plus réel, un amour qui conduit l’homme sur la voie droite de la vie humaine. […] Toute Son œuvre a le but de diriger les gens sur la voie droite de la vie humaine afin qu’ils vivent comme des gens normaux, car les gens ne savent pas comment vivre et, sans cette direction, tu vivras seulement une vie vide ; ta vie sera dépourvue de valeur et de sens, et tu seras totalement incapable d’être une personne normale. Cela est la signification la plus profonde de la conquête de l’homme » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, La vérité intérieure de l’œuvre de la conquête (4)). Je trouve ces paroles de Dieu vraiment émouvantes, et je ne peux m’empêcher de penser à Son salut pour moi.

Je suis né à la campagne. Mes parents étaient des fermiers honnêtes et travailleurs. D’autres villageois nous méprisaient et se moquaient de nous parce que nous étions pauvres. Je me disais : « Un jour, je leur prouverai ma valeur. Un jour, ils me regarderont autrement. » Je suis entré dans l’armée quand j’étais adolescent. J’acceptais toutes les tâches, même répugnantes ou épuisantes, dans l’espoir d’être promu. Mais je suis resté un simple soldat pendant des années. Alors, je me suis rendu compte que c’était en faisant des cadeaux, pas en travaillant dur, qu’on était bien noté et qu’on obtenait des promotions. Ça me déplaisait, mais je voulais une promotion, alors je me suis armé de courage et j’ai consacré toutes mes économies à faire des cadeaux à mes supérieurs. Comme prévu, j’ai vite été « qualifié » pour l’académie militaire. Quand j’ai regagné mon unité après mon diplôme, on m’a fait travailler comme cuisinier parce que je n’avais pas d’argent pour les cadeaux. Je savais bien que « Les gens en contrôle facilitent la tâche à ceux qui leur donnent des cadeaux » et que « On n’accomplit rien sans cajolerie. » Si je voulais progresser, je devais à tout prix trouver de l’argent pour les cadeaux, sans quoi je n’irais nulle part, quelles que soient mes compétences. Voulant progresser, je faisais tout pour gagner de l’argent. Je flattais mes supérieurs et leur offrais des choses qui leur plaisaient. Je savais que c’était illégal et j’avais peur de me faire prendre et d’aller en prison. J’avais la gorge serrée tout le temps, mais la perspective de devenir officier m’incitait à continuer. Après quelque temps, je suis devenu commandant de bataillon. Quand je rentrais chez moi, les villageois se pressaient autour de moi et me flattaient. Ça a nourri ma vanité et accru mes ambitions et mes désirs. Comme on dit : « Accéder à un poste de responsabilité pour pouvoir bien manger et avoir de beaux habits » et « Si quelqu’un n’utilise pas le pouvoir qu’il a, il ne peut jamais l’utiliser de nouveau quand il le perd. » J’ai commencé à apprécier les privilèges des officiers, le fait d’obtenir ce que je voulais sans que ça ne me coûte rien. Tous ceux qui attendaient quelque chose de moi devaient m’offrir un repas ou un cadeau. Je me servais même de ma position de favori du commandant et du commissaire politique pour forcer mes subordonnés à me donner ceci ou cela. De fils de simples fermiers, je suis devenu un homme insatiable, sournois et trompeur.

En plus d’être un tyran dans mon travail, je traitais mal ma femme à la maison. Je l’accusais sans raison de me tromper, ce qui a creusé un fossé entre nous. Elle a fini par en avoir assez et me dire qu’elle voulait divorcer. Ma famille était sur le point de se briser et notre fils allait en souffrir. J’étais malheureux et je réfléchissais sur ma vie. Je voulais me distinguer et m’élever au-dessus des autres depuis que j’étais petit. Ma femme et moi faisions tous les deux carrière et nous vivions confortablement. Comme tout le monde nous admirait, j’aurais dû être heureux et satisfait. Pourquoi étais-je si malheureux et me sentais-je aussi vide ? Était-ce la vie que je voulais ? Comment devions-nous vivre ? J’étais troublé et perdu, mais je ne trouvais pas de réponse. Ma femme a ensuite accepté l’évangile du règne de Dieu Tout-Puissant et elle passait son temps à échanger avec des frères et sœurs. Elle est vite devenue une personne très positive. Elle ne se disputait plus avec moi et ne parlait plus de divorce. En voyant comment ma femme avait changé, j’ai pensé que la foi en Dieu devait être formidable. J’ai aussi gagné la foi en Dieu Tout-Puissant en lisant Ses paroles.

