4. Les conséquences de l’absence de travail concret
Je suis responsable du travail d’évangélisation dans l’Église. Une fois, des frères et sœurs ont signalé qu’une dirigeante de groupe, Xinyue, était arrogante, autocratique, et incapable de bien travailler avec les autres ou d’accepter les suggestions. Tous se sentaient entravés par elle, et cela a affecté le travail d’évangélisation. Tout le monde a essayé de le lui faire remarquer et de l’aider, mais elle n’a fait que reconnaître et accepter verbalement, et n’a pas du tout changé après ça. Plus tard, nous en avons discuté, et nous avons décidé de la renvoyer de son poste. Ça m’a vraiment embarrassée, car j’avais échangé avec Xinyue sur ses problèmes à plusieurs reprises, mais à ma grande surprise, au lieu d’être résolus, ils ont empiré. J’ai réfléchi et me suis demandé quelle en était la raison. J’ai repensé au moment où j’ai commencé le travail. J’avais remarqué que le groupe de Xinyue réussissait le mieux dans le travail d’évangélisation et était vraiment impliqué dans son devoir. J’avais une assez haute opinion d’eux. Quand j’ai vu notamment à quel point Xinyue était compétente, j’ai estimé qu’il ne devrait pas y avoir de gros problèmes avec elle comme dirigeante de groupe. Je n’ai donc pas beaucoup suivi leur travail. Même si des sœurs me signalaient leurs problèmes, je ne les prenais pas au sérieux. Je me disais que vu qu’elles réussissaient dans le travail d’évangélisation, même s’il y avait des problèmes, ce n’était pas très grave. Parfois, quand j’échangeais avec elles, je leur donnais simplement quelques indications, mais je n’assurais pas le suivi pour voir si les problèmes avaient ensuite été résolus. Un jour, quand nous discutions du travail, je me souviens avoir remarqué que Xinyue et Xiaoli n’étaient pas d’accord. Elles étaient toutes les deux très arrogantes et ne démordaient pas de leurs opinions. J’ai trouvé des paroles de Dieu relatives à leur état sur lesquelles échanger. En voyant qu’elles étaient toutes les deux capables de réfléchir et prêtes à changer, j’ai eu le sentiment qu’on m’avait enlevé un fardeau de l’esprit. Or, là encore, elles avaient longtemps eu du mal à travailler ensemble, si bien que je savais qu’un seul échange avec elles ne pouvait pas résoudre le problème, et je devais suivre les choses et voir si l’état des deux sœurs avait vraiment changé. Mais ensuite, je me suis dit que pour échanger davantage avec elles, je devais trouver des passages des paroles de Dieu et essayer de comprendre leur état d’esprit, ce qui est vraiment éprouvant. En plus, elles faisaient leurs devoirs normalement, donc je pensais que ce n’était pas grave si je ne vérifiais pas. Puis je suis passée à autre chose. Une autre fois, j’ai vu que Xinyue et une autre sœur n’étaient pas d’accord pendant un échange. L’autre sœur a fait une suggestion raisonnable, mais Xinyue a refusé de l’accepter et a maintenu qu’elle avait raison. Cette sœur n’a finalement pas eu d’autre choix que d’accepter. En voyant à quel point Xinyue était suffisante, j’ai voulu exposer son problème, mais j’ai alors pensé au temps et à l’énergie qu’il me faudrait consacrer pour échanger sur le sujet, et à l’autre travail dont je devais encore m’occuper. Puisqu’il n’y avait pas vraiment de conflit ni de différend manifestes entre elles, ce n’était peut-être pas aussi grave que je le pensais. Moins il y a de problèmes, mieux c’est. En plus, Xinyue était dirigeante de groupe. Donc si elle manifestait de l’arrogance, elle devrait être capable de la résoudre en cherchant. Alors je n’ai pas signalé son problème. Avec le recul, j’avais bien conscience que Xinyue était arrogante et ne pouvait pas travailler correctement avec les autres. Et aussi, elle était dirigeante, donc en ignorant une affaire aussi importante, j’étais vraiment irresponsable !
Plus tard, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Quel que soit le travail important qu’accomplit un dirigeant ou un ouvrier et la nature de ce travail, leur priorité numéro un est de comprendre et de saisir la façon dont le travail se déroule. Ils doivent être là en personne pour assurer le suivi des choses et poser des questions, et obtenir leurs informations de première main. Ils ne doivent pas simplement se fier aux ouï-dire ou écouter les rapports d’autrui. Au lieu de cela, ils doivent observer de leurs propres yeux la situation du personnel, et la façon dont le travail progresse, et comprendre les difficultés rencontrées, savoir s’il y a, dans certains