65. Un devoir n’est pas une monnaie d’échange contre des bénédictions
J’ai toujours été sujet à la maladie. À 11 ans, on m’a diagnostiqué une anémie aplasique. J’ai donc un système immunitaire très faible. Sur le plan physique, je suis chétif et tout mon corps manque de force, si bien qu’au bout de quelques pas seulement, je suis épuisé. Quand mon état s’aggrave, je suis pratiquement cloué au lit. Mon médecin dit que dans ces moments-là, mon immunodépression me rend particulièrement vulnérable aux infections et aux fortes fièvres. Il dit également que si je me coupais, l’hémorragie pourrait ne pas s’arrêter, ce qui mettrait potentiellement ma vie en danger. Après avoir accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant dans les derniers jours, j’ai vu mon état s’améliorer, et j’ai aussi assumé un devoir à l’Église. Depuis de nombreuses années, je n’ai plus aucun symptôme de la maladie. J’en suis très reconnaissant à Dieu.
Plus tard, j’ai commencé à produire des vidéos. J’en ai été très honoré, car les films et les vidéos de l’Église témoignent de l’œuvre de Dieu, et c’est un travail qui a beaucoup de sens. En même temps, je me disais que si je travaillais dur afin de me dépenser pour Dieu et que je réalisais de bonnes vidéos témoignant de Dieu, je ferais ma part de ces bonnes actions essentielles. Ainsi, je gagnerais la protection de Dieu, je serais certainement sauvé et je survivrais aux grands désastres. Alors, j’ai travaillé dur sur les principes et sur mes compétences professionnelles, et je me suis efforcé de produire davantage de vidéos témoignant de Dieu. Chaque fois qu’une vidéo sortait et que je voyais un passage auquel j’avais contribué, la joie m’envahissait et j’étais encore plus motivé pour faire mon devoir. Pour améliorer encore davantage mes résultats, je me suis alors lancé corps et âme dans toutes sortes de recherches, et dans le développement de mes compétences, et j’ai discuté de tout avec mes frères et sœurs, parfois jusqu’à trois heures du matin. Faible comme j’étais, veiller aussi tard, c’était en demander un peu trop à mon corps. Mais je me disais alors : « Je n’ai eu aucun problème de santé ces dernières années, et je me couche si tard, c’est pour mieux accomplir mon devoir. De plus, je me suis montré assez efficace, et je suis certain que Dieu me protégera. Tant que j’obtiens de bons résultats et que j’apporte une contribution conséquente par le biais de mon devoir, j’ai bon espoir d’être sauvé. Même si cela implique davantage de souffrances maintenant, au bout du compte, je ne le regretterai pas. »
Un jour, mon superviseur m’a dit : « Xiao Chen, tu n’es pas en très bonne santé. Notre charge de travail est très lourde en ce moment et si tu continues comme cela, nous craignons que tu ne fasses une rechute. Pourquoi n’irais-tu pas faire des examens à l’hôpital ? Si tout va bien, tu pourras poursuivre ton devoir, sinon, tu prendras un peu de temps pour te reposer, en faisant ce que tu peux le temps du traitement. » Entendre cela m’a plongé dans un état d’agitation. J’ai pensé : « C’est une période cruciale pour nous, et mes frères et sœurs sont très occupés par leur devoir. S’il s’avère que j’ai un grave problème de santé, je ne pourrai plus accomplir mon devoir. Serai-je quand même sauvé ? » Cette idée m’a rendu quelque peu négatif. Alors, j’ai prié Dieu en Lui demandant de m’éclairer sur Son intention, de m’aider à comprendre mon propre tempérament corrompu, et à me soumettre à Ses orchestrations et à Ses arrangements.
