39. La transaction derrière le prix payé

Par Liu Ying, Chine

Un jour, à la fin de l’année 2019, ma petite-fille a soudain déclaré qu’elle avait mal à la jambe. Je l’ai emmenée à l’hôpital pour qu’on lui fasse un examen d’imagerie médicale, mais comme on n’a rien trouvé, je n’ai pas pris la chose au sérieux. Le lendemain, elle disait éprouver encore une douleur lancinante dans sa jambe. En la voyant pleurer de douleur, j’ai pleuré aussi. Dans la nuit, sa jambe lui a fait mal plus fréquemment encore et elle a à peine dormi. Tout en lui massant la jambe, je n’ai pas cessé de prier Dieu et je Lui ai confié sa maladie. Le matin du troisième jour, mon fils et ma belle-fille ont emmené ma petite-fille à l’hôpital du comté.

Une fois hospitalisée, elle ne cessait d’avoir une forte fièvre. Sa température se maintenait à 40 degrés et ne redescendait pas. Elle a été examinée au service chirurgie et au service de médecine interne, mais les médecins n’ont rien trouvé et n’avaient aucun remède. Désespéré, mon fils l’a emmenée dans un hôpital de la capitale provinciale. Là, elle a été examinée par des spécialistes qui lui ont d’abord diagnostiqué un lupus, et le lendemain une septicémie. Lorsque les parents de ma belle-fille sont revenus de l’hôpital et m’ont expliqué la situation, j’ai été très inquiète. Le lupus et la septicémie étaient deux maladies mortelles. Même en mettant le diagnostic de côté, ma petite-fille avait toujours une forte fièvre de 40 degrés, ce qui pouvait causer beaucoup de dommages pour sa santé si cela durait trop longtemps. Sa situation ne se présentait pas sous les meilleurs auspices. Plus j’y pensais, plus j’étais bouleversée. J’avais élevé ma petite-fille, et je ne pouvais pas supporter qu’il lui arrive quoi que ce soit. J’ai essayé de me réconforter encore et encore, en me disant : « Elle ira bien. Dieu est tout-puissant. Il protégera ma petite-fille. Il ne la laissera pas mourir. » Souvent, je pleurais de désespoir en pensant à la maladie de ma petite-fille, qui devait souffrir ainsi alors qu’elle était encore si jeune. J’aurais préféré être moi-même atteinte de cette maladie, afin de pouvoir souffrir à sa place. Je me disais également : « Je crois en Dieu, alors pourquoi cela arrive-t-il à ma famille ? » Mais je me reprenais alors : « En fait, cette situation a dû m’arriver avec la permission de Dieu. Peut-être que Dieu teste ma foi. Je ne peux pas blâmer Dieu. Tant que je persiste à faire mon devoir, ma petite-fille guérira de sa maladie. » Après cela, j’ai mangé et bu les paroles de Dieu comme d’habitude et j’ai continué à accomplir mon devoir. Quand j’accueillais mes frères et sœurs, je faisais tout ce que je pouvais pour eux. Les frères et sœurs voulaient m’aider, mais je ne les ai pas laissés faire. Je pensais que tant que j’accomplirais mon devoir dans toute la mesure du possible, Dieu me témoignerait Sa grâce et ma petite-fille irait mieux.

