Comment poursuivre la vérité (1)
Sur quel sujet avons-nous échangé lors de notre dernière réunion ? (Pourquoi l’homme doit poursuivre la vérité.) Après que nous avons fini d’échanger, Je vous ai donné un sujet de devoir : quel était-il ? (Comment poursuivre la vérité.) Avez-vous médité sur ce sujet ? (Dieu, j’ai un peu médité là-dessus. Pour ce qui est de la manière de poursuivre la vérité, il s’agit d’examiner nos effusions de corruption et nos tempéraments corrompus au niveau de toutes les personnes, de tous les évènements et de toutes les choses que nous rencontrons chaque jour, puis de chercher la vérité pour résoudre ces problèmes. En même temps, l’accomplissement d’un devoir aborde certains principes, il faut donc chercher des vérités pertinentes pour comprendre comment agir selon ces principes lorsque nous abordons différents devoirs : c’est une autre façon de pratiquer la poursuite de la vérité.) Donc, d’une part, en cherchant la vérité dans sa vie quotidienne, et d’autre part, en cherchant les vérités-principes tout en faisant son devoir. Y a-t-il d’autres aspects de cette poursuite ? Ce ne devrait pas être un sujet difficile, n’est-ce pas ? Avez-vous médité sur « Comment poursuivre la vérité » ? Comment l’avez-vous envisagée ? Méditer sur ce sujet devrait impliquer de passer un certain temps à y réfléchir, puis de prendre des notes sur les connaissances acquises grâce à cette méditation. Si vous y jetez juste un coup d’œil rapide et que vous y réfléchissez un peu, mais que vous n’y consacrez pas de temps ni d’énergie, ou que vous n’y réfléchissez pas attentivement, ce n’est pas de la méditation. Méditer signifie que vous réfléchissez sérieusement à la question, que vous faites un réel effort pour y réfléchir, que vous acquérez des connaissances concrètes, que vous recevez l’éclairage et l’illumination et que vous récoltez des récompenses : ce sont des résultats qui sont obtenus par la méditation. Maintenant, avez-vous vraiment médité sur ce sujet ? Aucun d’entre vous n’y a vraiment réfléchi, n’est-ce pas ? La dernière fois, Je vous ai donné des devoirs, un sujet pour que vous puissiez vous préparer, mais aucun de vous n’a réfléchi sur ce sujet et vous ne l’avez pas pris au sérieux. Espériez-vous que Je vous nourrisse à la cuillère ? Ou avez-vous pensé : « Ce sujet est très simple, il n’y a là rien de profond. Nous l’avons déjà compris, nous n’avons donc pas besoin de méditer dessus, nous le comprenons déjà » ? Ou bien, est-ce que vous n’êtes pas intéressés par les questions et les sujets liés à la poursuite de la vérité ? Quel est le problème ? Il n’est pas possible que vous soyez trop occupés par le travail, n’est-ce pas ? Vraiment, quelle est la raison ? (Après avoir écouté les questions de Dieu et réfléchi sur moi-même, je pense que la raison principale est que je n’aime pas la vérité. Je n’ai pas pris les paroles de Dieu au sérieux et je n’ai pas consciencieusement réfléchi à la vérité. J’espérais aussi qu’une réponse me tombe toute cuite dans le bec. J’espérais qu’une fois que Dieu aurait fini d’échanger sur ce sujet, je serais capable de le comprendre. Voilà l’attitude que j’ai eue.) Est-ce que la plupart des gens ne sont pas comme cela ? Il semble que vous ayez l’habitude d’être nourris à la cuillère. Quand il s’agit de la vérité, vous n’êtes pas très méticuleux et vous ne faites pas beaucoup d’efforts. Vous aimez particulièrement faire des choses et courir à l’aveuglette. Tout ce que vous faites, c’est perdre votre temps : vous avez l’esprit confus face à la vérité et vous ne la prenez pas au sérieux. Voilà votre véritable état.
Comment poursuivre la vérité est l’un des sujets sur lesquels on échange le plus couramment dans la maison de Dieu. La plupart des gens comprennent une certaine doctrine sur la façon de poursuivre la vérité et ils connaissent certaines approches et façons de la pratiquer. Il y a des gens qui croient en Dieu depuis longtemps et qui ont plus ou moins de vraies expériences, ils ont aussi connu des échecs et des chutes et ont eu de la négativité et de la faiblesse. Au cours de leur poursuite de la vérité, ils ont également connu de nombreux aléas et, en poursuivant la vérité, ils ont appris de leurs expériences et ils ont reçu des récompenses. Naturellement, ils ont également rencontré de nombreuses difficultés et de nombreux obstacles, ainsi que divers problèmes réels dans leur vie ou leur environnement. En bref, la plupart des gens ont un certain niveau de compréhension de la poursuite de la vérité, que ce soit dans la forme uniquement ou à travers certains problèmes pratiques, et ils en ont également une certaine connaissance doctrinale. Une fois que les gens ont commencé à croire en Dieu ou à suivre le chemin de la poursuite de la vérité, qu’ils aient vraiment payé un prix sur ce chemin ou qu’ils n’aient fait que peu d’efforts dans leur approche de la poursuite de la vérité, à peu près tous en auront une certaine compréhension. Pour ceux qui aiment la vérité, cette compréhension représente des récompenses authentiques et précieuses, mais ceux qui ne poursuivent pas la vérité n’ont aucune expérience, aucun apprentissage de leur expérience, ni aucune récompense. En somme, la majorité des gens avancent avec hésitation et adoptent une attitude « attentiste » tout en poursuivant la vérité et en expérimentant en même temps un peu ce que cela fait de la poursuivre. Dans les pensées, les opinions ou la conscience de la plupart des gens, la poursuite de la vérité est une chose positive et on ne peut plus chargée de sens. Ils la considèrent comme un objectif de vie que les gens devraient poursuivre, et plus encore, comme la bonne voie à suivre dans la vie. Que ce soit sur le plan théorique ou sur la base de leurs expériences et connaissances réelles, les gens considèrent tous la poursuite de la vérité comme une bonne chose et comme la chose la plus positive. Il n’y a pas de poursuite ou de chemin dans lequel l’humanité s’engage qui soit comparable à la poursuite de la vérité ou au chemin qui consiste à la poursuivre. La poursuite de la vérité est la seule voie correcte que les humains devraient suivre. Chaque personne, en tant que membre de la race humaine, devrait avoir pour objectif de vie la poursuite de la vérité et devrait la considérer comme le bon chemin à suivre. Maintenant, comment poursuivre la vérité ? Tout à l’heure, vous avez évoqué des idées simples et théoriques, avec lesquelles la plupart des gens seraient probablement d’accord. Les gens pensent tous que ces types de poursuites et de pratiques sont liés à la poursuite de la vérité. Ils croient que les choses qui se rapportent spécifiquement à la poursuite de la vérité sont simplement : gagner la connaissance de soi, se confesser et se repentir, puis trouver les vérités-principes à pratiquer à partir des paroles de Dieu, et finalement, vivre Ses paroles dans la vie quotidienne et entrer dans la vérité-réalité. C’est la perception et la compréhension communes que la plupart des gens ont de la façon de poursuivre la vérité. Outre les méthodes que vous pouvez reconnaître et comprendre, J’ai résumé quelques chemins et méthodes de pratique plus spécifiques pour poursuivre la vérité. Aujourd’hui, nous échangerons plus en détail sur la manière de poursuivre la vérité.
Outre les quelques méthodes que vous avez énumérées, Je suis allée plus en détail et J’ai résumé deux méthodes pour poursuivre la vérité. Une méthode consiste à « lâcher prise ». Est-elle simple ? (Elle est simple.) Elle n’est ni abstraite ni compliquée. Elle est également facile à retenir et facile à comprendre. Bien sûr, sa pratique peut impliquer un certain niveau de difficulté. Tu vois, cette méthode est beaucoup plus simple que celles que vous avez évoquées. Ce que vous avez dit n’était qu’une pile de théories. Elles semblent élevées et profondes et, bien sûr, elles ont un côté concret, mais elles sont beaucoup plus compliquées que ce que Je viens de vous dire. La première méthode consiste à « lâcher prise » et la seconde à « se consacrer ». Juste ces deux méthodes, quatre mots au total. Les gens peuvent les comprendre simplement en les regardant, et les gens savent comment les pratiquer sans échanger à leur sujet : elles sont également faciles à retenir. Quelle est la première méthode ? (Lâcher prise.) La deuxième ? (Se consacrer.) Tu vois ? Ne sont-elles pas simples ? (Elles sont simples.) Elles sont beaucoup plus succinctes que ce que vous avez dit. Comment cela s’appelle-t-il ? C’est ce qu’on appelle être incisif. Utiliser moins de mots signifie-t-il nécessairement que quelque chose est incisif ? (Non.) Que quelque chose soit incisif ou non n’a pas d’importance. Ce qui est crucial, c’est de savoir si le point clé est soulevé et s’il est fonctionnel lorsque les gens le mettent en pratique. De plus, il est important de regarder quels résultats sont obtenus en le pratiquant, si cela peut résoudre les difficultés pratiques des gens, si cela aide les gens à suivre le chemin de la poursuite de la vérité, si cela permet aux gens de résoudre leurs tempéraments corrompus à la source et si cette pratique permet aux gens de se présenter devant Dieu et d’accepter Ses paroles et la vérité, atteignant ainsi les résultats et les objectifs que la poursuite de la vérité est censée atteindre. Est-ce correct ? (Oui.) Vous avez maintenant entendu ces deux méthodes, « lâcher prise » et « se consacrer », et vous les connaissez. Quel est le lien entre ces deux méthodes et la poursuite de la vérité ? Sont-elles liées aux méthodes que vous avez mentionnées, ou sont-elles en conflit avec elles ? Ce n’est pas encore très clair, n’est-ce pas ? (Ce n’est pas encore très clair.) D’une manière générale, les méthodes spécifiques pour pratiquer la poursuite de la vérité sont les deux méthodes dont Je viens de parler. De ces deux méthodes, quel est le contenu spécifique de la première, qui consiste à lâcher prise ? Quelle est la chose la plus simple et la plus directe à laquelle vous pouvez penser lorsque vous entendez les mots « lâcher prise » ? Comment mettre en pratique cette méthode ? Quels sont ses parties spécifiques et son contenu ? (Lâcher prise sur son tempérament corrompu.) Quoi d’autre, à part son tempérament corrompu ? (Les notions et l’imagination.) Les notions et l’imagination, les sentiments, sa volonté et ses préférences. Quoi d’autre ? (Les philosophies sataniques des relations mondaines, les valeurs et visions de la vie erronées.) (Les intentions et désirs personnels.) En bref, lorsque les gens essaient de penser à des choses sur lesquelles ils devraient lâcher prise, en plus de divers comportements liés à des tempéraments corrompus, ils pensent aussi à des choses qui forment leurs pensées et leurs opinions. Il y a donc deux parties principales : l’une concerne les tempéraments corrompus et l’autre concerne les pensées et les opinions des gens. En dehors de ces deux-là, à quoi d’autre pouvez-vous penser ? Vous êtes perplexes, n’est-ce pas ? Quelle en est la raison ? La raison en est que les choses qui vous viennent immédiatement à l’esprit sont les sujets que, dans votre vie quotidienne depuis que vous avez commencé à croire en Dieu, vous rencontrez fréquemment et dont les gens parlent souvent. Mais quant aux problèmes que personne ne mentionne, qui existent pourtant chez les gens, vous ne les connaissez pas, vous n’en avez pas conscience, vous ne pourriez pas les inventer et vous ne les avez jamais vus non plus comme des problèmes à envisager. C’est la raison pour laquelle vous êtes perplexes. Je discute de cela avec vous parce que Je veux que vous réfléchissiez et considériez attentivement le problème sur lequel nous allons échanger ensuite, et qu’il fasse une profonde impression sur vous.
