45. Les raisons cachées de craindre les responsabilités
J’étais responsable du travail d’abreuvement dans l’Église. Comme beaucoup acceptaient l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours, notre Église s’est scindée en trois Églises différentes, et j’ai été chargé de l’une d’elles. Après la scission, j’ai découvert que beaucoup de nouveaux arrivants qui ne venaient pas régulièrement aux réunions ont été affectés à mon Église. Comme on manquait de personnel d’abreuvement, j’ai pensé que soutenir tous ces gens qui ne venaient pas toujours aux réunions demanderait beaucoup de temps et d’énergie. S’ils partaient parce qu’ils n’étaient pas bien abreuvés, les frères et sœurs pourraient dire que j’étais incapable et de calibre médiocre. Ce serait très embarrassant. Je pourrais alors être émondé ou tenu responsable de leur départ. Si je n’étais pas le responsable, mais juste une personne chargée d’abreuver, je n’aurais pas à assumer cette responsabilité. J’avais beaucoup de pression, comme si j’étais chargé d’un gros fardeau, et cela pesait lourd sur mon cœur. Le dirigeant voulait qu’on forme plus de monde à l’abreuvement pour faire face au manque de personnel. Mais en voyant que beaucoup de nouveaux croyants n’allaient pas toujours aux réunions, j’étais rongé par cette difficulté. Ne me pensant pas capable de former du monde assez vite, je me sentais découragé. Après ça, je suis devenu très passif dans mon travail. Je ne formais pas et n’abreuvais pas correctement ceux que j’aurais dû former et abreuver, ce qui nuisait à notre travail. Me sentant vraiment contrarié et un peu coupable, j’ai prié Dieu : « Mon Dieu, je manque de stature. En voyant combien il y avait de difficultés et de problèmes dans cette nouvelle Église, j’ai eu envie de m’en aller. Je sais que ce n’est pas Ton intention. Je T’en prie, guide ma réflexion sur moi-même et le changement de mon état incorrect pour que je puisse assumer ce travail. »
J’ai lu un passage des paroles de Dieu au cours de mes dévotions. Dieu Tout-Puissant dit : « Certains ont peur d’assumer leurs responsabilités dans l’accomplissement de leur devoir. Si l’Église leur donne un travail à faire, ils se demanderont d’abord si ce travail les oblige à assumer des responsabilités. Et si c’est le cas, ils n’accepteront pas ce travail. Leurs conditions pour accomplir un devoir sont, premièrement, qu’il s’agisse d’un travail peu exigeant, deuxièmement, qu’il ne soit ni prenant, ni fatigant et troisièmement, que quoi qu’ils fassent, ils n’assument aucune responsabilité. Voilà le seul genre de devoir qu’ils assument. De quel genre de personne s’agit-il là ? Ne s’agit-il pas d’une personne fuyante et malhonnête, qui ne veut pas assumer la moindre responsabilité. Elle craint même que les feuilles lui fendent le crâne en tombant des arbres. Quel devoir une telle personne peut-elle accomplir ? À quoi pourrait-elle servir dans la maison de Dieu ? Le travail de la maison de Dieu a à voir avec un travail de lutte contre Satan, ainsi qu’avec la propagation de l’Évangile du Règne. Quel devoir n’implique pas de responsabilités ? Ne diriez-vous pas qu’être dirigeant implique des responsabilités ? Les responsabilités d’un dirigeant n’en sont-elles pas d’autant plus grandes et ne doit-il pas assumer d’autant plus la responsabilité du travail ? Peu importe que tu prêches l’Évangile, que tu témoignes, que tu réalises des vidéos, et autres, quel que soit le travail que tu fais, du moment qu’il se rapporte aux vérités-principes, il implique des responsabilités. Si l’accomplissement de ton devoir est sans principes, cela affectera le travail de la maison de Dieu, et si tu as peur d’en assumer la responsabilité, alors tu ne pourras accomplir aucun devoir. Quelqu’un qui a peur d’assumer ses responsabilités dans l’accomplissement de son devoir est-il lâche, ou a-t-il un problème de tempérament ? Vous devez être capables de faire la différence. Le fait est que ce n’est pas une question de lâcheté : si cette personne recherchait la richesse ou à faire des choses dans son propre intérêt, comment pourrait-elle être aussi courageuse ? Elle prendrait tous les risques. Mais quand elle fait des choses pour l’Église, pour la maison de Dieu, elle ne prend absolument aucun risque. De telles personnes sont égoïstes et ignobles, les plus traîtres qui existent. Quiconque n’assume pas ses responsabilités dans l’accomplissement d’un devoir n’est