Jésus accomplit des miracles

11 décembre 2018

1. Jésus nourrit les cinq mille

Jean 6:8-13 : « Un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit : Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ? Jésus dit : Faites-les asseoir. Il y avait dans ce lieu beaucoup d’herbe. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. Jésus prit les pains, rendit grâces, et les distribua à ceux qui étaient assis ; il leur donna de même des poissons, autant qu’ils en voulurent. Lorsqu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restèrent des cinq pains d’orge, après que tous eurent mangé. »

2. La résurrection de Lazare glorifie Dieu

Jean 11:43-44 : « Ayant dit cela, il cria d’une voix forte : Lazare, sors ! Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et laissez-le aller. »

Parmi les miracles accomplis par le Seigneur Jésus, nous avons choisi seulement ces deux-là, car ils illustrent bien ce dont Je veux parler maintenant. Ces deux miracles sont vraiment incroyables et très représentatifs des miracles accomplis par le Seigneur Jésus durant l’ère de la Grâce.

Tout d’abord, regardons le premier passage : Jésus nourrit les cinq mille.

Quelle sorte de concept exprime « cinq pains et deux poissons » ? D’ordinaire, pour combien de personnes cinq pains et deux poissons seraient-ils suffisants ? Si vous prenez comme mesure l’appétit d’une personne ordinaire, ce serait seulement suffisant pour deux individus. C’est le concept le plus basique de cinq pains et de deux poissons. Toutefois, dans ce passage, combien furent nourris par cinq pains et deux poissons ? Ce qui suit est ce qui est rapporté dans les Écritures : « Il y avait dans ce lieu beaucoup d’herbe. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. » Comparé à cinq pains et deux poissons, cinq mille est-il un grand nombre ? Qu’est-ce que ça montre que ce nombre soit si grand ? D’un point de vue humain, répartir cinq pains et deux poissons entre cinq mille personnes serait impossible, car la différence entre les deux est trop grande. Même si chaque personne prenait seulement une bouchée minuscule, ce serait toujours insuffisant pour cinq mille personnes. Mais là, le Seigneur Jésus réalisa un miracle : non seulement Il S’assura que les cinq mille personnes mangent à leur faim, mais il y eut même des restes. Les Écritures disent : « Lorsqu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restèrent des cinq pains d’orge, après que tous eurent mangé. » Ce miracle permit aux gens de voir l’identité et le statut du Seigneur Jésus, de voir aussi que rien n’est impossible à Dieu : ainsi, ils virent la réalité de l’omnipotence de Dieu. Cinq pains et deux poissons furent suffisants pour en nourrir cinq mille, mais s’il n’y avait pas eu de nourriture, Dieu aurait-Il été capable de nourrir cinq mille personnes ? Bien sûr qu’Il aurait pu ! C’était un miracle, donc inévitablement les gens sentirent que c’était incompréhensible et que c’était incroyable et mystérieux, mais pour Dieu, accomplir une telle chose n’était rien. Puisque c’était une chose ordinaire pour Dieu, pourquoi en faire maintenant un sujet particulier d’interprétation ? Car ce qui se trouve derrière ce miracle, c’est la volonté du Seigneur Jésus, qui jamais auparavant n’a été perçue par les hommes.

