55. La réalité concernant les gens complaisants
En octobre 2020, j’ai été choisie pour superviser le travail vidéo aux côtés de Wang Li, avec qui j’avais travaillé auparavant. Je savais qu’elle était quelque peu soucieuse de sa réputation et de son statut et qu’elle se brouillerait avec quiconque l’offenserait, mais nous nous entendions assez bien, sans conflits majeurs. Par la suite, j’ai découvert qu’elle avait développé un préjugé contre l’une des sœurs du groupe, Xin Cheng. Quand Wang Li a commencé à me parler de l’état de chacun dans le groupe, elle a pris un ton dédaigneux et m’a dit : « Xin Cheng n’a pas une bonne humanité et elle est incroyablement arrogante. Quand je lui fais des suggestions, non seulement elle refuse de les accepter, mais au contraire, elle commence à parler de mes problèmes. Elle ne joue pas un rôle positif dans l’équipe. J’ai déjà écrit une lettre au dirigeant pour lui faire part de ses problèmes et j’ai recueilli les évaluations des autres. Nous nous préparons à la renvoyer. » J’ai lu les évaluations : la plupart des frères et sœurs disaient que Xin Cheng était compétente dans son devoir et avait un bon calibre, mais que son tempérament était un peu arrogant. Ils disaient qu’elle s’accrochait parfois à sa propre opinion quand ils discutaient du travail, mais que si vous échangiez avec elle de manière claire, elle était capable de l’accepter. En somme, on pouvait encore la cultiver. Je me disais : « L’évaluation de Wang Li à son égard n’était ni objective ni juste, et Xin Cheng ne doit pas être rejetée avec désinvolture à cause de cela. Xin Cheng aurait-elle réfuté les idées de Wang Li d’une manière qui l’aurait embarrassée, pour que Wang Li soit de parti pris contre elle et veuille la faire renvoyer ? Si c’est le cas, Wang Li devrait réfléchir sur elle-même. » À cette pensée, j’ai eu envie de lui signaler ce problème, mais ensuite j’ai pensé : « Elle se soucie tellement de sauver la face : est-ce qu’après que j’ai fait ça, elle ne m’aimera plus ? Comment nous entendrons-nous si notre relation se gâte ? » Alors je lui ai dit avec tact : « Xin Cheng est nouvelle dans la foi, et elle est un peu entêtée, mais ses problèmes ne sont pas assez graves pour qu’on la renvoie. Aidons-la en échangeant. » En entendant cela, Wang Li a complètement changé d’expression et m’a répondu, agacée : « Le problème de Xin Cheng n’est pas qu’elle soit têtue, c’est qu’elle a un mauvais tempérament. Avant, je pensais comme toi, mais maintenant je peux discerner les choses clairement. Aide-la si tu veux. Dorénavant, tu peux assumer la responsabilité de son travail. » En entendant cela, je ne savais pas trop quoi faire. J’ai pensé : « Je viens de rejoindre l’équipe et je ne suis toujours pas familiarisée avec les choses. Wang Li a rejeté sur moi sa responsabilité, et cela pourrait retarder notre travail. C’était assez irresponsable de sa part. » J’aurais voulu continuer à partager mes pensées avec elle, mais voyant à quel point elle était froide, j’ai eu peur que de nouveaux différends perturbent notre relation, et je me suis tue.
