99. Réflexions d’une patiente en phase terminale
En juin 2013, mes règles ont duré plus de dix jours, et j’ai eu de gros caillots de sang. À l’époque, je ne ressentais qu’une petite douleur occasionnelle en bas à droite de mon ventre, je n’y prêtais donc pas trop attention. Mais pendant mes règles le mois suivant, j’ai commencé à avoir de plus en plus de caillots et les saignements se sont accentués. J’étais un peu inquiète, je suis donc allée à l’hôpital pour me faire ausculter. Le médecin m’a renvoyée à la maison dans l’attente des résultats. Mais, dès le lendemain, j’ai eu des saignements continus. Le meilleur médicament pour arrêter les saignements ne les a arrêtés que temporairement et ils ont repris dès que les effets se sont estompés. J’ai été prise de sueurs froides dans tout le corps à force d’avoir perdu trop de sang. À ce moment-là, j’étais toute seule à la maison. Je me suis dit : « Et si je meurs à force de perdre trop de sang ? » Je me suis précipitée pour appeler ma sœur, puis je me suis effondrée sur mon lit, incapable de bouger. Ma sœur a vite appelé une ambulance pour qu’on me conduise d’urgence à l’hôpital. J’étais terriblement pâle à cause de tout le sang que j’avais perdu. Mes lèvres étaient devenues violettes et mon visage était aussi pâle que celui d’un cadavre. J’avais des frissons dans tout le corps et j’avais désespérément besoin d’une transfusion sanguine. Mais les réserves de plasma de l’hôpital étaient vides et n’arriveraient plus avant 1 heure du matin. J’étais terrifiée en entendant que l’hôpital n’avait plus de plasma. Je me suis dit : « Il reste encore huit heures avant 1 heure du matin. Comment vais-je pouvoir tenir si longtemps ? Je me suis presque vidée de mon sang, donc, dans huit heures, ne serai-je pas déjà morte ? Je suis encore si jeune. Si je meurs, je ne verrai plus jamais le bleu azur du ciel, ni les splendides panoramas du royaume. » J’avais vraiment peur, et j’invoquais continuellement Dieu : « Ô Dieu ! Je T’en prie, sauve-moi ! » À ce moment-là, je me suis souvenue d’une phrase des paroles de Dieu : « Tant qu’il te restera un dernier souffle, Dieu ne te laissera pas mourir » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 6). Les paroles de Dieu m’ont donné beaucoup de foi. Aussi longtemps que je respirerais, je ne mourrais pas sans le consentement de Dieu. J’ai prié Dieu en silence : « Dieu, je Te rends grâce. Quand je suis impuissante et effrayée, seules Tes paroles peuvent me réconforter. J’ai encore un souffle, et tant que Tu ne me laisseras pas mourir, je continuerai à vivre. Je crois en ce que Tu dis. » Après avoir prié, je me suis sentie beaucoup plus calme et moins effrayée. Mon mari est arrivé à l’hôpital vers 18 heures, mais quand il a su ce qui s’était passé, il ne m’a pas dit un mot de réconfort. Il m’a juste regardée, a parlé brièvement avec ceux qui m’entouraient, puis il est sorti aussitôt. Mon mari me persécutait depuis que j’avais commencé à croire en Dieu. Maintenant que j’étais malade, il voulait encore moins avoir affaire à moi. Je me sentais si désolée et impuissante. À l’époque, je ne pouvais ni bouger ni parler, mais mon esprit était clair. Quand j’ai vu mon mari partir, je n’ai pas pu arrêter les larmes de couler sur mon visage. Je pensais que mon mari serait là pour moi en cas de maladie. Je n’aurais jamais pensé qu’il serait aussi impitoyable. J’ai alors su que je ne pourrais plus compter sur mon mari et que je ne pourrais compter que sur Dieu. J’ai simplement prié Dieu en silence, n’osant pas m’éloigner de Lui un seul instant. J’ai aussi médité sur quelques hymnes et paroles de Dieu que j’avais lus. L’hymne qui a eu le plus grand impact sur moi s’intitulait « Pierre a conservé la foi et l’amour véritables » : « Dieu ! Ma vie ne vaut rien et mon corps ne vaut rien. Je n’ai qu’une foi et qu’un amour. J’ai foi en Toi dans mon esprit et j’ai de l’amour pour Toi dans mon cœur ; je n’ai que ces deux choses à Te donner, et rien d’autre » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Comment Pierre en est-il arrivé à connaître Jésus). Je me suis chanté cet hymne dans ma tête, et je me suis dit que je ne m’étais pas donnée à Dieu dans ma foi et que je n’avais pas la vraie foi en Lui. J’avais toujours voulu compter sur ma famille, mais dans mon moment le plus vulnérable, la personne la plus proche de moi m’ignorait. C’est Dieu qui m’a réconfortée par Ses paroles et Lui seul peut me sauver. J’ai prié Dieu dans mon cœur : « Dieu, Toi seul peux me sauver et me réconforter, et m’apporter foi et force. Je suis prête à Te donner mon cœur et ma vie. » Je me suis sentie vraiment en paix en méditant l’hymne des paroles de Dieu, et j’ai cessé de penser à ma maladie et de craindre la mort. Peu à peu, une certaine chaleur est revenue dans mon corps, et sans que je m’en rende compte, il était déjà 1 heure du matin. Après la transfusion sanguine, je me suis sentie comme neuve dès le lendemain matin. Le médecin de garde a été stupéfait de me voir assise dans mon lit. Il a dit : « Vous étiez en mauvais état hier ; je suis surpris que vous ayez réussi à passer la nuit ! » Quand j’ai entendu le médecin dire cela, j’ai remercié Dieu encore et encore. Sans l’orientation des paroles de Dieu, je n’aurais jamais survécu. Tout cela, c’était grâce à la merveilleuse protection de Dieu. Après ça, le médecin m’a envoyée à l’hôpital de la ville pour effectuer d’autres tests. Je me suis dit : hier, Dieu m’a protégée alors que je me trouvais dans une situation si dangereuse, je suis donc sûre que les médecins ne trouveront pas de problèmes sérieux.