D’abord, essayons de comprendre quel type de personnes étaient ces cinq mille. Étaient-ils ceux qui suivaient le Seigneur Jésus ? D’après les Écritures, nous savons qu’ils n’étaient pas ceux qui Le suivaient. Savaient-ils qui était le Seigneur Jésus ? Certainement pas ! Tout du moins, ils ne savaient pas que la personne debout devant eux était Christ, ou peut-être que quelques personnes connaissaient seulement Son nom et savaient quelque chose ou avaient entendu parler de choses qu’Il avait accomplies. Ils étaient simplement curieux de connaître le Seigneur Jésus à cause des histoires qu’on racontait, mais vous ne pouvez certainement pas dire qu’ils Le suivaient, encore moins qu’ils Le comprenaient. Quand le Seigneur Jésus vit ces cinq mille personnes, elles avaient faim et ne songeaient qu’à se remplir l’estomac ; c’est donc dans ce contexte que le Seigneur Jésus a satisfait leurs désirs. Quand Il a satisfait leurs désirs, qu’y avait-il dans Son cœur ? Quelle était Son attitude envers ces gens qui ne désiraient que rassasier leur faim ? À ce moment-là, les pensées du Seigneur Jésus et Son attitude avaient à voir avec le tempérament et l’essence de Dieu. Faisant face à ces cinq mille personnes au ventre vide et qui désiraient seulement manger un repas copieux, faisant face à ces gens pleins de curiosité et d’espoir à Son égard, le Seigneur Jésus a pensé uniquement à utiliser ce miracle pour leur accorder la grâce. Toutefois, Il n’a pas attisé Ses espoirs qu’ils commencent à Le suivre, car Il savait qu’ils voulaient avoir une partie du plaisir et manger à leur faim. Donc, Il tira le meilleur parti de ce qu’Il avait et utilisa cinq pains et deux poissons pour nourrir cinq mille personnes. Il ouvrit les yeux de ces gens qui appréciaient de voir des choses spectaculaires, qui voulaient assister à des miracles et ils virent de leurs propres yeux les choses que Dieu incarné pouvait accomplir. Bien que le Seigneur Jésus employât quelque chose de tangible pour satisfaire leur curiosité, Il savait déjà dans Son cœur que ces cinq mille personnes ne désiraient qu’un bon repas, aussi Il ne dit rien du tout et ne fit pas de sermon. Il les laissa simplement observer ce miracle quand il se produisit. Il ne pouvait absolument pas traiter ces gens de la même façon qu’Il traitait Ses disciples qui Le suivaient vraiment, mais dans le cœur de Dieu, toutes les créatures étaient soumises à Son règne et Il permettrait à toute créature sous Ses yeux de jouir de la grâce de Dieu quand cela était nécessaire. Même si ces gens ne savaient pas qui Il était ou ne Le comprenaient pas, ou n’avaient aucune impression particulière de Lui ou de gratitude envers Lui, même après qu’ils eurent mangé les pains et les poissons, cela ne posait pas de problème à Dieu : Il offrit à ces personnes une opportunité merveilleuse de jouir de la grâce de Dieu. Certaines personnes disent que Dieu Se base sur des principes pour ce qu’Il fait, qu’Il ne surveille ni ne protège les non-croyants et que surtout, Il ne leur permet pas de jouir de Sa grâce. Est-ce vraiment le cas ? Aux yeux de Dieu, tant qu’ils sont des créatures vivantes qu’Il a Lui-même créées, Il S’occupera d’eux et en prendra soin et, de bien des manières, Il les traitera, prévoira pour eux et les dirigera. Ce sont les pensées et l’attitude de Dieu envers toute chose.

