33. Attraper la Covid m’a révélée
Ces dernières années, alors que la pandémie de coronavirus s’est propagée dans le monde, de plus en plus de gens ont été infectés par le virus, dont un grand nombre en sont morts. Je me suis dit : « La fin de l’œuvre de Dieu sera suivie de la grande calamité, et tous ceux qui font le mal et résistent à Dieu sombreront dans le désastre et seront détruits. Seuls ceux qui acceptent le jugement et le châtiment des paroles de Dieu et qui sont purifiés peuvent recevoir la protection de Dieu et entrer dans Son royaume. Je dois intensifier ma diffusion de l’Évangile et l’accomplissement de mon devoir, et préparer d’autres bonnes actions. Alors seulement, je connaîtrai une issue et une destination heureuses. » Je me suis aussi dit : « Après avoir accepté l’œuvre de Dieu des derniers jours, j’ai quitté mon travail pour diffuser l’Évangile. J’ai été arrêtée plusieurs fois, et je n’ai jamais trahi les frères et sœurs ni l’Église. Par la suite, j’ai continué à diffuser l’Évangile comme avant, et j’ai gagné pas mal de monde durant ces années. Même si j’ai déjà 70 ans, je suis toujours responsable de l’œuvre d’évangélisation de plusieurs Églises, et leurs résultats ne sont pas mauvais. Je suis convaincue qu’aussi longtemps que je continuerai à accomplir correctement mon devoir, Dieu me sauvera certainement à l’avenir ! » À cette pensée, mon cœur s’est réjoui, et j’ai été très active dans mon devoir.
Un jour de décembre 2022, au réveil, je me suis sentie un peu fiévreuse, avec la gorge irritée et une toux. J’avais récemment été en contact avec une personne atteinte de la Covid, j’ai donc pensé que j’avais également été contaminée. Cependant, mes symptômes n’étaient pas trop graves à l’époque, et je pouvais encore les supporter, je n’en ai donc pas fait grand cas. Après quelques jours de repos à la maison, je me sentais un peu mieux. À l’époque, j’étais très heureuse, pensant que dans la mesure où je croyais en Dieu et avais toujours accompli mon devoir au sein de l’Église au cours de ces années, Dieu m’avait permis de me rétablir rapidement, je me devais donc tout particulièrement de diffuser l’Évangile et de préparer d’autres bonnes actions. Mais contre toute attente, ma maladie s’est ultérieurement aggravée. Un jour, j’étais rentrée chez moi après avoir diffusé l’Évangile lorsque soudainement je me suis sentie faible, prise d’une forte fièvre et de vertiges. Le lendemain, j’avais toujours une forte fièvre qui peinait à baisser. À ce moment, j’ai paniqué un peu et je me suis dit : « Lorsque je suis tombée malade, je ne m’en suis pas plainte et j’ai continué à faire mon devoir comme d’habitude. J’aurais dû recevoir la protection de Dieu, alors pourquoi mon état s’aggrave-t-il ? Depuis l’épidémie de coronavirus, des millions de personnes dans le monde entier sont mortes, dont un grand nombre de personnes âgées. Si mon état continue de s’aggraver, vais-je aussi mourir ? » Durant ces quelques jours, j’ai pris des médicaments pour faire baisser ma fièvre, mais celle-ci est restée élevée. Je me sentais fatiguée et n’arrêtais pas de tousser. Surtout lorsque j’ai appris que des personnes plus âgées de mon entourage mouraient de la Covid, j’ai pris un peu peur et me suis inquiétée, en pensant : « L’œuvre de Dieu sera bientôt terminée. Si je meurs maintenant, puis-je quand même être sauvée ? Tous les efforts accomplis durant ces années seront-ils perdus ? Il y a des personnes de l’Église qui n’accomplissent aucun devoir ; comment se fait-il qu’elles n’aient pas encore été contaminées ? Quant à moi, j’ai renoncé à ma famille et à ma carrière et j’ai toujours accompli mon devoir, j’ai beaucoup souffert et j’ai payé un certain prix. Pourquoi Dieu ne m’a-t-Il pas protégée ? » À cette pensée, je ne pouvais m’empêcher de me sentir découragée. Bien que je n’aie rien dit et que j’aie continué à accomplir mon devoir, mon cœur avait perdu de sa vigueur, et je ne voulais pas souffrir ou payer un prix dans l’exercice de mon devoir. Lorsque le dirigeant m’a proposé de me confier le travail d’évangélisation de quelques autres Églises, je n’étais pas