Le sermon sur la montagne, les paraboles du Seigneur Jésus et les commandements

20 janvier 2018

Le sermon sur la montagne

Les béatitudes (Matthieu 5:3-12)

Le sel et la lumière (Matthieu 5:13-16)

La loi (Matthieu 5:17-20)

La colère (Matthieu 5:21-26)

L’adultère (Matthieu 5:27-30)

Le divorce (Matthieu 5:31-32)

Les serments (Matthieu 5:33-37)

Œil pour œil (Matthieu 5:38-42)

Aime tes ennemis (Matthieu 5:43-48)

Instruction à propos du don (Matthieu 6:1-4)

La prière (Matthieu 6:5-8)

Les paraboles du Seigneur Jésus

La parabole du semeur (Matthieu 13:1-9)

La parabole de l’ivraie (Matthieu 13:24-30)

La parabole du grain de sénevé (Matthieu 13:31-32)

La parabole du levain (Matthieu 13:33)

La parabole de l’ivraie expliquée (Matthieu 13:36-43)

La parabole du trésor (Matthieu 13:44)

La parabole de la perle (Matthieu 13:45-46)

La parabole du filet (Matthieu 13:47-50)

Les commandements

Matthieu 22:37-39 : « Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

Jetons un premier regard sur chacune des différentes parties du « sermon sur la montagne ». De quoi traitent toutes ses parties ? On peut dire avec certitude que tout le contenu de ces différentes parties est plus élevé, plus concret et plus proche des vies des hommes que les règles de l’ère de la Loi. Pour parler en termes modernes, ces choses-là correspondent davantage à la pratique actuelle des gens.

Lisons le contenu précis de ce qui suit : Comment devrais-tu comprendre les béatitudes ? Que devrais-tu savoir au sujet de la loi ? Comment devrait-on définir la colère ? Comment devrions-nous traiter l’adultère ? Que devrait-on dire et quel genre de règles y a-t-il au sujet du divorce ? Qui peut divorcer et qui ne peut pas divorcer ? Que dire des serments, d’œil pour œil, d’aimer tes ennemis et de la charité ? Et ainsi de suite. Toutes ces choses ont à voir avec chaque aspect de la pratique de la croyance des hommes en Dieu et de leur marche à la suite de Dieu. Certaines de ces pratiques ont toujours cours aujourd’hui, bien qu’elles soient plus superficielles que ce qui est actuellement exigé des gens : elles sont des vérités plutôt élémentaires que les gens découvrent dans leur croyance en Dieu. Au moment où le Seigneur Jésus commença à travailler, Il commençait déjà à mener à bien l’œuvre sur le tempérament de vie des hommes, mais ces aspects de Son œuvre prenaient comme base la fondation des lois. Est-ce que les règles et les façons de parler concernant ces sujets avaient quelque chose à voir avec la vérité ? Bien sûr que oui ! Toutes les règles précédentes et les principes, ainsi que ces sermons durant l’ère de la Grâce avaient un rapport avec le tempérament de Dieu, ce qu’Il a et est et bien sûr la vérité. Peu importe ce que Dieu exprime et peu importe quel mode d’expression ou quel langage Il emploie, les choses qu’Il exprime ont toutes leur fondation, leur origine et leur point de départ dans les principes de Son tempérament et sur ce qu’Il a et est. C’est absolument vrai. Donc, même si maintenant ces choses qu’Il a dites semblent un peu superficielles, tu ne peux toujours pas dire qu’elles n’expriment pas la vérité, car elles étaient indispensables aux gens durant l’ère de la Grâce afin de satisfaire la volonté de Dieu et de modifier leur tempérament de vie. Peux-tu dire qu’aucun de ces sermons n’est cohérent avec la vérité ? Tu ne peux pas ! Chacun d’entre eux représente la vérité, car ils étaient tous des exigences de Dieu pour les hommes ; ils constituaient tous des principes et un cadre donnés par Dieu montrant la manière de se comporter et ils représentent le tempérament de Dieu. Toutefois, en se basant sur leur stade de développement dans la vie à cette époque-là, ces choses-là étaient les seules qu’ils pouvaient comprendre et accepter. Parce que le péché de l’humanité n’avait pas encore été résolu, ces paroles étaient les seules que le Seigneur Jésus pouvait prononcer et Il ne pouvait employer que ces enseignements simples contenus dans ce genre de cadre pour dire aux gens de ce temps-là comment ils devaient se comporter, ce qu’ils devaient faire, sur quels principes et dans quel cadre ils devaient faire les choses, comment ils devaient croire en Dieu et respecter Ses exigences. Tout cela fut défini en se basant sur la stature de l’humanité de cette époque-là. Ce n’était pas facile pour les gens vivant conformément à la loi d’accepter ces enseignements, donc ce que le Seigneur Jésus enseignait devait rester dans ce cadre.

