33. Fortune et infortune

Par Dujuan, Japon

Je suis née dans une famille pauvre, dans un village de la Chine rurale. En raison de la situation économique difficile de ma famille, je devais parfois me priver de repas, pour ne rien dire des en-cas et des jouets. En outre, tous mes vêtements étaient ceux ayant appartenu à ma sœur aînée. Comme ils étaient généralement trop grands pour moi, mes camarades de classe se moquaient de moi et refusaient de jouer avec moi. J’ai beaucoup souffert durant toute mon enfance. C’est ainsi que j’ai pris cette résolution : quand je serai grande, il faudra que je gagne beaucoup d’argent et que je m’élève au-dessus de mes semblables. Je ne laisserai plus les autres me regarder de haut. Comme ma famille n’avait pas d’argent, j’ai été obligée d’abandonner le collège avant d’avoir pu obtenir le brevet pour aller travailler dans une usine de médicaments, dans la ville du xian. Afin de gagner plus encore, je faisais souvent des heures supplémentaires, jusqu’à 21h ou 22h, mais malgré mes efforts je ne percevais qu’un revenu dérisoire. À un moment donné, j’ai appris que ma sœur arrivait à gagner en cinq jours, en vendant des légumes, ce que je gagnais en un mois. J’ai donc quitté mon emploi dans l’usine de médicaments pour aller vendre des légumes. Au bout de quelque temps, je me suis rendu compte que je pourrais gagner plus encore en vendant des fruits, et j’ai alors décidé de monter un commerce de fruits. Après mon mariage, mon mari et moi avons ouvert notre propre restaurant. J’ai pensé qu’ayant maintenant un restaurant, je serais capable de gagner encore plus d’argent. Gagner un revenu substantiel me vaudrait naturellement l’admiration et la considération de mes pairs, et en même temps, je pourrais également avoir le train de vie d’une élite. Or, après avoir géré cette affaire durant quelque temps, je me suis rendu compte que nous ne pouvions pas vraiment gagner beaucoup d’argent. Je suis devenue anxieuse et inquiète. Quand allais-je avoir un train de vie que les autres admireraient ?

Par hasard, en 2008, une occasion s’est présentée. J’ai appris par une amie qu’au Japon, le salaire journalier était à peu près égal à dix jours de salaire en Chine. En apprenant cela, j’ai été ravie. Je me suis dit que j’avais enfin trouvé une bonne occasion de gagner de l’argent. Les frais d’agence pour aller au Japon étaient élevés, mais je me suis dit : « Qui ne risque rien n’a rien. Peu importe le montant des frais d’agence, tant que nous aurons des emplois au Japon, nous pourrons rapidement amortir cette dépense. » Afin de réaliser notre rêve de mener une vie meilleure, nous avons décidé, mon mari et moi, de nous rendre tout de suite au Japon. Arrivés au Japon, nous avons pu trouver des emplois très rapidement. Nos journées de travail, à mon mari et moi, dépassaient dix heures. Le stress au travail était très important, et je me sentais complètement épuisée tout au long de la journée. Après le travail, je ne pensais qu’à une chose, m’allonger et me reposer : même manger me paraissait une corvée. J’avais du mal à supporter un rythme de vie aussi effréné. Cependant, quand je pensais à tout l’argent que j’aurais après avoir lutté pendant quelques années, je m’encourageais, en me disant : « C’est peut-être un travail difficile maintenant, mais dans l’avenir tu auras une vie merveilleuse. Alors, tiens bon et n’abandonne pas. » Tous les jours, donc, je m’usais les doigts à force de trimer inlassablement, telle une machine à faire de l’argent. En 2015, j’ai fini par m’effondrer sous la charge de travail. Je suis allée me faire examiner à l’hôpital, et le médecin m’a dit que j’avais une hernie discale et que le disque appuyait contre un nerf. Si je continuais à travailler au même rythme, je finirais par me retrouver alitée et dans l’impossibilité de me prendre en charge. Cette nouvelle inattendue m’a consternée. J’ai tout de suite été très abattue. Ma vie avait tout juste commencé à s’améliorer, et je me rapprochais de plus en plus de mon rêve. Je n’aurais jamais pensé que je tomberais malade. J’ai refusé d’abandonner. Je me suis dit : « Je suis encore jeune. Je peux serrer les dents et surmonter cela. Si je ne gagne pas plus d’argent maintenant et si je retourne en Chine avec des gains aussi maigres, est-ce que je ne vais pas perdre la face encore davantage ? » J’ai donc continué à traîner mon corps malade au travail jour après jour pour gagner plus. Cependant, au bout de quelques jours, j’étais si malade que je ne pouvais réellement plus me lever de mon lit.