Le lendemain, je suis allée dans un grand hôpital avec de la famille pour faire d’autres tests, et l’on m’a diagnostiqué un cancer du col de l’utérus à un stade avancé. La tumeur était déjà aussi grosse qu’un œuf de cane et une opération était hors de question. Je ne survivrais pas à une opération. Quand je l’ai entendu dire « cancer du col de l’utérus à un stade avancé », j’ai été abasourdie et complètement terrassée. Je n’arrêtais pas de me dire : « Cancer ? Comment ai-je attrapé un cancer ? Certains incroyants ne vivent que quelques mois après avoir contracté le cancer. Vais-je m’en sortir ? » J’étais angoissée et affligée, et je ne voulais parler à personne. Allongée dans mon lit d’hôpital, je n’arrêtais pas de réfléchir à mes dix dernières années de foi en Dieu : depuis que j’avais accepté l’œuvre de Dieu des derniers jours, j’avais été persécutée par ma famille et les incroyants se moquaient de moi et me calomniaient même. Au cours de ces années, peu importe le devoir que l’Église m’avait assigné, je me soumettais toujours. Peu importe à quel point c’était difficile ou épuisant, je m’en sortais en comptant sur Dieu. Même quand j’avais été arrêtée, condamnée et envoyée en prison, je n’avais jamais trahi Dieu, et après ma libération, j’avais continué à répandre l’Évangile et à accomplir mon devoir. J’avais déjà tant souffert et traversé des moments si difficiles, alors pourquoi avais-je maintenant une maladie mortelle ? Pourquoi Dieu ne m’avait-Il pas protégée ? Ma foi en Dieu touchait-elle à sa fin ? Je ne comprenais tout simplement pas et ne pouvais pas accepter de mourir comme ça. Alors que des larmes d’amertume coulaient sur mon visage, j’ai demandé à Dieu : « Ô Dieu, je ne veux pas mourir. Si je meurs maintenant, je ne verrai jamais Ton jour de gloire et la chute du grand dragon rouge, et je ne verrai jamais les splendides panoramas du royaume. Je frémis à l’idée de la fin qui m’attend. Ô Dieu, s’il Te plaît, viens à mon secours et guéris ma maladie ! » À ce moment-là, j’ai repensé à la perte de sang massive que j’avais subie et au fait que même si personne ne pensait que je survivrais, Dieu avait préservé ma vie, et j’avais été témoin de Son acte merveilleux. À cette pensée, j’ai souhaité recevoir un traitement.
Voyant la gravité de mon état, le médecin m’a recommandé à la fois une radiothérapie et une chimiothérapie. La chimiothérapie m’a provoqué des nausées et m’a rendue confuse. C’était extrêmement inconfortable et mon visage devenait très chaud. Pendant le rayonnement, j’avais l’impression d’être piquée par des aiguilles sur tout le corps. La douleur des deux thérapies simultanées était insupportable, et j’ai recommencé à me plaindre et à mal comprendre Dieu : il était logique que les incroyants qui n’avaient pas la protection de Dieu attrapent le cancer, mais j’avais foi en Dieu, alors comment avais-je pu contracter cette maladie mortelle ? Dieu ne m’avait pas protégée ! Le service où je me trouvais à l’hôpital était rempli de patients cancéreux de tous types, et tous les deux ou trois jours, un patient décédé était emmené hors de la chambre. J’étais terrifiée, et je craignais que si ma maladie s’aggravait davantage, c’est moi qui serais, un jour, emmenée. Je ne voulais pas être collée à tous les autres patients cancéreux toute la journée. C’était tellement angoissant d’écouter leurs gémissements douloureux jour après jour. Donc, dès que j’ai eu fini mon traitement, je suis allée chez une sœur pour lire les paroles de Dieu. Pendant mes réunions avec elle, je partageais activement ma compréhension des paroles de Dieu, et je discutais avec elle de la façon de résoudre les notions des destinataires potentiels de l’Évangile. Je me disais : « Une fois sortie de l’hôpital, je continuerai à répandre l’Évangile et à faire mon devoir. Tant que j’assiste à plus de réunions, que je mange et bois plus de paroles de Dieu et que j’ai foi en Dieu, Il me protégera sûrement. » Pendant mon traitement, une parente est venue me voir, et elle a dit à mon mari et mes enfants, en privé, que son mari était mort d’un cancer et que mon cancer était incurable. Elle a dit que plutôt que de dépenser de l’argent pour les traitements à l’hôpital, il vaudrait mieux simplement m’emmener en voyage et ne pas, à la fois, me perdre et perdre leur argent. Mon mari a suivi son conseil et m’a dit qu’il m’emmenait en voyage. Il a dit qu’on pouvait aller où je voulais. Mais ma seule pensée était : « Ainsi, ils veulent abandonner mon traitement ? Ne vais-je pas mourir si c’est le cas ? Est-ce vraiment la fin pour moi ? » L’angoisse s’est emparée de moi une nouvelle fois. Quelques jours plus tard, mon mari a refusé de payer mes frais médicaux. Ma sœur a dit : « Ton médecin a dit qu’il ne te reste que deux ou trois mois à vivre, alors arrête de demander à ton mari de payer tes frais. Aucun traitement ne peut te guérir maintenant. Fie-toi simplement à Dieu, Lui seul peut te sauver ! » En entendant ça, je suis restée couchée sur mon lit, paralysée par le choc, n’osant pas penser que ce qu’elle avait dit pouvait être vrai. Il ne me restait que deux ou trois mois à vivre ? Je me sentais complètement dévastée et les larmes se sont mises à couler sur mon visage. Le médecin m’avait déclarée incurable, et mon mari et mes enfants avaient abandonné mon traitement. Que restait-il à faire à part attendre la mort ? J’avais cru en Dieu pendant tant d’années et j’avais tellement souffert, avec le seul espoir que Dieu me sauverait de la mort et que je pourrais entrer dans le royaume. Je n’aurais jamais imaginé que les choses finiraient comme ça. Je me sentais incroyablement désespérée et dans l’impossibilité d’être sauvée. Les jours suivants, je ne faisais que prier machinalement et j’étais moins enthousiaste à la lecture des paroles de Dieu. Je sentais que je pouvais mourir à tout moment et qu’il était désormais inutile de prier. Je me sentais très pessimiste et négative.
