11. Faut-il vivre selon les vertus traditionnelles ?

Par Edwige, France

Quand j’étais à l’école primaire, un texte m’a profondément marquée : l’histoire de Kong Rong offrant des poires. Kong Rong avait donné les plus grosses poires à ses frères aînés et cadets, et conservé la plus petite pour lui, suscitant les félicitations de son père. Son histoire est relatée dans « Le Classique des trois caractères ». À l’époque, j’étais véritablement admirative devant sa conduite morale, et je me disais que je voulais moi aussi être une enfant comme lui. Ainsi donc, depuis l’enfance, dès que je possédais quelque chose de particulièrement délicieux ou amusant, quand bien même j’avais très envie de le conserver pour moi, j’imitais Kong Rong, et je le donnais à mes sœurs plus jeunes et plus âgées, sans jamais me chercher à me bagarrer pour le garder. Mes sœurs m’aimaient beaucoup pour cela, et les adultes redoublaient de louanges à mon égard et disaient aux autres enfants de prendre exemple sur moi. Tout cela m’a fait penser que c’était la sorte de qualité humaine que les gens devaient posséder. Quand j’ai commencé à croire en Dieu, j’ai continué à agir ainsi avec mes frères et sœurs. Et dans mon devoir comme dans la vie, je refusais toujours de me battre pour obtenir quoi que ce soit. Dans tous les domaines, je faisais toujours passer les autres avant moi. J’ai donc été bien accueillie par mes frères et sœurs, tout le monde disait que j’étais facile à vivre, désintéressée et attentionnée envers les autres. J’étais très fière de mon comportement et j’ai toujours pensé que j’avais une bonne humanité. Plus tard, pourtant, ayant été révélée par divers événements, j’ai fini par mieux voir et comprendre mon point de vue erroné.

En janvier 2022, afin de répondre aux besoins du travail d’évangélisation, il a fallu trouver de nombreux ouvriers pour assurer l’évangélisation et l’abreuvement. J’ai donc dû constamment chercher et former du personnel d’abreuvement. Parfois, lorsque je trouvais des frères et des sœurs aptes à l’abreuvement, le personnel d’évangélisation leur mettait la main dessus juste avant moi. Cela me rendait très malheureuse, mais j’étais trop gênée pour le dire, car je pensais que tout le monde me taxerait alors d’égoïsme et me reprocherait mon esprit de compétition. Alors, j’ai trouvé une méthode. J’ai envoyé un message au diacre d’abreuvement pour lui signaler que les personnes aptes à l’abreuvement étaient récupérées par les ouvriers chargés de l’évangélisation. Le diacre d’abreuvement a alors commencé à avoir des préjugés contre les ouvriers chargés de l’évangélisation jusqu’à rendre impossible toute coopération harmonieuse entre eux. Lorsqu’une dirigeante supérieure l’a appris, elle m’a émondée sévèrement et m’a exposée pour avoir semé la discorde et perturbé le travail de l’Église. Être ainsi émondée m’a attristée, mais je n’ai pas du tout réfléchi ou essayé de me comprendre.

Plus tard, j’ai entendu parler d’une sœur nommée Lyse, dotée d’un bon calibre et d’une bonne compréhension. Elle convenait donc parfaitement pour le travail d’abreuvement. J’ai demandé à la dirigeante d’Église qu’elle transfère cette sœur à l’abreuvement des nouveaux venus. Mais, face au besoin urgent d’effectifs pour prêcher l’Évangile, la dirigeante d’Église a préféré affecter Lyse à cette tâche. Lorsque j’ai appris la nouvelle, j’étais très vexée et j’ai voulu en parler à la dirigeante d’Église, mais j’ai pensé que si je faisais cela, mes frères et sœurs allaient certainement croire que j’étais égoïste et que j’aimais me battre pour obtenir des choses. Je me suis dit : « Non, je ne vais pas le faire. Ainsi, j’aurai l’air généreuse et accommodante. » J’ai alors réprimé mon ressentiment. J’ai hypocritement dit que j’étais heureuse pour Lyse, et que les travaux d’abreuvement et d’évangélisation étaient tous deux partie intégrante du travail de l’Église. Peu de temps après, j’ai entendu la dirigeante d’Église dire : « Frère Jérôme a un bon calibre et une compréhension pure. » Je voulais que ce frère vienne abreuver les nouveaux arrivants, mais immédiatement, la dirigeante d’Église a dit qu’elle l’avait déjà affecté au travail d’évangélisation. Je n’ai pas pu le supporter. La fois précédente, elle avait déjà demandé à Lyse de prêcher l’Évangile. Pourquoi avait-elle aussi affecté Jérôme au travail d’évangélisation ? Nous avions besoin d’effectifs pour le travail d’abreuvement. Alors, j’ai expliqué la situation à la dirigeante d’Église. Après m’avoir écoutée, celle-ci m’a dit : « Puisqu’on a davantage besoin de lui pour le travail d’abreuvement, je te laisse Jérôme, si tu veux. » Mais en réalisant que la dirigeante d’Église l’avait déjà affecté au travail d’évangélisation, si j’insistais pour le garder, les ouvriers chargés d’évangélisation allaient probablement dire que j’étais égoïste en insistant de la sorte pour avoir des gens compétents. J’ai donc décidé de laisser Jérôme prêcher l’Évangile. Ce devait être là la marque de ma bonne humanité, le signe que je n’étais pas égoïste et que j’étais capable de tenir compte des autres. J’ai envoyé un message au groupe, en disant que Jérôme allait faire un bon ouvrier d’évangélisation, et en concluant le tout par une série d’émojis joyeux et festifs. En réalité, tout cela était factice. J’étais de très mauvaise humeur et rongée par le ressentiment. Comment cette dirigeante pouvait-elle penser que seul le travail d’évangélisation nécessitait du personnel compétent ? Elle ne voyait pas les difficultés auxquelles nous faisions face. Plus j’y pensais, plus j’étais mécontente.