Maintenant, nous allons échanger sur les deux choses principales liées à la façon dont on doit poursuivre la vérité : numéro un, lâcher prise, et numéro deux, se consacrer. Commençons par échanger sur la première chose : lâcher prise. Il ne s’agit pas simplement d’abandonner les sentiments, les philosophies des relations mondaines, la volonté personnelle, le désir de bénédictions et d’autres interprétations générales. La pratique du « lâcher prise » sur laquelle Je vais échanger aujourd’hui a une désignation plus spécifique et exige que les gens l’examinent et la pratiquent dans leur vie quotidienne. Que faut-il mentionner en premier concernant le lâcher-prise ? La première chose sur laquelle les gens doivent lâcher prise dans leur poursuite de la vérité, ce sont les diverses émotions humaines. À quoi pensez-vous quand J’évoque ces diverses émotions ? Que comprennent ces émotions ? (L’impétuosité, l’obstination et la passivité.) Est-ce que l’impétuosité est une émotion ? (Je comprends que les émotions font référence aux gens qui, dans l’accomplissement de leurs devoirs, font les choses en fonction de ce qu’ils ressentent. Ils adoptent différentes attitudes envers les choses selon qu’ils se sentent bien ou non.) S’agit-il des émotions dont J’ai parlé ? Est-ce ainsi que les émotions s’expliquent ? (Dieu, ma compréhension des émotions est qu’elles incluent principalement l’irritabilité, l’agacement, ainsi que le plaisir, la colère, le chagrin et la joie.) C’est une généralisation appropriée. Donc, ce qui a été mentionné tout à l’heure à propos des gens qui font les choses en fonction de ce qu’ils ressentent, est-ce une émotion ? (C’est simplement une manifestation.) C’est une sorte de manifestation d’émotion. Se sentir mal, irritable et abattu, ce sont toutes des manifestations d’émotion, mais elles ne sont pas du tout la définition de l’émotion. Alors, comment les gens devraient-ils comprendre la première chose sur laquelle ils doivent lâcher prise dans la poursuite de la vérité, leurs diverses émotions ? Sur quoi les gens lâchent-ils prise lorsqu’ils lâchent prise sur les diverses émotions ? Il s’agit de lâcher prise sur les humeurs, les pensées et les émotions qui surgissent dans diverses situations et divers contextes, ainsi qu’avec diverses personnes, divers évènements et diverses choses. Certaines de ces émotions deviennent la volonté personnelle d’une personne. Et, bien que certaines ne deviennent pas la volonté personnelle d’une personne, elles peuvent souvent encore affecter l’attitude de cette personne dans ses actions. Alors, que comprennent ces émotions ? Elles comprennent, par exemple, le découragement, la haine, la colère, l’irritabilité, le malaise, ainsi que la répression, l’infériorité et les larmes de joie : tout cela peut être considéré comme des émotions. S’agit-il des manifestations concrètes de l’émotion ? (Oui.) Cela dit, savez-vous ce qu’est une émotion ? Ont-elles quelque chose à voir avec la passivité et l’impétuosité que vous avez mentionnées ? (Non.) Il n’y a aucun rapport. Alors, que sont ces choses que vous avez mentionnées ? (Des tempéraments corrompus.) C’est une sorte de manifestation de tempéraments corrompus. Les émotions que J’ai énumérées tout à l’heure, la répression, l’abattement, l’infériorité, etc., ont-elles quelque chose à voir avec des tempéraments corrompus ? (Les émotions dont Dieu a parlé tout à l’heure ne sont pas liées à des tempéraments corrompus, elles ne constituent pas des tempéraments corrompus, ou bien elles n’ont pas encore atteint le niveau d’un tempérament corrompu.) Alors, quelles sont-elles ? Ce sont le plaisir, la colère, le chagrin et la joie de l’humanité normale, et ce sont les émotions qui surgissent et les manifestations qui se révèlent lorsque les gens rencontrent certaines situations. Certaines sont peut-être provoquées par un tempérament corrompu, tandis que d’autres n’ont pas atteint ce niveau et ne sont pas liées à des tempéraments corrompus, mais ces choses existent bel et bien dans les pensées des gens. Dans de telles circonstances, quelle que soit la situation que les gens rencontrent ou le contexte, ces émotions, de façon naturelle, influenceront souvent leur jugement et leurs opinions dans une certaine mesure, et elles influenceront la position que les gens devraient adopter et le chemin qu’ils devraient suivre. Les différentes émotions dont nous venons de parler sont pour la plupart plutôt négatives. Y en a-t-il qui soient plutôt neutres, qui ne soient pas vraiment négatives ni positives ? Non, il n’y en a aucune qui soit relativement positive. La déprime, le découragement, la haine, la colère, l’infériorité, l’irritabilité, le malaise et la répression, ce ne sont là que des émotions très négatives. L’une de ces émotions peut-elle permettre aux gens d’affronter positivement la vie, l’existence humaine et les situations qu’ils rencontrent dans la vie ? N’y en a-t-il aucune qui soit positive ? (Non.) Ce ne sont que des émotions relativement négatives. Alors, quelles émotions sont un peu meilleures ? Qu’en est-il de la nostalgie et du manque ? (Ce sont des émotions plutôt neutres.) Oui, elles peuvent être neutres. Quoi d’autre ? La nostalgie, l’envie et l’attachement. À quoi se réfèrent ces émotions dont nous parlons ? Ce sont des choses qui se cachent souvent dans les profondeurs du cœur humain et de l’âme humaine : elles peuvent souvent occuper le cœur et les pensées des gens et elles peuvent souvent affecter les humeurs des gens ainsi que leurs points de vue et leurs attitudes à l’égard de l’action. Par conséquent, que ces émotions se retrouvent dans la vie réelle des gens ou dans leur croyance en Dieu et leur poursuite de la vérité, elles vont, dans une plus ou moins grande mesure, interférer avec la vie quotidienne des gens ou l’influencer et affecter leur attitude envers leurs devoirs. Elles affecteront aussi, bien sûr, le jugement des gens et la position qu’ils adoptent lorsqu’ils poursuivent la vérité, et en particulier, ces sentiments plutôt passifs et négatifs auront un impact énorme sur les gens. Lorsque les gens développent des souvenirs et commencent à ressentir leurs propres émotions diverses, ou commencent à former une conscience qui reconnaît les évènements et les choses, l’environnement et les autres personnes, leurs diverses émotions commencent à apparaître et à prendre forme progressivement. Une fois que celles-ci ont pris forme, puis à mesure que les gens vieillissent et expérimentent davantage de choses mondaines, ces émotions deviennent progressivement de plus en plus ancrées en eux, au plus profond de leur cœur, devenant la caractéristique dominante de leur humanité individuelle. Progressivement, elles dirigent leur personnalité individuelle, leur plaisir, leur colère, leur chagrin et leur joie, leurs prédilections, ainsi que leur poursuite d’objectifs et leur direction dans la vie, etc. C’est pourquoi ces émotions sont indispensables à chaque personne. Pourquoi est-ce que Je dis cela ? Parce qu’une fois que les gens commencent à avoir une conscience subjective de l’environnement qui les entoure, ces émotions influencent progressivement leur plaisir, leur colère, leur chagrin et leur joie, elles influencent leur jugement et leur cognition des personnes, des évènements et des choses et elles influencent leur personnalité. Bien sûr, elles influenceront également les attitudes et les points de vue des gens en ce qui concerne la façon dont ils font face aux autres, aux évènements et aux choses qui les entourent et dont ils les gèrent. Plus important encore, ces émotions négatives influencent les manières et les principes régissant la façon dont les gens se comportent, ainsi que les objectifs qu’ils poursuivent et le minimum requis en matière de comportement humain. Vous pouvez avoir l’impression que ce que J’ai dit n’est pas si facile à comprendre, que c’est peut-être plutôt abstrait. Je vais vous donner un exemple et vous comprendrez alors peut-être un peu mieux les choses. Par exemple, il y a des gens qui, dans leur enfance, avaient une apparence ordinaire, étaient incapables de s’exprimer clairement et n’étaient pas très vifs d’esprit, ce qui a amené les autres membres de leur famille et de leur environnement social à donner d’eux une appréciation plutôt défavorable en disant des choses comme : « Cet enfant est stupide, lent et maladroit dans sa façon de parler. Regardez les enfants des autres, qui parlent si bien qu’ils peuvent embobiner les gens. Alors que cet enfant fait la moue toute la journée. Il ne sait pas quoi dire lorsqu’il rencontre des gens, il ne sait pas comment s’expliquer ou se justifier après avoir fait quelque chose de mal et il ne sait pas amuser les gens. Cet enfant est un idiot. » Ses parents le disent, les proches et les amis le disent et ses professeurs le disent aussi. Cet environnement exerce une certaine pression invisible sur ces individus. En faisant l’expérience de ces environnements, ils développent inconsciemment un certain état d’esprit. Quel état d’esprit ? Ils pensent qu’ils ne sont pas beaux, pas très sympathiques et que les autres ne sont jamais contents de les voir. Ils croient qu’ils ne sont pas aptes à étudier, qu’ils sont lents, et ils se sentent toujours gênés d’ouvrir la bouche et de parler devant les autres. Ils sont trop gênés pour dire merci quand les gens leur donnent quelque chose. Ils se disent : « Pourquoi suis-je toujours si muet ? Pourquoi les autres sont-ils de si beaux parleurs ? C’est que je suis stupide, tout simplement ! » Inconsciemment, ils pensent qu’ils ne valent rien, mais ils ne veulent toujours pas reconnaître qu’ils ne valent rien, qu’ils sont aussi stupides. Dans leur cœur, ils se demandent toujours : « Suis-je vraiment stupide à ce point ? Suis-je vraiment aussi désagréable ? » Leurs parents ne les aiment pas, pas plus que leurs frères et sœurs, leurs professeurs ou leurs camarades de classe. Et parfois les membres de leur famille, leurs proches et leurs amis disent d’eux : « Il est petit, il a des yeux et un nez minuscules et avec une telle apparence, il ne réussira pas quand il sera grand. » Ainsi, lorsqu’ils se regardent dans le miroir, ils voient qu’ils ont effectivement de petits yeux. Dans cette situation, la résistance, l’insatisfaction, la réticence et le refus au plus profond de leur cœur se transforment progressivement en acceptation et en reconnaissance de leurs propres lacunes, défauts et problèmes. Bien qu’ils puissent accepter cette réalité, une émotion persistante surgit au plus profond de leur cœur. Comment s’appelle cette émotion ? C’est l’infériorité. Les gens qui se sentent inférieurs ne savent pas quels sont leurs points forts. Ils pensent simplement qu’ils ne sont pas aimables, se sentent toujours stupides et ne savent pas comment gérer les choses. Bref, ils ont le sentiment qu’ils ne peuvent rien faire, qu’ils ne sont pas attirants, qu’ils ne sont pas intelligents et qu’ils ont des réactions lentes. Ils sont insignifiants par rapport aux autres et n’obtiennent pas de bonnes notes au cours de leurs études. Quand ils ont grandi dans un tel environnement, cet état d’esprit d’infériorité prend progressivement le dessus. Cela se transforme en une sorte d’émotion persistante qui s’emmêle avec ton cœur et remplit ton esprit. Indépendamment du fait que tu sois déjà adulte, sorti dans le monde, marié et établi dans ta carrière et quel que soit ton statut social, il t’est impossible de te débarrasser de ce sentiment d’infériorité qui s’est implanté dans ton environnement au cours de ta croissance. Même après avoir commencé à croire en Dieu et avoir rejoint l’Église, tu penses toujours que tu as une apparence quelconque, que tu as un faible calibre intellectuel, que tu ne sais pas bien t’exprimer et que tu ne sais rien faire. Tu te dis : « Je vais faire ce que je peux. Je n’ai pas besoin d’aspirer à devenir dirigeant, je n’ai pas besoin de poursuivre des vérités profondes, je me contenterai d’être le moins important et de laisser les autres me traiter comme ils le souhaitent. » Lorsque des antéchrists et de faux dirigeants apparaissent, tu as le sentiment que tu es incapable de les discerner ou de les exposer, que tu n’es pas fait pour cela. Tu as le sentiment que tant que tu n’es pas toi-même un faux dirigeant ou un antéchrist, cela suffit, que tant que tu ne causes pas d’interruptions et de perturbations, c’est bien, et que cela suffit tant que tu peux rester sur tes propres positions. Au plus profond de ton cœur, tu as le sentiment que tu n’es pas assez bon et que tu n’es pas aussi bon que les autres, que les autres sont peut-être dignes du salut et que toi, dans le meilleur des cas, tu es un exécutant, et donc tu as le sentiment que tu n’es pas à la hauteur de la tâche qui consiste à poursuivre la vérité. Indépendamment de la quantité de vérité que tu es capable de comprendre, tu as toujours le sentiment que, vu que Dieu t’a prédestiné à avoir le genre de calibre que tu as et à ressembler à ce à quoi tu ressembles, alors peut-être qu’Il t’a prédestiné à être simplement un exécutant et que tu n’es pas concerné par la poursuite de la vérité, le fait de devenir dirigeant, d’accéder à une position de responsabilité et d’être sauvé : au lieu de cela, tu es disposé à être la personne la plus insignifiante. Ce sentiment d’infériorité n’est peut-être pas inné en toi, mais à un autre niveau, du fait de ton environnement familial et de celui dans lequel tu as grandi, tu as subi des chocs modérés ou des jugements inappropriés et cela a fait naître en toi un sentiment d’infériorité. Cette émotion affecte la bonne direction de tes poursuites, elle influence l’aspiration appropriée à tes poursuites et elle inhibe également tes poursuites correctes. Une fois que ta poursuite appropriée et la détermination appropriée que tu devrais avoir dans ton humanité sont inhibées, alors ta motivation à poursuivre des choses positives et à poursuivre la vérité est étouffée. Cet étouffement n’est pas provoqué par ton environnement, ni par une personne, et bien sûr, Dieu n’a pas déterminé que tu devais en souffrir, mais il est plutôt provoqué par une émotion fortement négative au plus profond de ton cœur. N’est-ce pas le cas ? (Si.)
