48. Réflexions après m’être perdue

Par Xinzhi, Chine

Un jour d’août 2019, ma dirigeante m’a écrit une lettre pour me demander d’aller chercher une sœur qui habitait à l’extérieur de la ville. J’ai vu que cette sœur résidait non loin d’une église voisine de la nôtre. J’ai pensé : « Pourquoi est-elle transférée dans notre église ? Pourquoi ne va-t-elle pas dans celle qui est la plus proche ? » Mais, réflexion faite, je me suis rappelé que notre église avait besoin de renforts pour toutes sortes de tâches, et j’ai décidé d’aller la chercher en me disant que nous verrions bien. Quel que soit le type de devoir qu’elle serait capable de prendre en charge, son aide serait la bienvenue. Puis j’ai lu dans la lettre que le nom de cette sœur était Zhu Yun, et je me suis soudain souvenue : « J’ai déjà rencontré cette sœur, il y a quelques années. Elle a dans la quarantaine et a acquis une bonne compréhension de la vérité. S’il s’agit d’elle, elle pourrait même devenir dirigeante ou ouvrière ici. Ça me ferait une assistante de plus. » À cette pensée, j’étais très contente. Qu’elle vive loin ne comptais plus pour moi, tout ce que je voulais, c’était la ramener dans notre Église sur-le-champ.

Grâce à l’adresse indiquée dans la lettre, j’ai trouvé sa maison et j’ai frappé à la porte, mais la femme qui m’a ouvert paraissait très âgée, ce n’était pas la Zhu Yun que je connaissais. J’ai tout de suite dit : « Désolée, j’ai frappé à la mauvaise porte ! » Et alors que je commençais à partir, la femme m’a emboîté le pas et demandé avec empressement : « Qui cherchez-vous ? » J’ai dit que je cherchais une certaine Zhu Yun. Elle m’a aussitôt répondu : « C’est moi ! » Je l’ai suivie à l’intérieur. En discutant avec elle, j’ai appris qu’elle avait été arrêtée par le PCC et qu’elle avait passé plus de trois ans en prison. La police la surveillait encore depuis sa libération, et elle ne pouvait donc pas assister aux réunions dans sa ville. Elle était obligée d’aller chez son fils pour pouvoir reprendre sa vie religieuse. En découvrant la situation dans laquelle cette sœur se trouvait, mon cœur s’est presque arrêté. J’ai pensé : « Dommage que ce ne soit pas la Zhu Yun que j’ai connue. Si elle avait rejoint l’église, elle aurait fait une bonne assistante. Mais cette Zhu Yun-là est surveillée par la police. Cela signifie qu’elle ne peut faire aucun devoir. L’église manque déjà de personnel pour assurer l’abreuvement, et quelqu’un va maintenant devoir s’entretenir avec elle en tête-à-tête. Si la police prend également pour cible les frères et sœurs qui sont en contact avec elle, nous allons enregistrer de terribles pertes ! Non, elle ne peut pas venir dans notre église. À mon retour, j’écrirai à la dirigeante pour lui demander de transférer Zhu Yun dans l’église proche de chez elle. » Après m’être informée de sa situation, je me suis préparée à partir. Je ne lui ai pas demandé si elle rencontrait des difficultés ou des problèmes. Zhu Yun m’a alors demandé avec insistance : « Quand allez-vous revenir ? » J’ai répondu machinalement : « Attendez ici, je vous recontacterai une fois que certains problèmes auront été réglés. »

Sur le chemin du retour, je me suis lamentée en marchant : « La dirigeante ne sait pas ce qu’elle fait. Zhu Yun habite si près de l’église voisine, pourquoi donc personne de cette église n’est allé la chercher ? C’est si loin, pour nous. Nous allons perdre beaucoup de temps pour nous réunir avec elle… » Alors que je maugréais intérieurement tout en marchant vers le nord, je me suis soudain rendu compte que je m’étais perdue. J’ai demandé mon chemin et découvert que j’étais partie dans le mauvais sens, je m’éloignais de la ville. J’étais très étonnée : « J’ai déjà pris cette route, comment ai-je pu me perdre ? » À ce moment-là, je n’y ai pas plus réfléchi que cela. Puis, une fois rentrée, j’ai écrit une lettre à la dirigeante pour lui suggérer de transférer Zhu Yun dans l’église la plus proche de chez elle.