domaines, des contradictions avec les exigences du Supérieur, s’il y a des violations des principes, s’il existe des perturbations ou des interruptions, s’il manque un équipement nécessaire ou du matériel pédagogique lié à la mise en œuvre du travail : ils doivent se tenir au courant de tout cela. Quel que soit le nombre de rapports qu’ils écoutent ou ce qu’ils apprennent par ouï-dire, rien de cela ne vaut une visite en personne ; c’est plus précis et plus fiable pour eux de voir les choses de leurs propres yeux. Une fois qu’ils se seront familiarisés avec chaque aspect de la situation, ils auront une bonne idée de ce qui se passe » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (4)). « Quel que soit le travail qu’ils inspectent, les dirigeants qui portent un fardeau seront toujours en mesure d’identifier les problèmes. Pour tout problème lié aux connaissances professionnelles ou qui s’oppose aux principes, ils seront capables d’identifier ce problème, de s’en informer et de le comprendre, et lorsqu’ils découvrent un problème, ils le résolvent rapidement. Les dirigeants et les ouvriers intelligents ne résolvent que les problèmes liés au travail de l’Église, aux connaissances professionnelles et aux vérités-principes. Ils ne prêtent aucune attention aux petites choses de la vie quotidienne. Ils s’occupent de toutes les facettes du travail de diffusion de l’Évangile commissionné par Dieu. Ils posent des questions sur tous les problèmes qu’ils sont capables de percevoir ou de découvrir et les inspectent. S’ils sont incapables de résoudre eux-mêmes le problème à ce moment-là, alors ils se réunissent avec d’autres dirigeants et ouvriers, échangent avec eux, cherchent les vérités-principes et réfléchissent aux moyens de le résoudre. S’ils rencontrent un gros problème qu’ils ne peuvent vraiment pas résoudre, alors ils s’empressent de chercher auprès du Supérieur et permettent au Supérieur de le gérer et de le résoudre. De tels dirigeants et ouvriers sont des gens qui ont des principes dans leurs actes. Quels que soient les problèmes, dès lors qu’ils les ont constatés, ils ne baisseront pas les bras, ils s’efforcent de les comprendre pleinement, avant de les résoudre un par un. Même s’ils ne sont pas totalement résolus, on s’assure que ces problèmes ne se présenteront plus » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (4)). J’ai vraiment eu honte quand j’ai vu ce que Dieu exigeait des dirigeants et des ouvriers. Je n’avais pas porté de fardeau pour le travail d’évangélisation. Non seulement je n’avais pas rapidement suivi le travail d’évangélisation, mais je n’avais pas une compréhension approfondie de l’état des frères et sœurs. Tout comme Xinyue qui était dirigeante de groupe, mais avec qui il était aussi difficile de travailler, j’aurais dû résoudre cela à travers l’échange. Mais je n’avais fait que signaler brièvement son problème, sans parler avec les autres pour comprendre précisément ce qu’il en était. Je n’avais pas non plus exposé la nature de son problème ni ses conséquences. Après ça, je n’avais pas cherché à savoir si elle avait changé ou non, si ce problème relevait de son tempérament-essence ou d’une manifestation de corruption, si elle convenait pour être dirigeante de groupe, et ainsi de suite. Donc, ses problèmes n’ont jamais été réglés, et le travail d’évangélisation en a été affecté. Plus tard, j’ai constaté que Xinyue était toujours arrogante, suffisante et autocratique, et je savais que je devais échanger avec elle pour résoudre ce problème, sinon ça retarderait le travail. Mais je ne m’en suis toujours pas occupée car je ne voulais pas d’ennuis. Je ne faisais que résoudre les problèmes de manière machinale et superficielle, me contentant de faire le travail en surface, évoquant le problème et rien de plus. Je ne me préoccupais pas de savoir si le problème était vraiment résolu ou non. J’étais irresponsable, je ne remplissais pas ma fonction et ne faisais pas de travail concret. Voilà comment se comporte un faux dirigeant. L’Église m’avait chargée du travail d’évangélisation, espérant que je serais capable de faire mon devoir selon les exigences de Dieu, d’être sérieuse et responsable dans mon travail, et de me servir des vérités-principes pour résoudre les problèmes des frères et sœurs, pour que le travail d’évangélisation puisse se dérouler sans heurts. Mais au lieu de ça, quand il a fallu résoudre les problèmes, je n’ai rien fait, pensant que moins il y avait de problèmes, mieux c’était. J’agissais véritablement comme une fausse dirigeante et j’entravais l’avancement du travail d’évangélisation. Mon attitude envers mon devoir dégoûtait vraiment Dieu !