Environ deux semaines plus tard, mon fils m’a appelée pour m’annoncer que le diagnostic de septicémie de ma petite-fille était confirmé, qu’elle avait toujours des poussées de forte fièvre et un épanchement au niveau du péricarde, ce qui mettait sa vie en danger. En apprenant cette nouvelle, j’ai senti mon cœur se serrer. Ne pouvant pas l’accepter, j’ai demandé à Dieu : « Ma petite-fille est malade, mais j’ai continué à accomplir mon devoir, donc elle devrait aller mieux ! Mais maintenant, non seulement son état ne s’est pas amélioré, mais il a même empiré. Est-il vraiment impossible de la guérir de sa maladie ? » Un jour, mon mari est venu me voir en pleurant et m’a dit : « Notre petite-fille est mourante. L’hôpital annonce qu’elle est en phase terminale et le médecin dit qu’ils ne peuvent rien faire. Ils nous ont dit de la ramener à la maison. » Ces paroles de mon mari ont été comme un coup de tonnerre. Je n’arrivais pas à y croire et je ne pouvais pas l’accepter. Mon esprit était rempli d’images de ma vie avec ma petite-fille. Alors que je songeais à quel point elle était adorable, mes larmes ne cessaient de couler. Maintes et maintes fois, j’ai supplié Dieu de veiller sur mon cœur et de me guider pour que je me soumette à Lui. Mais quand j’ai vu la photo de ma petite-fille s’afficher sur mon téléphone, son visage était enflé et j’ai perdu toute volonté de continuer. Je n’ai plus voulu lire la parole de Dieu et je n’ai plus ressenti aucune motivation à accomplir mon devoir. La seule chose qui m’importait était la maladie de ma petite-fille. Plus tard, mon gendre a apporté le dossier médical de ma petite-fille dans un grand hôpital de Shanghai en vue d’une consultation, mais là encore, les spécialistes ont déclaré qu’ils ne pouvaient rien faire et ont suggéré que nous arrêtions de dépenser de l’argent en pure perte. Cela m’a particulièrement bouleversée : « Je crois en Dieu depuis tant d’années, je n’ai jamais cessé d’accomplir mes devoirs et j’ai toujours fait de mon mieux pour accomplir tout travail que l’Église avait arrangé pour moi. Même lorsque ma petite-fille est tombée malade, je n’ai pas abandonné mon devoir. J’ai continué à accueillir mes frères et sœurs. Après avoir payé un tel prix, pourquoi ma petite-fille a-t-elle contracté cette terrible maladie ? » Plus j’y pensais, plus je me sentais lésée. Je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer. Dans ma douleur, j’ai prié Dieu : « Ô Dieu, ma petite-fille est en train de mourir. Je suis malheureuse et faible. Je ne sais pas quoi faire, et j’ai encore des griefs contre Toi. S’il Te plaît, guide-moi dans la compréhension de Ton intention. »

Dans ma souffrance, j’ai pensé à ces paroles de Dieu :

4. Si, après que tu as dépensé certaines choses pour Moi, Je ne satisfais pas tes demandes mesquines, seras-tu découragé et déçu à Mon égard, deviendras-tu même furieux et Me lanceras-tu des insultes ?

5. Si tu as toujours été très loyal et aimable envers Moi, mais que tu souffres le tourment de la maladie, la contrainte financière et l’abandon de tes amis et de tes proches, ou que tu endures tout autre malheur dans la vie, continueras-tu quand même à M’aimer et à être loyal envers Moi ?

– La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Un problème très grave : la trahison (2)

Confrontée aux questions de Dieu, j’ai eu extrêmement honte. La maladie de ma petite-fille était pour moi un test concret pour voir si j’étais fidèle et soumise à Dieu. Dans le passé, j’ai toujours pensé que j’avais fait un effort et accompli mon devoir pour Dieu, et que cela signifiait que j’étais fidèle à Dieu. Cependant, quand ma petite-fille a eu une septicémie, et que son état a empiré, je suis devenue négative et je me suis plainte. J’ai cessé de vouloir lire la parole de Dieu et me suis démotivée dans mon devoir. J’ai vu qu’en fait je n’étais pas soumise ou fidèle à Dieu. J’ai prié Dieu, Lui demandant de me guider pour que je tire les leçons de la situation et sois véritablement soumise en ce qui concernait la maladie de ma petite-fille. J’ai pensé à cette parole de Dieu : « Ce que tu cherches, c’est de pouvoir gagner la paix après avoir cru en Dieu : que tes enfants ne tombent pas malades, que ton mari ait un bon emploi, que ton fils trouve une bonne épouse, que ta fille trouve un mari décent, que tes bœufs et tes chevaux labourent bien la terre, que tu aies une année de beau temps pour tes récoltes. C’est ce que tu recherches. Ta poursuite n’est que de vivre dans le