12. Libérée du carcan de la jalousie

Par Jolene, Philippines

J’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours en janvier 2018. Bientôt, on m’a confié un devoir au sein de l’Église : le rôle de chanteuse principale dans des vidéoclips pour des hymnes. Au début, beaucoup de frères et sœurs m’ont remarquée et ont dit que je chantais bien. Partout où j’allais, ils me reconnaissaient. Cela me faisait plaisir. Quelques mois plus tard, j’ai été élue dirigeante d’Église. Il y avait beaucoup de nouveaux venus à abreuver et beaucoup de travail d’évangélisation à suivre. Pour mieux gérer les problèmes des nouveaux arrivants, je regardais souvent des films évangéliques afin de m’équiper de la vérité sur la connaissance de l’œuvre de Dieu, et chaque fois que les nouveaux venus avaient des notions ou rencontraient des problèmes qu’ils ne comprenaient pas, je pouvais échanger avec eux activement et résoudre leurs problèmes. Mes frères et sœurs me félicitaient souvent pour mon bon calibre et ma bonne compréhension. J’étais très heureuse de gagner leur approbation. Cependant, je n’ai jamais été très efficace dans le travail d’évangélisation. À un moment, Sœur Claire a été transférée dans notre Église pour prêcher l’Évangile. Elle s’est vite investie dans son travail, elle était capable d’échanger et de prendre l’initiative de résoudre tous les problèmes que les autres avaient dans leurs devoirs, et elle échangeait aussi activement dans les réunions. J’aurais dû être heureuse de voir Claire si responsable dans son devoir, mais pour des raisons que j’ignorais, je ne l’aimais pas. Chaque fois qu’elle échangeait avec les frères et sœurs, je ne voulais même pas la voir. Surtout quand je les ai entendus dire : « Claire est si douée qu’elle pourrait être une diaconesse d’évangélisation. » Ҫa m’a mise encore plus mal à l’aise. Je me suis dit : « Avant que Claire ne vienne dans notre Église, beaucoup de frères et sœurs me félicitaient pour mon bon calibre, ma compréhension et mon abreuvement des nouveaux venus, et ils m’admiraient tous, mais maintenant, ils pensent qu’elle est la meilleure et ils l’admirent. Qui va m’admirer, désormais ? » À partir de ce moment-là, je suis devenue jalouse de Claire et j’ai craint qu’elle prenne ma place dans le cœur de nos frères et sœurs.

Ensuite, j’ai vu que Claire appelait souvent pour s’enquérir de l’état des nouveaux arrivants, et que nombre d’entre eux la sollicitaient aussi pour résoudre des problèmes. Un jour, une sœur que j’avais abreuvée a rencontré des difficultés dans son travail d’évangélisation et m’a demandé mon avis. Après que j’ai échangé avec elle, elle est allée trouver Claire. Quand je l’ai appris, cela m’a attristée. Je me suis dit : « Elle ne prend peut-être pas mes suggestions au sérieux, elle doit penser que Claire est meilleure que moi et elle ne m’admire plus. Puisque je fais si mal le travail d’évangélisation, il faut que je travaille dur pour surmonter mes lacunes. Ainsi je ne ferai pas pire que Claire et, à l’avenir, si les frères et sœurs ont des problèmes, c’est moi qu’ils viendront voir. » Dans les jours qui ont suivi, je me suis mise à rivaliser avec Claire. J’ai vu que Claire dînait tard tous les jours parce qu’elle était occupée par son devoir et qu’elle passait parfois la nuit à travailler. Je me suis donc efforcée, moi aussi, de veiller tard pour mon devoir, afin que les frères et sœurs voient que j’étais aussi responsable et pas pire qu’elle. Par la suite, l’Église a organisé l’élection d’une diaconesse d’évangélisation. Tout bien considéré, Claire était la meilleure pour ce devoir, mais je n’avais pas envie de la choisir. Je me suis dit qu’elle était plus efficace que moi et que l’attention de tout le monde se porterait peu à peu sur elle si elle devenait une diaconesse d’évangélisation. Mais, considérant que les dirigeants d’Église ne peuvent pas faire tout le travail seuls, qu’ils ont besoin que des diacres se chargent d’une partie du travail, j’ai pensé : « Devrais-je la choisir ? Si je la choisis, à coup sûr, les frères et sœurs iront vers elle et je serai rejetée. » Mais je devais admettre que Claire était d’un calibre très élevé et qu’elle pouvait assumer le travail d’une diaconesse d’évangélisation. J’ai médité cela un long moment et, finalement, je l’ai choisie à contrecœur.