Ensuite, j’ai cherché et réfléchi à l’origine véritable de mon manque de travail réel. J’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Dans leur travail, les dirigeants et les ouvriers doivent faire preuve de considération envers les intentions de Dieu et Lui être fidèles. La meilleure façon pour eux de se comporter est de reconnaître et de résoudre les problèmes de manière proactive. Ils ne doivent pas rester passifs, surtout quand ils ont ces paroles et ces échanges sur lesquels fonder leurs agissements. Ils doivent prendre l’initiative de résoudre entièrement les problèmes concrets et les difficultés en échangeant sur la vérité, et faire leur travail exactement comme il se doit. Ils doivent suivre les progrès du travail rapidement et de manière proactive ; ils ne peuvent pas toujours attendre les ordres et les incitations du Supérieur avant de se résoudre à agir. Si les dirigeants et les ouvriers se montrent toujours négatifs et passifs et qu’ils ne font pas un réel travail, ils sont indignes de servir comme dirigeants et ouvriers, et doivent être renvoyés et réaffectés. Il y a maintenant beaucoup de dirigeants et d’ouvriers qui sont très passifs dans leur travail. Ils se contentent toujours de faire un peu de travail lorsque le Supérieur transmet des ordres et les incite ; sinon, ils se relâchent et temporisent. Dans certaines Églises, le travail est assez chaotique, certaines des personnes qui y font des devoirs sont incroyablement dilettantes et négligentes et n’obtiennent aucun résultat réel. Ces problèmes sont déjà très graves, et terribles par nature, mais les dirigeants et les ouvriers de ces Églises agissent néanmoins comme des fonctionnaires et suzerains. Non seulement ils sont incapables de faire un vrai travail, mais ils ne peuvent pas reconnaître ni résoudre les problèmes. Cela paralyse le travail de l’Église et le fait stagner. Partout où le travail d’une Église est dans une pagaille épouvantable et qu’il n’y a aucun signe d’ordre, il y a, à coup sûr, un faux dirigeant ou un antéchrist qui détiennent le pouvoir. Dans chaque Église où un faux dirigeant détient le pouvoir, le travail de l’Église est en ruine et dans un désordre complet : cela ne fait aucun doute. […] Que se passe-t-il lorsque les gens pensent qu’il n’y a pas le moindre travail à faire ? (Ils ne portent pas de fardeau.) Pour dire les choses avec précision, ils ne portent pas de fardeau. Ils sont aussi très paresseux et convoitent le confort, font autant de pauses que possible, chaque fois qu’ils le peuvent, et essaient d’éviter toute tâche supplémentaire. Souvent, ces gens paresseux se disent : “Pourquoi devrais-je m’inquiéter autant ? Trop m’inquiéter ne fera que me faire vieillir plus vite. Qu’est-ce que cela va m’apporter de faire cela, et de courir autant et de m’épuiser autant ? Que se passera-t-il si je m’épuise et tombe malade ? Je n’ai pas d’argent pour me faire soigner. Et qui s’occupera de moi quand je serai vieux ?” Ces paresseux sont tout simplement passifs et arriérés. Ils n’ont pas une once de vérité et ne peuvent rien voir clairement. C’est manifestement une bande d’individus confus, n’est-ce pas ? Ils sont tous confus dans leur tête, ils sont ignorants de la vérité et ne s’y intéressent pas, alors comment peuvent-ils être sauvés ? Pourquoi les gens sont-ils toujours indisciplinés et paresseux, semblables à des morts-vivants ? C’est lié à un problème dans leur nature. Il y a une sorte de paresse dans la nature humaine. Quelle que soit la tâche qu’ils exécutent, les gens ont toujours besoin de quelqu’un pour les superviser et les inciter à agir. Parfois, les gens sont préoccupés par la chair, ils convoitent le confort physique et ont toujours une idée derrière la tête dans leur intérêt : ces gens sont pleins d’intentions diaboliques et de stratagèmes astucieux ; ce ne sont vraiment pas de bonnes personnes. Ils font toujours moins que de leur mieux, quel que soit le devoir important qu’ils font. C’est irresponsable et déloyal » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (26)). « Les faux dirigeants ne font jamais de réel travail. Ils agissent comme si leur rôle de direction était un poste officiel, profitant des avantages du statut, et ils considèrent le devoir qu’ils devraient accomplir et le travail qu’ils devraient faire en tant que dirigeants comme une charge, un ennui. Leur