37. Une douloureuse leçon apprise par la sournoiserie et la tromperie
En 2020, je faisais du travail de conception dans l’Église, principalement du dessin technique. Au bout d’un moment, j’ai trouvé que le dessin était un travail plus tranquille que les autres. Ma superviseuse coordonnait aussi d’autres travaux, elle ne suivait donc pas de près les nôtres. J’ai commencé à me relâcher. Comme personne ne me pressait, j’effectuais juste des tâches de routine. Pour moi, tant que j’étais active et que je terminais plusieurs dessins tous les jours, c’était bien. Bref, c’était un travail relaxant. Je n’avais pas du tout besoin de me précipiter ni de souffrir physiquement. J’étais douée en dessin : je connaissais tous les principes et les compétences professionnelles. J’étais donc sûre d’être maintenue dans ce devoir et d’être sauvée à la fin. Avec ce genre de point de vue, je n’avais pas d’objectifs ni de plans quotidiens dans mon devoir. J’en faisais simplement autant que je pouvais, et cela me convenait toujours. Je semblais toujours active, mais j’étais parfaitement détendue. Quand je dessinais, j’avais beaucoup de mal à me concentrer. Je regardais immédiatement chaque message qui apparaissait dans mon logiciel de discussion en ligne, et je répondais et gérais les choses indépendamment de l’importance et de l’urgence. Je gaspillais pas mal de temps sans m’en rendre compte. Parfois, nous avions des réunions le matin, et si je gérais bien mon temps ces jours-là, je pouvais terminer trois dessins, mais j’étais très contente de moi quand je terminais le premier dessin, me disant que puisque la réunion du matin avait déjà occupé la moitié de la journée, faire deux dessins suffisait. Alors je traînais des pieds et n’en finissais que deux. En outre, je consacrais mon temps libre à regarder les informations. Je ne pensais pas à mon entrée dans la vie ni aux problèmes qu’il pourrait y avoir dans mon devoir. Pendant ce temps, je ne faisais que trimer dans mon devoir, sans me soucier de lire les paroles de Dieu ni de réfléchir sur moi-même. Je montrais de la corruption, mais je ne cherchais pas la vérité pour la résoudre. J’estimais que je n’avais pas de difficultés particulières dans mes compétences professionnelles et que j’avais réalisé un nombre correct de dessins, et donc, que je faisais bien mon devoir.
La charge de travail augmentait, mais nous dessinions trop lentement, donc le travail prenait du retard. L’un des projets a pris un mois entier de retard. Quand la superviseuse s’en est aperçue et qu’elle a vérifié notre production journalière, elle s’est rendu compte que notre productivité était faible et nous a émondées vraiment durement, pour avoir été paresseuses et négligentes dans notre devoir. Elle a déclaré que nous n’avions aucun sentiment d’urgence, même lorsque nous voyions que le travail prenait du retard, et que personne ne le signalait et que nous étions négligentes, ne portions pas de fardeau et traînions des pieds dans notre devoir, ce qui entravait le travail d’évangélisation. Entendre la superviseuse dire cela m’a vraiment surprise. J’avais généralement l’impression d’être assez occupée et de faire beaucoup de choses, alors pourquoi était-ce si peu, une fois calculé avec soin ? Cela ne faisait-il pas de moi un parasite vivant aux crochets de l’Église ? Si cela continuait, je serais renvoyée et éliminée. Après cela, sous le contrôle de la superviseuse, mon efficacité dans mon devoir s’est quelque peu améliorée. Cependant, voir tous les dessins en attente m’angoissait. En particulier, la superviseuse suivait plus étroitement le travail, et parfois elle me posait des questions précises et regardait où nous avions des difficultés. Quand elle remarquait que nous travaillions de façon superficielle, elle nous parlait plus durement. J’étais contrariée. Il lui était facile de juger, mais c’était trop demander. Elle pensait qu’il était facile de faire ces dessins ? Je travaillais déjà dur. Elle pouvait exiger tout ce qui lui plairait, mais je n’étais pas surhumaine ! J’étais dans un état de résistance, donc je n’étais plus disposée à souffrir davantage ni à payer un prix. Mes efforts étaient superficiels et pour les yeux de la superviseuse. Je craignais d’être émondée si j’étais trop lente. J’avais l’impression de me faire traîner et j’étais chaque jour très fatiguée. Souvent, je fantasmais en pensant que ce serait génial si je pouvais faire tous les dessins en un instant, et j’enviais même les autres sœurs en me disant que leurs devoirs étaient tellement reposants, contrairement au mien, avec tous ces dessins à faire chaque jour. C’était ennuyeux et fatigant, et j’allais être émondée si je travaillais lentement. Je me disais que ce n’était pas la bonne tâche pour moi. Comme je n’étais pas dans le bon état, pendant un moment j’ai eu constamment sommeil. Je dormais beaucoup la nuit, mais dans la journée j’étais à moitié endormie. Je devais rassembler mon énergie pour travailler sur les dessins. Après ça, j’ai remarqué que les deux sœurs avec qui je travaillais avaient des problèmes dans leur travail. L’une d’entre elles ne comprenait pas les principes, et ses pinaillages sur de petits problèmes freinaient nos progrès. L’autre était toujours en train de faire de l’à-peu-près, mais j’avais simplement signalé ces choses sans assurer de suivi et sans en parler à notre dirigeante. Notre cheffe d’équipe a fini par découvrir ces problèmes et s’en est occupée, mais entretemps notre travail avait déjà pris du retard.