Un jour, l’Église a cherché une sœur connaissant bien le philippin et l’anglais pour jouer un rôle dans un clip musical. Claire était bonne en philippin et en anglais et, finalement, les frères et sœurs l’ont choisie. J’ai été très frustrée et j’ai pensé : « Moi aussi, je suis bonne en philippin et en anglais, alors pourquoi les frères et sœurs l’ont-ils choisie plutôt que moi ? » J’ai été très jalouse d’elle et j’ai aussi éprouvé de la haine envers elle au fond de moi. Au même moment, Claire ayant révélé un tempérament assez arrogant, nos dirigeants ont enquêté sur sa façon d’accomplir ses devoirs et m’ont demandé de rédiger une évaluation sur elle. J’ai été très contente et j’ai eu envie de souligner ses lacunes pour que nos dirigeants la transfèrent à d’autres devoirs et que je ne sois plus obligée d’accomplir mes devoirs avec elle. Je ne l’ai pas fait, finalement, mais j’avais quand même envie qu’elle parte. Quand je pensais à la manière dont les frères et sœurs s’adressaient à elle pour avoir des réponses, au fait qu’ils ne m’admiraient plus, je me sentais blessée et malheureuse. Même pour accomplir nos devoirs ensemble, je n’avais pas envie de la regarder. J’étais pleine de jalousie, et des tempéraments corrompus s’étaient vraiment emparés de mon cœur à ce moment-là.

Après cela, je n’ai plus senti l’œuvre et la direction du Saint-Esprit dans mes devoirs. J’ai rencontré des problèmes, je ne comprenais pas leur essence et je ne savais pas comment les résoudre. J’étais aussi inefficace dans mes devoirs. Je ne me suis pas du tout rendu compte que mon état négatif affectait déjà mes devoirs jusqu’à ce que je lise ces paroles de Dieu lors d’une réunion : « En tant que dirigeant d’Église, tu ne dois pas seulement apprendre à utiliser la vérité pour résoudre les problèmes, tu dois aussi apprendre à découvrir et à cultiver les gens qui ont du talent, que tu ne dois absolument pas envier ou réprimer. Pratiquer de cette façon est bénéfique au travail de l’Église. Si tu peux cultiver quelques personnes qui poursuivent la vérité pour qu’elles coopèrent avec toi et qu’elles fassent bien tout le travail, et qu’à la fin, vous avez tous des témoignages basés sur l’expérience, alors tu es un dirigeant ou un ouvrier qualifié. Si tu es capable de faire face à tout selon les principes, alors ta dévotion se trouve engagée. Certains ont sans cesse peur que les autres soient meilleurs qu’eux, ou supérieurs à eux, que les autres soient reconnus alors qu’eux-mêmes sont oubliés, et cela les conduit à s’en prendre aux autres et à les exclure. N’est-ce pas là être envieux des gens qui ont du talent ? N’est-ce pas égoïste et méprisable ? De quelle sorte de tempérament s’agit-il ? De la malveillance ! Ceux qui ne pensent qu’à leurs propres intérêts, qui ne satisfont que leurs propres désirs égoïstes, sans penser aux autres ni tenir compte des intérêts de la maison de Dieu ont un tempérament mauvais, et Dieu n’a aucun amour pour eux. Si tu es vraiment capable de faire preuve de considération pour la volonté de Dieu, tu seras capable de traiter les autres équitablement. Si tu recommandes une bonne personne et que tu permets à cette personne de suivre une formation et d’accomplir un devoir, ajoutant ainsi une personne de talent à la maison de Dieu, ton travail ne s’en trouvera-t-il pas alors plus facile à faire ? Ne feras-tu pas alors preuve de dévotion dans ton devoir ? C’est là faire une bonne action devant Dieu ; c’est le minimum de conscience et de raison que doivent posséder ceux qui servent en tant que dirigeants » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). En lisant la parole de Dieu, je me suis rendu compte que j’accomplissais mon devoir pour la réputation et le statut, pour que les gens m’admirent et m’adorent. Quand Claire était arrivée dans l’Église, que j’avais vu qu’elle pouvait échanger sur la vérité et résoudre des problèmes et que les autres allaient la trouver pour échanger plutôt que moi, j’étais devenue jalouse et j’avais eu peur qu’elle prenne ma place, alors je m’étais mise à rivaliser avec elle sans arrêt, déployant de grands efforts pour compenser mes lacunes dans mon désir de la surpasser. Quand l’Église avait