Même si les cinq mille personnes qui mangèrent les pains et les poissons ne prévoyaient pas de suivre le Seigneur Jésus, Il ne fut pas extrêmement exigent avec eux : une fois qu’ils eurent mangé à leur faim, savez-vous ce que fit le Seigneur Jésus ? Leur fit-Il un sermon ? Où est-Il allé après avoir fait cela ? Les Écritures n’indiquent pas qu’Il leur ait dit quoi que ce soit, seulement qu’Il S’en alla tranquillement Il eut opéré Son miracle. Alors, exigea-t-Il quelque chose de ces gens ? Y avait-il de la haine ? Non, il n’y avait rien de tout cela. Il ne voulait simplement pas prêter davantage attention à ces gens qui ne pouvaient pas Le suivre et à ce moment-là Son cœur était douloureux. Parce qu’Il avait vu la dépravation du genre humain et qu’Il avait senti un rejet de la part des hommes, quand Il voyait ces gens et qu’Il était avec eux, la stupidité et l’ignorance humaines Le rendaient très triste et Son cœur se serrait, tout ce qu’Il voulait, c’était quitter ces gens le plus vite possible. Dans Son cœur, le Seigneur n’exigeait rien d’eux, Il ne voulait leur prêter aucune attention et, plus encore, Il ne voulait pas dépenser Son énergie avec eux. Il savait qu’ils ne pouvaient pas Le suivre, mais, en dépit de tout cela, Son attitude envers eux était très claire. Il voulait juste les traiter gentiment et leur accorder la grâce et, de fait, telle était l’attitude de Dieu envers chaque créature qui vivait sous Son règne : traiter chaque créature gentiment, subvenir à ses besoins et la nourrir. Pour la bonne raison que le Seigneur Jésus était Dieu incarné, Il révéla naturellement la propre essence de Dieu et traita ces personnes gentiment. Il les traita avec un cœur de bienveillance et de tolérance et avec un cœur tel qu’Il leur montra de la bonté. Peu importe comment ces gens voyaient le Seigneur Jésus et peu importe quel genre de résultat il y aurait, Il traita simplement chaque créature en Se basant sur Son rang comme Seigneur de toute la création. Sans exception, tout ce qu’Il révéla était le tempérament de Dieu et ce qu’Il a et est. Le Seigneur Jésus fit tranquillement cette chose, puis Il S’en alla tranquillement. Quel aspect du tempérament de Dieu cela représente-t-il ? Pourrais-tu dire que cela est la bonté de Dieu ? Pourrais-tu dire que c’est l’altruisme de Dieu ? Est-ce quelque chose qu’une personne ordinaire pourrait faire ? Certainement pas ! Essentiellement, qui étaient ces cinq mille personnes que le Seigneur Jésus a nourries avec cinq pains et deux poissons ? Pourrais-tu dire qu’elles étaient des personnes qui étaient compatibles avec Lui ? Pourrais-tu dire qu’elles étaient toutes hostiles à Dieu ? On peut dire avec certitude qu’elles n’étaient absolument pas compatibles avec le Seigneur et que leur essence était absolument hostile à Dieu. Mais comment Dieu les a-t-Il traitées ? Il employa une méthode pour dissiper l’hostilité des gens envers Dieu. Cette méthode s’appelle « bonté ». C’est-à-dire que bien que le Seigneur Jésus vît ces gens comme des pécheurs, aux yeux de Dieu ils étaient néanmoins Sa création, donc Il traita quand même ces pécheurs avec bienveillance. C’est la tolérance de Dieu et cette tolérance est déterminée par la propre identité de Dieu et Sa propre essence. Donc c’est quelque chose qu’aucun homme créé par Dieu n’est capable de faire, seul Dieu peut accomplir cela.