Quelques jours plus tard, nous nous préparions à changer de lieu pour les besoins de notre travail. Wang Li m’a dit à l’improviste : « Ne prenons pas Xin Cheng cette fois. Elle doit rester ici et réfléchir. » J’ai été très surprise. En quoi la faire rester ici était-il différent de la renvoyer ? Faire cela retarderait notre travail, et ce serait injuste vis-à-vis d’elle. J’ai été inquiète en voyant que Wang Li agissait selon son tempérament corrompu, et j’ai eu envie de l’exposer pour avoir abusé de son pouvoir dans le but d’ostraciser et d’accabler Xin Cheng. Cependant, j’ai pensé à quel point elle s’était montrée vraiment résistante et avait eu une mauvaise attitude envers moi quand nous avions discuté de Xin Cheng l’autre jour, donc si je lui disséquais et j’exposais directement l’essence de ses actes, elle pourrait dire que je protégeais Xin Cheng et lui causais des difficultés. Si cela gâchait notre relation et qu’elle m’en voulait et me tenait à l’écart, comment pourrions-nous travailler ensemble ? J’ai hésité, et je me suis retenue de dire ce que je voulais dire. Je me suis dit : « Oublions ça. Je ne dois pas l’exposer directement. Je vais en rester là. » Alors j’ai balbutié : « Le dirigeant n’a confirmé aucun changement dans son devoir. Est-il approprié de notre part de la laisser ici ? Ne devrions-nous pas attendre l’approbation du dirigeant avant de la renvoyer ? Qu’elle vienne avec nous. Cela facilitera le suivi du travail. » Wang Li n’a plus insisté après que j’ai dit cela. Je savais que je n’avais pas clairement abordé son problème et qu’elle continuerait à prendre Xin Cheng pour cible. Je me sentais coupable à ce sujet, mais ensuite j’ai pensé : « Puisque nous sommes partenaires, je vais juste la surveiller de près et l’empêcher de commettre des erreurs majeures. » Après cela, elle a continué à exclure intentionnellement Xin Cheng. Un jour, il y a eu une opportunité de formation professionnelle, et comme Xin Cheng était quelqu’un qui comprenait très vite, le mieux était donc de l’envoyer en formation pour qu’elle enseigne aux autres à son retour. Mais Wang Li a insisté pour y envoyer une autre sœur qui ne connaissait pas bien ce domaine. Par les autres, j’ai aussi appris que Xin Cheng avait exprimé plusieurs fois des opinions contraires à celles de Wang Li et que tout le monde pensait que les idées de Xin Cheng étaient bonnes, mais Wang Li refusait de les accepter et insistait pour que Xin Cheng l’écoute. Quand Xin Cheng avait évoqué ses problèmes au cours d’une réunion, Wang Li s’était mise en colère et l’avait ignorée. Lorsque Wang Li voyait que Xin Cheng avait des problèmes dans son devoir, elle ne l’aidait pas à les résoudre, laissant Xin Cheng sans voie à suivre dans son travail, lui rendant les choses difficiles. En apprenant tout cela, j’ai vraiment été mal à l’aise. Wang Li avait toujours été partiale, exclusive et répressive vis-à-vis de Xin Cheng. Cela était un problème plutôt sérieux. C’était déjà perturbateur et le travail en était entravé. Je savais que je devais parler à Wang Li. Ce jour-là, j’ai rassemblé un peu de courage et je lui ai dit : « Tu n’as pas abandonné ton préjugé contre Xin Cheng, n’est-ce pas ? Xin Cheng est douée pour apprendre de nouvelles techniques. Si tu ne la laisses pas y aller, tu fais preuve de partialité. » Au moment où j’ai dit cela son regard s’est assombri et elle m’a répondu avec colère : « J’ai déjà abandonné mon parti pris contre elle, mais maintenant j’en ai un contre toi. Le projet dont Xin Cheng est responsable n’aboutit à rien, et c’est son problème. Je t’ai dit il y a longtemps que nous devions la renvoyer, mais tu n’étais pas d’accord. » J’ai vu que Wang Li ne se connaissait pas elle-même. En tant que superviseuse, elle ne réfléchissait pas sur elle-même lorsque le travail n’allait pas bien et elle se dérobait à ses responsabilités. J’étais assez en colère et je voulais vraiment exposer directement l’essence de ses actions. Mais voir à quel point elle était réticente, je me suis retenue. Je me suis sentie un peu contrainte, je me suis dit : « Je ne lui dit que quelques paroles de vérité, mais elle a déjà développé une opinion très critique à mon égard. Si je mettais vraiment en lumière tous ses problèmes, elle serait furieuse. Cela ruinerait définitivement notre relation. Il vaudrait mieux ne pas en dire plus, d’ailleurs, je l’ai déjà un peu admonestée. Puisqu’elle ne l’acceptera pas, je vais simplement laisser tomber. » Après cela, en raison de certaines réaffectations dans le travail, j’étais principalement en charge d’autres tâches et je voyais moins Wang Li.