Quelques jours plus tard, il s’est passé autre chose : la dirigeante nous a demandé de faire un rapport sur le personnel nouvellement formé. À cette occasion, j’ai vu que les ouvriers d’évangélisation formaient davantage de gens que nous, les ouvriers d’abreuvement, et cela a été pour moi la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. L’insatisfaction et la rancœur ont instantanément envahi mon esprit. Je n’imaginais pas qu’ils formaient autant de gens. Je leur avais même laissé Lyse et Jérôme. C’était vraiment injuste ! Désormais, il y avait davantage d’ouvriers d’évangélisation que d’ouvriers d’abreuvement. Songeant à l’énorme afflux de nouveaux venus qui allaient se présenter, et à notre manque d’ouvriers d’abreuvement, j’ai ressenti un grand stress, et commencé à avoir des préjugés contre ma dirigeante. Je me suis dit qu’elle ne pensait qu’au travail d’évangélisation et qu’il n’y avait personne pour se soucier du travail d’abreuvement. Plus j’y réfléchissais, plus j’étais triste, et je n’ai pas pu retenir mes larmes. En écoutant le diacre d’évangélisation et la dirigeante d’Église parler avec enthousiasme des nouveaux venus dans le groupe, je me suis sentie exclue. Cela m’a tellement frustrée que j’ai même eu envie de quitter le groupe. Ce jour-là, à midi, j’étais si malheureuse que je n’ai même pas pu prendre mon repas. Je me suis couchée en sanglotant. J’ai senti que si je continuais comme cela, j’allais finir par tomber malade. C’est alors que, me voyant de cet état, une sœur m’a dit que je ne parlais pas franchement, que je me déguisais pour donner une image de magnanimité et pour gagner l’admiration des autres. Avec le rappel à l’ordre de cette sœur, j’ai commencé à réfléchir sur moi-même. Dans la parole de Dieu, j’ai lu ceci : « Savez-vous ce qu’est en fait un pharisien ? Y a-t-il des pharisiens autour de vous ? Pourquoi appelle-t-on ces gens des “pharisiens” ? Comment décrit-on les pharisiens ? Ce sont des gens qui sont hypocrites, complètement faux et qui jouent la comédie dans tout ce qu’ils font. Quelle comédie jouent-ils ? Ils font semblant d’être bons, gentils et positifs. Est-ce ainsi qu’ils sont réellement ? Absolument pas. Étant donné qu’ils sont hypocrites, tout ce qui est manifesté et révélé en eux est faux : tout n’est que simulacre, ce n’est pas leur vrai visage. Où est caché leur vrai visage ? Il est caché au plus profond de leur cœur, pour ne jamais être vu par les autres. Tout ce qui se trouve à l’extérieur est un faux-semblant, tout est faux, mais ils ne peuvent que tromper les gens : ils ne peuvent tromper Dieu. […] Aux yeux de certains autres, ces personnes semblent très dévotes et humbles, mais en réalité, c’est faux. Elles semblent tolérantes, indulgentes et aimantes, mais c’est en fait un simulacre. Elles disent qu’elles aiment Dieu, mais c’est en réalité une comédie. D’autres pensent que ces personnes sont saintes, mais en fait, c’est faux. Où peut-on trouver une personne vraiment sainte ? La sainteté humaine est toute fausse. Tout cela n’est qu’une comédie, un simulacre. Vus de l’extérieur, ces gens semblent loyaux envers Dieu, mais ils ne font qu’offrir aux autres un spectacle. Quand personne ne regarde, ils ne sont pas loyaux le moins du monde, et tout ce qu’ils font est négligeant. En surface, ils se dépensent pour Dieu et ont abandonné leurs familles et leurs carrières. Mais que font-ils en secret ? Ils mènent leur propre entreprise et exercent leur propre activité dans l’Église, en profitant de l’Église et en volant les offrandes en secret sous couvert de travailler pour Dieu… Ces gens sont les pharisiens hypocrites d’aujourd’hui » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Six indicateurs de croissance de vie). « Si ce que tu poursuis est la vérité, si ce que tu pratiques est la vérité et que la base de tes paroles et de tes actes est la parole de Dieu, les vérités-principes, et si les autres peuvent tirer profit et gagner de toi, ne serait-ce pas avantageux, pour eux comme pour toi ? Si tu vis sous la contrainte de la pensée de la culture traditionnelle, que tu joues la comédie tandis que d’autres font de même et que tu leur prodigues des subtilités maniérées pendant qu’ils s’inclinent avec obséquiosité, chacun jouant la comédie pour l’autre, alors ce n’est une bonne chose ni d’un côté ni de l’autre. Eux et toi, vous vous prosternez obséquieusement et vous engagez dans des subtilités toute la journée, sans un mot de vérité, vous ne pratiquez dans la