Quand tu pourras véritablement apprécier les pensées de Dieu et Son attitude envers les hommes, quand tu pourras vraiment comprendre les émotions de Dieu et Sa préoccupation envers chaque être de la création, tu seras capable de comprendre la dévotion et l’amour consacrés à chaque être humain créé par le Créateur. Quand cela arrivera, tu utiliseras deux mots pour décrire l’amour de Dieu. Quels sont ces deux mots ? Certains disent « altruiste » et d’autres « philanthropique ». Des deux, « philanthropique » est le moins approprié pour décrire l’amour de Dieu. C’est un mot que les gens emploient pour décrire une personne magnanime ou large d’esprit. Je déteste ce mot, car il fait référence à une charité arbitrairement, sans discernement, sans considération pour les principes. C’est un penchant extrêmement sentimental, qui est courant chez les gens insensés et embrouillés. Lorsque ce terme est employé pour décrire l’amour de Dieu, cela indique inévitablement une connotation blasphématoire. J’ai ici deux mots qui décrivent de façon plus adéquate l’amour de Dieu. Quels sont ces deux mots ? Le premier est « immense ». Ce terme n’est-il pas très évocateur ? Le second est « vaste ». Il y a une signification réelle derrière ces mots que J’emploie pour décrire l’amour de Dieu. Pris au sens premier, « immense » signifie le volume ou la capacité d’une chose, mais peu importe la grosseur de cette chose, c’est quelque chose que les gens peuvent toucher et voir. C’est parce qu’elle existe : elle n’est pas un objet abstrait, mais quelque chose qui donne aux gens des idées de manière relativement précise et concrète. Peu importe que tu la regardes en deux ou en trois dimensions, tu n’as pas besoin d’imaginer son existence, car c’est une chose qui existe réellement. Même si l’emploi du mot « immense » pour décrire l’amour de Dieu peut sembler comme une tentative pour quantifier Son amour, il donne aussi le sentiment que Son amour n’est pas quantifiable. Je dis que l’amour de Dieu peut être quantifié, car Son amour n’est pas vide et n’est pas non plus une chose légendaire. Au contraire, c’est quelque chose qui est commun à toutes les choses gouvernées par Dieu et qui est apprécié par toutes les créatures à des degrés divers et depuis différents points de vue. Bien que les gens ne puissent pas le voir ou le toucher, cet amour apporte le soutien et la vie à toutes choses à mesure qu’il se révèle peu à peu dans leur vie et elles comptent et témoignent de l’amour de Dieu dont elles jouissent à chaque instant. Je dis que l’amour de Dieu n’est pas quantifiable, car le mystère de Dieu soutenant et nourrissant toutes choses est difficile à imaginer par les humains, tout comme les pensées de Dieu pour toutes choses et particulièrement pour les hommes. C’est-à-dire que personne ne connaît le sang ni les larmes que le Créateur a versés pour l’humanité. Personne ne peut appréhender, personne ne peut comprendre la profondeur ou le poids de l’amour que le Créateur porte aux hommes qu’Il a créés de Ses propres mains. Décrire l’amour de Dieu comme « immense », c’est permettre aux gens d’apprécier et de comprendre son étendue et la réalité de son existence. C’est aussi pour que les gens puissent comprendre plus profondément le sens réel du mot « Créateur », et pour qu’ils puissent obtenir une compréhension plus profonde du véritable sens de l’appellatif « création ». Qu’est-ce que le mot « vaste » décrit habituellement ? On l’emploie généralement pour décrire l’océan ou l’univers, par exemple : « le vaste univers » ou « le vaste océan ». L’expansivité et la tranquille étendue de l’univers dépassent l’entendement humain et c’est une chose qui capte l’imagination des hommes et pour laquelle ils ont une grande admiration. Son mystère et sa profondeur sont à portée de vue, mais inaccessibles. Quand tu penses à l’océan, quand tu penses à son étendue, il paraît sans limites et tu peux sentir son mystère et sa grande capacité à contenir des choses. C’est pourquoi J’ai employé le terme « vaste » pour décrire l’amour de Dieu, pour aider les gens à sentir comme il est précieux, sentir la profonde beauté de Son amour et que le pouvoir de l’amour de Dieu est infini et a une large portée. J’ai employé ce mot pour aider les gens à sentir la sainteté de Son amour et la dignité de Dieu et Sa qualité de ne pas pouvoir être offensé qui se révèlent par Son amour. Maintenant, pensez-vous que « vaste » est un mot adéquat pour décrire l’amour de Dieu ? L’amour de Dieu est-il être comparable à ces deux mots, « immense » et « vaste » ? Absolument ! Dans le langage humain, seuls ces deux termes sont relativement aptes et relativement pertinents pour décrire l’amour de Dieu. Ne le pensez-vous pas ? Si Je vous demandais de décrire l’amour de Dieu, utiliseriez-vous ces deux mots ? Très probablement pas, car votre compréhension et votre appréciation de l’amour de Dieu sont limitées au champ d’une perspective bidimensionnelle et ne se sont pas élevées à la hauteur de l’espace tridimensionnel. Aussi, si Je vous demandais de décrire l’amour de Dieu, vous sentiriez que les mots vous manquent ; ou peut-être que vous seriez même bouche bée. Les deux mots dont Je vous ai parlé aujourd’hui sont peut-être difficiles à comprendre pour vous, ou peut-être que vous n’êtes pas d’accord tout simplement. Cela montre seulement que votre appréciation et votre compréhension de l’amour de Dieu sont superficielles et étriquées. J’ai dit auparavant que Dieu était altruiste. Vous vous souvenez de ce mot, « altruiste ». Se pourrait-il que l’amour de Dieu soit décrit uniquement comme altruiste ? N’est-ce pas trop réducteur ? Vous devriez réfléchir davantage à cette question, afin de pouvoir en retirer quelque chose.

