96. Le chemin pour se défaire des faux-semblants

Par Daisy, Corée du Sud

Début 2021, j’ai été élue cheffe d’équipe, responsable des travaux d’abreuvement de plusieurs équipes. À l’époque, je pensais qu’être élue à ce poste signifiait que j’avais un certain calibre et des capacités et que j’étais en avance sur la plupart des frères et sœurs dans ma compréhension de la vérité et de l’entrée dans la vie. Je sentais que j’avais besoin de m’équiper de la vérité et de mettre tout mon cœur à bien faire mon devoir, pour que tout le monde voie que j’étais capable d’accomplir ce travail.

Au début, je n’étais pas familiarisée avec le travail, donc lorsqu’il se produisait des choses que je ne pouvais pas comprendre entièrement, j’interrogeais la dirigeante ou les frères et sœurs avec qui je travaillais. Je pensais que puisque j’étais nouvelle dans ce travail, tout le monde comprendrait qu’il y aurait certaines choses que je ne saurais pas, et que faire plus de recherche pourrait m’aider à progresser plus rapidement. De cette façon, je laisserais aux autres une bonne impression et ils penseraient que je cherchais sincèrement la vérité. Cependant, par la suite, j’ai continué à rencontrer beaucoup de problèmes et j’ai hésité à continuer de demander. À ce moment-là, j’étais dans ce devoir depuis un certain temps, alors qu’est-ce que tout le monde penserait de moi si je posais constamment tant de questions ? N’allait-on pas penser que mon calibre n’était pas très bon, que je ne pouvais même pas résoudre des problèmes simples et que je n’étais pas apte pour ce travail de cheffe d’équipe ? Alors, quand je rencontrais d’autres problèmes que je n’arrivais pas à bien comprendre, je n’arrêtais pas de me demander si ces questions valaient la peine d’être posées, s’il était raisonnable de les poser. J’avais peur que ma pensée semble simpliste. Concernant certains problèmes qui ne semblaient pas compliqués, je ne posais pas de questions, mais j’essayais de les résoudre par moi-même. En conséquence, de plus en plus de problèmes se sont accumulés, et un certain nombre n’ont pas été résolus à temps. De ce fait, j’étais de plus en plus anxieuse à l’idée que tout le monde ne pense pas que j’étais qualifiée pour le poste de cheffe d’équipe. Pendant les réunions, surtout quand ma dirigeante était présente, alors que j’échangeais sur les paroles de Dieu, je m’inquiétais constamment : « Mon échange est-il pratique ? Ma compréhension est-elle pure ? » Après mon échange, j’observais les réactions de chacun, et si quelqu’un rebondissait sur ce que j’avais dit, cela signifiait que mon échange avait touché une corde sensible, qu’il apportait un éclairage, et cela montrait aussi que j’avais une compréhension pure des paroles de Dieu et que je pouvais prendre en charge le travail. Mais si personne ne répondait quand j’avais fini, j’étais vraiment contrariée. Au bout d’un certain temps, mon devoir a commencé à me sembler vraiment épuisant. À chaque mot que je disais et à chaque opinion que j’exprimais, je réfléchissais toujours beaucoup trop, et je n’arrivais pas à me détendre. J’avais voulu bien accomplir le devoir, mais j’étais toujours sur des charbons ardents, je ne progressais pas et je n’apprenais rien.