pas sincère envers Dieu le moins du monde, sans parler de loyauté. Quel genre de personne ose assumer ses responsabilités ? Quel genre de personne a le courage de porter une lourde charge ? Quelqu’un qui prend des initiatives et qui va courageusement de l’avant au moment le plus décisif dans le travail de la maison de Dieu, qui ne craint pas d’endosser de lourdes responsabilités et d’endurer de grandes épreuves quand il voit le travail qui est le plus important et crucial. Voilà une personne loyale envers Dieu, un bon soldat de Christ. Est-ce que les gens craignent d’assumer leurs responsabilités parce qu’ils ne comprennent pas la vérité ? Non. C’est parce que leur humanité pose problème. Ils n’ont pas le sens de la justice ou des responsabilités, ils sont égoïstes et ignobles, ce ne sont pas de vrais croyants en Dieu et ils n’acceptent pas la vérité le moins du monde. Pour cette raison, ils ne peuvent être sauvés. Ceux qui croient en Dieu doivent payer un prix élevé pour gagner la vérité et ils rencontreront de nombreux obstacles pour la pratiquer. Ils doivent renoncer aux choses, abandonner leurs intérêts charnels et endurer certaines souffrances. Ce n’est qu’alors qu’ils pourront mettre la vérité en pratique. Donc, quelqu’un qui a peur d’assumer ses responsabilités peut-il pratiquer la vérité ? Cette personne ne peut certainement pas pratiquer la vérité et encore moins la gagner. Ces gens-là ont peur de pratiquer la vérité, de s’exposer à une perte quant à leurs intérêts ; ils ont peur d’être humiliés, dénigrés et jugés, et ils n’osent pas mettre en pratique la vérité. Par conséquent, ils ne peuvent pas la gagner, et même s’ils croient en Dieu depuis des années, ils ne pourront pas atteindre Son salut » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils voudraient que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie I)). Voyant ce qui était révélé dans les paroles de Dieu, je me suis senti très mal. Dieu dit que ceux qui ont peur d’assumer la responsabilité de leur devoir sont les plus égoïstes, vils et fourbes. Ils ne peuvent pas pratiquer la vérité ni atteindre le salut. J’agissais de cette façon. En voyant tous ces nouveaux arrivants qui ne se rassemblaient pas régulièrement et le peu de candidats à former, je ne me souciais pas de faire preuve de considération pour les intentions de Dieu, de cultiver des candidats viables ou de bien abreuver les nouveaux croyants pour qu’ils puissent s’enraciner plus vite sur le vrai chemin. Je les traitais comme un fardeau. Je pensais au temps et à l’énergie qu’il faudrait pour les soutenir, que les autres me regarderaient de haut si je ne le faisais pas bien et que je serais même émondé et tenu responsable si c’était grave. Cela semblait être un travail pénible qui risquait de ne produire aucun résultat et j’éprouvais de la réticence. Même si je me forçais à le faire, j’étais passif. Comme j’étais irresponsable, ceux qui devaient être formés ne l’étaient pas, et certains cessaient de venir régulièrement. L’Évangile de Dieu des derniers jours se diffuse rapidement maintenant, et de plus en plus de gens se tournent vers Dieu. Bien abreuver et soutenir les nouveaux croyants est l’intention urgente de Dieu. Or je ne songeais qu’à mes propres intérêts, et non à l’intention de Dieu. Je ne considérais pas non plus l’entrée dans la vie des nouveaux arrivants. J’étais égoïste et tellement décevant pour Dieu ! Dans les autres nouvelles Églises, j’ai remarqué que certains arrivaient à défendre le travail de l’Église sans penser à leurs gains ou à leurs pertes personnels. Ils faisaient tout pour abreuver les nouveaux croyants, même si c’était difficile. C’étaient de vrais croyants dévoués à leurs devoirs. J’ai éprouvé de la honte et de l’humiliation. Je devais cesser de considérer mes propres intérêts et de freiner le travail de l’Église. Je devais assumer cette responsabilité et tout faire pour que les nouveaux arrivants soient bien abreuvés. Après ça, j’ai commencé à coopérer de manière proactive, et j’ai fait des efforts pour en abreuver certains qui pouvaient être cultivés. Une fois qu’ils comprenaient l’intention de Dieu, eux aussi devenaient actifs dans leur devoir. On travaillait ensemble pour faire notre travail et soutenir les nouveaux croyants. Au bout d’un moment, un certain nombre de nouveaux arrivants se réunissaient régulièrement. J’étais vraiment heureux et reconnaissant envers Dieu.
