L’oreille de Job a entendu parler de Dieu (Partie 1)

20 janvier 2018

Job 9:11 : « Voici, il passe près de moi, et je ne le vois pas, Il s’en va, et je ne l’aperçois pas. »

Job 23:8-9 : « Mais, si je vais à l’orient, il n’y est pas ; Si je vais à l’occident, je ne le trouve pas ; Est-il occupé au nord, je ne puis le voir ; Se cache-t-il au midi, je ne puis le découvrir. »

Job 42:2-6 : « Je reconnais que tu peux tout, et que rien ne s’oppose à tes pensées. Quel est celui qui a la folie d’obscurcir mes desseins ? Oui, j’ai parlé, sans les comprendre, de merveilles qui me dépassent et que je ne conçois pas. Écoute-moi, et je parlerai ; Je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Mon oreille avait entendu parler de toi ; Mais maintenant mon œil t’a vu. C’est pourquoi je me condamne et je me repens sur la poussière et sur la cendre. »

Bien que Dieu ne Se soit pas révélé à Job, celui-ci croit en Sa souveraineté

Quelle est la portée de ces mots ? Quelqu’un parmi vous s’est-il rendu compte qu’il y a un fait ici ? Tout d’abord, comment Job a-t-il appris qu’il y avait un Dieu ? Et comment a-t-il appris que les cieux, la terre et toutes choses sont gouvernés par Dieu ? Un passage répond à ces deux questions : « Mon oreille avait entendu parler de toi ; Mais maintenant mon œil t’a vu. C’est pourquoi je me condamne et je me repens Sur la poussière et sur la cendre. » De ces paroles, nous apprenons que Job avait entendu parler de Dieu par la légende, plutôt que de L’avoir vu de ses propres yeux. C’est dans ces circonstances qu’il a commencé à emprunter le chemin consistant à suivre Dieu, après quoi il a confirmé Son existence dans sa vie et parmi toutes choses. Il y a un fait indéniable ici. Quel est-il ? En dépit de sa capacité à suivre la voie de la crainte de Dieu et de l’éloignement du mal, Job ne L’avait jamais vu. N’était-il pas en cela comme les gens d’aujourd’hui ? Job n’avait jamais vu Dieu, ce qui impliquait qu’il ne savait pas où Il était, ni à quoi Il ressemblait, ni ce qu’Il faisait, bien qu’il en eût entendu parler. Or, ces facteurs sont subjectifs. D’un point de vue objectif, Dieu ne lui était jamais apparu ni ne lui avait parlé, bien qu’il le suivît. N’est-ce pas un fait ? Même si Dieu ne lui avait pas parlé ni ne lui avait donné d’ordre, Job avait vu Son existence et contemplé Sa souveraineté parmi toutes choses, ainsi que dans les légendes par lesquelles l’oreille de Job avait entendu parler de Lui. Après cela, il commença à vivre avec la crainte de Dieu et dans l’éloignement du mal. Voilà comment et par quel processus Job commença à suivre Dieu. Mais peu importe à quel point il craignait Dieu, s’éloignait du mal et tenait à son intégrité, Dieu ne lui apparut quand même jamais. Lisons ce passage. Il dit : « Voici, il passe près de moi, et je ne le vois pas, Il s’en va, et je ne l’aperçois pas » (Job 9:11). Ces paroles disent que Job avait peut-être senti, ou pas, Dieu dans son environnement, mais il ne L’avait jamais vu. Par moments, il s’imaginait que Dieu passait devant lui, agissait ou guidait l’homme, mais jamais il ne le sut. Dieu Se présente à l’homme quand ce dernier ne s’y attend pas. L’homme ne sait pas quand ni où Dieu Se présente à lui, parce qu’il ne peut pas Le voir. Ainsi, pour l’homme, Dieu lui est caché.

