Par Yang Fan, Chine

Quand j’ai commencé à pratiquer la médecine, je me suis toujours efforcé de faire preuve de douceur et de professionnalisme. De plus, je traitais bien les gens et mes diagnostics étaient justes. Très vite, j’ai gagné la confiance de tous les gens du quartier. Des années plus tard, j’ai appris que mes pairs s’étaient tous acheté des voitures et qu’ils vivaient dans de grandes maisons, alors que ma famille habitait toujours notre vieux bungalow et que je me déplaçais encore à bicyclette. Mes fils jumeaux grandissaient vite et il y avait tant de choses à payer, mais je n’avais toujours pas beaucoup d’argent. Quand je pensais à nos finances, ça me coupait l’appétit et ça m’empêchait de dormir. Je m’interrogeais : « Comment se fait-il que j’arrive à peine à m’en sortir, alors que tous ces autres médecins gagnent si bien leur vie ? »

Un jour, j’ai discuté avec quelques-uns de mes pairs, des amis à moi. Je leur ai demandé comment ils faisaient pour gagner autant d’argent. Le docteur Sun m’a répondu : « Les autorités centrales ont dit : “Peu importe qu’un chat soit blanc ou noir, tant qu’il attrape des souris, c’est un bon chat.” C’est l’argent qui fait tout dans la société d’aujourd’hui. Gagner de l’argent est une compétence en soi. Par contre, si tu laisses ta conscience s’interposer, tu resteras pauvre toute ta vie ! » Un autre, le docteur Li, a dit : « Si tu veux gagner plus, tu dois garder tes patients. Quand tu les soignes, donne-leur des hormones. Cela les guérira rapidement et ils seront satisfaits. Tu te feras une bonne réputation, plus de patients viendront, et tu gagneras davantage d’argent. » Un autre médecin, le docteur Jin, a dit : « Il y a une autre astuce : traiter les petites maladies avec de grands remèdes. Si quelqu’un vient avec une toux due à un rhume, le remède habituel ne te rapportera pas beaucoup d’argent. Traite cette toux comme s’il s’agissait d’une pneumonie. Le traitement fonctionnera, tu gagneras plus d’argent, et le patient sera satisfait, lui aussi. Tout le monde sera gagnant. » Apprendre qu’ils avaient tous leur propre façon de gagner de l’argent m’a plutôt affolé. S’enrichir comme ça sur le dos des patients, sans conscience, était-ce éthique du point de vue médical ? Était-ce ainsi que les médecins devaient se conduire ? N’était-ce pas un comportement vraiment mesquin ? Cependant, j’ai aussi pensé aux grandes maisons qu’ils habitaient, aux belles voitures qu’ils conduisaient et à l’assurance avec laquelle ils parlaient tous. Tandis que moi, je me déplaçais toujours à vélo et j’étais très pauvre. Si je ne faisais pas ce qu’ils disaient, comment allais-je gagner plus d’argent ? Quand pourrais-je offrir une bonne vie à ma famille ? En outre, il semblait que tout le monde était comme ça. Même si je continuais à pratiquer la médecine de manière éthique, je ne pourrais pas changer la société. Avec la promesse de gagner plus, j’ai commencé à ignorer ma conscience et j’ai décidé d’essayer les méthodes que mes pairs m’avaient enseignées. J’ai traité les patients plus que nécessaire et je leur ai vendu des traitements excessifs pour arrondir mes fins de mois.