Un jour, de façon inattendue, la dirigeante est venue me dire : « Tu es superficielle, glissante et irresponsable dans ton devoir. Tu ne fais d’efforts que lorsqu’on te pousse. Tu ne te dépenses pas véritablement pour Dieu. Compte tenu de ton comportement, tu es renvoyée. Tu peux faire du dessin à temps partiel, mais si tu ne te repends pas, on n’aura pas besoin de toi à l’avenir. » La façon dont la cheffe m’a exposée m’a laissée sans voix. C’était réellement ainsi que je faisais mon devoir, mais cette situation m’a paru vraiment soudaine. Sur le moment, je n’ai pas pu accepter cette réalité. J’ai reconnu que j’avais retardé le travail de l’Église et que cela avait causé un préjudice réel. J’ai été vraiment malheureuse et pleine de regrets et de culpabilité, et j’ai senti que le tempérament juste de Dieu ne souffre aucune offense humaine. Quand Dieu observe quelqu’un, Il ne regarde pas s’il semble bien se comporter ou s’il a l’air occupé. Il regarde son attitude vis-à-vis de la vérité et de son devoir. Or, j’avais eu une attitude vraiment relâchée par rapport à mon devoir, faisant des efforts superficiels et traînant les pieds, et il fallait toujours qu’on me pousse. Je n’avais pas changé après avoir été émondée et j’avais dégoûté Dieu depuis longtemps. Mon renvoi, c’était le châtiment et la discipline de Dieu. Je ne devais m’en prendre qu’à moi-même : je récoltais ce que j’avais semé. Je me suis sentie prête à me soumettre, à vraiment réfléchir sur moi-même et à me repentir pour rattraper mes transgressions passées. Mais quelque chose que je ne comprenais pas, c’est qu’au début je voulais faire du bon travail, alors pourquoi avais-je fait mon devoir de cette façon ? Quelle en était la raison ? Dans ma confusion, j’ai prié Dieu, Lui demandant de m’éclairer pour que je comprenne mon problème.
Puis un jour, dans mes dévotions, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Si vous accomplissiez votre devoir consciencieusement et de manière responsable, cela ne prendrait même pas cinq ou six ans avant que vous puissiez parler de vos expériences et rendre témoignage à Dieu, et les divers travaux seraient effectués avec un grand succès. Mais vous n’êtes pas disposés à être attentifs aux intentions de Dieu, et vous ne vous efforcez pas non plus de s’efforcer d’atteindre la vérité. Vous ne savez pas comment faire certaines choses, donc Je vous donne des instructions précises. Vous n’avez pas à penser, il vous suffit d’écouter et d’aller de l’avant. C’est la seule responsabilité que vous avez à assumer, mais même cela vous dépasse. Où est votre loyauté ? On ne la voit nulle part ! Tout ce que vous faites, c’est dire des choses agréables. Au fond de vous, vous savez ce que vous devez faire, mais vous ne pratiquez tout simplement pas la vérité. C’est une rébellion contre Dieu et, fondamentalement, c’est un manque d’amour pour la vérité. Vous savez très bien, au fond de vous, comment agir conformément à la vérité, mais vous ne la mettez tout simplement pas en pratique. C’est là un grave problème : vous regardez fixement la vérité, sans la mettre en pratique. Vous n’êtes pas du tout des gens qui se soumettent à Dieu. Pour accomplir un devoir dans la maison de Dieu, le minimum que vous devez faire est de rechercher et pratiquer la vérité et d’agir selon les principes. Si tu ne peux pas pratiquer la vérité dans l’accomplissement de ton devoir, alors où peux-tu la pratiquer ? Et si tu ne pratiques aucune vérité, alors tu es un incrédule. Quel est ton but, vraiment, si tu n’acceptes pas la vérité – sans parler de pratiquer la vérité – et que tu fais simplement dans l’à-peu-près dans la maison de Dieu ? Souhaites-tu faire de la maison de Dieu ta maison de retraite ou ton hospice ? Si oui, tu te trompes, la maison de Dieu ne prend pas soin des profiteurs, des bons à rien. Quiconque est d’une humanité médiocre, n’accomplit pas volontiers son devoir, ou est inapte à accomplir un devoir, doit être exclu : tous les incrédules qui n’acceptent pas du tout la vérité doivent être éliminés. Certains comprennent la vérité, mais ne parviennent pas à la mettre en pratique dans l’accomplissement de leurs devoirs. Quand ils voient un problème, ils ne le résolvent pas, et même s’ils savent qu’il relève de leur responsabilité, ils ne s’y consacrent pas pleinement. Si tu ne t’acquittes même pas des responsabilités dont tu es capable, alors quelle valeur et quel effet l’accomplissement de ton devoir pourrait-il avoir ? Cela a-t-il un sens, de croire en Dieu de cette manière ? Quelqu’un qui comprend la vérité mais ne peut pas la pratiquer, ne peut