cœur déborde de résistance vis-à-vis du travail de l’Église : quand on leur demande de superviser le travail et de détecter les problèmes qui existent dans ce travail et qui nécessitent d’être suivis et résolus, ils sont emplis de réticence. C’est le travail que les dirigeants et les ouvriers sont censés faire, c’est leur mission. Mais ils ne le font pas, et ils sont réticents à le faire, alors pourquoi souhaitent-ils toujours être dirigeants ou ouvriers ? Font-ils leur devoir dans le but de faire preuve de considération envers les intentions de Dieu, ou pour être un personnage officiel et jouir des avantages du statut ? S’ils deviennent dirigeant uniquement pour occuper une fonction officielle ? N’est pas un peu honteux ? Personne n’a un caractère plus bas : ces gens-là n’ont pas de dignité et ils sont dépourvus de honte. S’ils souhaitent profiter du confort charnel, qu’ils se dépêchent de retourner dans le monde et qu’ils combattent, s’efforcent de la prendre de force, et de s’en emparer comme ils en sont capables, et personne ne les en empêchera. La maison de Dieu est un endroit où les élus de Dieu font leurs devoirs et Le vénèrent. C’est un endroit où les gens recherchent la vérité et obtiennent le salut. Ce n’est pas un endroit où l’on s’adonne au confort charnel, et encore moins un endroit qui permet aux gens de vivre comme des princes. Les faux dirigeants ne connaissent pas la honte ; la honte est un sentiment étranger pour eux et ils sont dénués de raison. Quel que soit le travail spécifique qui leur est assigné, ils ne le prennent pas au sérieux et ils le relèguent à l’arrière-plan de leur esprit ; bien qu’ils réagissent parfaitement en paroles, ils ne font rien de concret. N’est-ce pas là immoral ? […] Peu importe le travail ou le devoir que certains individus accomplissent, ils sont incompétents en la matière, ils ne peuvent pas l’assumer, et ils sont incapables de satisfaire aux obligations ou aux responsabilités qui incombent à une personne. Ne sont-ils pas des déchets ? Sont-ils encore dignes d’être qualifiés d’humains ? Mis à part les simples d’esprit, les incompétents mentaux, et ceux qui souffrent de déficiences physiques, existe-t-il quelqu’un qui ne doive pas faire ses devoirs et assumer ses responsabilités ? Ce genre de personne est toujours en train de pantoufler et de se laisser aller, et ne veut pas assumer ses responsabilités ; cela implique qu’elle ne veut pas être un être humain correct. Dieu lui a donné l’opportunité d’être un être humain, et Il lui a donné du calibre et des dons, et pourtant elle ne s’en sert pas pour faire son devoir. Elle ne fait rien, mais désire profiter de chaque instant. Une telle personne est-elle apte à être qualifiée d’être humain ? Quel que soit le travail qu’on donne à ces gens-là – qu’il soit important ou ordinaire, difficile ou simple –, ils sont constamment négligents, fuyants et fainéants. Quand des problèmes surviennent, ils essaient de rejeter la responsabilité sur les autres ; ils n’assument pas de responsabilités, et ils souhaitent continuer à vivre leur vie de parasite. Ne sont-ils pas des déchets inutiles ? » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (8)). Ses paroles m’ont vraiment affectée. Pendant tout ce temps, Dieu avait échangé en détail sur les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, mais je n’étais pas du tout entrée là-dedans. Je m’étais relâchée, j’avais été irresponsable, j’avais cédé à la chair, et je n’avais obtenu aucun résultat dans mon devoir. J’avais été le genre de parasite et de bon à rien que Dieu dénonce. Quand j’avais géré le problème de Xinyue, j’avais bien conscience que le problème n’était pas résolu, mais je n’avais agi que pour m’éviter les ennuis, pas plus. Je me suis rendu compte que j’étais souvent inefficace dans mon devoir parce que j’étais paresseuse et que je ne me préoccupais que de mon propre confort. Au début, quand les autres avaient des difficultés pour partager l’Évangile, ou qu’ils n’étaient pas sûrs de certains principes, j’échangeais avec eux pour résoudre ces problèmes. Mais comme certains progressaient lentement ou étaient confrontés à des problèmes complexes, je trouvais que c’était trop compliqué et trop épuisant de les aider. Il m’aurait fallu chercher et réfléchir, et échanger patiemment avec eux. Alors j’ai décidé d’éviter ça, en ne résolvant que les problèmes flagrants et en mettant de côté ceux qui étaient difficiles. J’ai minimisé les gros problèmes et ignoré les petits. Ainsi, beaucoup de