Mais très vite, je me suis encore retrouvé dans la même situation. Un jour, le dirigeant m’a dit : « L’Église de Chenguang vient d’être établie. Des nouveaux croyants ne se rassemblent pas comme il faut et ils manquent d’un bon personnel d’abreuvement. Le travail progresse lentement. Mettons cette Église entre tes mains. » Quand le dirigeant a dit ça, j’ai compris que cette situation provenait de l’intention de Dieu. La dernière fois qu’une Église avait été scindée, j’avais eu peur de prendre des responsabilités, ce qui avait retardé le travail de l’Église. Cette fois, je devais me soumettre et faire mon devoir correctement. J’ai pourtant hésité en regardant à nouveau l’état actuel de l’Église de Chenguang. L’Église dont j’étais responsable commençait à peine à s’améliorer. Il restait beaucoup à faire. S’occuper d’une autre Église demanderait beaucoup de temps et d’énergie. Si je n’arrivais pas à soutenir l’Église de Chenguang comme il faut, ni à m’occuper du travail dans mon Église actuelle, que penseraient les autres de moi ? La gestion d’une seule Église ne serait pas si mouvementée et je pourrais concentrer mes efforts pour bien faire mon travail. On me verrait alors d’un autre œil et je pourrais même obtenir une promotion. À cette pensée, j’ai eu l’impression que l’Église de Chenguang serait trop difficile à gérer. Quoi qu’il en soit, elle ne me profiterait pas, et je ne voulais pas accepter. Mais si je refusais et que personne ne la prenait en charge, cela aurait un impact sur le travail de l’Église. Je me sentais tiraillé. Le dirigeant a vu dans quel état je me trouvais et a partagé avec moi un passage des paroles de Dieu : « Si tu es assez compétent dans un domaine et que tu travailles dans ce domaine depuis plus longtemps que la plupart des gens, alors on devrait te confier les tâches les plus difficiles. Tu dois accepter cela comme venant de Dieu et te soumettre. Ne sois pas difficile et ne te plains pas, en disant : “Pourquoi s’en prend-on à moi ? On donne les tâches faciles aux autres et on me donne les tâches difficiles. Essaie-t-on de me rendre la vie difficile ?” “Essayer de te rendre la vie difficile” ? Que veux-tu dire par là ? Les arrangements de travail sont adaptés à chaque personne. Ceux qui sont plus compétents en font davantage. Si tu as appris beaucoup de choses et que tu as beaucoup reçu de Dieu, tu dois recevoir un fardeau plus lourd ; non pour te rendre la vie difficile, mais parce que cela te convient parfaitement. C’est ton devoir, alors n’essaie pas de faire le difficile, ou de refuser, ou d’essayer d’y échapper. Pourquoi penses-tu que c’est dur ? Le fait est que si tu y mettais ton cœur, tu serais tout à fait à la hauteur de la tâche. Que tu penses que c’est dur, qu’on te traite de façon partiale, qu’on s’en prend à toi délibérément, c’est là la révélation d’un tempérament corrompu. C’est un refus de faire ton devoir, c’est ne pas l’accepter comme venant de Dieu. Ce n’est pas pratiquer la vérité. Quand tu fais le difficile dans l’accomplissement de ton devoir, en faisant tout ce qui est rapide et facile, en ne faisant que ce qui te met en valeur, c’est là un tempérament satanique corrompu. Que tu ne puisses pas accepter ton devoir ou te soumettre prouve que tu es encore rebelle vis-à-vis de Dieu, que tu t’opposes à Lui, que tu Le refuses et que tu L’évites. Il s’agit là d’un tempérament corrompu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Ce passage m’a ému. Le dirigeant n’essayait pas de me compliquer la tâche en me demandant de travailler dans une autre