En surface, l’infériorité est une émotion qui se manifeste chez les gens, mais en fait, la cause profonde en est cette société, l’humanité et l’environnement dans lequel les gens vivent. Elle est également provoquée par les propres raisons objectives des gens. Il va sans dire que la société et l’humanité viennent de Satan, car toute l’humanité est sous l’emprise du malin, profondément corrompue par Satan et personne ne peut instruire la prochaine génération conformément à la vérité et aux enseignements de Dieu, mais cela est plutôt fait en accord avec les choses qui viennent de Satan. C’est pourquoi, lorsque les choses de Satan sont enseignées à la prochaine génération et à l’humanité, en plus de corrompre les tempéraments et l’essence des gens, cela a pour conséquence de provoquer chez eux des émotions négatives. Si les émotions négatives qui surviennent sont temporaires, elles n’auront pas alors un effet considérable sur la vie d’une personne. Cependant, si une émotion négative s’enracine au plus profond du cœur et de l’âme d’une personne et qu’elle y reste bloquée de manière indélébile, si la personne est totalement incapable de l’oublier ou de s’en débarrasser, alors cela affectera nécessairement chacune de ses décisions, la façon dont elle abordera toutes sortes de personnes, d’évènements et de choses, ce qu’elle choisira lorsqu’elle sera confrontée à des questions de principe majeures et le chemin qu’elle empruntera dans sa vie : tel est l’effet que la société humaine réelle a sur chaque personne. L’autre aspect, ce sont les propres raisons objectives des gens. C’est-à-dire que l’éducation et les enseignements que les gens reçoivent en grandissant, toutes les pensées, les idées et les façons de se comporter qu’ils acceptent, ainsi que les divers dictons humains, viennent tous de Satan, à tel point que les gens n’ont aucune capacité de gérer et de dissiper ces problèmes rencontrés en adoptant une perspective et un point de vue corrects. Par conséquent, inconsciemment sous l’influence de cet environnement hostile, et étant opprimé et contrôlé par lui, l’homme ne peut que développer diverses émotions négatives et les utiliser pour essayer de résister à des problèmes qu’il n’a pas la capacité de résoudre, de changer ni de dissiper. Prenons l’exemple du sentiment d’infériorité. Tes parents, tes enseignants, tes aînés et les autres autour de toi font tous une évaluation irréaliste de ton calibre, de ton humanité et de ta personnalité et, en fin de compte, ce que cela te fait, c’est t’attaquer, te persécuter, t’étouffer, te retenir et te lier. Enfin, lorsque tu n’as plus la force de résister, tu n’as d’autre choix que de choisir de vivre en acceptant silencieusement les insultes et les humiliations, en acceptant silencieusement, bien malgré toi, ce genre de réalité inéquitable et injuste. Lorsque tu acceptes cette réalité, les émotions qui surgissent finalement en toi ne sont pas des émotions heureuses, satisfaites, positives, ni progressives : tu ne vis pas avec plus de motivation et de direction, et encore moins poursuis-tu les objectifs précis et corrects de la vie humaine, mais plutôt, un profond sentiment d’infériorité surgit en toi. Lorsque cette émotion surgit en toi, tu as le sentiment que tu ne peux rien faire. Lorsque tu rencontres un problème qui t’oblige à exprimer un point de vue, qui sait combien de fois tu réfléchis à ce que tu veux dire et au point de vue que tu souhaites exprimer au plus profond de ton cœur, mais tu ne peux te résoudre à le dire à haute voix. Lorsque quelqu’un exprime le même point de vue que toi, tu te permets de ressentir une affirmation dans ton cœur, la confirmation que tu n’es pas pire que les autres. Mais lorsque la même situation se reproduit, tu te dis toujours : « Je ne peux pas parler avec désinvolture, faire quoi que ce soit d’irréfléchi, ni me faire ridiculiser. Je ne suis pas bon, je suis stupide, je suis bête, je suis un idiot. Je dois apprendre à me cacher et juste écouter, ne pas parler. » De là, nous pouvons voir que, depuis le moment où le sentiment d’infériorité surgit jusqu’au moment où il s’enracine au plus profond du cœur d’une personne, n’est-elle pas alors privée de son libre arbitre et des droits légitimes qui lui sont accordés par Dieu ? (Si.) Elle a été privée de ces choses. Qui exactement l’a privée de ces choses ? Tu ne peux pas le dire avec certitude, n’est-ce pas ? Aucun d’entre vous ne peut le dire avec certitude. En effet, tout au long de ce processus, tu n’es pas seulement la victime, mais aussi l’agresseur ; tu es la victime d’autres personnes et tu es également la victime de toi-même. Pourquoi cela ? J’ai dit tout à l’heure qu’une des raisons de l’infériorité qui surgit en toi venait de tes propres raisons objectives. Depuis que tu as commencé à avoir conscience de toi-même, ta base pour juger des évènements et des choses trouve sa source dans la corruption de Satan, et ces opinions te sont inculquées par la société et l’humanité et ne te sont pas enseignées par Dieu. Par conséquent, quel que soit le moment ou le contexte dans lequel tes sentiments d’infériorité sont apparus et quelle que soit la mesure dans laquelle tes sentiments d’infériorité se sont développés, tu es involontairement lié et contrôlé par ces sentiments et tu utilises ces moyens inculqués en toi par Satan dans ton approche des gens, des évènements et des choses qui t’entourent. Lorsque des sentiments d’infériorité sont profondément implantés dans ton cœur, non seulement ils ont sur toi un effet profond, mais ils dominent également tes opinions sur les gens et les choses, ainsi que ton comportement et tes actes. Alors, comment ceux qui sont dominés par des sentiments d’infériorité perçoivent-ils les gens et les choses ? Ils considèrent les autres comme meilleurs qu’eux-mêmes, et ils considèrent également les antéchrists comme étant meilleurs qu’eux-mêmes. Même si les antéchrists ont des tempéraments malfaisants et sont d’une humanité médiocre, ils les traitent toujours comme des personnes à imiter et des modèles à suivre. Ils se disent même : « Tu vois, bien qu’ils aient un mauvais tempérament et une humanité malfaisante, ils sont doués et plus aptes que moi au travail. Ils peuvent confortablement afficher leurs capacités devant les autres et parler devant tant de personnes sans rougir ni avoir de palpitations cardiaques. Ils ont vraiment du cran. Je ne peux pas les égaler. Je ne suis tout simplement pas assez courageux. » Qu’est-ce qui a provoqué cela ? Il faut dire qu’une des raisons à cela est que tes sentiments d’infériorité ont affecté ton jugement sur l’essence des gens, ainsi que ta perspective et ton point de vue pour ce qui est de considérer les autres. N’est-ce pas le cas ? (C’est le cas.) Alors, comment les sentiments d’infériorité affectent-ils la façon dont tu te comportes ? Tu te dis : « Je suis né stupide, sans dons ni points forts, et je suis lent dès qu’il s’agit d’apprendre quelque chose. Regardez cette personne : bien qu’elle provoque parfois des interruptions et des perturbations et qu’elle agisse de manière arbitraire et imprudente, au moins elle est douée et a des points forts. Où que vous alliez, elle est le genre de personne dont les gens veulent se servir, pas moi. » Chaque fois qu’il arrive quelque chose, tu commences par rendre un verdict sur toi-même et te fermer. Quel que soit le problème, tu recules et tu évites de prendre des initiatives, et tu crains d’assumer des responsabilités. Tu te dis : « Je suis né stupide. Où que j’aille, personne ne m’aime. Je ne peux pas trop m’avancer, je ne dois pas montrer mes minuscules capacités. Si quelqu’un me recommande, cela prouve que je fais l’affaire. Mais si personne ne me recommande, alors il ne faudrait pas que je prenne l’initiative de dire que je peux assumer le travail et le faire bien. Si je ne suis pas confiant à ce sujet, je ne peux pas dire que je le suis et, si je gâche tout, que ferais-je alors ? Et si j’étais émondé ? J’aurais tellement honte ! Ne serait-ce pas humiliant ? Je ne peux pas laisser cela m’arriver. » Regarde un peu : cela n’a-t-il pas affecté ton comportement ? Dans une certaine mesure, ton attitude vis-à-vis de la façon dont tu te comportes est influencée et contrôlée par tes sentiments d’infériorité. Dans une certaine mesure, on peut appeler cela une conséquence de tes sentiments d’infériorité.
Sous l’influence de ce sentiment d’infériorité, comment cela affecte-t-il la manière dont tu considères les différents types de personnes, qu’elles soient des personnes avec humanité, avec une humanité moyenne, sans humanité ou avec une humanité malfaisante ? Aucune de tes opinions sur les gens n’est en accord avec la vérité ni avec les paroles de Dieu, et encore moins répondent-elles aux exigences de Dieu. En même temps, sous l’influence de ce sentiment d’infériorité, tu choisis de te comporter avec prudence, précaution et timidité et la plupart du temps, tu es passif et découragé. Tu n’as pas de détermination ni de motivation pour te lever et agir, et lorsque tu as une inclination positive et active et que tu souhaites entreprendre un peu de travail, tu penses : « Est-ce que là, je ne suis pas arrogant ? Est-ce que je ne me pousse pas en avant ? Est-ce que je ne m’exhibe pas ? Est-ce que je ne me mets pas en valeur ? N’est-ce pas mon désir de statut ? » Tu ne peux pas comprendre ce qu’est exactement la nature de tes propres actions. Les besoins, les aspirations, la détermination et les désirs légitimes de l’humanité, ainsi que ce que tu peux t’efforcer d’atteindre, ce qui est convenable et ce que tu devrais faire, tu ressasseras ces choses de nombreuses fois dans ta tête et tu y réfléchiras de nombreuses fois dans ton cœur. Lorsque tu es incapable de dormir la nuit, tu médites encore et encore : « Dois-je me charger de ce travail ? Oh, mais je ne suis pas assez bon, je n’ose pas le faire. Je suis stupide et bouché. Je n’ai pas les dons de cette personne, ni le calibre ! » Quand tu manges, tu te dis : « Elle prend trois repas par jour et accomplit bien son devoir, et sa vie a de la valeur. Je prends trois repas par jour, mais je ne fais pas bien mon devoir et ma vie n’a aucune valeur. Je suis redevable à Dieu et à mes frères et sœurs ! Je ne mérite pas et ne devrais pas manger une seule assiette de nourriture. » Quand quelqu’un est trop lâche, il ne vaut rien et ne peut rien accomplir. Quoi qu’il leur arrive, quand les gens lâches rencontrent des difficultés, ils reculent. Pourquoi font-ils cela ? L’une des raisons est que c’est dû à leur sentiment d’infériorité. Parce qu’ils se sentent inférieurs, ils n’osent pas passer devant les autres, ils ne peuvent même pas assumer les obligations et les responsabilités qu’ils devraient assumer, ni assumer ce qu’ils sont réellement capables de réaliser dans le cadre de leurs propres capacités et calibres, et dans le cadre de l’expérience de leur propre humanité. Ce sentiment d’infériorité affecte tous les aspects de leur humanité, il affecte leur personnalité et, bien sûr, il affecte également leur caractère. Lorsqu’ils sont entourés d’autres personnes, ils expriment rarement leurs propres opinions et vous ne les entendez presque jamais clarifier leur point de vue ou leur opinion. Lorsqu’ils rencontrent un problème, ils n’osent pas parler, mais reculent et battent en retraite constamment. Quand il y a peu de gens autour d’eux, ils se sentent assez courageux pour s’asseoir parmi eux, mais quand il y a beaucoup de monde, ils cherchent un coin et vont là où l’éclairage est faible, n’osant pas venir parmi d’autres personnes. Chaque fois qu’ils sentent qu’ils aimeraient dire positivement et activement quelque chose et exprimer leurs propres points de vue et opinions pour montrer que ce qu’ils pensent est juste, ils n’ont même pas le courage de le faire. Dès qu’ils ont de telles idées, leur sentiment d’infériorité se déverse d’un coup et il les contrôle, les étouffe, leur disant : « Ne dis rien, tu n’es pas bon. N’exprime pas tes opinions, garde simplement tes idées pour toi. S’il y a quelque chose dans ton cœur que tu as vraiment envie de dire, note-le simplement sur l’ordinateur et rumine-le tout seul. Tu ne dois en informer personne d’autre. Et si tu disais quelque chose d’incorrect ? Ce serait tellement gênant ! » Cette voix ne cesse de te dire de ne pas faire ceci, de ne pas faire cela, de ne pas dire ceci, de ne pas dire cela, t’obligeant à ravaler chaque mot que tu voudrais dire. Quand tu as envie de dire quelque chose que tu ressasses dans ton cœur depuis longtemps, tu bats en retraite et n’oses pas le dire, ou bien tu te sens gêné de le dire, croyant que tu ne devrais pas, et si tu le dis, tu as l’impression d’avoir enfreint une règle ou violé la loi. Et lorsqu’un jour tu exprimes activement ton propre point de vue, au fond de toi tu es incomparablement perturbé et mal à l’aise. Même si ce sentiment de grand malaise s’estompe peu à peu, ton sentiment d’infériorité étouffe lentement les idées, les intentions et les plans que tu as pour vouloir parler, exprimer tes propres opinions, être une personne normale et être tout simplement comme tout le monde. Ceux qui ne te comprennent pas croient que tu es une personne peu loquace, silencieuse, timide de caractère, quelqu’un qui n’aime pas se détacher du lot. Lorsque tu parles devant beaucoup d’autres personnes, tu es gêné et tu rougis : tu es quelque peu introverti et toi seul, en réalité, sais que tu te sens inférieur. Ton cœur est rempli de ce sentiment d’infériorité et ce sentiment existe depuis longtemps, ce n’est pas un sentiment temporaire. Au contraire, il contrôle étroitement tes pensées du plus profond de ton âme, il te scelle étroitement les lèvres et ainsi, même si tu comprends correctement les choses et quels que soient tes points de vue et tes opinions sur les gens, les évènements et les choses, tu n’oses que penser et ressasser les choses dans ton cœur, sans jamais oser parler à haute voix. Que d’autres approuvent ce que tu dis ou qu’ils te corrigent et te critiquent, tu n’oseras pas faire face à un tel résultat ni le voir. Pourquoi cela ? C’est parce que ton sentiment d’infériorité est en toi, te disant : « Ne fais pas ça, tu n’es tout simplement pas à la hauteur. Tu n’as pas