Ce qui précède est ce que nous avons vu du tempérament de Dieu et de Son essence à partir du premier miracle. Même s’il s’agit d’une histoire que les gens ont lue pendant des milliers d’années, l’intrigue est simple et permet aux gens de comprendre un phénomène simple. Néanmoins, dans cette intrigue simple, nous pouvons voir quelque chose de plus précieux qui est le tempérament de Dieu et ce qu’Il a et est. Ces choses qu’Il a et qu’Il est représentent Dieu Lui-même et sont une expression des propres pensées de Dieu. Quand Dieu exprime Ses pensées, il s’agit d’une expression de la voix de Son cœur. Il espère qu’il y aura des personnes qui pourront Le comprendre, Le connaître et saisir Sa volonté et qui pourront écouter la voix de Son cœur et qui seront capables de coopérer activement pour satisfaire Sa volonté. Ces choses que le Seigneur Jésus accomplit étaient une expression silencieuse de Dieu.

Maintenant, regardons le passage suivant : la résurrection de Lazare glorifie Dieu.

Quelles impressions avez-vous après avoir lu ce passage ? La signification de ce miracle que le Seigneur Jésus accomplit était beaucoup plus grande que celle du miracle précédent, car il n’y a pas de miracle plus stupéfiant que de ramener un homme mort de la tombe. À cette ère, il était extrêmement significatif que le Seigneur Jésus accomplisse une telle chose. Parce que Dieu avait pris chair, les gens ne pouvaient voir que Son apparence physique, Son côté concret et Son aspect insignifiant. Même si certaines personnes ont vu et compris un peu de Son caractère ou certaines aptitudes exceptionnelles qu’Il semblait avoir, personne ne savait d’où venait le Seigneur Jésus, ce qu’Il était véritablement en essence et ce qu’Il pouvait vraiment faire de plus. Tout cela était inconnu à l’humanité. Tellement de gens voulaient trouver une preuve pour répondre à ces questions sur le Seigneur et savoir la vérité. Dieu pouvait-Il faire quelque chose pour prouver Son identité ? Pour Lui, c’était très simple, c’était un jeu d’enfant. Il pouvait faire quelque chose n’importe où, n’importe quand pour prouver Son identité et Son essence, mais Dieu avait Sa façon à Lui de faire les choses : selon un plan et par étapes. Il ne réalisait pas les choses n’importe comment, mais attendait plutôt le bon moment et la bonne occasion pour faire quelque chose qu’Il laisserait l’homme voir, quelque chose de vraiment rempli de sens. De cette façon, Il prouvait Son autorité et Son identité. Ainsi donc, la résurrection de Lazare pouvait-elle prouver l’identité du Seigneur Jésus ? Regardons le passage suivant des Écritures : « Ayant dit cela, il cria d’une voix forte : Lazare, sors ! Et le mort sortit… » Quand le Seigneur Jésus a fait cela, Il a dit juste une chose : « Lazare, sors ! » Lazare sortit alors de sa tombe. Ce miracle se réalisa par seulement quelques paroles proférées par le Seigneur. À ce moment-là, le Seigneur Jésus ne dressa pas un autel et Il n’accomplit aucune autre action. Il dit juste une chose. Devrait-on appeler cela un miracle ou un ordre ? Ou bien était-ce un genre de sorcellerie ? De prime abord, il semble qu’on pourrait appeler cela un miracle et si tu le regardes d’un point de vue moderne, bien sûr que tu pourrais encore l’appeler un miracle. Toutefois, on ne pourrait absolument pas considérer cela comme une sorte de magie censée ramener une âme d’entre les morts et ce n’était surtout pas de la sorcellerie d’aucune sorte. Il est juste de dire que ce miracle était la démonstration la plus normale et la plus infime de l’autorité du Créateur. C’est l’autorité et le pouvoir de Dieu. Dieu a l’autorité de faire mourir une personne, de faire en sorte que son esprit quitte le corps et retourne à Hadès ou à quelque autre lieu où elle devrait aller. Le moment de la mort d’une personne et le lieu où elle se rend après la mort, cela est déterminé par Dieu. Il peut prendre ces décisions n’importe quand et n’importe où, sans limites de la part des humains, des évènements, des objets, de l’espace ou de la géographie. S’Il veut le faire, Il peut le faire, car toute chose et tout être vivant sont placés sous Son règne et toute chose naît, vit et meurt selon Sa parole et Son autorité. Il peut ressusciter un mort et c’est aussi quelque chose qu’Il peut accomplir n’importe quand et n’importe où. C’est l’autorité que seul le Créateur possède.