Un jour, un patient est arrivé avec une rage de dents. C’était une gingivite, qui aurait pu être traitée avec un médicament pas cher. Mais j’ai pensé à ce que le docteur Jin avait dit : « Traiter les petites maladies avec de grands remèdes. » J’ai donc prescrit à la fois des médicaments occidentaux et traditionnels chinois, ainsi que des injections intramusculaires. J’avais peur que le patient refuse un si grand nombre de médicaments, alors j’ai feint la compassion en disant : « Ça fait beaucoup de médicaments, mais ça va traiter vos symptômes à la racine. » Le patient s’est contenté de se tenir la joue en hochant la tête avant de payer et de repartir sans un mot. En le regardant s’éloigner, l’anxiété que j’avais ressentie a commencé à s’atténuer lentement. Même si j’étais un peu mal à l’aise, j’avais gagné beaucoup plus d’argent que d’habitude, et mon malaise s’est vite dissipé. Une autre fois, une mère est venue avec son fils de cinq ans. Il avait attrapé froid et toussait. Il n’avait besoin que d’un médicament peu onéreux pendant quelques jours. Mais je me suis alors souvenu que ce genre de traitement ne me rapporterait pas beaucoup d’argent. Donc, j’ai dit à la mère de l’enfant : « Votre fils a une trachéite. Il a besoin d’une perfusion tout de suite, sinon ça va dégénérer en pneumonie. » Elle était sous le choc, mais elle a cru tout ce que je lui disais sans poser de questions, et j’ai mis son fils sous perfusion pendant quatre jours. J’ai vu que mon salaire était plusieurs fois supérieur à celui que je gagnais auparavant. Je me suis senti mal à l’aise, mais, encore une fois, j’ai pensé à ce que les autres médecins avaient dit : « Ta conscience ne permet pas de payer les factures ou d’acheter à manger. Si tu l’écoutes, tu resteras toujours pauvre. » Quand j’ai pensé à ce qu’ils m’avaient dit, mon sentiment de malaise a disparu. Dans cette société, il faut tromper les gens pour devenir riche. Je n’avais pas le choix. Plus tard, une patiente atteinte de bronchite chronique est venue me voir. Son état nécessitait seulement qu’elle continue à prendre un simple médicament. Mais, bien sûr, cela ne me ferait pas gagner beaucoup d’argent. Alors, je lui ai dit : « Il faut vous mettre sous perfusion, sinon ça peut dégénérer en emphysème, qui dans les cas graves peut provoquer une maladie cardiaque. » Grâce à mes encouragements, elle a accepté avec joie d’être mise sous perfusion pendant une semaine. Je me souviens que le dernier jour du traitement, elle m’a pris la main en disant : « Merci, docteur. C’est grâce à vous si j’ai été soignée à temps. Je me sens beaucoup mieux maintenant. Si cela avait dégénéré en emphysème ou en maladie cardiaque, j’aurais vraiment souffert. » Ces propos ont piqué ma conscience et mon visage est devenu rouge vif. Mais encore une fois, j’ai pensé : « Dans cette société, qui ne ment pas ou ne triche pas ? Gagner de l’argent est une compétence en soi. » À cette idée, le malaise que j’éprouvais a commencé à se dissiper. C’est ainsi que je me suis embourbé de plus en plus profondément dans ma quête d’argent. En quelques années, je me suis beaucoup enrichi. J’avais une plus grande maison, mes enfants étaient mariés et la vie était belle. Pourtant, je me sentais souvent triste et coupable. J’étais dans un état d’anxiété constant. J’avais peur que quelqu’un découvre ce que je faisais et le dise à tout le monde dans mon dos. Cette pensée était difficile à supporter.