très emballée. Je me suis dit qu’il était plus important de me maintenir en bonne santé. Si je devais me soucier d’un trop grand nombre de choses, mon corps ne pourrait pas le supporter. De plus, je n’étais pas tout à fait rétablie de mon dernier combat avec la Covid. Si j’étais à nouveau infectée, je pourrais bien ne pas m’en sortir. Après cela, en faisant mon devoir, chaque fois que j’avais des frissons et que je toussais, je craignais que la situation s’aggrave, et j’étais souvent inquiète et effrayée. J’ai pris conscience que mon état était incorrect et j’ai prié Dieu : « Dieu ! Tu m’as permis d’avoir cette maladie, mais je T’impose des exigences et je ne suis jamais capable de me soumettre. S’il Te plaît, guide-moi pour me soumettre à Tes orchestrations et à Tes arrangements, chercher la vérité et en tirer des leçons ! »
Après avoir prié, j’ai lu quelques-unes des paroles de Dieu : « Lorsque les gens sont incapables de percevoir, de comprendre, d’accepter les environnements que Dieu orchestre et Sa souveraineté et de s’y soumettre et lorsqu’ils sont confrontés à diverses difficultés dans leur vie quotidienne, ou lorsque ces difficultés dépassent ce que les gens normaux peuvent supporter, ils ressentent inconsciemment toutes sortes d’inquiétudes et d’angoisses, et même de désarroi. Ils ne savent pas à quoi ressemblera demain ou après-demain, ni comment les choses se passeront dans quelques années, ni quel sera leur avenir, et ils ressentent donc du désarroi, sont angoissés et inquiets à propos de toutes sortes de choses. Dans quel contexte les gens ressentent-ils du désarroi, sont-ils angoissés et inquiets à propos de toutes sortes de choses ? C’est qu’ils ne croient pas en la souveraineté de Dieu, c’est-à-dire qu’ils sont incapables de croire en la souveraineté de Dieu et de la voir clairement. Même s’ils la voyaient de leurs propres yeux, ils ne la comprendraient pas, ni n’y croiraient. Ils ne croient pas que Dieu détienne la souveraineté sur leur destin, ils ne croient pas que leur vie soit entre les mains de Dieu, et ainsi la méfiance surgit dans leur cœur vis-à-vis de la souveraineté et des arrangements de Dieu, et alors le blâme surgit, et ils sont incapables de se soumettre » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (3)). « Souvent les gens atteints d’une maladie se disent : “Oh, je suis déterminé à bien accomplir mon devoir, mais j’ai cette maladie. Je demande à Dieu de me protéger du mal, et avec la protection de Dieu, je n’ai pas besoin d’avoir peur. Mais si je suis épuisé dans l’accomplissement de mes devoirs, mon état ne va-t-il pas s’aggraver ? Que ferai-je si mon état s’aggrave vraiment ? Si je dois être hospitalisé pour subir une opération, je n’ai pas d’argent pour la payer, donc si je n’emprunte pas d’argent pour payer mon traitement, mon état ne va-t-il pas empirer encore ? Et si cela devient vraiment grave, est-ce que je ne vais pas mourir ? Une telle mort pourrait-elle être considérée comme une mort normale ? Si je meurs réellement, Dieu Se souviendra-t-Il des devoirs que j’ai accomplis ? Serai-je considéré comme ayant fait de bonnes actions ? Obtiendrai-je le salut ?” […] Chaque fois que ces gens pensent à cela, un profond sentiment d’angoisse monte dans leur cœur. Même s’ils ne cessent jamais d’accomplir leur devoir et qu’ils font toujours ce qu’ils sont censés faire, ils pensent constamment à leur maladie, leur santé, leur avenir, leur vie et leur mort. Finalement, ils concluent par un vœu pieux : “Dieu me guérira, Il me gardera en sécurité. Dieu ne m’abandonnera pas, et Il ne restera pas les bras croisés sans rien faire s’Il me voit tomber malade.” De telles pensées n’ont aucun fondement et on peut même les considérer comme une sorte de notion. Les gens ne seront jamais capables de résoudre leurs difficultés pratiques avec de telles notions et une telle imagination, et au plus profond de leur cœur, ils éprouvent un vague sentiment de désarroi, d’angoisse et d’inquiétude au sujet de leur santé et de leurs maladies : ils n’ont aucune idée de qui assumera la responsabilité de ces choses, ni même si quelqu’un