J’ai envoyé la lettre et, les jours suivants, je me suis sentie mal à l’aise, comme si quelque chose n’allait pas. Je n’arrivais pas à me calmer quand je lisais la parole de Dieu, ni à me concentrer sur les sermons ou les échanges. J’ai compris que j’avais peut-être fait quelque chose qui allait à l’encontre de l’intention de Dieu, alors je me suis empressée de prier et de chercher Dieu, en Lui demandant de m’éclairer et de me guider vers la connaissance de moi-même. Après avoir prié, je me suis soudain souvenue du jour où je m’étais perdue. J’ai compris que lorsqu’il s’était agi d’admettre Zhu Yun dans l’église, je ne m’étais souciée que de mes propres intérêts. Si cela avait été bon pour moi, je l’aurais fait, mais comme ça ne l’était pas, j’ai refusé, et je me suis plainte. Je ne m’étais aucunement souciée de la vie de ma sœur. Ce n’est qu’après avoir lu quelques passages des paroles de Dieu que j’ai commencé à comprendre mon problème. La parole de Dieu dit : « Les questions concernant les intérêts d’une personne sont ce qui la révèle, plus que tout le reste. Les intérêts de chaque personne sont intimement liés à sa vie, et tout ce avec quoi elle entre en contact chaque jour met en jeu ses intérêts. Par exemple, lorsque vous dites quelque chose ou parlez d’un sujet, quels sont les intérêts en jeu ? Lorsque deux personnes discutent d’un sujet, il s’agit de savoir qui s’exprime bien et qui ne s’exprime pas bien, qui est très apprécié par les autres et qui est méprisé par les autres […]. Quels sont les autres aspects des intérêts que les gens poursuivent ? Lorsqu’ils vaquent à leurs occupations, les gens ne cessent d’évaluer les choses, de calculer, de réfléchir, de se creuser les méninges pour savoir quelles actions sont dans leur intérêt, quelles actions ne le sont pas, quelles actions peuvent favoriser leurs intérêts, quelles actions au moins ne nuisent pas à leurs intérêts et quelles actions peuvent leur apporter le plus de gloire et le plus de gains matériels, et faire d’eux les plus grands bénéficiaires. Ce sont les deux intérêts pour lesquels les gens se battent chaque fois que des problèmes se présentent à eux » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie I)). « Tant que les gens n’ont pas fait l’expérience de l’œuvre de Dieu ni compris la vérité, c’est la nature de Satan en eux qui domine. Quelles sont les spécificités de cette nature ? Par exemple, pourquoi es-tu égoïste ? Pourquoi protèges-tu ton propre statut ? Pourquoi as-tu des sentiments aussi forts ? Pourquoi te réjouis-tu de ces choses injustes ? Pourquoi aimes-tu ces fléaux ? Sur quoi repose ton penchant pour de telles choses ? D’où viennent ces choses ? Pourquoi es-tu si heureux de les accepter ? Désormais, vous avez tous compris que la cause principale de toutes ces choses, c’est que le poison de Satan est en l’homme. Quel est donc le poison de Satan ? Comment peut-il être exprimé ? Par exemple, si tu leur demandes : “Comment les gens devraient-ils vivre ? Pour quoi les gens devraient-ils vivre ?” les gens répondront : “Chacun pour soi, Dieu pour tous.” Cette seule phrase exprime la racine du problème. La philosophie et la logique de Satan sont devenues la vie des gens. Quoi que les gens poursuivent, ils le font pour eux-mêmes : et donc, ils ne vivent que pour eux-mêmes. “Chacun pour soi, Dieu pour tous”, voilà la philosophie de vie de l’homme, et cela représente aussi la nature humaine. Ces paroles sont déjà devenues la nature de l’humanité corrompue et elles font le véritable portrait de la nature satanique de l’humanité corrompue. Cette nature satanique est déjà devenue la base de l’existence de l’humanité corrompue. Depuis plusieurs milliers d’années, l’humanité corrompue vit de ce venin de Satan, jusqu’à aujourd’hui » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment suivre la voie de Pierre). Cette parole de Dieu a révélé mon état d’esprit. J’ai vu que j’étais égoïste et méprisable. En toutes choses, je ne pensais qu’à mes propres intérêts, et voulais seulement maximiser ce qui m’était bénéfique. Je ne pensais pas du tout à mes frères et sœurs, et encore moins au travail de l’église. Quand la dirigeante m’avait demandé d’aller chercher Sœur Zhu Yun, j’avais pensé que celle-ci allait pouvoir travailler pour l’église, et que j’aurais ainsi une nouvelle assistante pour alléger ma charge de travail et gagner en efficacité, ce qui aurait donné une meilleure image de moi, si bien que j’avais hâte de l’accueillir dans notre église. Mais quand j’avais vu qu’elle n’était pas la sœur que j’avais connue, et qu’elle était surveillée par la police, j’avais pensé qu’elle n’allait pas pouvoir assumer un quelconque devoir, et que quelqu’un allait être obligé de se réunir avec elle en tête-à-tête. Je m’étais dit que non seulement elle n’allait pas pouvoir améliorer la productivité de notre travail, ni me permettre de donner une bonne image de moi, mais qu’elle risquait également de mettre en péril notre sécurité. J’étais contre son transfert, j’avais estimé que la décision de la dirigeante n’était pas raisonnable, et j’avais essayé à la hâte de renvoyer cette sœur vers une église voisine. J’ai vu que vivre selon le poison satanique du « chacun pour soi, Dieu pour tous » me rendait de plus en plus égoïste et méprisable. Je n’avais que mes intérêts à cœur et je ne me souciais que de moi-même. Dieu voit ce qu’il y a dans nos cœurs, comment aurait-Il pu ne pas détester mes pensées ? Quand j’ai pensé que Sœur Zhu Yun avait dû être transférée dans l’église près de chez elle, j’ai eu beaucoup de remords, et j’ai su que dorénavant, je devais pratiquer conformément à la parole de Dieu et que je ne pouvais plus privilégier mes propres intérêts.