J’ai commencé à mener la vie de l’église et j’ai découvert que l’Église de Dieu Tout-Puissant était tout à fait différente du monde. Les frères et sœurs lisent les paroles de Dieu et échangent sur la vérité. Ils essaient de se comporter conformément aux paroles de Dieu et à la vérité, d’être honnêtes, ouverts et sincères. J’avais l’impression d’avoir découvert un lieu de pureté, je ne m’étais jamais senti aussi libre et libéré. En assistant à des réunions et en lisant les paroles de Dieu, j’ai appris que Dieu était saint et juste, et qu’Il haïssait la saleté et la corruption des hommes plus que tout. J’avais pris beaucoup de mauvaises habitudes dans l’armée et je savais que Dieu me mépriserait et m’éliminerait si je ne me repentais pas. Alors, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Né dans une terre si souillée, l’homme a été gravement empoisonné par la société. Il a été influencé par l’éthique féodale et formé dans des “instituts d’enseignement supérieur”. La pensée arriérée, la moralité corrompue, le point de vue mauvais sur la vie, la philosophie infâme, l’existence absolument sans valeur, le mode de vie et les coutumes dépravés ont tous gravement envahi le cœur de l’homme, ainsi que sérieusement miné et attaqué sa conscience. En conséquence, l’homme s’éloigne de plus en plus de Dieu et s’oppose de plus en plus à Lui. Le tempérament de l’homme devient plus vicieux chaque jour et il n’y a pas une seule personne qui soit disposée à renoncer de bon gré à quoi que ce soit pour Dieu, pas une seule qui Lui obéisse de bon gré, ni, par ailleurs, une seule qui cherche de bon gré Son apparition. Au contraire, sous le domaine de Satan, l’homme ne fait que chercher le plaisir, se livrant à la corruption de la chair en terrain boueux » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Avoir un tempérament inchangé, c’est être en inimitié envers Dieu). Ces paroles m’ont montré pourquoi j’étais si profondément corrompu. J’ai repensé à mes années de service. J’avais obéi aux règles non écrites du monde pour progresser, fait beaucoup de mauvaises choses et obtenu des biens mal acquis. Corrompu et dépravé, je n’avais pas honte de vivre dans le péché. Les paroles de Dieu m’ont montré la différence entre le bien et le mal et m’ont permis de voir la racine de ma corruption et de ma dépravation. Il se trouve que Satan est à l’origine de tout cela. Satan, le roi des démons, a utilisé toutes sortes d’éducations et d’influences pour corrompre notre société. Les gens qui ont du pouvoir maltraitent les gens ordinaires, tandis que les gens honnêtes se font maltraiter et ne progressent pas dans la vie. Notre société est pleine de mensonges et d’hérésies comme « Chacun pour soi, Dieu pour tous, » « Ceux qui ont un cerveau commandent ceux qui ont des muscles, » « Se distinguer des autres et honorer ses ancêtres, » « L’homme se débat vers le haut ; l’eau coule vers le bas, » « Les gens en contrôle facilitent la tâche à ceux qui leur donnent des cadeaux. On n’accomplit rien sans cajolerie, » « Accéder à un poste de responsabilité pour pouvoir bien manger et avoir de beaux habits, » et « Si quelqu’un n’utilise pas le pouvoir qu’il a, il ne peut jamais l’utiliser de nouveau quand il le perd. » Ces préceptes et les pressions qui m’entouraient m’ont fait perdre ma voie sans que je m’en rende compte. Je n’avais reculé devant rien pour devenir officier, abusant de mon pouvoir dans mon seul intérêt. J’étais