pas supporter les souffrances qu’il devrait subir, une telle personne est inapte à accomplir un devoir. Certaines personnes qui accomplissent un devoir ne le font, en réalité, que pour être nourries. Ce sont des mendiants. Ces gens pensent que s’ils accomplissent quelques tâches dans la maison de Dieu, ils auront le gîte et le couvert et il sera subvenu à leurs besoins sans qu’il leur soit nécessaire de trouver un emploi. Existe-t-il pareille chose que ce genre de marché ? La maison de Dieu ne subvient pas aux besoins des fainéants. Si quelqu’un qui ne pratique pas le moins du monde la vérité, et qui est constamment superficiel dans l’accomplissement de son devoir, dit qu’il croit en Dieu, Dieu le reconnaîtra-t-Il ? Tous ces gens sont des incrédules et, tels que Dieu les voit, des malfaiteurs » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Pour bien accomplir son devoir, on doit au moins posséder conscience et raison). En réfléchissant aux paroles de Dieu, j’ai eu l’impression qu’Il me révélait en face. Il décrivait la manière exacte dont je faisais mon devoir. J’ai repensé aux événements successifs qui s’étaient produits. Quand j’avais remarqué que la superviseuse ne suivait pas beaucoup le travail, j’en avais profité, de façon sournoise et rusée. Je ne semblais pas inactive, mais je ne faisais pas grand-chose. Pendant mon temps libre, je ne pensais pas aux problèmes qui se posaient dans mon devoir ni à mon entrée dans la vie, mais je regardais les informations par curiosité : il n’y avait rien de correct dans mon cœur. J’étais totalement inconsciente de la manière dont je retardais l’avancement de notre travail. Après avoir été émondée par notre superviseuse, je suis devenue un peu plus efficace au travail, mais je me forçais à faire un effort juste pour ne pas être renvoyée. Je résistais et je me plaignais de sa surveillance et supervision, et même, je m’énervais en faisant mon devoir. J’avais l’impression que c’était un travail ingrat et difficile. Je savais qu’une des sœurs avec qui je travaillais bâclait et retardait le travail, mais je fermais les yeux. Je me suis rendu compte que je ne montrais aucune sincérité vis-à-vis de mon devoir. Je ne pratiquais pas du tout la vérité et ne tenais pas compte des intentions de Dieu. Je ne me souciais que de mon confort physique et de ma tranquillité. J’étais un parasite à la recherche d’un repas gratuit dans l’Église. Je n’avais ni conscience ni raison ! Je ne me comportais pas autrement que ces incrédules qui ne se soucient que de manger à leur faim et d’obtenir des bénédictions. Si je faisais mon devoir de cette façon, ce n’était pas parce que je ne comprenais pas les compétences professionnelles ou que je n’avais pas les compétences requises. C’était parce que je n’avais pas d’humanité et ne poursuivais pas la vérité, et que je convoitais les conforts de la chair. Je n’étais pas du tout digne de faire un devoir dans l’Église.
Au cours de mon introspection, j’ai lu des paroles de Dieu : « Désormais, tous les élus de Dieu pratiquent l’accomplissement de leurs devoirs, et Dieu Se sert de cet accomplissement pour perfectionner un groupe de personnes et en éliminer un autre. C’est donc l’accomplissement du devoir qui révèle chaque sorte de personne, et toutes sortes de personnes fourbes, d’incrédules et de personnes malfaisantes sont révélées et éliminées dans l’accomplissement de leur devoir. Ceux qui font loyalement leurs devoirs sont des gens honnêtes ; ceux qui sont constamment superficiels sont des gens fourbes et rusés, et ce sont des incrédules ; et ceux qui causent des interruptions et des perturbations en accomplissant leurs devoirs sont des gens malfaisants et des antéchrists. […] Toute personne est révélée dans l’accomplissement de ses devoirs : il suffit de confier à une personne un devoir, et il ne faudra pas longtemps avant qu’il soit révélé s’il s’agit ou non d’une personne honnête ou d’une personne fourbe, et si cette personne aime ou non la vérité. Ceux qui aiment la vérité peuvent accomplir leurs devoirs avec sincérité et soutenir le travail de la maison de Dieu ; ceux qui n’aiment pas la vérité ne soutiennent pas du tout le travail de la maison de Dieu, et ils sont irresponsables dans l’accomplissement de leurs devoirs. C’est tout de suite clair pour ceux qui sont lucides. Personne, parmi ceux qui accomplissent mal leur devoir, n’est un amoureux de la vérité ou quelqu’un d’honnête. Ces gens-là seront tous révélés et éliminés. Pour bien faire leurs devoirs, les gens doivent avoir le sens des responsabilités et savoir ce qu’est un fardeau. Ainsi, le