en assumera la responsabilité » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (3)). Dieu a exposé que les gens ne comprenaient pas réellement la toute-puissance et la souveraineté de Dieu, et craignaient toujours la mort. Pour cette raison, ils vivent dans les émotions négatives du souci et de la préoccupation. Mon état correspondait exactement à celui que Dieu exposait. Après avoir contracté la Covid, je me suis rapidement rétablie au début, donc j’étais heureuse et j’ai rendu grâce à Dieu pour Son attention et Sa protection. Plus tard, lorsque mon état s’est aggravé et que j’avais une forte fièvre, j’ai pris peur, craignant qu’à mon âge, je puisse mourir de ce virus si ma maladie s’aggravait. Je vivais dans l’abattement, n’ayant aucune énergie lors de l’accomplissement de mon devoir. En particulier, lorsque le dirigeant a voulu me charger du travail d’évangélisation de plusieurs autres Églises, je craignais que si mon devoir était trop difficile, mon état s’aggrave et que je finisse par mourir de la Covid, et donc je n’ai pas osé l’accepter. J’ai souvent vécu dans l’anxiété et la peur au milieu de cette maladie, pas même dans le bon état d’esprit pour accomplir le devoir qui m’incombait. Dieu est le Créateur qui détient la souveraineté et le contrôle sur tout. Lorsque je tombe malade, lorsque je guéris, lorsque ma vie se termine, tout cela est entre les mains de Dieu, et je devrais me soumettre à Ses orchestrations et à Ses arrangements. Cependant, je n’avais pas la foi dans la souveraineté de Dieu ou ne croyais pas que c’est Lui qui contrôle tout, vivant toujours dans l’inquiétude et la crainte. J’étais si stupide ! Dieu m’avait permis de souffrir de cette maladie, et je devais chercher la vérité et en tirer des leçons. Si je vivais toujours dans cette émotion de négativité, lorsque j’ai réellement vu la mort en face un jour, je me plaindrais encore, me méprenant sur Dieu et Le blâmant tout en prononçant des mots qui Lui résistaient, ce qu’Il détesterait et condamnerait. À cette pensée, j’ai pris peur, et j’ai également éprouvé un sentiment d’urgence, résolue à chercher la vérité et à résoudre cet état.
Pendant ma quête, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Sur quel fondement un être créé peut-il exiger quelque chose de Dieu ? Les gens ne sont pas qualifiés pour formuler des exigences vis-à-vis de Dieu. Il n’y a rien de plus déraisonnable qu’exiger quelque chose de Dieu. Dieu fait ce qu’Il doit faire, Son tempérament est juste. La justice n’est en aucun cas l’équité ou le fait d’être raisonnable. Il ne s’agit pas d’égalitarisme, ni de t’accorder ce que tu mérites selon le volume de travail que tu as accompli, ni de te payer pour le type de travail que tu as réalisé, ni de te donner ton dû d’après les efforts que tu as déployés. Cela n’est pas la justice, c’est simplement être équitable et raisonnable. Très peu de gens sont capables de connaître le tempérament juste de Dieu. Supposez que Dieu ait éliminé Job après que Job Lui a rendu témoignage : cela aurait-il été juste ? En fait, cela l’aurait été. Pourquoi appelle-t-on cela la justice ? Comment les gens envisagent-ils la justice ? Si quelque chose est conforme aux notions des gens, il leur est très facile de dire que Dieu est juste. En revanche, s’ils ne considèrent pas que cela soit conforme à leurs notions, si c’est quelque chose qu’ils sont incapables de concevoir, alors il leur serait difficile de dire que Dieu est juste. Si Dieu avait détruit Job à l’époque, les gens n’auraient pas dit qu’Il était juste. En réalité, que les hommes aient été corrompus ou non, et qu’ils l’aient été profondément ou non, Dieu doit-Il Se justifier quand Il les détruit ? Devrait-Il expliquer aux gens sur quelle base Il agit ainsi ? Dieu doit-Il dire aux gens quelles lois Il a ordonnées ? Il n’y a pas lieu. Aux yeux de Dieu, une personne qui est corrompue et qui est susceptible de s’opposer à Lui est dénuée de toute valeur. La manière dont Dieu la traite sera toujours appropriée, et il s’agit toujours des arrangements de Dieu. Si tu étais déplaisant à Ses yeux et s’Il disait qu’Il