Je me suis présentée devant Dieu dans la prière et la recherche, et j’ai lu un passage de Ses paroles : « Les gens eux-mêmes sont des êtres créés. Les êtres créés peuvent-ils parvenir à l’omnipotence ? Peuvent-ils devenir parfaits et sans défauts ? Peuvent-ils tout maîtriser, tout comprendre, voir tout clairement, et être capables de tout ? Non, c’est impossible. Cependant, il y a chez les humains des tempéraments corrompus, et une faiblesse fatale : dès qu’ils acquièrent une compétence ou apprennent un métier, ils ont l’impression d’être capables, d’être “arrivés”, d’avoir de la valeur et d’être des professionnels. Même s’ils sont quelconques, ils veulent tous se mettre en valeur en se donnant l’apparence d’individus connus ou exceptionnels, se transformer en petites célébrités et faire croire aux gens qu’ils sont parfaits, sans défauts ; aux yeux des autres, ils souhaitent devenir célèbres, puissants, ou passer pour de grands personnages, et ils veulent devenir forts, capables de tout, capables de tout surmonter. Ils ont l’impression que s’ils cherchaient à se faire aider, ils auraient l’air incapables, faibles et inférieurs et qu’on les regarderait de haut. C’est pourquoi ils veulent toujours sauver les apparences. Certains, quand on leur demande de faire quelque chose, disent qu’ils savent le faire alors qu’en réalité ils ne savent pas. Ensuite, en secret, ils cherchent et essaient d’apprendre à le faire, mais après avoir étudié la chose pendant plusieurs jours, ils ne comprennent toujours pas comment procéder. Quand on leur demande comment ils s’en sortent, ils répondent : “Je vais bientôt y arriver !” Mais dans leur cœur, ils pensent : “Je n’y suis pas encore, je ne comprends rien, je ne sais pas ce qu’il faut faire ! Je ne dois pas vendre la mèche, je dois continuer à faire bonne figure, je ne peux pas laisser les gens voir mes défauts et mon ignorance, je ne peux pas les laisser me mépriser !” Quel est le problème qui se pose, ici ? C’est là un enfer sur terre, qui consiste à essayer de sauver la face à tout prix. De quel genre de tempérament s’agit-il ? L’arrogance des gens comme ça ne connaît aucune limite, ces gens ont perdu toute raison. Ils ne veulent pas être comme tout le monde, ils ne veulent pas être des gens ordinaires, des gens normaux, mais des surhommes, des individus exceptionnels ou des champions. C’est un problème vraiment gigantesque ! En ce qui concerne les faiblesses, les défauts, l’ignorance, la stupidité et le manque de compréhension, dans le cadre d’une humanité normale, ils embellissent tout ça, et ne laissent pas voir ces aspects aux autres, puis ils continuent de se déguiser. […] De telles personnes ne vivent-elles pas toujours la tête dans les nuages ? Ne rêvent-elles pas ? Elles ne savent pas qui elles sont elles-mêmes et ne savent pas non plus comment vivre une humanité normale. Elles n’ont jamais agi comme des êtres humains réalistes, pas une fois. Si tu passes tes journées la tête dans les nuages, à faire dans l’à-peu-près, à ne rien faire les pieds sur terre, à vivre toujours selon ta propre imagination, alors c’est problématique. Le chemin que tu choisis dans la vie n’est pas correct » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Les cinq conditions à respecter pour s’engager sur le bon chemin de la croyance en Dieu). En y repensant, j’ai un peu compris mon état. J’avais trop pensé à moi-même, j’avais l’impression qu’être élue cheffe d’équipe signifiait que j’avais un certain calibre et une certaine capacité de travail. Quand je me suis vue ainsi, j’ai commencé à me soucier de ce que tout le monde pensait de moi et j’ai voulu prouver dès que possible que j’étais à la hauteur de la tâche. Donc, quand davantage de problèmes et de difficultés surgissaient dans mon devoir, je ne pouvais pas simplement les évoquer, et j’avais toujours peur que les gens me percent à jour, qu’ils disent que je manquais de calibre et que je n’étais pas à la hauteur du travail. J’ai commencé à faire comme si de rien n’était, à me taire lorsque des problèmes survenaient et à tâcher de comprendre les choses par moi-même. Cela a conduit à de nombreux problèmes dans mon devoir qui n’ont pas été pris en charge, ce qui a à la fois retardé notre travail et eu une incidence sur mon propre état. J’ai perdu la clarté de ma pensée et j’ai commencé à être confuse à propos de choses que j’avais comprises auparavant. J’ai même continué à remettre en question mon échange dans les réunions, craignant que tout le monde me méprise si ce n’était pas bon. Je me sentais bloquée à chaque instant. Je me suis rendu compte que tout cela était entièrement de ma faute. J’étais vraiment arrogante et déraisonnable, et je ne pouvais pas affronter comme il se devait mes propres défauts et lacunes. Je jouais toujours la comédie pour que les autres aient une haute opinion de moi. En fait, ce devoir était une chance qui m’était donnée par l’Église de me former, et cela ne signifiait en aucun cas que je comprenais la vérité ou que je pouvais bien faire le travail. Je n’avais qu’une capacité de compréhension modeste, mais il y avait beaucoup de choses que je ne pouvais pas comprendre et dont je n’avais aucune expérience personnelle. Il n’y avait absolument rien de spécial à mon sujet, mais j’avais une très haute opinion de moi-même, en faisant semblant d’être quelqu’un d’important qui comprend la vérité. Je me surestimais tellement ! Je devais juste garder les pieds sur terre et faire mon devoir, demander aux autres quand je ne comprenais pas quelque chose, telle était la chose réaliste et raisonnable à faire.