Étendue sur un lit à l’hôpital avec personne pour s’occuper de moi, j’étais extrêmement malheureuse. « Comment ai-je fait pour me retrouver dans cette situation ? Est-ce que je vais vraiment finir alitée ? » Combien j’aurais espéré, dans ces moments, que quelqu’un soit assis à mes côtés ! Malheureusement, mon mari était au travail et mon fils était à l’école. Ma patronne et mes collègues ne se souciaient que de leur profit personnel : aucun d’eux n’a manifesté la moindre attention à mon égard. En regardant autour de moi les autres patients dans la salle, chacun absorbé par sa propre souffrance, j’ai éprouvé une sorte de tristesse indicible et je n’ai pas pu m’empêcher de me demander : quel est le but de la vie ? Comment peut-on vivre une vie digne de ce nom ? L’argent permet-il vraiment d’acheter le bonheur ? J’ai réfléchi à ce que j’avais à faire valoir de ces 30 ans passés à lutter. J’avais travaillé dans une usine de médicaments, vendu des fruits, dirigé un restaurant, et j’étais venue au Japon pour travailler. Même si j’avais effectivement gagné de l’argent durant toutes ces années, cela avait été aux dépens de mon propre bonheur, et je n’avais personne à qui raconter mes souffrances. J’avais pensé qu’en arrivant au Japon je serais capable de réaliser mes rêves très rapidement. Au bout de quelques années au Japon, en revenant en Chine, je pourrais commencer une nouvelle vie dans l’opulence et la splendeur et être enviée par mes pairs. Et cependant, j’étais là, couchée sur un lit d’hôpital, et même, confrontée à la perspective de passer toute la seconde moitié de ma vie clouée sur une chaise roulante et dans une souffrance constante… À cette pensée, je me suis mise à regretter d’avoir risqué ma vie simplement pour gagner de l’argent et réussir dans la vie. Plus j’y pensais, plus mon visage était inondé de larmes amères. Dans ma tourmente, je n’ai pas pu m’empêcher de lancer un appel intérieurement : « Ô, Cieux ! Sauvez-moi ! Pourquoi la vie est-elle si cruelle ? »

Alors même que je sombrais profondément dans la douleur et le désespoir, le salut de Dieu Tout-Puissant m’est venu et mon mal est devenu ma bénédiction. Par chance, j’ai fait la connaissance de trois sœurs de l’Église de Dieu Tout-Puissant. En lisant les paroles de Dieu avec elles, j’ai compris que tout ce qui était au ciel et sur terre n’apparaissait pas par des processus naturels mais était créé par Dieu, que Dieu est le Maître de l’univers tout entier, que le destin des hommes est aussi dans Ses mains, que Dieu a toujours guidé et approvisionné l’humanité, et qu’Il veille sur elle et la protège constamment. J’ai découvert combien Dieu aime les hommes. Il y avait cependant quelque chose que je n’avais pas encore compris : Dieu dirige et préside nos destinées, et nous devrions être heureux et joyeux, alors pourquoi souffrons-nous tout de même de maladies et autres maux ? Pourquoi la vie est-elle si dure ? D’où, exactement, viennent les peines de la vie ? Un jour, j’ai fait part aux sœurs de ma perplexité. Une sœur m’a lu un passage des paroles de Dieu Tout-Puissant : « Quelle est la source de la souffrance permanente de l’enfantement, de la mort, de la maladie et de la vieillesse que les humains endurent ? Qu’est-ce qui a fait que les gens ont eu ces choses ? Les humains ne les avaient pas quand ils ont été créés au début, n’est-ce pas ? Alors, d’où sont venues ces choses ? Elles sont apparues quand les humains ont été tentés par Satan et que leur chair a commencé à dégénérer. La douleur de la chair humaine, ses afflictions et sa vacuité, ainsi que les affaires extrêmement misérables du monde humain n’ont existé qu’à partir du moment où Satan a corrompu l’humanité. Après que les humains ont été corrompus par Satan, cela a commencé à les tourmenter. En conséquence, ils sont devenus de plus en plus dégénérés. Les maladies de l’humanité se sont aggravées et leur souffrance est devenue de plus en plus sévère. Les gens ont senti de plus en plus la vanité et la tragédie du monde humain, ainsi que leur incapacité à continuer à y vivre, et ils ont éprouvé de moins en moins d’espoir pour le monde. Ainsi, cette