Maintenant, examinons les différents composants des « Paraboles du Seigneur Jésus. »

La première est la parabole du semeur. C’est une parabole vraiment intéressante ; semer des graines est une activité commune dans la vie des gens. La deuxième est la parabole de l’ivraie. Toute personne qui a planté des cultures, certainement tous les adultes, saura ce qu’est l’« ivraie ». La troisième est celle de la graine de sénevé. Vous savez tous ce qu’est le sénevé, n’est-ce pas ? Si vous ne le savez pas, regardez donc dans la Bible. La quatrième parabole est celle du levain. La plupart des gens savent que le levain est utilisé pour la fermentation et que c’est quelque chose que les personnes emploient dans leur vie quotidienne. Les autres paraboles, y compris la sixième, la parabole du trésor, la septième, la parabole de la perle et la huitième, la parabole du filet, sont toutes tirées de la vie réelle des hommes. Quel genre de tableau ces paraboles dépeignent-elles ? C’est une représentation de Dieu devenant une personne ordinaire et vivant au sein de l’humanité, utilisant le langage de la vie, le langage humain pour communiquer avec les hommes et pour subvenir à leurs besoins. Quand Dieu devint chair et vécut parmi les hommes longtemps, après avoir vécu et observé les différents styles de vie des gens, ces expériences constituèrent le matériau de Son enseignement par lequel Il transformait Son langage divin en langage humain. Bien sûr, ces choses qu’Il vit et entendit dans la vie enrichirent aussi l’expérience humaine du Fils de l’homme. Lorsqu’Il voulait que les gens comprennent certaines vérités, connaissent un peu de la volonté de Dieu, Il pouvait alors employer des paraboles semblables à celles qui sont ci-dessus pour expliquer aux hommes la volonté de Dieu et Ses exigences pour l’humanité. Toutes ces paraboles avaient un rapport avec la vie des gens ; pas une seule n’était déconnectée de la vie humaine. Quand le Seigneur Jésus vivait parmi les hommes, Il vit des fermiers entretenir leurs champs et Il savait ce qu’étaient l’ivraie et le levain ; Il comprit que les humains aiment les trésors, ainsi Il employa les métaphores du trésor et de la perle. Dans Sa vie, Il voyait fréquemment les pêcheurs lancer leurs filets ; le Seigneur Jésus observait ces activités liées à la vie humaine, et Il expérimentait également ce genre de vie. Comme tout autre être humain normal, Il faisait l’expérience des activités quotidiennes humaines et prenait trois repas par jour. Il connut personnellement la vie d’une personne ordinaire et Il observa la vie des autres. Quand Il regardait et vivait personnellement tout cela, ce qu’Il pensait n’était pas d’avoir une vie agréable ou comment Il pourrait vivre plus librement ou plus confortablement. Au contraire, à partir de Ses expériences de la vie authentique d’un être humain, le Seigneur Jésus voyait l’adversité dans la vie des gens. Il voyait l’adversité, la détresse et la tristesse des personnes vivant sous le pouvoir de Satan et menant une vie de péché sous la corruption de Satan. Alors qu’Il expérimentait personnellement la vie des hommes, Il expérimentait aussi à quel point les gens qui vivaient dans la corruption étaient vulnérables, Il voyait et faisait l’expérience des misérables conditions des humains qui étaient dans le péché, qui, dans toutes les directions, étaient perdus sous la torture à laquelle les soumettaient Satan et le mal. Quand le Seigneur Jésus observait ces choses, les voyait-Il dans Sa divinité ou dans Son humanité ? Son humanité existait véritablement et était pleine de vie ; Il pouvait expérimenter et voir tout cela. Mais bien sûr, Il voyait aussi ces choses dans Son essence, qui est Sa divinité. Cela signifie que Christ Lui-même, le Seigneur Jésus qui était un homme, regardait cela et tout ce qu’Il observait Lui faisait sentir l’importance et la nécessité de l’œuvre qu’Il avait entreprise pendant cette époque qu’Il vivait dans la chair. Même s’Il savait Lui-même que la responsabilité qu’Il devait endosser dans la chair était si grande et qu’Il savait à quel point la souffrance qu’Il affronterait serait cruelle, quand Il vit les hommes désemparés dans le péché, quand Il constata la misère de leur vie et leurs faibles luttes sous la loi, Il ressentit de plus en plus de douleur et devint de plus en plus impatient de sauver l’humanité du péché. Peu importe quel genre de difficultés Il affronterait ou quel genre de douleurs Il endurerait, Il devint de plus en plus résolu à racheter l’humanité qui vivait dans le péché. Durant ce processus, tu pourrais dire que le Seigneur Jésus commença à comprendre de plus en plus clairement l’œuvre qu’Il devait accomplir et ce qui Lui avait été confié. Il devint aussi de plus en plus impatient de réaliser l’œuvre dont Il allait prendre la charge, de prendre tous les péchés de l’humanité, de racheter l’humanité afin qu’elle ne vive plus dans le péché et, en même temps, Dieu serait capable de pardonner les péchés des hommes à cause du sacrifice d’expiation, Lui permettant de poursuivre Son œuvre du salut de l’humanité. On pourrait dire que dans Son cœur, le Seigneur Jésus avait le désir de S’offrir à l’humanité, de Se sacrifier Lui-même. Il voulait aussi servir de sacrifice d’expiation, être cloué sur la croix et Il était impatient d’exécuter cette œuvre. Lorsqu’Il voyait les conditions misérables de la vie des hommes, Il était encore plus impatient de remplir Sa mission aussi vite que possible, sans une seule minute ni même une seule seconde de retard. Avec une telle impression d’urgence, Il n’accordait aucune pensée à ce que serait Sa propre douleur et n’entretenait aucune appréhension non plus quant aux humiliations qu’Il devrait endurer. Il maintenait une seule conviction dans Son cœur : tant qu’Il S’offrirait Lui-même, tant qu’Il serait cloué sur la croix comme sacrifice d’expiation, la volonté de Dieu serait réalisée et Dieu pourrait commencer une nouvelle œuvre. La vie des hommes et leur mode d’existence dans le péché seraient complètement transformés. Sa conviction et ce qu’Il était déterminé à faire étaient en rapport avec le fait de sauver l’homme et Il n’avait qu’un objectif : faire la volonté de Dieu afin que Dieu puisse entamer avec succès la prochaine étape de Son œuvre. C’était ce qu’il y avait dans l’esprit du Seigneur Jésus à ce moment-là.