J’ai lu un passage des paroles de Dieu, dans lequel j’ai trouvé des indications pratiques. Dieu dit : « Vous devez chercher la vérité pour résoudre tout problème qui se pose, quel qu’il soit, et ne devez en aucun cas vous déguiser ni présenter aux autres un faux visage. Vos insuffisances, vos déficiences, vos défauts, vos tempéraments corrompus : soyez complètement ouverts sur tous ces sujets, et échangez sur tous ces sujets. Ne les gardez pas pour vous. Apprendre à vous ouvrir est le premier pas vers l’entrée dans la vie, et c’est le premier obstacle et le plus difficile à surmonter. Une fois que tu l’as surmonté, il est facile d’entrer dans la vérité. Que signifie franchir ce pas ? Cela signifie que tu ouvres ton cœur et que tu montres tout ce que tu as, le bon et le mauvais, le positif et le négatif ; que tu te mets à nu devant les autres et devant Dieu ; que tu ne caches rien à Dieu, ne dissimulant rien, ne déguisant rien, exempt de tromperie et de ruse, et également ouvert et honnête avec les autres. De cette façon, tu vis dans la lumière, et non seulement Dieu te scrutera, mais les autres pourront également voir que tu agis selon les principes et avec une certaine transparence. Tu n’as pas besoin d’avoir recours à une quelconque méthode pour protéger ta réputation, ton image et ton statut, et tu n’as pas besoin non plus de dissimuler ni de déguiser tes erreurs. Tu n’as pas besoin de te consacrer à ces efforts inutiles. Si tu peux abandonner ces choses, tu seras très détendu, tu vivras sans chaînes ni douleurs et tu vivras entièrement dans la lumière » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Troisième partie). Réfléchir à cela m’a permis de réaliser que pour être détendue et sans anxiété dans mon devoir, la première étape était d’apprendre à parler ouvertement de mes défauts et à cesser de faire comme si de rien n’était. Je devais pratiquer la vérité et être une personne honnête. Je n’étais qu’une personne corrompue qui comprenait à peine la vérité, donc, bien évidemment, il y avait beaucoup de choses que je ne pouvais pas saisir entièrement. C’était parfaitement normal. Je n’avais pas besoin de jouer un rôle ni de dissimuler quoi que ce soit pour défendre ma propre image. Si j’avais des questions, je devrais abandonner ma fierté et rechercher ouvertement des conseils et un échange sur le sujet : c’était le seul moyen de me détendre dans mon devoir. Quand j’en ai pris conscience, mon cœur s’est illuminé et j’ai commencé à me concentrer sur la pratique de cette manière. Quand je n’étais pas sûre de quelque chose, je me renseignais de manière proactive, et en partageant mon opinion, je disais ce que je pensais vraiment et je n’échangeais que sur ce que je savais. En pratiquant de cette manière, j’ai progressivement commencé à comprendre certaines choses que je n’avais jamais comprises auparavant, et j’ai pu découvrir et corriger des erreurs dans mon devoir. J’ai également acquis une meilleure compréhension de mes lacunes. J’avais enfin compris qu’être vue telle que je suis est une bonne chose, que cela m’aide à comprendre les vérités-principes et à découvrir mes propres défauts. Je me suis sentie beaucoup plus libre à ce stade et plus tard, j’ai pu faire mon devoir normalement.