confort, qu’aucun accident n’arrive à ta famille, que les vents t’épargnent, qu’ils ne soufflent pas le sable dans ton visage, que les récoltes de ta famille ne soient pas inondées, que tu ne sois pas touché par les désastres, que tu puisses vivre dans l’étreinte de Dieu, que tu vives dans un nid douillet. Un lâche comme toi qui poursuit toujours la chair – as-tu un cœur, as-tu un esprit ? N’es-tu pas une bête ? Je te donne le vrai chemin sans rien demander en retour, mais tu ne le poursuis pas. Es-tu de ceux qui croient en Dieu ? […] tu ne poursuis aucun but. Ta vie n’est-elle pas la plus ignoble de toutes ? As-tu l’effronterie de regarder Dieu ? Si tu continues à vivre de cette façon, obtiendras-tu quelque chose ? La vraie voie t’a été donnée, mais que tu puisses finalement la gagner ou non dépend de ta poursuite personnelle » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les expériences de Pierre : sa connaissance du châtiment et du jugement). La parole de Dieu a révélé mon état. Dès le début de ma croyance en Dieu, j’ai pensé qu’aussi longtemps que je ferais un effort pour Dieu et accomplirais mon devoir, Dieu bénirait ma famille avec paix et prospérité, et tout le monde serait exempt de maladie et de catastrophe. Par conséquent, depuis que j’ai commencé à croire en Dieu, j’étais toujours désireuse d’accomplir mes devoirs. Dieu a été très miséricordieux envers moi. Très vite, certains de mes maux ont été guéris et ma poursuite est devenue encore plus intense. Bien que j’aie été arrêtée par le Parti communiste, j’ai continué à accomplir mon devoir quand j’ai été libérée. Mais quand ma petite-fille a contracté cette maladie terrifiante, au fond de moi je me suis plainte que Dieu ne l’ait pas protégée. Bien que j’aie continué à remplir mon devoir, je voulais juste que Dieu protège ma petite-fille en guérissant sa maladie. Je voulais échanger mes efforts extérieurs et mon sacrifice contre la bénédiction de Dieu. Lorsque la maladie de ma petite-fille ne s’est pas améliorée, que sa vie a été mise en danger, et que l’hôpital a renoncé au traitement, je me suis complètement effondrée. J’ai mal compris Dieu et je me suis plainte de Lui, j’ai pensé que Dieu était injuste et je suis devenue négative et résistante à Dieu. J’ai vu que je croyais en Dieu uniquement pour gagner grâce et bénédictions, que je recherchais l’aisance dans la vie et la sécurité physique au lieu de la vérité, et que mes sacrifices et mes efforts n’étaient pas une soumission sincère à Dieu, mais étaient plutôt remplis de désirs et d’exigences extravagants vis-à-vis de Dieu. C’était tromper Dieu et tenter d’effectuer une transaction avec Lui. Par la suite, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Dieu fait ce qu’Il doit faire, Son tempérament est juste. La justice n’est en aucun cas l’équité ou le fait d’être raisonnable. Il ne s’agit pas d’égalitarisme, ni de t’accorder ce que tu mérites selon le volume de travail que tu as accompli, ni de te payer pour le type de travail que tu as réalisé, ni de te donner ton dû d’après les efforts que tu as déployés. Cela n’est pas la justice, c’est simplement être équitable et raisonnable. Très peu de gens sont capables de connaître le tempérament juste de Dieu. Supposez que Dieu ait éliminé Job après que Job Lui a rendu témoignage : cela aurait-il été juste ? En fait, cela l’aurait été. Pourquoi appelle-t-on cela la justice ? Comment les gens envisagent-ils la justice ? Si quelque chose est conforme aux notions des gens, il leur est très facile de dire que Dieu est juste. En revanche, s’ils ne considèrent pas que cela soit conforme à leurs notions, si c’est quelque chose qu’ils sont incapables de concevoir, alors il leur serait difficile de dire que Dieu est juste. Si Dieu avait détruit Job à l’époque, les gens n’auraient pas dit qu’Il était juste. En réalité, que les hommes aient été corrompus ou non, et qu’ils l’aient été profondément ou non, Dieu doit-Il Se justifier quand Il les détruit ? Devrait-Il expliquer aux gens sur quelle base Il agit ainsi ? Dieu doit-Il dire aux gens quelles lois Il a ordonnées ? Il n’y a pas lieu. Aux yeux de Dieu, une personne qui est corrompue et qui est susceptible de s’opposer à Lui est dénuée de toute valeur. La manière dont Dieu la traite sera toujours appropriée, et il s’agit toujours des arrangements de Dieu. Si tu étais déplaisant à Ses yeux et s’Il disait qu’Il n’avait que faire de toi après ton témoignage et que par conséquent, Il te détruisait, serait-ce là aussi