Église. J’avais fait un travail d’abreuvement un certain temps. Je devais donc être capable de m’en occuper moyennant quelques sacrifices supplémentaires. Cependant, j’étais trop égoïste, ne pensant qu’à mes propres intérêts et refusant de faire plus de sacrifices. J’avais aussi peur de faire mauvaise impression si je ne faisais pas un bon travail. Je ne voulais donc pas m’en charger, mais tout simplement le rejeter : je n’étais pas du tout soumis. Que l’Église me confie quelque chose d’aussi important que l’abreuvement des nouveaux croyants était la grâce et l’élévation de Dieu. Je devais m’y soumettre sans condition et faire de mon mieux. C’est ce qu’aurait fait quelqu’un qui a une conscience et une raison. En m’appuyant sur Dieu et en coopérant vraiment avec Lui, je savais qu’Il me guiderait pour bien faire ce travail. Alors j’ai prié Dieu dans mon cœur, prêt à laisser tomber mes préoccupations et à assumer cette responsabilité.
Plus tard, j’ai réfléchi et cherché un peu. Pourquoi voulais-je toujours refuser les devoirs et ne jamais assumer de fardeau ? J’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Quoi qu’ils fassent, les antéchrists se préoccupent d’abord de leurs propres intérêts et n’agissent qu’une fois qu’ils ont réfléchi à tout. Ils n’obéissent pas vraiment, sincèrement et absolument à la vérité sans compromis, mais le font de manière sélective et conditionnelle. De quelle condition s’agit-il ? Leur statut et leur réputation doivent être sauvegardés et ne doivent subir aucune perte. Ce n’est qu’une fois cette condition satisfaite qu’ils décideront et choisiront quoi faire. C’est-à-dire que les antéchrists réfléchissent sérieusement à la manière de traiter les vérités-principes, les commissions de Dieu et le travail de la maison de Dieu, et à la façon de gérer ce à quoi ils sont confrontés. Ils ne se soucient pas de satisfaire les intentions de Dieu, d’éviter de nuire aux intérêts de la maison de Dieu, de satisfaire Dieu ni d’être utiles aux frères et sœurs : ce ne sont pas ces choses-là qui les préoccupent. Qu’est-ce qui préoccupe les antéchrists ? C’est de savoir si leur propre statut et leur réputation seront affectés, et si leur prestige sera amoindri. Si faire quelque chose selon les vérités-principes est bénéfique au travail de l’Église et aux frères et sœurs, mais en même temps nuit à leur propre réputation et permet à beaucoup de gens de prendre conscience de leur vraie stature, de leur nature-essence, alors il est certain qu’ils n’agiront pas conformément aux vérités-principes. Si, en faisant du travail concret, ces antéchrists amènent davantage de gens à avoir une haute opinion d’eux, à les admirer et à les vénérer, si cela leur permet de gagner un prestige encore plus grand, ou si cela permet à leurs paroles d’être chargées d’autorité et si cela amène davantage de gens à se soumettre à eux, alors ils choisiront d’agir de cette manière ; sinon, ils ne choisiront jamais d’ignorer leurs propres intérêts par considération pour les intérêts de la maison de Dieu ou des frères et sœurs. Voilà la nature-essence des antéchrists. N’est-ce pas égoïste et méprisable ? » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie III)). « Tant que les gens n’ont pas fait l’expérience de l’œuvre de Dieu ni compris la vérité, c’est la nature de Satan en eux qui domine. Quelles sont les spécificités de cette nature ? Par exemple, pourquoi es-tu égoïste ? Pourquoi protèges-tu ton propre statut ? Pourquoi as-tu des sentiments aussi forts ? Pourquoi te réjouis-tu de ces choses injustes ? Pourquoi aimes-tu ces fléaux ? Sur quoi repose ton penchant pour de telles choses ? D’où viennent ces choses ? Pourquoi es-tu si heureux de les accepter ? Désormais, vous avez tous compris que la cause principale de toutes ces choses, c’est que le poison de Satan est en l’homme. Quel est donc le poison de Satan ? Comment peut-il être exprimé ? Par exemple, si tu leur demandes : “Comment les gens devraient-ils vivre ? Pour quoi les gens devraient-ils vivre ?” les gens répondront : “Chacun pour soi, Dieu pour tous.” Cette seule phrase exprime la racine du problème. La philosophie et la logique de Satan sont devenues la vie des gens. Quoi que les gens poursuivent, ils le font pour eux-mêmes : et donc, ils ne vivent que pour eux-mêmes. “Chacun pour soi, Dieu pour tous”, voilà la philosophie de vie de l’homme, et cela représente aussi la nature humaine. Ces paroles sont déjà devenues la nature de l’humanité corrompue et elles font le véritable portrait de la nature satanique de l’humanité corrompue. Cette nature satanique est déjà devenue la base de l’existence de l’humanité corrompue. Depuis plusieurs milliers d’années, l’humanité corrompue vit de ce venin de Satan, jusqu’à aujourd’hui » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment suivre la voie de Pierre). J’ai trouvé la réponse dans les paroles de Dieu. Si je ne voulais pas porter de lourd fardeau, c’était principalement parce que je vivais selon un tempérament d’antéchrist, en étant égoïste et fourbe. Je liais chaque chose que je faisais à mes propres intérêts, avec la condition préalable que cela ne puisse pas compromettre mes intérêts personnels. Je ne tenais pas compte des intentions de Dieu et ne défendais pas le travail de l’Église. En voyant que de nombreux nouveaux arrivants dans ma nouvelle Église ne se réunissaient pas régulièrement, j’avais peur que l’efficacité de mon devoir en soit affectée, ce qui aurait nui à ma réputation. Quand le dirigeant m’a demandé de superviser l’Église de Chenguang, je savais que si ses nouveaux croyants n’étaient pas abreuvés rapidement, ils pourraient être perturbés par les pasteurs religieux et partir. Or je ne voulais pas accepter ce travail d’abreuvement. Je pesais le pour et le contre pour moi-même, ne songeant qu’à la manière de réaliser le travail dont j’avais déjà la charge. Ainsi, ce ne serait pas si stressant et je n’aurais pas à souffrir beaucoup. Si je finissais par accomplir quelque chose, je recevrais l’approbation des autres et laisserais une bonne impression. Je vivais selon le poison satanique « chacun pour soi, Dieu pour tous ». En toute circonstance, je me demandais d’abord si ce serait bon pour ma réputation. Si mes intérêts seraient lésés, même si c’était bon pour le travail de l’Église, je ne voulais pas le faire. Je résistais et refusais, n’étant pas du tout sincère ou soumis à Dieu. Ceux qui venaient d’accepter l’œuvre de Dieu des derniers jours ne connaissaient pas encore la vérité. Ils étaient sensibles aux interférences des pasteurs qui pouvaient les induire en erreur et les faire fuir. L’Église m’avait donc chargé de les abreuver et de les soutenir. Devant une tâche aussi importante, je n’en prenais pas la responsabilité et je ne menais pas à bien mon devoir : j’avais peur que ma réputation en pâtisse si je ne faisais pas un bon travail. C’est le genre de tempérament d’un antéchrist : égoïste, méprisable et intéressé. J’étais rempli de regrets et de culpabilité. J’avais vraiment l’impression d’avoir une dette envers Dieu et je voulais me repentir auprès de Lui.