Un jour que je retournais dans le service où j’étais hospitalisée, à peine ai-je eu ouvert la porte, que j’ai vu un patient cancéreux étendu mort dans son lit avec un drap blanc enveloppant son corps. J’ai eu si peur que je me suis précipitée vers un autre service hospitalier. Ce patient n’avait été admis que deux jours auparavant et était déjà mort. Je craignais qu’un jour, bientôt, je ne doive aussi affronter la mort, alors je me suis hâtée de prier Dieu : « Ô Dieu, j’ai terriblement peur, je suis négative et faible. Je ne veux pas mourir comme un incroyant. S’il Te plaît, protège-moi, donne-moi la foi et la force, et permets-moi de comprendre Ta volonté. » Après avoir prié, je me suis souvenue d’un hymne des paroles de Dieu intitulé « La douleur des épreuves est une bénédiction de Dieu » : « Ne te décourage pas, ne sois pas faible, et Je rendrai les choses claires pour toi. La route vers le royaume n’est pas si lisse ; rien n’est si simple ! Tu veux que les bénédictions viennent à toi facilement, n’est-ce pas ? Aujourd’hui, tout le monde aura des épreuves amères à affronter. Sans de telles épreuves, le cœur aimant que vous avez pour Moi ne deviendra pas plus fort et vous n’aurez pas un amour vrai pour Moi. Même si ces épreuves sont constituées simplement de circonstances mineures, tout le monde doit passer à travers ; c’est juste que la difficulté des épreuves variera d’une personne à une autre. Les épreuves sont une bénédiction de Ma part, et combien d’entre vous viennent souvent devant Moi quémander à genoux Mes bénédictions ? Vous pensez toujours que quelques paroles propices comptent comme Ma bénédiction, mais vous ne reconnaissez pas que l’amertume est l’une de Mes bénédictions » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 41). Les paroles de Dieu m’ont réconfortée et profondément touchée. Ses paroles m’ont démontré qu’entrer dans le royaume de Dieu n’était pas une route lisse et facile, qu’il fallait endurer des épreuves plus amères. Ma maladie était encore une nouvelle épreuve et une bénédiction de Dieu. Je ne pouvais pas perdre la foi en Dieu, mais je devais chercher la volonté de Dieu dans cette maladie et ne pas me plaindre de Lui, et je devais tenir ferme dans mon témoignage à Dieu. Après avoir compris la volonté de Dieu, je suis devenue moins négative, et j’ai eu la foi me permettant de compter sur Dieu pour affronter ça. Voyant que Dieu ne m’avait pas encore laissée mourir, j’ai lu davantage de Ses paroles pendant mon temps libre et me suis réunie avec cette sœur.
Chez elle, je lisais souvent cet extrait des paroles de Dieu : « Les expériences de Pierre : sa connaissance du châtiment et du jugement. » Un passage en particulier m’a apporté de nouvelles connaissances sur mon point de vue au sujet de la foi en Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Tu espères que ta foi en Dieu n’entraînera aucun défi et aucune tribulation, ni la moindre difficulté. Tu poursuis toujours ces choses qui ne valent rien et tu n’attaches aucune valeur à la vie ; au lieu de cela, tu fais passer tes propres pensées extravagantes avant la vérité. Tu ne vaux absolument rien ! Tu vis comme un cochon ; quelle différence y a-t-il entre toi et les cochons et les chiens ? Ceux qui ne poursuivent pas la vérité et qui aiment la chair ne sont-ils pas tous des animaux ? Est-ce que ces morts sans esprit ne sont pas tous des cadavres ambulants ? Combien de paroles ont été prononcées parmi vous ? Y a-t-il eu seulement un peu de travail fait parmi vous ? Combien ai-Je fourni parmi vous ? Alors pourquoi ne l’as-tu pas gagné ? Qu’as-tu à te plaindre ? N’est-il pas vrai que tu n’as rien gagné parce que tu es trop amoureux de la chair ? Et n’est-ce pas parce que tes pensées sont trop extravagantes ? N’est-ce pas parce que tu es trop stupide ? Si tu es incapable de gagner ces bénédictions, peux-tu blâmer Dieu de ne pas te sauver ? Ce que tu cherches, c’est de pouvoir gagner la paix après avoir cru en Dieu : que tes enfants ne tombent pas malades, que ton mari ait un bon emploi, que ton fils trouve une bonne épouse, que ta fille trouve un mari décent, que tes bœufs et tes chevaux labourent bien la terre, que tu aies une année de beau temps pour tes récoltes. C’est ce que tu recherches. Ta poursuite n’est que de vivre dans le confort, qu’aucun accident n’arrive à ta famille, que les vents t’épargnent, qu’ils ne soufflent pas le sable dans ton visage, que les récoltes de ta famille ne soient pas inondées, que tu ne sois pas touché par les désastres, que tu puisses vivre dans l’étreinte de Dieu, que tu vives dans un nid douillet. Un lâche comme toi qui poursuit toujours la chair – as-tu un cœur, as-tu un esprit ? N’es-tu pas une bête ? Je te donne le vrai chemin sans rien demander en retour, mais tu ne le poursuis pas. Es-tu de ceux qui croient en Dieu ? Je te donne la vraie vie humaine, mais tu ne la poursuis pas. N’es-tu pas différent d’un cochon ou d’un chien ? Les cochons ne poursuivent pas la vie de l’homme, ils ne cherchent pas à être purifiés et ils ne comprennent pas ce qu’est la vie. Chaque jour, après avoir mangé à satiété, ils dorment simplement. Je t’ai donné le vrai chemin, mais tu ne l’as pas gagné : tu restes les mains vides. Es-tu prêt à continuer dans cette vie, la vie d’un cochon ? Quelle est la signification de la vie de ces personnes ? Ta vie est méprisable