Quelque temps plus tard, j’ai reçu une autre lettre de ma dirigeante. Des frères et sœurs essayaient d’échapper au PCC, et nous devions nous organiser pour les accueillir dans notre église. À la lecture de cette lettre, j’ai pensé : « Cette fois-ci, je ne peux plus tenir compte de mes propres intérêts. Qu’ils soient ou non à même d’accomplir des devoirs, je suis prête à les accepter pour qu’ils puissent avoir une vie religieuse. » Je me suis rendue aux adresses que ma dirigeante m’avait indiquées, j’ai accueilli les personnes en question dans notre église et pris les dispositions nécessaires. Après avoir pratiqué ainsi, je me suis sentie vraiment apaisée et à l’aise avec moi-même.

Plus tard, la police s’est mise à me surveiller moi aussi. Je représentais donc un risque et ne pouvais plus entrer en contact avec les autres. Je ne pouvais pas assister aux réunions ni accomplir mes devoirs. J’ai traversé une période difficile. Je regrettais beaucoup l’époque où je pouvais me réunir avec mes frères et sœurs et accomplir mes devoirs. J’avais hâte de retrouver mes frères et sœurs, d’échanger sur la vérité avec eux et de dire ce que j’avais sur le cœur. La vie d’église et mes frères et sœurs me manquaient, j’étais tourmentée. Ce n’est qu’alors que j’ai compris ce que mes frères et sœurs traqués par le PCC avaient dû ressentir quand ils ne pouvaient pas avoir de vie religieuse ni voir leurs frères et sœurs. J’ai pensé à Sœur Zhu Yun, que j’avais renvoyée vers l’église voisine. À l’époque, je m’étais seulement dit que comme elle ne pouvait pas accomplir de devoirs, elle n’allait être d’aucune utilité dans le travail de l’église. Mais je n’avais pas réfléchi aux tourments et à la douleur qu’elle devait endurer, étant donné qu’elle avait été emprisonnée par le PCC pendant plus de trois ans, qu’elle était encore surveillée depuis sa libération, et qu’elle ne pouvait pas contacter ses frères et sœurs ni avoir de vie religieuse. Pour pouvoir assister à des réunions, elle était contrainte de venir jusqu’à nous depuis sa ville. Or, elle y était prête, car elle voulait pouvoir être en contact avec ses frères et sœurs. Pourtant, je l’avais rejetée, sans un mot de réconfort ni la moindre compassion. Plus j’y songeais, plus je me sentais coupable. Pourquoi avais-je été aussi froide et cruelle ? Un jour, j’ai lu des paroles de Dieu qui révélaient les antéchrists. Elles m’ont aidée à voir mon problème plus clairement. Les paroles de Dieu disent : « Le caractère insidieux et impitoyable des antéchrists se manifeste principalement par l’existence d’un but particulièrement clair dans tout ce qu’ils font. La première chose à laquelle ils pensent, ce sont leurs propres intérêts, et leurs méthodes sont méprisables, grossières, sordides, basses et louches. Il n’y a aucune sincérité dans la façon dont ils font les choses et dont ils traitent les gens, ni dans les principes selon lesquels ils les traitent. La façon dont ils traitent les gens consiste à profiter d’eux et à se jouer d’eux, et quand les gens ne leur sont plus utiles, ils les jettent. Si tu as de la valeur pour eux, ils font semblant de se soucier de toi : “Comment vas-tu ? As-tu rencontré des difficultés ? Je peux t’aider à résoudre tes difficultés. Dis-moi si tu as des problèmes. Je suis là pour toi. Quelle chance nous avons d’avoir une si bonne relation !” Ils semblent si attentifs. Pourtant, s’il arrive un jour que tu ne leur sois plus d’aucune utilité, ils t’abandonneront, ils te mettront de côté et t’ignoreront comme s’ils ne t’avaient jamais rencontré auparavant. Lorsque tu as vraiment un problème et que tu vas chercher de l’aide, leur attitude change soudainement, leurs paroles ne sonnent plus aussi bien que lorsqu’ils t’avaient promis de t’aider pour la première fois : et pourquoi cela ? C’est parce que tu n’as plus aucune utilité pour eux. Par conséquent, ils cessent de te prêter attention. Et ce n’est pas tout : s’ils découvrent que tu as fait quelque chose de mal ou trouvent quelque chose qu’ils peuvent utiliser comme