J’ai lu d’autres paroles de Dieu après ça : « Quelle est la norme selon laquelle les actes et le comportement d’une personne sont jugés bons ou mauvais ? Cela dépend si, oui ou non, dans ses pensées, ses révélations et actions, cette personne possède le témoignage de la mise en pratique de la vérité et de l’expérimentation de la vérité-réalité. Si tu n’as pas cette réalité ou si tu ne vis pas cela, alors sans aucun doute, tu es un malfaiteur. Comment Dieu considère-t-Il les malfaiteurs ? Pour Dieu, tes pensées et tes actes extérieurs ne Lui rendent pas témoignage, et ils n’humilient pas Satan et ne le vainquent pas. Au contraire, ils font honte à Dieu et ils portent les nombreuses marques du déshonneur que tu Lui as infligé. Tu ne témoignes pas de Dieu, tu ne te dépenses pas pour Dieu et tu n’assumes pas tes responsabilités ni tes obligations envers Dieu : tu agis pour ton propre compte. Que signifie réellement “pour ton propre compte” ? Pour être précis, cela signifie pour le compte de Satan. C’est pourquoi, à la fin, Dieu dira : “Retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.” À Ses yeux, tes actes ne seront pas de bonnes actions, ils seront considérés comme de mauvaises actions. Non seulement ils ne gagneront pas l’approbation de Dieu, mais ils seront condamnés. Que cherche-t-on à gagner grâce à une telle croyance en Dieu ? Une telle croyance ne finirait-elle pas par aboutir à rien ? » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Les paroles de Dieu sont très claires. Dieu ne regarde pas combien nous souffrons, mais ce qu’il y a dans notre cœur, ce que nous révélons en faisant notre devoir et si nous avons le témoignage de la pratique de la vérité. Si le motif d’une personne dans son devoir n’est pas de satisfaire Dieu, si elle ne pratique pas la vérité, alors peu importe combien elle donne, Dieu considère que c’est faire le mal et aller contre Lui. En repensant à ce que révélait mon état d’esprit d’alors, je réfléchissais et planifiais tout selon mes propres intérêts et cherchais toujours à échapper à mon devoir. Même si je l’acceptais à contrecœur, je ne faisais pas preuve de responsabilité. Je ne formais pas ceux que j’aurais dû former, et certains nouveaux croyants ne se réunissaient pas régulièrement parce que je ne les abreuvais pas à temps. Mes motivations et mes comportements dégoûtaient Dieu. Aux yeux de Dieu, je faisais le mal et je Lui résistais. J’étais croyant depuis des années, et j’avais tant profité et été tant nourri de la vérité émanant de Dieu, mais je n’avais jamais pensé à rendre à Dieu Son amour. Quand le travail de l’Église avait le plus besoin de soutien, je ne voulais pas porter un lourd fardeau. Je ne faisais pas bien mon devoir et ne satisfaisais pas Dieu. Je n’avais vraiment aucune conscience ni aucune humanité. J’ai prié en silence : « Ô mon Dieu, dans mon devoir, j’ai poursuivi le nom et le statut sans protéger du tout le travail de l’Église. Je suis tellement égoïste. Je n’ai pas bien fait mon devoir, et je Te suis profondément redevable. Mon Dieu, merci de m’offrir une seconde chance. Je veux me repentir, assumer ce fardeau et tout faire dans mon devoir pour réparer les transgressions passées. »
Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui m’a donné un chemin de pratique. Dieu dit : « Pour tous ceux qui accomplissent un devoir, quelles que soient la profondeur ou la superficialité de leur compréhension de la vérité, la manière la plus simple de pratiquer l’entrée dans la vérité-réalité est de penser aux intérêts de la maison de Dieu en tout, et d’abandonner ses désirs égoïstes, ses intentions personnelles, ses motivations, sa fierté et son statut. Fais passer les intérêts de la maison de Dieu en premier, c’est bien le moins que l’on doive faire. Si quelqu’un qui accomplit un devoir ne peut même pas en faire autant, alors comment peut-on dire de lui qu’il accomplit son devoir ? Ce n’est pas accomplir son devoir. Tu dois d’abord penser aux intérêts de la maison de Dieu, tenir compte des intentions de Dieu et prendre en considération le travail de l’Église. Donne la priorité à ces considérations avant toute