Sa justice ? Absolument. Tu ne peux peut-être pas le reconnaître tout de suite en t’en tenant aux faits, mais tu dois le comprendre dans la doctrine. Que diriez-vous, la destruction de Satan par Dieu est-elle l’expression de Sa justice ? (Oui.) Et s’Il laissait Satan subsister ? Vous n’osez pas le dire ? L’essence de Dieu est justice. Bien qu’il ne soit pas facile de comprendre ce qu’Il fait, tout ce qu’Il fait est juste ; c’est simplement que les gens ne le comprennent pas. Quand Dieu a donné Pierre à Satan, comment Pierre a-t-il répondu ? “L’humanité est incapable de comprendre ce que Tu fais, mais tout ce que Tu fais contient Ta bonne volonté ; la justice l’habite entièrement. Comment pourrais-je ne pas Te louer pour Ta sagesse et pour Tes actes ?” […] Tout ce que Dieu fait est juste. Même si les humains ne sont pas capables de percevoir la justice de Dieu, ils ne doivent pas porter de jugements à volonté. S’Il fait quelque chose qui leur semble déraisonnable, ou s’ils ont une opinion à ce sujet et que cela les amène à dire qu’Il n’est pas juste, alors ils ne se montrent pas du tout raisonnables. Tu vois que Pierre a trouvé certaines choses incompréhensibles, mais il était sûr que la sagesse et la volonté de Dieu étaient présentes dans ces choses-là. Les humains ne peuvent pas tout comprendre ; il y a tant de choses qu’ils ne peuvent saisir. Ainsi donc, connaître le tempérament de Dieu n’est pas une chose facile » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). En méditant la parole de Dieu, je me suis rendu compte que la justice de Dieu n’était pas telle que je me l’imaginais. Je l’imaginais comme accomplir une certaine quantité de travail et recevoir une rétribution proportionnée pour cela, ou faire un effort et recevoir une récompense en retour. C’étaient là mes propres notions et mon imagination. Or, Dieu est la vérité et l’essence de Dieu est la justice. Quoi que Dieu fasse, et que cela soit conforme ou non aux notions humaines, ce qu’Il fait est juste. J’évaluais la justice de Dieu du point de vue d’une transaction ou d’un commerce. Je croyais que je recevrais les bénédictions de Dieu si je faisais un effort et renonçais à beaucoup de choses. Je pensais que si je travaillais dur pour accomplir mes devoirs, Dieu devait protéger ma famille et protéger ma petite-fille de la maladie et du désastre. Aussi, quand elle est tombée gravement malade, j’ai raisonné avec Dieu, je me suis plainte de Dieu et j’ai pensé que Dieu était injuste. Ma vision était absurde. J’étais aveugle et je ne connaissais pas du tout Dieu. Je suis un être créé, donc accomplir mon devoir et rendre à Dieu Son amour est naturel et juste, cela relève de mon devoir et de ma responsabilité. Je n’aurais pas dû essayer de conclure des accords avec Dieu. Tout comme les enfants doivent être fidèles à leurs parents, je devais inconditionnellement me soumettre à Ses orchestrations et à Ses arrangements, qu’Il m’ait donné la grâce et les bénédictions ou me fasse subir des catastrophes, car Dieu est juste. Sinon, je ne serais pas digne d’être appelée un humain. Les gens qui ne croient pas en Dieu expérimentent naissance, vieillesse, maladie, mort, désastre, bénédictions et malheur, et ceux qui croient en Dieu ne font pas exception. Dieu n’a jamais prétendu que les croyants seraient toujours en sécurité. Au lieu de cela, quels que soient les situations qui se présentent à nous, Dieu exige que nous ayons une foi et une soumission authentiques, et que nous accomplissions le devoir d’un être créé. Or, je croyais en Dieu uniquement pour rechercher des bénédictions. Je demandais à Dieu de garder ma famille en sécurité, à l’abri des maladies et des catastrophes, mais je ne cherchais pas la vérité et je ne me soumettais pas à Dieu. Ma croyance n’était qu’une croyance religieuse que j’utilisais pour me rassasier de pain. Dieu ne reconnaît pas du tout une telle croyance ! Sans la révélation de ces faits, je n’aurais jamais pris conscience de mon point de vue erroné sur le fait de croire en Dieu simplement pour rechercher des bénédictions. Je n’obtiendrais jamais la vérité en croyant de cette façon, mais je serais seulement éliminée par Dieu. Dieu avait permis que cette situation, qui n’était pas conforme à mes notions, m’arrive comme un moyen de purifier mon désir de bénédictions en croyant en Dieu, d’évacuer mon adultération et ma corruption, de me transformer et de me sauver. C’était l’amour de Dieu ! En pensant à cela, j’ai ressenti une petite libération.