ce genre de calibre, tu n’as pas ce genre de réalité, tu ne dois pas faire ça, ce n’est tout simplement pas toi. Ne fais rien et ne pense à rien maintenant. Tu ne seras vraiment toi-même qu’en vivant dans l’infériorité. Tu n’es pas qualifié pour poursuivre la vérité, ni pour ouvrir ton cœur, dire ce que tu veux et entrer en contact avec les gens comme le font les autres. Et c’est parce que tu n’es pas bon, tu n’es pas aussi bon qu’eux. » Ce sentiment d’infériorité guide la pensée des gens dans leur esprit : il les empêche de remplir les obligations qu’une personne normale devrait assumer et de mener la vie d’humanité normale qu’ils devraient mener, alors qu’il dirige également les voies et moyens, la direction et les objectifs de la façon dont ils considèrent les gens et les choses, dont ils se comportent et dont ils agissent. Même s’ils croient qu’ils doivent être une personne honnête et qu’ils aiment être une personne honnête, ils n’osent jamais exprimer leur désir d’être une personne honnête en paroles ou en actes afin d’entrer dans la vie d’une personne honnête. À cause de leur sentiment d’infériorité, ils n’osent même pas être honnêtes, ils sont totalement dépourvus de courage. Quand ils disent quelque chose d’honnête, ils regardent rapidement les gens autour d’eux et se demandent : « Quelqu’un n’est-il pas en train de se faire une opinion sur moi ? Ne va-t-on pas penser : “Essayes-tu d’être une personne honnête ? Ne veux-tu pas être une personne honnête simplement pour pouvoir être sauvé ? N’est-ce pas juste le désir d’être béni ?” Oh non, je n’ose rien dire. Ils peuvent tous parler honnêtement, il n’y a que moi qui ne le peux pas. Je ne suis pas qualifié comme eux, je suis sur le plus bas échelon. » Nous pouvons voir à partir de ces manifestations et révélations spécifiques qu’une fois que cette émotion négative, le sentiment d’infériorité, commence à prendre effet et s’est enracinée au plus profond du cœur des gens, alors à moins qu’ils ne poursuivent la vérité, il leur sera très difficile de la déraciner et de se détacher de sa contrainte, et elle les contraindra dans tout ce qu’ils feront. Même si ce sentiment ne peut pas être considéré comme un tempérament corrompu, il a déjà causé un effet gravement négatif : il nuit gravement à leur humanité et a une incidence négative considérable sur les diverses émotions et sur le discours et les actes de leur humanité normale, avec des conséquences très graves. Son influence mineure s’exerce sur leur caractère, leurs prédilections et leurs aspirations ; son influence majeure s’exerce sur leurs objectifs et leur orientation dans la vie. Des causes de ce sentiment d’infériorité, de son processus et des conséquences qu’il entraîne chez une personne, de quelque côté que tu le regardes, n’est-ce pas quelque chose que les gens devraient abandonner ? (Si.) Certaines personnes disent : « Je ne pense pas être inférieur et je ne suis sous aucune sorte de contrainte. Personne ne m’a jamais provoqué ni rabaissé et personne ne m’a jamais étouffé. Je vis très librement, donc cela ne veut-il pas dire que je n’ai pas ce sentiment d’infériorité ? » Est-ce exact ? (Non, parfois nous avons quand même ce sentiment d’infériorité.) Tu peux quand même l’avoir, dans une plus ou moins grande mesure. Il peut ne pas dominer le fond de ton cœur, mais dans certaines circonstances, il peut survenir en un instant. Par exemple, tu rencontres quelqu’un que tu idolâtres, quelqu’un de beaucoup plus talentueux que toi, quelqu’un avec plus de compétences et de dons spéciaux que toi, quelqu’un de plus dominateur que toi, quelqu’un de plus autoritaire que toi, quelqu’un de plus malfaisant que toi, quelqu’un de plus grand et de plus attirant que toi, quelqu’un avec un statut social, quelqu’un de riche, quelqu’un avec plus d’éducation et avec un statut plus élevé que toi, quelqu’un qui est plus âgé et qui croit en Dieu depuis plus longtemps, quelqu’un avec plus d’expérience et de réalité dans sa croyance en Dieu, et tu ne peux alors pas empêcher ton sentiment d’infériorité de se manifester. Lorsque ce sentiment surgit, ton « vivre très librement » disparaît, tu deviens timide et tu perds ton sang-froid, tu te demandes comment formuler tes paroles, ton expression faciale n’est plus naturelle, tu te sens restreint dans tes paroles et dans tes mouvements et tu commences à te faire passer pour ce que tu n’es pas. Ces manifestations et d’autres se produisent à cause de l’apparition de ton sentiment d’infériorité. Bien sûr, ce sentiment d’infériorité est momentané et lorsque ce sentiment surgit, il suffit de s’examiner, d’être perspicace et de ne pas se laisser contraindre par lui.
Les diverses émotions dont il faut lâcher prise et dont nous discutons aujourd’hui sont des choses profondément ancrées dans l’âme des gens. L’effet que ces choses ont sur toi n’est pas temporaire, mais il est plutôt ample et profond. Lorsque tu as du mal à dormir au milieu de la nuit, lorsque tu es tout seul, ces personnes, ces évènements et ces choses qui ont provoqué l’apparition d’émotions négatives en toi et qui sont profondément enracinés dans ta mémoire flottent peu à peu à la surface de ton esprit. Une parole, un bruit, même une malédiction, des coups, une scène, une chose, un groupe de personnes ou la séquence d’un évènement du début à la fin, toutes ces personnes, tous ces évènements et toutes ces choses du plus profond de ta mémoire qui ont provoqué toutes sortes d’émotions négatives en toi surgissent devant ton esprit comme un film. Cela repasse encore et encore, jusqu’à ce que finalement et sans t’en rendre compte, tu te réfugies dans ces émotions négatives qui se cachent au plus profond de ton âme, et dans ce moment qui a eu un impact sur tes sentiments, ton humanité, ta personnalité et ta vie future. Lorsque tu es tout seul, lorsque tu rencontres des difficultés, lorsque tu as une décision à prendre et que tu es désespéré, tu ne peux pas t’empêcher de te mettre en boule et d’éviter tout le monde, de te retirer au plus profond de toi dans cette situation, cet évènement et ce groupe de personnes qui t’ont causé de la douleur. Même si ces personnes, ces évènements et ces choses t’ont fait te sentir attaqué et t’ont blessé, et ont planté en toi toutes sortes d’émotions négatives, quand tu te sens abattu et découragé, quand tu es face à l’échec, même lorsque tu es émondé ou rejeté par tes frères et sœurs, tu ne peux pas t’empêcher de te retirer à l’intérieur de ce sentiment négatif qui exerce son influence sur ta vie, que ce soit l’abattement, la haine, la colère ou l’infériorité. Bien que ces émotions t’aient causé toutes sortes de douleurs, ou qu’elles t’aient mis mal à l’aise, qu’elles t’aient fait pleurer ou qu’elles t’aient rendu irritable, tu ne peux toujours pas t’empêcher de toujours revenir à cette émotion négative que tu as ressentie à ce moment-là. Lorsque tu reviens à ce moment, cette émotion négative renforce à nouveau son influence sur toi. Lorsque cette émotion négative t’affecte, se rappelle à toi et t’alerte encore et encore, elle perturbe de manière invisible ton écoute des paroles de Dieu et ta compréhension des vérités-principes. Lorsqu’une fois de plus ces émotions négatives surgissent au plus profond de ton cœur, lorsqu’elles affirment leur domination sur tes pensées, ton intérêt pour la vérité s’affaiblit, se tournant même vers l’aversion, ou bien des sentiments de défi peuvent surgir. En raison du traitement blessant et injuste que tu as subi dans le passé, tu peux considérer l’humanité et la société avec une plus grande hostilité et détester tout ce qui s’est passé ainsi que, bien sûr, tout ce qui se passera dans le futur. Ces émotions se manifestent constamment dans ton cœur et influencent à maintes reprises tes sentiments, ton état et ta condition. Elles influencent également à maintes reprises ce que tu ressens dans l’accomplissement de ton devoir, ainsi que ton attitude et tes opinions dans l’accomplissement de ton devoir et, bien sûr, ta motivation et ta détermination à poursuivre la vérité. Parfois, tu viens tout juste d’établir ta détermination à poursuivre la vérité et à ne plus jamais te sentir découragé, à ne plus jamais croire que tu n’es pas assez bon et à ne plus jamais battre en retraite. Cependant, lorsqu’une émotion négative momentanée remplit ton cœur, ta motivation à poursuivre la vérité peut disparaître complètement, s’évanouissant en un instant sans laisser de trace. Lorsque ta motivation à poursuivre la vérité s’évanouit sans laisser de trace dans ce genre de situation, tu as alors le sentiment que poursuivre la vérité est inintéressant et que croire en Dieu et être sauvé n’a aucun sens pour toi. L’apparition de ce genre de sentiment et d’état te rend peu disposé à te présenter à nouveau devant Dieu, à lire en priant Ses paroles et à écouter Ses paroles et encore moins, bien sûr, as-tu la moindre détermination ou le moindre désir de mettre la parole de Dieu en pratique, ou de devenir quelqu’un qui poursuit la vérité. Voilà l’obstacle et l’incidence formidables que ces diverses émotions négatives ont sur les personnes qui suivent le chemin de la poursuite de la vérité. Plus exactement, elles causent des perturbations et des dommages aux personnes et elles vont de temps en temps t’ôter le peu de confiance que tu viens de réussir à rassembler et les quelques principes de conduite que tu viens tout juste de comprendre, et les réduire à néant. En un instant, elles te rendent incapable de percevoir au plus profond de ton cœur l’existence de Dieu, les bénédictions de Dieu, la souveraineté de Dieu et Sa provision pour toi, et instantanément tu es rempli par l’une ou l’autre de ces émotions négatives. Lorsque tu seras rempli de ces émotions négatives, tes tempéraments corrompus prendront instantanément le contrôle en toi. Lorsque tes tempéraments corrompus prennent le contrôle sur toi, tu deviens instantanément une personne différente et tu montres un visage différent aux personnes, aux évènements et aux choses qui t’entourent. L’amour que tu avais auparavant a disparu, la patience que tu avais auparavant a disparu, l’énergie que tu avais auparavant pour souffrir et en payer le prix, endurer l’affliction et travailler dur, a disparu, la motivation que tu avais à sauter un repas et à dormir un peu moins pour bien accomplir ton devoir a disparu, et ce qui prend sa place, c’est l’hostilité envers chaque personne. Quelle est la source première de cette hostilité que tu éprouves envers tout le monde ? Elle vient de ton tempérament corrompu, mais aussi des situations, des personnes, des évènements et des choses dont tu as fait l’expérience dans le passé et qui ont fait surgir en toi des émotions négatives. Tu dis : « Je tolère les autres, mais qui me tolère ? Je montre de la compréhension aux autres, mais qui me montre de la compréhension ? Même mes parents et mes frères et sœurs ne me montrent aucune compréhension ! Les autres font tous des erreurs, donc moi aussi je peux en faire ! D’autres personnes expriment leur négativité lorsqu’elles sont émondées, alors pourquoi pas moi ? D’autres peuvent manœuvrer pour avoir de l’influence ou obtenir une position, alors pourquoi pas moi ? Si tu le peux, moi aussi ! D’autres trichent et essaient de se soustraire à leurs responsabilités dans l’accomplissement de leurs devoirs, alors je le ferai aussi. Les autres ne poursuivent pas la vérité, alors moi non plus. D’autres personnes agissent sans principes, donc je le ferai aussi. Les autres ne protègent pas les intérêts de la maison de Dieu, donc moi non plus. Je vais tout simplement faire comme tout le monde. Qu’y a-t-il à redire à cela ? » De quel genre de manifestation s’agit-il ? Que nous le regardions en fonction de tes pensées ou du tempérament que tu révèles, ce n’est rien de moins qu’un virage à cent quatre-vingts degrés, comme si tu étais devenu quelqu’un d’autre. Que se passe-t-il ici ? La cause profonde est que tu as subi un changement à l’intérieur. Tu peux avoir la même apparence en surface et ta routine quotidienne est inchangée, le ton de ton discours est inchangé, ton apparence est inchangée et personne ne te guide ni ne t’y pousse dans les coulisses, alors pourquoi cette soudaine montée d’émotion ? L’une des raisons est qu’elle est causée par les émotions négatives plantées au plus profond de ton cœur. Quelqu’un qui nourrit toujours des sentiments négatifs de haine et de colère en lui, quand son état est bon, se présentera souvent devant Dieu pour prier, lire les paroles de Dieu et s’assurera que tout se déroule normalement lorsqu’il poursuit la vérité et accomplit son devoir. S’il rencontre quelque chose qui ne lui plaît pas, ou s’il rencontre un revers, un échec ou une gêne au travail ou dans la vie, ou s’il perd la face ou subit une atteinte à ses intérêts, la haine et la colère provoquées en lui par les émotions négatives le mettent en rage et le rendent fou furieux. Peut-être a-t-il déjà fait l’expérience d’évènements qui sortent de l’ordinaire, a-t-il été maltraité, ou arbitrairement battu par des personnes malfaisantes, ou s’est-il fait saisir ses biens, ou a-t-il été intimidé ou même humilié par des personnes malfaisantes. Certaines personnes peuvent avoir eu des collègues ou des supérieurs qui leur ont rendu les choses difficiles au travail, et certaines personnes peuvent avoir été victimes d’une discrimination et d’un traitement injuste de la part de camarades de classe et d’enseignants à l’école en raison de leurs mauvais résultats scolaires, de mauvaises conditions à la maison ou parce que leurs parents étaient agriculteurs et appartenaient à la classe inférieure de la société, et ainsi de suite. Lorsqu’une personne subit toutes sortes de traitements injustes dans la société, lorsque ses droits humains sont bafoués, ou lorsque ses intérêts sont niés ou qu’elle est expropriée de ses biens, les graines de la haine sont naturellement semées au plus profond de son cœur et bien sûr, elle transposera cette haine dans la manière dont elle aborde la société, l’humanité et même sa propre famille, ses amis et ses proches. Les opinions de ceux dont on a semé la haine dans le cœur sont influencées par cette haine, et leurs émotions aussi en seront naturellement imprégnées.