Lorsque le Seigneur Jésus faisait des choses comme ramener Lazare d’entre les morts, Son but était d’apporter une preuve aux humains et à Satan et de faire savoir aux humains et à Satan que tout ce qui concerne l’humanité, la vie et la mort des hommes sont déterminés par Dieu et que même s’Il était devenu chair, Il restait aux commandes du monde physique qui peut être vu, comme du monde spirituel que les hommes ne peuvent pas voir. C’était pour faire savoir aux humains et à Satan que tout ce qui concerne l’humanité n’est pas sous le commandement de Satan. C’était une révélation et une démonstration de l’autorité de Dieu et c’était aussi une manière pour Dieu d’adresser un message à toutes choses : la vie et la mort des hommes sont entre les mains de Dieu. La résurrection de Lazare par le Seigneur Jésus était un des moyens pour le Créateur d’enseigner et d’instruire les hommes. C’était une action concrète par laquelle Il a employé Son aptitude et Son pouvoir pour instruire et soutenir l’humanité. C’était pour le Créateur un moyen, sans utiliser de paroles, de permettre aux hommes de voir la vérité : Il est aux commandes de toutes choses. C’était une façon pour Lui de dire aux hommes par le biais d’actions concrètes qu’il n’existe pas de salut autrement que par Lui. Ce moyen silencieux par lequel Il a instruit l’humanité dure toujours ; il est indélébile et il a provoqué au cœur des êtres humains un choc et un éclairage qui ne s’éteindra jamais. La résurrection de Lazare a glorifié Dieu ; elle a un profond impact sur chacun des fidèles de Dieu. En chaque personne qui comprend pleinement cet évènement, elle enracine la compréhension, la vision que seul Dieu peut ordonner la vie et la mort des hommes. Bien que Dieu possède ce genre d’autorité et bien qu’Il ait envoyé un message concernant Sa souveraineté sur la vie et la mort des hommes par la résurrection de Lazare, il ne s’agissait pas de Son œuvre primaire. Dieu ne fait jamais rien qui soit dénué de sens. Chaque chose qu’Il réalise a une grande valeur, et constitue un joyau insurpassable au milieu d’une réserve de trésors. Faire revenir quelqu’un de sa tombe ne serait absolument jamais pour Lui le but ou l’objet principal ou unique de Son œuvre. Dieu ne fait rien qui n’ait pas de signification. La résurrection de Lazare comme événement singulier est appropriée pour démontrer l’autorité de Dieu et pour démontrer l’identité du Seigneur Jésus. C’est pourquoi le Seigneur Jésus n’a pas répété ce genre de miracle. Dieu accomplit les choses selon Ses propres principes. En langage humain, on pourrait dire que Dieu n’occupe Son esprit qu’à des sujets sérieux. C’est-à-dire que, quand Dieu fait des choses, Il ne S’écarte pas de l’objectif de Son œuvre. Il sait quelle œuvre Il désire réaliser dans cette étape, ce qu’Il veut accomplir et Il travaillera strictement en fonction de Son plan. Si une personne corrompue avait ce type d’habileté, elle réfléchirait seulement aux moyens d’exprimer son habileté afin que les autres sachent combien elle est formidable pour qu’ils s’inclinent devant elle, pour qu’elle puisse les contrôler et les dévorer. C’est le mal qui vient de Satan : on l’appelle corruption. Dieu ne possède pas un tel tempérament et Il n’a pas une telle essence. Son intention en accomplissant des choses n’est pas de Se mettre en valeur, mais plutôt de procurer aux hommes davantage de révélation et de direction et c’est pourquoi les gens ne lisent que très peu d’exemples de ce type d’occurrences dans la Bible. Cela ne signifie pas que les pouvoirs du Seigneur Jésus étaient limités ou qu’Il ne pouvait pas faire ce genre de choses. C’est simplement parce que Dieu ne voulait pas le faire, car la résurrection de Lazare par le Seigneur Jésus avait une signification très concrète et aussi parce que l’œuvre primaire de Dieu devenu chair n’était pas d’accomplir des miracles, n’était pas de ramener les gens d’entre les morts, mais c’était l’œuvre de rédemption de l’humanité. Ainsi, une grande partie de l’œuvre que le Seigneur Jésus faisait était d’enseigner aux gens, de les soutenir et de les aider, et les événements tels que la résurrection de Lazare constituaient simplement une petite partie du ministère que le Seigneur accomplissait. Plus encore, vous pourriez dire que « se mettre en valeur » n’est pas une partie de l’essence de Dieu, donc le Seigneur Jésus n’exerçait pas une retenue intentionnelle en n’opérant pas davantage de miracles et ce n’était pas dû non plus à des contraintes environnementales, et certainement pas à un manque de pouvoir.