La foi de Job en Dieu n’est pas ébranlée parce que Dieu lui est caché

La foi de Job en Dieu n’est pas ébranlée parce que Dieu lui est caché

Dans le passage suivant des Écritures, Job dit alors : « Mais, si je vais à l’orient, il n’y est pas ; Si je vais à l’occident, je ne le trouve pas ; Est-il occupé au nord, je ne puis le voir ; Se cache-t-il au midi, je ne puis le découvrir » (Job 23:8-9). Dans ce récit, nous apprenons que dans les expériences de Job, Dieu lui avait été complètement caché. Il ne lui était pas ouvertement apparu ni ne lui avait adressé de parole à découvert. Pourtant, dans son cœur, Job était convaincu de Son existence. Il avait toujours cru que Dieu marchait peut-être devant lui ou agissait peut-être à ses côtés et que, même s’il ne pouvait pas Le voir, Il était à côté de lui, régnant entièrement sur lui. Job n’avait jamais vu Dieu, mais il était capable de rester fidèle à sa foi, ce que personne d’autre ne savait faire. Pourquoi cela ? Parce que Dieu ne parlait pas à Job ni ne lui apparaissait. S’il n’avait pas vraiment cru, il n’aurait pas pu continuer ni n’aurait pu s’en tenir à la voie de la crainte de Dieu et de l’éloignement du mal. N’est-ce pas vrai ? Que ressens-tu quand tu lis ces paroles de Job ? As-tu l’impression que son intégrité, sa droiture et sa justice devant Dieu sont vraies, et non pas une exagération de Sa part ? Même s’Il le traitait comme les autres, ne lui apparaissait pas et ne lui parlait pas, Job tenait toujours fermement à son intégrité, croyait toujours à Sa souveraineté et, de plus, offrait souvent des holocaustes et priait devant Lui, à cause de sa peur de L’offenser. Dans sa capacité à craindre Dieu sans L’avoir vu, nous percevons à quel point il aimait les choses positives et sa foi était inébranlable et réelle. Il n’a pas nié l’existence de Dieu parce qu’Il lui était caché, ni n’a perdu la foi et L’a abandonné parce qu’il ne L’avait jamais vu. Au lieu de cela, pendant l’œuvre cachée de Dieu consistant à régner sur toutes choses, il avait découvert Son existence et senti Sa souveraineté, ainsi que Sa puissance. Il n’a pas renoncé à sa droiture parce que Dieu était caché, ni n’a abandonné la voie de la crainte de Lui et de l’éloignement du mal parce qu’Il ne lui était jamais apparu. Job n’avait jamais demandé que Dieu lui apparaisse ouvertement pour prouver Son existence, car il avait déjà vu Sa souveraineté parmi toutes choses et croyait avoir acquis les bénédictions et les grâces que les autres n’avaient pas reçues. Bien que Dieu lui soit resté caché, la foi de Job en Dieu n’a jamais été ébranlée. Ainsi, il a récolté ce que nul autre n’avait récolté : l’approbation de Dieu et la bénédiction de Dieu.