eu besoin d’élire une diaconesse d’évangélisation, je voyais clairement que Claire pouvait se charger de ce travail, mais j’avais eu peur qu’elle me vole ma gloire et n’avais donc pas voulu la choisir, et je l’avais haïe et méprisée au fond de moi. Je m’étais réjouie de la voir révéler de la corruption et j’avais eu des intentions malveillantes au moment de rédiger son évaluation. J’avais voulu souligner ses défauts et la faire renvoyer, pour ne plus redouter que mes frères et sœurs l’admirent. Grâce aux révélations dans la parole de Dieu, j’ai compris que j’étais jalouse de ses capacités et ne supportais pas qu’elle soit meilleure que moi, et que j’avais exposé un tempérament malveillant. Extérieurement, j’accomplissais activement mon devoir, mais au fond de moi, je ne me souciais pas du tout du travail de l’Église. Claire était douée pour le travail d’évangélisation et j’aurais dû faire équipe avec elle pour rendre le travail d’évangélisation plus efficace. Cependant, je ne cherchais qu’à être meilleure qu’elle, à obtenir qu’elle s’en aille et à protéger mon propre statut. Dieu examine nos cœurs et nos attitudes vis-à-vis de nos devoirs. J’accomplissais mon devoir sans craindre Dieu et ne me souciais que de poursuivre la renommée, le gain et le statut. Dieu déteste ce comportement, qui Le dégoûte.

Plus tard, j’ai lu un autre passage de la parole de Dieu : « Quand il s’agit de quoi que ce soit lié à la réputation, au statut, ou à une occasion de briller – par exemple quand vous entendez dire que la maison de Dieu prévoit de cultiver toutes sortes d’individus talentueux – le cœur de chacun d’entre vous bondit d’anticipation et chacun de vous a toujours envie de se faire un nom et d’être sous les projecteurs. Vous voulez tous vous battre pour le statut et la réputation. Vous en avez honte, mais vous auriez de la peine si vous ne le faisiez pas. Vous ressentez de l’envie, de la haine et du ressentiment chaque fois que vous voyez quelqu’un sortir du lot, et vous pensez que c’est injuste : “Pourquoi ne puis-je pas me distinguer ? Pourquoi est-ce que ce sont toujours les autres qui sont sous les projecteurs ? Pourquoi n’est-ce jamais mon tour ?” Et quand vous éprouvez du ressentiment, vous essayez de le réprimer, mais en vain. Vous priez Dieu et vous vous sentez mieux pendant un moment, mais quand vous vous retrouvez à nouveau dans ce genre de situation, vous n’arrivez toujours pas à surmonter cela. N’est-ce pas la manifestation d’une stature immature ? Quand les gens sont pris par de tels états, ne sont-ils pas tombés dans le piège de Satan ? Ce sont les chaînes de la nature corrompue de Satan qui lient les humains » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Cette parole de Dieu a révélé mon état. J’étais jalouse de ma sœur parce que j’avais un désir ardent de renommée et de statut et parce que je voulais sortir du lot et avoir une place dans le cœur des gens. Je me suis souvenue qu’à la faculté, pour être louée et admirée, je rivalisais avec mes camarades de classe, et tant que nous avions une chance de nous démarquer, nous ne nous souciions pas de nous blesser les uns les autres. Quand j’ai cru en Dieu, je me suis de nouveau engagée dans ce genre de poursuite dans l’Église. Quand j’ai vu que Claire était meilleure que moi, j’ai éprouvé une envie folle de la surpasser, parce que je voulais être davantage louée et que j’ambitionnais d’être admirée et adorée par les gens, ce qui montrait combien j’étais arrogante. Je poursuivais toujours la réputation et le statut. Je ne pouvais donc pas obtenir l’œuvre du Saint-Esprit dans mes devoirs et je sombrais dans les ténèbres. C’étaient les chaînes de la nature corrompue de Satan qui me liaient et me blessaient. Plus tard, j’ai lu un autre passage de la parole de Dieu qui m’a permis de comprendre un peu l’essence et les conséquences de la poursuite de la renommée, du gain et du statut. Dieu dit : « Certaines personnes croient en Dieu, mais ne poursuivent pas la vérité. Elles vivent toujours selon la chair, convoitant les plaisirs charnels, assouvissant sans cesse leurs propres désirs égoïstes. Elles ont beau croire en Dieu depuis des années, jamais elles n’entreront dans la