devenu un homme tout à fait corrompu, un profiteur. Je regrettais sincèrement mes mauvaises actions. Je remercie Dieu de m’avoir sauvé : Il m’a donné une seconde chance. Sans cela, j’aurais été maudit et puni pour mon comportement. J’étais si reconnaissant envers Dieu que j’ai décidé de changer de comportement, de quitter l’armée et de trouver une nouvelle carrière. Mais mon supérieur m’incitait à rester en disant que je serais promu commandant de régiment adjoint. J’hésitais en me disant : « Commandant de régiment adjoint ? J’en rêve depuis toujours ! » Pendant un temps, j’ai eu du mal à renoncer à ce titre et je ne savais pas quoi faire, alors je me suis présenté devant Dieu pour prier. Puis j’ai lu ces paroles de Dieu : « Si tu as une haute position, une réputation honorable, possédant de grandes connaissances, détenteur d’actifs abondants et soutenu par beaucoup de gens, ces choses ne t’empêchent pas pour autant de venir devant Dieu pour accepter Son appel et Son mandat, ni de faire ce qu’Il te demande, alors tout ce que tu feras relèvera de la cause la plus significative sur terre et de l’entreprise la plus juste de toute l’humanité. Si tu rejettes l’appel de Dieu pour ton statut et tes propres objectifs, tout ce que tu fais sera maudit et même méprisé par Lui » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Addendum 2 : Dieu préside au destin de toute l’humanité). « Les gens viennent sur la terre et il est rare de Me rencontrer, et il est également rare d’avoir l’occasion de chercher et de gagner la vérité. Pourquoi n’accorderiez-vous pas de valeur à ce beau moment comme étant la bonne voie de recherche dans cette vie ? Et pourquoi êtes-vous toujours si méprisants envers la vérité et la justice ? Pourquoi vous piétinez-vous et vous ruinez-vous toujours pour cette injustice et cette souillure qui se jouent des gens ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Paroles pour les jeunes et les vieux). Ces paroles ont martelé ma conscience. J’étais éveillé. J’ai pensé : « Ma chance de rencontrer Dieu incarné, venu sur terre exprimer la vérité et sauver les hommes, de chercher la vérité et de m’ouvrir à Dieu est la grande élévation de Dieu et Sa grâce ! » Qu’est-ce qui pourrait avoir plus de sens que de s’ouvrir au Créateur ? Quel que soit mon grade, serai-je jamais heureux ? Beaucoup de puissants font ce qu’ils veulent et commettent toutes sortes de crimes, mais ils ont ce qu’ils méritent à la fin. Beaucoup de hauts gradés ont été riches et célèbres pendant un temps, mais quand ils ont perdu leur pouvoir, certains ont fini démunis en prison, d’autres se sont suicidés… Ça arrive tout le temps. Moi, j’avais gravi les échelons, mais j’étais devenu arrogant, égoïste et malhonnête ! Maintenant que Dieu m’avait accordé de nombreuses vérités et montré la bonne voie dans la vie, comment pouvais-je continuer comme avant ? J’avais été blessé et trompé par Satan presque toute ma vie jusqu’à ce que je ne ressemble presque plus à un homme. Je voulais vivre différemment, suivre Dieu, pratiquer la vérité et me conduire conformément aux paroles de Dieu. Alors, j’ai décidé de changer de carrière et de couper les ponts avec l’armée. Mais comme Satan m’avait profondément corrompu, son poison « Se distinguer des autres et honorer ses ancêtres » était devenu ma vie. Dans l’église, je cherchais toujours une meilleure position, et seuls la révélation et le jugement de Dieu ont corrigé mon ambition.