levier, ils deviennent froidement cyniques vis-à-vis de toi et peuvent même te condamner. Que penses-tu de cette méthode ? Est-ce une manifestation de bonté et de sincérité ? Lorsque les antéchrists manifestent ce genre de caractère insidieux et impitoyable dans leur comportement envers les autres, y a-t-il là-dedans une trace d’humanité ? Ont-ils la moindre sincérité vis-à-vis de ces gens ? Absolument pas. Tout ce qu’ils font est pour leur propre profit, leur fierté et leur réputation, pour se donner un statut et une renommée parmi les autres. De tous ceux qu’ils rencontrent, s’ils peuvent en tirer profit, ils le feront. Ceux dont ils ne peuvent pas profiter, ils les dédaignent et ne leur prêtent aucune attention : même si tu prends sur toi de les approcher, ils t’ignorent et ne t’accordent même pas un regard. Mais si un jour vient où ils ont besoin de toi, leur attitude envers toi change soudainement et ils deviennent très attentifs et aimables, de sorte que tu es déconcerté. Pourquoi leur attitude envers toi a-t-elle changé ? (Parce que tu leur es maintenant utile.) C’est vrai : quand ils voient que tu as une utilité, leur attitude change » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Annexe 4 : Résumé du caractère des antéchrists et de leur tempérament-essence (Partie I)). Quand j’ai vu ce que cette parole de Dieu révélait, je me suis sentie malheureuse et coupable. J’avais agi comme un antéchrist. Quelle que soit la situation, je n’avais été motivée que par mes intérêts. Toutes mes interactions sociales étaient le fruit d’un calcul destiné à utiliser les gens. Je n’avais aucun amour pour mes frères et sœurs, aucune honnêteté, aucune bonté. Sœur Zhu Yun était surveillée par le PCC depuis très longtemps, sans pouvoir avoir de vie religieuse. J’aurais dû comprendre sa situation, la soutenir et l’aider avec amour, faire en sorte qu’elle puisse assister aux réunions et accomplir les devoirs qu’elle pouvait prendre en charge au plus vite. Mais je m’inquiétais du risque qu’elle nous faisait courir. Je m’étais dit que l’accepter n’allait aider en rien le travail de l’église, que nous allions devoir dépenser de l’énergie pour elle, et qu’il allait nous en coûter de l’aider. Au pire, elle allait menacer la sécurité des autres frères et sœurs, ce qui allait affecter le travail de l’église. C’est pourquoi je ne m’étais absolument pas souciée de savoir si elle pourrait avoir une vie religieuse ou non, ni ne lui avais posé aucune question sur son état d’esprit ou ses difficultés. J’avais juste voulu me débarrasser d’elle et ne surtout pas l’admettre dans l’église. J’avais été indifférente et égoïste. Je n’ai pas pu m’empêcher de me demander : « J’ai été incapable de penser à ma sœur dans cette simple situation. Je suis dénuée d’amour et de compassion. Mais alors, comment l’aide que j’ai pu proposer jusqu’à présent à mes frères et sœurs aurait-elle pu être sincère ? » En y réfléchissant, j’ai compris qu’à maintes reprises j’avais aidé mes frères et sœurs parce que j’étais dirigeante d’église. Je pensais qu’en les soutenant convenablement, en m’assurant que tous étaient dans un état d’esprit normal, j’allais obtenir des résultats dans mon devoir et donner une bonne image de moi à coup sûr. Ce n’est qu’alors que j’ai réalisé que je ne tenais pas compte des intentions de Dieu et que je n’assumais pas mes responsabilités de dirigeante, que je préférais protéger ma réputation et mon statut. En apparence, j’accomplissais mon devoir, mais en réalité, je veillais sur mes intérêts personnels, sous couvert de faire mon devoir. Je me servais des autres comme d’un tremplin dans ma quête de réputation et de statut. Ce que j’avais fait était dégoûtant aux yeux de Dieu et j’avais suivi un chemin de résistance à Dieu. Si je n’avais pas souffert d’être privée de vie d’église, je n’aurais jamais connu la peine et la souffrance endurées par mes frères et sœurs eux-mêmes privés de réunions et de vie religieuses. Et je n’aurais jamais reconnu mon tempérament d’antéchrist sinistre et malveillant.