Vivant dans la chair, Dieu incarné possédait une humanité normale ; Il avait les émotions et la rationalité d’une personne normale. Il savait ce qu’était le bonheur, la peine et quand Il vit l’humanité mener ce genre de vie, Il sentit profondément que simplement donner certains enseignements aux gens, leur fournissant quelque chose ou leur enseignant quelque chose ne serait pas suffisant pour les faire sortir du péché. Simplement les amener à obéir aux commandements ne pouvait pas les racheter du péché non plus. Ce n’est que lorsqu’Il endosserait les péchés de l’humanité et qu’Il deviendrait l’image de la chair du péché qu’Il pourrait gagner en échange la liberté des hommes et le pardon de Dieu pour l’humanité. Aussi, après que le Seigneur Jésus eut expérimenté et observé la vie des hommes dans le péché, surgit dans Son cœur un désir intense de permettre aux humains de se libérer de leur vie à lutter contre le péché. Ce désir Lui fit sentir davantage qu’Il devait monter sur la croix et Se charger des péchés des hommes aussi tôt et aussi vite que possible. C’était les pensées du Seigneur Jésus à ce moment-là, après qu’Il eut vécu avec les hommes et vu, entendu et ressenti la misère de leur vie dans le péché. Que le Dieu incarné puisse avoir ce genre de désir pour l’humanité, qu’Il puisse exprimer et révéler ce genre de tempérament, est-ce là quelque chose qu’une personne normale pourrait avoir ? Que verrait un homme ordinaire dans ce type d’environnement ? Que penserait-il ? Si un homme ordinaire affrontait tout cela, regarderait-il les problèmes d’un point de vue élevé ? Bien sûr que non ! Bien que l’apparence de Dieu incarné soit exactement la même que celle d’un homme et bien qu’Il apprenne le savoir humain et parle le langage des hommes et exprime même parfois Ses idées grâce aux méthodes même du genre humain ou à ses façons de parler, néanmoins, la manière dont Il voit les hommes et dont Il voit l’essence des choses n’est absolument pas la même que la manière dont les hommes corrompus voient l’humanité et l’essence des choses. Son point de vue et la hauteur à laquelle Il Se trouve sont inaccessibles à une personne corrompue. C’est parce que Dieu est vérité, parce que la chair dont Il Se revêt contient l’essence de Dieu, et Ses pensées et ce qui est exprimé par Son humanité sont aussi la vérité. Pour les gens corrompus, ce qu’Il exprime dans la chair, c’est un soutien de la vérité et de la vie. Ce soutien n’est pas seulement pour une personne, mais toute l’humanité. Pour n’importe quel homme corrompu, il n’y a dans son cœur que les quelques personnes qui lui sont associées. Il n’y a que ces quelques personnes pour lesquelles il se préoccupe et se sent concerné. Quand un désastre est à l’horizon, il pense d’abord à ses propres enfants, à sa femme ou à ses parents. Au mieux, un individu plus compatissant aurait une petite pensée pour une relation ou un bon ami, mais les pensées d’un tel individu compatissant iraient-elles plus loin ? Non, jamais ! Parce que les êtres humains sont, après tout, humains et parce qu’ils ne peuvent voir toutes les choses que depuis la perspective et la hauteur d’un être humain. Toutefois, Dieu incarné est totalement différent d’un individu corrompu. Peu importe à quel point Dieu incarné dans la chair est ordinaire, normal et humble, ou même dans quelle mesure les gens Le méprisent, Ses pensées et Son attitude envers les hommes sont les aspects qu’aucun homme ne pouvait posséder et ne pouvait imiter. Il observera toujours l’humanité depuis un point de vue divin, depuis le haut de Sa position comme Créateur. Il regardera toujours les hommes depuis l’essence et l’état d’esprit de Dieu. Il ne peut absolument pas voir l’humanité depuis la basse hauteur d’une personne ordinaire ou depuis la perspective d’un individu corrompu. Quand les gens regardent l’humanité, ils regardent avec une vision humaine et ils utilisent des choses comme la connaissance humaine, les règles et les théories humaines comme mesure. Cela est dans le cadre de ce que les gens peuvent voir de leurs yeux et dans le cadre de ce qui est accessible aux gens corrompus. Quand Dieu regarde l’humanité, Il regarde avec une vision divine et Il utilise Son essence et ce qu’Il a et est comme mesure. Ce cadre comprend des choses que les gens ne peuvent pas voir et c’est en cela que Dieu incarné et les humains corrompus sont entièrement différents. Cela provient de la différence entre l’essence de Dieu et celle des humains et c’est cette essence qui définit leur identité et leur position ainsi que le point de vue et la hauteur depuis lesquels ils voient les choses. Voyez-vous l’expression et la révélation de Dieu Lui-même dans le Seigneur Jésus ? Vous pourriez dire que ce que le Seigneur Jésus a fait et a dit était en rapport avec Son ministère et avec la propre œuvre de gestion de Dieu, que tout était l’expression et la révélation de l’essence de Dieu. Bien qu’Il Se soit manifesté comme humain, on ne pouvait nier Son essence divine et la révélation de Sa divinité. Cette manifestation humaine était-elle vraiment une manifestation de l’humanité ? Sa manifestation humaine était, de par Son essence même, totalement différente de la manifestation des gens corrompus. Le Seigneur Jésus était Dieu incarné. S’Il avait vraiment été un de ces individus ordinaires et corrompus, aurait-Il pu voir la vie des hommes dans le péché d’un point de vue divin ? Absolument pas ! C’est la différence entre le Fils de l’homme et une personne ordinaire. Les gens corrompus vivent tous dans le péché et quand des gens voient le péché, ils n’en ont pas de sentiment particulier ; ils sont tous les mêmes, comme un cochon vivant dans la boue, qui ne se sent pas incommodé ou sale ; au contraire, il mange bien et dort paisiblement. Si quelqu’un nettoie la porcherie, en fait le cochon ne se sentira pas à l’aise et il ne restera pas propre. Avant longtemps, il se roulera de nouveau dans la boue, complètement à l’aise, car c’est une créature dégoûtante. Les hommes considèrent le cochon comme sale, mais si on nettoie sa porcherie, il ne se sent pas mieux du tout ; c’est pourquoi personne ne garde un cochon dans sa maison. La manière dont les hommes voient les cochons sera toujours différente de celle dont les cochons se sentent parce que les cochons et les hommes ne sont pas du même genre. Et parce que le Fils de l’homme incarné n’est pas du même genre que les humains corrompus, seul Dieu incarné peut Se situer depuis une perspective divine, sur la hauteur d’où Il voit l’humanité et toutes choses.