Après avoir accompli mon devoir dans l’Église un moment, j’ai vu qu’il y avait un dirigeant très jeune et un autre avec lequel j’avais été ami. Ça me dérangeait. Je me disais : « Vous étiez tous les deux inférieurs à moi dans le monde, et voilà que vous êtes mes supérieurs dans l’Église. Je serais un bien meilleur dirigeant que vous ! » J’ai commencé à y consacrer toute mon énergie. J’ai d’abord conçu un plan : je me lèverais à 5 heures tous les jours pour lire les paroles de Dieu, puis j’écouterais des sermons pendant deux heures et j’apprendrais trois hymnes des paroles de Dieu par semaine. Je serais plus dynamique dans mon devoir, et je m’occuperais de tout ce que je pourrais dans l’Église, même si c’est dur ou fatigant. En réunion, je parlerais de mes expériences dans l’armée, j’étalerais mes compétences et je prendrais l’échange des dirigeants de haut. Parfois, je dénigrerais subtilement leurs pensées et leurs actions pour insinuer que je pourrais faire mieux. Voilà comment j’ai vécu en recherchant la gloire et le prestige, espérant toujours devenir un dirigeant d’église. Un jour, j’ai vu qu’une dirigeante n’avait pas bien géré quelque chose. Je lui ai passé un savon et j’ai insinué qu’elle ferait bien de démissionner. J’espérais être choisi comme dirigeant à l’élection suivante. Quand les frères et sœurs l’ont découvert, ils ont analysé mon comportement et ils ont dit que j’étais malhonnête, ambitieux et que je voulais prendre le contrôle de l’Église. On m’a retiré ma responsabilité de dirigeant de groupe. Ça m’a beaucoup contrarié et j’ai pensé : « J’étais un commandant de bataillon respecté et je ne peux même pas être un dirigeant de groupe dans l’Église. » Après plusieurs mois comme ça, je ne supportais plus mes frères et sœurs. Je me renfermais pendant les réunions. Mon esprit s’est assombri et je ne ressentais plus Dieu. Ce n’est qu’à ce moment-là que j’ai commencé à avoir peur et que j’ai prié Dieu de me guider hors de ces ténèbres.

Plus tard, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Dans votre recherche, vous avez trop de notions, d’espoir et d’avenir qui sont personnels. L’œuvre actuelle vise à s’occuper de votre désir de statut et de vos désirs extravagants. Les espoirs, le statut et les notions sont tous des représentations classiques d’un tempérament satanique. […] Vous êtes maintenant ceux qui suivent, et vous avez acquis une certaine compréhension de cette étape de l’œuvre. Cependant, vous n’avez toujours pas mis de côté votre désir de statut. Lorsque votre statut est élevé, vous cherchez bien, mais lorsque votre statut est bas, vous ne cherchez plus. Les bénédictions du statut sont toujours dans votre esprit. […] Plus tu cherches de cette façon, moins tu récolteras. Plus quelqu’un a un grand désir de statut, plus il devra être traité sérieusement et plus il devra subir un grand épurement. De tels hommes sont sans valeur ! Ils doivent être traités et jugés de manière adéquate afin de pouvoir complètement laisser tomber ces choses. Si vous cherchez de cette façon jusqu’au bout, vous ne récolterez rien. Ceux qui ne cherchent pas la vie ne peuvent pas être transformés, et ceux qui n’ont pas soif de la vérité ne peuvent pas gagner la vérité. Tu ne te concentres pas sur la recherche de la transformation personnelle et sur l’entrée, mais tu te concentres toujours sur des désirs extravagants et sur des choses extravagantes qui limitent ton amour pour Dieu et qui t’empêchent de te rapprocher de Lui. Ces choses peuvent-elles te transformer ? Peuvent-elles t’amener dans le royaume ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Pourquoi ne voulez-vous pas être un faire-valoir ?). Les paroles de Dieu ont percé mon cœur et j’ai eu honte. J’avais rivalisé avec les autres pour obtenir une position, puis j’avais été démasqué par mes frères et sœurs et déchargé de mes responsabilités. Ce n’était pas ce que je voulais, mais ce n’était la faute de personne. C’était le juste jugement de Dieu et un salut opportun. L’œuvre de Dieu dans les derniers jours consiste à changer notre pensée et nos principes, à nous sauver de l’influence de Satan pour que nous puissions acquérir la vérité et la vie de Dieu, et vivre dans la lumière. Je n’étais pas sur la bonne voie et je ne cherchais pas la vérité, je recherchais le statut et les honneurs. J’avais employé des ruses et des moyens sournois pour obtenir une position. N’était-ce pas entièrement contraire à la volonté de Dieu de sauver l’humanité ? En continuant comme ça, je n’aurais jamais découvert la vérité et j’aurais été éliminé. Pour m’empêcher d’errer et pour me remettre sur la voie, Dieu m’a élagué et traité par l’intermédiaire de mes frères et sœurs. Il a exposé mes ambitions et mes désirs et m’a retiré ma position afin que je réfléchisse sur moi-même et que je change d’attitude. J’ai compris que Dieu voyait vraiment le fond de nos cœurs. J’ai aussi acquis une véritable compréhension de la justice, la sainteté, la toute-puissance et la sagesse de Dieu. Je n’étais plus négatif ni contrarié d’avoir perdu ma position. À la place, je voulais rechercher la vérité et me soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu.

Six mois plus tard, je suis allé vivre la vie de l’église dans une autre église qui était sur le point d’élire ses dirigeants. Je me suis réjoui d’apprendre que personne n’y avait cru en Dieu aussi longtemps que moi et j’ai pensé que j’avais une chance d’être élu. Je les battais tous en expérience et en années de foi. Je pensais être le meilleur candidat pour le poste de dirigeant. Alors que je m’apprêtais à prouver ce que je valais, une sœur de mon ancienne église s’est réfugiée dans cette église parce qu’elle était recherchée par le Parti communiste. J’ai pensé : « Elle sait comment j’ai lutté pour obtenir une position dans mon ancienne église. Si elle me voit essayer encore de devenir dirigeant, va-t-elle dénoncer mon comportement scandaleux d’autrefois ? Ma réputation en souffrirait beaucoup. » Comme je n’avais pas le choix, j’ai abandonné mes projets et envisagé la situation de cette manière : « Je vais d’abord devenir dirigeant de groupe, puis gravir les échelons. » À ma grande surprise, je n’ai même pas été choisi comme dirigeant de groupe. L’Église n’avait pas assez de gens pour s’occuper de certaines tâches routinières et les dirigeants m’ont demandé si je voulais accomplir les devoirs. Craignant qu’on me trouve désobéissant, j’ai accepté à contrecœur. J’accomplissais des tâches ingrates alors que j’avais été un commandant de bataillon respecté. Je ne trouvais pas ça normal. Peu après, la police a commencé à surveiller notre lieu de réunion et nous ne pouvions plus nous y réunir. Le dirigeant de l’Église m’a affecté à un autre groupe avec des frères et sœurs qui s’occupaient d’hébergement. C’en était trop pour moi. En plus d’accomplir des tâches ingrates, je devais me réunir avec des frères et sœurs qui s’occupaient d’hébergement. Je trouvais ça dégradant. Comment avais-je pu tomber si bas ? Que pouvais-je espérer si cela continuait ainsi ? Comme j’étais de plus en plus contrarié, je ne pouvais plus que prier Dieu pour Lui demander de m’éclairer et de me guider.