vie que le bon comportement tel qu’il est promu par la culture traditionnelle. Bien qu’un tel comportement soit conventionnel vu de l’extérieur, ce n’est que de l’hypocrisie, un comportement qui trompe et induit les autres en erreur, un comportement qui berne et leurre les gens, sans qu’on entende une seule parole sincère. Si tu te lies d’amitié avec une telle personne, tu finiras par être dupé et trompé. Dans ce bon comportement, il n’y a rien qui puisse t’édifier. Tout ce que tu peux en apprendre, c’est le mensonge et la supercherie : tu les trompes, ils te trompent. Ce que tu ressentiras, en fin de compte, c’est une dégradation extrême de ton intégrité et de ta dignité, que tu devras tout simplement supporter. Tu devras tout de même te présenter avec courtoisie, d’une manière instruite et sensée, sans chicaner avec les autres ni trop exiger d’eux. Il te faudra tout de même être patient et tolérant, affectant la nonchalance et la magnanimité avec un sourire radieux. Combien d’années d’efforts faut-il pour atteindre un tel état ! Si tu t’astreins à vivre ainsi devant les autres, une telle vie ne t’épuisera-elle pas ? Faire semblant d’avoir autant d’amour, sachant très bien que ce n’est pas le cas, une telle hypocrisie n’est pas chose facile ! Tu ressentiras encore plus fortement cet épuisement en te comportant de cette façon, en tant que personne. Dans ta prochaine vie, tu préférerais naître sous la forme d’une vache ou d’un cheval, d’un cochon ou d’un chien plutôt que d’un être humain. Tu trouverais celui-ci tout simplement trop faux et trop mauvais » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, En quoi consiste la poursuite de la vérité (3)). Dieu révélait que les gens vivent de façon hypocrite, en se basant sur des idées de la culture traditionnelle, ce qui n’apporte que souffrance, dépression et isolement. Cela m’a beaucoup émue, parce que ces idées m’avaient profondément blessée. Surtout quand j’ai lu : « Faire semblant d’avoir autant d’amour, sachant très bien que ce n’est pas le cas, une telle hypocrisie n’est pas chose facile ! » J’ai eu vraiment honte, car ces paroles me décrivaient très bien. De toute évidence, je n’étais pas très généreuse, mais je faisais semblant de l’être, et je ne tenais pas compte du travail de l’Église tout en prétendant le contraire. Lorsqu’on avait demandé à Lyse et Jérôme d’aller prêcher l’Évangile, j’avais été très réticente, mais je m’étais forcée à sourire, et j’avais même envoyé un message pour dire que j’étais ravie de les voir prêcher l’Évangile. J’avais vraiment été fausse et hypocrite ! La parole de Dieu nous apprend que les pharisiens étaient des hypocrites qui se déguisaient constamment. En apparence, ils avaient une bonne humanité, ils se montraient tolérants, patients, humbles et pieux. Mais en réalité, ils employaient ces méthodes pour induire les gens en erreur et les piéger, afin de mieux protéger leur statut et leur situation. Ils détestaient la vérité et Dieu, par essence, et c’est pour cette raison que le Seigneur Jésus les avait condamnés comme autant de serpents, et les avait voués au malheur. En y réfléchissant, j’ai pris peur. Mes faux-semblants étaient les mêmes que ceux des pharisiens. À l’occasion de plusieurs affectations de personnel, j’avais fait comprendre autour de moi que je ne m’opposerais à personne, en espérant obtenir en échange l’estime d’autrui. J’avais dit que je ferais passer les intérêts de l’Église devant toute autre considération, quand, en réalité, je ne me souciais que de ma propre image. J’avais eu peur que les ouvriers d’évangélisation disent que j’étais égoïste, que je n’avais qu’une médiocre humanité, et que je ne tenais pas compte du travail de l’Église, alors, j’avais dû me réfréner. Même si, en apparence, je semblais généreuse et magnanime, je souffrais énormément, j’avais beaucoup de rancœur et même des préjugés à l’encontre de la dirigeante d’Église et du diacre d’évangélisation. Mais j’avais dissimulé ces pensées pour les rendre invisibles aux yeux des autres, et afin que mes frères et sœurs pensent que j’avais une bonne humanité et que j’étais capable de défendre le travail de l’Église. J’ai alors réfléchi à mes intentions et à ce que j’avais révélé, et mon comportement m’a dégoûtée. Avec mes bonnes actions apparentes, j’avais induit les gens en erreur et les avais amadoués pour mieux asseoir l’image que je voulais donner de moi. Tout ce que j’avais dit et fait était dégoûtant et détestable aux yeux de Dieu.