et ignoble, tu vis au milieu de la souillure et de la débauche et tu ne poursuis aucun but. Ta vie n’est-elle pas la plus ignoble de toutes ? As-tu l’effronterie de regarder Dieu ? Si tu continues à vivre de cette façon, obtiendras-tu quelque chose ? La vraie voie t’a été donnée, mais que tu puisses finalement la gagner ou non dépend de ta poursuite personnelle » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu). J’ai également lu ce passage des paroles de Dieu : « Outre les avantages qui leur sont si étroitement liés, pourrait-il y avoir toute autre raison pour ces gens qui n’ont jamais compris Dieu de donner autant pour Lui ? En cela, nous découvrons un problème qui n’a pas été identifié précédemment : la relation de l’homme avec Dieu n’est qu’une affaire d’intérêt personnel. C’est une relation entre un bénéficiaire et un donneur de bénédictions. Pour le dire simplement, c’est semblable à la relation entre employé et employeur. L’employé travaille seulement pour recevoir les récompenses accordées par l’employeur. Dans une telle relation, il n’y a pas d’affection, seulement une transaction ; il n’y est pas question d’aimer ni d’être aimé, seulement de charité et de miséricorde. Il n’y a pas de compréhension, il n’y a que de l’indignation et de la tromperie refoulées. Il n’y a pas d’intimité, seulement un gouffre infranchissable » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Addendum 3 : L’homme ne peut être sauvé que dans le cadre de la gestion de Dieu). Les paroles de jugement de Dieu étaient comme une épée affûtée transperçant mon cœur. C’était comme si Dieu me jugeait en face-à-face. J’ai commencé à réfléchir sur moi-même : une fois devenue chrétienne, j’avais toujours cherché à atteindre la grâce. Je pensais que tant que je plaçais ma foi dans le Seigneur, Il me protégerait et me tiendrait éloignée du danger. Après avoir accepté l’œuvre de Dieu des derniers jours, même si je savais que Dieu ne guérissait pas les malades, ne chassait pas les démons et n’accomplissait pas de miracles comme à l’ère de la Grâce, mais que, au contraire, Il faisait en sorte que les gens poursuivent la vérité, subissent le jugement, le châtiment, les épreuves et épurements, afin de purifier les tempéraments corrompus des gens, je continuais à m’accrocher à ce désir extravagant d’obtenir des bénédictions. Je pensais que tant que je poursuivais ma foi assidûment, je serais immunisée contre tous les désastres et toutes les maladies, et même si je venais à tomber très malade, Dieu me protégerait et ne me laisserait pas mourir. Je me suis dépensée avec enthousiasme pour obtenir bénédictions et grâce. Mon mari avait beau me persécuter et m’entraver, ou mes proches me dénigrer et m’abandonner, je n’étais pas limitée par eux. Même quand on m’arrêtait et m’emprisonnait, je ne trahissais toujours pas Dieu. Dès lors qu’on me relâchait, je continuais à accomplir mon devoir. Je pensais qu’en poursuivant de cette manière je serais sauvée et préservée. Cette fois-là, en particulier, alors que je pensais vivre mes derniers instants, et que Dieu m’a arrachée de la mort quand je L’ai invoqué de toutes mes forces, j’ai été encore plus convaincue que Dieu m’aiderait, quelles que soient les difficultés que je rencontrerais. Quand on m’avait diagnostiqué un cancer et que ma famille avait abandonné mon traitement, j’avais considéré Dieu comme étant mon dernier et unique espoir, et je m’étais dit que si je continuais à assister aux réunions et à lire les paroles de Dieu, si je priais davantage et me fiais à Dieu, et si j’accomplissais mon devoir du mieux que je le pouvais, Dieu verrait que j’avais la foi et que je m’étais soumise, et que, sans doute, Il me protégerait et me permettrait de vivre. À travers la révélation des paroles de Dieu, j’ai compris que même si je pouvais renoncer à certaines choses, me dépenser et faire mon devoir avec ferveur, ce n’était pas la vérité que je poursuivais, et ce n’était pas pour me débarrasser de mon tempérament corrompu et atteindre la pureté. Au contraire, j’espérais marchander mes dépenses et les prix que j’avais payés contre la grâce et les bénédictions de Dieu, dans l’espoir que Dieu me protège de la mort dans le grand désastre et que je parvienne à une merveilleuse destination. Quand Dieu me protégeait, je Le remerciais et Le louais sans relâche, mais quand j’avais déclaré cette maladie mortelle, je m’étais sentie lésée, j’avais protesté contre Dieu en silence et je Lui avais même reproché d’être injuste. Dans ma foi, je cherchais uniquement à tirer profit de Dieu et je ne voyais pas à quel point il était important de poursuivre la vérité. Quand j’avais été confrontée à une maladie qui menaçait ma fin et ma destination, j’avais perdu la foi en Dieu. Je ne m’intéressais plus aux paroles de Dieu et à la prière, et même, je comprenais mal Dieu et Le blâmais. J’ai compris que j’étais totalement dépourvue de sincérité et de véritable amour envers Dieu, et que je ne faisais que L’utiliser, Le tromper et « faire des affaires » avec Lui. Comment pouvais-je me considérer comme croyante ? Si je continuais à poursuivre de cette façon, même si je survivais, je me rebellerais contre Dieu et Lui résisterais. Quelle valeur y avait-il à vivre ainsi ? En prenant conscience de cela, j’ai éprouvé une incroyable honte et gêne. Je me suis sentie si redevable à Dieu.
Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui m’a apporté une compréhension encore plus profonde. Dieu dit : « Rien n’est plus difficile à gérer que les exigences que les hommes ont constamment à l’égard de Dieu. Dès que les actes de Dieu ne correspondent pas à ta pensée, ou s’ils n’ont pas été accomplis conformément à ta pensée, alors tu es susceptible de résister, ce qui suffit à montrer que, par nature, tu résistes à Dieu. On ne peut parvenir à la reconnaissance de ce problème qu’en réfléchissant fréquemment sur soi-même et en arrivant à une compréhension de la vérité, et ce problème ne peut être pleinement résolu qu’en poursuivant la vérité. Quand les gens ne comprennent pas la vérité, ils ont de nombreuses exigences à l’égard de Dieu, tandis que lorsqu’ils comprennent vraiment la vérité, ils n’en ont aucune. Ils ont seulement le sentiment de n’avoir pas suffisamment satisfait Dieu, de ne pas Lui obéir suffisamment. Que les gens aient toujours des exigences envers Dieu reflète leur nature corrompue. Si tu ne peux pas te connaître toi-même et vraiment te repentir quant à ce problème, alors tu affronteras des dangers et des périls cachés sur ton chemin de croyance en Dieu. Tu es en mesure de surmonter les choses ordinaires, mais quand il s’agit de problèmes importants, comme ton destin, tes perspectives et ta destination, tu seras peut-être incapable de surmonter ces problèmes. À ce moment-là, si tu es encore dépourvu de la vérité, tu risques de revenir à tes anciennes habitudes, auquel cas tu deviendrais un de ceux qui seront détruits. Beaucoup de gens ont toujours suivi Dieu et cru en Lui de cette manière. Ils se comportaient bien quand ils suivaient Dieu, mais cela ne détermine pas ce qui se passera à l’avenir. La raison en est que tu n’es jamais conscient du talon d’Achille de l’homme, ou des choses qui sont dans la nature de l’homme et qui peuvent en venir à s’opposer à Dieu, et tu restes ignorant de ces choses tant qu’elles ne t’ont pas mené au désastre. Parce que le problème de ta nature qui s’oppose à Dieu n’est pas résolu, cela te met sur la voie du désastre et il est possible, lorsque ton voyage prendra fin et que l’œuvre de Dieu se terminera, que tu fasses ce qui s’oppose le plus à Dieu et que tu dises ce qui est blasphématoire contre Lui, et donc, tu seras condamné et banni » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Les gens ont trop d’exigences à l’égard de Dieu). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai compris que depuis que j’étais tombée malade, j’avais eu peur de mourir, et j’avais désiré avec véhémence que Dieu me préserve de la mort. N’était-ce pas là avoir des exigences vis-à-vis de Dieu ? J’avais toujours pensé que puisque je croyais en Dieu, Il devait me protéger à tout moment, et ne pas me traiter comme Il traiterait un incroyant. Après avoir reçu le diagnostic de cancer à un stade avancé, et vu que Dieu ne m’avait pas davantage protégée, je n’ai simplement pas pu me soumettre. J’ai utilisé mes sacrifices, mes dépenses et ma souffrance en prison comme capital pour défendre mon point de vue face à Dieu et faire des stipulations, exigeant que Dieu guérisse ma maladie. Quand Dieu n’agissait pas selon mes exigences, j’argumentais avec Lui et je résistais. J’ai compris que, malgré toutes ces années de foi, je n’avais pas la moindre révérence pour Dieu. J’étais tellement dépourvue d’humanité et de raison. J’ai pensé à la manière dont Job avait révéré Dieu et fui le mal toute sa vie. Quand Dieu l’avait testé et qu’il avait perdu tous ses biens, ses enfants, et que son corps avait été recouvert de furoncles, pas une fois il ne s’était plaint de Dieu ou n’avait exigé que Dieu le guérisse. Job était incroyablement humain et raisonnable. Quant à moi, j’avais été emplie de plaintes et d’incompréhensions à l’approche de la mort, et j’avais exigé de manière déraisonnable que Dieu protège ma vie. Quand ma vie avait été mise en péril au départ, ayant perdu beaucoup de sang, c’étaient la protection et l’attention de Dieu qui m’avaient sauvée : Il m’avait donné Sa grâce, me permettant de voir Son acte merveilleux. De plus, au cours de mes années de foi, j’avais beaucoup profité de l’abreuvement et de la nourriture des paroles de Dieu et appris nombre de vérités et de mystères. Dieu m’avait donné plus que je n’avais jamais demandé ou imaginé, mais je n’étais toujours pas satisfaite. Quand on m’avait diagnostiqué un cancer, j’avais eu des exigences déraisonnables à l’égard de Dieu, Lui demandant de me permettre de continuer à vivre. J’avais pris conscience de ma nature incroyablement cupide. Dieu est le Seigneur de la création, donc, de quel droit quelqu’un d’aussi insignifiant, rebelle, résistant et plein de corruption que moi pouvait-il avoir des exigences vis-à-vis de Dieu ? J’ai compris que j’étais même dépourvue de toute conscience de moi-même, que j’étais excessivement arrogante et que je n’avais pas la moindre révérence pour Dieu. Quand Dieu n’agissait pas selon mes notions, je me mettais en colère, j’argumentais et je protestais. Je révélais là un tempérament méchant, et si je ne transformais pas mon tempérament corrompu, j’offenserais le tempérament de Dieu et je serais soumise à Sa juste punition. J’ai eu peur et je n’ai plus osé formuler d’exigences déraisonnables à Dieu. Alors, je L’ai prié en disant : « Ô Dieu, je Te remercie pour Ton jugement et Ton châtiment, qui m’ont permis de voir à quel point j’étais déraisonnable. Ô Dieu ! Je désire me repentir, et que mon état s’améliore ou non, je me soumettrai à Tes orchestrations. » Par cette prise de conscience, je me suis sentie un peu plus en paix.