Puis j’ai lu ces paroles de Dieu : « Ces jours-ci, la plupart des gens sont dans ce genre d’état : afin de gagner des bénédictions, je dois me dépenser pour Dieu et payer un prix pour Lui. Afin de gagner des bénédictions, je dois tout abandonner pour Dieu ; je dois exécuter ce qu’Il m’a confié et je dois accomplir mon devoir correctement. Cet état est dominé par l’intention de gagner des bénédictions, ce qui est un exemple du fait de se dépenser entièrement pour Dieu dans le but d’obtenir des récompenses de Sa part et de gagner une couronne. Ces gens-là n’ont pas la vérité dans leur cœur, et il est certain que leur compréhension consiste simplement en quelques formules et doctrines dont ils font étalage partout où ils vont. Leur chemin est celui de Paul. La foi de ces gens-là est un acte de labeur constant et, au fond, ils pensent que plus ils en font, plus cela prouvera leur loyauté envers Dieu ; que plus ils en font, plus il est certain qu’Il sera satisfait ; que plus ils en font, plus ils mériteront de se voir offrir une couronne devant Dieu et plus grandes seront les bénédictions qu’ils obtiendront. Ils pensent que s’ils peuvent endurer la souffrance, prêcher et mourir pour Christ, s’ils peuvent sacrifier leur propre vie et s’ils peuvent exécuter tous les devoirs que Dieu leur a confiés, ils seront alors ceux qui gagnent d’immenses bénédictions, et ils seront assurés de se voir offrir des couronnes. C’est précisément ce que Paul s’imaginait et ce qu’il cherchait. Voilà exactement le chemin qu’il a suivi, et c’est en étant guidé par de telles pensées qu’il a travaillé pour servir Dieu. Ces pensées et ces intentions ne tirent-elles pas leur origine d’une nature satanique ? C’est exactement comme les humains mondains, qui croient que pendant qu’ils sont sur terre, ils doivent courir après le savoir, et qu’après l’avoir obtenu, ils peuvent se démarquer, devenir fonctionnaires et avoir un statut. Ils se disent qu’une fois qu’ils ont un statut, ils peuvent réaliser leurs ambitions et faire atteindre un certain niveau de prospérité à leurs entreprises et affaires familiales. Les non-croyants ne suivent-ils pas tous ce chemin ? Ceux qui sont dominés par cette nature satanique ne peuvent qu’être comme Paul dans leur foi. Ils se disent : “Je dois me défaire de tout pour me dépenser pour dieu. Je dois être loyal devant dieu et, au bout du compte, je recevrai de grandes récompenses et de magnifiques couronnes.” Cette attitude est la même que celle des gens mondains qui poursuivent des choses mondaines. Ils ne sont pas du tout différents et ils sont soumis à la même nature. Quand les gens ont ce genre de nature satanique, dans le monde, ils chercheront à obtenir savoir, apprentissage, statut et à se démarquer. S’ils croient en Dieu, ils chercheront à obtenir de grandes couronnes et de grandes bénédictions. Si les gens ne poursuivent pas la vérité quand ils croient en Dieu, ils sont sûrs d’emprunter ce chemin. C’est un fait immuable, c’est une loi naturelle. Le chemin qu’empruntent les gens qui ne poursuivent pas la vérité est diamétralement opposé à celui de Pierre » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment suivre la voie de Pierre). Ces paroles de Dieu ont révélé précisément mon état. Je me disais qu’endurer des épreuves et payer un prix pour réaliser des vidéos de bonne qualité, et apporter ma contribution à la diffusion de l’Évangile du Règne, était pour moi la garantie d’être loué et béni par Dieu, et finalement, d’être récompensé et sauvé. À cette fin, je m’imposais de longues nuits de travail sans me plaindre. Mais désormais, je risquais de ne plus être capable de le faire, pour des raisons médicales. J’ai senti que mon désir de bénédiction volait en éclats, que ma détermination à accomplir mon devoir s’évaporait et je n’ai plus voulu m’impliquer. J’ai compris que ma croyance en Dieu avait toujours été transactionnelle. Je travaillais dur pour produire de bonnes vidéos afin d’être nommé à un poste important au sein de l’Église, et pour pouvoir demander la grâce et les bénédictions de Dieu. Je disais sans cesse que j’étais prêt à souffrir et à me dépenser pour Dieu, mais c’était uniquement dans le but d’obtenir Ses bénédictions. Je trichais avec Dieu, je me servais de Lui. Mes intentions étaient méprisables ! En y réfléchissant, j’ai compris que je ne pouvais plus résister à cette situation et que je devais me soumettre. Je devais chercher la vérité et résoudre mes tempéraments corrompus et les impuretés dont souffrait ma croyance en Dieu.