De façon surprenante, environ trois semaines plus tard, le travail de Wang Li n’avait toujours pas donné de résultats et les membres de l’équipe se sentaient faibles et déprimés. Ils ont rapporté que lorsqu’elle les a vus ne pas bien faire leur devoir, Wang Li les a simplement réprimandés, mais elle n’a pas échangé avec eux et ne les a pas guidés. Ils se sentaient tous contraints par elle, et tellement négatifs qu’ils ne savaient pas comment faire leur devoir. Ils ont également dit qu’elle n’avait pas guidé le travail de Xin Cheng depuis des mois. En me l’annonçant, ils avaient tous les larmes aux yeux. Je ne pouvais plus garder mon calme. J’avais constaté les problèmes de Wang Li depuis longtemps, mais je ne lui avais pas signalé la nature de ces problèmes. Elle n’avait aucune compréhension de son propre tempérament corrompu, et elle continuait à ostraciser les gens à cause de ses préjugés, refusant d’écouter les conseils des autres, au point que le travail était presque au point mort. Je me sentais vraiment coupable. De retour chez moi, j’ai lu un passage des paroles de Dieu exposant les antéchrists : « Selon toute apparence, les mots prononcés par les antéchrists semblent particulièrement gentils, cultivés et distingués. Peu importe qui viole le principe ou interrompt et perturbe le travail de l’Église, les antéchrists n’exposent pas les gens ni ne les critiquent ; ils ferment les yeux, et font ainsi croire aux gens qu’ils sont magnanimes en toutes choses. Indépendamment des corruptions que les gens révèlent et quels actes malfaisants ils font, les antéchrists sont compréhensifs et tolérants. Ils ne se mettent pas en colère et ne deviennent pas furieux, ils ne se fâchent pas et ne blâment pas les gens quand ceux-ci font quelque chose de mal et nuisent aux intérêts de la maison de Dieu. Peu importe qui commet le mal et perturbe le travail de l’Église, ils n’y prêtent pas attention, comme si cela n’avait rien à voir avec eux, et ils n’offensent jamais les gens à cause de ça. Qu’est-ce qui préoccupe le plus les antéchrists ? Combien de personnes les tiennent en haute estime, et combien de personnes les voient souffrir, et les louent pour cela. Les antéchrists pensent que la souffrance doit toujours servir à quelque chose : quels que soient les souffrances qu’ils endurent, le prix qu’ils paient, les bonnes actions qu’ils font, l’attention, la considération et l’amour qu’ils portent aux autres, tout cela doit être fait devant les autres, afin que plus de gens puissent le voir. Et pourquoi agissent-ils comme cela ? Pour acheter les faveurs des gens, pour susciter chez davantage de gens l’approbation vis-à-vis de leurs actions, leur conduite, et leur caractère dans leur cœur, leur donnant un pouce levé. Il y a même des antéchrists qui essaient de se faire passer pour de “bonnes personnes” grâce à ces comportements en apparence positifs, afin que davantage de personnes viennent demander leur aide » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie X)). Afin que les autres aient d’eux une bonne image, les antéchrists n’interviennent pas quand ils voient quelqu’un perturber le travail de l’Église : ils sont vraiment égoïstes et méprisables. En repensant à mon propre comportement, je me suis rendu compte que j’agissais exactement comme un antéchrist. L’Église avait fait en sorte que je travaille avec Wang Li afin que nous puissions compenser nos points faibles respectifs, garder un œil l’une sur l’autre et protéger ensemble le travail de l’Église. Or, pour protéger ma relation « harmonieuse » avec Wang Li et pour maintenir mon image de « personne gentille » avec elle, je n’osais pas exposer la manière exclusive et répressive dont elle traitait Xin Cheng. Je voyais qu’elle traitait les autres selon son tempérament corrompu et que cela avait