Souvent, avant l’arrivée du Seigneur Jésus, les pharisiens expliquaient les Écritures dans les synagogues et priaient au vu de tous. Ils semblaient très pieux et, aux yeux des gens, ils ne faisaient apparemment rien qui enfreigne l’Écriture. Alors pourquoi le Seigneur Jésus a-t-Il maudits les pharisiens ? De quelle manière ont-ils défié Dieu, pourquoi ont-ils provoqué Sa colère ?

28 mars 2021

Versets bibliques pour référence :

« Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au profit de votre tradition ? Car Dieu a dit: Honore ton père et ta mère ; et : Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort. Mais vous, vous dites : Celui qui dira à son père ou à sa mère : Ce dont j’aurais pu t’assister est une offrande à Dieu, n’est pas tenu d’honorer son père ou sa mère. Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit de votre tradition. Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé sur vous, quand il a dit : Ce peuple m’honore des lèvres, Mais son coeur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d’hommes » ( Matthieu 15:3-9).

« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux ; vous n’y entrez pas vous-mêmes, et vous n’y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous dévorez les maisons des veuves, et que vous faites pour l’apparence de longues prières ; à cause de cela, vous serez jugés plus sévèrement.

Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte ; et, quand il l’est devenu, vous en faites un fils de la géhenne deux fois plus que vous.

Malheur à vous, conducteurs aveugles ! qui dites: Si quelqu’un jure par le temple, ce n’est rien ; mais, si quelqu’un jure par l’or du temple, il est engagé. Insensés et aveugles ! lequel est le plus grand, l’or, ou le temple qui sanctifie l’or ? Si quelqu’un, dites-vous encore, jure par l’autel, ce n’est rien ; mais, si quelqu’un jure par l’offrande qui est sur l’autel, il est engagé. Aveugles ! lequel est le plus grand, l’offrande, ou l’autel qui sanctifie l’offrande ? Celui qui jure par l’autel jure par l’autel et par tout ce qui est dessus ; celui qui jure par le temple jure par le temple et par celui qui l’habite ; et celui qui jure par le ciel jure par le trône de Dieu et par celui qui y est assis.

Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité: c’est là ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses. Conducteurs aveugles ! qui coulez le moucheron, et qui avalez le chameau.

Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et qu’au dedans ils sont pleins de rapine et d’intempérance. Pharisien aveugle ! nettoie premièrement l’intérieur de la coupe et du plat, afin que l’extérieur aussi devienne net.

Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d’ossements de morts et de toute espèce d’impuretés. Vous de même, au dehors, vous paraissez justes aux hommes, mais, au dedans, vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité.

Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes et ornez les sépulcres des justes, et que vous dites: Si nous avions vécu du temps de nos pères, nous ne nous serions pas joints à eux pour répandre le sang des prophètes. Vous témoignez ainsi contre vous-mêmes que vous êtes les fils de ceux qui ont tué les prophètes. Comblez donc la mesure de vos pères. Serpents, race de vipères ! comment échapperez-vous au châtiment de la géhenne ? C’est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes. Vous tuerez et crucifierez les uns, vous battrez de verges les autres dans vos synagogues, et vous les persécuterez de ville en ville, afin que retombe sur vous tout le sang innocent répandu sur la terre, depuis le sang d’Abel le juste jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l’autel. Je vous le dis en vérité, tout cela retombera sur cette génération » (Matthieu 23:13-36).

Paroles de Dieu concernées :

Voulez-vous savoir ce qui a poussé les pharisiens à s’opposer à Jésus ? Voulez-vous connaître l’essence des pharisiens ? Ils étaient emplis de fantasmes sur le Messie. De plus, ils croyaient seulement que le Messie viendrait, mais ne cherchaient pas la vérité de la vie. Et ainsi, encore aujourd’hui, ils attendent toujours le Messie, car ils n’ont aucune connaissance du chemin de la vie, et ne savent pas ce qui est le chemin de la vérité. Comment, dites-Moi, ces gens insensés, têtus et ignorants pourraient-ils obtenir la bénédiction de Dieu ? Comment pourraient-ils voir le Messie ? Ils se sont opposés à Jésus parce qu’ils ne connaissaient pas la direction de l’œuvre du Saint-Esprit, parce qu’ils ne connaissaient pas le chemin de la vérité dont Jésus a parlé et, en outre, parce qu’ils ne comprenaient pas le Messie. Et puisqu’ils n’avaient jamais vu le Messie et n’avaient jamais été en compagnie du Messie, ils ont commis l’erreur de s’en tenir en vain au nom du Messie tout en s’opposant à l’essence du Messie par tous les moyens possibles. Ces pharisiens étaient, par essence, têtus, arrogants et n’obéissaient pas à la vérité. Le principe de leur croyance en Dieu était : quelle que soit la profondeur de Ta prédication, quelle que soit la hauteur de Ton autorité, Tu n’es Christ que si Tu es appelé le Messie. Ces opinions ne sont-elles pas absurdes et ridicules ?