travail sera certainement bien fait. Ce qui est inquiétant, c’est quand une personne n’a pas le sens du fardeau ou des responsabilités, qu’il faut lui dire quoi faire, qu’elle est systématiquement superficielle et qu’elle essaie de faire porter le chapeau à quelqu’un d’autre quand des problèmes se posent, ce qui retarde leur résolution. Le travail peut-il encore être bien fait dans ces conditions ? L’accomplissement de son devoir peut-il donner des résultats ? Elle ne souhaite accomplir aucune des tâches arrangées pour elle et, quand elle voit que d’autres personnes ont besoin d’aide dans leur travail, elle les ignore. Elle ne fait un peu de travail que lorsqu’on le lui ordonne, que lorsque les circonstances l’exigent et qu’elle ne peut faire autrement. Ce n’est pas l’accomplissement d’un devoir, mais du travail salarié ! Un salarié travaille pour un employeur, effectuant une journée de travail pour une journée de salaire, une heure de travail pour une heure de salaire. Il attend sa paye. Il a peur de faire un travail que son patron ne verrait pas, il a peur de ne pas être récompensé pour tout ce qu’il fait, il ne travaille que pour les apparences, ce qui signifie qu’il n’a aucune loyauté » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Seul quelqu’un d’honnête peut vivre une véritable ressemblance humaine). « Croire en Dieu, c’est suivre le bon chemin dans la vie, et il faut poursuivre la vérité. C’est une question d’esprit et de vie, et c’est autre chose que la poursuite de la richesse et de la gloire par les non-croyants, que le désir de se faire un nom pour l’éternité. Ce sont des chemins distincts. Dans leur travail, les non-croyants réfléchissent à la façon dont ils peuvent faire moins de travail et gagner plus d’argent, aux tours douteux qu’ils pourraient jouer pour gagner plus. Ils se demandent toute la journée comment devenir riches et bâtir la fortune de leur famille, et ils trouvent même des moyens peu scrupuleux pour atteindre leurs objectifs. C’est le chemin du mal, le chemin de Satan, et c’est le chemin que suivent les non-croyants. Le chemin que suivent les croyants est celui de la poursuite de la vérité et de la vie : c’est le chemin pour suivre Dieu et gagner la vérité » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Seul quelqu’un d’honnête peut vivre une véritable ressemblance humaine). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai vu que les non-croyants travaillaient avec un état d’esprit d’employés. Ils veulent plus d’argent pour moins de travail, ou mieux encore, être payés sans lever le petit doigt. Lorsqu’on les surveille, ils jouent la comédie et travaillent un peu, mais quand personne ne regarde, ils sont fuyants et trompeurs. Quelle que soit la manière dont se déroule le travail, ils ne ressentent pas une grande urgence tant qu’ils sont payés à temps. Je me suis rendu compte que j’étais exactement pareil. Quand il n’y avait pas de pression ni de difficultés dans mon devoir, quand je n’avais pas à souffrir ou à payer un prix, je trouvais que ce devoir n’était vraiment pas mauvais. Je me disais que tant que je serais active et que je pourrais terminer certaines tâches, je ne serais pas éliminée, je serais apte à rester dans l’Église et que je serais sauvée à la fin, faisant d’une pierre deux coups. Je n’avais pas l’air particulièrement paresseuse et les autres ne voyaient pas de problèmes, mais je ne m’y mettais pas corps et âme : je me contentais d’un peu de travail. Le reste du temps, je regardais des informations sans importance, je parcourais des choses insignifiantes pour y trouver des nouveautés. Je traînais constamment. Quand notre travail était retardé, j’agissais comme si cela avait peu d’importance et je continuais calmement comme d’habitude. Quand j’étais émondée et exposée, j’y consacrais un peu plus d’efforts pour sauver la face et ne pas être renvoyée, mais dès que les normes étaient relevées, je résistais et me plaignais, et je voulais changer pour avoir un devoir plus facile, plus reposant. On aurait dit que je faisais mon devoir, mais je terminais juste une tâche pour que ma superviseuse le voie. Je n’avais aucune sincérité vis-à-vis de mon devoir et de Dieu. Je voulais payer un petit prix en échange des bénédictions du royaume des cieux. C’était essayer de conclure une transaction avec Dieu. Je ne me rendais jamais compte que j’étais une personne si fuyante et rusée. J’avais profité de tout ce que Dieu m’avait donné et de la nourriture de Ses paroles, mais je ne faisais que chercher l’aisance et le confort dans mon devoir, faisant tout ce qui pouvait