Plus tard, j’ai écouté plusieurs fois l’échange de Dieu qui dissèque la culture et la vertu traditionnelles, et j’ai commencé à réfléchir sur moi-même, ainsi que sur le genre d’idées issues de la culture traditionnelle qui me poussait à mener cette vie d’hypocrisie et de souffrance. J’ai alors lu ces paroles de Dieu : « Dans la culture traditionnelle, il y a cette histoire de Kong Rong qui offre les plus grosses poires. Qu’en pensez-vous, est-ce que quelqu’un qui ne peut pas être comme Kong Rong n’est pas une bonne personne ? Les gens pensaient autrefois que quiconque pouvait être comme Kong Rong était noble de caractère, résolument intègre, sacrifiant ses propres intérêts au profit des autres : une bonne personne. Kong Rong, dans ce récit historique, est-il un modèle que tout le monde a suivi ? Le personnage a-t-il une certaine place dans le cœur des gens ? (Oui.) Ce n’est pas son nom qui occupe une place dans le cœur des gens, mais ses pensées et ses pratiques, sa moralité et son comportement. Les gens estiment ces pratiques et les approuvent, et ils admirent intérieurement la conduite morale de Kong Rong » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, En quoi consiste la poursuite de la vérité (10)). « L’influence de la culture traditionnelle sur les intellectuels est particulièrement profonde. Non seulement ils acceptent la culture traditionnelle, mais ils acceptent également de nombreuses idées et opinions de la culture traditionnelle dans leur cœur et les traitent comme des choses positives, au point même de considérer certains dictons bien connus comme des devises, et ce faisant, ils s’engagent sur le mauvais chemin dans la vie. La culture traditionnelle est représentée par la doctrine confucianiste. La doctrine confucianiste comprend tout un ensemble de théories idéologiques, elle promeut principalement la culture morale traditionnelle, et elle a été vénérée par les classes dirigeantes des dynasties tout au long de l’histoire, qui vénéraient Confucius et Mencius comme étant saints. La doctrine confucianiste prône qu’une personne doit respecter les valeurs de bienveillance, de droiture, de bienséance, de sagesse et de fiabilité, et apprend à être d’abord calme, posé et indulgent lorsque les choses se produisent, à garder son sang-froid et à parler des choses, non à se battre pour les choses ou à se précipiter dessus, et à apprendre à être poliment conciliant et à gagner le respect de chacun, voilà comment se comporter avec bienséance. Ces intellectuels se placent dans une position plus élevée que le “bas peuple” et, à leurs yeux, tous les gens sont l’objet de leur indulgence et de leur tolérance. Les “effets” de la connaissance sont assez énormes ! Ces gens ressemblent grandement à de faux gentlemen, n’est-ce pas ? Les personnes qui acquièrent trop de connaissances deviennent de faux gentlemen. Si l’on devait décrire ce groupe d’érudits raffinés en une seule phrase, ce serait l’élégance raffinée des érudits. […] Ils se spécialisent dans l’apprentissage et l’imitation de l’élégance raffinée dont font preuve les gentlemen. Sur quel ton et de quelle manière parlent-ils et discutent-ils ensemble ? Leurs expressions faciales sont particulièrement douces et ils parlent poliment et avec réserve. Ils n’expriment que leurs propres points de vue et même s’ils savent que les points de vue des autres sont erronés, ils ne disent rien. Personne ne vexe personne et leurs paroles sont extrêmement douces, comme si elles étaient enveloppées dans du coton pour ne pas blesser ou irriter quiconque, ce qui provoque la nausée, l’anxiété ou la colère rien qu’en les écoutant. Le fait est que les points de vue de personne ne sont clairs et que personne ne cède à personne. Ce genre de personnes est si doué pour se camoufler. Face à la moindre question, ils se camouflent et se voilent, et aucun d’entre eux ne donne d’explication claire. Devant les gens ordinaires, quelle posture veulent-ils adopter, quelle image veulent-ils se donner ? Ils veulent que les gens ordinaires voient en eux des gentlemen modestes. Les gentlemen sont un cran au-dessus des autres et font l’objet de la vénération des gens. Les gens pensent qu’ils sont plus perspicaces que le commun des mortels, qu’ils ont une meilleure compréhension des choses que le commun des mortels, alors tout le monde les consulte quand il y a un problème. C’est exactement le résultat que veulent ces intellectuels, ils espèrent tous être vénérés comme des saints » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie I)). Cette parole de Dieu décrivait avec précision mon problème. Comment pouvais-je considérer ces bonnes actions hypocrites comme des choses positives à imiter ? C’était parce que je m’étais laissée influencer par cette idée issue de la culture traditionnelle et de l’histoire de Kong Rong renonçant aux plus grosses poires. Cette idée avait habité ma vie depuis l’enfance. Pour qu’on pense que j’étais une enfant gentille, j’avais donné bon nombre de mes jouets et de mes goûters préférés à mes sœurs. En grandissant, je m’étais également montrée généreuse en toutes choses. Même si je le faisais à contrecœur, je me disais que seul ce genre de personne pouvait se prévaloir d’avoir une bonne humanité et de bonnes manières, et que c’était la seule façon de gagner l’admiration et le respect des autres, alors je prenais sur moi. Quand j’avais commencé à croire en Dieu, j’avais continué à pratiquer cette notion traditionnelle comme s’il s’agissait de la vérité. Lors de la nomination de ces deux ouvriers, je m’étais résolue au silence. Nous manquions manifestement de personnel d’abreuvement, mais j’avais préféré porter le masque du désintéressement et laisser ces deux personnes aptes à l’abreuvement aller prêcher l’Évangile. Cela m’avait fait paraître très noble et généreuse, mais en réalité, notre manque de personnel m’avait plongée dans une telle négativité que j’en avais pleuré plusieurs fois en secret. J’avais commencé à avoir des préjugés sur la dirigeante d’Église, et en fin de compte, le travail d’abreuvement s’en était trouvé retardé. Quel sens cela avait-il de « donner » de cette façon ? Pour préserver une bonne image de moi-même, j’avais adopté une posture noble, comme Kong Rong, sans me soucier de savoir si le travail de l’Église pouvait en souffrir. J’étais une authentique hypocrite. Si je m’étais véritablement souciée du travail de l’Église, j’aurais évalué nos besoins en personnel en fonction des exigences réelles du travail d’abreuvement, mais pour protéger mon image, je n’avais pas du tout suivi les principes. Alors même que la pénurie de personnel nuisait manifestement au travail d’abreuvement, j’avais persisté à laisser « généreusement » partir des gens. C’est au prix du retard dans le travail d’abreuvement que j’avais gagné les louanges de mon entourage. Rien d’étonnant à ce que Dieu qualifie les personnes qui se comportent ainsi d’hypocrites. J’ai compris que j’avais agi de façon vraiment fausse.