Une fois que la haine s’est profondément enracinée dans le cœur d’une personne, elle devient naturellement une émotion, et lorsque quelqu’un vit dans cette émotion de haine, sa perspective sur l’humanité et sur n’importe quel sujet n’est plus appropriée. Ses opinions sur les gens et les choses sont faussées et deviennent contraires à ce qu’elles seraient normalement. Elle devient incapable de comprendre correctement une personne, un évènement ou une chose normale et appropriée, et elle les jugera et les condamnera aussi. Elle cherche toujours une occasion d’exprimer ses griefs et sa haine. Elle espère qu’un jour, elle aura du pouvoir et de l’influence et sera en mesure de redresser tous ces griefs et de se venger de ceux qui l’auront intimidée et blessée dans le passé. Pour le moment, cependant, elle n’a aucun moyen approprié d’y parvenir, donc finalement certains de ces individus finiront par croire en Dieu. Après avoir commencé à croire en Dieu, ils se disent : « Oh, je crois maintenant en Dieu et je peux maintenant garder la tête haute. Je laisserai Dieu décider des choses pour moi afin que ces personnes malfaisantes obtiennent ce qu’elles méritent. C’est formidable ! » Alors, maintenant qu’ils croient en Dieu, ils enfouissent leur haine et leur colère au plus profond d’eux-mêmes, ils donnent tout pour se dépenser, payer un prix, souffrir, courir à droite et à gauche et travailler dans la maison de Dieu, espérant qu’un jour leurs efforts leur porteront chance et changeront les choses et que, le jour où ils deviendront plus forts et ne seront plus faibles, ils veilleront à ce que ceux qui les ont intimidés et ainsi humiliés soient punis. Leur but, en faisant tout cela, est de voir de leurs propres yeux la punition et la rétribution imposées à ceux qui leur ont causé une douleur et une humiliation sans fin. Ils portent cette émotion dans leur croyance en Dieu, en en payant le prix et en se dépensant. En surface, il semble qu’ils ne se plaignent jamais, ne désirent ni n’exigent rien, qu’ils se jettent de tout cœur dans l’accomplissement de leur devoir dans la maison de Dieu et qu’aucune souffrance ne soit trop grande. En réalité, cependant, ces émotions de haine et de colère au plus profond de leur cœur restent non résolues et ils ne les ont pas abandonnées. Au moment où quelqu’un leur donne son avis et révèle leur tempérament corrompu, ils retournent immédiatement, de façon inconsciente, dans leurs émotions de haine et de colère afin d’affronter et de résoudre ce problème. Ils pensent : « Est-ce que tu me dénigres ? Essaies-tu de m’intimider parce que tu penses que je suis candide ? Il y a tellement de gens qui m’intimident, mais attends donc de voir ce qui va leur arriver ! » Il suffit de leur dire quelque chose à leur sujet pour les blesser, même si ce n’est pas intentionnel. Mais si l’on touche à un point sensible, leurs émotions de haine et de colère sont attisées, ce qui les fait retomber inconsciemment dans un sentiment de haine à propos de tout. Il est clair que ce point de vue, cette émotion, a affecté leur perspective et leur attitude envers les gens et les choses, ainsi que les manières et les moyens avec lesquels ils se comportent et agissent. Qui que soit celui qui leur fait part d’opinions et de suggestions légitimes, ils pensent toujours : « Il me méprise et souhaite me harceler. Pense-t-il qu’on puisse facilement me malmener ? » Ils utilisent ce point de vue et cette façon de faire pour faire face à la situation, et pendant ce temps leurs émotions de haine et de colère s’enracinent dans leur cœur. Une fois que les émotions de haine et de colère sont profondément ancrées dans leur cœur, elles grandissent continuellement et ils les utilisent continuellement pour faire face à toutes sortes de personnes, d’évènements et de choses, et ils se rappellent aussi constamment qu’ils doivent haïr tout le monde et que personne n’est gentil avec eux. Même s’ils croient un instant que quelqu’un est bon envers eux, ils vont très vite se dire involontairement et inconsciemment : « Ne pense pas cela. En dehors de Dieu qui est vraiment bon, il n’y a pas de bonnes personnes. Tout le monde se réjouit de tes malheurs et personne ne te souhaite du bien. Les gens pensent que tu es candide, alors ils t’intimident, et quand ils te voient réussir quelque chose, ils te flattent et essaient de s’attirer tes faveurs. Alors ne crois personne et ne regarde personne avec gentillesse. Tu dois être prudent et méfiant avec les autres. » Chaque fois que quelqu’un leur dit un mot, ils l’analysent en pensant : « Est-ce qu’il me prend pour cible ? Pourquoi a-t-il dit cela ? Est-ce qu’il essaie de m’attaquer et de se venger de moi pour quelque chose ? N’essaie-t-il pas de me malmener ? » Ces sentiments de suspicion, de haine et de colère se rappellent à eux à maintes reprises et font qu’ils utilisent inconsciemment ces sentiments dans la façon dont ils abordent et traitent chaque type de personne, d’évènement et de chose, et pourtant ils ne sont pas du tout conscients eux-mêmes que ce ne sont que des types d’émotions négatives. Ces émotions négatives exercent un contrôle étroit sur leur jugement et lient étroitement leur pensée, et elles les empêchent de voir la moindre personne, le moindre évènement ou la moindre chose selon une perspective ou un point de vue correct. Quand on commence à vivre sous l’emprise de ces émotions négatives, il devient très difficile d’échapper à leur contrôle. Avant que quelqu’un ne lâche prise sur ces émotions négatives, il vit inconsciemment en elles, regardant les gens, les évènements et les choses, abordant les gens, les évènements et les choses avec les mauvais points de vue qui ont résulté de ces émotions négatives. Premièrement, cela conduit inévitablement à l’extrémisme, à la suspicion, au doute et même à l’impétuosité, et il regardera également les autres avec hostilité et les attaquera. Ces émotions négatives dirigent les pensées et les opinions de la personne dans son cœur, et elles dirigent chacun de ses mots et de ses actes. C’est pourquoi, lorsque cette personne s’enlise dans ces émotions négatives, si c’est quelqu’un qui poursuit la vérité, ces émotions négatives créent des obstacles et ont un impact sur son cœur et son esprit, et donc elle pratique beaucoup moins la vérité. En raison de la falsification, des perturbations et des dommages causés par ces émotions négatives, il y a une limite à la vérité qu’elle est capable de mettre en pratique et lorsqu’elle se retrouve dans une certaine situation, elle est toujours influencée par ses sentiments. Bien sûr, l’effet le plus important est qu’elle tombe sous l’influence de ces diverses émotions négatives et donc, pratiquer la vérité devient épuisant pour elle. Elle est incapable d’utiliser la conscience et la raison de l’humanité normale, le libre arbitre et l’instinct créés par Dieu et les vérités-principes que les hommes devraient pratiquer et respecter dans leur façon d’aborder les personnes et les choses qui les entourent, et dans leur façon de juger les gens et les choses autour d’eux.
D’après ces choses dont J’ai parlé jusqu’à présent, quelle que soit la façon dont vous les regardez, il est clair que diverses émotions négatives occupent plus ou moins l’esprit de chaque personne. Parce qu’elles occupent l’esprit des gens, un certain nombre de difficultés surgiront lorsqu’ils pratiqueront la vérité. C’est pourquoi, tout au long du processus de poursuite de la vérité, les gens doivent continuellement lâcher prise sur les personnes, les évènements et les choses qui provoquent l’apparition d’émotions négatives en eux. Par exemple, l’émotion négative d’infériorité dont nous avons parlé plus tôt. Quels que soient la situation, la personne ou l’évènement ayant provoqué ton sentiment d’infériorité, tu dois avoir une compréhension correcte de ton calibre, de tes points forts, de tes talents et de la qualité de ta propre humanité. Il n’est pas juste de se sentir inférieur ni de se sentir supérieur : ce sont deux émotions négatives. L’infériorité peut lier tes actions, lier tes pensées et influencer tes opinions et ton point de vue. De même, la supériorité a aussi cet effet négatif. Par conséquent, qu’il s’agisse d’infériorité ou d’une autre émotion négative, tu dois avoir une compréhension correcte des interprétations qui conduisent à l’apparition de cette émotion. Premièrement, tu dois comprendre que ces interprétations sont incorrectes, et qu’il s’agisse de ton calibre, de ton talent ou de la qualité de ton humanité, les évaluations et les conclusions qu’elles engendrent à ton sujet sont toujours fausses. Alors, comment s’évaluer correctement, se connaître et rompre avec le sentiment d’infériorité ? Tu dois prendre les paroles de Dieu comme base pour acquérir une connaissance de toi-même et apprendre à quoi ressemblent ton humanité, ton calibre et ton talent et quels sont tes points forts. Par exemple, supposons que tu aimes chanter et que tu chantes bien, mais que certaines personnes n’arrêtent pas de te critiquer et de te rabaisser, en disant que tu n’as pas d’oreille et que tu chantes faux. Tu as alors le sentiment que tu ne peux pas bien chanter et tu n’oses plus chanter devant les autres. Parce que ces gens mondains, ces personnes confuses et médiocres ont formulé des évaluations et des jugements inexacts à ton sujet, les droits que ton humanité mérite ont été restreints et ton talent a été étouffé. En conséquence, tu n’oses même plus chanter une chanson et tu es seulement assez courageux pour lâcher prise et chanter à haute voix lorsqu’il n’y a personne dans les parages ou que tu es seul. Parce que tu te sens d’ordinaire si horriblement réprimé, quand tu n’es pas seul, tu n’oses pas chanter une chanson : tu n’oses chanter que lorsque tu es seul, profitant du moment où tu peux chanter haut et fort, et combien ce moment est merveilleux et libérateur ! N’en est-il pas ainsi ? À cause du mal que les gens t’ont fait, tu ne sais pas, ou tu ne peux pas voir clairement ce que tu peux réellement faire, ce en quoi tu es bon et ce en quoi tu n’es pas bon. Dans ce genre de situation, tu dois faire une évaluation correcte et prendre la bonne mesure de toi-même conformément aux paroles de Dieu. Tu dois établir ce que tu as appris et où se trouvent tes points forts, et aller faire tout ce que tu peux faire. Quant à ces choses que tu ne peux pas faire et quant à tes défauts et lacunes, tu dois y réfléchir et les connaître, et tu dois également évaluer avec précision et savoir à quoi ressemble ton calibre, et s’il est bon ou mauvais. Si tu ne peux pas comprendre tes propres problèmes ou en acquérir une connaissance claire, alors demande aux gens qui t’entourent et qui ont de la compréhension de t’évaluer. Que ce qu’ils disent soit exact ou non, cela te donnera au moins quelque chose à prendre comme référence et à considérer et cela te permettra d’avoir un jugement ou une caractérisation basiques de toi-même. Tu pourras alors résoudre le problème essentiel des émotions négatives comme l’infériorité, et en sortir progressivement. De tels sentiments d’infériorité sont faciles à résoudre si l’on peut les discerner, s’y éveiller et chercher la vérité.