– La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Quand tu verras le corps spirituel de Jésus, Dieu aura renouvelé le ciel et la terre

L’homme a été corrompu et vit dans le piège de Satan. Tous les hommes vivent dans la chair, dans des désirs égoïstes. Pas un seul d’entre eux n’est compatible avec Moi. Il y en a qui disent être compatibles avec Moi, mais qui adorent tous de vagues idoles. Bien qu’ils reconnaissent Mon nom comme saint, ils empruntent un chemin opposé au Mien et leurs paroles sont pleines d’arrogance et d’assurance. Car, au fond, ils sont tous contre Moi et incompatibles avec Moi. Chaque jour, ils cherchent des traces de Moi dans la Bible et trouvent au hasard des passages « appropriés », qu’ils lisent sans cesse et récitent comme des Écritures. Ils ne savent pas comment être compatibles avec Moi, ni ce qu’être en inimitié envers Moi signifie. Ils se contentent de lire les Écritures aveuglément. Ils restreignent au sein de la Bible un Dieu vague qu’ils n’ont jamais vu et qu’ils sont incapables de voir. Ils la sortent pour la regarder pendant leur temps libre. Ils ne croient en Mon existence que dans le cadre de la Bible. Pour eux, Je suis identique à la Bible ; sans la Bible, Je n’existe pas et, sans Moi, la Bible n’existe pas. Ils ne prêtent aucune attention à Mon existence ni à Mes actions, mais accordent plutôt une attention soutenue et particulière à chacune des paroles des Écritures. Beaucoup d’entre eux pensent même que Je ne devrais pas faire ce que Je veux faire, à moins que ce ne soit prédit dans les Écritures. Ils accordent trop d’importance aux Écritures. On peut dire qu’ils donnent trop d’importance aux paroles et aux expressions, au point de mesurer chaque parole que Je prononce et de Me condamner en s’appuyant sur chaque verset de la Bible. Ils ne recherchent pas la voie de la compatibilité avec Moi, ni de la compatibilité avec la vérité, mais plutôt celle de la compatibilité avec les paroles de la Bible. Ils croient que tout ce qui ne se conforme pas à la Bible n’est pas Mon œuvre, sans exception. De tels hommes ne sont-ils pas les fidèles descendants des pharisiens ? Les pharisiens juifs ont utilisé la loi de Moïse pour condamner Jésus. Ils n’ont pas cherché la compatibilité avec le Jésus de l’époque, mais ont consciencieusement suivi la loi à la lettre, au point de finalement crucifier l’innocent Jésus, L’ayant accusé de ne pas suivre la loi de l’Ancien Testament et de ne pas être le Messie. Quelle était leur essence ? Ont-ils cherché la voie de la compatibilité avec la vérité ? Ils étaient obsédés par chacune des paroles des Écritures, ne prêtant aucune attention à Ma volonté ni aux étapes et méthodes de Mon œuvre. Ce n’étaient pas des gens qui cherchaient la vérité, mais des gens qui s’accrochaient aux mots avec rigidité. Ce n’étaient pas des gens qui croyaient en Dieu, mais des gens qui croyaient en la Bible. En somme, ils étaient les chiens de garde de la Bible. Afin de protéger les intérêts de la Bible, de défendre sa dignité et de protéger sa réputation, ils sont allés jusqu’à clouer le miséricordieux Jésus sur la croix. Ils l’ont fait simplement pour défendre la Bible et maintenir le statut de chacune de ses paroles dans le cœur des gens. Ils ont donc préféré renoncer à leur avenir et au sacrifice d’expiation pour condamner à mort Jésus, qui ne S’était pas conformé à la doctrine des Écritures. N’étaient-ils pas des laquais de chaque parole des Écritures ?