m’éviter de souffrir sans me soucier du tout du travail de l’Église ni de la volonté ardente de Dieu. Je ne craignais pas du tout Dieu. En quoi était-ce faire un devoir ? À l’évidence, je retardais le travail de l’Église, et j’étais une opportuniste et une profiteuse de l’Église. Dans ma réflexion, je me suis aperçue que si j’étais aussi égoïste et méprisable, c’était parce que j’avais défendu des philosophies sataniques comme « Chacun pour soi, Dieu pour tous », « Faites de considérables efforts pour obtenir un poste de haut fonctionnaire dans le seul but de recevoir de la nourriture et des vêtements » et « La vie est courte. Profites-en tant que tu peux ». Ces choses-là étaient devenues ma nature. Vivant selon ces choses, je considérais juste mes propres intérêts charnels dans mes actions. J’avais l’impression que dans notre vie, nous devions être bons envers nous-mêmes, que cela ne valait pas la peine de nous épuiser et de travailler trop dur. La liberté et la facilité, c’était formidable, et en s’épuisant on était perdant. J’avais toujours cette attitude dans mon devoir, j’étais superficielle et paresseuse, si bien que je finissais par retarder le travail de l’Église et par ruiner mon propre caractère. J’étais croyante, mais au lieu de pratiquer les paroles de Dieu, je vivais selon les paroles diaboliques de Satan, devenant de plus en plus égoïste, rusée et dépravée. Je n’avais ni caractère ni dignité et n’étais pas digne de confiance. Même pour un non-croyant au travail, s’il abordait les choses avec ce genre de mentalité opportuniste, il pourrait s’en tirer pendant un certain temps, mais il finirait par être découvert. Et qui plus est, je faisais un devoir dans l’Église et Dieu avait percé à jour mes jeux et mes tours. Il voyait que je ne me dépensais pas du tout sincèrement pour Lui, que je m’en sortais tout juste. À ce moment-là, il m’est venu à l’esprit qu’il n’était pas surprenant que je sois toujours somnolente et apathique au travail, et que je ne perçoive pas la présence de Dieu. C’était parce que j’étais sournoise et trompeuse, ce qui était dégoûtant et odieux pour Dieu. Il me cachait Sa face depuis longtemps. Sans l’œuvre du Saint-Esprit, je devenais très engourdie, donc j’aurais beau bien connaître les compétences professionnelles et avoir de l’expérience, je ne ferais pas du bon travail.
Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu qui clarifiaient la nature de ma superficialité dans le devoir, et j’ai aussi pu voir que le tempérament de Dieu ne souffre aucune offense. Dieu dit : « Ta manière de considérer les commissions de Dieu est extrêmement importante, et c’est une question très sérieuse. Si tu ne peux pas terminer ce que Dieu a confié aux gens, alors tu n’es pas digne de vivre en Sa présence et tu devrais être puni. Il est parfaitement naturel et justifié que les humains terminent toutes commissions que Dieu leur confie. C’est la suprême responsabilité des hommes, tout aussi importante que leur vie même. Si tu ne prends pas les commissions de Dieu au sérieux, alors tu Le trahis de la manière la plus grave. En cela, tu es plus lamentable que Judas et tu devrais être maudit. Les gens doivent acquérir une compréhension approfondie de la manière de traiter ce que Dieu leur confie et, à tout le moins, ils doivent comprendre que les commissions qu’Il confie à l’humanité sont des exaltations et des faveurs spéciales venant de Dieu et qu’elles sont les plus glorieuses des choses. Tout le reste peut être abandonné. Même si une personne doit sacrifier sa propre vie, elle doit quand même réaliser la commission de Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment connaître la nature de l’homme). « Un jour, J’ai confié à quelqu’un le soin de faire quelque chose. Alors que Je lui expliquais la tâche, il le notait soigneusement dans son cahier. Je voyais avec quel soin il notait tout : il semblait éprouver un sentiment de fardeau vis-à-vis de ce travail et avoir une attitude prudente et responsable. Après lui avoir expliqué sa tâche, J’ai attendu d’avoir de ses nouvelles. Deux semaines se sont écoulées, mais il ne M’en a toujours pas donné. Alors, J’ai pris sur Moi d’aller le trouver et Je lui ai demandé comment se déroulait la tâche que Je lui avais confiée. Il M’a répondu : “Oh, non, j’ai oublié ! Redis-moi de quoi il s’agissait.” Que pensez-vous de sa réponse ? C’était le genre d’attitude qu’il avait lorsqu’il faisait un travail. J’ai pensé : “Cette personne n’est vraiment pas digne de confiance. Éloigne-toi de Moi, et vite ! Je ne veux plus te revoir !” C’est ce que J’ai ressenti. Donc, Je