Alors, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Pendant de nombreuses années, les pensées sur lesquelles les gens ont compté pour leur survie ont rongé leur cœur au point qu’ils sont devenus traîtres, lâches et méprisables. Non seulement ils manquent de volonté et de détermination, mais ils sont aussi devenus cupides, arrogants et obstinés. Ils manquent absolument de toute détermination qui transcende leur être et, plus encore, ils n’ont pas du tout de courage pour ébranler les restrictions de ces influences sombres. Les pensées et la vie des gens sont tellement pourries que leurs perspectives sur la foi en Dieu sont encore insupportablement ignobles, et même lorsque les gens parlent de leurs perspectives sur la croyance en Dieu, c’est tout simplement insupportable à entendre. Les gens sont tous lâches, incompétents, méprisables et fragiles. Ils ne sentent pas de dégoût pour les forces des ténèbres et ils ne sentent pas d’amour pour la lumière et la vérité ; au contraire, ils font tout leur possible pour les expulser. Vos pensées et perspectives actuelles ne sont-elles pas comme ceci ? “Puisque je crois en Dieu, je devrais seulement être couvert de bénédictions et il devrait être assuré que mon statut ne diminue jamais et qu’il reste plus élevé que celui des incroyants.” Vous n’avez pas adopté ce genre de perspective en vous seulement depuis un an ou deux, mais depuis de nombreuses années. Ta façon de penser transactionnelle est surdéveloppée. Bien que vous ayez atteint cette étape aujourd’hui, vous n’avez toujours pas laissé tomber le statut, mais vous vous efforcez toujours de vous en enquérir et vous l’observez quotidiennement avec une profonde crainte qu’un jour votre statut soit perdu et votre nom ruiné. Les gens n’ont jamais mis de côté leur désir de facilité » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Pourquoi ne voulez-vous pas être un faire-valoir ?). « Alors que tu parcours le chemin d’aujourd’hui, quel est le type de recherche le plus adapté ? Dans ta recherche, comment dois-tu te considérer ? Quel genre de personne es-tu ? Il t’incombe de savoir comment aborder tout ce qui t’arrive aujourd’hui, qu’il s’agisse d’épreuves ou de difficultés, ou d’un châtiment et d’une malédiction impitoyables. Quand tu fais face à toutes ces choses, tu dois y réfléchir attentivement à chaque cas » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ceux qui n’apprennent pas et restent ignorants ne sont-ils pas des bêtes ?). En contemplant ces paroles de Dieu, j’ai réfléchi sur moi-même. J’ai pensé : « Oui. Comment dois-je me voir dans ma recherche ? » Je m’étais toujours considéré comme un commandant de bataillon, quelqu’un d’un certain rang. Seuls des devoirs gratifiants me convenaient et seules des personnes d’un certain rang étaient dignes de se réunir avec moi. Je méprisais les frères et sœurs qui s’occupaient d’hébergement et pensais que leur compagnie me rabaissait. Sans prestige, je devenais négatif et résistant et je ne trouvais aucun sens à la vie. Prestige, réputation et profit m’avaient embrouillé l’esprit et j’avais perdu mon humanité. Quel homme laid et méprisable j’étais ! Comment quelqu’un comme moi aurait-il pu être digne de diriger une église ? L’Église n’est pas comme la société. La vérité y prévaut. Un dirigeant doit être humain et rechercher la vérité. Mais je ne cherchais que le prestige et je rivalisais avec les autres pour devenir dirigeant. Comment pouvais-je être aussi déraisonnable et éhonté ?