Pour ceux qui ont subi des traitements inéquitables, qui ont été maltraités et discriminés dans la société, dans leurs diverses professions et dans divers environnements, les sentiments de haine et de colère qui surgissent en eux sont-ils faciles à résoudre ? (Oui.) Comment sont-ils résolus ? (Ces gens-là doivent considérer toutes les personnes, tous les événements et toutes les choses selon les paroles de Dieu, abandonner ces émotions négatives de haine et de colère et abandonner les personnes, les événements et les choses qui les ont blessés dans le passé.) « Abandonner », ce n’est qu’un mot : comment fais-tu pour lâcher-prise ? Par exemple, une femme sort avec un homme et il finit par la piéger pour l’amener dans son lit et lui soutire de l’argent. Chaque fois qu’elle y pense, elle ressent une soudaine montée de colère et lorsque cette colère surgit, elle serre les poings et elle est remplie de haine au plus profond de son cœur. Elle pense au visage de cet homme, elle pense à tout ce qu’il a dit, à tout ce qu’il a fait qui l’a blessée, et plus elle y pense, plus elle se met en colère, plus elle devient furieuse, plus la rage bouillonne et plus sa haine grandit. Elle n’arrête pas d’y penser et ne veut plus faire son devoir, et elle se sent de plus en plus mal, se disant qu’elle ne doit pas se reposer mais continuer à travailler et à parler avec d’autres personnes, et quand elle ne peut pas dormir la nuit, elle doit compter sur des somnifères pour s’endormir. Elle n’ose pas être seule, ni laisser son cœur se reposer. Dès qu’elle se retrouve seule, qu’elle se repose, cette haine monte en elle et elle veut se venger, faire mourir celui qui lui a fait du mal, et plus sa mort serait désagréable, mieux ce serait. Si un jour elle entend réellement la nouvelle que cet homme est décédé d’une mort tragique, ce n’est qu’alors qu’elle pourra abandonner de ses sentiments de haine et de colère. Qu’on y pense : s’il mourait vraiment, s’il obtenait ce qu’il mérite et était puni, serais-tu capable d’effacer cet événement qui a provoqué la haine et la colère et ce souvenir qui est enfoui si profondément dans ton cœur ? Serais-tu vraiment capable d’abandonner la haine de cet événement ? Pourrait-elle vraiment disparaître ? (Non.) Alors, est-ce que faire disparaître cette personne qui t’a blessée et lui faire subir une punition, ou la faire mourir d’une mort des plus désagréables, subir un châtiment ou avoir une mauvaise fin, est-ce le moyen de résoudre la haine et la colère ? Est-ce le moyen d’abandonner la haine et la colère ? (Non.) Et alors, certains disent : « Lorsque tu découvres que tu nourris ces émotions de haine et de colère, tu devrais les abandonner. » Est-ce le chemin de pratique ? (Non.) Alors de quoi s’agit-il quand quelqu’un dit : « Tu devrais les abandonner » ? (C’est la doctrine.) C’est juste, c’est la doctrine, pas le chemin de pratique. Je viens de vous dire comment résoudre le sentiment d’infériorité, et c’est une façon de lâcher prise sur l’infériorité. Avez-vous maintenant le chemin de pratique ? (Oui.) Alors, comment faites-vous pour abandonner la haine et la colère ? Est-ce le chemin de pratique de ne pas y penser ? (Non.) Certains disent de les expulser de votre mémoire : est-ce le moyen de résoudre le problème ? Cela signifierait-il que tu as abandonné ces choses ? (Non.) Secouer la tête, fermer les yeux et ne penser à rien, ou s’occuper n’est pas le moyen de résoudre ce problème, et ce n’est pas le chemin de pratique correct pour abandonner ces émotions négatives. Alors, quel est spécifiquement le chemin de pratique ? Comment pouvez-vous abandonner ces choses ? Comment pouvez-vous résoudre ce problème ? Avez-vous une bonne méthode pour le faire ? Pour abandonner ces choses, il faut leur faire face, ne pas s’en cacher ni les fuir. N’as-tu pas peur d’être seul ? N’as-tu pas peur de te rappeler cet événement ? N’as-tu pas peur que quelqu’un rouvre ta blessure ? Alors affronte-la et prends toutes ces personnes, tous ces événements et toutes ces choses qui t’ont blessé et t’ont fait ressentir de la haine et de la colère dans le passé, et toutes ces personnes qui t’ont profondément marqué et dont tu peux te souvenir, note-les toutes, discerne leur humanité une à une selon les paroles de Dieu, apprends à connaître leurs tempéraments, dissèque-les, révèle et découvre leur essence, et vois ce que sont exactement ces personnes. Ta conclusion finale, la seule conclusion à laquelle tu puisses arriver, sera que ces gens sont tous mauvais, qu’ils sont des démons, et non des gens ! Quelle que soit la méthode qu’ils utilisent pour te blesser ou te piéger et te faire du mal, leur essence est celle des démons, pas des gens, et ce ne sont absolument pas des objets choisis par Dieu. Il n’y a personne parmi ces gens qui soit capable de venir dans la maison de Dieu, alors que toi, tu fais partie des élus de Dieu. Tu es maintenant en mesure d’écouter des sermons dans la maison de Dieu, d’accomplir ton devoir dans la maison de Dieu, et tu peux venir devant Dieu : c’est Dieu qui t’élève et te montre de la bonté. Ces gens-là, quant à eux, n’ont jamais été considérés comme des personnes aux yeux de Dieu. C’est pourquoi, une fois que tu as commencé à croire en Dieu, tu devrais mettre de la distance entre eux et toi. Si tu souhaites toujours les fréquenter, tu ne pourras certainement pas l’emporter contre eux et tu seras opprimé et puni par eux, discriminé et insulté par eux, blessé par eux, même abusé par eux. Tout ce qu’ils font montre ce que font les démons et ce que fait Satan. Si tu aimes les fréquenter et te battre avec eux, alors tu n’es pas non plus une personne. Tu es comme eux et tu es capable de faire les mêmes choses qu’eux. C’est parce que les démons non seulement piègent les gens, mais se font aussi du mal les uns aux autres : telle est la nature d’un démon. Étant donné que tu as été choisi par Dieu et que tu appartiens à l’humanité que Dieu a créée, comment les démons pourraient-ils ne pas s’en prendre à toi ? Comment pourraient-ils ne pas te blesser et te piéger ? Ils causent du tort à tout le monde. Ils se font du mal les uns aux autres, donc à plus forte raison, ils ne se calmeront pas et ne laisseront pas les gens tranquilles ! Cela démontre que ce monde et l’humanité sont démoniaques et sont complètement submergés par les actes de Satan. Il est incroyablement difficile d’être une bonne personne, et il est aussi incroyablement difficile d’être simplement une personne ordinaire qui ne veut pas être bousculée par qui que ce soit. Tu essayes de l’éviter, mais tu ne le peux pas. Ainsi va le monde. Depuis le moment où l’on a une compréhension suffisante pour pouvoir commencer l’école jusqu’à l’entrée dans la société et le monde du travail et jusqu’à la mort, qui n’a jamais été bousculé de son vivant, ou trompé et persécuté ? Il n’y a absolument personne comme cela. Quelles que soient tes compétences et tes capacités, il y aura toujours quelqu’un de plus redoutable que toi pour te bousculer. La différence est, cependant, que les gens ont tous des philosophies de vie différentes. Certains endurent et se résignent à l’adversité, mais d’autres sont différents. Quand ils ont été trompés à plusieurs reprises et harcelés au point de ne plus pouvoir le supporter et qu’ils ont trop souffert, des émotions telles que la haine et la colère surgissent en eux, et ils haïssent à la fois l’humanité et la société. Une fois que tu as vu clairement l’essence et la nature de ceux qui te font du mal et que tu as vu que leur essence est celle des démons, la haine et la colère que tu ressens ne sont plus dirigées contre les gens, mais contre les démons, et ta haine n’est-elle pas alors atténuée ? (Si.) Ta haine est quelque peu atténuée. Et quel est l’avantage, lorsqu’elle est un peu atténuée ? C’est que, lorsque tu rencontreras à nouveau ce genre de situation, tu ne seras plus émotif et tu ne considéreras pas la situation d’une manière impétueuse. Au lieu de cela, tu la considéreras correctement, tu la discerneras et l’aborderas en utilisant les paroles de Dieu et la vérité, tu considéreras ceux qui te causent à nouveau du mal du point de vue de la conscience et de la raison de l’humanité, et dans ta façon de les aborder tu utiliseras la manière que Dieu t’a enseignée, la manière et les principes que Dieu t’a indiqués. Lorsque tu les aborderas en utilisant la manière que Dieu t’a indiquée, la haine et la colère ne surgiront plus en toi, mais tu en viendras plutôt à connaître la corruption de l’humanité, à connaître le visage des démons et à confirmer et vérifier, d’une manière beaucoup plus profonde et progressive, que les paroles de Dieu sont la vérité. Lorsque tu utiliseras les paroles de Dieu et la façon que Dieu t’a indiquée, la façon qu’Il t’a enseignée pour voir une telle affaire, alors cette affaire non seulement ne te fera plus de mal, et non seulement cela n’aggravera pas ta haine et ta colère, mais au contraire, cela fera progressivement diminuer la haine et la colère qui se trouvent au plus profond de ton cœur, et à mesure que tu expérimenteras à nouveau ce genre de problème encore et encore, ta stature grandira et ton tempérament changera.