vérité-réalité. C’est là le signe d’une personne qui a fait honte à Dieu. Tu dis : “Je n’ai rien fait pour résister à Dieu. En quoi Lui ai-je fait honte ?” Toutes tes idées et tes pensées sont malfaisantes. Les intentions, objectifs et motivations derrière tes actions, et les conséquences de ce que tu fais satisfont toujours Satan, font de toi la risée de Satan et lui permettent d’obtenir des preuves contre toi. Vous n’avez rien porté du témoignage qu’un chrétien devrait porter. Tu es de Satan. Tu couvres de honte le nom de Dieu en toutes choses et tu ne possèdes pas de véritable témoignage. Dieu Se souviendra-t-Il des choses que tu as faites ? Finalement, quelle conclusion Dieu tirera-t-Il au sujet de tous tes actes, tout ton comportement et tous les devoirs que tu as accomplis ? Quelque chose ne doit-il pas ressortir de cela, une certaine affirmation ? Dans la Bible, le Seigneur Jésus dit : “Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité” (Matthieu 7:22-23). Pourquoi le Seigneur Jésus a-t-Il dit cela ? Pourquoi tant de ceux qui prêchaient, chassaient les démons et accomplissaient de nombreux miracles au nom du Seigneur sont-ils devenus des malfaiteurs ? Parce qu’ils n’acceptaient pas les vérités exprimées par le Seigneur Jésus, parce qu’ils n’observaient pas Ses commandements, et qu’ils n’avaient aucun amour pour la vérité dans leur cœur. Ils voulaient seulement échanger le travail qu’ils avaient accompli, les épreuves qu’ils avaient endurées, et les sacrifices qu’ils avaient faits pour le Seigneur, contre les bénédictions du royaume des cieux. En cela, ils tentaient de conclure un marché avec Dieu, et ils essayaient d’utiliser Dieu et de tromper Dieu, et c’est pour cela que le Seigneur Jésus en a eu assez d’eux, qu’Il les a haïs et condamnés en tant que malfaiteurs. Aujourd’hui, les gens acceptent le jugement et le châtiment des paroles de Dieu, mais certains poursuivent encore la réputation et le statut, et ils souhaitent toujours se distinguer, ils veulent toujours être des dirigeants ou des ouvriers, et gagner réputation et statut. Même s’ils disent tous qu’ils croient en Dieu et qu’ils suivent Dieu, même s’ils renoncent et se dépensent pour Dieu, ils accomplissent leurs devoirs pour gagner prestige, profit et statut, et ils ont toujours leurs propres projets. Ils ne sont ni obéissants ni dévoués à Dieu, ils peuvent faire n’importe quoi et faire le mal sans réfléchir du tout sur eux-mêmes, et ils deviennent donc des malfaiteurs. Dieu déteste ces malfaiteurs et Dieu ne les sauve pas » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). En lisant ces paroles de Dieu, j’ai eu honte. Mes idées, mes pensées, mes intentions et mes motivations n’étaient pas du tout de satisfaire Dieu, mais seulement de me faire admirer des autres. En voyant mes frères et sœurs accorder plus d’attention à Claire qu’à moi, j’ai été jalouse, j’ai rivalisé avec elle, j’ai voulu la surpasser et j’ai même souhaité qu’elle soit transférée dans une autre Église. En tant que dirigeante d’Église, je ne m’attachais pas à former les gens ni à bien faire le travail de l’Église ; au lieu de cela, je négligeais mon devoir, jalouse du talent des autres, et je rivalisais pour la renommée et le gain. J’étais semblable aux malfaiteurs condamnés par le Seigneur Jésus. Ils ne se dépensaient que pour conserver leur réputation et leur statut et se faire admirer. J’étais comme eux. C’était aussi pour obtenir les louanges de mes frères et sœurs et conserver ma réputation et mon statut que je fournissais des efforts. Tandis que j’étais occupée à me mettre en valeur, mes intentions dans mon devoir n’étaient plus correctes, si bien qu’il m’était impossible d’obtenir l’œuvre du Saint-Esprit. Il n’y avait aucune lumière dans mon échange et je ne pouvais pas résoudre les problèmes des frères et sœurs. Maintenant, je comprends que la poursuite de la renommée, du gain et du statut est une mauvaise chose, une chose que Dieu méprise. Le Seigneur Jésus a dit : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité » (Matthieu 7:22-23). Dieu hait ceux qui, extérieurement, semblent voyager et souffrir pour Lui mais qui, en réalité, ne travaillent que pour satisfaire