n’avait que faire de toi après ton témoignage et que par conséquent, Il te détruisait, serait-ce là aussi Sa justice ? Absolument. […] Tout ce que Dieu fait est juste. Même si les humains ne sont pas capables de percevoir la justice de Dieu, ils ne doivent pas porter de jugements à volonté. S’Il fait quelque chose qui leur semble déraisonnable, ou s’ils ont une opinion à ce sujet et que cela les amène à dire qu’Il n’est pas juste, alors ils ne se montrent pas du tout raisonnables » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). En méditant les paroles de Dieu, j’ai pris conscience que dans le passé, je n’avais pas réellement compris le juste tempérament de Dieu. J’avais toujours pensé que, puisque je m’étais dépensée pour Dieu en faisant mon devoir, je devais recevoir ses soins et sa protection, et que je ne devais pas être confrontée à la maladie ou même à la mort. Je pensais que c’était cela, la justice de Dieu. Sous l’influence de cette vision erronée, j’avais toujours pensé que, puisque je croyais en Dieu depuis de nombreuses années, que j’avais beaucoup souffert et vraiment payé un prix, et que j’avais même persévéré dans mon devoir après avoir contracté la Covid, Dieu devait donc me protéger ou m’aider à me rétablir le plus vite possible. Toutefois, lorsque les choses ne se sont pas passées comme prévu, je me suis méprise et plainte de Dieu, n’ayant aucune énergie lors de l’accomplissement de mon devoir. En particulier lorsque j’ai vu que certains frères et sœurs qui n’accomplissaient aucun devoir n’avaient pas été contaminés par la Covid alors que je me dépensais sans cesse avec enthousiasme et faisais mon devoir, mais que j’avais été contaminée, j’ai trouvé cela injuste et je me suis dit que Dieu était injuste, je ne me consacrais plus à mon devoir, et montrant même une certaine réticence à superviser le travail de quelques autres Églises. Au départ, je pensais qu’après avoir cru en Dieu pendant des années et toujours persévéré dans mon devoir, je me soumettrais un peu à Dieu, mais quand j’avais regardé la mort en face, ma rébellion et ma résistance avaient été révélées et je n’avais fait preuve d’absolument aucune soumission. J’avais profité de tant d’abreuvement et d’approvisionnement, grâce aux paroles de Dieu. Accomplir mon devoir et me dépenser un peu étaient des choses que j’étais censée faire. Cependant, j’ai même été jusqu’à les utiliser comme capital pour mener des négociations et conclure des transactions avec Dieu, en me plaignant de Lui lorsque mes désirs n’étaient pas satisfaits. J’étais vraiment déraisonnable ! Dieu est le Créateur ; quoi qu’Il fasse et quelle que soit la façon dont Il traite les gens, tout cela est juste et tout cela renferme Son intention. Je ne dois pas juger ce que Dieu fait en me basant sur mes notions et sur mon imagination. J’ai pensé à un passage des paroles de Dieu : « N’est-il pas stupide d’être dans le désarroi, angoissé, et inquiet à propos de choses que tu ne peux pas décider toi-même ? (Si.) Les gens devraient entreprendre de résoudre les problèmes qu’ils peuvent résoudre eux-mêmes, et concernant les problèmes qu’ils ne peuvent pas résoudre eux-mêmes, ils devraient attendre Dieu. Les gens devraient obéir en silence et demander à Dieu de les protéger : tel est l’état d’esprit que les gens devraient avoir. Lorsque la maladie frappe réellement et que la mort est vraiment proche, alors les gens doivent se soumettre et ne pas se plaindre à Dieu, ni se rebeller contre Lui, ni dire des choses qui blasphèment contre Lui ou des choses qui L’attaquent. Au lieu de cela, les gens devraient se présenter en tant qu’êtres créés, faire l’expérience de tout ce qui vient de Dieu et l’apprécier. Ils ne devraient pas essayer de choisir les choses par eux-mêmes » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (4)). En méditant les paroles de Dieu, je me suis sentie encore plus coupable et humiliée. J’étais si loin de répondre aux exigences de Dieu. Ma santé, ma mort et tout ce qui m’appartenait, tout cela était orchestré par Dieu. Si la Covid m’ôtait la vie, ce serait quelque chose que Dieu permettait, et que je vive ou que je meure, je devais me soumettre à Sa souveraineté et à Ses arrangements. C’était la part minimale de raison qu’un être créé devait posséder. Alors, je me suis agenouillée et j’ai prié Dieu : « Dieu, je suis si rebelle ! Que mon état s’améliore ou non, je suis prête à me soumettre à Tes arrangements. Je ne me plaindrai plus de Toi et je n’aurai pas d’exigences déraisonnables à Ton égard. »