Ensuite, j’ai continué à réfléchir à la nature qui dictait ma croyance transactionnelle en Dieu. J’ai lu la parole de Dieu : « Tous les humains corrompus vivent pour eux-mêmes. Chacun pour soi, Dieu pour tous : telle est, en résumé, la nature humaine. Les gens croient en Dieu pour leur propre bien ; quand ils renoncent à des choses et se dépensent pour Dieu, c’est afin d’être bénis, et quand ils sont loyaux à Son égard, c’est encore afin d’être récompensés. En somme, ils font tout cela dans le but d’être bénis, récompensés, et d’entrer dans le royaume des cieux. Au sein de la société, les gens travaillent pour leur profit personnel, et dans la maison de Dieu, ils font un devoir afin d’être bénis. C’est pour gagner des bénédictions que les gens renoncent à tout et qu’ils peuvent endurer beaucoup de souffrances : il n’y a pas de meilleure preuve de la nature satanique de l’homme » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). « Dieu demande aux gens qu’ils Le traitent comme Dieu parce que l’humanité a été très profondément corrompue et que les gens ne Le traitent pas comme Dieu, mais plutôt comme une personne. Quel problème posent les gens qui ont constamment des exigences à l’égard de Dieu ? Et quel problème posent les gens qui ont constamment des notions au sujet de Dieu ? Que contient la nature de l’homme ? J’ai découvert que, quoi qu’il arrive aux gens, ou quel que soit ce dont ils s’occupent, ils protègent toujours leurs propres intérêts et s’inquiètent toujours de leur propre chair, et ils cherchent sans cesse des raisons ou des excuses qui leur sont utiles. Ils ne cherchent pas ni n’acceptent la vérité le moins du monde, et tout ce qu’ils font vise à défendre leur propre chair et à manigancer dans l’intérêt de leurs propres perspectives. Ils sollicitent tous la grâce de Dieu, voulant gagner tous les avantages possibles. Pourquoi les gens ont-ils tant d’exigences à l’égard de Dieu ? Cela prouve que les gens sont avides par nature et que, devant Dieu, ils ne possèdent absolument aucune raison. Dans tout ce que les gens font – qu’ils prient, échangent ou prêchent – leurs poursuites, leurs pensées et leurs aspirations sont toutes des exigences à l’égard de Dieu et des tentatives visant à solliciter des choses de Lui, tout cela est fait par les gens dans l’espoir de gagner quelque chose de Dieu. Certains disent que “c’est la nature humaine”, ce qui est exact ! De plus, que les gens aient trop d’exigences à l’égard de Dieu et trop de désirs extravagants prouve qu’ils manquent vraiment de conscience et de raison. Tous exigent et sollicitent des choses dans leur propre intérêt, ou essaient d’argumenter et de se trouver des excuses –, ils font tout cela pour eux-mêmes. Dans bien des domaines, on voit que ce que font les gens est complètement dépourvu de raison, ce qui prouve pleinement que la logique satanique qui dit : “Chacun pour soi, Dieu pour tous” est déjà devenue la nature de l’homme » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les gens ont trop d’exigences à l’égard de Dieu). J’ai médité cette parole de Dieu et je me suis rendu compte que je croyais en Dieu pour rechercher des bénédictions et des avantages parce que j’étais contrôlée par des poisons sataniques comme « Chacun pour soi, Dieu pour tous » et « Ne lève jamais le petit doigt sans récompense ». Vivre selon ces poisons sataniques m’avait rendue particulièrement égoïste et malhonnête. Je ne recherchais que des avantages et j’essayais d’effectuer des transactions avec Dieu dans l’accomplissement de mon devoir. Bien que j’aie fait beaucoup d’efforts et payé un prix au cours de mes années de croyance en Dieu, j’avais fait tout cela pour mes propres bénédictions et avantages. Je voulais échanger le petit prix que j’avais payé contre les grandes bénédictions de Dieu. Je n’étais pas soumise à Dieu et ne Lui étais pas fidèle. En conséquence, lorsque ma petite-fille est tombée gravement malade et que mon ambition de bénédictions a été anéantie, je me suis sentie lésée, je me suis plainte de