Plus tard, j’ai lu ces paroles de Dieu qui m’ont émue. Dieu Tout-Puissant dit : « Vous devez comprendre clairement qu’aucun dicton sur la conduite morale n’est la vérité et qu’il peut encore moins remplacer la vérité. Ces dictons ne sont même pas une chose positive. Alors que sont-ils exactement ? On peut dire avec certitude que ces dictons sur la conduite morale sont des idées fausses et hérétiques avec lesquelles Satan fourvoie les gens. Ils ne sont pas, en eux-mêmes, la vérité-réalité que les gens devraient posséder, ni des choses positives que l’humanité normale devrait vivre. Ces dictons sur la conduite morale constituent des contrefaçons, des faux-semblants, des falsifications et des ruses : ce sont des comportements factices, qui n’émanent pas du tout de la conscience et de la raison de l’homme, ni de sa pensée normale. Par conséquent, tous les dictons sur la conduite morale issus de la culture traditionnelle sont des idées fausses et des hérésies absurdes. Avec ces quelques échanges, les dictons de Satan en matière de conduite morale ont été aujourd’hui condamnés à mort dans leur intégralité. Si ce ne sont même pas des choses positives, comment se fait-il que les gens puissent les accepter ? Comment les gens peuvent-ils vivre selon ces idées et points de vue ? La raison en est que ces dictons sur la conduite morale s’alignent parfaitement sur les notions et l’imagination des gens. Ils suscitent l’admiration et l’approbation, de sorte que les gens les acceptent au fond d’eux-mêmes, et bien qu’ils ne puissent pas les mettre en pratique, intérieurement, ils les embrassent et les vénèrent avec enthousiasme. Et donc, Satan utilise divers dictons sur la conduite morale pour fourvoyer les gens, pour contrôler leur cœur et leur comportement, car au fond d’eux-mêmes les gens adorent toutes sortes de dictons sur la conduite morale et y croient aveuglément, et ils aimeraient tous recourir à ces prétentions pour pouvoir feindre une plus grande dignité, noblesse et bonté, et atteindre ainsi leur objectif, qui est d’être estimés et loués. En bref, selon tous ces dictons sur la conduite morale, lorsque les gens font certaines choses, ils devraient adopter un certain comportement ou faire preuve d’une certaine qualité humaine en matière de conduite morale. Ces comportements et qualités humaines semblent tout à fait nobles, et sont vénérés, de sorte que tous, dans leur cœur, y aspirent ardemment. Mais ce qu’ils n’ont pas envisagé, c’est que ces dictons sur la conduite morale ne sont pas du tout les principes de comportement qu’une personne normale devrait suivre. Il s’agit plutôt de divers comportements hypocrites que l’on peut feindre. Ce sont des écarts par rapport aux normes de la conscience et de la raison, des écarts par rapport à la volonté de l’humanité normale. Satan utilise des dictons sur la conduite morale faux et feints pour fourvoyer les gens, pour les amener à le vénérer, et à vénérer ces soi-disant sages hypocrites, et ainsi, à voir l’humanité normale et les critères du comportement humain comme des choses ordinaires, simples et même insignifiantes. Les gens méprisent ces choses et les considèrent comme déplorables. C’est parce que les dictons sur la conduite morale embrassés par Satan sont très agréables à regarder, et bien alignés sur les notions et l’imagination de l’homme. Le fait est, cependant, qu’aucun dicton sur la conduite morale, quel qu’il soit, n’est un principe que les gens devraient suivre dans leur comportement ou leurs interactions dans le monde. Réfléchissez-y : n’en est-il pas ainsi ? Par essence, ces dictons sur la conduite morale ne sont que des exigences pour que les gens vivent en apparence une vie plus digne et plus noble, ce qui leur permet d’être vénérés ou loués par les autres, plutôt que méprisés. L’essence de ces dictons montre qu’il s’agit simplement d’exiger que les gens fassent preuve d’une bonne conduite morale par un bon comportement, dissimulant et restreignant ainsi les ambitions et les désirs extravagants de l’humanité corrompue, ce qui dissimule la nature-essence malfaisante et hideuse de l’homme, ainsi que les manifestations de divers tempéraments corrompus. Ils sont censés mettre en valeur la personnalité des gens grâce à un comportement et des pratiques superficiellement bons, leur permettre d’avoir une meilleure image et d’être davantage estimés par tout le monde. Ces points montrent que les dictons sur la conduite morale consistent à dissimuler les pensées et les opinions intérieures des gens, leurs buts et leurs intentions, leur visage hideux, leur nature-essence, grâce à un comportement et des pratiques superficiels. Ces choses peuvent-elles être dissimulées avec succès ? En essayant de les dissimuler, ne les rend-on pas encore plus apparentes ? Mais Satan ne s’en soucie pas. Son but est de dissimuler le visage hideux de l’humanité corrompue, de dissimuler la vérité de la corruption de l’homme. Ainsi, Satan demande aux gens d’adopter les manifestations comportementales de la conduite morale pour se déguiser, ce qui signifie qu’il utilise les règles et les comportements de la conduite morale pour faire de l’apparence de l’homme un ensemble soigné, en améliorant les qualités humaines et la personnalité des gens afin qu’ils puissent être estimés et loués par les autres. Fondamentalement, ces dictons sur la conduite morale déterminent si une personne est noble ou humble sur la base de ses manifestations comportementales et de ses normes morales » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, En quoi consiste la poursuite de la vérité (10)). Ce n’est qu’après avoir lu ces paroles de Dieu que j’ai compris que mon point de vue avait toujours été erroné : j’avais considéré les vertus de la culture traditionnelle comme une norme pertinente pour évaluer la qualité de l’humanité des gens. J’avais assimilé à tort ces vertus à la vérité, et pensé que les gens vertueux avaient une bonne humanité. En réalité, la vertu n’est pas le principe de vie que les gens doivent suivre. C’est faire acte d’hypocrisie, et, par essence, c’est une tactique et une méthode que Satan utilise pour induire les gens en erreur et les corrompre. Satan se sert de la culture traditionnelle pour inculquer des normes morales censées guider la conduite des gens. C’est ainsi que ces derniers utilisent des bonnes actions apparentes afin de se déguiser et de dissimuler leur corruption et leur laideur intérieures, dans le but de gagner l’estime d’autrui. Au bout du compte, les gens deviennent encore plus hypocrites et fourbes. J’ai vu que je me comportais comme cela, moi aussi. Les vertus de la culture traditionnelle me servaient de critères pour agir. En apparence je ne rivalisais avec personne pour obtenir quoi que ce soit, et que je m’entendais bien avec tout le monde, en réalité, je me forçais à accomplir de bonnes actions, pour que les gens disent que j’étais quelqu’un de bien, et pour qu’ils gardent une bonne image de moi dans leur cœur. Pourtant, je prétendais quand même me soucier du travail de l’Église. J’étais vraiment fourbe !