Allongée dans mon lit d’hôpital, je me demandais comment j’avais pu formuler de telles exigences déraisonnables quand j’étais tombée malade. Après avoir réfléchi et cherché, j’ai compris que c’était principalement dû au fait que je ne comprenais pas le tempérament juste de Dieu. Plus tard, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « La justice n’est en aucun cas l’équité ou le fait d’être raisonnable. Il ne s’agit pas d’égalitarisme, ni de t’accorder ce que tu mérites selon le volume de travail que tu as accompli, ni de te payer pour le type de travail que tu as réalisé, ni de te donner ton dû d’après les efforts que tu as déployés. Cela n’est pas la justice, c’est simplement être équitable et raisonnable. Très peu de gens sont capables de connaître le tempérament juste de Dieu. Supposez que Dieu ait éliminé Job après que Job Lui a rendu témoignage : cela aurait-il été juste ? En fait, cela l’aurait été. Pourquoi appelle-t-on cela la justice ? Comment les gens envisagent-ils la justice ? Si quelque chose est conforme aux notions des gens, il leur est très facile de dire que Dieu est juste. En revanche, s’ils ne considèrent pas que cela soit conforme à leurs notions, si c’est quelque chose qu’ils sont incapables de concevoir, alors il leur serait difficile de dire que Dieu est juste. Si Dieu avait détruit Job à l’époque, les gens n’auraient pas dit qu’Il était juste. En réalité, que les hommes aient été corrompus ou non, et qu’ils l’aient été profondément ou non, Dieu doit-Il Se justifier quand Il les détruit ? Devrait-Il expliquer aux gens sur quelle base Il agit ainsi ? Dieu doit-Il dire aux gens quelles lois Il a ordonnées ? Il n’y a pas lieu. Aux yeux de Dieu, une personne qui est corrompue et qui est susceptible de s’opposer à Lui est dénuée de toute valeur. La manière dont Dieu la traite sera toujours appropriée, et il s’agit toujours des arrangements de Dieu. Si tu étais déplaisant à Ses yeux et s’Il disait qu’Il n’avait que faire de toi après ton témoignage et que par conséquent, Il te détruisait, serait-ce là aussi Sa justice ? Absolument. Tu ne peux peut-être pas le reconnaître tout de suite en t’en tenant aux faits, mais tu dois le comprendre dans la doctrine. Que diriez-vous, la destruction de Satan par Dieu est-elle l’expression de Sa justice ? (Oui.) Et s’Il laissait Satan subsister ? Vous n’osez pas le dire ? L’essence de Dieu est justice. Bien qu’il ne soit pas facile de comprendre ce qu’Il fait, tout ce qu’Il fait est juste ; c’est simplement que les gens ne le comprennent pas » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Troisième partie). À travers les paroles de Dieu, j’ai réalisé que je pensais à la justice de Dieu d’après mes propres notions et ma propre imagination. Je pensais que je croyais en Dieu, que j’avais payé de lourds prix, que je m’étais dépensée, que j’avais souffert en prison sans trahir Dieu, et que j’avais tenu bon en témoignant de Lui, et donc, qu’Il devait me protéger d’une maladie mortelle. Quant aux incroyants que Dieu ne protégeait pas, il était normal qu’ils attrapent un cancer. Je croyais que c’était la justice de Dieu. Quand Dieu n’a pas agi conformément à mes notions, et que j’ai contracté une maladie mortelle, j’ai eu l’impression que tout ce que j’avais dépensé n’avait pas été rétribué, que Dieu m’avait fait du mal, et donc, j’ai eu beaucoup de plaintes et d’incompréhensions vis-à-vis de Dieu. J’ai constaté que ma compréhension de la justice de Dieu ne différait pas de la compréhension transactionnelle des incroyants. Je pensais que je devais être dédommagée pour tout mon travail, et que c’était injuste si je n’obtenais pas ce qui m’était dû. Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai appris que l’essence même de Dieu était la justice. Tout ce que Dieu fait est investi de Sa volonté et de Sa sagesse. Je ne pouvais pas évaluer ma situation en me basant sur des apparences superficielles et des notions. Cela conduirait à des erreurs, et j’aurais tendance à juger Dieu et à Lui résister. Je croyais que tomber malade était un désastre, mais la volonté de Dieu était derrière cette maladie. Si je n’avais pas été exposée à ça, je n’aurais pas pris conscience de mon manque d’humanité et de raison. Dès lors que les actes de Dieu ne correspondaient pas à mes notions, je commençais à argumenter et protester. Je n’étais pas soumise à Dieu ni ne Le révérais. L’expérience de cette maladie m’a montré ma vraie stature et m’a permis d’abandonner mes exigences déraisonnables envers Dieu. Loué soit Dieu ! Il a fait des merveilles et est véritablement sage ! Dans le passé, je ne connaissais pas Dieu, et j’évaluais Son tempérament juste en me basant sur mes propres points de vue. Combien j’étais aveugle et ignorante au sujet de Dieu ! Dieu est le Seigneur de toute la création, mais je suis simplement un minuscule être créé ; Il a raison de me traiter comme bon Lui semble. En outre, je considérais ma foi comme une transaction et formulais des exigences déraisonnables à Dieu. Même si je devais mourir, cela aussi relèverait de la justice de Dieu ; je n’aurais pas dû me plaindre au sujet de Dieu. Peu importait le choix de Dieu, que je vive ou que je meure, l’un et l’autre conviendraient. Je devais me soumettre aux arrangements de Dieu : telle était la raison dont je devais être dotée. Après avoir acquis une certaine connaissance du tempérament juste de Dieu, j’y ai vu beaucoup plus clair, et j’ai cessé de me plaindre de Dieu et de mal Le comprendre. Peu importe la manière dont Dieu me traitait, je ne me plaignais pas et j’étais capable de me soumettre.