Dieu, et je n’ai ressenti aucune motivation à accomplir mon devoir. J’ai utilisé le peu d’effort que j’avais fait et le prix que j’avais payé comme un capital pour discuter avec Dieu et m’opposer à Lui. J’ai vu que dans l’accomplissement de mon devoir, je trompais Dieu, en ayant des exigences envers Lui et en tentant de commercer avec Lui. J’avais été trop profondément corrompue par Satan, et j’étais trop égoïste et fourbe. J’ai pensé à Paul qui avait prêché, travaillé, abandonné des choses, fait un effort, beaucoup souffert et était même mort en martyr. Cependant, il n’avait pas poursuivi la vérité ni mis en pratique les paroles du Seigneur Jésus. Tous ses abandons et tout son effort avaient été faits pour gagner des récompenses et une couronne. Il a dit qu’il avait combattu et terminé sa course et qu’une couronne de justice lui était réservée. Il voulait dire que Dieu n’était juste que si Dieu lui décernait des récompenses et une couronne, et que si Dieu ne le récompensait pas et ne le couronnait pas, alors Dieu n’était pas juste. À partir de cela, nous pouvons voir que les souffrances et l’effort de Paul dans sa croyance en Dieu n’ont été consentis que pour effectuer une transaction avec Dieu. À la fin, il a offensé le tempérament de Dieu, et a été chassé et puni par Dieu. J’étais comme lui. Je ne croyais en Dieu que pour rechercher la grâce et les bénédictions, et je considérais mon abandon et mon effort comme une méthode et un capital pour obtenir des bénédictions. Si je ne changeais pas mon point de vue erroné sur la poursuite, j’aurais beau faire un effort, je n’obtiendrais jamais l’approbation de Dieu. Je serais révélée et éliminée par Dieu, exactement comme Paul. Ensuite, j’ai lu cet autre passage de la parole de Dieu : « En tant qu’être créé, l’homme doit chercher à bien accomplir le devoir d’un être créé et chercher à aimer Dieu sans faire d’autres choix, car Dieu est digne de l’amour de l’homme. Ceux qui cherchent à aimer Dieu ne devraient pas chercher à obtenir un quelconque avantage personnel ou chercher à parvenir à leurs aspirations personnelles ; c’est la meilleure façon de chercher. Si c’est la vérité que tu cherches, que tu mets en pratique, et si ce que tu obtiens, c’est un changement dans ton tempérament, alors le chemin que tu empruntes est le bon chemin » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Le succès ou l’échec dépendent du chemin que l’homme emprunte). Après avoir lu la parole de Dieu, j’ai compris que je suis un être créé qui jouit de la nourriture, de l’eau et de l’abondance de vie accordée par Dieu. Je devais poursuivre la vérité, bien accomplir mon devoir et poursuivre la soumission et l’amour de Dieu. Voilà la conscience et la raison qu’un être créé devrait posséder. J’ai pensé à la façon dont Dieu S’était incarné deux fois pour sauver l’humanité et dont Il avait subi les railleries, la calomnie et le rejet de la part du monde, ainsi que la persécution et la condamnation du Parti communiste et du monde religieux. Mais malgré cela, néanmoins, Il a toujours exprimé silencieusement la vérité pour nous abreuver et pourvoir à nos besoins. Il a également mis en place de nombreuses situations pour révéler notre corruption, nous purifier et nous transformer. Même s’il y avait encore beaucoup de rébellion et de corruption en moi et que je pouvais Le comprendre de travers et me plaindre de Lui quand les choses n’allaient pas dans mon sens, Dieu n’a jamais renoncé à me sauver. Il a utilisé Ses paroles pour me juger, m’exposer, m’adresser des rappels, m’exhorter, me réconforter et m’encourager alors qu’Il attendait de moi que je corrige mes habitudes. L’amour de Dieu est si désintéressé et Il est si adorable ! Mais j’avais cru en Dieu uniquement pour obtenir des bénédictions et des avantages, et je n’avais pas recherché l’amour de Dieu ni la soumission à Dieu. Je n’avais vraiment ni conscience ni raison. En reconnaissant cela, j’ai ressenti un profond sentiment de culpabilité et de remords, et je me suis sentie très redevable à Dieu.