leurs propres intentions et motivations. Ce qu’ils font, c’est pour leur propre profit. Ce n’est pas du tout pour témoigner de Dieu ni pour Le satisfaire. C’est la raison pour laquelle, malgré tout le travail qu’ils ont fait, Dieu ne le reconnaît pas. Je me voyais faire la même chose. Extérieurement, j’accomplissais mes devoirs, mais je ne cherchais pas la vérité et n’essayais pas de me connaître ni de tirer des enseignements des points forts de mes partenaires. Au lieu de cela, je suivais le mauvais chemin de la poursuite de la réputation et du statut, je n’étais donc pas différente de ces malfaiteurs. J’ai pensé à Paul qui se dépensait et souffrait tellement, juste pour se faire admirer et vénérer. Il s’exaltait souvent lui-même, il se vantait de ses souffrances et d’avoir couru en tous sens, disant qu’il ne s’estimait « inférieur en rien à ces apôtres par excellence ». Il est même allé jusqu’à dire qu’il était Christ tel qu’il vivait. Son travail et ses discours ne témoignaient jamais de Dieu, ils témoignaient de lui-même. Ҫa a incité les gens à l’admirer et à l’adorer jusque deux mille ans plus tard, au point qu’ils traitent ses paroles comme les paroles de Dieu. À la fin, Dieu l’a puni pour avoir offensé Son tempérament. Si je continuais à poursuivre la renommée, le gain et le statut, à vouloir que les autres m’admirent dans mes devoirs, j’allais, sans m’en apercevoir, devenir semblable à Paul, emprunter le mauvais chemin, devenir une mauvaise personne, et être rejetée et bannie par Dieu. Quand j’en ai pris conscience, j’ai prié Dieu : « Ô Dieu Tout-Puissant, je ne veux pas que mon tempérament corrompu fasse obstacle à mon devoir, je veux résoudre mon tempérament corrompu et bien travailler avec ma sœur pour remplir mon devoir. S’il Te plaît, guide-moi pour que je puisse résoudre ce problème. »

Un jour, j’ai lu un passage de la parole de Dieu : « Ne fais pas toujours les choses pour toi-même, ne considère pas constamment tes propres intérêts ; ne prête aucune considération aux intérêts de l’homme et ne pense pas à ta propre fierté, à ta propre réputation et à ton propre statut. Tu dois d’abord penser aux intérêts de la maison de Dieu et en faire ta priorité. Tu dois être attentif à la volonté de Dieu et commencer par te demander si, oui ou non, il y a eu des impuretés dans l’accomplissement de ton devoir, si tu as été dévoué, si tu as assumé tes responsabilités et fait tout ton possible et si, oui ou non, tu as réfléchi de tout ton cœur à ton devoir et au travail de l’Église. Tu dois prendre en considération ces choses-là. Si tu y penses fréquemment et que tu les comprends, il te sera plus facile de bien accomplir ton devoir. Si tu es de faible calibre, que ton expérience est limitée, ou que tu n’es pas compétent dans ton travail professionnel, alors il se peut qu’il y ait des erreurs ou des insuffisances dans ton travail, et il se peut que tu n’obtiennes pas de bons résultats, mais tu auras fait de ton mieux. Tu ne satisfais pas tes propres désirs égoïstes ou tes préférences. Au contraire, tu accordes constamment de la considération au travail de l’Église et aux intérêts de la maison de Dieu. Même si tu n’obtiens pas de bons résultats dans ton devoir, ton cœur aura été remis sur le droit chemin. Si, en plus, tu peux chercher la vérité pour résoudre les problèmes dans ton devoir, tu seras à la hauteur dans l’accomplissement de ton devoir et, en même temps, tu pourras entrer dans la vérité-réalité. Voilà ce que signifie posséder un témoignage » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). J’ai trouvé un chemin de pratique dans cette parole de Dieu. Nous ne devons pas accomplir nos devoirs devant les autres pour nous faire louer et admirer. À la place, nous devons mettre de côté notre réputation et notre statut, nous soucier des intérêts de l’Église et faire passer nos devoirs en premier. Voilà ce qui est conforme à la volonté de Dieu. Claire savait bien faire le travail d’évangélisation et se montrait responsable dans ses devoirs. Je n’aurais pas dû être jalouse d’elle. Je dois apprendre de ses points forts pour pallier mes lacunes et coopérer avec elle pour qu’on accomplisse notre devoir convenablement.