– La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Tu dois chercher le chemin de la compatibilité avec Christ

Le jugement de Jésus par les pharisiens

Marc 3:21-22 : « Les parents de Jésus, ayant appris ce qui se passait, vinrent pour se saisir de lui ; car ils disaient : Il est hors de sens. Et les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, dirent : Il est possédé de Béelzébul ; c’est par le prince des démons qu’il chasse les démons. »

Le reproche de Jésus aux pharisiens

Matthieu 12:31-32 : « C’est pourquoi je vous dis : Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera point pardonné. Quiconque parlera contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir. »

[…]

Dans la Bible, le jugement que les pharisiens ont porté contre Jésus Lui-même et les choses qu’Il a faites était : « Ils disaient : Il est hors de sens. […] Il est possédé de Béelzébul ; c’est par le prince des démons qu’il chasse les démons » (Marc 3:21-22). Le jugement du Seigneur Jésus par les scribes et les pharisiens n’était pas une simple imitation des paroles des autres, ni une conjecture infondée : c’était la conclusion qu’ils avaient tirée au sujet du Seigneur Jésus à partir de ce qu’ils avaient vu et entendu de Ses actions. Bien que leur conclusion fût proférée ostensiblement au nom de la justice et apparût aux yeux des gens comme bien fondée, il leur était difficile, même à eux, de contenir l’arrogance avec laquelle ils jugèrent le Seigneur Jésus. L’énergie frénétique de leur haine pour le Seigneur Jésus révélait leurs propres ambitions déchainées et leurs expressions méchantes et sataniques, aussi bien que leur nature maléfique avec laquelle ils résistaient à Dieu. Les propos qu’ils tinrent lors du jugement du Seigneur Jésus étaient motivés par leurs ambitions déchainées, leur jalousie, la nature ignoble et malveillante de leur hostilité envers Dieu et la vérité. Ils ne firent pas d’enquête sur l’origine des actions du Seigneur Jésus ni sur le fond même de ce qu’Il avait dit ou fait. Au contraire, ils attaquèrent et discréditèrent aveuglément dans une agitation folle et avec une méchanceté délibérée ce qu’Il avait fait. Ils allèrent jusqu’à discréditer volontairement Son Esprit, c’est-à-dire le Saint-Esprit, qui est l’Esprit de Dieu. C’est ce qu’ils entendaient quand ils dirent : « Il est hors de sens », « Béelzébul » et « le prince des démons ». Donc ils affirmèrent que l’Esprit de Dieu était Béelzébul et le prince des démons. Ils accusèrent d’être de la folie l’œuvre de l’Esprit de Dieu incarné, qui S’était revêtu Lui-même de chair. Non seulement ils blasphémèrent contre l’Esprit de Dieu en le disant être Béelzébul et le prince des démons, mais ils condamnèrent aussi l’œuvre de Dieu et condamnèrent le Seigneur Jésus-Christ et blasphémèrent contre Lui. L’essence de leur résistance et de leur blasphème contre Dieu était tout à fait la même que l’essence, la résistance et le blasphème contre Dieu donnés par Satan et les démons. Ils ne représentaient pas seulement les hommes corrompus, mais plus que cela, ils étaient l’incarnation de Satan. Ils étaient un canal pour Satan parmi les hommes et ils étaient les complices et les laquais de Satan. L’essence de leur blasphème et de leur dénigrement du Seigneur Jésus-Christ provenait de leur lutte contre Dieu pour le statut, de leur compétition avec Dieu et de leur mise à l’épreuve éternelle de Dieu. L’essence de leur résistance à Dieu et de leur attitude d’hostilité envers Lui, ainsi que leurs paroles et leurs pensées blasphémaient contre l’Esprit de Dieu et Le mettaient en colère. Donc Dieu porta un jugement sensé à partir de ce qu’ils avaient dit et fait et Dieu décréta que leurs actes constituaient le péché de blasphème contre le Saint-Esprit. Ce péché est impardonnable à la fois dans ce monde et dans le monde qui vient, tout comme le confirme le passage suivant des Écritures : « Le blasphème contre l’Esprit ne sera point pardonné » et « Quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir. »

– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même III

En Israël, « pharisien » était une sorte de titre. Comment se fait-il que ce soit maintenant une étiquette ? C’est parce que les pharisiens sont devenus représentatifs d’un type de personne. Quelles sont les caractéristiques de ce type de personne ? Elles scandent des slogans et emploient un langage grandiloquent ; elles sont douées pour faire semblant, se faire passer pour ce qu’elles ne sont pas, cacher leur vrai moi, et elles feignent une grande noblesse, une grande sainteté et une grande droiture, une grande équité et un grand honneur. En conséquence, elles ne pratiquent pas la vérité le moins du monde. Comment agissent-elles ? Elles lisent les Écritures, elles prêchent, elles apprennent aux autres à faire le bien, à ne pas faire le mal, à ne pas résister à Dieu ; elles disent des choses agréables à entendre et se conduisent bien devant autrui, cependant, quand les autres ont le dos tourné, elles volent des offrandes. Le Seigneur Jésus a dit qu’elles « coulent le moucheron et avalent le chameau ». Cela signifie que toute leur conduite semble bonne en surface : elles scandent des slogans avec ostentation, expriment des théories élevées et leurs paroles sont agréables à entendre, cependant leurs agissements sont un cafouillage désordonné, entièrement résistant à Dieu. Leur conduite et leur apparence extérieure ne sont que simulacre et supercherie. Dans leur cœur, elles n’ont pas le moindre amour pour la vérité ni pour les choses positives. Elles en ont assez de la vérité, de tout ce qui vient de Dieu et des choses positives. Qu’aiment-elles ? Aiment-elles l’honnêteté et la droiture ? Tu n’aurais pas été capable de le dire, n’est-ce pas ? Toute leur conduite n’est que simulacre, et elles utilisent ce simulacre de bonne conduite pour abuser de la confiance d’autrui. N’est-ce pas de l’hypocrisie et de la tromperie ? De tels imposteurs peuvent-ils aimer la vérité ? Quel est le but caché de leur bonne conduite ? Leur but est en partie d’escroquer les autres, et en partie de les tromper, de les gagner à leur cause pour qu’ils les vénèrent, et au bout du compte, de recevoir des récompenses. Combien leurs techniques doivent-elles pas être astucieuses pour réussir une aussi grande arnaque ? Alors, de tels gens aiment-ils l’honnêteté et la droiture ? Bien sûr que non. Ils aiment le statut, ils aiment la gloire et la fortune et ils désirent recevoir des récompenses. Mettent-ils en pratique les paroles de Dieu pour l’orientation des gens ? Pas du tout. Ils n’en pratiquent pas une once : ils ne font que se déguiser et se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas afin de duper les gens, de les gagner à leur cause et de consolider leur propre statut et leur propre réputation. Une fois ces objectifs assurés, ils s’en servent pour obtenir du capital et une source de revenu. N’est-ce pas indigne ? Dans tous ces comportements qui sont les leurs, on peut voir que c’est leur essence de ne pas aimer la vérité, car ils ne la mettent jamais en pratique. Quel est le signe indiquant qu’ils ne la mettent pas en pratique ? Voici quel a été le plus grand signe : le Seigneur Jésus est venu œuvrer et tout ce qu’Il a dit était juste, tout ce qu’Il a dit était la vérité. Comment ont-ils réagi ? (Ils ne l’ont pas accepté.) Ont-ils refusé les paroles du Seigneur Jésus parce qu’ils croyaient qu’elles étaient erronées, ou les ont-ils refusées bien qu’ils aient su qu’elles étaient justes ? (Ils les ont refusées bien qu’ils aient su qu’elles étaient justes.) Et qu’est-ce qui pouvait provoquer cela ? Ils n’aiment pas la vérité et ils abhorrent les choses positives. Tout ce qu’a dit le Seigneur Jésus était correct, sans aucune erreur, et bien qu’ils n’aient pu trouver dans Ses paroles aucune faute à utiliser contre Lui, ils ont demandé : « N’est-ce pas le fils du charpentier ? » Ils ont essayé de trouver dans Ses paroles des fautes à utiliser contre Lui, et étant incapables d’en trouver, ils L’ont condamné, puis ils ont conspiré : « Crucifiez-le. C’est Lui ou nous. » De cette manière, ils se sont ligués contre Lui. Même s’ils ne croyaient pas que le Seigneur Jésus était le Seigneur, Il était une bonne personne qui n’enfreignait ni la loi profane ni la loi de Moïse : pourquoi Le condamnaient-ils ? Pourquoi L’ont-ils traité ainsi ? On peut s’en rendre compte en voyant à quel point ces gens sont mauvais et malveillants : ils sont malfaisants à l’extrême ! Le visage diabolique que dévoilent les pharisiens est tout à fait différent de leur simulacre de bonté. Nombreux sont ceux qui ne peuvent pas discerner, entre les deux, où est leur vrai visage et où est la supercherie, pourtant la manifestation et l’œuvre du Seigneur Jésus les ont entièrement révélés. La manière dont les pharisiens se déguisent, leur bonté apparente : si la réalité n’avait pas été révélée, personne ne serait capable de les voir tels qu’ils sont.