Par la suite, j’ai appris comment considérer ma propre mortalité en lisant les paroles de Dieu, et je n’ai plus craint la mort. Les paroles de Dieu disent : « Si une personne a été dans le monde pendant quelques décennies, mais n’a pas compris l’origine de la vie humaine ni reconnu entre quelles mains reposait le destin humain, alors il n’est pas étonnant qu’elle ne soit pas capable d’affronter tranquillement la mort. Une personne qui a gagné, pendant ses décennies d’expérience de vie humaine, la connaissance de la souveraineté du Créateur est une personne qui a une appréciation correcte du sens et de la valeur de la vie. Une telle personne a une connaissance approfondie du but de la vie, une expérience et une compréhension réelles de la souveraineté du Créateur et, au-delà de cela, elle est capable de se soumettre à l’autorité du Créateur. Une telle personne comprend le sens de la création de l’humanité par Dieu, comprend que l’homme devrait adorer le Créateur, que tout ce que l’homme possède vient du Créateur et retournera vers Lui un jour dans un avenir proche. Une personne de ce genre comprend que le Créateur arrange la naissance de l’homme et a la souveraineté sur la mort de l’homme, et que la vie et la mort sont prédestinées par l’autorité du Créateur. Donc, quand on saisira vraiment ces choses, on sera naturellement en mesure de faire tranquillement face à la mort, de mettre calmement de côté toutes ses possessions mondaines, d’accepter tout ce qui suit et de s’y soumettre joyeusement et d’accueillir le dernier moment décisif de la vie, arrangé comme il l’est par le Créateur, plutôt que de le redouter et de le combattre aveuglément. Si l’on considère la vie comme une occasion d’expérimenter la souveraineté du Créateur et de connaître Son autorité, si l’on voit sa vie comme une chance rare d’accomplir son devoir en tant qu’être humain créé et de remplir sa mission, alors on aura certainement un regard correct sur la vie, on vivra certainement une vie bénie et guidée par le Créateur, on marchera certainement à la lumière du Créateur, on connaîtra certainement la souveraineté du Créateur, on se soumettra certainement à Sa domination et l’on témoignera certainement de Ses actes miraculeux et de Son autorité. Inutile de le dire, une telle personne sera certainement aimée et acceptée par le Créateur, et seule une telle personne peut adopter une attitude calme face à la mort et peut accueillir ce dernier moment décisif de la vie avec joie. Job avait évidemment ce genre d’attitude envers la mort ; il était en mesure d’accepter ce dernier moment décisif de la vie avec joie et, après avoir conduit le périple de sa vie à une douce conclusion et terminé sa mission dans la vie, il est retourné aux côtés du Créateur » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique III). « Job a pu faire face à la mort sans souffrance parce qu’il savait qu’en mourant, il retournerait aux côtés du Créateur. Ce sont ses poursuites et ses gains dans la vie qui lui ont permis de faire face à la mort calmement, de faire face calmement à la perspective du Créateur qui reprenait sa vie et, de plus, de se tenir debout, sans souillure et sans souci, devant le Créateur » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique III). En mangeant et buvant les paroles de Dieu j’ai appris que ma vie venait de Dieu. Dieu dicte et organise ma vie, ma mort, mes bénédictions et mon infortune. Je n’avais aucune raison de formuler des exigences à Dieu. Même si Dieu voulait que je meure, Sa volonté était derrière cela. Je devais y faire face correctement, et un être créé devait être doté de cette raison. Je pensais à Job qui avait révéré Dieu et fui le mal toute sa vie. Peu importe la situation dans laquelle il se trouvait, il parvenait à reconnaître la souveraineté et les arrangements de Dieu. Il ne se plaignait pas, ne comprenait pas mal Dieu, ni ne formulait de jugements ou argumentait. Il était capable de se soumettre et d’affronter calmement sa propre mort. Je devais imiter la révérence de Job pour Dieu, son évitement du mal et sa soumission à la souveraineté et aux arrangements de Dieu. Dieu m’a donné la vie, donc dès lors qu’Il décidait de me la reprendre, je devais me soumettre. Quant à l’issue qui m’attendait dans l’au-delà, Dieu déciderait en fonction de tout ce que j’avais fait dans ma vie. Dieu ne m’avait pas encore laissée mourir, je devais donc utiliser le temps qu’il me restait à me repentir, suivre le chemin de la révérence pour Dieu et fuir le mal, poursuivre la vérité et la transformation de mon tempérament, et accomplir mon devoir au meilleur de mes capacités. Après cette prise de conscience, je me suis sentie beaucoup plus lucide et j’ai eu moins peur de la mort. Je me suis aussi sentie plus proche de Dieu.
À cette époque-là, tandis que je me réunissais avec mes sœurs, mangeant et buvant les paroles de Dieu, mon état s’est progressivement amélioré. Il me restait encore quatre séances de chimiothérapie, mais les effets secondaires étaient trop forts, et je ne pouvais faire que de la radiothérapie. Toutefois, je n’ai pas trouvé la radiothérapie aussi douloureuse qu’avant. Je savais que Dieu avait le dernier mot quant à ma survie, je ne me suis donc pas inquiétée de ma maladie, et j’ai passé mon temps libre à réfléchir aux paroles de Dieu et à écouter des hymnes. Au bout d’un petit moment, j’ai commencé à me sentir de mieux en mieux, comme si j’étais redevenue moi-même. Tous les autres patients disaient que j’avais l’air si en forme qu’ils pensaient que j’étais une infirmière. Après quarante jours d’hospitalisation, j’ai quitté l’hôpital. Au cours de l’examen suivant, le médecin a dit que ma tumeur du col utérin avait disparu. Quand j’ai entendu le médecin dire que la tumeur était partie, je n’arrivais pas à y croire et pensais que j’avais mal entendu. J’ai redemandé au médecin et il a confirmé qu’elle était partie. J’étais extatique. Je ne pouvais pas croire qu’une tumeur de la taille d’un œuf de cane pouvait simplement disparaître. J’ai pensé aux paroles de Dieu qui disaient : « Le cœur et l’esprit de l’homme sont tenus dans la main de Dieu, et toute sa vie est contemplée par les yeux de Dieu. Peu importe que tu y croies ou non, toutes les choses, qu’elles soient vivantes ou mortes, évolueront, changeront, se renouvelleront et disparaîtront conformément aux pensées de Dieu. C’est de cette manière que Dieu préside toutes les choses » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Dieu est la source de la vie de l’homme). En effet, tous les êtres et toutes les choses sont entre les mains de Dieu. Toutes les choses, vivantes ou mortes, sont soumises à la souveraineté et à la gestion de Dieu. Elles sont toutes orchestrées selon la volonté de Dieu. Tout le monde disait que je ne m’en sortirais pas, même le médecin disait que la tumeur était trop grosse pour être opérée, je n’aurais donc jamais imaginé qu’elle pourrait disparaître complètement. Tout cela, c’était un acte merveilleux de Dieu ! J’étais profondément émue, et je sentais au fond de mon cœur que j’étais redevable à Dieu. J’étais si rebelle et corrompue, et je formulais des exigences déraisonnables à Dieu, je n’étais pas digne d’être sauvée. Mais Dieu ne m’a pas traitée en Se basant sur ma rébellion et ma corruption. Je Lui suis si reconnaissante pour Son salut. De retour à la maison, j’ai continué à répandre l’Évangile et à accomplir mon devoir, et j’ai progressivement recouvré la santé.