problèmes n’ont jamais été réglés. J’ai cédé à la chair tout ce temps, sans vraiment régler les choses. Résultat, le travail d’évangélisation n’a pas progressé pendant un bon moment. Tout cela, parce que j’étais paresseuse de nature, je chérissais la chair, et n’étais pas dévouée ni responsable dans mon devoir. J’ai pensé à ces paroles de Dieu : « C’est un grave manquement au devoir ! Tu as perdu l’attitude et la responsabilité que tu dois avoir envers tes devoirs en tant que dirigeant ou ouvrier » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (26)). « Une telle personne est-elle apte à être qualifiée d’être humain ? » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (8)). J’étais dirigeante, j’avais donc la responsabilité de tout faire pour résoudre les problèmes que je découvrais. Mais je ne voulais simplement pas suivre le bon chemin et je ne faisais que penser à mon propre confort. Dès que je devais agir concrètement et faire un vrai travail, je fuyais. Cela a nui au travail de l’Église et à l’entrée dans la vie des frères et sœurs. C’était vraiment très négligent de ma part de faire mon devoir ainsi ! J’ai pensé à la manière dont, dans Son œuvre dans les derniers jours visant à résoudre la corruption humaine, Dieu a exprimé des millions de paroles, rappelant et exhortant, jugeant et châtiant, avertissant et dénonçant, utilisant tous les moyens possibles pour échanger avec nous méticuleusement, de peur que nous ne comprenions pas et que nous soyons incapables d’entrer dans la vérité. Pour sauver l’humanité, si profondément corrompue par Satan, Il S’est inquiété et a souffert énormément, Il a fourni beaucoup d’efforts et a payé un prix immense. Mais alors que je profitais d’être nourri de tant de vérité de la part de Dieu, j’ai accepté un travail important dans l’Église, sans penser à Lui rendre Son amour. Je n’ai pas été capable de souffrir un peu ou de payer un petit prix pour mon devoir. Dès que je devais mener une action importante et faire du vrai travail, je fuyais. Je recherchais toujours les récompenses et bénédictions de Dieu en échange d’un tout petit effort. J’étais si égoïste et méprisable ! C’est alors que j’ai compris que le fait de toujours penser à la chair et désirer le confort, c’était vivre sans dignité et ne pas être fiable. J’étais une dirigeante paresseuse, une fausse dirigeante. Faire mon devoir ainsi m’apportait un confort passager. Mais à cause de ma paresse, je ne faisais que perdre encore davantage l’occasion d’obtenir la vérité, et Dieu finirait par m’éliminer. J’économisais un peu, mais je perdais beaucoup. J’étais si stupide ! J’ai pensé à un passage de la Bible qui dit : « Et la sécurité des insensés les perd » (Proverbes 1:32). Je connaissais des frères et sœurs qui avaient été renvoyés parce qu’ils n’avaient fait que penser à la chair et au confort, sans faire de réel travail. Convoiter le confort dégoûte Dieu, et peut même anéantir nos chances de salut. Dieu est saint et juste, Il sonde mes intentions et mon devoir. Je ne pouvais pas continuer à faire mon devoir ainsi. La maison de Dieu n’est pas le lieu où je dois convoiter le confort charnel, c’est le lieu où je dois mener à bien mon devoir et pratiquer la vérité. Puisque j’avais accepté ce devoir, je devais donner le meilleur de moi-même pour bien le faire. J’ai prié Dieu pour me repentir : « Ô Dieu, merci d’avoir mis en place cette situation pour me montrer que j’ai convoité le confort charnel dans mon devoir et que je n’ai pas du tout été responsable. Désormais, je veux faire de mon mieux pour vraiment travailler sur mon devoir. »
Après ça, en lisant les paroles de Dieu, en cherchant et réfléchissant, j’ai vu que j’avais un autre point de vue erroné. Dieu Tout-Puissant dit : « Les dirigeants et les ouvriers doivent apprendre à comprendre les superviseurs du travail important, les directeurs de l’Évangile, chaque chef d’équipe, les directeurs des équipes de production de film, et ainsi de suite, à partir de diverses sources et observer et examiner plus étroitement ces personnes avant de pouvoir en être sûrs d’eux. Ce n’est qu’en attribuant soigneusement les tâches aux personnes de cette manière qu’ils peuvent s’assurer que les dispositions sont appropriées et que les personnes seront efficaces dans leurs devoirs. Certains disent : “Même les non-croyants disent : ‘Ne pas douter de ceux que vous employez ni employer ceux dont vous doutez.’ Comment la maison de Dieu peut-elle être si méfiante ? Ils sont tous croyants, comment pourraient-ils être mauvais ? Ne sont-ils pas tous de bonnes personnes ? Pourquoi la maison de Dieu doit-elle apprendre à les comprendre, les superviser et les observer ?” Ces paroles sont-elles valables ? Sont-elles problématiques ? (Oui.) Apprendre à comprendre quelqu’un, l’observer en profondeur et interagir avec lui en étroite proximité, est-ce parfaitement conforme aux principes ? C’est parfaitement conforme aux principes. À quels principes est-ce conforme ? (Au point quatre des responsabilités des dirigeants et des ouvriers : “Se tenir au courant de la situation des superviseurs de différents travaux et du personnel responsable de diverses tâches importantes, et rapidement modifier les devoirs de ces gens ou les renvoyer si nécessaire, afin de prévenir ou d’atténuer les pertes causées par l’utilisation de personnes inappropriées et de garantir l’efficacité et le bon déroulement des travaux.”) C’est un bon point de référence, mais quelle est la véritable raison de faire cela ? C’est parce que les gens ont des tempéraments corrompus. Même si, aujourd’hui, beaucoup de gens accomplissent un devoir, quelques-uns seulement recherchent la vérité. Très peu de gens poursuivent la vérité et entrent dans la vérité-réalité alors qu’ils accomplissent leur devoir. Pour la plupart, il n’y a toujours pas de principes dans leur façon de faire les choses, ce ne sont toujours pas des gens qui se soumettent vraiment à Dieu : leur bouche dit simplement qu’ils aiment la vérité, qu’ils sont prêts à poursuivre la vérité et qu’ils sont prêts à lutter pour la vérité, mais on ne sait jamais combien de temps durera leur résolution. Les gens qui ne poursuivent pas la vérité sont susceptibles de révéler à tout moment et en tout lieu leurs tempéraments corrompus. Ils sont dépourvus de tout sens des responsabilités vis-à-vis de leur devoir, ils sont souvent négligents, ils agissent à leur guise et sont même incapables d’accepter d’être émondés et traités. Dès qu’ils deviennent négatifs et faibles, les gens qui ne poursuivent pas la vérité sont susceptibles de jeter l’éponge : cela arrive souvent, rien n’est plus commun, c’est ainsi que se comportent tous ceux qui ne recherchent pas la vérité. Et donc, quand ils n’ont pas encore obtenu la vérité, les gens ne sont pas fiables et ne sont pas dignes de confiance. Qu’ils ne soient pas dignes de confiance, qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que lorsqu’ils rencontrent des difficultés ou des revers, ils sont susceptibles de tomber et de devenir négatifs et faibles. Quelqu’un qui est souvent négatif et faible est-il digne de confiance ? Certainement pas. Mais les gens qui comprennent la vérité sont différents. Les gens qui comprennent vraiment la vérité ont nécessairement un cœur qui craint Dieu et un cœur soumis à Dieu, et seules les personnes qui ont un cœur qui craint Dieu sont dignes de confiance. Les gens qui n’ont pas un cœur qui craint Dieu ne sont pas dignes de confiance. Comment approcher les gens qui n’ont pas un cœur qui craint Dieu ? Il convient, bien sûr, de les aider et de les soutenir avec amour. Il faut les surveiller davantage dans l’accomplissement de leurs devoirs, et leur prodiguer plus d’aide et de conseils : alors seulement, ils pourront être assurés d’accomplir leur devoir efficacement. Et quel est l’objectif ? L’objectif principal est de soutenir le travail de la maison de Dieu. En second lieu, il s’agit d’identifier rapidement les problèmes, de les approvisionner rapidement, de les soutenir, ou de les émonder, de corriger leurs écarts et de compenser leurs lacunes et leurs carences. C’est bénéfique pour les gens : il n’y a là rien de malveillant. Superviser les gens, les observer, se renseigner à leur sujet, tout cela a pour but de les aider à emprunter le bon chemin de la foi en Dieu, de leur permettre d’accomplir leur devoir comme Dieu le demande et selon le principe, afin de les empêcher de causer la moindre perturbation et la moindre interruption, et de leur éviter de perdre du temps. L’objectif, ce faisant, n’est que de faire preuve de responsabilité à leur égard et à l’égard du travail de la maison de Dieu : il n’y a pas de malice à cela » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (7)). Ces paroles de Dieu nous montrent l’un des principes à mettre en pratique dans notre travail. Nous devons suivre de près les frères et sœurs sous notre responsabilité, particulièrement ceux qui font un travail clé, parce que nous avons tous des tempéraments corrompus et sommes tous dépourvus