Quelques jours plus tard, l’hôpital a publié un autre avis indiquant que ma petite-fille était gravement malade et ils l’ont renvoyée afin de libérer son lit pour d’autres patients. En entendant cette nouvelle, j’ai été très triste, alors j’ai prié Dieu : « Ô Dieu, Tu as donné le souffle à ma petite-fille. Tout ce que Tu fais et arranges est approprié et juste. Même si elle meurt, je n’aurai aucune récrimination. Je croirai toujours en Toi et je Te suivrai. » Après cela, mon fils l’a emmenée dans un autre hôpital de la capitale provinciale pour qu’on l’y soigne. Le médecin a lu les éléments du dossier médical de ma petite-fille et a déclaré qu’il ne pouvait pas l’accepter, car sa maladie ne pouvait pas être guérie, aussi mon fils est reparti sans l’hospitaliser. À ce moment-là, j’ai pensé : « Si Dieu a ordonné que ma petite-fille meure, personne ne pourra la sauver. Si Dieu ne veut pas qu’elle meure, tant qu’elle a encore un souffle, rien ne peut mettre fin à sa vie. Tout est entre les mains de Dieu. Je me soumettrai à la souveraineté et aux arrangements de Dieu. » À cette pensée, j’ai été quelque peu soulagée. Quelques jours plus tard, quand je suis allée voir ma petite-fille, je l’ai vue tourmentée par la douleur. Son visage était si émacié qu’elle était méconnaissable. Cela m’a brisé le cœur et je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer. La pensée que ma petite-fille allait mourir me rendait toujours très triste et je ne voulais pas y faire face. J’ai silencieusement prié Dieu : « Ô Dieu, je ne peux pas surmonter cette situation par moi-même. S’il Te plaît, veille sur mon cœur et guide-moi pour que je me soumette à Toi. » À ce moment-là, j’ai pensé à l’expérience d’Abraham au moment du sacrifice d’Isaac. Dieu avait demandé à Abraham de Lui offrir son fils comme en holocauste. Sur le moment, Abraham était également très affligé, mais il avait quand même placé Isaac sur l’autel comme Dieu le lui avait demandé. Quand il a levé son couteau pour tuer son fils, Dieu a vu la sincérité et la soumission d’Abraham et l’a arrêté. Abraham avait une vraie foi en Dieu, il est resté ferme dans son témoignage pour Dieu face à l’épreuve et pour cela, il a reçu l’approbation et les bénédictions de Dieu. L’expérience d’Abraham m’a encouragée. Pensant à moi quand j’ai vu ma petite-fille à l’article de la mort, j’ai déclaré que je me soumettrais à la souveraineté et aux arrangements de Dieu, mais je n’arrivais toujours pas à lâcher prise. Quand je la voyais souffrir, je ne voulais toujours pas y faire face. J’espérais toujours un miracle, que Dieu guérirait ma petite-fille et la laisserait vivre une vie heureuse. Dans mon cœur, je formulais des exigences vis-à-vis de Dieu toujours et encore, et je n’avais absolument aucune raison ou soumission. J’ai pensé à cette parole de Dieu : « Qui de l’humanité tout entière ne bénéficie pas d’une attention de la part du Tout-Puissant ? Qui ne vit pas sous la prédestination du Tout-Puissant ? La vie et la mort de l’homme adviennent-elles par son propre choix ? L’homme a-t-il le contrôle de son propre destin ? Beaucoup de gens désirent la mort, mais elle est loin d’eux ; beaucoup de gens veulent être forts dans la vie et redoutent la mort, pourtant, à leur insu, le jour de leur mort approche, les plongeant dans l’abîme de la mort » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les paroles de Dieu à l’univers entier, Chapitre 11). Oui, la vie et la mort, la fortune et l’infortune des gens sont entre les mains de Dieu. C’est Dieu qui prédétermine le moment où les gens naissent et où les gens meurent. Les gens n’ont pas le choix en la matière. Que la maladie de ma petite-fille puisse être guérie et combien de temps elle vivrait, tout cela était entièrement entre les mains de Dieu. Aucun humain n’avait d’influence là-dessus. En pensant à cela, j’ai prié Dieu. Peu importe que la maladie de ma petite-fille puisse être guérie ou non, j’étais prête à me soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu.

