Le Fils de l’homme est maître du sabbat (Partie 1)

20 janvier 2018

1. Jésus cueille les épis de blé pour manger le jour du sabbat

Matthieu 12:1 : « En ce temps-là, Jésus traversa des champs de blé un jour de sabbat. Ses disciples, qui avaient faim, se mirent à arracher des épis et à manger. »

2. Le Fils de l’homme est maître du sabbat

Matthieu 12:6-8 : « Or, je vous le dis, il y a ici quelque chose de plus grand que le temple. Si vous saviez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices, vous n’auriez pas condamné des innocents. Car le Fils de l’homme est maître du sabbat. »

Examinons d’abord ce passage : « En ce temps-là, Jésus traversa des champs de blé un jour de sabbat. Ses disciples, qui avaient faim, se mirent à arracher des épis et à manger. »

Pourquoi avons-nous sélectionné ce passage ? Quel rapport a-t-il avec le tempérament de Dieu ? Dans ce texte, la première chose que nous apprenons, c’est que c’était le jour du sabbat, mais le Seigneur Jésus sortit et conduisit Ses disciples dans les champs de blé. Ce qui est encore plus « perfide », c’est qu’ils « se mirent à arracher des épis et à manger ». À l’ère de la Loi, les lois de l’Éternel stipulaient que les gens ne devaient pas sortir nonchalamment et participer à des activités pendant le sabbat. Beaucoup de choses étaient interdites durant le sabbat. Cette démarche de la part du Seigneur Jésus était déconcertante pour ceux qui avaient vécu sous la loi pendant longtemps et cela provoqua même la critique. Pour ce qui est de leur confusion et de la manière avec laquelle ils parlèrent de ce que Jésus avait fait, nous mettrons cela de côté pour le moment et discuterons d’abord de la raison pour laquelle le Seigneur Jésus choisit de faire cela, et ce, le jour du sabbat, et de ce qu’Il voulait dire, par cette action, aux gens qui vivaient sous la loi. Tel est le rapport entre ce passage et le tempérament de Dieu dont Je veux parler.