de la vérité-réalité, et nous ne pouvons pas nous empêcher d’agir avec corruption. Par conséquent, nous ne pouvons pas faire confiance aveuglément à n’importe qui, ni laisser faire sans surveillance : cela montrerait que nous sommes irresponsables dans notre travail. J’étais exactement comme ça. Parfois, les autres me signalaient mes problèmes, et sur le moment, j’étais déterminée à changer. Mais souvent, c’était juste un élan d’enthousiasme. Quand je devais vraiment agir sur cela, j’étais encore contrainte par mes tempéraments corrompus, incapable de pratiquer la vérité. C’est pourquoi j’avais besoin de la supervision et de l’aide des autres, pour mieux pratiquer et mieux entrer. On a tous des défauts, et on ne peut pas tous saisir les vérités-principes. Donc, inévitablement, des problèmes ou des erreurs surviennent dans nos devoirs. Et parfois, nous révélons de la corruption et agissons délibérément. Dans ces moments-là, les dirigeants doivent superviser et assurer un suivi, mieux comprendre l’avancement des devoirs de chacun, trouver les problèmes et corriger les écarts, et empêcher le mal d’affecter le travail de l’Église. Mais j’avais vraiment été aveugle et stupide. J’avais vu que Xinyue semblait active dans son devoir et réussissait dans le travail d’évangélisation, donc je ne m’étais pas inquiétée à son sujet. Je lui avais confié un travail important, puis je ne m’en étais plus préoccupée. Ma partenaire m’avait signalé qu’il y avait des problèmes dans le groupe, mais je ne les avais pas pris au sérieux. Quand j’ai découvert que Xinyue était arrogante et ne travaillait pas bien avec les autres, je ne l’ai pas vérifié précisément. Comme elle était la dirigeante de groupe, j’ai pensé qu’après avoir reçu quelques simples conseils, elle chercherait et entrerait, et que je n’avais pas à m’en soucier. Mais les choses ne se sont pas du tout passées comme je l’avais imaginé. La personne dont je me souciais le moins avait les problèmes les plus graves. À cause de son tempérament arrogant, les autres étaient entravés et ne pouvaient pas faire leurs devoirs normalement. Tout ça parce que je ne faisais pas de travail réel et que je ne voyais pas les choses et les gens à travers les paroles Dieu. Plus tard, nous avons passé en revue le travail de ce groupe, et nous avons découvert qu’il y avait encore des problèmes. Grâce au partage de l’Évangile, ils avaient gagné beaucoup de gens, mais certains de ces nouveaux arrivants ne se conformaient pas aux principes. Certains n’avaient pas une bonne humanité et devaient être expulsés. Non seulement cela gâchait les ressources, mais c’était aussi une complication pour l’Église. Plus je suivais leur travail, plus je découvrais des problèmes spécifiques, et plus je voyais que je n’avais pas fait de travail réel. Je ne regardais qu’en surface : quand le travail semblait avancer sans heurts, je pensais que personne ne rencontrait de problèmes dans son travail. Je regardais les choses de manière si superficielle ! J’ai vu à quel point j’étais pathétique de ne pas comprendre la vérité. Et je me suis dit qu’à l’avenir, je devrais regarder les choses selon la vérité, assumer mes responsabilités, et superviser le travail de ceux qui étaient sous ma supervision. J’ai aussi compris à quel point ce qu’exigeait Dieu des dirigeants était important : faire un travail approfondi et le faire soi-même. Cela nous aide vraiment à nous engager sur le chemin qui consiste à faire nos devoirs d’une manière conforme à la norme.
Après ça, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Si tu possèdes vraiment un certain calibre, que tu maîtrises vraiment les compétences professionnelles dans le cadre de tes responsabilités, et que tu n’es pas un étranger dans ta profession, alors tu n’as qu’à respecter une formule et tu pourras être fidèle à ton devoir. Quelle formule ? “Mets-y ton cœur.” Si tu mets ton cœur dans les choses et que tu mets ton cœur dans les gens, alors tu pourras être loyal et responsable dans ton devoir. Cette formule est-elle facile à appliquer ? Comment la mets-tu en pratique ? Il ne s’agit pas d’utiliser tes oreilles pour entendre, ni ton esprit pour penser – il s’agit d’utiliser ton cœur. Si une personne peut vraiment utiliser son cœur, alors quand ses yeux voient quelqu’un faire quelque chose, agir d’une manière, ou avoir une sorte de réponse à quelque chose, ou lorsque ses oreilles entendent les opinions ou les arguments de certaines personnes, si elle utilise son cœur pour réfléchir à ces