Après quoi, je suis allé passer des examens à l’hôpital. Les analyses de sang ont fait apparaître plusieurs valeurs bien trop faibles. Mon taux de plaquettes était beaucoup plus bas que la normale. Le médecin a dit qu’en l’absence de soins adéquats, même une petite blessure risquait de provoquer une hémorragie grave. Mon superviseur et mes frères et sœurs ont alors proposé que je récupère quelque temps, et que je ne reprenne mon devoir qu’une fois ma santé rétablie. Je suis donc rentré chez moi pour suivre mon traitement, en retournant faire des bilans de temps à autre. Au bout de quelques mois, mon état ne s’améliorant pas, j’ai commencé à m’inquiéter, alors, je suis allé consulter un vieux praticien de la médecine traditionnelle chinoise. Il m’a dit : « Votre guérison sera lente. Vous n’êtes pas en bonne santé, et il va falloir être patient avant d’aller mieux. » Cela m’a beaucoup déçu. J’avais cru que mon état de santé s’améliorerait, après avoir suivi mon traitement à la maison, et que je pourrais alors reprendre la réalisation des vidéos. Cela faisait déjà presque un an que je suivais un traitement, pourquoi donc mon état ne s’améliorait-il pas ? Au cours de cette année, la maison de Dieu avait produit un grand nombre de films et de vidéos, sans que je puisse y contribuer, du fait de ma mauvaise santé. Je craignais de ne plus jamais pouvoir accomplir ce devoir. Si je manquais de bonnes actions, pourrais-je encore être sauvé quand l’œuvre de Dieu prendrait fin ? Plus j’y pensais, plus je devenais négatif. En rentrant chez moi, au comble de l’impuissance et du malheur, je n’ai pu m’empêcher de me plaindre : « Pourquoi suis-je aussi malade, alors que mes frères et sœurs sont en bonne santé ? » J’étais profondément malheureux. Une fois à la maison, rien n’a pu me remonter le moral. Je me suis dit : « C’est mon corps qui est comme ça. Je ne peux rien changer à cette réalité, quels que soient mes efforts. Si je ne peux pas participer à des tâches importantes, quel espoir ai-je d’être sauvé ? » J’ai commencé à me laisser complètement aller. Chaque jour, je tuais le temps en regardant des films et des émissions profanes à la télévision et en discutant sur Internet. Ma relation avec Dieu est devenue plus distante, et mon cœur s’est assombri et vidé. Un jour, j’ai eu une soudaine prise de conscience : « Cet état dans lequel je suis n’est-il pas le même que celui d’un non-croyant ? En quoi est-ce le moins du monde être croyant ? Si je continue à me laisser aller ainsi, je ne ferai que devenir de plus en plus dépravé, et Dieu finira par m’éliminer. » En définitive, cette pensée a instillé la crainte dans mon cœur. Je savais que je ne pouvais plus continuer comme cela, et que je devais sérieusement réfléchir et chercher la vérité pour résoudre mes problèmes.
En cherchant, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Lorsque les gens sont incapables d’accepter la vérité, c’est la chose la plus rebelle, et ils sont en grand danger. S’ils ne sont jamais capables d’accepter la vérité, alors ce sont des incrédules. Si le désir d’une telle personne d’être bénie est brisé, elle quittera Dieu. Pourquoi cela ? (Parce que ce que poursuivent ces individus, c’est d’être bénis et de jouir de la grâce.) Ils croient en Dieu, mais ne poursuivent pas la vérité. Pour eux, le salut est un ornement et un mot agréable à l’oreille. Ce que leur cœur poursuit, ce sont des récompenses, une couronne et des choses désirables. Ils veulent obtenir cela au centuple dans cette vie et veulent obtenir la vie éternelle dans le monde à venir. S’ils ne peuvent pas obtenir ces choses, alors ils ne croiront pas ; leur véritable visage apparaîtra, et ils quitteront Dieu. Ce qu’ils croient dans leur cœur n’est pas l’œuvre de Dieu, ni les vérités que Dieu exprime, et ce qu’ils poursuivent n’est pas le salut, encore moins l’accomplissement de leur devoir en tant qu’être créé ; ils recherchent plutôt la même chose que Paul : être richement bénis, détenir un grand pouvoir, porter une grande couronne et être au même niveau que Dieu. Voilà leurs ambitions et leurs désirs. C’est pourquoi, chaque fois qu’il y a un quelconque avantage ou une chose désirable dans la maison de Dieu, ils se battent pour s’en emparer, se mettent à classer les gens selon leurs qualifications et leur ancienneté, et ruminent : “Je suis qualifié, je devrais avoir une part de ceci. Je dois me battre pour l’obtenir.” Ils prennent la place la plus en vue dans la maison de Dieu et pensent qu’il est tout à fait normal qu’ils profitent des avantages de la maison de Dieu. […] Il est clair que son cœur était déjà rempli de ces choses qu’elle poursuivait, et cela suffit à montrer que les choses qu’elle poursuivait sont complètement incompatibles avec la vérité. Peu importe la quantité de travail qu’elle accomplissait, son but et son intention n’étaient rien d’autre que d’obtenir une couronne, comme le but et l’intention de Paul, et elle s’y accrochait fermement et n’abandonnait jamais. Peu importe comment la vérité était échangée avec elle, comment elle était émondée, exposée et disséquée, elle s’accrochait toujours obstinément à l’intention d’être bénie et refusait de l’abandonner. Lorsqu’elle n’a pas reçu l’approbation de Dieu et qu’elle a vu que son désir d’être bénie était brisé, elle est devenue négative et s’est repliée sur elle-même, a abandonné son devoir et s’est enfuie. Elle n’avait pas réellement mené à bien son devoir ou rendu un bon service en répandant l’Évangile du royaume, et cela révèle pleinement qu’elle n’avait pas une véritable foi en Dieu, qu’elle ne s’était pas véritablement soumise, et qu’elle n’avait pas une once de véritable témoignage d’expérience. Elle n’était qu’un loup déguisé en brebis qui se cachait dans un troupeau de brebis. En fin de compte, une personne qui était une incrédule jusqu’à l’os a été complètement révélée et éliminée, et sa vie de croyante a pris fin » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie V)). Ces paroles de Dieu ont parfaitement révélé mes intentions méprisables. Même si j’avais accepté d’aller me reposer à la maison, au fond, j’avais espéré me rétablir rapidement et reprendre la réalisation des vidéos. J’avais pensé que je devais contribuer davantage à mon devoir pour garder de bonnes chances d’être sauvé. Après de multiples traitements, n’obtenant pas les résultats escomptés, j’avais eu le sentiment de ne plus avoir aucune chance de faire à nouveau un devoir important, tous mes espoirs d’être béni avaient volé en éclats, et j’avais perdu la motivation nécessaire pour croire en Dieu. J’avais eu le sentiment que Dieu était injuste avec moi, je m’étais senti perdu et déstabilisé, et j’avais commencé à baisser les bras. Je ne voulais plus manger ni boire les paroles de Dieu, et la prière me laissait indifférent. J’avais même évacué mon insatisfaction à l’égard de Dieu en poursuivant diverses tendances mondaines. Je voyais que je n’avais la foi et ne faisais mon devoir que dans le but de gagner des bénédictions. Et quand cela n’avait pas eu lieu, j’étais devenu hostile à Dieu et n’avais fait montre que d’un tempérament satanique. J’étais totalement dénué de conscience et de bon sens. C’était là la preuve que tous les efforts que j’avais consentis jusqu’alors étaient hypocrites et destinés à tromper Dieu. Pendant toutes ces années de foi, Dieu m’avait accordé tant de vérité et de grâces. Sans la protection de Dieu, j’aurais perdu la santé bien plus tôt, or, non seulement j’avais été incapable de Le remercier et de Lui rendre Son amour, mais en plus, je m’étais plaint. J’étais complètement déraisonnable et dépourvu d’humanité ! Cette pensée m’a empli de remords et de haine de moi-même. Déterminé à surmonter ce qui me poussait à gagner des bénédictions, déterminé à cesser de me rebeller contre Dieu, j’ai prié et demandé à Dieu de m’éclairer, pour que je puisse me connaître moi-même.