souffrance a été causée chez les humains par Satan » (« Le sens de Dieu faisant l’expérience de la souffrance du monde », dans Sermons de Christ des derniers jours). La sœur a échangé avec moi : « Au commencement, quand Dieu a créé les hommes, Il était avec eux, Il prenait soin d’eux et les protégeait. À cette époque, il n’y avait ni naissance, ni vieillissement, ni maladie ni mort, ni inquiétudes ni désagréments. Les hommes vivaient sans anxiété et sans souci dans le jardin d’Éden et se régalaient de toutes les choses que Dieu leur dispensait. L’humanité vivait heureuse et joyeuse sous l’orientation de Dieu. Mais après avoir été tentés et corrompus par Satan, les hommes ont trahi Dieu et ont écouté les paroles de Satan plutôt que celles de Dieu. Pour cette raison, l’humanité a perdu l’attention, la protection et la bénédiction de Dieu et est tombée dans le domaine de Satan. Durant des millénaires, Satan a constamment utilisé des hérésies et des sophismes comme le matérialisme, l’athéisme et l’évolutionnisme, ainsi que les absurdités et les mensonges popularisés par des grands hommes et des célébrités pour tromper les gens et leur nuire : “Ce monde est sans Dieu et il n'y a jamais eu de Sauveur,” “Chacun contrôle sa destinée,” “Se distinguer des autres et honorer ses ancêtres,” “Chacun pour soi, Dieu pour tous,” “Un homme meurt pour de l'argent ; un oiseau meurt pour de la nourriture,” “Homme sans argent est un loup sans dent,” “L'argent d'abord,” etc. Ayant accepté ces absurdités et ces hérésies, les hommes ont nié l’existence de Dieu et Sa souveraineté, et ils L’ont trahi. Ils ont voulu compter sur eux-mêmes pour créer une vie heureuse. Leur tempérament est aussi devenu de plus en plus arrogant et prétentieux. Ils ont été de plus en plus suffisants, égoïstes, sournois et mauvais. Toutes sortes de connivences, d’intrigues et de compétitions sont apparues entre les hommes dans leur course au statut, à la richesse et au profit personnel. Ils se sont mis à se battre et à tricher les uns avec les autres, ce qui les a rendus de plus en plus anxieux et épuisés. À la fin, ils en sont tombés malades, ont connu la douleur et la souffrance et se sont vidés spirituellement. Ces peines et ces anxiétés nous donnent le sentiment que la vie humaine dans ce monde est trop éprouvante, trop fatigante et trop remplie de souffrances. Tout cela a suivi la corruption des hommes par Satan, c’était Satan qui nous faisait du mal et c’était aussi l’amère conséquence du fait que l’humanité a renié Dieu, s’est éloignée de Lui et L’a trahi. »

La sœur a continué son échange avec moi : « Dieu ne peut pas supporter de voir l’humanité continuer à être corrompue et lésée par Satan, c’est pourquoi Il S’est incarné à deux reprises parmi les hommes pour nous racheter et nous sauver, nous autres humains corrompus. Dans les derniers jours surtout, le Christ incarné a exprimé des millions de paroles : elles sont la vérité qui permet aux gens de s’arracher à la corruption de Satan et d’être purifiés et entièrement sauvés. Dans la mesure où nous écoutons la parole de Dieu et comprenons la vérité dans Sa parole, nous pourrons distinguer et voir clairement toutes les méthodes et tous les moyens par lesquels Satan corrompt l’humanité. Nous percerons à jour l’essence maléfique de Satan et nous aurons la force de l’abandonner, de nous libérer de son emprise, de revenir devant Dieu, d’obtenir le salut de Dieu et à la fin, Dieu nous emmènera vers une destination finale merveilleuse. » En apprenant que Dieu était venu en personne sauver l’humanité, j’ai été très émue. Je ne voulais vraiment pas que Satan continue à me faire du mal, j’ai donc parlé à mes sœurs de ma peine et de ma confusion : « Il y a une chose que je ne comprends pas bien. Un proverbe dit : “L'homme cherche à s'élever ; l'eau coule vers l'aval.” J’ai travaillé très dur pour pouvoir sortir du lot et vivre une vie confortable, et d’après les normes de la société, ce serait considéré comme idéaliste et ambitieux. Se pourrait-il que cette façon de vivre soit aussi un moyen par lequel Satan nous fait du mal ? »