Un jour, une sœur du village m’a prêché l’Évangile du Règne de Dieu Tout-Puissant, et j’ai commencé à lire souvent les paroles de Dieu. Une fois, lors d’une réunion, nous avons lu ce passage des paroles de Dieu sur le fait d’être une personne honnête : « Vous devez savoir que Dieu aime ceux qui sont honnêtes. En substance, Dieu est fidèle, et ainsi Ses paroles sont toujours fiables ; Ses actions, en plus, sont irréprochables et incontestables, ce qui explique pourquoi Dieu aime ceux qui sont absolument honnêtes avec Lui. L’honnêteté signifie donner son cœur à Dieu, être sincère avec Dieu en toutes choses, être ouvert avec Lui en toutes choses, ne jamais cacher les faits, ne pas essayer de tromper les supérieurs ni les inférieurs à soi et ne pas faire des choses simplement pour s’attirer la faveur de Dieu. Bref, être honnête, c’est être pur dans ses actions et ses paroles et ne tromper ni Dieu ni l’homme. Ce que Je dis est très simple, mais pour vous, c’est doublement pénible. Beaucoup préféreraient être condamnés à l’enfer plutôt que de parler et d’agir honnêtement. Il n’est guère étonnant que J’aie d’autres traitements en réserve pour ceux qui sont malhonnêtes. […] Le destin de quelqu’un à la fin dépendra du fait qu’il aura un cœur honnête et rouge sang ou non, et de si son âme est pure ou non. Si tu es quelqu’un qui est très malhonnête, quelqu’un qui a un cœur de malice, quelqu’un avec une âme impure, alors tu peux être sûr de finir dans un endroit où l’homme est puni, comme il est écrit dans le registre de ton destin. Si tu prétends être très honnête mais que tu ne parviens jamais à agir conformément à la vérité ou à prononcer une parole vraie, alors attends-tu toujours que Dieu te récompense ? Espères-tu toujours que Dieu te considère comme la prunelle de Ses yeux ? Une telle pensée n’est-elle pas absurde ? Tu trompes Dieu en toutes choses ; comment la maison de Dieu pourrait-elle héberger quelqu’un comme toi, dont les mains sont impures ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Trois admonitions). En lisant ces paroles de Dieu, j’ai compris que l’essence de Dieu est fidèle et qu’Il aime les gens honnêtes. Dieu nous demande d’accepter qu’Il examine notre discours et nos actes, et de ne pas mentir à Dieu ou aux autres. Nous devons être honnêtes et dignes de confiance, car seules de telles personnes peuvent être sauvées et entrer dans le royaume de Dieu. En songeant à ce que Dieu exige de nous, j’ai pensé à la façon dont, en tant que médecin, je ne m’étais pas demandé comment guérir mes patients ou soulager leurs souffrances, mais comment je pouvais gagner plus d’argent à mon profit. Pour avoir un meilleur salaire, j’étais allé jusqu’à tromper des patients au moment de les traiter. J’avais exploité les peurs des gens en faisant passer des problèmes insignifiants pour des problèmes graves et utilisé cela pour vendre des médicaments onéreux et prolonger les traitements. Je leur avais fait gaspiller leur argent, mais ils m’avaient malgré tout remercié pour cela. C’était un comportement méprisable et indigne ! Même si je gagnais bien ma vie ainsi, j’étais constamment paranoïaque et sur les nerfs, je n’arrivais pas à me détendre. Je m’étais conduit sans la moindre conscience. Les paroles de Dieu me montraient que Dieu déteste les personnes qui mentent et trompent les autres, et que ces gens-là ne connaîtraient pas une bonne fin. Seules les personnes honnêtes peuvent recevoir les louanges de Dieu et Son salut. À partir de ce moment-là, j’ai voulu être quelqu’un d’honnête. J’ai décidé de ne plus jamais tromper personne et d’arrêter de soutirer de l’argent à mes patients. Je voulais pratiquer la médecine honorablement et honnêtement.

Quelque temps plus tard, je me suis rendu compte que, depuis que j’avais cessé d’escroquer mes patients et de les traiter plus que nécessaire, mes revenus étaient beaucoup plus bas. À l’époque, les performances du centre hospitalier dont nous dépendions étaient liées aux ventes de médicaments de nos cliniques. Un jour, l’hôpital a ordonné une réunion d’évaluation des performances. Le directeur m’a accusé de tirer l’hôpital vers le bas et a enlevé la plaque qui nous désignait comme une « clinique de niveau supérieur ». L’hôpital avait commencé à donner des primes à son personnel. Par exemple, si un médecin parvenait à dépasser ses quotas mensuels de vente de médicaments, il recevait une commission de 50 % du revenu excédentaire. Si je recommençais à traiter les patients plus que nécessaire, je finirais par obtenir plus de 4 000 yuans supplémentaires chaque mois, ce qui signifiait que je pourrais gagner 50 000 yuans de plus par an. À l’inverse, si je ne recommençais pas à traiter les patients plus que nécessaire, je n’atteindrais jamais les objectifs qui nous étaient assignés, et je perdrais beaucoup d’argent. Plus j’y pensais, plus je sentais qu’il était impossible d’être une personne honnête dans mon métier et que, si je ne trompais pas les gens, je ne gagnerais pas d’argent. Après cela, je suis allé à l’encontre de ce que Dieu exigeait de moi. J’ai ignoré ma conscience et je suis retourné à mes anciennes habitudes.