Quand le Seigneur Jésus vint, Il utilisa Ses actions concrètes pour dire au peuple que Dieu avait quitté l’ère de la Loi et avait commencé une nouvelle œuvre qui n’exigeait pas le respect du sabbat. Quand Dieu sortit des confins du jour du sabbat, c’était seulement un avant-goût de Sa nouvelle œuvre ; Son œuvre réelle et magnifique restait à venir. Lorsque le Seigneur Jésus entama Son œuvre, Il avait déjà laissé derrière Lui les « chaînes » de l’ère de la Loi et avait brisé les règles et les principes de cette ère. En Lui, il n’y avait plus aucune trace de quoi que ce soit lié à la loi ; Il S’en était complètement libéré et ne la suivait plus ; Il n’exigeait plus que l’humanité la respecte. Donc ici, tu vois que le Seigneur Jésus marche à travers les champs de blé le jour du sabbat et que le Seigneur ne Se reposait pas ; Il travaillait à l’extérieur sans Se reposer. Cet acte de Sa part fut un choc pour les notions des gens et leur indiqua qu’Il ne vivait plus en accord avec la loi, qu’Il avait abandonné les confins du sabbat et qu’Il apparaissait en face et au milieu de l’humanité avec une nouvelle image, une nouvelle façon d’œuvrer. Cette action de Sa part disait au peuple qu’Il avait apporté une nouvelle œuvre, une œuvre qui commençait par sortir de la loi et s’écarter du sabbat. Quand Dieu entama Sa nouvelle œuvre, Il ne Se cramponna plus au passé et Il ne Se sentit plus concerné par les règles de l’ère de la Loi ni par Son œuvre de l’ère précédente. Au contraire, le jour du sabbat, Il travaillait comme tous les autres jours, et quand Ses disciples eurent faim pendant le sabbat, ils purent cueillir les épis de blé pour manger. Ceci paraissait très normal aux yeux de Dieu. Pour Dieu, il est permis d’avoir un nouveau début pendant la majeure partie de la nouvelle œuvre qu’Il veut faire et les nouvelles paroles qu’Il veut dire. Une fois qu’Il commence quelque chose, Il ne mentionne plus Son œuvre antérieure ni ne la poursuivit. Parce que Dieu détient Ses principes dans Son œuvre, quand Il décide de commencer une nouvelle œuvre, c’est quand Il veut impliquer le genre humain dans une nouvelle étape de Son œuvre et quand Son œuvre entrera dans une phase supérieure. Si le peuple continue d’agir selon les vieux énoncés ou les vieilles règles et continue de s’y accrocher, Il ne Se rappellera pas cela et ne l’approuvera pas. C’est parce qu’Il a déjà entamé une nouvelle œuvre et est entré dans une nouvelle phase de Son œuvre. Quand Il initie Sa nouvelle œuvre, Il apparaît à l’humanité avec une image totalement nouvelle, depuis un angle complètement différent et d’une manière parfaitement inhabituelle afin que le peuple puisse distinguer différents aspects de Son tempérament et de ce qu’Il a et est. C’est l’un de Ses objectifs dans Sa nouvelle œuvre. Dieu ne S’accroche pas aux choses passées ou n’emprunte pas de chemins battus ; quand Il travaille et qu’Il S’exprime, Il n’est pas aussi inaccessible que les gens l’imaginent. Avec Dieu, tout est liberté et émancipation, il n’y a pas d’interdiction, pas de contrainte, ce qu’Il apporte à l’humanité n’est que liberté et libération. Il est un Dieu vivant, un Dieu qui réellement, véritablement existe. Il n’est pas une marionnette ou un personnage d’argile et Il est totalement différent des idoles que les gens adulent et vénèrent. Il est vivant et vif, ce que Ses paroles et Son œuvre apportent à l’humanité n’est que vie et lumière, liberté et libération, parce qu’Il détient la vérité, la vie et le chemin. Il n’est limité par rien dans Son œuvre. Peu importe ce que disent les gens et peu importe comment ils voient ou évaluent Sa nouvelle œuvre, Il accomplira Son œuvre sans état d’âme. Il ne S’inquiètera des notions de personne, ni des doigts réprobateurs quant à Son œuvre ou Ses paroles, ni même de la forte opposition et de la résistance à Sa nouvelle œuvre. Personne parmi toute la création ne peut utiliser la raison humaine ou l’imagination humaine, la connaissance ou la moralité pour mesurer ou définir ce que Dieu fait, pour discréditer, perturber ou saboter Son œuvre. Il n’y a pas d’interdiction dans Son œuvre et dans ce qu’Il fait, et ce ne sera entravé par aucun homme, aucun événement ou aucune chose, et ne sera pas non plus perturbé par des forces hostiles. Pour ce qui concerne Sa nouvelle œuvre, Il est un roi éternellement victorieux ; toute force hostile, toute hérésie, toute tromperie de la part du genre humain, tout cela est écrasé sous Sa botte. Peu importe quelle nouvelle étape de Son œuvre Il accomplit, elle sera à coup sûr développée et répandue dans l’humanité, et elle sera à coup sûr menée à bien librement à travers l’univers entier jusqu’à ce que Sa grande œuvre soit achevée. C’est la toute-puissance et la sagesse de Dieu, Son autorité et Son pouvoir. Ainsi, le Seigneur Jésus pouvait aller et travailler ouvertement le jour du sabbat, car dans Son cœur il n’y avait pas de règles ni de connaissance ou de doctrine humaine. Ce qu’Il possédait était la nouvelle œuvre de Dieu et Son chemin, et Son œuvre était le chemin pour libérer l’humanité, la relâcher, lui permettre d’exister dans la lumière et de vivre. En même temps, ceux qui vénèrent les idoles ou de faux dieux vivent chaque jour ligotés par Satan, limités par toute sorte de règles et de tabous – aujourd’hui une chose est interdite, demain une autre –, il n’y a pas de liberté dans leur vie. Ils sont comme des prisonniers enchainés, menant leur vie sans joie qui vaille la peine d’être mentionnée. Que représente « l’interdiction » ? Elle représente les contraintes, les attaches et le mal. Dès qu’une personne vénère une idole, elle adore un faux dieu, un esprit du mal. L’interdiction accompagne ce genre d’activités. Tu ne peux pas manger ceci ou cela, aujourd’hui tu ne peux pas sortir, demain tu n’as pas le droit de cuisiner, le lendemain tu ne peux pas déménager dans une nouvelle maison, les mariages et les funérailles doivent être réservés à certains jours, et même la naissance d’un enfant. Comment cela s’appelle-t-il ? Cela s’appelle interdiction ; c’est l’asservissement du genre humain et ce sont les chaînes de Satan et des esprits du mal qui le contrôlent et répriment le cœur et le corps des êtres humains. Ces interdictions font-elles partie de Dieu ? Quand on parle de la sainteté de Dieu, tu devrais d’abord réfléchir à ceci : avec Dieu, il n’y a aucune interdiction. Ses paroles et Son œuvre suivent des principes, mais il n’y a pas d’interdictions, car Dieu Lui-même est la vérité, le chemin et la vie.