La sœur m’a lu deux autres passages des paroles de Dieu Tout-Puissant : « Pendant le processus d’acquisition de la connaissance par l’homme, Satan utilise toutes les méthodes possibles : lui raconter des histoires, simplement lui donner un savoir ou lui permettre de satisfaire ses désirs et ses ambitions. Sur quel chemin Satan veut-il te conduire ? Les hommes pensent qu’il n’y a rien de mal à acquérir des connaissances, que c’est le cours naturel des choses. Pour le dire avec douceur, nourrir de grands idéaux ou avoir des ambitions, c’est avoir de la détermination, ce qui devrait être le bon chemin dans la vie. Si les hommes peuvent réaliser leurs idéaux ou réussir leur carrière, n’est-il pas plus glorieux de vivre de cette façon ? C’est non seulement une façon d’honorer ses ancêtres, mais aussi de marquer potentiellement l’histoire. N’est-ce pas là une bonne chose ? C’est une bonne chose aux yeux des gens de ce monde, pour qui ce devrait être quelque chose de juste et de positif. Est-ce que Satan, cependant, avec ses sombres motivations, emmène tout simplement les hommes sur ce genre de chemin et estime alors qu’il a réussi ? Certainement pas. En fait, peu importe la grandeur des idéaux de l’homme, quel que soit le réalisme de ses désirs ou s’ils sont convenables, tout ce qu’il veut atteindre, tout ce qu’il cherche est inextricablement lié à deux mots. Ces deux mots sont d’une importance vitale pour la vie de chaque personne, et ce sont des choses que Satan a l’intention d’inculquer à l’homme. Quels sont-ils ? La gloire et le gain. Satan s’y prend d’une façon très subtile, en accord avec les notions des hommes ; ce n’est pas un chemin drastique. De façon tout à fait inconsciente, les gens en viennent à accepter le mode et les règles de vie de Satan, ainsi qu’à établir des objectifs de vie et leur direction dans la vie. Ce faisant, ils en arrivent à avoir aussi des ambitions dans la vie. Quelle que soit la noblesse de ces ambitions, elles restent étroitement liées à la gloire et au gain. Dans la vie, ce que suit une personne connue ou célèbre, ou tous les hommes en fait, n’est lié qu’à ces deux mots : “gloire” et “gain”. Les gens pensent qu’une fois qu’ils ont la gloire et le gain, ils peuvent ensuite en tirer parti afin de jouir d’un statut élevé, d’une grande richesse et de la vie. Ils pensent que la gloire et le gain sont une sorte de capital dont ils peuvent ensuite tirer parti pour mener une vie régie par le plaisir et jouir sans scrupules de la chair. Les gens remettent volontairement, quoiqu’inconsciemment, leur corps, leur esprit, tout ce qu’ils ont, leur avenir et leur destinée à Satan pour obtenir la gloire et le gain qu’ils désirent. Ils le font en fait sans hésiter un seul instant, toujours ignorants de la nécessité de tout récupérer. Les hommes sont-ils encore maîtres d’eux-mêmes une fois qu’ils se sont réfugiés chez Satan et lui sont devenus fidèles de cette façon ? Certainement pas. Ils sont complètement contrôlés par Satan. Ils sont aussi complètement tombés dans le bourbier et incapables de s’en libérer. Une fois que quelqu’un est plongé dans la gloire et le gain, il ne cherche plus ce qui est lumineux, ce qui est juste ou ce qui est beau et bon. C’est parce que la gloire et le gain ont un trop grand pouvoir de séduction sur les hommes et deviennent des choses que les gens poursuivent sans fin toute leur vie et même pour l’éternité. N’est-ce pas vrai ? » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique VI). « Satan contrôle les pensées des hommes par la gloire et le gain, jusqu’à ce qu’ils ne pensent plus qu’à cela. Ils luttent pour la gloire et le gain, endurent des difficultés pour la gloire et le gain, supportent l’humiliation pour la gloire et le gain, sacrifient tout ce qu’ils ont pour la gloire et le gain, porteront des jugements et prendront des décisions pour la gloire et le gain. De cette façon, Satan attache les hommes avec des chaînes invisibles, dont ils n’ont ni la force ni le courage de se libérer. Alors, sans le savoir, ils portent ces chaînes et avancent avec beaucoup de difficulté » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique VI).