Plus tard, j’ai lu ceci dans la parole de Dieu : « Une personne qui comprend la vérité doit disséquer les diverses affirmations et exigences de la culture traditionnelle concernant la conduite morale. Tu dois disséquer lequel d’entre eux tu chéris le plus, celui auquel tu t’accroches toujours, celui qui te sert toujours de base et de critère pour voir les gens et les choses, et la manière dont tu te comportes et dont tu agis. Ensuite, tu dois confronter ces choses auxquelles tu t’accroches aux paroles et aux exigences de Dieu, à des fins de comparaison, et regarder si ces aspects de la culture traditionnelle ne s’opposent pas aux vérités que Dieu exprime et ne sont pas en conflit avec elles. Si tu découvres réellement un problème, tu dois immédiatement disséquer en quoi exactement ces aspects de la culture traditionnelle sont erronés et absurdes. Lorsque tu seras au clair sur ces questions, tu sauras ce qui est vérité et ce qui est fausseté. Tu auras un chemin de pratique et tu pourras choisir le chemin que tu dois suivre. Cherche la vérité de cette manière, et tu pourras t’amender » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, En quoi consiste la poursuite de la vérité (5)). Grâce à cette parole de Dieu, j’ai compris que si l’on ne veut pas vivre selon ces idées traditionnelles, on doit d’abord les discerner et les disséquer, pour dévoiler les erreurs et les absurdités qu’elles contiennent, la façon dont elles violent la vérité, et les conséquences de leur application dans sa vie. Ce n’est qu’une fois que l’on voit clairement ces choses que l’on peut y renoncer et accepter la vérité. Je me suis alors demandé : le « don » auquel se livre Kong Rong en offrant des poires est-il conforme aux vérités-principes ? Était-ce là une des exigences de Dieu pour pouvoir avoir une humanité normale ? Ceux qui s’abstiennent en toutes choses sont-ils vraiment des gens de bien ? Était-ce ma propre abstinence aveugle qui avait provoqué la grave pénurie d’effectifs dont souffrait notre travail d’abreuvement ? Pour faire montre de générosité et de patience en toutes choses, j’avais proféré toutes sortes de mensonges hypocrites. Avoir été éduquée selon ces idées traditionnelles n’avait pas fait de moi quelqu’un de bien, mais quelqu’un d’hypocrite et de fourbe. Gagner l’estime des autres ne m’avait pas rendue heureuse pour autant, j’étais même devenue de plus en plus déprimée et malheureuse. Telles étaient les conséquences de la vénération de la culture traditionnelle. Sans Dieu pour révéler l’essence de la culture traditionnelle, je serais restée aveugle toute ma vie. Je ne cessais de remercier Dieu d’avoir exprimé la vérité et disséqué ces idées traditionnelles, et de m’avoir ainsi permis de m’éveiller.