Quant à savoir comment tu dois exactement abandonner cette haine et cette colère passées dont nous avons discuté, un aspect est de voir clairement ces soi-disant non-humains, de voir clairement que leur nature-essence est celle des démons et de Satan, que leur l’essence est nuisible aux gens, que leur essence est identique à celle des démons, de Satan et du grand dragon rouge et qu’elle partage la même source, qu’ils te piègent, qu’ils te causent du mal, tout comme Satan corrompt l’humanité. Une fois que tu as compris ce point, n’abandonnes-tu pas quelque peu tes émotions de haine et de colère ? (Si.) Certaines personnes disent : « Il ne suffit pas de comprendre ces choses. Parfois, rien que d’y penser, je deviens triste ! » Que devrais-tu faire lorsque tu te sens triste ? Peux-tu être sans aucune tristesse du tout ? Les cicatrices laissent toujours leurs marques, mais avoir ces marques n’est pas nécessairement une mauvaise chose. Ce sont précisément ces phénomènes d’injustice dans la société, et ces personnes, ces événements et ces choses qui font surgir en toi la haine et la colère, qui te permettent de ressentir l’injustice dans la société, qui te permettent de ressentir la malveillance, la méchanceté et le mal de l’humanité, et qui te permettent de ressentir l’injustice et la désolation du monde, provoquant ainsi le désir d’aspirer à la lumière et l’envie profonde que le Sauveur te sauve de toutes ces souffrances qui surgissent en toi. Alors, y a-t-il un contexte à ce désir ? (Oui.) Ce désir vient-il facilement ? (Non.) Si tu n’avais jamais été blessé parmi l’humanité ou dans la société, tu penserais qu’il y a beaucoup de bonnes personnes aux alentours. Si tu sors et trébuches et que quelqu’un vient t’aider à te relever, ou si tu fais des courses mais que tu n’as pas assez d’argent et que la personne qui est à côté de toi t’aide, ou si tu perds ton sac à main et que quelqu’un le trouve et te le rend, tu penseras qu’il y a beaucoup de bonnes personnes aux alentours. Dans cet état d’esprit et avec cette compréhension que tu as de la société, quelle compréhension auras-tu envers la signification du salut de l’humanité par Dieu ou la nécessité pour Dieu de faire l’œuvre du salut ? Dans quelle mesure ton désir que le Sauveur vienne te sauver de cet océan de souffrance sera-t-il grand ? Tu n’en auras pas une grande envie, n’est-ce pas ? Ce serait juste une sorte de souhait, une sorte de fantasme. Plus quelqu’un subit des difficultés et des souffrances dans le monde, subissant toutes sortes de traitements injustes, ou, pour le dire autrement, plus quelqu’un a vécu longtemps dans cette société et parmi les gens, quelqu’un en qui ont surgi une haine et une colère profondes envers l’humanité et la société, plus il souhaitera que Dieu mette fin à cette ère malfaisante le plus tôt possible, qu’Il détruise cette humanité malfaisante le plus tôt possible, qu’Il le sauve de cet océan de souffrance le plus tôt possible, qu’Il inflige un châtiment au méchant et protège le bon, n’est-ce pas ? (Oui.) Alors maintenant, à ce stade, tu réfléchis : « Oh, je dois vraiment remercier ces démons. Je dois les remercier pour leur traitement injuste et pour m’avoir discriminé, insulté et opprimé. Ce sont leurs actes mauvais et le mal qu’ils m’ont causé qui m’ont forcé à venir devant Dieu, qui m’ont fait ne plus désirer le monde ou la vie parmi ces gens et qui m’ont rendu disposé à venir dans la maison de Dieu, à venir devant Dieu, à me dépenser de mon plein gré pour Dieu, à consacrer toute ma vie, à vivre une vie qui a du sens et ne plus fréquenter des gens mauvais. Sinon, je serais encore comme eux, suivant les tendances du monde et poursuivant la renommée et le gain, la bonne vie, les plaisirs de la chair et un avenir merveilleux. Maintenant, je crois en Dieu, donc je n’ai plus besoin de suivre ce chemin tortueux. Je ne les regarde plus avec hostilité. Je vois clairement qui ils ont toujours été. Ils sont là pour exécuter du service, ce sont des faire-valoir de l’œuvre de Dieu. Sans eux, je ne pourrais pas voir quelle est exactement l’essence de ce monde et de cette humanité et je penserais encore que ce monde et cette humanité sont de plus en plus merveilleux. Maintenant que j’ai subi cette souffrance, je ne placerai plus mes aspirations et mes espoirs dans ce monde, ni entre les mains d’aucune personne éminente. Au lieu de cela, j’espère que le royaume de Dieu viendra et que l’équité et la justice de Dieu prendront le pouvoir. » Quand tu médites ainsi, tes émotions de haine et de colère ne sont-elles pas progressivement atténuées ? (Si.) Elles sont atténuées. Et ton point de vue et tes opinions sur les gens, les événements et les choses dans ton cœur n’ont-ils pas subi un changement ? Cela ne signifie-t-il pas que le chemin que tu suivras à l’avenir, tes choix et tes objectifs subissent progressivement un changement et que tu te tournes progressivement vers la poursuite des objectifs et de la direction corrects ? (Si.) Tu te souviens des choses qui se sont produites dans le passé, qui t’ont brisé le cœur et qui t’ont poussé à haïr le monde, et une fois que tu as clairement compris leur signification et leur essence, ton cœur se remplit de gratitude envers Dieu. Lorsque tu deviens rempli de gratitude, ne te plonges-tu pas alors dans la jouissance de celle-ci ? Ne penses-tu pas alors : « Ces non-croyants qui ne croient pas en Dieu sont encore induits en erreur, blessés et dévorés par le roi des diables lui-même, Satan. C’est tellement pitoyable ! Si je ne croyais pas en Dieu et n’étais pas venu devant Dieu, je serais comme eux, poursuivant le monde, courant à droite à gauche pour essayer d’obtenir la renommée, le gain et le statut, traversant tant de souffrances sans avoir jamais l’idée de changer de cap. Je serais plongé dans un péché inéluctable, quelle tristesse ! Maintenant que je crois en Dieu, je comprends la vérité et je peux voir clair dans cette affaire. Le chemin que les gens devraient suivre est celui de la poursuite de la vérité : c’est le plus précieux, le plus significatif. Maintenant que Dieu m’a montré une telle bonté pour que je n’aie plus à subir cette souffrance, j’établirai ma détermination à suivre Dieu jusqu’à la fin, à écouter Ses paroles, à vivre conformément à Ses paroles et à ne plus vivre comme je le faisais avant, quand je ne vivais pas du tout comme un être humain. » Tu vois, cette bonne aspiration est apparue, n’est-ce pas ? Les objectifs et la direction de la vie corrects n’ont-ils pas progressivement pris forme dans les pensées et la conscience des gens ? Et ne sont-ils pas maintenant capables de s’engager sur le bon chemin de la vie ? (Si.) Alors, lorsque ces émotions et aspirations positives surgissent, est-il encore nécessaire de penser à ces émotions négatives ? Après y avoir réfléchi pendant un moment ou à plusieurs reprises jusqu’à ce que tu les comprennes, lorsque ces questions ne perturbent plus ton esprit et ne contrôlent plus le chemin que tu suis, alors, sans t’en rendre compte, tu abandonnes de ces émotions de haine et de colère. Elles n’occupent plus ton cœur et, avec le temps, tu résous le problème de ton tempérament corrompu. La question de la résolution de ton tempérament corrompu n’est-elle pas liée à la poursuite de la vérité ? (Si.) Et cela ne signifie-t-il pas que tu t’es engagé sur le bon chemin dans la vie ? Il n’est pas difficile de s’engager sur le bon chemin : tu dois d’abord abandonner tous tes points de vue divers sur le monde, sur l’humanité des gens et sur l’humanité qui ne concordent pas avec les faits. Comment peux-tu voir clairement ces points de vue qui ne s’accordent pas avec les faits ? Comment peux-tu les résoudre ? Ces points de vue qui ne concordent pas avec les faits sont cachés dans les émotions de ton cœur et ces émotions orientent le jugement et la pensée de ton humanité, ainsi que ton caractère, ton discours et tes actions, ainsi, bien sûr, que ta conscience et ta raison. Plus important encore, ils orientent et influencent tes objectifs dans la vie et le chemin que tu suis. Par conséquent, abandonne toutes les émotions négatives et abandonne toutes les émotions qui te contrôlent. C’est la première étape que tu devrais pratiquer en poursuivant la vérité. Résous d’abord le problème des diverses émotions négatives, résous-les au fur et à mesure que tu les découvres et ne laisse aucun problème derrière toi. Lorsque ces problèmes seront résolus, tu ne seras plus enchaîné, emportant ces émotions négatives avec toi dans ta poursuite de la vérité, et tu pourras chercher la vérité et la résoudre lorsque tu révéleras un tempérament corrompu. Est-ce une chose facile à réaliser ? Ce n’est en fait pas si facile.
Pendant que J’échangeais sur ces émotions négatives et les disséquais, avez-vous appliqué à vous-mêmes ce que Je dis ? Certains disent : « Je suis jeune et je n’ai pas beaucoup d’expérience de vie. Je n’ai jamais subi de revers ou d’échecs, ni subi de traumatisme. Cela ne veut-il pas dire que je n’ai pas d’émotions négatives ? » Tout le monde en a : chacun rencontrera de nombreuses difficultés et sera susceptible de susciter des émotions négatives. Par exemple, en raison du contexte des tendances néfastes de la société dans cette ère, de nombreux enfants grandissent dans des familles monoparentales, certains sans l’amour d’une mère, d’autres sans l’amour d’un père. Si quelqu’un est sans l’amour d’une mère ou d’un père, on peut considérer qu’il lui manque quelque chose. Quel que soit l’âge auquel tu as perdu l’amour de ton père ou de ta mère, du point de vue de l’humanité normale, cela aura un impact plus ou moins important sur toi. Certaines personnes se fermeront, certaines se sentiront inférieures, certaines deviendront irritables, certaines auront un sentiment de malaise et d’insécurité et certaines discrimineront et éviteront le sexe opposé. Dans tous les cas, ceux qui grandissent dans cet environnement particulier développeront, dans une plus ou moins grande mesure, certaines anormalités au sein de leur humanité normale. Pour parler le langage moderne, elles sont un peu déformées. Par exemple, les filles qui grandissent sans l’amour d’un père seront relativement inexpérimentées en ce qui concerne les hommes. Elles doivent apprendre à subvenir à leurs propres besoins élémentaires dès leur plus jeune âge, et même porter le lourd fardeau des finances familiales et des diverses tâches à accomplir, tout comme le font leurs mères, apprenant tôt, malgré elles, à se soucier et à s’occuper des choses, à se protéger et à protéger leur mère et leur famille. Elles ont une forte conscience de l’autoprotection et auront également un très fort sentiment d’infériorité. Sans s’en rendre compte, une fois qu’elles ont grandi dans cet environnement particulier, elles sentent inconsciemment au plus profond de leur cœur qu’elles ont une déficience et c’est le sentiment qu’elles ont, que ce sentiment ait ou non déjà gravement affecté leur jugement ou leurs décisions dans le passé. En bref, une fois qu’une personne est adulte, des émotions négatives qui sont là depuis longtemps dirigeront ses pensées et il y aura toujours une raison pour qu’elles soient là. Par exemple, si des garçons, qui grandissent dans des familles monoparentales n’ont pas de père mais seulement une mère, apprennent dès leur plus jeune âge à assumer les tâches ménagères aux côtés de leur mère, leur caractère devient quelque peu maternel. Ils aiment s’occuper des filles et ressentent de la sympathie pour elles, ils se sentent solidaires envers les filles et aiment protéger les femmes et ils ont plutôt des préjugés envers les hommes. Il y en a qui ressentent même au plus profond d’eux-mêmes comme une légère aversion pour les hommes, ils les discriminent, croyant que les hommes sont tous incapables et irresponsables et qu’ils ne font pas ce qui est juste et convenable. Bien sûr, parmi ces personnes, certaines sont assez normales. Il est inévitable, cependant, que certaines aient des pensées particulières, irréalistes ou inappropriées sur les hommes ou les femmes, et celles-ci ont toutes des lacunes et des défauts dans leur humanité. Si quelqu’un découvre que tu as ce genre de problème et qu’il te le signale, ou si, en t’examinant toi-même, tu découvres et apprends que tu as toi-même ce genre de grave émotion négative et que cela affecte déjà tes choix et ta pratique dans ta façon de voir les gens et les choses, de te comporter et d’agir, alors tu devrais réfléchir sur toi-même et te connaître. Tu devrais discerner et résoudre cette émotion négative à la lumière des paroles de Dieu, t’efforcer de te débarrasser des liens, du contrôle et de l’influence de cette émotion négative, lutter pour empêcher le plaisir, la colère, le chagrin, la joie, la pensée, le jugement, la conscience et la raison de ton humanité d’être déformés, poussés à l’extrême ou poussés au-delà de leurs limites. Quoi d’autre ? Une fois que tu te seras efforcé d’empêcher ces choses de se produire, tu pourras vivre une vie normale avec la conscience et la raison de l’humanité normale et avec les instincts et le libre arbitre de l’humanité normale que Dieu a accordés à l’homme. Autrement dit, tu t’efforces de garder tes pensées, tes instincts, ton libre arbitre, ta capacité de jugement, ta conscience et ta raison dans le cadre de l’humanité normale prescrite par Dieu. Par conséquent, quelle que soit l’émotion négative qui te contrôle, tu as un problème avec cet aspect de ton humanité normale. Tu comprends cela, n’est-ce pas ? (Oui.)
La poursuite de la vérité par les gens est réalisée sur la base de la conscience normale, de la raison normale, de l’instinct et du libre arbitre normaux de l’humanité normale et de la gamme des émotions humaines normales. Tu vois, dans le cadre de l’humanité normale donnée à l’homme par Dieu, il n’y a rien d’extrême, rien d’excessif, rien de déformé, et il n’y a pas de clivage ni de perversion de la personnalité. Comment le fait d’être excessif se manifeste-t-il ? Toujours penser que tu ne vaux rien, que tu n’es rien, n’est-ce pas excessif ? N’est-ce pas irréaliste ? (Si.) Tenir aveuglément les hommes en haute estime, croire que les hommes sont bons, que les hommes sont plus capables que les femmes, que les femmes sont incompétentes, que les femmes ne valent rien, qu’elles ne sont pas aussi capables que les hommes et que, dans l’ensemble, elles ne sont pas aussi bonnes que les hommes, n’est-ce pas excessif ? (Si.) Comment le fait de pousser les choses à l’extrême se manifeste-t-il ? C’est de toujours vouloir aller au-delà de ce que tu peux réaliser instinctivement et de toujours vouloir repousser tes limites. Certaines personnes en voient d’autres dormir cinq heures par nuit et ensuite être capables de travailler normalement toute la journée, alors il faut qu’elles dorment quatre heures par nuit et voient pendant combien de jours elles peuvent tenir. Certaines personnes voient d’autres personnes manger deux repas par jour et avoir une abondance d’énergie, être capables de continuer à travailler toute la journée, alors il faut qu’elles ne mangent qu’un repas par jour : n’est-ce pas physiquement nocif ? Quel est l’intérêt de toujours essayer de paraître plus capable que tu ne l’es ? Pour quelle raison rivalises-tu avec ta propre chair ? Certains, à la cinquantaine, ont les dents branlantes et ne peuvent même plus mâcher des os, ni mordre dans de la canne à sucre. Ils disent : « Ne t’inquiète pas, je peux perdre quelques dents, pas de problème, je vais juste continuer à mâcher ! Je dois surmonter cette difficulté. Si je n’essaye pas de la surmonter, alors je suis juste faible et inutile ! » N’est-ce pas pousser les choses à l’extrême ? (Si.) Tu as le sentiment que tu dois réaliser ce que tu ne peux pas réaliser et que ton humanité ne peut pas atteindre instinctivement. Tu ne peux pas l’atteindre avec ton talent, ta sagesse ou ta stature, ou avec les choses que tu as apprises, ou avec ton âge et ton sexe, mais même si tu ne peux pas l’atteindre, tu as toujours le sentiment que tu le dois. Certaines femmes surestiment leurs forces, disant : « Nous, les femmes, nous pouvons faire ce que les hommes peuvent faire. Les hommes peuvent construire des bâtiments, et nous aussi ; les hommes peuvent piloter des avions, et nous aussi ; les hommes peuvent être boxeurs, et nous aussi ; les hommes peuvent porter une centaine de kilos dans un sac, et nous aussi. » Mais à la fin, elles en sont tellement écrasées qu’elles crachent du sang. Essayent-elles encore de paraître plus capables qu’elles ne le sont ? N’est-ce pas extrême ? N’est-ce pas excessif ? Ces manifestations sont toutes extrêmes et excessives. Les personnes absurdes considèrent souvent les problèmes et voient les gens, les événements et les choses de cette manière, et c’est aussi de cette manière qu’elles abordent et résolvent les problèmes. Par conséquent, si les gens veulent résoudre ces manifestations excessives, ils doivent d’abord mettre un terme à ces choses extrêmes et les abandonner. Les plus graves de ces choses sont les diverses émotions extrêmes qui se trouvent au plus profond de leur cœur. Dans certaines circonstances, ces émotions les amènent fréquemment à avoir des pensées extrêmes et à utiliser des méthodes extrêmes, les amenant ainsi à s’égarer. Ces émotions extrêmes font non seulement paraître les gens idiots, ignorants et stupides, mais elles les font s’égarer et subir des pertes. Dieu veut une personne normale qui poursuit la vérité, et non une personne absurde, excessive et extrême. Pourquoi ? Les personnes extrêmes et enclines aux distorsions ne sont pas capables de comprendre correctement les choses, encore moins de comprendre purement la vérité. Les personnes fallacieuses et extrêmes utilisent également des moyens extrêmes pour comprendre, approcher et pratiquer la vérité : c’est très dangereux et très problématique pour elles. Elles subiront de grandes pertes, et cela déshonore aussi gravement Dieu. Dieu n’a pas besoin que tu repousses tes limites, ni que tu utilises des méthodes extrêmes et radicales pour pratiquer la vérité. Au contraire, dans des circonstances où ton humanité est normale à tous égards, et dans le cadre de l’humanité de ce que tu peux comprendre et réaliser, Il veut que tu mettes Ses paroles en pratique, que tu pratiques la vérité et que tu répondes à Ses exigences. Le but final est que ton tempérament corrompu change, que tu rectifies et changes progressivement toutes tes pensées et tes points de vue, que tu approfondisses de plus en plus ta compréhension des tempéraments corrompus de l’homme et ta connaissance de Dieu, rendant ainsi ta soumission à Dieu de plus en plus concrète et réelle : c’est ainsi que tu atteindras le salut.