Ayant fini de lire les paroles de Dieu, la sœur a échangé avec moi sur les faits et la réalité de l’utilisation par Satan de la renommée et du gain pour corrompre l’homme. Alors seulement, j’ai compris que tous ceux qui détiennent le pouvoir dans ce monde et qui contrôlent l’humanité sont les forces maléfiques de Satan, que les personnalités célèbres et adulées sont les rois des démons qui corrompent l’humanité, et que l’athéisme de Marx et la théorie de l’évolution développée par Darwin ont trompé et corrompu l’humanité à l’extrême et l’ont conduite à fuir Dieu et à Le trahir. Alors seulement, je me suis rendu compte que tous les livres que j’avais lus dans le passé étaient remplis du poison, de la philosophie et de la logique de Satan. Si la parole de Dieu ne m’avait pas révélé la manière dont le diable Satan a corrompu l’humanité, je serais encore trompée et contrôlée par lui et je continuerais à me débattre éperdument dans les ténèbres. Il n’y a aucun mal à ce que les hommes poursuivent des idéaux et des aspirations, mais Satan utilise toutes sortes de moyens pour imprégner les hommes de ses méthodes et de ses principes de survie et les incite à ne vivre que pour la gloire et le profit. Quand les hommes se dépensent et se démènent pour la gloire et le profit, ils cessent de chercher la lumière et de vouloir vivre une vie digne de ce nom, car la gloire et le profit nous attirent irrésistiblement, et nous en devenons obsédés au point de n’avoir aucun moyen de nous en détacher. Ce sont là les entraves avec lesquelles Satan nous lie, les combines sournoises par lesquelles Satan corrompt les hommes. En y repensant, dans mes efforts pour faire mieux que mes pairs et gagner de l’argent afin d’être admirée, j’avais perdu l’estime de moi-même, j’étais devenue une machine à faire de l’argent, sans âme, et j’avais même sacrifié ma santé pour la gloire et le profit sans la moindre appréhension. J’étais vraiment devenue esclave de l’argent, de la gloire et du profit. Comme j’étais sous l’emprise d’une vision erronée de la vie, ce qu’exprime la maxime « Se distinguer des autres et honorer ses ancêtres, » je faisais de gros efforts, je voulais toujours être meilleure. Je n’étais jamais satisfaite, et je n’ai arrêté que parce que je m’étais épuisée au point de m’effondrer et que je n’avais pas d’autre choix. La poursuite de la gloire et du profit avait vraiment rendu ma vie très difficile et éreintante ! Sans les révélations des paroles de Dieu Tout-Puissant, je n’aurais jamais su que ma poursuite de la richesse, de la gloire et du profit était erronée et qu’il s’agissait d’une méthode par laquelle Satan lèse gravement les gens, et j’aurais encore moins pu percer à jour les motivations sinistres et les manigances sournoises par lesquelles Satan corrompt l’homme. Après cela, la sœur m’a lu plusieurs passages des paroles de Dieu Tout-Puissant, et grâce à son échange sur la parole de Dieu et sur les différentes méthodes et les différents moyens que Satan utilise pour corrompre l’humanité, j’ai compris qu’en cherchant constamment la gloire et le profit au cours de ces années, je m’étais retrouvée accablée par la douleur et j’avais fini par tomber malade. Toute cette souffrance venait du fait que je ne croyais pas en Dieu et que je ne connaissais pas la vérité : j’avais été lésée et corrompue par Satan !