Un jour, un couple marié est venu me voir avec son fils. Celui-ci avait attrapé un rhume, qui s’était transformé en infection respiratoire, et il pouvait être soigné avec quelques médicaments. Faisant semblant de m’inquiéter, j’ai sorti mon stéthoscope et écouté la poitrine et le dos de l’enfant. Après ce simulacre d’examen, j’ai dit aux parents, l’air sévère : « Votre enfant a une pneumonie pédiatrique. Elle s’est déjà propagée. Vous auriez dû venir plus tôt ! Un jour de plus et il aurait eu de gros problèmes ! Heureusement, il est encore temps. On va le mettre sous perfusion pendant quelques jours, et il s’en sortira. » C’est ainsi que je me suis remis à soutirer de l’argent à mes patients. J’avais délibérément fait croire que la maladie de l’enfant était grave. Après coup, je me suis fait des reproches. J’avais peur que ce que j’avais fait soit dévoilé, alors je passais mes journées à m’angoisser. Parfois, je me disais que c’était la dernière fois et qu’après cela, j’arrêterais. Mais je ne résistais pas à la tentation de l’argent et je n’arrivais jamais à m’empêcher de commettre ces péchés. Ma vie est devenue une lutte. Dieu exige que nous soyons des personnes honnêtes, je le savais, mais je n’arrivais pas à me contrôler ou à me retenir d’escroquer mes patients.

Plus tard, j’ai lu ces paroles de Dieu Tout-Puissant : « Né dans une terre si souillée, l’homme a été gravement infecté par la société. Il a été influencé par l’éthique féodale et formé dans des “instituts d’enseignement supérieur”. La pensée arriérée, la moralité corrompue, le point de vue mauvais sur la vie, l’infâme philosophie des relations mondaines, l’existence absolument sans valeur, le mode de vie et les coutumes dépravés ont tous gravement envahi le cœur de l’homme, ainsi que sérieusement miné et attaqué sa conscience. En conséquence, l’homme s’éloigne de plus en plus de Dieu et s’oppose de plus en plus à Lui. Le tempérament de l’homme devient plus vicieux chaque jour et il n’y a pas une seule personne qui soit disposée à renoncer de bon gré à quoi que ce soit pour Dieu, pas une seule qui se soumette à Lui de bon gré, ni, par ailleurs, une seule qui cherche de bon gré Son apparition. Au contraire, sous le pouvoir de Satan, l’homme ne fait que chercher le plaisir, se livrant à la corruption de la chair en terrain boueux. Même quand ils entendent la vérité, ceux qui vivent dans les ténèbres ne pensent pas à la mettre en pratique et ne sont pas enclins non plus à chercher Dieu, même s’ils ont vu Son apparition. Comment une humanité aussi dépravée aurait-elle la moindre chance de salut ? Comment une humanité aussi décadente pourrait-elle vivre dans la lumière ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Avoir un tempérament inchangé, c’est être en inimitié envers Dieu). « Après plusieurs milliers d’années de corruption, l’homme est devenu insensible et lent d’esprit, un démon qui s’oppose à Dieu, au point que la rébellion de l’homme envers Lui a été documentée dans les livres d’histoire et qu’il est même incapable de décrire complètement son propre comportement rebelle. Car l’homme a été profondément corrompu par Satan et si égaré par Satan qu’il ne sait pas vers où se tourner. Même aujourd’hui, l’homme trahit encore Dieu : quand il Le voit, il Le trahit et quand il ne peut pas Le voir, il Le trahit aussi. Il y a même ceux qui, ayant été témoins de Ses malédictions