Est-il significatif que J’échange sur la façon de lâcher prise sur les diverses émotions négatives ? (Oui.) Quel est Mon but en faisant cela ? C’est que, indépendamment du fait que ces diverses émotions négatives soient apparues il y a longtemps ou qu’elles surviennent maintenant dans le présent, tu es en mesure de les aborder correctement, de les dissiper et de les résoudre de la bonne manière, de laisser ces mauvaises émotions négatives derrière toi et d’en arriver progressivement au point où tu ne t’embourberas plus dans ces émotions négatives, quoi qu’il arrive. Lorsque les différentes émotions négatives resurgiront, tu auras de la conscience et du discernement, tu sauras quel mal elles te font et, bien sûr, tu devras aussi les abandonner progressivement. Lorsque ces émotions surviendront, tu seras en mesure de pratiquer la maîtrise de soi et d’appliquer la sagesse, et tu seras en mesure de les abandonner ou de chercher la vérité pour les résoudre et les gérer. Dans tous les cas, elles ne devraient pas t’empêcher d’adopter les manières, l’attitude et le point de vue corrects dans la façon dont tu vois les gens et les choses, et dans la manière dont tu te comportes et agis. De cette façon, les obstacles et les blocages sur ton chemin dans la poursuite de la vérité deviendront de moins en moins nombreux, tu pourras poursuivre la vérité dans le cadre de l’humanité normale requise par Dieu sans perturbation, ou avec toujours moins de perturbations, et tu résoudras les tempéraments corrompus que tu révèles dans toutes sortes de situations. As-tu maintenant une voie à suivre pour résoudre les différentes émotions négatives ? Tout d’abord, examine-toi en ce qui concerne la corruption que tu révèles, et vois si ces émotions négatives t’influencent à l’intérieur et si tu apportes ces émotions négatives dans ta façon de voir les gens et les choses, et de te comporter et d’agir. En outre, examine les questions qui sont profondément gravées dans ta mémoire, au plus profond de ton cœur, et vois si ces choses qui te sont arrivées ont laissé des cicatrices ou des marques, et si elles te contrôlent constamment pour que tu utilises les manières et méthodes correctes pour voir les gens et les choses, et pour te comporter et agir. De cette façon, lorsque les diverses émotions négatives qui ont surgi lorsque tu t’es senti blessé dans le passé sont déterrées, alors ce que tu devrais faire ensuite est de les disséquer, de les discerner et de les résoudre une par une selon la vérité. Par exemple, certains ont été promus plusieurs fois pour devenir dirigeants, mais ils ont été plusieurs fois remplacés ou réaffectés et une émotion très négative émerge en eux. Tout au long de ce processus de promotion, puis de remplacement et de réaffectation qui se répète, ils ne comprennent jamais pourquoi cela se produit et par conséquent, ils ne connaissent jamais leurs propres déficiences et défauts, leur propre corruption, ni la cause profonde des transgressions qu’ils commettent. Ils ne résolvent jamais ces problèmes, une impression demeure au plus profond d’eux et ils pensent : « C’est ainsi que la maison de Dieu utilise les gens. Quand tu es utilisé, tu es élevé, et quand tu ne l’es pas, tu es démis de tes fonctions. » Les personnes ayant ce genre de sentiment peuvent avoir une place dans la société où elles peuvent se défouler, mais dans la maison de Dieu, tu sens qu’il n’y a aucun endroit où tu peux te défouler, aucun moyen de te défouler et aucun environnement dans lequel te défouler, et donc tout ce que tu peux faire est de l’encaisser. Cette façon d’encaisser n’est pas un véritable lâcher-prise, mais c’est plutôt toi qui l’enfouis au plus profond de toi. Il y a des gens qui pensent qu’un jour ils accompliront bien leur devoir et que si leurs frères et sœurs le constatent, ils les choisiront pour être à nouveau dirigeants. Il y en a aussi qui souhaitent faire leur devoir tranquillement et ne veulent pas redevenir dirigeants, et ils disent : « Je ne serai pas dirigeant, peu importe qui me promeut. Je ne peux pas me permettre de perdre la face et je ne peux pas supporter cette douleur. La question de savoir qui devient dirigeant ou qui est remplacé n’a rien à voir avec moi. Je ne serai plus dirigeant, donc je n’aurai plus à endurer la souffrance et le sentiment d’être attaqué qui découlent du fait d’être remplacé. Je vais simplement bien faire mon travail et assumer cette responsabilité, et quant à la destination et à la fin qui m’attendent, je remets cela entre les mains de Dieu. Cela dépend de Dieu. » Quel genre d’émotion est-ce ? Il n’est pas tout à fait exact de dire que c’est de l’infériorité. Je pense qu’il est approprié de parler de déprime : déprime, découragement, être renfermé et oppressé. Ils pensent : « La maison de Dieu est un lieu où la justice est maintenue, et pourtant je suis souvent promu puis remplacé. Je me sens vraiment lésé, mais je n’ai aucun moyen de m’y opposer, alors je vais me soumettre ! C’est la maison de Dieu, dans quel autre lieu pourrais-je aller pour plaider ma cause ? Je suis habitué à vivre comme cela. Personne au monde ne pense beaucoup de bien de moi et c’est la même chose dans la maison de Dieu. Je ne vais tout simplement pas penser à la façon dont les choses seront à l’avenir. » Toute la journée ils sont déprimés, ils ne peuvent s’intéresser à rien, ils font de l’à-peu-près dans tout ce qu’ils font, ils font un peu ce qu’ils peuvent faire et rien d’autre : ils n’étudient pas, ils ne font aucun effort, ils ne réfléchissent profondément à rien et ils ne sont pas disposés à payer le prix. En fin de compte, ils s’épuisent très vite, l’enthousiasme qu’ils avaient au début se refroidit, ils pensent que rien n’a de rapport avec eux, et que ceux qu’ils étaient avant sont morts. N’est-ce pas du découragement ? (Si.) Quelqu’un leur demande : « Que penses-tu du fait d’être remplacé ? » Ils répondent : « Eh bien, mon calibre est médiocre. Que devrais-je ressentir ? Je ne le comprends pas. » Et l’autre personne leur demande : « Si tu devais être choisi à nouveau comme dirigeant, aimerais-tu l’être ? » Et ils répondent : « Oh, pourquoi voudrais-je l’être ? Ce n’est pas concret ! Mon calibre est médiocre et je ne peux pas satisfaire les intentions de Dieu. » Dire qu’ils sont désespérés et qu’ils ont renoncé n’est pas tout à fait réaliste. Ils se sentent simplement toujours démoralisés, déprimés, renfermés et découragés. Ils ne veulent dire à personne ce qu’ils ont sur le cœur, ils ne veulent pas être ouverts et ils ne veulent pas résoudre leurs propres problèmes, difficultés, états corrompus et tempéraments corrompus : ils continuent simplement à faire bonne figure. De quelle émotion s’agit-il ? (De la déprime.) Ils s’accrochent aussi à une idée : « Je ferai ce que Dieu me demande de faire et je travaillerai dur dans n’importe quel travail que l’Église arrangera pour moi. Si je ne peux pas terminer le travail, ne m’en voulez pas car ce n’est pas ma faute si j’ai un calibre médiocre ! » En fait, une telle personne croit vraiment en Dieu et a des résolutions. Elle ne quittera jamais Dieu, elle n’abandonnera jamais son devoir et elle suivra toujours Dieu. C’est juste qu’elle ne prête aucune attention à l’entrée dans la vie, ni à l’introspection, ni à la résolution de son tempérament corrompu. Quel genre de problème est-ce là ? Peut-elle obtenir la vérité en croyant de cette manière ? N’est-ce pas problématique pour elle ? (Si, ça l’est.) Il lui est impossible de dire qu’elle ne croit pas en Dieu, même si elle devait être battue à mort. Cependant, à cause de certaines circonstances particulières, parce qu’elle a fait l’expérience de situations et de scénarios particuliers et que certaines personnes particulières lui ont dit certaines choses, elle a été écrasée et s’est flétrie, de sorte qu’elle ne peut plus se relever et qu’elle ne peut plus rassembler aucune énergie. Cela ne montre-t-il pas qu’elle a des émotions négatives ? (Si.) Avoir des émotions négatives prouve qu’il y a un problème, et quand il y a un problème, tu devrais le résoudre. Il y a toujours un moyen et un chemin pour résoudre les problèmes qui devraient être résolus : ils ne sont pas insolubles. Cela dépend simplement si tu peux faire face au problème et si tu veux le résoudre ou non. Si tu le veux, alors il n’y a pas de problème si difficile qui ne puisse être résolu. Tu viens devant Dieu et tu cherches la vérité dans Ses paroles, et tu peux résoudre toutes les difficultés. Cependant, non seulement ton abattement, ta déprime, ton découragement et ta répression ne peuvent pas t’aider à résoudre tes problèmes mais, au contraire, ils peuvent les aggraver et faire qu’ils deviennent de pire en pire. Croyez-vous cela ? (Oui.) Par conséquent, quelles que soient les émotions auxquelles tu t’accroches en ce moment ou celles dans lesquelles tu es tombé maintenant, J’espère que tu seras en mesure de laisser ces mauvais sentiments derrière toi. Quelles que soient les raisons ou les excuses que tu as, au moment où tu tombes dans une émotion anormale, tu tombes alors dans une émotion extrême. Lorsque tu es tombé dans cette émotion extrême, elle contrôlera certainement ta poursuite, tes résolutions et tes souhaits, ainsi, bien sûr, que les objectifs que tu poursuis dans la vie, et les conséquences en sont graves.
Enfin, il y a quelque chose que Je voudrais vous dire : ne laisse pas un sentiment mineur ou une émotion simple et insignifiante t’embrouiller pour le reste de ta vie au point d’affecter ton obtention du salut et de détruire ton espoir de salut, compris ? (Oui.) Cette émotion n’est pas seulement négative, pour être plus précis, elle est en fait en opposition avec Dieu et la vérité. Tu pourrais penser qu’il s’agit d’une émotion au sein de l’humanité normale, mais aux yeux de Dieu, ce n’est pas seulement une simple question d’émotion, mais une méthode d’opposition à Dieu. C’est une méthode marquée par des émotions négatives que les gens utilisent pour résister à Dieu, aux paroles de Dieu et à la vérité. Par conséquent, J’espère que, en supposant que tu veuilles poursuivre la vérité, tu t’examineras soigneusement pour voir si tu t’accroches à ces émotions négatives, si tu résistes obstinément et bêtement à Dieu et si tu rivalises avec Lui. Si tu as découvert la réponse grâce à l’examen, si tu es parvenu à une prise de conscience claire, alors Je te demande de commencer par abandonner ces émotions. Ne les chéris pas et ne t’y accroche pas, car elles te détruiront, elles détruiront ta destination et elles détruiront l’opportunité et l’espoir que tu as de poursuivre la vérité et d’atteindre le salut. C’est ici que Je terminerai cet échange pour aujourd’hui.
Le 24 septembre 2022