Plus tard, je suis tombée sur un autre passage des paroles de Dieu : « La fin ou la destination d’une personne ne sont pas déterminées par sa propre volonté, ni par ses préférences ou ses imaginations. C’est Dieu, le Créateur, qui a le dernier mot. Dans ce domaine, comment les gens doivent-ils coopérer ? Ils n’ont qu’un chemin à choisir : ce n’est que s’ils cherchent la vérité, la comprennent, obéissent aux paroles de Dieu, parviennent à la soumission à Dieu et obtiennent le salut, qu’ils auront finalement un bon résultat et une bonne destinée. Il n’est pas difficile d’imaginer leurs perspectives et leur destinée s’ils font le contraire. Et donc, dans ce domaine, ne t’attache pas à ce que Dieu a promis aux hommes, à ce que Dieu dit au sujet de la fin de l’humanité ni à ce que Dieu a préparé pour elle. Cela n’a rien à voir avec toi, c’est l’affaire de Dieu ; tu ne peux pas saisir ces choses, les réclamer ni les négocier. En tant que créature de Dieu, que dois-tu faire ? Tu dois accomplir ton devoir, faire ce que tu dois faire de tout ton cœur, de tout ton esprit et de toutes tes forces. Le reste – ce qui concerne les perspectives et la destinée, et la destination future de l’humanité – ce n’est pas quelque chose que tu peux décider, c’est entre les mains de Dieu. Tout cela est gouverné et arrangé par le Créateur et n’a rien à voir avec une quelconque créature de Dieu. Certains se demandent : “Pourquoi nous en parler, si cela n’a rien à voir avec nous ?” Si cela n’a rien à voir avec vous, cela a à voir avec Dieu. Dieu seul connaît ces choses-là, Dieu seul peut en parler, et Dieu seul est qualifié pour promettre ces choses à l’humanité. Et si Dieu les connaît, ne devrait-Il pas en parler ? C’est une erreur que de poursuivre tes perspectives et ta destinée alors que tu ne sais pas en quoi elles consistent. Dieu ne t’a pas demandé de les poursuivre, Il t’informait seulement. Si tu fais l’erreur de croire que Dieu te laissait en faire l’objectif de ta poursuite, alors tu es totalement dépourvu de raison et tu ne possèdes pas l’esprit d’une humanité normale. C’est assez que d’être au courant de tout ce que Dieu promet. Il est un fait que tu dois reconnaître : peu importe de quel genre de promesse il s’agit, qu’elle soit appréciable ou ordinaire, agréable ou inintéressante, tout est gouverné, arrangé et déterminé par le Créateur. Le devoir et l’obligation d’une créature de Dieu, c’est seulement de suivre et de poursuivre la bonne direction et le bon chemin que le Créateur indique. Quant à ce que tu obtiens en fin de compte et à la part des promesses de Dieu que tu reçois, tout cela dépend de ta poursuite, du chemin que tu suis et de la souveraineté du Créateur » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Section 9 (Partie IX)). À travers ces paroles de Dieu, j’ai appris que mon issue et ma destination finales ne seraient pas déterminées par la prière ni obtenues par le marchandage avec Dieu. Au contraire, Dieu déterminerait ma fin en Se basant sur ma poursuite, mes actes et le chemin que j’aurai emprunté. Mais je n’avais pas poursuivi la vérité et ne comprenais pas le tempérament de Dieu. Quand j’ai vu Dieu accorder aux gens une destination glorieuse, j’ai pensé que tant que je poursuivais assidûment, que j’accomplissais mon devoir, que j’étais capable de souffrir et payer un prix, et que je continuais à accomplir mon devoir quelles que soient les persécutions et difficultés rencontrées, je serais sauvée et demeurerais. Ces années-là, inlassablement, j’avais cherché et lutté pour ma fin et ma destination en me basant sur mes propres croyances et désirs. J’avais suivi le chemin de Paul. Si je continuais comme ça, non seulement je n’aurais pas une bonne destination, mais je serais exposée et bannie car mon tempérament corrompu n’avait pas été purifié. J’ai finalement guéri du cancer. Dieu ne m’a pas laissée mourir et m’a laissé une chance de me repentir. C’est le salut de Dieu ! Je me suis dit : « À l’avenir, je dois poursuivre la vérité et la transformation de mon tempérament. Je ne peux pas continuer à marchander avec Dieu pour obtenir des bénédictions. Je dois être une personne dotée d’humanité et de raison qui se soumet à Dieu. Que la fin que Dieu me réserve soit bonne ou mauvaise, c’est à Dieu de décider. Ce que je dois poursuivre, c’est la vérité et la transformation de mon tempérament. »
Neuf ans ont passé, et je ne suis jamais retombée malade. À travers cette expérience, j’ai découvert que même si cette maladie avait menacé ma vie, Dieu n’a jamais souhaité me priver de ma vie ou de mon avenir. Dieu S’est servi de cette maladie pour me purifier et me transformer, révéler les impuretés dans ma foi, et transformer certaines de mes notions absurdes. Cela m’a aussi permis d’acquérir un vrai savoir et une vraie expérience de la toute-puissance et la souveraineté de Dieu, d’avoir la bonne attitude face à la vie et la mort et de me soumettre. Pour moi, cette maladie a été la manière, pour Dieu, de me prodiguer la grâce et de m’accorder le salut ! Tout comme le dit Dieu : « Si les gens ont vraiment foi en Dieu dans leur cœur, ils doivent d’abord savoir que la durée de vie d’une personne se trouve entre les mains de Dieu. Le moment où une personne naît et meurt est prédéterminé par Dieu. Quand Dieu donne une maladie aux gens, il y a une raison derrière cela, il y a du sens. Les gens ont l’impression qu’il s’agit d’une maladie, mais dans les faits, ce qu’ils ont reçu, c’est la grâce, et non la maladie. Les gens doivent tout d’abord reconnaître ce fait et en être certains, et le prendre au sérieux » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Troisième partie).