En quelque temps, les groupes dont j’étais responsable se débrouillaient vraiment bien dans la vie de l’Église, et les frères et sœurs voulaient échanger avec moi sur leurs problèmes. Cependant, sans m’en rendre compte, j’avais recommencé à me concentrer sur ce que les gens pensaient de moi. Une fois, lors d’une réunion de collaborateurs, ma dirigeante a évoqué certains problèmes qui s’étaient produits dans notre église et nous a demandé ce que nous en pensions. Je me suis dit : « Beaucoup de frères et sœurs sont ici, et si je pouvais proposer des idées uniques, cela montrerait à quel point je suis capable. » Mais après avoir longuement réfléchi, je n’arrivais toujours pas à comprendre. À ce moment-là, ma dirigeante m’a demandé ce que j’en pensais. J’ai bégayé interminablement, puis j’ai simplement émis une vague suggestion. Peu de temps après, deux autres sœurs ont fait part de leur réflexion, et leurs suggestions étaient à l’opposé des miennes. Ce qu’elles ont dit était vraiment très raisonné, et la dirigeante était d’accord avec elles. Je me suis immédiatement sentie contrariée, en pensant que non seulement je n’avais pas réussi à bien paraître, mais que je m’étais aussi mise dans l’embarras. Qu’est-ce que ma dirigeante penserait de moi ? Penserait-elle que je n’avais aucune idée sur quelque chose d’aussi simple, que je n’avais pas du tout grandi ? Au cours des jours suivants, des problèmes sont survenus dans chacun des groupes dont j’étais responsable. Je ne les comprenais pas, et j’aurais donc dû demander de l’aide tout de suite. Mais ensuite, je me suis demandé si, en posant toutes ces questions, je n’aurais pas l’air de ne pas être capable dans mon travail. Cela ne ruinerait-il pas l’image positive que j’avais construite ? D’un autre côté, je savais que des problèmes non résolus entraveraient notre travail, alors j’ai trouvé une stratégie de fortune : j’allais répartir mes questions et les poser à différentes personnes, afin que les problèmes soient résolus, mais sans avoir l’air de poser trop de questions et de ne rien savoir. Et en faisant comme si de rien n’était ainsi, mon état se détériorait de plus en plus. Ma pensée devenait plus trouble, et je commençais à avoir des difficultés avec beaucoup de choses. Ensuite, j’ai réfléchi et j’ai compris que, puisque je n’avais pas eu une bonne vision de certaines choses que j’avais faites auparavant, cela devait être un problème avec mon état. Alors je me suis présentée devant Dieu et j’ai prié : « Ô Dieu, j’ai clairement des problèmes, mais je n’ose pas être honnête et m’ouvrir sur mes défauts. Je veux toujours agir en grand. Pourquoi est-ce si difficile de demander quand je ne comprends pas quelque chose ? C’est comme si mes lèvres étaient scellées. Faire mon devoir de cette façon est épuisant. S’il Te plaît, guide-moi pour que je connaisse ma corruption et que je change. »

Après cela, j’ai lu quelques passages des paroles de Dieu qui exposaient parfaitement mon état. Dieu Tout-Puissant dit : « Les êtres humains corrompus sont doués pour se dissimuler. Quoi qu’ils fassent, quelle que soit la corruption qu’ils manifestent, ils sont toujours en train de se dissimuler. Si quelque chose tourne mal ou s’ils font quelque chose de mal, ils veulent rejeter la faute sur les autres. Ils veulent s’attribuer le mérite des bonnes choses, et rejeter la faute sur les autres pour les mauvaises choses. N’y a-t-il pas beaucoup de dissimulations de ce genre dans la vie réelle ? Il y en a beaucoup trop. Faire des erreurs ou se dissimuler : lequel des deux se rapporte au tempérament ? La dissimulation est une question de tempérament, elle implique un tempérament arrogant, le mal et la tricherie ; elle est particulièrement méprisée par Dieu. […] Si tu n’essaies pas de faire semblant ou de te justifier, si tu parviens à admettre tes erreurs, tout le monde dira que tu es honnête et sage. Et qu’est-ce qui te rend sage ? Tout le monde commet des erreurs. Tout le monde a des défauts et des failles. Et en réalité, tout le monde a le même tempérament corrompu. Ne te crois pas plus noble, parfait et gentil que les autres ; c’est là être profondément déraisonnable. Quand tu seras lucide