Par la suite, les sœurs sont souvent venues échanger avec moi sur les paroles de Dieu. Peu à peu, j’ai été de plus en plus convaincue par l’œuvre de Dieu des derniers jours, j’ai acquis du discernement vis-à-vis des moyens utilisés par Satan pour nuire aux hommes et j’ai compris que le plus important est de croire en Dieu, de lire les paroles de Dieu, de poursuivre la vérité et de se soumettre à Sa règle et à Ses arrangements. Ce n’était qu’en vivant de cette manière que je pourrais recevoir la louange de Dieu et vivre la vie la plus chargée de sens et la plus joyeuse possible ! Peu de temps après, j’ai appris qu’une de mes collègues était aussi venue au Japon avec son mari pour trouver du travail et gagner de l’argent, qu’ils avaient effectivement gagné de l’argent mais que son mari avait souffert d’inconfort physique et n’avait finalement pas eu d’autre choix que de rentrer chez lui pour subir un traitement. Les examens avaient révélé qu’il était atteint d’un cancer à un stade avancé. Après ce diagnostic, ils n’ont plus voulu revenir au Japon pour gagner de l’argent. Toute la famille vivait désormais dans la crainte et le chagrin. L’infortune de ma collègue m’a fait bien comprendre combien la vie humaine est fragile et précieuse. Quand nous n’avons plus la vie, à quoi bon avoir plus d’argent ? L’argent peut-il acheter la vie ? Un jour, j’ai lu ces paroles de Dieu Tout-Puissant : « Les gens passent leur vie à courir après l’argent et la gloire ; ils se raccrochent au moindre espoir, pensant qu’ils sont leurs seuls moyens de soutien, comme si, en les ayant, ils pouvaient continuer à vivre et être dispensés de la mort. Mais ce n’est que lorsqu’ils sont sur le point de mourir qu’ils se rendent compte combien ces choses sont distantes d’eux, combien ils sont faibles face à la mort, combien ils volent facilement en éclats, combien ils sont seuls et impuissants, sans nulle part où se tourner. Ils se rendent compte que la vie ne peut pas être achetée avec de l’argent ou la renommée, que peu importe la richesse d’une personne, peu importe sa haute position, tous les hommes sont pareillement pauvres et insignifiants face à la mort. Ils se rendent compte que l’argent ne peut pas acheter la vie, que la renommée ne peut abolir la mort, que ni l’argent ni la renommée ne peuvent prolonger la vie d’une personne d’une seule minute, d’une seule seconde » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique III). Ces paroles de Dieu Tout-Puissant m’ont permis de comprendre plus clairement encore que Satan utilise l’argent et la renommée pour enchaîner et léser les hommes, et pour détruire la vie d’un grand nombre de gens. Cependant, comme nous ne pouvons pas percer à jour ses manigances et que nous ne nous rendons pas compte que l’argent et la gloire sont les outils qu’emploie Satan pour tourmenter l’humanité, nous sommes inextricablement happés dans le tourbillon, et malgré nous, nous sommes trompés et lésés par Satan. À ce moment-là, je me suis rendu compte à quel point j’avais eu de la chance de pouvoir recevoir l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours. Si je n’avais pas lu les paroles de Dieu Tout-Puissant, je n’aurais jamais percé à jour la vérité sur la manière dont Satan utilise l’argent et la gloire pour nuire aux hommes, et tôt ou tard, j’aurais été avalée par Satan.

Alors que je n’étais pas bien, les sœurs de l’Église m’ont souvent appelée. Comme j’étais paralysée du dos, elles me faisaient des massages et me posaient des ventouses. Une des sœurs, qui avait reçu une formation en médecine, m’a montré les points d’acupuncture sur lesquels il fallait appuyer pour me soulager. Elles m’ont aussi aidée activement dans mes tâches ménagères et ont pris soin de moi comme si elles étaient de ma famille. Étant une expatriée dans un pays étranger, je n’avais personne à proximité sur qui pouvoir réellement compter, et j’ai donc été très touchée que ces sœurs prennent soin de moi mieux que ne l’auraient fait même mes proches. Je les ai remerciées encore et encore. Cependant, elles m’ont dit : « Il y a des millénaires, Dieu nous a prédestinées et nous a choisies. Maintenant, Il a fait en sorte que nous soyons nées dans les derniers jours, et dans la mesure où nous avons accepté l’œuvre de Dieu des derniers jours, que nous suivions ce chemin ensemble. C’est le règne de Dieu. En réalité, nous étions déjà une famille il y a longtemps. C’est juste que nous avons été séparées, et que c’est seulement maintenant que nous avons été réunies. » En entendant cela, je n’ai pas pu maîtriser plus longtemps mes émotions et je les ai serrées dans mes bras, tandis que mes larmes coulaient sur mon visage. J’ai alors ressenti une proximité avec mes sœurs que je ne saurais décrire. Mon cœur en a été encore plus reconnaissant que jamais envers Dieu Tout-Puissant.