Job bénit le nom de Dieu et ne pense pas aux bénédictions ni aux désastres

Il y a un fait qui n’est jamais mentionné dans les histoires des Écritures au sujet de Job, sur lequel nous nous concentrerons aujourd’hui. Bien que Job n’ait jamais vu Dieu ni entendu Ses paroles de ses propres oreilles, Il avait une place dans son cœur. Et quelle était l’attitude de Job envers Dieu ? Comme nous l’avons mentionné précédemment, elle était ainsi : « que le nom de l’Éternel soit béni ! » Il bénissait le nom de Dieu inconditionnellement, indépendamment de tout contexte et sans raison. Nous voyons que Job avait donné son cœur à Dieu, Lui permettant de le contrôler. Toutes ses pensées, toutes ses décisions, tous ses projets intimes étaient ouverts, et non fermés, à Dieu. Son cœur ne s’opposait pas à Lui. Il ne Lui a jamais demandé de faire quoi que ce soit pour lui ni de lui donner quoi que ce soit. Il ne nourrissait pas d’envies extravagantes d’obtenir quelque chose de son adoration de Dieu. Job n’a pas négocié avec Lui, ni n’a requis ou exigé de Lui. Il louait Son nom du fait de la grande puissance et de l’autorité de Dieu régnant sur toutes choses. Cela ne dépendait pas de bénédictions qu’il avait reçues ou non, ni du fait qu’un désastre l’avait frappé ou non. Il croyait que, que Dieu bénisse les gens ou fasse s’abattre un désastre sur eux, Sa puissance et Son autorité ne changeraient pas. Ainsi, peu importe dans quelles circonstances on se trouve, le nom de Dieu devrait être loué. Si l’homme est béni par Dieu, c’est grâce à Sa souveraineté. Quand le désastre frappe l’homme, c’est aussi du fait de Sa souveraineté. La puissance et l’autorité de Dieu dominent et arrangent tout ce qui concerne l’homme. Les impondérables du sort de l’homme sont la manifestation de Sa puissance et de Son autorité. Quel que soit notre point de vue, le nom de Dieu devrait être loué. C’est ce que Job a expérimenté et appris à connaître au cours de sa vie. Toutes ses pensées et ses actions sont parvenues aux oreilles de Dieu et sont arrivées devant Lui. Dieu les a considérées comme importantes. Il chérissait cette connaissance de Job et le chérissait lui, parce qu’il avait un cœur comme le sien. Ce cœur attendait toujours l’ordre de Dieu, où qu’il soit. Il accueillait tout ce qui lui arrivait, partout et à tout moment. Job n’exigeait rien de Dieu. Il exigeait de lui-même qu’il attende tous les arrangements qui venaient de Lui, les accepte, les affronte et leur obéisse. Job croyait que c’était son devoir et précisément ce que Dieu voulait. Il ne L’avait jamais vu, ni ne L’avait entendu prononcer des paroles, donner des ordres, lui apprendre des leçons ou l’instruire de quoi que ce soit. Pour utiliser des mots actuels, le fait qu’il puisse posséder une telle connaissance et une telle attitude envers Dieu, alors qu’Il ne lui avait donné aucun éclairage, aucune direction, ni aucun apport à l’égard de la vérité, avait une grande valeur. Le fait qu’il démontre de telles choses suffisait à Dieu et son témoignage a été loué et chéri par Lui. Job ne L’avait jamais vu ni entendu personnellement lui proférer des enseignements, mais pour Dieu, son cœur ainsi que sa personne étaient beaucoup plus précieux que ces gens qui, devant Lui, étaient seulement capables de parler de théorie profonde, de se vanter et de parler d’offrir des sacrifices, sans jamais avoir eu de vraie connaissance ni de vraie crainte de Lui. Car le cœur de Job était pur et non caché à Dieu. Son humanité était honnête et bienveillante. Il aimait la justice et ce qui était positif. Seul un homme comme lui, possédant un tel cœur et une telle humanité, pouvait suivre la voie de Dieu, Le craindre et s’éloigner du mal. Un tel homme pouvait voir la souveraineté de Dieu, Son autorité et Sa puissance et était capable d’obéir à Sa souveraineté et à Ses arrangements. Seul un tel homme pouvait vraiment louer le nom de Dieu. C’est parce qu’il n’a pas cherché à savoir s’Il le bénirait ou lui causerait un désastre, qu’il savait que tout est contrôlé par Sa main et que l’inquiétude de l’homme était un signe de sottise, d’ignorance, d’irrationalité, de doute de Sa souveraineté sur toutes choses et d’un manque de crainte de Lui. La connaissance de Job était précisément ce que Dieu voulait. Alors, avait-il une plus grande connaissance théorique de Dieu que vous ? Parce que l’œuvre et les paroles de Dieu en ce temps-là étaient rares, il n’était pas facile de Le connaître. En y parvenant, Job n’a pas réussi un mince exploit. Il n’avait pas expérimenté l’œuvre de Dieu, ni ne L’avait jamais entendu parler, ni vu Son visage. S’il a pu adopter cette attitude envers Dieu, c’était entièrement grâce à son humanité et à sa quête personnelle, des qualités que les gens d’aujourd’hui ne possèdent pas. Ainsi, à cette ère-là, Dieu a dit : « Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit. » Il l’avait déjà ainsi évalué et était arrivé à cette conclusion. Cela ne serait-il pas encore plus valable aujourd’hui ?

– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II

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