Maintenant, regardons le passage suivant, tiré des Écritures : « Or, je vous le dis, il y a ici quelqu’un de plus grand que le temple. Si vous saviez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices, vous n’auriez pas condamné des innocents. Car le Fils de l’homme est maître du sabbat » (Matthieu 12:6-8). Que signifie le mot « temple » ici ? Pour le dire simplement, « temple » désigne un édifice haut et magnifique et, à l’époque de l’ère de la Loi, le temple était un lieu où les prêtres vénéraient Dieu. Quand le Seigneur Jésus a dit : « il y a ici quelqu’un de plus grand que le temple », que représente « quelqu’un » ? Clairement, « quelqu’un » représente le Seigneur Jésus dans la chair, car Lui seul était plus grand que le temple. Qu’est-ce que ces mots disaient au peuple ? Ils disaient au peuple de sortir du temple. Dieu en était déjà sorti et n’y travaillait plus, par conséquent le peuple devait suivre les pas de Dieu en dehors du temple et suivre Ses pas dans Sa nouvelle œuvre. Le Seigneur Jésus disait cela, car, à l’époque de l’ère de la Loi, le peuple en était venu à considérer le temple comme plus grand que Dieu Lui-même. C’est-à-dire que les gens vénéraient le temple au lieu de vénérer Dieu, aussi le Seigneur Jésus les avertit de ne pas adorer les idoles, mais plutôt de vénérer Dieu, car Il est suprême. Alors Il dit : « Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. » Il est évident qu’aux yeux du Seigneur Jésus, la plupart des gens vivant sous la loi n’adoraient plus l’Éternel, mais ils ne faisaient qu’offrir mécaniquement des sacrifices et le Seigneur Jésus déclara que cela constituait une adoration d’idoles. Ces adorateurs d’idoles voyaient le temple comme quelque chose de plus grand et de plus élevé que Dieu. Dans leur cœur il n’y avait que le temple, pas Dieu, et s’ils perdaient le temple, ils perdaient leur demeure. Sans le temple, ils n’avaient aucun lieu d’adoration et ne pouvaient pas accomplir leurs sacrifices. Leur soi-disant « demeure » est l’endroit où ils utilisaient le faux prétexte d’adorer l’Éternel pour pouvoir rester dans le temple et gérer leurs propres affaires. Leurs soi-disant « sacrifices » ne leur servaient qu’à mener à bien leurs accords honteux tout en prétendant s’occuper du service du temple. C’était la raison pour laquelle les gens de ce temps-là considéraient le temple comme plus grand que Dieu. Le Seigneur Jésus prononça ces paroles en guise d’avertissement parce qu’ils utilisaient le temple comme un camouflage et les sacrifices comme prétextes pour tromper les gens et tromper Dieu. Si vous appliquez ces mots au présent, ils sont toujours aussi justes et pertinents. Bien que les gens aujourd’hui aient fait l’expérience d’une œuvre de Dieu différente de celle des gens de l’ère de la Loi, leur nature-essence reste la même. Dans le contexte de l’œuvre d’aujourd’hui, les gens feront toujours le même genre de choses que représentent les mots : « le temple est plus grand que Dieu ». Par exemple, les gens voient l’accomplissement de leur devoir comme leur travail ; ils voient le témoignage de Dieu et le combat contre le grand dragon rouge comme des mouvements politiques pour la défense des droits de l’homme, pour la démocratie et la liberté ; ils transforment leur devoir d’utiliser leurs talents en une carrière, mais ils traitent craindre Dieu et s’éloigner du mal comme un simple fragment de doctrine religieuse à respecter et ainsi de suite. Ces comportements ne sont-ils pas essentiellement la même chose que « le temple est plus grand que Dieu » ? La différence, c’est qu’il y a deux mille ans, les gens menaient leurs affaires personnelles dans le temple physique, alors qu’aujourd’hui ils les mènent dans des temples virtuels. Ces gens qui chérissent les règles les voient plus grandes que Dieu, ces gens qui aiment le statut le voient plus grand que Dieu, ceux qui aiment leur carrière la voient plus grande que Dieu et ainsi de suite : toutes leurs expressions Me conduisent à dire : « En paroles, les gens vénèrent Dieu comme le plus grand, mais à leurs yeux tout est plus grand que Dieu. » C’est parce que dès que les gens, au cours de leur cheminement vers Dieu, trouvent une occasion d’exprimer leurs talents ou de mener à bien leurs affaires ou leur carrière, ils se distancent de Dieu et se jettent dans la carrière qu’ils aiment. Quant à ce que Dieu leur a confié et Sa volonté, ces aspects ont été écartés depuis longtemps. Quelle est la différence entre l’état de ces personnes et celles qui menaient leurs affaires dans le temple il y a deux mille ans ?

– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même III

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