Peu à peu et de façon imperceptible, mon état de santé s’est amélioré. L’expérience du tourment que m’avait causé ce mal m’a fait réfléchir à la manière dont j’avais été sous le contrôle de la philosophie de vie de Satan. J’avais toujours cherché à me distinguer de mes semblables, croyant fermement qu’ainsi je pourrais vivre dans le bonheur et susciter l’admiration et l’envie de mon entourage. Cependant, je n’aurais jamais pensé qu’au lieu de cela, je n’obtiendrais que douleur et tristesse, sans même la moindre parcelle de paix et de bonheur. Maintenant que j’ai lu les paroles de Dieu et compris Son dessein, je n’ai plus l’intention de me battre contre ma destinée ni de rechercher la gloire et le profit. Ce n’est pas la vie que je veux. Maintenant, à côté de mon travail, j’assiste souvent à des réunions, je lis la parole de Dieu et je partage mes expériences et ma vision avec mes frères et sœurs. J’ai aussi appris à chanter des hymnes. Je mène une vie heureuse et j’ai trouvé une assurance et une paix que je n’avais jamais ressenties auparavant.

Un jour, au cours de mes dévotions, je suis tombée sur ces paroles de Dieu : « Quand on regarde en arrière sur la route que l’on a parcourue, quand on se rappelle toutes les étapes de son voyage, on voit qu’à chaque étape, que le voyage ait été ardu ou facile, Dieu guidait son sentier, le planifiait. Ces méticuleux arrangements de Dieu, Sa planification ordonnée, ont conduit l’homme, inconsciemment, jusqu’à ce jour. Être en mesure d’accepter la souveraineté du Créateur, de recevoir Son salut, quelle grande fortune ça représente ! […] Si l’homme a une attitude positive envers la souveraineté de Dieu sur le destin humain, quand il regarde en arrière sur son parcours, quand il comprend vraiment la souveraineté de Dieu, il désirera plus ardemment se soumettre à tout ce que Dieu a arrangé, il aura plus de détermination et de confiance pour laisser Dieu orchestrer son destin et pour cesser de se rebeller contre Dieu. Car on voit que lorsque l’on ne comprend pas le destin, quand on ne comprend pas la souveraineté de Dieu, quand, obstinément, on avance sur son chemin à l’aveuglette, en chancelant et en titubant à travers le brouillard, le voyage est trop difficile, trop pénible. Donc, quand les gens reconnaissent la souveraineté de Dieu sur le destin humain, les plus intelligents choisissent de le connaître et de l’accepter, de dire adieu aux jours douloureux où ils essayaient de se façonner une bonne vie de leurs propres mains et d’arrêter de lutter contre le destin pour poursuivre leurs prétendus “objectifs de vie” à leur manière. Quand on n’a pas Dieu, quand on ne peut pas Le voir, quand on ne peut pas reconnaître clairement la souveraineté de Dieu, chaque jour est vide de sens, sans valeur, misérable. Partout où l’on est, quel que soit son travail, ses moyens de subsistance et la poursuite de ses objectifs n’apportent qu’un chagrin sans fin et une souffrance affligeante, au point que l’on ne peut pas supporter de regarder en arrière et de voir son passé. Ce n’est qu’en acceptant la souveraineté du Créateur, en se soumettant à Ses orchestrations et à Ses arrangements et en cherchant la vraie vie humaine que l’on commencera à se libérer progressivement de toute peine et de toute souffrance et à se débarrasser de tout le néant de la vie » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique III). Dieu est le Créateur, et les hommes sont Ses créatures. La vie de chaque personne est entre les mains de Dieu et dépend de Son orchestration et de Son arrangement. Tout ce que l’homme obtient dans sa vie est sous le contrôle de Dieu et préétabli par Lui. Les hommes ont beau courir à droite et à gauche, ce n’est certainement pas là un facteur décisif. Ce que Dieu accorde aux hommes, voilà ce qu’ils peuvent obtenir. Quand Dieu ne le leur accorde pas, les hommes ont beau travailler, leurs efforts seront vains. Tout se passe comme le disent