Lorsque le Seigneur Jésus ramena Lazare de la mort, Il ne dit que quelques mots : « Lazare, sors ! » Il ne dit rien d’autre que cela. Alors, que démontrent ces mots ? Ils démontrent que Dieu peut accomplir n’importe quoi par la parole, même la résurrection d’un homme mort. Quand Dieu créa toutes choses, lorsqu’Il créa le monde, Il le fit avec des paroles, des ordres qu’Il prononça, des paroles d’autorité et, de cette façon, toutes choses furent créées et, ainsi, ce fut accompli. Ces quelques paroles prononcées par le Seigneur Jésus étaient tout comme les paroles dites par Dieu quand Il créa les cieux et la terre et toutes choses ; de la même manière, elles contenaient l’autorité de Dieu et le pouvoir du Créateur. Toutes choses furent créées et tinrent bon grâce à des paroles de la bouche du Créateur, tout comme Lazare qui sortit de sa tombe grâce aux paroles prononcées par la bouche du Seigneur Jésus. C’était l’autorité de Dieu, manifestée et réalisée dans Sa chair incarnée. Ce genre d’autorité et d’habileté appartiennent au Créateur et au Fils de l’homme dans lequel le Créateur fut réalisé. C’est la compréhension enseignée aux hommes par Dieu ramenant Lazare de la mort. Nous terminerons là-dessus notre discussion sur ce sujet.

– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même III

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