Qu’en est-il de la souffrance que Dieu éprouve quand Il devient chair et vit parmi les hommes ? Quelle est cette souffrance ? Y a-t-il quelqu’un qui la comprenne vraiment ? Certaines personnes disent que Dieu souffre grandement et que, bien qu’Il soit Dieu Lui-même, les gens ne comprennent pas Son essence, mais ont toujours tendance à Le traiter comme une personne, ce qui Le fait Se sentir affligé et lésé. Ils disent que, pour ces raisons, la souffrance de Dieu est vraiment grande. D’autres personnes disent que Dieu est innocent et sans péché, mais qu’Il souffre de la même manière que les hommes, qu’Il souffre de persécution, de calomnie et d’indignité avec les hommes ; ils disent qu’Il endure aussi les malentendus et la désobéissance de Ses fidèles, ainsi, ils disent que la souffrance de Dieu ne peut être véritablement mesurée. Il semble que vous ne comprenez pas vraiment Dieu. En fait, pour Dieu, cette souffrance dont vous parlez ne compte pas comme une véritable souffrance, car il existe une souffrance plus grande que celle-là. Alors, pour Dieu Lui-même, qu’est-ce que la souffrance véritable ? Qu’est-ce que la souffrance véritable pour Dieu incarné dans la chair ? Pour Dieu, l’incompréhension des hommes à Son égard ne compte pas comme souffrance et les gens ayant des malentendus au sujet de Dieu et ne Le voyant pas comme Dieu, cela ne compte pas non plus comme souffrance. Toutefois, les gens sentent souvent que Dieu a dû souffrir une grande injustice, que pendant le temps que Dieu passe dans la chair, Il ne peut pas révéler Sa personne aux hommes et leur permettre de voir Sa grandeur, qu’Il Se cache humblement dans une chair insignifiante et ainsi que ce dut être une torture pour Lui. Les gens prennent à cœur ce qu’ils peuvent comprendre et voir de la souffrance de Dieu, ils projettent toute sorte de sympathie sur Dieu et feront souvent même un petit éloge de Sa souffrance. En réalité, il y a une différence, il y a un fossé entre ce que les gens comprennent de la souffrance de Dieu et ce qu’Il ressent vraiment. Je vous dis la vérité. Pour Dieu, peu importe qu’il s’agisse de Son Esprit ou de Son incarnation, cette souffrance décrite ci-dessus n’est pas une vraie souffrance. Mais alors, de quoi souffre Dieu ? Parlons de la souffrance de Dieu seulement depuis le point de vue de Dieu incarné.