Après quoi, j’ai pensé : « Puisque la vertu de Kong Rong qui avait offert des plus grosses poires n’était un bon comportement qu’en apparence, et que cela ne signifiait pas qu’il avait une bonne humanité, qu’était-ce donc qu’avoir une humanité authentiquement bonne ? » Dans la parole de Dieu, j’ai lu ceci : « Il doit y avoir une norme pour “avoir une bonne humanité”. Cela n’implique pas de prendre le chemin de la modération, de ne pas s’en tenir aux principes, de s’efforcer de n’offenser personne, de chercher à s’attirer des faveurs partout où l’on va, d’être doux et doucereux avec tous ceux qu’on rencontre, et d’amener tout le monde à dire du bien de soi-même. Ce n’est pas la norme. Alors, quelle est la norme ? C’est d’être capable de se soumettre à Dieu et à la vérité. C’est aborder son devoir et toutes sortes de gens, d’événements et de choses avec des principes et le sens des responsabilités. C’est évident pour tout un chacun, tout le monde le sait clairement dans son cœur. De plus, Dieu scrute le cœur des hommes et connaît leur situation ; quels qu’ils soient, aucun d’entre eux ne peut berner Dieu. Certains hommes se vantent toujours de posséder une bonne humanité, de ne jamais dire du mal des autres, de ne jamais nuire aux intérêts de quiconque, et ils affirment n’avoir jamais convoité les biens d’autrui. Quand il y a des conflits d’intérêts, ils préfèrent même subir des pertes, plutôt que de profiter des gens, et tous les autres pensent qu’ils sont bons. Cependant, quand ils accomplissent leurs devoirs dans la maison de Dieu, ils sont rusés et fuyants, complotant toujours à leur propre avantage. Ils ne pensent jamais aux intérêts de la maison de Dieu, ils ne considèrent jamais comme étant urgent ce que Dieu considère comme étant urgent, ne pensent jamais comme Dieu pense et ne mettent jamais de côté leurs propres intérêts pour accomplir leurs devoirs. Ils ne renoncent jamais à leurs propres intérêts. Même quand ils voient des personnes malfaisantes commettre le mal, ils ne les exposent pas ; ils n’ont absolument aucun principe. Quelle sorte d’humanité est-ce là ? Ce n’est pas une bonne humanité. N’accordez aucune attention à ce que les gens disent ; vous devez voir ce qu’ils vivent, ce qu’ils révèlent et quelle est leur attitude quand ils accomplissent leurs devoirs, et aussi ce qu’est leur état intérieur et ce qu’ils aiment. Si leur amour de leur propre gloire et de leur propre gain l’emporte sur leur loyauté envers Dieu, si leur amour de leur propre gloire et de leur propre gain l’emporte sur les intérêts de la maison de Dieu, ou si leur amour de leur propre gloire et de leur propre gain l’emporte sur la considération qu’ils montrent pour Dieu, alors de telles personnes possèdent-elles une humanité ? Ce ne sont pas là des personnes avec de l’humanité. Leur conduite peut être vue par les autres et par Dieu. Il est très difficile pour de telles personnes de gagner la vérité » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, En offrant son cœur à Dieu, on peut obtenir la vérité). Grâce à cette parole de Dieu, j’ai compris qu’une personne dotée d’une humanité véritablement bonne aimait la vérité et les choses positives, qu’elle était responsable dans son devoir, suivait les vérités-principes et défendait le travail de l’Église. Quant à ceux qui, en apparence, n’offensent personne, tolèrent aveuglément et sans principes, et préfèrent subir des pertes plutôt que de profiter des autres, en dépit d’un bon caractère apparent, ils ne cherchent toujours en réalité dans leur devoir qu’à protéger leurs intérêts, ils ne pratiquent jamais la vérité ni ne tiennent compte du travail de l’Église. Ces gens n’ont pas une bonne humanité. Je n’ai plus voulu vivre selon la culture traditionnelle et n’être quelqu’un de bien que de façon superficielle. J’ai voulu vivre une ressemblance humaine conformément aux exigences de Dieu.