quant aux tempéraments corrompus des gens, ainsi qu’à l’essence et au vrai visage de leur corruption, tu n’essaieras plus de dissimuler tes propres erreurs, et tu ne tiendras pas non plus rigueur aux autres de leurs erreurs : tu seras capable de faire face à ces deux aspects des choses correctement. Ce n’est qu’alors que tu deviendras perspicace et que tu n’agiras pas stupidement, et que tu deviendras sage. Ceux qui ne sont pas sages sont stupides et ils ruminent en permanence leurs fautes bénignes, tout en se montrant sournois dans les coulisses. C’est écœurant à observer. En réalité, tes agissements sont d’emblée évidents pour les autres, pourtant tu continues ouvertement de jouer la comédie. Pour les autres, cela s’apparente à un spectacle burlesque. N’est-ce pas stupide ? Si, vraiment. Les gens stupides n’ont aucune sagesse. Ils ont beau écouter nombre de sermons, ils ne comprennent toujours pas la vérité et ne perçoivent pas correctement les choses. Ils ne descendent jamais de leurs grands chevaux, pensant être différents de tous les autres, et plus respectables. Il s’agit là d’arrogance et de suffisance, de stupidité. Les imbéciles n’ont aucune compréhension spirituelle, n’est-ce pas ? Les questions dans le cadre desquelles tu te montres stupide et peu sage sont les questions vis-à-vis desquelles tu n’as aucune compréhension spirituelle et dans le cadre desquelles tu ne peux pas facilement comprendre la vérité. Telle est la réalité » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). « De quel genre de tempérament s’agit-il quand les gens font toujours semblant, qu’ils tentent sans cesse de se dissimuler, qu’ils prennent sans cesse des airs pour que les autres pensent du bien d’eux et qu’ils ne voient pas leurs défauts ou leurs points faibles, quand ils essaient en permanence de présenter leur meilleure facette ? Il s’agit d’arrogance, d’imposture, d’hypocrisie, il s’agit du tempérament de Satan, il s’agit de quelque chose de malfaisant. Prenez les membres du régime satanique : ils ont beau se battre, se quereller ou s’entretuer dans le noir, personne n’est autorisé à le rapporter ou à les exposer. Ils ont peur que les gens voient leur visage démoniaque et ils font tout ce qu’ils peuvent pour le dissimuler. En public, ils font tout leur possible pour se dissimuler, disant combien ils aiment les gens, combien ils sont grands, glorieux et infaillibles. C’est la nature de Satan. Les caractéristiques les plus remarquables de la nature de Satan sont la ruse et la tromperie. Et quel est le but de cette ruse et de cette tromperie ? Berner les gens, les empêcher de voir son essence et ses vraies couleurs, et ainsi, atteindre l’objectif de prolonger son règne. Les gens ordinaires peuvent manquer d’un tel pouvoir et d’un tel statut, mais eux aussi souhaitent que les autres aient une opinion favorable et une haute estime d’eux et les haussent à un statut élevé dans leur cœur. C’est un tempérament corrompu et si les gens ne comprennent pas la vérité, ils sont incapables de le reconnaître. Les tempéraments corrompus sont les plus difficiles à reconnaître : reconnaître ses fautes et ses défauts est facile, mais reconnaître son propre tempérament corrompu ne l’est pas. Les gens qui ne se connaissent pas eux-mêmes ne parlent jamais de leurs états corrompus : ils pensent toujours qu’ils vont bien. Et sans s’en rendre compte, ils commencent à se vanter : “Au cours de toutes mes années de foi, j’ai subi énormément de persécutions et traversé énormément d’épreuves. Savez-vous comment j’ai surmonté tout cela ?” Ne s’agit-il pas d’un tempérament arrogant ? Quelle est la motivation derrière le fait de se vanter ? (Que les autres pensent du bien d’eux.) Quelle est leur motivation quand ils poussent les gens à avoir une bonne opinion d’eux ? (Obtenir un statut dans l’esprit de telles personnes.) Quand tu obtiens un statut dans l’esprit de quelqu’un d’autre, alors, quand cette personne se trouve avec toi, elle se montre déférente, et particulièrement polie quand elle s’adresse à toi. Elle t’admire toujours, elle te fait passer en premier en toutes choses, elle te laisse la place, elle te flatte et t’obéit. En toutes choses, elle te