vais vous dire un fait : vous ne devez jamais associer les paroles de Dieu aux mensonges d’un escroc, faire cela est détestable pour Dieu. Certains disent qu’ils sont aussi fiables que leur parole, qu’ils n’ont qu’une parole. Si tel est le cas, alors, en ce qui concerne les paroles de Dieu, peuvent-ils faire ce que ces paroles leur disent de faire lorsqu’ils les entendent ? Peuvent-ils les mettre en œuvre avec autant de soin qu’ils mènent à bien leurs affaires personnelles ? Chaque phrase de Dieu est importante. Il ne plaisante pas. Ce qu’Il dit, les gens doivent le mettre en œuvre et l’exécuter. Quand Dieu parle, consulte-t-Il les gens ? Certainement pas. Te pose-t-Il des questions à choix multiples ? Certainement pas. Si tu peux te rendre compte que les paroles et la commission de Dieu sont des ordres, que l’homme doit faire et mettre en œuvre ce qu’elles disent, alors tu as l’obligation de les mettre en œuvre et de les exécuter. Si tu penses que les paroles de Dieu ne sont qu’une blague, juste des remarques désinvoltes que l’on peut mettre en œuvre ou non, comme on le souhaite, et que tu les traites comme telles, alors tu n’as pas vraiment de raison et tu es inapte à être appelé une personne. Dieu ne te parlera plus jamais. Si une personne fait toujours ses propres choix en ce qui concerne les exigences, les ordres et la commission de Dieu, et qu’elle les traite avec une attitude superficielle, alors elle est le genre de personne que Dieu déteste. Pour ce qui est de ce que Je t’ordonne et de ce que Je te confie directement, si tu as toujours besoin de Moi pour te superviser et te presser, pour assurer le suivi de ton activité, M’obligeant toujours à M’inquiéter et à faire des recherches, M’obligeant à tout vérifier à chaque fois pour toi, alors tu devrais être éliminé » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Annexe 3 : Comment Noé et Abraham ont écouté les paroles de Dieu et se sont soumis à Lui (Partie II)). Ces paroles de Dieu m’ont appris que tout ce qu’Il dit, tout ce qu’Il exige, un être créé doit l’effectuer et y adhérer. Si nous ne prenons pas au sérieux les paroles de Dieu, mais qu’il nous faut toujours la supervision et les rappels des autres dans notre travail, ou que nous en faisons juste un peu, avec réticence, quand on nous y force, c’est essentiellement tromper Dieu et tricher avec Lui, ce qui Le dégoûte et qu’Il hait. Ce genre de personne ne mérite pas d’entendre les paroles de Dieu ni de rester dans l’Église, mais doit être éliminée. J’ai vraiment eu peur en pensant aux paroles de Dieu, surtout au passage dans lequel Il dit : « Cette personne n’est vraiment pas digne de confiance. Éloigne-toi de Moi, et vite ! Je ne veux plus te revoir ! » J’ai été pleine de regrets et de culpabilité à cause de mes transgressions passées dans l’accomplissement de mon devoir, et les larmes n’arrêtaient pas de couler sur mon visage. En repensant à mon attitude envers mon devoir, c’était tout comme ce que Dieu avait exposé : c’était incroyablement désinvolte. C’est une période cruciale pour l’expansion de l’Évangile du Règne, et les autres frères et sœurs meurent tous d’envie de faire un devoir. Or, je convoitais les conforts charnels, j’étais paresseuse et superficielle dans mon devoir, me contentant de rendre service sans tâcher d’être efficace, ce qui avait une incidence sur les résultats de mon travail. J’étais fainéante, j’avais manqué à mon devoir, je traînais, ne pensant qu’à mon propre contentement. L’Église m’avait confié un travail vital et j’aurais dû donner le maximum, j’aurais dû assumer mes responsabilités. Au lieu de cela, je l’avais considéré comme un capital, comme une monnaie d’échange que je pouvais utiliser pour vivre de l’Église, sans du tout souffrir ni payer un prix, ni réfléchir au moyen d’améliorer mon travail. Je ne faisais que le strict minimum. Peu m’importaient la lenteur de mes progrès et l’anxiété de Dieu. Je ne me souciais que de ne pas m’épuiser. Dans mon devoir, j’étais négligente et inattentive, voulant juste m’en tirer, traînant les pieds dans la mesure du possible. Dieu n’avait aucune place dans mon cœur, et je n’avais pas du tout un cœur qui craint Dieu. Être si désinvolte vis-à-vis de mon devoir ne me rendait-il pas encore plus vile qu’un chien ? Les chiens sont loyaux envers leurs maîtres. Que le maître soit ou non à leurs côtés, ils s’acquittent de leurs responsabilités et veillent sur son foyer. Compte tenu de la manière dont j’agissais, je n’étais pas digne de continuer à faire un devoir. Je me suis juré que dorénavant, je me repentirais et me rattraperais.