Quand Dieu devient chair, devenant une personne ordinaire vivant aux côtés des gens parmi les hommes, ne peut-Il pas voir et sentir les méthodes, les lois et les philosophies de vie des hommes ? Comment Se sent-Il au regard de ces méthodes et de ces lois de vie ? Ressent-Il du dégoût dans Son cœur ? Pourquoi ressentirait-Il du dégoût ? Quelles sont les méthodes et les lois de vie des hommes ? Dans quels principes sont-elles enracinées ? Sur quoi sont-elles basées ? Les méthodes, les lois des hommes et ce qui est lien à leur manière de vivre, tout cela est créé sur la base de la logique, de la connaissance et de la philosophie de Satan. Les hommes qui vivent en conformité avec ces types de lois n’ont pas d’humanité, pas de vérité : ils défient tous la vérité et sont hostiles à Dieu. Si nous examinons l’essence de Dieu, nous constatons que Son essence est exactement l’opposé de la logique, de la connaissance et de la philosophie de Satan. Son essence est pleine de justice, de vérité, de sainteté et d’autres réalités de toutes choses positives. Que ressent Dieu, Lui qui possède cette essence et vit au milieu de cette humanité ? Que ressent-Il dans Son cœur ? N’est-il pas chargé de peine ? Son cœur souffre, d’une souffrance que personne ne peut comprendre ou expérimenter. C’est parce que tout ce qu’Il affronte, rencontre, entend, voit et expérimente est l’expression de toute la corruption et du mal des hommes, de leur rébellion contre la vérité et de leur résistance à la vérité. Tout ce qui provient des hommes est la source de Sa souffrance. C’est-à-dire que parce que Son essence n’est pas la même que celle des hommes corrompus, la corruption des êtres humains devient la source de Sa plus grande souffrance. Quand Dieu devient chair, peut-Il trouver quelqu’un avec qui partager une langue commune ? Une telle personne est introuvable parmi les hommes. On ne trouve personne capable de communiquer avec Dieu ou capable d’avoir cet échange avec Lui ; quel genre de sentiment dirais-tu que Dieu éprouve à ce sujet ? Les choses dont parlent les gens, qu’ils aiment, poursuivent et auxquelles ils aspirent sont toutes liées au péché et possèdent des tendances mauvaises. Lorsque Dieu affronte tout cela, n’est-ce pas comme un couteau dans Son cœur ? Face à ces choses, pourrait-Il y avoir de la joie dans Son cœur ? Pourrait-Il trouver une consolation ? Ceux qui vivent avec Lui sont des hommes pleins de rébellion et de mal : comment Son cœur pourrait-il ne pas souffrir ? Quelle est vraiment l’ampleur de cette souffrance et qui s’en préoccupe ? Qui en tient compte ? Qui serait capable de l’apprécier ? Les gens n’ont pas la possibilité de comprendre le cœur de Dieu. Sa souffrance est quelque chose que les hommes sont particulièrement incapables d’apprécier ; or la froideur et la torpeur de l’humanité font souffrir Dieu encore plus profondément.