et de Sa colère, Le trahissent malgré tout. Et ainsi Je dis que la raison et la conscience de l’homme ont perdu leur fonction originelle respective » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Avoir un tempérament inchangé, c’est être en inimitié envers Dieu). Ces paroles de Dieu m’ont révélé que la société dans laquelle nous vivons a été corrompue par Satan. « Aucune richesse ne s’acquiert sans ruse », « L’argent d’abord » et « Chacun pour soi, Dieu pour tous » sont des philosophies des relations mondaines populaires dans la société qui émanent toutes de Satan. Influencées et empoisonnées par ces points de vue, nos perspectives et nos valeurs existentielles deviennent tordues. Nous plaçons l’argent au-dessus de tout. Nous abandonnons la conscience et la moralité au profit de la maximisation de nos propres avantages. Nous mentons et trichons, devenant de plus en plus égoïstes, fourbes, avides et vicieux, perdant de plus en plus notre humanité. Le devoir d’un médecin est de soigner ses patients et de pratiquer l’éthique médicale, et il ne peut pas perdre de vue la conscience humaine. Or, sous l’emprise de l’argent, la plupart des médecins traitent leurs patients plus que nécessaire et leur prescrivent trop de médicaments, les incitant même, par la ruse, à prendre des hormones. Bien qu’au début, les patients ne voient pas le danger, l’abus de médicaments et de traitements hormonaux endommagera gravement leur corps au fil du temps. Les toxines contenues dans les médicaments s’accumuleront dans l’organisme et provoqueront souvent des maladies chroniques. C’est une forme de meurtre lent. Plus je pensais à cela, plus j’avais peur. À l’origine, quand j’avais commencé à étudier la médecine, c’était dans le but d’aider les gens ordinaires. Mais sous l’emprise de points de vue sataniques tels que : « Chacun pour soi, Dieu pour tous », « L’argent d’abord » et « Peu importe qu’un chat soit blanc ou noir, tant qu’il attrape des souris, c’est un bon chat », j’avais commencé à rechercher désespérément l’argent. J’avais transformé des maladies de trois jours en maladies de cinq jours, juste pour gagner davantage. Je prescrivais des médicaments plus chers que ceux dont les patients avaient besoin. Satan m’avait vraiment corrompu au point que j’avais perdu toute conscience et toute raison. Après avoir accepté l’œuvre de Dieu dans les derniers jours, j’avais compris que Dieu exigeait que nous soyons des gens honnêtes. Mais je n’étais pas arrivé, malgré tout, à résister à l’attrait de l’argent ou du gain personnel et, une fois de plus, j’avais continué à tromper mes patients. Les poisons de Satan étaient devenus une partie de ma nature même. Si je n’avais pas lu les paroles de Dieu et vu le caractère détestable et dangereux de mes mensonges, j’aurais continué à vivre comme un escroc. J’aurais été anxieux et plein de remords toute ma vie, je serais allé en enfer et j’aurais été puni pour mon comportement malfaisant. J’ai enfin compris à quel point il était important que Dieu nous demande d’être honnêtes. Être honnête et agir avec honnêteté nous donne de l’intégrité et de la dignité. Être honnête était le seul moyen de recevoir les louanges de Dieu et d’apaiser notre cœur. Après avoir compris l’intention de Dieu, je Lui ai adressé une prière. J’étais prêt à repartir à zéro, à me rebeller contre moi-même, à pratiquer la vérité et à être quelqu’un d’honnête.