Puis j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Être béni n’étant pas un objectif approprié que les gens doivent poursuivre, qu’est-ce qu’un objectif approprié ? La poursuite de la vérité, la poursuite de changements dans le tempérament, et la capacité de se soumettre à toutes les orchestrations et à tous les arrangements de Dieu : tels sont les objectifs que les gens doivent poursuivre. Si, par exemple, être émondé fait naître en toi des notions et des incompréhensions, et que tu ne parviens plus à te soumettre, à quoi cela est-il dû ? C’est parce que tu estimes que ta destination ou ton désir d’être béni ont été mis au défi. Tu deviens négatif et contrarié, et tu tentes d’être déchargé de ton devoir. Quelle en est la raison ? C’est parce qu’il y a un problème avec ta poursuite. Alors comment résoudre cela ? Il est impératif que tu abandonnes immédiatement tes idées erronées, et que tu recherches immédiatement la vérité pour résoudre ton problème de tempérament corrompu. Tu dois te dire : “Je ne dois pas renoncer, je dois continuer à bien faire le devoir qu’il incombe à un être créé et mettre de côté mon désir d’être béni.” Quand tu renonces au désir d’être béni et que tu suis le chemin de la poursuite de la vérité, tu es déchargé d’un fardeau. Seras-tu encore capable de négativité ? Même si tu es encore parfois négatif, tu ne laisses pas cela te contraindre, et dans ton cœur, tu continues à prier et à lutter, tu changes l’objectif de ta poursuite, passant de la recherche de bénédictions et d’une destination à la recherche de la vérité, et tu te dis : “La poursuite de la vérité est le devoir d’un être créé. Il n’y a pas de plus merveilleuse moisson que de comprendre certaines vérités aujourd’hui : c’est la plus merveilleuse des bénédictions. Même si Dieu ne veut pas de moi, que je n’ai pas une bonne destination, et que mes espoirs de bénédiction sont anéantis, je continuerai à faire mon devoir convenablement, j’y suis tenu. Quoi qu’il arrive, cela n’affectera pas l’accomplissement de mon devoir, ni ma réalisation du mandat de Dieu ; c’est mon principe de conduite.” De cette manière, n’as-tu pas transcendé les contraintes de la chair ? » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Il ne peut y avoir d’entrée dans la vie qu’en pratiquant la vérité). Cette lecture m’a permis de comprendre pourquoi je me plaignais, pourquoi je devenais négatif, allant même jusqu’à me laisser aller lorsque je perdais tout espoir d’être béni. La racine du problème résidait dans ma vision erronée de la poursuite. Je poursuivais les bénédictions et une bonne destination, et je devenais trop négatif pour continuer à avancer dès que je perdais l’espoir de les obtenir. Mon désir de bénédiction était tout simplement trop fort. Cependant, j’étais un être créé et, que je reçoive des bénédictions et une bonne destination ou non, je me devais d’accomplir mon devoir malgré tout. Même si je ne gagnais pas de bénédictions, du moment que j’assumais mes responsabilités et remplissais mon devoir, je n’aurais pas de regrets. Cette pensée m’a éclairé. Je devais pratiquer conformément au chemin indiqué par les paroles de Dieu, renoncer à mon désir de bénédictions, changer ma vision erronée de la poursuite et accomplir n’importe quel devoir dont j’étais capable. Même si mon état de santé venait un jour à se détériorer, je ne pouvais le reprocher à Dieu. Voilà la raison dont devait faire preuve un être créé. Étant désormais dans l’impossibilité d’accomplir d’autres devoirs, je pouvais tout de même pratiquer en rédigeant des articles à la maison, en couchant sur le papier mes expériences et mes connaissances pour les partager avec mes frères et sœurs lors des réunions. Ainsi, je continuerais à faire ma part. Cette façon d’agir a été un grand soulagement pour moi.
Un an plus tard, en allant faire renouveler mon ordonnance de médicaments à l’hôpital, le médecin m’a dit : « Vous êtes guéri et vous n’avez plus besoin de prendre de médicaments. Prenez davantage soin de vous, c’est tout, et évitez le surmenage. » En entendant les paroles du médecin, j’ai explosé de joie et j’ai remercié Dieu encore et encore. Peu après, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Je décide de la destination de chaque homme, non en fonction de l’âge, de l’ancienneté, du degré de souffrance et encore moins du degré auquel il inspire la pitié, mais plutôt selon qu’il possède ou non la vérité. Il n’y a pas d’autre option que celle-ci » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Prépare suffisamment de bonnes actions pour ta destination). C’était tout à fait ça. Dieu détermine la fin des gens selon qu’ils possèdent ou non la vérité, et ceux qui, à terme, se montrent incapables de gagner la vérité ne peuvent être sauvés. Si je ne poursuivais pas la vérité ou le changement de tempérament dans ma foi, et si mes tempéraments corrompus n’étaient pas