Un jour, j’ai voulu prêcher l’Évangile à mon cousin, mais il avait beaucoup de notions religieuses. Je craignais que mon échange ne soit pas clair et que je ne sois pas capable de résoudre son problème, alors j’ai voulu qu’une sœur s’associe à moi. J’ai pensé que Claire était très douée pour prêcher l’Évangile et qu’il serait approprié que je m’adresse à elle, mais j’ai hésité. J’ai pensé : « Si je la prends comme partenaire, n’est-ce pas la preuve que je suis inférieure à elle ? Que je ne peux pas témoigner de l’œuvre de Dieu ni résoudre des notions religieuses ? Si mes frères et sœurs le découvraient, me mépriseraient-ils ? Si Claire résolvait les notions religieuses de mon cousin, mes frères et sœurs l’admireraient encore plus, à coup sûr. » Quand j’ai pensé cela, je me suis rendu compte que je rivalisais de nouveau avec elle pour la renommée et le gain. J’ai donc prié Dieu en silence. Plus tard, je me suis rappelé un passage de la parole de Dieu : « Tu dois apprendre à abandonner et à mettre de côté ces choses, à recommander les autres et à leur permettre de se démarquer. Ne lutte pas pour tirer parti d’occasions de te distinguer et de briller, et ne te rue pas pour le faire. Tu dois être capable de mettre ces choses-là de côté, mais tu ne dois pas non plus retarder l’accomplissement de ton devoir. Sois une personne qui travaille en secret et qui ne s’affiche pas devant les autres tandis que tu accomplis dévotement ton devoir. Plus tu mettras de côté ta fierté et ton statut, et plus tu te détacheras de tes intérêts, plus tu te sentiras en paix, plus il y aura de lumière dans ton cœur et plus ton état s’améliorera. Plus tu lutteras et entreras en compétition, plus ton état deviendra sombre. Si tu ne Me crois pas, essaie et tu verras bien ! » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Cette parole de Dieu m’a éclairée. Je devais mettre de côté ma fierté et mon statut, et prendre l’initiative de coopérer avec elle. Pratiquer ainsi serait bénéfique pour mes devoirs. Si je continuais à la jalouser et à rivaliser avec elle pour la renommée et le gain, mon état ne ferait que devenir plus sombre et négatif, car poursuivre la renommée et le statut, c’est la voie de Satan. J’ai donc prié Dieu : « Dieu Tout-Puissant, j’ai un tempérament corrompu. Je suis jalouse de ma sœur et je rivalise avec elle pour la renommée et le gain, mais je suis prête à renoncer à la chair et à me mettre de côté pour faire équipe avec cette sœur, afin de pratiquer la vérité pour Te satisfaire. » Ayant prié, je me suis sentie plus détendue et je suis allée expliquer la situation à Claire. Elle a tout de suite été d’accord et a étudié avec moi la manière de faire équipe et de témoigner de l’œuvre de Dieu dans les derniers jours devant mon cousin. J’ai pensé que j’avais toujours été jalouse de Claire à cause de ma réputation et de mon statut, que j’avais fait semblant de m’entendre avec elle, sans qu’elle sache jamais mes vraies pensées. Alors, j’ai décidé de m’ouvrir à elle. Après le dîner, je lui ai tout dit et j’ai échangé à propos de toute la corruption que j’exposais et de ce que la réflexion m’avait permis de comprendre. En entendant cela, elle m’a dit : « Ça va. Je suis aussi très corrompue à cet égard. S’ouvrir ainsi est une très bonne chose. » M’étant ouverte, je me suis sentie vraiment soulagée. Maintenant, je peux accomplir mes devoirs avec Claire harmonieusement, et je me sens profondément en sécurité et détendue. Grâces soient rendues à Dieu Tout-Puissant !

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