Un jour, un patient d’un autre village est venu me voir. Après l’avoir soigneusement examiné, j’ai décrété qu’il avait un ulcère veineux de la jambe. C’est ce qu’on appelle communément la gangrène. C’est une maladie tenace et difficile à traiter, mais je connaissais un traitement secret qui pouvait la faire disparaître à peu de frais, seulement quelques centimes de yuans. Le patient m’a dit qu’il avait consulté des médecins du comté, ainsi que quelques charlatans, et qu’il avait dépensé des milliers de yuans en vain. En entendant cela, je me suis dit : « Il a déjà dépensé des milliers de yuans sans être guéri, alors si je lui faisais payer mon remède quelques centaines de yuans, ce ne serait pas vraiment mal, si ? Ce serait dommage de laisser cet argent se perdre. » En pensant à ça, mon cœur a fait un bond. « Je vais tromper cette dernière personne, c’est tout, ensuite, je serai honnête. » Cependant, alors que je me préparais à lui donner l’ordonnance, j’ai pensé à la résolution que j’avais prise devant Dieu. J’ai commencé à prier Dieu : « Mon Dieu, j’ai encore envie de mentir. Je sais que je ne peux pas continuer à trahir ma promesse et à Te décevoir. Ô Dieu, je T’en conjure, aide-moi à mettre mes intérêts personnels de côté et à être quelqu’un d’honnête. » Ce passage des paroles de Dieu m’est alors venu à l’esprit : « Dieu est toujours dans le cœur de ceux qui croient véritablement en Lui, et ceux-là portent toujours en eux un cœur qui craint Dieu, un cœur qui aime Dieu. Ceux qui croient en Dieu devraient faire les choses avec un cœur attentif et prudent, et tout ce qu’ils font devrait être conforme aux exigences de Dieu et pouvoir satisfaire Son cœur. Ils ne devraient pas être obstinés, faisant tout ce qu’ils veulent ; cela ne convient pas à un saint » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Avertissement à ceux qui ne pratiquent pas la vérité). Ce passage des paroles de Dieu m’a montré que les vrais croyants ont un cœur qui craint Dieu, sont honnêtes et fiables. Ils font les choses ouvertement, en acceptant que Dieu les examine, et ils ne trompent pas les autres. Ils font tout avec une droiture sainte et se conduisent conformément aux exigences de Dieu. Ils ne font pas de choses qui pourraient déshonorer Dieu. J’ai été vraiment reconnaissant pour la direction et l’éclairage de Dieu ! En silence, j’ai prié Dieu une fois de plus : « Ô Dieu ! Avant, je mentais et trichais pour l’argent et je vivais une ressemblance de Satan. Mais à partir d’aujourd’hui, je veux être quelqu’un d’honnête et humilier Satan. » Après avoir prié, j’ai dit sincèrement au patient : « Bien que cette maladie soit difficile à traiter, j’ai une prescription qui, je le garantis, vous guérira. Et ça ne coûte presque rien. » Si cela s’était produit avant, ce type d’ordonnance aurait atteint plusieurs fois ce montant. Mais désormais, les paroles de Dieu m’avaient donné la confiance nécessaire pour pratiquer la vérité, pour être quelqu’un d’honnête et d’intègre. Je n’allais plus soutirer d’argent aux autres. Quand le patient est sorti avec ses médicaments, je me suis senti incroyablement heureux et en paix intérieurement. Dix jours plus tard, il est revenu et m’a dit avec gratitude : « J’avais cherché partout un traitement pour cette maladie, mais je n’ai pas eu de chance. Je n’ai même pas utilisé tous les médicaments que vous m’avez donnés, et ma plaie est guérie ! C’est un remède miracle ! Merci beaucoup ! Je vais parler de vous à tous ceux que je connais. Non seulement vous êtes très compétent, mais en plus, vos prix sont abordables. » En entendant cela, je me suis senti extrêmement reconnaissant envers Dieu et j’ai su que ce petit changement en moi était dû au fait que j’avais été guidé par les paroles de Dieu.

Je me suis souvenu de ce que je pensais avant : « L’argent d’abord », « Aucune richesse ne s’acquiert sans ruse » et « Chacun pour soi, Dieu pour tous ». Sous l’emprise de ces poisons, j’avais perdu ma conscience, mon intégrité et ma moralité. Mon cœur s’était assombri. Les paroles et le salut de Dieu avaient rétabli ma conscience et ma raison et m’avaient aidé à trouver les principes de conduite. Dès lors, j’ai traité consciencieusement tous les patients qui venaient me voir. Je ne leur ai donné que ce dont ils avaient besoin et j’ai été honnête sur leur état. J’ai respecté ma norme d’honnêteté. Après avoir pratiqué de cette manière un certain temps, je me suis senti vraiment terre-à-terre, en paix et libéré de l’anxiété. De plus, un grand nombre des patients que j’avais traités et qui étaient maintenant en bonne santé parlaient autour d’eux de leur expérience avec moi. Des gens de tous les villages environnants voulaient que je les soigne. J’ai appris que le fait de dire la vérité et d’être honnête donnait à quelqu’un une véritable ressemblance humaine. Rejeter les mensonges et dire la vérité était la première étape pour être quelqu’un d’honnête, et je sais que je dois encore travailler dur conformément aux exigences de Dieu et chercher à être quelqu’un de vraiment honnête.