recherche et te laisse prendre des décisions. Et c’est source de plaisir pour toi : tu sens que tu es plus fort et meilleur que n’importe qui d’autre. Tout le monde aime avoir ce sentiment. C’est le sentiment d’avoir un statut dans le cœur de quelqu’un : les gens veulent s’y adonner. C’est pourquoi les gens rivalisent pour le statut, et pourquoi tous souhaitent obtenir un statut dans le cœur des autres, être estimés et vénérés par les autres. S’ils n’en tiraient pas un tel plaisir, ils ne poursuivraient pas le statut » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). En méditant les paroles de Dieu, j’ai pu voir qu’entre se donner de faux airs de façade et commettre des erreurs, le plus grave est de se donner de faux airs de façade. Personne n’est parfait, donc rencontrer des problèmes et faire des erreurs dans son devoir est tout à fait normal. Mais ce qui se cache derrière un faux air de façade, ce sont les tempéraments sataniques de l’arrogance, de la ruse et du mal. Toujours cacher vos imperfections et vos lacunes, et simplement laisser les gens voir votre bon côté pour qu’ils vous admirent est encore plus répugnant pour Dieu. Une personne vraiment sage peut bien se confronter à ses lacunes, s’équiper de la vérité et compenser ce qui lui manque. De cette façon, elle peut grandir. Mais les personnes stupides et ignorantes qui manquent de conscience d’elles-mêmes ne peuvent jamais accepter leurs propres défauts et font même comme si de rien n’était, ce qui signifie que certains problèmes ne sont jamais résolus et qu’elles ne grandissent jamais dans la vie. En repensant à mon comportement, je me suis rendu compte que j’avais fait partie des imbéciles arrogants exposés par Dieu. Quand j’ai commencé à obtenir des résultats dans mon devoir, j’avais l’impression que je n’étais vraiment pas mauvaise et que j’étais à la hauteur de mon travail de cheffe d’équipe. De plus, j’étais également capable de résoudre des problèmes. Pour ces raisons, je me suis vraiment donné de l’importance et j’ai pensé beaucoup de bien de moi-même. Par conséquent, lorsque je rencontrais des choses que je ne savais pas gérer, j’étais prudente et indécise, craignant de dire la mauvaise chose et de ruiner mon image positive. Alors, j’ai décidé d’exprimer moins d’opinions et de poser moins de questions. Même lorsque je demandais de l’aide, je choisissais des questions plus difficiles, afin de montrer mes capacités, ne voulant pas que tout le monde voie mes lacunes. J’ai même joué au plus fin, en répartissant les questions entre les gens pour qu’ils ne voient pas clair dans mon jeu. J’étais vraiment arrogante et rusée, et je manquais totalement de conscience de moi-même. Je faisais divers numéros pour que les gens m’admirent. J’étais vraiment une imbécile, odieuse pour Dieu et dégoûtante pour les autres. Je cachais mes défauts pour protéger mon nom et mon statut, ce qui avait pour résultat que des problèmes dans mon devoir n’étaient pas résolus. Je retardais le travail de l’Église. À quoi pensais-je ? J’étais vraiment méprisable et méchante. Je pouvais conserver ma position à court terme en faisant semblant, mais Dieu observe tout, et tôt ou tard j’allais être exposée et bannie par Dieu pour L’avoir trompé et pour avoir retardé le travail de l’Église. Il m’est venu à l’esprit que les antéchrists chérissent particulièrement le statut et n’épargnent même pas les intérêts de l’Église pour leur propre statut. Quelle était la différence entre mon tempérament et mes points de vue à l’égard de la poursuite et ceux d’un antéchrist ? Le statut m’était-il un tant soit peu profitable ? Cela me conduisait à refuser de reconnaître et d’affronter mes défauts, et j’en perdais la raison. Je ne voulais pas chercher quand je rencontrais des problèmes, et à la place je jouais la comédie et devenais de plus en plus rusée. En conséquence, je finirais sur le chemin d’un antéchrist, et je serais méprisée et bannie par Dieu. Cela nuirait au travail de l’Église et me détruirait. À ce moment-là, je me suis rendu compte à quel point il serait dangereux de continuer ainsi. C’était un signal d’alarme m’indiquant que je ne pouvais plus accomplir mon devoir de cette façon.