une incidence sur le travail, mais je ne m’en tenais pas aux vérités-principes, je n’intervenais pas et je ne le signalais pas à un dirigeant. J’avais peur qu’elle ne m’aime plus et que cela crée un fossé entre nous. Même lorsque j’ai eu le courage de lui dire quelque chose à l’occasion d’un échange, je me suis tout de même retenue de lui faire remarquer directement et clairement l’essence de son comportement. Je tenais toujours compte d’elle. Je la soutenais et la regardais exclure et réprimer les frères et sœurs, ce qui nuisait à leur entrée dans la vie et entravait sérieusement le travail de l’Église, et pourtant, je n’avais pas levé le petit doigt pour aider. J’ai fini par voir clairement que les gens complaisants peuvent sembler être de bonnes personnes de l’extérieur, et n’offenser personne, mais en réalité, ils sont plus fuyants et fourbes. Tout ce qu’ils font, c’est pour se protéger, pour conserver leur renommée et leur statut. Ils se servent de leur gentillesse apparente pour gagner le cœur des gens et les enrôler. Ils révèlent un tempérament malfaisant qui est le même que celui d’un antéchrist. En réfléchissant à mes actions et à ma conduite, je me sentais vraiment coupable et je me détestais. Comment pouvais-je être si fuyante, si fourbe ? Je faisais un devoir très important, mais j’étais irresponsable, et je ne respectais pas les principes quand je constatais des problèmes, si bien que je nuisais au travail de l’Église et gênais les autres dans leur vie. N’étais-je pas en train de nuire aux intérêts de l’Église en faisant ça ? Je n’avais vraiment aucune conscience ! J’ai prié et me suis repentie à Dieu, désirant cesser d’être rebelle et de Le blesser, et voulant pratiquer la vérité et protéger le travail de l’Église.
Le lendemain, dès que j’ai évoqué le travail dont Xin Cheng était responsable, le visage de Wang Li s’est tout de suite assombri et elle a commencé à se plaindre du fait que Xin Cheng amenait les autres dans la négativité. J’ai vu qu’elle ne réfléchissait pas du tout à elle-même et qu’elle rejetait toute la faute sur Xin Cheng. J’ai pensé : « Je viens à peine de commencer, et elle est déjà en colère. Si j’aborde tous ses problèmes de travail, elle va certainement se fâcher avec moi. Dois-je continuer à parler ? » J’ai hésité et je me suis sentie un peu contrainte, alors j’ai prié en silence et réfléchi à la façon dont Dieu exigeait que nous soyons honnêtes et protégions les intérêts de Sa maison. Cela m’a donné du courage. Quoi qu’elle puisse penser, je savais que je devais partager honnêtement mon opinion. J’ai donc exposé, avec sévérité et justice, la manière dont elle opprimait et punissait Xin Cheng. Mais elle ne voulait rien savoir de tout cela. Elle n’arrêtait pas d’ergoter sur ce qui était vrai et ce qui était faux. Elle refusait d’accepter la vérité, quelle qu’elle soit, et de se connaître elle-même. J’ai vu à quel point son problème était grave et j’ai constaté qu’elle ne pouvait pas rester dans ce devoir, alors j’ai signalé cela à notre dirigeante. La dirigeante a déclaré qu’elle avait déjà essayé à de nombreuses reprises d’aider Wang Li en discutant avec elle, mais qu’elle n’avait toujours pas changé. Son comportement montrait qu’elle n’avait pas une bonne humanité, qu’elle n’acceptait pas la vérité et qu’elle n’était pas apte au travail. Elle devait donc être renvoyée au plus vite. De plus, la dirigeante voulait que je m’en charge. J’ai senti mon cœur palpiter et j’ai pensé : « Son attitude envers moi a été différente depuis que j’ai exposé ses problèmes. Si je vais la renvoyer moi-même, cela l’offensera gravement. Ne me détestera-t-elle pas après ça ? Ne pensera-t-elle pas que je la vise personnellement ? » Je me sentais tiraillée et je ne savais pas comment lui faire face. Comme je m’inquiétais à ce