Plus tard, j’ai réfléchi sur moi-même, et j’ai pensé : « Lorsque je ne suis pas confrontée à la maladie ou à un désastre, je peux être active dans mon devoir, et échanger fréquemment avec les frères et sœurs en leur disant que, quoi qu’il nous arrive, nous devons toujours nous soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu. Alors pourquoi est-ce que je me suis méprise et me suis plainte de Dieu lorsque ma maladie s’est aggravée, allant jusqu’à ne plus avoir l’énergie de faire mon devoir ? Pourquoi ai-je révélé cette rébellion et cette résistance ? » Pendant ma quête, j’ai lu quelques paroles de Dieu : « Avant de décider de faire leur devoir, les antéchrists débordent d’attentes au plus profond de leur cœur, que ce soit en termes de perspectives, de gain de bénédictions, de bonne destination, ou même de couronne, et ils sont extrêmement confiants envers le fait qu’ils atteindront ces choses. Ils viennent à la maison de Dieu pour faire leur devoir avec ce genre d’intentions et d’aspirations. Donc, l’accomplissement de leurs devoirs est-il empreint de la sincérité, de la véritable foi et de la véritable loyauté exigées par Dieu ? À ce stade, on ne peut pas encore voir leur loyauté, leur foi et leur sincérité véritables, car tout le monde abrite un état d’esprit entièrement transactionnel avant de faire son devoir ; tout le monde prend la décision de faire son devoir motivé par les intérêts et aussi basé sur la condition préalable de ses ambitions et de ses désirs débordants. Quelle est l’intention des antéchrists lorsqu’ils font leur devoir ? C’est de conclure un marché, de procéder à un échange. On pourrait dire que ce sont les conditions qu’ils posent pour faire un devoir : “Si je fais mon devoir, alors je dois obtenir des bénédictions et avoir une bonne destination. Je dois obtenir toutes les bénédictions et tous les avantages qui, d’après les dires de dieu, sont préparés pour l’humanité. Si je ne peux pas les obtenir, alors je ne ferai pas ce devoir.” Ils viennent à la maison de Dieu pour faire leur devoir avec ce genre d’intentions, d’ambitions et de désirs. On dirait qu’ils sont quelque peu sincères, et bien sûr, chez les nouveaux croyants qui ne font que commencer à faire leur devoir, on peut aussi qualifier cela d’enthousiasme. Mais il n’y a pas de foi véritable ou de loyauté en cela, il n’y a que ce degré d’enthousiasme. On ne peut pas appeler ça de la sincérité. Si l’on en juge par cette attitude qu’ont les antéchrists vis-à-vis de l’accomplissement de leur devoir, elle est complètement transactionnelle et remplie de leurs désirs de bénéfices, comme celui de gagner des bénédictions, d’entrer dans le royaume des cieux, d’obtenir une couronne et de recevoir des récompenses. Ainsi, il semble, de l’extérieur, que de nombreux antéchrists, avant d’être expulsés, font leur devoir et ont même renoncé à davantage, et souffert davantage, que l’individu moyen. Ce qu’ils dépensent et le prix qu’ils paient sont au même niveau que ceux de Paul, et ils ne courent pas moins en tous sens que Paul non plus. C’est quelque chose que tout un chacun peut constater. En ce qui concerne leur comportement et leur volonté de souffrir et de payer le prix, ils ne devraient rien recevoir. Cependant, Dieu ne considère pas une personne en fonction de son comportement extérieur, mais en fonction de son essence, de son tempérament, de ce qu’elle révèle et de la nature et de l’essence de chaque chose qu’elle fait. Lorsque les gens jugent et traitent autrui, ils déterminent qui il est uniquement en fonction de son comportement externe, de la quantité de souffrance qu’il endure et du prix qu’il paie, et c’est une grave erreur » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie VII)). À travers ce que Dieu exposait, j’ai finalement compris que lorsque j’accomplissais mon devoir et me dépensais avec enthousiasme pendant ces années, je n’étais pas vraiment attentive aux intentions de Dieu et n’accomplissais pas mon devoir en tant qu’être créé, et cela ne venait pas non plus de ma sincérité ou de ma loyauté envers Dieu. À la place, j’avais transformé l’accomplissement de mon devoir en un outil et une monnaie d’échange utilisée pour satisfaire mon désir d’obtenir des bénédictions, afin de pouvoir survivre à l’avenir et profiter de bénédictions éternelles. Voyant que les désastres survenaient les uns après les autres et que l’œuvre de Dieu était presque terminée, je me suis félicitée, pensant que puisque je m’étais abandonnée à Dieu, dépensée pour Lui et que j’avais accompli mon devoir, je recevrais certainement Sa protection et finirais par survivre. Toutefois, lorsque j’ai contracté la Covid et que mon état s’est aggravé, je craignais que puisque j’étais âgée, je pourrais mourir de ce virus, alors je me suis sentie découragée et déçue, et j’ai perdu ma foi. J’ai même commencé à utiliser mon soi-disant capital pour raisonner avec Dieu, pensant que parce que j’avais tellement souffert dans mon devoir et produit des résultats lors de la diffusion de l’Évangile, Dieu devrait par conséquent me protéger. Lorsque mes désirs extravagants n’étaient pas satisfaits, je pensais que Dieu ne me protégeait pas et me traitait injustement, et je n’avais aucune énergie lors de l’accomplissement de mon devoir. Lorsque les faits ont été révélés, j’ai finalement vu que depuis que j’ai commencé à croire en Dieu, je le faisais pour obtenir des bénédictions. J’ai dit à maintes reprises que je croyais en Dieu, et que l’accomplissement de mon devoir était parfaitement naturel et justifié, mais en réalité, j’utilisais et trompais Dieu. J’étais vraiment si égoïste et fourbe ! Je pensais à Paul, qui a voyagé à travers une grande partie de l’Europe, répandant l’Évangile durant l’ère de Grâce, endurant de grandes souffrances et convertissant de nombreuses personnes. Cependant, le fait qu’il se dépense et souffre n’avait pour but que de lui permettre d’entrer au royaume des cieux et d’obtenir des récompenses. C’était transactionnel et trompeur, et non seulement Dieu désapprouvait le fait qu’il se dépense, mais Il détestait cela au plus haut point. Au bout du compte, au lieu d’être béni par Dieu, Paul a été puni. Dieu a un tempérament juste et saint, et lorsqu’Il détermine notre issue et notre destination, Il ne juge pas en fonction de nos souffrances et de notre travail en surface, ni en fonction du bon comportement dont nous faisons preuve. Mais plutôt selon que nous avons gagné la vérité et que notre tempérament a changé. Si je voulais toujours obtenir une issue et une destination heureuses en échange de ma course effrénée et mon dévouement, sans chercher la vérité ou faire en sorte que ma corruption soit purifiée, alors mon issue serait la même que celle de Paul ; je serais éliminée par Dieu et punie. L’échec de Paul me sert de rappel et d’avertissement ! Ensuite, j’ai pensé à la manière dont Dieu met tout Son cœur à sauver l’humanité, dépensant tous Ses efforts et payant tous les prix, sans jamais réclamer ni exiger quoi que ce soit de nous. Dieu est si généreux ! Pendant ce temps, j’avais bénéficié de tout ce que Dieu m’a accordée sans jamais considérer Ses intentions. J’avais même conclu des transactions avec Dieu lors de l’accomplissement de mon devoir dans le but de recevoir une bonne destination. J’étais vraiment si égoïste et méprisable ! Je considérais Dieu comme quelqu’un à utiliser et tromper. Étant donné la façon dont je m’étais dépensée, comment Dieu pouvait-Il ne pas détester et haïr cela ? Comprenant cela, je me suis sentie coupable et redevable envers Dieu, et j’ai prié Dieu dans mon cœur, en disant que je ne souhaitais plus conclure de transactions avec Lui afin de gagner des bénédictions, et qu’à la place, je souhaitais poursuivre correctement la vérité, accomplir mon devoir d’être créé et Le satisfaire.
Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu que j’ai trouvé assez émouvant. Dieu Tout-Puissant dit : « Quel que soit le devoir que l’on accomplit, c’est la chose la plus appropriée que l’on puisse faire, la plus belle et la plus juste au sein de l’humanité. En tant qu’êtres créés, les gens doivent accomplir leur devoir, et ce n’est qu’à ce moment-là qu’ils reçoivent l’approbation du Créateur. Les êtres créés vivent sous la domination du Créateur et acceptent tout ce qui est fourni par Dieu et tout ce qui vient de Dieu, ils doivent donc remplir leurs responsabilités et obligations. Ceci est parfaitement naturel et justifié, et a été ordonné par Dieu. Grâce à cela, on peut voir que, pour les gens, accomplir le devoir d’un être créé est plus juste, beau et noble que toute autre chose faite en vivant sur terre. Rien, au sein de l’humanité, n’est plus significatif ou plus digne, et rien n’apporte plus de sens et de valeur à la vie d’une personne créée que d’accomplir le devoir d’un être créé. Sur terre, seules les personnes qui accomplissent véritablement et sincèrement le devoir d’un être créé sont celles qui se soumettent au Créateur. Ce groupe de personnes ne suit pas les tendances mondaines : ces personnes se soumettent à la direction et à la guidance de Dieu, n’écoutent que les paroles du Créateur, acceptent les vérités exprimées par le Créateur, et vivent selon les paroles du Créateur. C’est le témoignage le plus vrai, le plus retentissant, et c’est le meilleur témoignage de croyance en Dieu. Pour un être créé, être capable de mener à bien le devoir d’un être créé, être capable de satisfaire le Créateur, est la chose la plus belle au sein de l’humanité, et c’est quelque chose qui devrait être répandu comme une histoire destinée à être louée par tout le monde. Tout ce que le Créateur confie aux êtres créés doit être accepté par eux sans condition. Pour l’humanité, c’est une question à la fois de bonheur et de privilège, et pour tous ceux qui mènent à bien le devoir d’un être créé, rien n’est plus beau ni digne de commémoration : c’est quelque chose de positif. […] En tant qu’être créé, on doit accomplir son devoir quand on se présente devant le Créateur. C’est ce qu’il convient vraiment de faire et on devrait assumer cette responsabilité. Étant donné que les êtres créés accomplissent leurs devoirs, le Créateur a fait une œuvre encore plus grande au sein de l’humanité. Il a accompli un nouveau stade de Son œuvre sur les gens. Et, de quelle œuvre s’agit-il ? Le Créateur apporte la vérité à l’humanité. Celle-ci peut ainsi gagner de Lui la vérité dans l’accomplissement de ses devoirs, se débarrasser de ses tempéraments corrompus et être purifiée. L’humanité parvient ainsi à satisfaire les intentions de Dieu et à s’engager sur le bon chemin dans la vie, et finalement, elle est capable de craindre Dieu et de s’éloigner du mal, d’atteindre le salut complet et de ne plus être assujettie aux afflictions de Satan. Voilà l’effet que Dieu voudrait que l’humanité obtienne, en fin de compte, en accomplissant son devoir » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie VII)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que les êtres créés prenant leurs fonctions devant le Créateur est la chose la plus significative et la plus belle qui soit. Cela revient à faire preuve de respect filial envers ses parents ; c’est une responsabilité et une obligation que les gens doivent honorer sans aucune transaction ni demande que ce soit. Plus important encore, durant l’accomplissement de nos devoirs, Dieu détermine diverses circonstances qui révèlent nos corruptions et nos lacunes, nous permettant de rechercher la vérité, nous comprendre nous-mêmes, corriger nos tempéraments corrompus, juger les personnes et les choses selon Ses paroles, ne plus souffrir de la corruption et du mal de Satan, et finalement atteindre le salut ; voilà l’intention de Dieu. Au fil des ans, j’avais été arrêtée par la police à plusieurs reprises, et au milieu de ma douleur, c’était les paroles de Dieu qui m’avaient éclairée et guidée, me donnant la foi et la force et me permettant de vaincre la cruauté de ces démons. Aussi, lorsque je m’exaltais et m’exhibais dans mon devoir, révélant un tempérament arrogant, Dieu donnait lieu à des circonstances pour me châtier et me discipliner. Grâce à ce que Ses paroles ont révélé, j’ai acquis une certaine compréhension de moi-même et j’ai été capable de me repentir immédiatement devant Lui. Tout cela était le salut de Dieu ! Dieu avait dépensé tellement d’efforts pour moi, et pourtant je n’avais pas poursuivi la vérité ni rendu Son amour, ne tournant mes pensées que vers les bénédictions lors de l’accomplissement de mon devoir. Je n’avais réellement aucune conscience. Lorsque je suis tombée malade cette fois-ci, après avoir cherché la vérité et réfléchi sur moi-même, j’ai finalement vu clairement ma motivation méprisable de n’accomplir mon devoir que dans le but d’obtenir des bénédictions durant toutes ces années, acquérant également une certaine compréhension de mon tempérament corrompu. Tout cela, c’était Dieu qui me sauvait. Maintenant, Dieu m’avait donné le souffle et m’avait laissée vivre, et c’était Sa miséricorde et Sa grâce. J’ai dû abandonner mon intention de gagner des bénédictions et bien faire mon devoir.
Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Pour toute personne née dans ce monde, la naissance est nécessaire et la mort inévitable ; personne ne peut s’élever au-dessus de cet état de choses. Si l’on veut quitter ce monde sans douleur, si l’on veut être en mesure de faire face au moment décisif final de la vie sans réticence ou inquiétude, la seule façon est de ne laisser aucun regret. Et le seul moyen de partir sans regret est de connaître la souveraineté du Créateur, de connaître Son autorité, et de s’y soumettre. Ce n’est que de cette manière que l’on peut éviter la lutte humaine, le mal, l’esclavage de Satan, et ce n’est que de cette façon que l’on peut vivre une vie comme celle de Job, guidée et bénie par le Créateur, une vie qui est libre et libérée, une vie valorisante et significative, une vie qui est honnête et franche. Ce n’est que de cette façon que l’on peut se soumettre, comme Job, aux épreuves et au dépouillement du Créateur, aux orchestrations et aux arrangements du Créateur. Ce n’est que de cette façon que l’on peut adorer le Créateur toute sa vie et gagner Ses éloges, comme Job le fit, et entendre Sa voix, Le voir apparaître. Ce n’est que de cette façon que l’on peut vivre et mourir heureux, comme Job, sans douleur, sans souci, sans regret. Ce n’est que de cette façon que l’on peut vivre dans la lumière, comme Job, passer et traverser chacun des moments décisifs de la vie dans la lumière, parachever son périple en toute douceur dans la lumière, remplir sa mission avec succès – pour expérimenter, apprendre, et connaître la souveraineté du Créateur en tant qu’être créé – et mourir dans la lumière, et dès lors pour toujours se tenir debout aux côtés du Créateur comme un être humain créé, couvert de Ses éloges » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique III). Après avoir lu les paroles de Dieu, mon cœur était beaucoup plus lumineux. Avant, je pensais toujours que dans la mesure où j’étais âgée et que ma maladie s’aggravait de plus en plus, je risquais de perdre ma vie à tout moment, et que si je mourais de la Covid, je n’aurais pas une issue ou une destination heureuses. Des paroles de Dieu, j’ai compris qu’en fait, chaque personne va mourir, mais la mort des gens revêt des natures différentes. La mort de certaines personnes montre que ces dernières ont été révélées et éliminées par Dieu, alors que le corps d’autres personnes peut être mort en surface, mais leur âme a été sauvée. Prenez Job, par exemple, qui avait une véritable foi en Dieu et a pu exalter le nom de Dieu, même au milieu des épreuves, et Lui rendre un vrai témoignage, achevant sa mission d’être créé. Quand Job est mort, il n’avait aucune anxiété ni crainte, au lieu de cela, il était satisfait et reconnaissant lorsqu’il a quitté le monde. Son corps est mort, mais son âme a été sauvée. Il y avait également Pierre, qui a cherché à aimer et à satisfaire Dieu toute sa vie et a pu se soumettre jusqu’à la mort face aux épreuves et aux tribulations. À la fin, il a été crucifié la tête en bas pour Dieu, rendant un bon témoignage et gagnant l’approbation de Dieu. Je comprenais désormais que la mort d’un corps ne signifiait pas que la personne aurait une issue et une destination mauvaises. Ce qui est important, c’est de savoir si elle peut poursuivre la vérité et accomplir son devoir d’être créé durant toute sa vie. Voilà la vraie clé pour déterminer si quelqu’un a une issue et une destination heureuses. Ce que je devais faire, c’était rester ferme dans ma position d’être créé et me soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu. Aussi longtemps que j’étais vivante, je devais m’appuyer sur Dieu et faire correctement mon devoir, en poursuivant la vérité et en agissant selon les principes dans le cadre de mon devoir, accomplissant ainsi mon devoir correctement et réconfortant le cœur de Dieu. Comprenant cela, je me suis sentie plus calme, et je n’étais plus contrainte par ma maladie. Ce à quoi je ne m’attendais pas, c’est que quelques jours plus tard, mon état s’est amélioré.
Cette expérience de la Covid m’a aidée à voir que j’avais des opinions erronées dans ma croyance, que je faisais tout pour gagner des bénédictions et conclure des transactions avec Dieu. Le fait que j’ai pu abandonner un peu mon désir de gagner des bénédictions et corriger mes motivations pour accomplir mon devoir est la manière de Dieu de me sauver.