Un jour, une sœur m’a parlé d’un remède maison. Je l’ai préparé pour ma petite-fille selon la méthode décrite par ma sœur. Je ne savais pas si ça la guérirait, mais j’ai pensé que ça valait la peine d’essayer. De façon inattendue, la maladie de ma petite-fille a commencé à régresser de jour en jour, sa fièvre a progressivement diminué et bientôt, elle a été hors de danger. Très vite, nous avons trouvé un autre remède, et après l’avoir pris pendant un certain temps, ma petite-fille n’a plus eu mal à la jambe ! J’en ai été très reconnaissante envers Dieu. Quelques mois plus tard, ma petite-fille pouvait faire quelques pas en s’appuyant sur quelque chose et son état s’est progressivement amélioré. Un an plus tard, elle a pu vivre et marcher normalement, et les dommages à son cœur se sont résorbés. Lorsque, plus tard, les spécialistes de l’hôpital de la capitale provinciale ont appris que ma petite-fille non seulement n’était pas morte, mais qu’elle s’était en fait totalement rétablie, ils n’arrivaient pas à y croire. Nous avions dépensé beaucoup d’argent en tentant de soigner sa maladie à cet hôpital, mais ils n’avaient pas pu la guérir. Plusieurs grands hôpitaux avaient condamné ma petite-fille, mais lorsque j’ai abandonné mon désir de bénédictions, que j’ai voulu me soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu et que j’ai remis ma petite-fille à Dieu, sa maladie a été guérie de façon inattendue en utilisant quelques remèdes maison peu coûteux. J’ai vraiment constaté l’omnipotence et la souveraineté de Dieu. Maintenant, ma petite-fille va bien, en dehors d’un léger boitement et d’un rythme cardiaque légèrement rapide. Les personnes qui connaissent cette maladie disent que c’est un miracle qu’elle ait récupéré comme elle l’a fait !

Les paroles de Dieu disent : « Dans leur croyance en Dieu, ce que les gens poursuivent, c’est obtenir des bénédictions pour l’avenir ; c’est le but de leur foi. Tous les gens ont cette intention et cet espoir, mais la corruption dans leur nature doit être résolue à travers les épreuves et l’épurement. Quels que soient les aspects pour lesquels tu n’es pas purifié et révèles de la corruption, ce sont les aspects dans lesquels tu dois être épuré – c’est l’arrangement de Dieu. Dieu crée pour toi un environnement, te forçant à y être épuré de sorte que tu puisses connaître ta propre corruption. À terme, tu atteins un stade auquel tu préfèrerais mourir et abandonner toutes tes manigances et tous tes désirs, et te soumettre à la souveraineté et à l’arrangement de Dieu. Ainsi, si les gens n’ont pas quelques années d’épurement et s’ils n’endurent pas une certaine quantité de souffrance, ils ne seront pas capables de se débarrasser de la contrainte de la corruption de la chair dans leurs pensées et dans leur cœur. Quels que soient les aspects où les gens sont encore soumis à la contrainte de leur nature satanique et quels que soient les aspects où ils ont encore leurs propres désirs et leurs propres exigences, ce sont ces aspects-là dans lesquels ils devraient souffrir. Ce n’est que par la souffrance que des leçons peuvent être apprises, ce qui signifie être capable de gagner la vérité et de comprendre l’intention de Dieu. En fait, de nombreuses vérités sont comprises en faisant l’expérience d’épreuves pénibles. Personne ne peut comprendre l’intention de Dieu, connaître la toute-puissance et la sagesse de Dieu ou goûter le juste tempérament de Dieu quand il est dans un environnement confortable et facile, ou quand les circonstances sont favorables. Ce serait impossible ! » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Grâce à cette expérience, j’ai acquis une certaine compréhension du désir de bénédictions et des impuretés dans ma propre croyance en Dieu. Ma vision a changé et j’ai acquis une compréhension concrète de la souveraineté toute-puissante et du tempérament juste de Dieu. J’ai vraiment senti que c’était une bonne chose de vivre ces épreuves, et que c’était la purification et le salut de Dieu pour moi.

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