sujet, j’ai lu ces paroles de Dieu : « La plupart des gens désirent poursuivre et pratiquer la vérité, mais le plus souvent, ils ont seulement la résolution et le désir de le faire : la vérité n’est pas devenue leur vie. Résultat, quand ils se retrouvent confrontés aux forces du mal ou rencontrent des personnes malfaisantes et des personnes mauvaises qui commettent des actes malfaisants, ou des faux dirigeants et des antéchrists qui agissent en enfreignant les principes, dérangeant ainsi le travail de l’Église et nuisant aux élus de Dieu : ils perdent le courage de se lever et de s’exprimer. Comment se fait-il qu’ils n’aient pas de courage ? Est-ce parce qu’ils sont craintifs ou qu’ils s’expriment de manière maladroite ? Ou bien est-ce parce qu’ils ne comprennent pas clairement les choses et qu’ils n’osent pas prendre la parole ? Rien de tout cela. C’est principalement la conséquence lorsqu’on est contraint par des tempéraments corrompus. Un des tempéraments corrompus que tu révèles est la malhonnêteté : quand il t’arrive quelque chose, la première chose à laquelle tu penses, ce sont tes propres intérêts, la première chose que tu considères, ce sont les conséquences, le fait que ce soit ou non profitable pour toi. C’est un tempérament malhonnête, n’est-ce pas ? Un autre de ces tempéraments est l’égoïsme et la bassesse. Tu te dis : “Qu’est-ce qu’une perte dans les intérêts de la maison de Dieu a à voir avec moi ? Je ne suis pas dirigeant, alors pourquoi devrais-je m’en soucier ? Ça n’a rien à voir avec moi. Ce n’est pas ma responsabilité.” De telles pensées et paroles ne sont pas quelque chose que tu penses consciemment, mais sont produites par ton subconscient, qui est le tempérament corrompu révélé lorsque les gens rencontrent un problème. […] Tu n’as aucun pouvoir sur ce que tu dis et fais. Même si tu le voulais, tu ne pourrais pas dire la vérité ni dire ce que tu penses vraiment. Même si tu le voulais, tu ne pourrais pas pratiquer la vérité. Même si tu le voulais, tu ne pourrais pas assumer tes responsabilités. Tout ce que tu dis, fais et pratiques est un mensonge, et tu es tout simplement négligent. Tu es entièrement enchaîné et contrôlé par ton tempérament satanique. Tu peux vouloir accepter et pratiquer la vérité, mais cela ne dépend pas de toi. Lorsque tu es sous le contrôle de tes tempéraments sataniques, tu dis et fais tout ce que ton tempérament satanique te dit de faire. Tu n’es rien d’autre qu’une marionnette de chair corrompue, tu es devenu un outil de Satan. Ensuite, tu regrettes d’avoir suivi la chair corrompue une fois de plus et tu regrettes de ne pas avoir pratiqué la vérité. Tu te dis : “Je ne peux pas vaincre la chair tout seul et je dois prier Dieu. Je n’ai pas tenu tête à ceux qui perturbaient le travail de l’Église et ma conscience me pèse. J’ai décidé que, lorsque cela arrivera de nouveau, je devrai tenir tête à ceux qui commettent des méfaits dans l’accomplissement de leurs devoirs et perturbent le travail de l’Église, et les émonder, pour qu’ils se conduisent bien et cessent d’agir imprudemment.” Après avoir finalement rassemblé ton courage pour t’exprimer, tu prends peur et cèdes dès que l’autre personne se met en colère et tape sur la table. Es-tu capable d’être aux commandes ? À quoi servent la détermination et la volonté ? Elles sont toutes deux inutiles. Vous devez avoir été confrontés à de nombreux incidents comme ceux-là : quand vous rencontrez des difficultés vous jetez l’éponge, vous avez l’impression que vous ne pouvez rien faire, et vous renoncez à vous-mêmes, pensant être des cas désespérés, vous vous abandonnez au désespoir et décidez qu’il n’y a aucun espoir pour vous, et que cette fois, vous avez été complètement éliminés. Tu admets que tu ne poursuis pas la vérité, alors pourquoi ne te repens-tu