– « Le plus important dans la croyance en Dieu est de mettre la vérité en pratique », dans Récits des entretiens de Christ

Quelle était la principale manifestation de l’hypocrisie des pharisiens ? Ils se sont contentés d’étudier de près les Écritures et n’ont pas recherché la vérité. Quand ils lisaient les paroles de Dieu, ils ne priaient pas et ne cherchaient pas. Au lieu de cela, ils ont étudié ce qu’Il a dit et accompli, puis ont transformé Ses paroles en une sorte de théorie, une doctrine qu’ils ont enseignée aux autres. Voilà en quoi consiste l’étude détaillée des paroles de Dieu. Alors, pourquoi ont-ils fait cela ? Qu’ont-ils étudié de si près ? À leurs yeux, ce n’étaient pas les paroles de Dieu ni Ses expressions. C’était encore moins la vérité, mais plutôt une forme de savoir. À leurs yeux, un tel savoir devait être transmis, répandu, et c’est seulement ainsi qu’auraient dû se répandre la voie de Dieu et l’Évangile. C’est cela qu’ils appelaient « prêcher » et le sermon qu’ils prêchaient était de la théologie.

[…] Les pharisiens considéraient la théologie et la théorie qu’ils maîtrisaient comme une forme de savoir, un moyen leur permettant de condamner les gens et de déterminer s’ils avaient raison ou tort. Ils y ont même eu recours avec le Seigneur Jésus : c’est ainsi qu’Il a été condamné. Pour juger et traiter les gens, ils ne se fondaient pas sur leur substance ni sur le fait de savoir si ce qu’ils disaient était vrai ou faux, et encore moins sur la source ou l’origine de leurs paroles. Ils se contentaient de condamner les gens et de les évaluer en s’appuyant sur les paroles et les doctrines rigides qu’ils maîtrisaient. Ainsi, même si ces pharisiens savaient que ce que le Seigneur Jésus faisait n’était pas un péché et n’enfreignait pas la loi, ils L’ont malgré tout condamné parce que ce qu’Il disait leur semblait être en désaccord avec la connaissance et le savoir qu’ils maîtrisaient, ainsi que la théorie de la théologie dont ils faisaient l’exégèse. Et les pharisiens refusaient simplement de relâcher leur emprise sur ces paroles et ces formules. Ils s’accrochaient à ce savoir et refusaient de céder. Quelle était la seule issue possible en fin de compte ? Ils refusaient de reconnaître que le Seigneur Jésus était le Messie qui devait venir ou que Ses paroles étaient empreintes de vérité, et encore moins que les actions du Seigneur Jésus étaient en accord avec la vérité. Ils se sont appuyés sur des accusations non fondées pour Le condamner. Mais en réalité, au fond d’eux-mêmes, savaient-ils si les péchés pour lesquels ils Le condamnaient étaient licites ? Oui, ils le savaient. Alors pourquoi L’ont-ils malgré tout condamné ainsi ? (Ils ne voulaient pas croire que ce Dieu puissant et céleste qu’ils avaient à l’esprit puisse être le Seigneur Jésus dont l’apparence est celle d’un Fils de l’homme ordinaire.) Ils refusaient d’accepter cet état de fait. Et quelle était la nature de leur refus d’accepter cela ? N’était-ce pas une façon d’essayer de raisonner avec Dieu ? Ce qu’ils voulaient dire, c’était : « Dieu pourrait-Il faire cela ? S’Il devait S’incarner, Il serait sans doute issu d’une lignée illustre. En outre, Il devrait accepter la tutelle des scribes et des pharisiens, S’approprier ce savoir et beaucoup lire les Écritures. Ce n’est qu’une fois qu’Il détiendrait ce savoir qu’Il serait en mesure d’assumer le titre de “Dieu incarné”. » Ils se sont dit : « Tout d’abord, Tu n’as pas ces qualités, donc Tu n’es pas Dieu. Ensuite, sans ce savoir, Tu ne peux pas accomplir l’œuvre de Dieu et Tu peux encore moins être Lui. Enfin, Tu ne peux pas œuvrer hors du temple. En ce moment, Tu n’es pas dans le temple, Tu fais toujours partie des pécheurs, donc l’œuvre que Tu accomplis se trouve hors du champ de celle de Dieu. » D’où vient le fondement de leur condamnation ? Des Écritures, de l’esprit de l’homme et de l’enseignement théologique qu’ils ont reçu. Gonflés de notions, d’idées et de savoir, ils pensaient que ce savoir était juste, que c’était la vérité, la base, et qu’il était impossible que Dieu puisse aller à l’encontre de tout cela. Recherchaient-ils la vérité ? Pas du tout. Ils recherchaient leurs propres notions et idées, leurs propres expériences, et ils ont tenté de s’en servir pour définir Dieu et savoir s’Il avait raison ou tort. Qu’en a-t-il finalement résulté ? Ils ont condamné l’œuvre de Dieu et L’ont cloué sur la croix.

– « Pour les dirigeants et les ouvriers, choisir un chemin est de la plus haute importance (7) », dans Récits des entretiens de Christ

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