J’ai trouvé un chemin de pratique en lisant cette parole de Dieu. Dieu dit : « Vous devez chercher la vérité pour résoudre tout problème qui se pose, quel qu’il soit, et ne devez en aucun cas vous déguiser ni présenter aux autres un faux visage. Vos insuffisances, vos déficiences, vos défauts, vos tempéraments corrompus : soyez complètement ouverts sur tous ces sujets, et échangez sur tous ces sujets. Ne les gardez pas pour vous. Apprendre à vous ouvrir est le premier pas vers l’entrée dans la vie, et c’est le premier obstacle et le plus difficile à surmonter. Une fois que tu l’as surmonté, il est facile d’entrer dans la vérité. Que signifie franchir ce pas ? Cela signifie que tu ouvres ton cœur et que tu montres tout ce que tu as, le bon et le mauvais, le positif et le négatif ; que tu te mets à nu devant les autres et devant Dieu ; que tu ne caches rien à Dieu, ne dissimulant rien, ne déguisant rien, exempt de tromperie et de ruse, et également ouvert et honnête avec les autres. De cette façon, tu vis dans la lumière, et non seulement Dieu te scrutera, mais les autres pourront également voir que tu agis selon les principes et avec une certaine transparence. Tu n’as pas besoin d’avoir recours à une quelconque méthode pour protéger ta réputation, ton image et ton statut, et tu n’as pas besoin non plus de dissimuler ni de déguiser tes erreurs. Tu n’as pas besoin de te consacrer à ces efforts inutiles. Si tu peux abandonner ces choses, tu seras très détendu, tu vivras sans contraintes ni douleurs et tu vivras entièrement dans la lumière » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Grâce à cette parole de Dieu, j’ai compris que je ne devais pas me déguiser pour donner aux autres une fausse image de moi-même. Je devais plutôt être honnête, simple et ouverte, et je devais m’ouvrir et communiquer avec les autres au sujet de tous les problèmes ou difficultés que je rencontrais, afin que mes frères et sœurs m’aident mieux. En m’abstenant de parler, en acceptant tout aveuglément et en me déguisant, j’avais laissé croire à tout le monde que le travail d’abreuvement ne souffrait d’aucune pénurie de personnel, et qu’il se déroulait bien. Mais en réalité, j’avais souffert, et le travail de l’Église en avait pâti. Alors, j’ai délibérément pratiqué conformément à la parole de Dieu et communiqué clairement les difficultés auprès de mes frères et sœurs. Après quoi, ils m’ont tous fourni du personnel capable d’assurer le travail d’abreuvement. Cela m’a montré à quel point il était facile et agréable de pratiquer selon la parole de Dieu. En vivant selon la culture traditionnelle, nous devenons de plus en plus corrompus, de plus en plus faux et fourbes, et de plus en plus malheureux. Ce n’est qu’en pratiquant la vérité que nous pouvons vivre une ressemblance humaine, devenir des gens authentiquement bons, et faire l’expérience de la paix et de la joie véritables. Dieu soit loué !

Précédent: 10. Tu dois devenir honnête pour être sauvé

Suivant: 12. Deux décennies d’épreuves

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

Contenu connexe

11. J’ai retrouvé le Seigneur

Par Li Lan, Corée du SudDieu Tout-Puissant dit : « Christ des derniers jours apporte la vie et apporte le chemin durable et éternel de la...

Paramètres

  • Texte
  • Thèmes

Couleurs unies

Thèmes

Police

Taille de police

Interligne

Interligne

Largeur de page

Contenu

Chercher

  • Rechercher ce texte
  • Rechercher ce livre

Contactez-nous par WhatsApp