Puis, dans mes dévotions, j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui m’a donné un chemin à suivre pour faire mon devoir à l’avenir. Les paroles de Dieu disent : « Qu’a pensé Noé au fond de lui, une fois que Dieu lui ait ordonné de construire une arche ? Il a pensé : “À partir d’aujourd’hui, plus rien n’a autant d’importance que la construction de l’arche, rien n’est aussi important ni aussi urgent. J’ai entendu les paroles du cœur du Créateur et j’ai senti Son intention urgente, donc je ne dois pas tarder : je dois construire en toute hâte l’arche dont Dieu a parlé et qu’Il a demandée.” Quelle a été l’attitude de Noé ? Elle a consisté à ne pas oser être négligent. Et de quelle manière a-t-il exécuté la construction de l’arche ? Sans tarder. Il a réalisé et exécuté chaque détail de ce qui avait été dit et indiqué par Dieu, en toute hâte et avec toute son énergie, sans être le moins du monde négligent. En somme, l’attitude de Noé vis-à-vis de l’ordre du Créateur a été la soumission. Il n’a pas été insouciant, et il n’y a pas eu de résistance dans son cœur, ni d’indifférence. Au lieu de cela, il s’est efforcé avec diligence de comprendre l’intention du Créateur à mesure qu’il mémorisait chaque détail. Lorsqu’il a saisi l’intention urgente de Dieu, il a décidé d’accélérer le pas, d’achever en toute hâte ce que Dieu lui avait conféré. Qu’est-ce que cela signifiait, “en toute hâte” ? Cela signifiait mener à terme, en un minimum de temps, des travaux qui, avant cela, auraient pris un mois, et de les finir peut-être trois ou cinq jours avant la date prévue, sans traîner les pieds du tout ni manifester la moindre procrastination, mais en faisant avancer l’ensemble du projet du mieux qu’il pouvait. Naturellement, lors de l’exécution de chaque travail, il s’efforçait de minimiser les pertes et les erreurs et de ne pas faire un travail qui aurait dû être recommencé. Il avait également terminé chaque tâche et procédure dans les délais et les avait bien exécutées, garantissant leur qualité. C’était une véritable manifestation de sa diligence. Quelle était la condition préalable pour qu’il puisse faire preuve de diligence ? (Il avait entendu le commandement de Dieu.) Oui, c’était la condition préalable et le contexte pour cela. Maintenant, pourquoi Noé a-t-il été capable de ne pas traîner les pieds ? Certains disent que Noé possédait une véritable soumission. Alors, que possédait-il qui lui a permis de faire preuve d’une telle soumission véritable ? (Il était attentif au cœur de Dieu.) C’est exact ! C’est cela, avoir du cœur ! Les gens qui ont du cœur sont capables d’être attentifs au cœur de Dieu ; ceux qui n’ont pas de cœur sont des coquilles vides, des insensés, ils ne savent pas être attentifs au cœur de Dieu. Leur mentalité est la suivante : “Je ne me soucie pas de savoir si c’est urgent pour Dieu, je le ferai à ma guise. Dans tous les cas, je ne suis ni oisif ni paresseux.” Ayant ce genre d’attitude, ce genre de négativité, ce manque total de proactivité, c’est quelqu’un qui n’est pas attentif au cœur de Dieu et qui ne comprend pas non plus comment être attentif au cœur de Dieu. Dans ce cas, possède-t-il une vraie foi ? Certainement pas. Noé était attentif au cœur de Dieu, il avait une foi véritable et était ainsi capable d’achever la commission de Dieu. Et donc, il ne suffit pas d’accepter simplement une commission de Dieu et d’être prêt à faire des efforts. Vous devez également être attentifs aux intentions de Dieu, tout donner et être loyaux, ce qui nécessite que vous ayez une conscience et de la raison : c’est ce que les gens devraient avoir, et c’est ce que l’on trouvait chez Noé » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Annexe 3 : Comment Noé et Abraham ont écouté les paroles de Dieu et se sont soumis à Lui (Partie II)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que Noé avait obtenu l’approbation de Dieu parce qu’il avait une vraie foi en Dieu et qu’il était attentif à Sa volonté. Quand il a reçu la commission de Dieu, il a fait de la construction de l’arche sa priorité. Il n’a pas songé à sa souffrance physique ni à la difficulté de la chose. En cette ère pré-industrielle, construire une arche aussi énorme a dû demander beaucoup d’efforts physiques et mentaux, et il a dû supporter les moqueries des autres. Dans ces circonstances, Noé est resté fort pendant 120 ans pour accomplir la commission de Dieu, et il a finalement réconforté le cœur de Dieu. Noé s’est véritablement dépensé pour Dieu et a mérité Sa confiance. Alors que moi, avec personne pour me pousser ou me regarder, j’ai exploité la possibilité d’être paresseuse et sournoise, de convoiter les conforts charnels en traînant les pieds dans mon travail, sans jamais me soucier de retarder ou non les choses. Je n’avais vraiment pas d’humanité et je ne méritais pas le salut de Dieu. Maintenant, je sais que faire un devoir doit être comme Noé construisant l’arche, qu’il doit y avoir une action réelle. Je dois faire en sorte que chaque seconde compte pour aller de l’avant, pour travailler plus efficacement. Même si personne ne me pousse ni ne me surveille, je dois être responsable et faire tout mon possible. C’est la seule façon d’être une personne ayant une conscience et une humanité.