chose ; c’est seulement après cela que tu peux penser à la stabilité de ton statut ou à la façon dont les autres te considèrent. Ne sentez-vous pas que cela devient un peu plus facile si vous procédez en deux étapes et que vous faites des compromis ? Si tu pratiques ainsi un moment, tu auras l’impression qu’il n’est pas si difficile de satisfaire Dieu. De plus, tu devrais être capable d’assumer tes responsabilités, de répondre à tes obligations et d’accomplir tes devoirs, et de mettre de côté tes désirs, intentions et motivations égoïstes. Tu dois montrer de la considération pour les intentions de Dieu, et faire passer en premier les intérêts de la maison de Dieu, le travail de l’Église, et le devoir que tu es censé accomplir. Après en avoir fait l’expérience quelque temps, tu sentiras que c’est une bonne manière de se comporter. C’est mener une vie franche et honnête, et ne pas être quelqu’un d’abject et de vil. C’est vivre de façon juste et honorable, plutôt que d’être méprisable, abject et bon à rien. Tu sentiras que c’est ainsi qu’une personne devrait agir et que c’est l’image que cette personne devrait vivre. Peu à peu, ton désir de satisfaire tes propres intérêts s’atténuera » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai trouvé un chemin de pratique : renoncer à mes propres intérêts pour mettre ceux de l’Église en premier quand quelque chose se présentait. Je voulais faire ce que la parole de Dieu dit : arrêter de regarder si mes propres intérêts souffriraient ou non, et arrêter de considérer ce que les autres penseraient de moi. Je devais remplir mes responsabilités et assumer le travail. J’ai aussi pris conscience que je refusais tout travail difficile, de peur d’être méprisé ou émondé si je ne le faisais pas bien. Je ne comprenais pas les bonnes intentions de Dieu de sauver l’homme. Qu’on me confie un travail plus ardu relève de la grâce de Dieu. Dieu utilise cette difficulté pour m’aider à apprendre à m’appuyer sur Lui et à chercher la vérité pour résoudre les problèmes. Dans l’exercice de mon devoir, porter un lourd fardeau, faire face à des difficultés et être émondé ou révélé sont autant de bonnes choses. Elles me donnent l’occasion de mieux voir mes défauts et mes lacunes pour pouvoir me concentrer davantage à chercher la vérité et à m’en équiper afin de compenser mes points faibles. C’est bénéfique pour ma compréhension de la vérité et ma progression dans la vie. C’est l’amour de Dieu. Après avoir compris l’intention de Dieu, j’ai changé d’attitude envers mon devoir. J’ai vu que pour gérer le travail de deux Églises, je ne pouvais pas compter uniquement sur mes propres capacités. Ce que je pouvais faire étant limité, je devais me concentrer sur la formation des gens. Une fois que davantage de frères et sœurs connaîtraient les intentions de Dieu, ils pourraient assumer des devoirs et cela rendrait le travail plus facile. Je pourrais alors concentrer mon énergie sur les tâches essentielles. J’ai donc confirmé les personnes à former en discutant avec le personnel d’abreuvement, puis j’ai travaillé à organiser des réunions et des échanges sur les paroles de Dieu pour résoudre leurs difficultés et leurs problèmes. Quelle a été ma surprise quand des frères et sœurs ont compris l’œuvre de Dieu, gagné la foi et voulu faire un devoir ! En travaillant avec eux, je suis devenu beaucoup plus efficace dans mon devoir, et certains projets se sont réalisés en un rien de temps. Ils ont aussi gagné en pratique et mis plus d’ardeur dans leur devoir. Après avoir été abreuvés et soutenus pendant un certain temps, beaucoup de nouveaux croyants avaient gagné une certaine compréhension de l’œuvre de Dieu, posé un fondement sur le vrai chemin, et ils assistaient activement aux réunions. J’étais très ému en voyant tout ça. Après avoir laissé de côté mes propres intérêts, assumé un fardeau et agi au mieux pour faire mon devoir, avant même que je m’en rende compte j’avais fait des progrès et j’accomplissais beaucoup plus dans mon devoir. Désormais, je n’ai plus peur d’assumer des responsabilités, et je veux pratiquer la vérité et bien faire mon devoir pour satisfaire Dieu.