J’ai lu un autre passage de la parole de Dieu : « Le problème avec les gens qui poursuivent leurs propres intérêts est que les buts qu’ils poursuivent sont les buts de Satan, ce sont des buts qui sont mauvais et injustes. Lorsque les gens poursuivent des intérêts personnels comme la gloire, le gain et le statut, ils deviennent involontairement l’outil de Satan, ils deviennent un exutoire pour Satan et, de plus, ils deviennent l’incarnation de Satan. Ils jouent un rôle négatif dans l’Église. Sur le travail de l’Église, sur la vie normale de l’Église et sur la poursuite normale des élus de Dieu, l’effet qu’ils exercent est de déranger et de nuire : ils ont un effet défavorable et négatif » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie I)). Cette révélation issue des paroles de Dieu m’a fait comprendre que si nous faisons notre devoir sans pratiquer la vérité, et protégeons notre réputation et notre statut, quel que soit le prix que nous payons, nous jouerons toujours un rôle négatif dans l’Église et servirons d’exutoire à Satan. Nous ne ferons qu’interrompre et perturber le travail de l’Église et nuirons à l’entrée dans la vie de nos frères et sœurs. J’ai songé à sœur Zhu Yun, obligée de venir à nous depuis sa ville pour prendre part à la vie d’église. Elle croyait sincèrement en Dieu et avait ardemment besoin de Sa parole. Si j’avais eu la moindre humanité, je ne l’aurais pas traitée ainsi. J’étais dirigeante d’église, mais quand Sœur Zhu Yun avait eu des ennuis, je m’étais montrée incapable de l’aider. J’avais essayé de la renvoyée vers une autre église, dans l’indifférence et sans pitié. Plus je pensais à ce que j’avais fait et plus je me détestais. J’avais une dette envers ma sœur, et encore plus envers Dieu. Alors, je suis venue devant Dieu et j’ai prié : « Dieu ! Je ne tiens compte que de mes intérêts quand j’agis, je n’ai aucun amour pour mes frères et sœurs. Je suis si égoïste et malveillante ! Dieu ! Je veux me repentir… »