Après cela, j’ai commencé à planifier mon temps. Quand je n’effectuais pas un travail de conception, j’utilisais mon temps libre pour aider dans un autre devoir et je restais attentive à mon propre état. Mon emploi du temps était très chargé tous les jours, mais je me sentais vraiment en paix, et j’étais plus investie qu’avant dans mon devoir. Parfois, quand un travail était sur le point d’être terminé et que j’avais envie de me relâcher de nouveau, ou que j’étais en retard parce que je n’avais pas bien arrangé mon emploi du temps, j’avais envie de me faire plaisir, me disant que je ne faisais pas partie de l’équipe et que personne ne me poussait, en plus j’aidais avec un autre travail, donc dessiner un peu moins vite pouvait se justifier. À cette pensée, je me rendais compte que je n’étais pas dans le bon état et pour y remédier, je me hâtais de chercher la vérité. J’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Quand les gens accomplissent leur devoir, ils font en réalité ce qu’ils sont censés faire. Si tu l’accomplis devant Dieu, que tu accomplis ton devoir et te soumets à Dieu avec honnêteté et avec cœur, une telle attitude ne sera-t-elle pas beaucoup plus correcte ? Alors, comment devrais-tu appliquer cette attitude dans ta vie quotidienne ? Il faut que “vénérer Dieu avec cœur et avec honnêteté” devienne ta réalité. Chaque fois que tu veux te relâcher et te contenter d’agir pour la forme, que tu veux agir de manière fuyante et être paresseux, et chaque fois que tu es distrait ou que tu préférerais t’amuser, tu devrais bien réfléchir à cela : “En me comportant ainsi, suis-je indigne de confiance ? De cette façon, est-ce que je mets mon cœur à faire mon devoir ? Suis-je déloyal en faisant cela ? En me conduisant de la sorte, mon effort pour être à la hauteur de la commission que Dieu m’a confiée est-il un échec ?” C’est ainsi que tu devrais réfléchir sur toi-même. Si tu parviens à te rendre compte que tu es toujours superficiel dans ton devoir, que tu es déloyal et que tu as blessé Dieu, que dois-tu faire ? Tu dois dire : “Sur le moment, j’ai senti qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas ici, mais je ne l’ai pas traité comme un problème. Je l’ai juste passé sous silence négligemment. Je ne m’étais pas rendu compte jusqu’à présent que j’avais vraiment été superficiel, que je n’avais pas été à la hauteur de ma responsabilité. Je manque vraiment de conscience et de raison !” Tu as trouvé le problème et tu en sais un peu plus sur toi-même, alors maintenant, tu dois faire demi-tour ! Ton attitude vis-à-vis de l’accomplissement de ton devoir était mauvaise. Tu étais négligent, comme dans un travail d’appoint, et tu n’y mettais pas ton cœur. S’il t’arrive de nouveau d’être superficiel comme cela, tu dois prier Dieu et Le laisser te discipliner et te châtier. Tu dois avoir une telle volonté dans l’accomplissement de ton devoir. Ce n’est qu’alors que tu peux réellement te repentir. Tu ne peux faire demi-tour que lorsque ta conscience est claire et que ton attitude vis-à-vis de l’accomplissement de ton devoir est transformée » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Seules la lecture fréquente des paroles de Dieu et la contemplation de la vérité permettent d’avancer). Lire ces paroles de Dieu m’a apporté plus de clarté sur un chemin de pratique. Un devoir est une commission qui nous est donnée par Dieu. Que nous soyons supervisés ou non, nous devons accepter l’examen de Dieu et nous y consacrer totalement. À avoir toujours besoin de quelqu’un pour me pousser pour que j’avance un peu, je manquais de dévotion, et même les autres trouvaient cela honteux. Je ne pouvais pas continuer ainsi, je devais avoir un cœur qui craint Dieu et accepter Son examen. Je devais être proactive dans mon devoir, sans avoir besoin qu’on m’y pousse. Quand la charge était lourde dans les deux tâches et que je devais payer un prix, j’organisais mon emploi du temps à l’avance et je faisais de mon mieux, en tâchant de ne pas être superficielle concernant mon devoir. Quand j’ai abordé les choses de cette façon, après un petit moment, j’ai commencé à voir des résultats dans mon devoir. J’ai dû m’y investir davantage et j’ai dépensé de l’énergie, mais je n’étais pas du tout fatiguée : j’étais calme et en paix. Lorsque j’ai rencontré des difficultés dans mon devoir, en cherchant la vérité, j’ai réalisé davantage de gains. J’ai progressé dans mes compétences professionnelles ainsi que dans mon entrée dans la vie.
Un jour, en juin 2021, la dirigeante est venue me dire que j’étais réaffectée dans l’équipe. J’étais tellement heureuse que je ne savais même pas quoi dire, et j’ai remercié Dieu du fond du cœur. L’expérience m’avait montré combien j’étais paresseuse, égoïste et méprisable. Je me suis vraiment haïe et désormais j’ai su chérir la possibilité d’accomplir un devoir. J’avais aussi un cœur qui craignait un peu Dieu. Parfois, je me sentais encore paresseuse, et je priais alors Dieu pour Lui demander d’examiner mon cœur. Quand je devenais superficielle, fuyante et rusée, je demandais à Dieu de m’exposer, de me châtier et de me discipliner sur-le-champ. Depuis que j’avais mis cela en pratique, j’étais devenue beaucoup moins sournoise et fainéante qu’auparavant et j’avais obtenu de meilleurs résultats dans mon devoir, si bien que je me suis sentie vraiment épanouie. Par la suite, la dirigeante m’a dit que je faisais mon devoir bien mieux qu’avant. J’ai été vraiment émue d’entendre ça, et cela m’a motivée. Je savais que je n’en faisais pas encore assez et que je devais continuer à travailler dur. Je suis reconnaissante à Dieu de m’avoir châtiée et disciplinée, ce qui m’a aidé à changer d’attitude vis-à-vis de mon devoir.