purifiés au bout du compte, alors j’aurai beau contribuer et me dépenser, je ne pourrai pas être sauvé. Mais j’avais espéré tromper Dieu pour lui soutirer grâce et bénédictions en travaillant dur. N’était-ce pas totalement absurde ? Ce n’était rien d’autre qu’un vœu pieux ! En apparence, on aurait pu croire que c’était la maladie qui m’avait fait perdre l’occasion d’accomplir mon devoir, mais ma mauvaise santé avait en fait révélé mes idées fausses et mon tempérament corrompu, ce qui m’avait permis de changer à temps et de commencer à me concentrer sur la poursuite de la vérité. Dieu m’accordait là une immense protection et un immense salut. Pris de profonds remords et du sentiment d’avoir une dette immense, j’ai prié : « Ô Dieu ! Je veux changer ma vision erronée de la poursuite. Je ne veux plus poursuivre les bénédictions et les récompenses. Quel que soit mon devoir à l’avenir, je souhaite poursuivre la vérité et le changement de tempérament, et accomplir mon devoir pour Te satisfaire. »
Après quoi, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu sur la façon d’aborder mon devoir, qui m’a ouvert les yeux. Les paroles de Dieu disent : « Pour accomplir ton devoir de façon adéquate, peu importe depuis combien d’années tu crois en Dieu, peu importe le nombre de devoirs que tu as accomplis, ou combien de fois tu as contribué à la maison de Dieu, ou même ton degré d’expérience dans ton devoir. L’élément principal que Dieu examine, c’est le chemin qu’une personne emprunte. En d’autres termes, Il regarde l’attitude des gens vis-à-vis de la vérité, ainsi que les principes, l’orientation, l’origine et le point de départ de leurs actes. Dieu Se concentre sur ces aspects ; ce sont eux qui déterminent le chemin que tu empruntes » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment accomplir son devoir de façon adéquate ?). « L’homme pense que tous ceux qui font des contributions à Dieu devraient recevoir une récompense, et que plus la contribution est grande, plus on aurait droit de bénéficier de la faveur de Dieu. Essentiellement, l’homme voit ces contributions comme une transaction et ne cherche pas activement à accomplir son devoir en tant qu’être créé. Pour Dieu, plus les gens cherchent un véritable amour pour Lui et une soumission sans réserve envers Lui, ce qui veut dire aussi chercher à accomplir leur devoir en tant qu’être créé, plus ils sont en mesure d’obtenir l’approbation de Dieu. Le point de vue de Dieu, c’est d’exiger que l’homme retrouve son devoir et son statut d’origine. L’homme est un être créé de Dieu, et donc l’homme ne doit pas trop demander en formulant une quelconque exigence à Dieu, et il ne doit rien faire de plus que son devoir en tant qu’être créé. Les destinations de Paul et de Pierre ont été évaluées selon leur capacité à accomplir leur devoir en tant qu’êtres créés de Dieu, et non selon l’ampleur de leur contribution ; leurs destinations ont été déterminées selon ce qu’ils cherchaient dès le début, et non pas en fonction de la quantité du travail qu’ils ont fourni ou de l’évaluation des autres à leur égard. Et ainsi, chercher activement à accomplir son devoir en tant qu’être créé est le chemin de la réussite ; chercher le chemin du véritable amour pour Dieu est le chemin le plus correct ; chercher des changements dans son ancien tempérament et chercher le pur amour pour Dieu est le chemin du succès. Un tel chemin de la réussite est le chemin qui mène au rétablissement du devoir initial ainsi que de l’apparence originelle d’un être créé. C’est le chemin du rétablissement, et c’est aussi le but de toute l’œuvre de Dieu, du début à la fin » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Le succès ou l’échec dépendent du chemin que l’homme emprunte). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai vu qu’il n’y avait pas de petits devoirs parmi ceux que les gens assument. Le salut de chacun ne dépend pas du devoir qu’il accomplit ou du prestige rattaché à son travail. Tant que l’on poursuit la vérité, que l’on accomplit son devoir d’être créé et que l’on parvient à transformer son tempérament de vie, on peut être sauvé par Dieu. C’est la responsabilité des êtres créés d’accomplir un devoir. Chacun d’entre nous devrait s’y atteler. Mais ce n’est pas là un outil à mettre au service de son intérêt personnel ni une monnaie d’échange pour obtenir des récompenses. Que je sois béni ou non, je me devais d’accomplir mon devoir. Ensuite, l’Église a arrangé pour moi un devoir adapté à ma condition physique.
Désormais, je ne me demande plus en permanence si je vais avoir un bel avenir et une bonne destination. Je sais que, quel que soit le devoir que j’accomplis, le plus important est de comprendre et gagner la vérité. Que la fin qui m’est réservée soit bonne ou pas, tant que je pourrai assumer les responsabilités rattachées à mon devoir, je me sentirai serein et en paix. Dieu soit loué !