les maximes « C’est l’homme qui sème, et c’est le Ciel qui décide de la récolte » et « L’homme propose, Dieu dispose ». Par conséquent, dans notre vie, nous devons nous soumettre à la souveraineté et aux arrangements du Créateur. Tel est le secret du bonheur dans la vie, et c’est en cela que consiste une vie digne de ce nom ! En même temps, j’ai aussi compris que quelle que soit la richesse dont quelqu’un dispose et quelle que soit sa position, il ne s’agit que de possessions matérielles. Il n’est pas venu avec elles quand il est né, et il ne peut pas les emporter avec lui quand il meurt. En se consacrant à la poursuite de la gloire et du profit, ce qu’il obtient en fin de compte, ce n’est que de la vacuité et de la souffrance, et le résultat final est qu’il est anéanti par Satan. Parvenue à cette prise de conscience, j’ai décidé d’emprunter un autre chemin de vie, de repartir à zéro. J’ai fait le vœu d’obéir uniquement à l’orchestration et aux arrangements de Dieu et de laisser la seconde moitié de ma vie entre Ses mains pour qu’Il en dispose. Au lieu de continuer de poursuivre la richesse et le statut pour gagner l’admiration des autres, je vais chercher à être une personne qui obéit à Dieu, je vais véritablement vivre pour Dieu et je vais Lui rendre Son amour. Maintenant, je travaille trois à quatre heures par jour. Ma patronne est japonaise. Bien que nous ayons des difficultés à nous comprendre, elle prend grand soin de moi. Chaque fois qu’elle veut me dire de faire quelque chose, elle utilise des mots simples que je peux comprendre, et elle ne me soumet jamais à une pression. Je sais que c’est là la miséricorde de Dieu à mon égard, et Sa bénédiction. Je Lui en suis très reconnaissante. En même temps, j’ai encore mieux compris que c’est seulement en écoutant les paroles de Dieu et en se soumettant aux orchestrations et aux arrangements de Dieu que les hommes pourront mener une vie détendue et joyeuse.

Quand je suis seule, je repense souvent au chemin que j’ai emprunté en me présentant devant Dieu. Sans la maladie, je n’aurais pas cessé de courir après l’argent et la gloire, et je serais restée une machine à faire de l’argent jusqu’à être cruellement achevée par Satan, sans jamais songer à me repentir ni à changer mes habitudes. Satan s’est servi de la gloire et du profit pour me nuire et m’a fait tomber malade, mais Dieu Tout-Puissant a utilisé ma maladie pour m’amener devant Lui, me permettant de comprendre, grâce aux paroles de Dieu, que Satan est le principal coupable dans la corruption des hommes, et de reconnaître la véritable nature de la machination de Satan consistant à utiliser l’argent et la gloire pour corrompre et anéantir les hommes, ce qui m’a permis d’ouvrir les yeux sur certains aspects du monde matériel. J’ai su d’où l’homme était venu et où il allait, j’ai aussi su quelle était la source du péché et de la dépravation des hommes, et j’ai compris de quelle manière les hommes devaient vivre une vie digne de ce nom. Les paroles de Dieu disent : « Certaines personnes se mettent à croire en Dieu à cause de la maladie. Cette maladie est la grâce de Dieu pour toi ; sans elle, tu ne croirais pas en Dieu, et si tu ne croyais pas en Dieu, tu ne serais pas venu jusqu’ici. Par conséquent, même cette grâce est l’amour de Dieu » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce n’est qu’en vivant des épreuves douloureuses que tu peux connaître la beauté de Dieu). Ces paroles de Dieu sont vraiment concrètes. Ce n’est que par la catastrophe que j’ai obtenu des bénédictions ! Aujourd’hui, grâce à l’approvisionnement et à l’orientation des paroles de Dieu, j’ai rejeté les liens de Satan et j’ai une vision correcte de la vie. J’ai emprunté le droit chemin de vie, et mon esprit a été grandement libéré. Dieu est vraiment si sage et si omnipotent ! Je remercie Dieu Tout-Puissant de m’aimer et de me sauver !

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