Plus tard, j’ai lu un autre passage de la parole de Dieu. J’ai vu la sollicitude désintéressée de Dieu pour l’humanité, et j’ai eu encore plus honte de mon égoïsme et de ma méchanceté. Les paroles de Dieu disent : « Peu importe la quantité de paroles de Dieu que tu as entendues, la vérité que tu es capable d’accepter et que tu as comprise, la réalité que tu as vécue et les résultats que tu as obtenus, il y a un fait que tu dois comprendre : la vérité, le chemin et la vie de Dieu sont accordés librement à chacun, et équitablement à chacun. Dieu ne favorisera jamais une personne par rapport à une autre en raison du temps depuis lequel elle croit en Lui ou de ce qu’elle a souffert, et Il ne favorisera ni ne bénira jamais une personne parce qu’elle croit en Lui depuis longtemps ou a beaucoup souffert. Pas plus qu’Il ne traitera quelqu’un différemment en raison de son âge, de son apparence, de son sexe, de son milieu familial, etc. Chaque personne obtient les mêmes choses de Dieu. Il fait en sorte que personne n’obtienne moins et que personne n’obtienne beaucoup plus. Dieu est juste et équitable envers chaque personne. Il donne aux gens exactement ce dont ils ont besoin, quand ils en ont besoin, ne les laissant pas avoir faim, froid ou soif, et Il satisfait tous les besoins du cœur de l’homme. Quand Dieu fait ces choses, qu’est-ce que Dieu exige des gens ? Dieu donne ces choses aux gens, alors y a-t-il une quelconque motivation égoïste chez Dieu ? (Non.) Il n’y a chez Dieu aucun égoïsme. Les paroles et l’œuvre de Dieu sont toutes pour le bien de l’humanité et elles sont destinées à résoudre toutes les épreuves et difficultés de l’humanité, afin que l’humanité puisse obtenir de Lui la vie concrète. C’est un fait » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, L’homme est le plus grand bénéficiaire du plan de gestion de Dieu). Dieu offre à tous la vraie foi de manière désintéressée. Il a souffert pour chacun d’entre nous et n’attend jamais rien en retour. Il espère seulement que nous poursuivrons la vérité, changerons nos tempéraments, et vivrons à l’image de véritables hommes. Mais j’avais traité mes frères et sœurs uniquement en fonction de ce qu’ils pouvaient m’apporter. S’ils m’étaient utiles, j’étais prête à payer n’importe quel prix. Sinon, je ne leur prêtais aucune attention. S’ils ne pouvaient rien m’apporter, ils m’indifféraient. Le Seigneur Jésus a dit : « Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites » (Matthieu 25:40). C’est vrai. Même aux frères et sœurs les moins remarquables au sein de l’Église, l’on doit proposer son aide, tant qu’ils croient authentiquement en Dieu et que ce ne sont pas des personnes malfaisantes, des antéchrists ou des incrédules. Être capable de les aider avec amour, c’est tenir compte de l’intention de Dieu, et donc recevoir l’approbation de Dieu. Ces frères et sœurs recherchés par le PCC et qui ne peuvent pas rentrer chez eux doivent être tout particulièrement bien traités, et nous devons nous assurer de leur sécurité. C’est là un acte de bonté encore plus fort. L’attitude d’une personne envers ces frères et sœurs est la mesure de son humanité. J’ai éprouvé de profonds regrets. Si l’on me donnait une nouvelle chance de faire mon devoir, je ne pouvais plus être égoïste et méprisable, ni ne tenir compte que de mes intérêts quand j’interagissais avec mes frères et sœurs. Je devais faire de mon mieux pour aider mes frères et sœurs, et faire preuve d’humanité et de raison.

Plusieurs mois plus tard, j’ai finalement commencé un autre devoir. Ma dirigeante m’a chargée de soutenir une sœur qui posait un problème de sécurité. J’ai pensé : « Après tout ce que j’ai traversé, j’ai enfin un devoir. Si j’entre en contact avec cette sœur, que va-t-il se passer si je suis mise en cause ? » À ce stade, j’ai compris que je n’étais pas dans un bon état d’esprit, alors je me suis empressée de prier Dieu pour pouvoir me rebeller contre moi-même, en disant que je voulais faire de mon mieux pour aider et soutenir ma sœur. Je suis allée la voir et j’ai échangé avec elle sur la parole de Dieu, son état d’esprit négatif s’est peu à peu dissipé, et elle a voulu écrire un article pour témoigner de Dieu. En faisant tout mon possible pour aider ma sœur, je me suis vraiment sentie en paix.

Autrefois, je pensais faire preuve d’humanité en toutes circonstances, je croyais pouvoir relever toutes sortes de défis dans mon devoir, et avoir de l’amour pour mes frères et sœurs. Mais, grâce à ce que les faits m’ont montré, et au jugement et à la révélation de la parole de Dieu, j’ai enfin vu que je n’avais fait que rechercher le gain personnel, que j’étais égoïste et indifférente. J’avais été corrompue par Satan, au point de manquer de toute ressemblance humaine ! La parole de Dieu m’a fait comprendre comment traiter mes frères et sœurs avec humanité et raison. Elle m’a aidée à bien m’entendre avec autrui, sans chercher systématiquement à défendre mon propre intérêt, et à soutenir et aider avec sincérité mes frères et sœurs. Rendons grâce à Dieu !

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