Il y a des personnes qui souvent compatissent au sort de Christ, car il y a un verset dans la Bible qui dit : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. » Quand les gens écoutent cela, ils le prennent à cœur et croient que c’est la plus grande souffrance que Dieu endure et la plus grande souffrance que Christ endure. Eh bien, si nous le regardons du point de vue des faits, est-ce le cas ? Non. Dieu ne croit pas que ces difficultés soient une souffrance. Il n’a jamais protesté contre l’injustice due aux difficultés de la chair et Il n’a jamais demandé aux hommes de Lui rembourser quoi que ce soit ou de Le récompenser avec quoi que ce soit. Toutefois, quand Il observe tout de l’humanité, les vies corrompues et le mal des humains corrompus, quand Il observe que l’humanité est dans les griffes de Satan, emprisonnée par Satan et qu’elle ne peut s’échapper, que les gens vivant dans le péché ne savent pas ce qu’est la vérité, Il ne peut tolérer tous ces péchés. Son dégoût pour les humains augmente chaque jour, mais Il doit endurer tout cela. C’est la grande souffrance de Dieu. Dieu ne peut pas exprimer pleinement même la voix de Son cœur ou Ses émotions parmi Ses fidèles et personne parmi Ses fidèles ne peut comprendre véritablement Sa souffrance. Personne même n’essaie de comprendre ou de réconforter Son cœur, qui endure cette souffrance jour après jour et année après année, à maintes reprises. Que voyez-vous en tout cela ? Dieu n’exige rien des hommes en retour pour tout ce qu’Il a donné, mais à cause de l’essence de Dieu, Il ne peut absolument pas tolérer le mal, la corruption et le péché de l’humanité et ressent au contraire un dégoût et une haine extrêmes qui provoquent une souffrance infinie dans Son cœur et dans Sa chair. Avez-vous vu cela ? Très probablement, aucun de vous ne pourrait voir cela, car aucun de vous ne peut comprendre Dieu véritablement. Avec le temps, vous devriez vous-mêmes l’expérimenter progressivement.

– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même III

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