pas ? As-tu pratiqué la vérité ? Assurément, tu ne peux pas n’avoir rien compris, après avoir assisté à des sermons pendant plusieurs années. Pourquoi ne pratiques-tu pas du tout la vérité ? Tu ne cherches jamais la vérité, et tu la pratiques encore moins. Dans ton cœur, tu ne fais que prier constamment, prendre des résolutions, te fixer des aspirations et prendre des engagements. Et quel est le résultat ? Tu restes une personne complaisante, tu n’es pas ouvert quant aux problèmes que tu rencontres, tu ne te soucies pas des gens malfaisants quand tu les vois, tu ne réagis pas quand quelqu’un fait le mal ou provoque une perturbation, et tu restes à l’écart quand tu n’es pas affecté personnellement. Tu penses : “Je ne parle pas de ce qui ne me concerne pas. Tant que cela ne nuit pas à mes intérêts, à ma vanité ou à mon image, j’ignore tout sans exception. Je dois faire très attention, car l’oiseau qui sort la tête se fait tirer dessus. Je ne vais rien faire de stupide !” Tu es totalement et résolument contrôlé par tes tempéraments corrompus de malveillance, de malhonnêteté, d’intransigeance et d’aversion pour la vérité. Ils te deviennent plus pénibles encore à supporter que le serre-tête d’or porté par le Roi des singes, ce serre-tête qui rétrécissait. Vivre sous l’emprise de tempéraments corrompus est vraiment épuisant et insoutenable ! » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Ces paroles de Dieu ont transpercé mon cœur comme un couteau. J’ai réfléchi au fait que j’avais toujours peur d’offenser Wang Li et que je n’osais pas pratiquer la vérité et révéler les faits. J’étais contrôlée par ces tempéraments sataniques qui consistaient à être malfaisant, fourbe et à avoir de l’aversion pour la vérité. Je considérais comme règles de vie des philosophies sataniques des relations humaines telles que « L’harmonie est un trésor, la patience, c’est du génie », « Si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts », « Quand on sait que quelque chose ne va pas, il vaut mieux en dire le moins possible » et « La franchise agace autrui ». Je n’osais pas parler des problèmes que je constatais, m’en tenir aux principes et protéger le travail de l’Église. Je menais une vie de lâche. Lorsque la dirigeante a voulu que je renvoie Wang Li, il était très clair pour moi que cela devait être fait tout de suite, sinon le travail de l’Église serait retardé. Or, je ne pouvais pas ouvrir la bouche, de peur de l’offenser. En apparence, j’avais l’air d’être gentille et je ne voulais blesser personne, mais en réalité, je sacrifiais les intérêts de l’Église en échange d’une image positive dans le cœur des autres. Je protégeais Wang Li à chaque instant, lui permettant de perturber le travail de l’Église. J’étais comme un bouclier pour Satan, lui permettant de sévir au sein de l’Église. J’étais une personne hypocrite et fourbe ! Ces philosophies sataniques ne sont que des mensonges qui trompent les gens et leur causent du tort ! La société moderne est vraiment sombre et diabolique, parce que les gens vivent selon ces philosophies. Ils deviennent lâches et méprisables, et détestent la lumière. Personne n’ose se lever, soutenir l’intégrité et exposer la vérité. Mais ceux qui sont indulgents prospèrent et gagnent en puissance. Il n’y a ni justice ni droiture dans cela. Les gens se trompent les uns les autres, sans aucune sincérité. Voilà ce que deviennent les humains corrompus par Satan. J’ai enfin vu clairement que ces philosophies sataniques semblaient être conformes aux notions humaines, mais elles sont en fait des paroles diaboliques que Satan utilise pour induire les gens en erreur et les corrompre. Vivre selon elles nous rend simplement de plus en plus égoïstes, malfaisant et fourbes. C’est une façon de vivre vile, sale, sans aucune trace d’humanité.