choses et les contempler, certaines idées, opinions et attitudes surgiront dans son esprit. Ces idées, points de vue et attitudes lui permettront d’avoir une compréhension profonde, précise et correcte de la personne ou de la chose et en même temps, donneront lieu à des jugements et des principes appropriés et corrects. Ce n’est que lorsqu’une personne se montre capable d’utiliser son cœur de la sorte que cela signifie qu’elle est loyale envers son devoir » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (7)). Ces paroles de Dieu m’ont montré un chemin de pratique. Pour bien faire mon devoir, je devais apprendre à être attentive et responsable. Je devais prendre des mesures concrètes concernant tout ce que je voyais et entendais pour pénétrer dans mon cœur, et découvrir les problèmes dans mon devoir. Faute de quoi, j’agissais pour la forme, aveugle à tous les problèmes. Je devais aussi faire tout ce qui était en mon pouvoir pour résoudre les problèmes que je découvrais, demander de l’aide à mes supérieurs quand je n’arrivais pas à régler quelque chose, accomplir et réussir tout ce que je pouvais, assumer mes responsabilités, avoir la conscience tranquille, et accepter l’examen de Dieu. Dans mon devoir, je ne pouvais pas me fier à mes notions et à mon imagination. Je devais suivre les vérités-principes et les exigences de Dieu jusqu’à ce que les problèmes soient résolus. Même s’il restait encore beaucoup de problèmes dans notre travail, je devais faire de mon mieux pour les résoudre. Et même si ça se passait bien, je devais d’abord apprendre à y mettre tout mon cœur et assumer mes responsabilités. Le travail d’évangélisation est important pour la maison de Dieu, et en ce temps crucial de la fin, si je continuais à prendre mon devoir à la légère, à rechercher le confort et à protéger mes propres intérêts, ce serait une façon de vivre égoïste, méprisable. J’ai donc prié Dieu : « Dieu, je suis de petite stature et n’ai pas un grand calibre, mais je veux m’investir au maximum dans mon devoir et pratiquer selon Tes exigences. »
Plus tard, j’ai découvert que le travail d’évangélisation manquait d’efficacité, principalement parce que certains ouvriers d’évangélisation étaient nouveaux et n’étaient pas clairs sur les vérités relatives au témoignage de l’œuvre de Dieu. J’ai donc envoyé Li Mei pour qu’elle leur donne quelques instructions concrètes. Au début, j’avais passé du temps à analyser les notions religieuses des destinataires potentiels de l’Évangile, et à comprendre les problèmes des ouvriers d’évangélisation avec Li Mei. Mais plus tard, quand ma propre charge de travail a augmenté, j’ai songé à confier tous ces problèmes à Li Mei, pour m’éviter de trop m’en préoccuper. À cette pensée, je me suis sentie coupable. Le travail d’évangélisation n’allait pas bien, et Li Mei voulait en discuter avec moi après avoir découvert ces problèmes. Mais tel un bureaucrate, j’avais espéré lui confier cette lourde tâche. C’était méprisable. J’ai donc prié Dieu et je me suis délibérément rebellée contre la chair. Quand Li Mei m’a fait un retour sur ces problèmes, je me suis investie de manière concrète, en échangeant avec elle et en cherchant la vérité pour les résoudre. Grâce à cette collaboration concrète, j’ai pu mieux comprendre le travail de ce groupe et progresser plus vite. J’ai pu rapidement déceler et résoudre les problèmes et difficultés des ouvriers d’évangélisation. J’ai vu l’orientation de Dieu à travers cette collaboration concrète. De nouveaux ouvriers d’évangélisation ont peu à peu réussi à saisir les principes, le travail d’évangélisation est devenu plus fructueux, et certains nouveaux arrivants ont pris en charge des devoirs peu de temps après avoir accepté la nouvelle œuvre de Dieu. Même si, récemment, j’ai consacré plus de temps et d’énergie à mon devoir, quand j’y mets vraiment tout mon cœur, je ne le trouve pas difficile ni fatigant. En réalité, je me suis équipée de plus de vérités-principes, et en priant en silence devant Dieu en cherchant quand des problèmes surviennent, je me suis rapprochée de Dieu et me suis davantage concentrée sur mon devoir. J’ai encore beaucoup de lacunes dans mon devoir. Je suis encore loin de l’accomplir d’une manière conforme à la norme. Mais à travers mes expériences, j’ai réfléchi, j’ai corrigé le fait que je ne faisais pas de travail réel, et j’ai une direction pour savoir comment faire mon devoir à l’avenir. Tout ce que j’ai acquis, c’est grâce à l’éclairage et à l’orientation des paroles de Dieu.