J’ai lu davantage de paroles de Dieu avec un chemin de pratique, et cela a été pour moi encore plus libérateur. Dieu dit : « Certains sont promus et cultivés par l’Église, c’est pour eux une bonne occasion d’être formés. C’est une bonne chose. On peut dire qu’ils ont été élevés et honorés par Dieu. Alors, comment devraient-ils accomplir leur devoir ? Le premier principe qu’ils doivent respecter est de comprendre la vérité. Lorsqu’ils ne comprennent pas la vérité, ils doivent chercher la vérité, et s’ils ne comprennent toujours pas après avoir cherché, ils peuvent trouver quelqu’un qui comprend la vérité avec qui échanger et chercher, ce qui permettra de résoudre le problème plus rapidement et dans de meilleurs délais. Si tu te préoccupes uniquement de passer plus de temps à lire les paroles de Dieu par toi-même et de consacrer plus de temps à méditer ces paroles afin de parvenir à comprendre la vérité et de résoudre le problème, c’est trop lent. Comme le dit le dicton : “Une eau lointaine n’étanchera pas une soif urgente.” Si, en ce qui concerne la vérité, tu souhaites faire des progrès rapides, alors il faut que tu apprennes à travailler en harmonie avec les autres, à poser plus de questions et à rechercher davantage. Ce n’est qu’alors que ta vie grandira rapidement et que tu pourras résoudre les problèmes promptement, sans aucun retard. Parce que tu viens juste d’être promu, que tu es toujours en probation, que tu ne comprends pas vraiment la vérité et ne possèdes pas la vérité-réalité – parce que tu n’as toujours pas cette stature –, ne pense pas que ta promotion signifie que tu possèdes la vérité-réalité, ce n’est pas le cas. Si tu es promu et encouragé, c’est simplement parce que tu as le sentiment d’avoir un fardeau dans le travail et que tu possèdes le calibre d’un dirigeant. Tu dois avoir ce sens » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (5)). J’ai réfléchi à cela et j’ai compris que l’Église promeut et cultive les gens afin de leur donner l’occasion de pratiquer. Cela ne signifie en aucun cas qu’ils comprennent la vérité, qu’ils peuvent résoudre n’importe quel problème ou qu’ils sont aptes à être utilisés par Dieu. Tout au long de leur pratique, ils rencontreront toutes sortes de problèmes réels, et s’ils continuent à chercher et à échanger, ils commenceront peu à peu à comprendre différents aspects des principes. À ce stade, ils seront capables de résoudre des problèmes et de bien accomplir leur devoir. Je savais que je devais faire face à mes défauts correctement et savoir qui j’étais, rechercher plus de vérité, discuter et échanger davantage avec les autres lorsque des problèmes survenaient, et m’y consacrer entièrement. Alors, même si un jour il devenait clair que mon calibre n’était effectivement pas suffisant, que je n’étais pas à la hauteur de ce travail, alors au moins j’aurais la conscience tranquille. Je me suis sentie vraiment soulagée une fois que j’y ai réfléchi. Je ne pouvais plus faire semblant, je devais plutôt être honnête et affronter franchement mes défauts et mes lacunes.

Dans nos discussions d’équipe après cela, j’ai honnêtement fait part de mes propres opinions. J’étais un peu hésitante au début, craignant de dire la mauvaise chose et de sembler avoir une compréhension superficielle et un mauvais calibre. Surtout quand il y avait des problèmes que je ne pouvais pas pleinement saisir, les opinions que je donnais n’étaient pas très claires et après avoir fini de parler, mon cœur commençait à s’emballer, tandis que je me demandais si tout le monde s’en rendrait compte. Mais ensuite, je me rappelais que c’était mon niveau réel et que ce n’était pas grave s’ils me méprisaient. Ce qui est important, c’est d’être une personne honnête devant Dieu, et c’est mon devoir d’exprimer mes pensées et de participer aux discussions. C’est la seule façon paisible de vivre. Quand j’ai eu des questions dans mon devoir après cela, je me suis efforcée d’aller demander aux autres leur avis. De temps en temps, je m’inquiétais encore d’être méprisée, mais quand je me suis rendu compte que cacher mes fautes pour protéger ma fierté pouvait nuire au travail de l’Église, je me suis efforcée de me détourner de cette impulsion et de demander de l’aide. Quand je l’ai fait, j’ai commencé à comprendre des choses que je n’avais pas comprises auparavant, et je me suis sentie plus calme, plus en paix. Parfois, mes frères et sœurs avaient une compréhension plus précise que la mienne, et je commençais à me demander si tout le monde ne pensait pas que je ne valais rien. Cependant, je pouvais voir que ce n’était pas la bonne façon de voir les choses. Je devais apprendre des points forts des autres pour compenser mes faiblesses. N’est-ce pas là un cadeau ? En y pensant de cette façon, je n’étais plus troublée, et avec le temps j’ai commencé à me sentir de plus en plus libre. Je suis reconnaissante à Dieu pour Sa direction qui m’a permis de découvrir à quel point on est libre quand on est honnête, et maintenant j’ai plus de foi pour mettre les paroles de Dieu en pratique.

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