Plus tard, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Si tu ne caches rien, que tu ne joues pas un personnage, que tu ne fais pas semblant, ou que tu ne dissimules pas les choses, que tu te mets à nu devant les frères et sœurs, que tu ne caches pas tes idées et tes réflexions mais que tu permets plutôt aux autres de voir ton attitude honnête, alors la vérité prendra peu à peu racine en toi, elle fleurira et portera ses fruits, elle donnera des résultats, petit à petit. Si ton cœur est de plus en plus honnête et de plus en plus orienté vers Dieu, que tu sais protéger les intérêts de la maison de Dieu lorsque tu accomplis ton devoir et que ta conscience est troublée lorsque tu ne parviens pas à protéger ces intérêts, alors c’est la preuve que la vérité a eu un effet sur toi et qu’elle est devenue ta vie. Une fois que la vérité sera devenue vie en toi, lorsque tu observeras quelqu’un qui blasphème contre Dieu, qui ne craint pas Dieu, qui est négligent dans l’accomplissement de son devoir ou qui interrompt et perturbe le travail de l’Église, tu réagiras selon les vérités-principes et tu seras capable d’identifier et d’exposer cette personne, si nécessaire. […] Si tu es quelqu’un qui croit vraiment en Dieu, alors, même si tu n’as pas encore obtenu la vérité et la vie, au moins tu parleras et agiras du côté de Dieu ; à tout le moins, tu ne resteras pas les bras croisés lorsque tu verras que les intérêts de la maison de Dieu sont compromis. Lorsque tu auras envie de fermer les yeux, tu te sentiras coupable, tu seras mal à l’aise et tu te diras : “Je ne peux pas rester assis ici à ne rien faire, je dois me lever et dire quelque chose, je dois prendre mes responsabilités, je dois exposer ce mauvais comportement, je dois y mettre fin, afin que les intérêts de la maison de Dieu ne soient pas lésés et que la vie de l’Église ne soit pas perturbée.” Si la vérité est devenue ta vie, alors non seulement tu auras ce courage et cette résolution et tu seras capable de comprendre entièrement la question, mais tu assumeras également la responsabilité que tu dois assumer vis-à-vis de l’œuvre de Dieu et des intérêts de Sa maison, et ton devoir sera ainsi accompli » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Cette lecture m’a fait me sentir coupable et motivée à la fois. Après toutes ces années de foi, appréciant la vérité dont Dieu me nourrissait, je ne pouvais toujours pas défendre les principes ni protéger le travail de l’Église. J’étais vraiment dépourvue de conscience ! Il fallait que j’ôte mon masque de personne complaisante. Je ne pouvais pas continuer à vivre selon mon tempérament corrompu malfaisant et fourbe. Il fallait que je me reprenne pour pratiquer la vérité et protéger le travail de l’Église. Après cela, je suis allée parler à Wang Li et je l’ai renvoyée. Je me suis également ouverte à elle à travers l’échange, exposant un par un ses comportements qui consistaient à refuser d’accepter la vérité, à opprimer les gens et à perturber le travail de l’Église. J’ai arrêté de la tromper par des paroles gentilles destinées à éviter de la heurter. Je voulais vraiment l’aider et exposer ses problèmes, afin qu’elle puisse comprendre son tempérament corrompu et se repentir sincèrement. Quand j’ai eu fini, elle était tellement bouleversée qu’elle a pleuré et m’a dit qu’elle était prête à accepter les arrangements de l’Église, à revenir et à vraiment réfléchir et en tirer une leçon. Les états des frères et sœurs se sont progressivement rétablis après cela, et le travail a peu à peu commencé à donner des résultats. J’ai vraiment ressenti la paix et l’aisance que procure la pratique de la vérité. C’est la seule façon de vivre dans la lumière.