J’ai ensuite lu ces paroles de Dieu : « Je décide de la destination de chaque homme, non en fonction de l’âge, de l’ancienneté, du degré de souffrance et encore moins du degré auquel il attire la pitié, mais plutôt selon qu’il possède ou non la vérité. Il n’y a pas d’autre option que celle-ci. Vous devez vous rendre compte que tous ceux qui ne respectent pas la volonté de Dieu seront punis. C’est un fait immuable » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Prépare suffisamment de bonnes actions pour ta destination). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris qu’Il ne déterminait pas notre destination selon notre prestige ou de notre quantité de travail. Ce qui compte, c’est de gagner la vérité et d’obéir à Dieu. J’ai compris que le tempérament de Dieu était juste envers tous et que nous devions rechercher la vérité quel que soit notre devoir. Avec la vérité, une personne sans prestige peut être sauvée. Mais personne ne peut être sauvé sans rechercher la vérité, quel que soit notre prestige. J’ai pensé que j’étais ridicule de chercher le prestige aussi désespérément. J’avais haï les officiers corrompus de l’armée, mais j’ai empiré en gravissant les échelons et je suis devenu aussi corrompu qu’eux. Certaines personnes peuvent faire leur devoir très honnêtement avant d’acquérir du prestige, mais elles abusent de leur pouvoir dès qu’elles en ont et elles accumulent les péchés. J’ai pensé aux antéchrists qui ont été renvoyés de l’Église. Ils avaient l’air de ne rien faire de mal quand ils n’avaient aucun prestige, mais ils ont commencé à mépriser et à malmener les autres quand ça a changé, à faire de mauvaises choses pour conserver leur position et à gêner le travail de la maison de Dieu. Ça m’a montré que nous vivons toujours selon notre tempérament corrompu sans la vérité. Nous devenons pervers et nous faisons le mal dès que nous gagnons du pouvoir et du prestige, ce qui nous condamne à être punis ! Après toutes ces années à chercher à gravir les échelons dans l’armée, j’étais rempli d’un tempérament satanique. J’étais arrogant, malhonnête, mauvais et vicieux. Mon ambition ne faisait que grandir quand j’acquérais une position plus élevée, comme quand j’avais abusé de mon pouvoir en tant qu’officier. Je ne pouvais que finir par faire le mal, offenser le tempérament de Dieu et être puni. En y réfléchissant, j’ai été effrayé et reconnaissant. Dieu m’avait fait échouer encore et encore pour m’empêcher d’assouvir mes désirs et mes ambitions. C’était Sa manière de me protéger et de me sauver ! Je remercie Dieu de m’avoir montré l’essence et les conséquences de la recherche de la gloire et du prestige. Surtout, j’ai enfin compris combien il est important de rechercher la vérité.

Depuis ce jour, je recherche la vérité pour me débarrasser de ma corruption. Je ne me soucie plus de ma position, quelles que soient les tâches que l’église me confie. À la place, je recherche les principes de la vérité et j’essaie de bien faire mon devoir. J’ai senti la présence et le soutien de Dieu quand j’ai commencé à pratiquer de cette manière et ça m’a procuré une paix et une joie inexprimables. Quelque temps plus tard, je me suis rendu compte que j’étais plus humble et que je ne me vantais plus d’avoir été officier. Quand des frères et sœurs me faisaient remarquer mes défauts, je priais sincèrement Dieu, je me soumettais à Lui et je réfléchissais sur moi-même. Je traitais les autres comme des égaux et ne me croyais plus supérieur à eux. Ce que je recherchais s’était transformé. Prestige, gloire et profit n’avaient plus d’importance à mes yeux. Ils ne me gouvernaient plus. Quand je voyais des gens qui avaient la foi depuis moins longtemps que moi devenir dirigeants, j’étais encore un peu jaloux, mais en priant et en cherchant la vérité, je surmontais ça bien vite. Maintenant, j’accomplis mon devoir chez moi avec ma femme. Ça n’a pas beaucoup d’éclat, mais je suis très heureux. Nous nous laissons pénétrer par les paroles de Dieu pour tenir bon et nous écoutons ceux qui parlent correctement et conformément à la vérité. Dieu Tout-Puissant m’a vraiment changé. Il a sauvé mon mariage, ma famille, et Il m’a sauvé alors que j’étais une personne dépravée. J’étais arrogant, vaniteux, obsédé par le prestige, méchant et avide. Sans le salut de Dieu, je n’aurais jamais pu emprunter la bonne voie dans la vie. Je serais devenu encore plus corrompu et dépravé, j’aurais fini par faire tant de mal que Dieu m’aurait maudit et puni. J’ai vraiment senti le salut de Dieu et Son amour dans ces expériences. Si je suis capable de pratiquer un peu la vérité et de vivre un peu comme un humain, c’est grâce au jugement et au châtiment de Dieu. Dieu soit loué !

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