Il y a eu des transferts de tâches par la suite et j’ai donc commencé, avec quelques autres sœurs, à abreuver les nouveaux arrivants. J’ai vu que Sœur Chen Si n’avait pas beaucoup de fardeaux dans son devoir et était négligente et irresponsable, ce qui n’était pas sans incidence sur le travail d’abreuvement. J’étais inquiète à ce sujet et j’avais envie de signaler son problème pour qu’elle puisse changer le plus tôt possible. Mais nous venions juste de faire connaissance et nous nous entendions vraiment bien, donc je me demandais si en étant directe sur son irresponsabilité dans son devoir, elle n’allait pas être fâchée contre moi. Je me suis alors rendu compte que je raisonnais comme une personne complaisante, et j’ai donc rapidement dit une prière. Puis j’ai lu ces paroles de Dieu : « “L’Éternel Dieu donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.” […] As-tu un aperçu du tempérament de Dieu dans ces brèves paroles qu’Il a prononcées ? Ces paroles de Dieu sont-elles vraies ? Sont-elles trompeuses ? Sont-elles fausses ? Sont-elles intimidantes ? (Non.) Dieu a honnêtement, franchement et sincèrement dit à l’homme ce qu’il peut manger et ce qu’il ne peut pas manger. Dieu a parlé clairement et simplement. Y a-t-il un sens caché dans ces mots ? Ces mots ne sont-ils pas directs ? Est-il nécessaire de conjecturer ? Deviner n’est pas nécessaire. Leur signification est évidente d’un coup d’œil. À première lecture, on comprend très bien leur sens. C’est-à-dire, ce que Dieu veut dire et ce qu’Il veut exprimer viennent de Son cœur. Ce que Dieu exprime est pur, direct et clair. Il n’y a pas de motifs secrets ni aucune signification cachée. Il parle à l’homme directement, lui disant ce qu’il peut manger et ce qu’il ne peut pas manger. Autrement dit, par ces paroles de Dieu, l’homme peut voir que le cœur de Dieu est transparent et sincère. Il n’y a aucune trace de fausseté ici ; il ne s’agit pas de te dire ce que tu ne peux pas manger ce qui est comestible ou de te dire : “Manges-en et tu verras ce qui arrivera” au sujet de ce qui n’est pas comestible. Ce n’est pas ce que Dieu veut dire. Ce qu’Il pense en Son cœur, voilà ce qu’Il dit » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique IV). J’ai vu que ce que Dieu avait dit à Adam et Ève était parfaitement clair et direct. Il est sincère envers les humains et ne cache rien. L’essence de Dieu est vraiment sainte. Dans les derniers jours, Dieu exprime la vérité pour juger et châtier les hommes. Ses paroles exposent et dissèquent directement la nature-essence de l’homme, et révèlent notre laideur intérieure et notre iniquité. Ses paroles sont très claires et ne cachent rien. Elles peuvent être dures, mais elles sont notre salut. Leur but est de nous purifier et nous transformer, afin que nous puissions nous connaître, nous rebeller contre Satan et vivre une vraie ressemblance humaine. Satan est exactement le contraire : il est sinistre et mauvais, parle de manière détournée et ne dit jamais directement ce qu’il veut. Il a commencé par dire de belles choses fausses qui semblaient plausibles pour attirer et tromper Adam et Ève, afin qu’ils pèchent et trahissent Dieu. Je vivais selon des philosophies sataniques, révélant un tempérament malfaisant et fourbe, tout comme Satan. Pour protéger mes relations avec les autres et préserver mon image aux yeux des autres, je pensais une chose et en disais une autre. J’étais aussi fourbe qu’un serpent, et si ambigüe et vague que les autres ne parvenaient pas à comprendre le sens exact de mes paroles. C’était vraiment insaisissable et fourbe de ma part. Je vivais à l’image de Satan, pas comme un humain. En en prenant conscience, j’ai été dégoûtée de moi-même et je n’ai plus voulu être une personne complaisante, une personne fourbe. Je voulais pratiquer la vérité et être une personne honnête qui protégeait le travail de l’Église. Lors de la réunion du lendemain, j’ai parlé des problèmes que j’avais constatés chez Chen Si, et elle a su reconnaître ses propres problèmes après que nous avons échangé ensemble. Ensuite, j’ai vu son état commencer à s’améliorer peu à peu, et je me suis sentie beaucoup plus libre.
Ces expériences m’ont montré que nous ne devons pas vivre selon des philosophies sataniques ni nous duper les uns les autres. Nous devons être simples, ouverts et sincères dans la façon dont nous nous traitons mutuellement. Cela seul est de l’amour authentique et est profitable pour tout le monde. J’ai aussi constaté que nous devons nous entraîner à être honnêtes conformément aux exigences de Dieu, afin d’avoir de l’humanité et de ressentir de la paix et de la joie. C’est le seul moyen de vivre à la ressemblance humaine. Dieu soit loué !