70. Pourquoi ne puis-je pas m’en tenir aux principes ?

Par Isabella, France

En août 2021, j’ai commencé à pratiquer en tant que dirigeante d’Église. Lors de mes interactions avec Liliane, qui était responsable du travail d’évangélisation, j’ai constaté qu’elle faisait souvent grand cas des petits problèmes des autres et qu’elle en parlait à tout le monde. Elle ne pouvait pas travailler correctement avec les autres et tenait constamment des propos qui allaient à l’encontre des faits. Un jour, lors d’une réunion, elle a dit que la précédente dirigeante d’Église ne se concentrait pas sur le travail d’évangélisation et ne lui demandait jamais comment se passait son travail. Mais en réalité, cette dirigeante n’avait jamais cessé de suivre son travail. Elle avait aussi affirmé à notre dirigeante que le travail se passait très bien, laissant l’impression que tout se déroulait normalement. En réalité, elle ne faisait pas grand-chose. Lors d’une réunion, elle n’a pas arrêté de mettre l’accent sur les difficultés de son travail, en disant que les ouvriers chargés de l’Évangélisation n’étaient pas bons. Mais quand j’ai examiné les choses de plus près, j’ai découvert de nombreux travaux qu’elle n’avait pas effectués, elle n’avait donc aucune raison de dire ça. Je lui ai reproché de ne pas accomplir de travail réel et de rejeter la faute sur les autres. Elle n’a rien répondu. Je pensais qu’elle allait réfléchir sur elle-même, mais étonnamment, elle a envoyé un message à ma partenaire, Maya, disant qu’elle ne voulait plus rien avoir affaire avec moi, que je l’émondais sans raison quand je voyais un problème, et que je ne comprenais pas ses difficultés réelles. Elle a ajouté qu’elle ne pouvait pas être comme moi, et qu’elle devait traiter les frères et sœurs avec amour et patience. Quand j’ai lu ça, je suis restée sans voix pendant un instant. Il y avait tellement de problèmes dans son devoir… Je n’avais fait que les souligner – il n’était pas du tout question de l’émonder. Comment pouvait-elle dire que je l’émondais sans raison ? Ce n’était pas ce qui s’était passé. Comment pouvait-elle être si sournoise et fourbe ? J’ai voulu tout expliquer à Maya, mais à la moitié du message que je lui destinais, j’ai hésité. Si j’envoyais un message concernant les problèmes de Liliane, Maya pourrait penser que je manquais de conscience de moi-même face aux problèmes et que je ne traitais pas bien les gens. Cette idée en tête, je n’ai pas envoyé le message. J’ai appris plus tard que Liliane, au prétexte d’ouvrir son cœur aux autres, répandais l’idée selon laquelle je l’avais émondée sans raison et sans connaître le contexte, et que ça l’avait rendue négative. Entendre cela m’a vraiment bouleversée. Je ne savais pas comment vérifier son travail à l’avenir et j’avais l’impression qu’il était très difficile de s’entendre avec elle. Quelques jours plus tard, pour les besoins du travail, on a voulu soustraire quelques personnes à la responsabilité de Liliane pour les transférer vers le travail d’abreuvement. À ma grande surprise, dès que je le lui ai dit, elle a répondu, l’air aigri : « Si tu veux les transférer, fais-le. Je m’en fiche. De toute façon, je suis sûre que mes résultats ne seront pas bons. » Plus tard, elle m’a dit ouvertement qu’elle avait un problème avec la sœur chargée de l’abreuvement, et que c’était pour ça qu’elle était en désaccord avec le transfert. Elle a également dit que personne ne pourrait lui en vouloir de se montrer sévère envers cette sœur si elle causait encore plus de problèmes. Quand j’ai entendu son ton menaçant, je me suis dit qu’elle n’était pas seulement difficile à vivre, mais qu’elle manquait également d’humanité, et que je devais faire attention en suivant son travail, que sinon elle allait trouver quelque chose à utiliser contre moi.

Un jour, une dirigeante supérieure nous a demandé de faire un travail de purification, pour enquêter et découvrir s’il y avait des personnes malfaisantes ou des antéchrists dans l’Église. Et si on en découvrait, il fallait les expulser de l’Église. Liliane m’est venue à l’esprit. Elle avait très peu d’humanité et refusait d’accepter la vérité. Elle en voulait à tous ceux qui mentionnaient ses problèmes, déformait les faits, disait noir quand c’était blanc, et répandait ses préjugés dans leur dos. Je me suis dit qu’il fallait que j’étudie son comportement en général. Mais, je me suis rappelé à quel point Liliane était réfractaire au fait que j’étudie son travail, et qu’elle avait dit dans mon dos que je l’avais émondée sans raison. Si je rassemblais des évaluations à son sujet, cette fois-ci, les frères et sœurs penseraient-ils que je profitais de la situation pour me venger d’elle ? Ma partenaire penserait-elle que j’aimais trop le statut, et que je cherchais toutes les occasions de faire payer à quiconque pouvait pointer du doigt mes problèmes ? Tout le monde allait alors avoir peur de moi et m’éviter. Ce serait un gros souci s’ils essayaient de cerner mes problèmes et s’ils me signalaient comme fausse dirigeante. Je me suis dit : « Laisse tomber. » Je pourrais m’en occuper lorsque quelqu’un d’autre aurait discerné ses problèmes. Sinon, si j’étais la première à en parler, ça pouvait être compris de travers. Alors je n’ai pas évoqué le sujet. Peu après, Maya a dit que Liliane avait très peu d’humanité et a voulu enquêter sur son comportement. J’étais à la fois heureuse et un peu coupable en entendant ça. Je savais que Liliane était comme ça et j’aurais dû étudier son comportement dès le début, mais je n’en ai rien fait, car je craignais que les gens pensent que je voulais me venger d’elle. Je ne protégeais pas le travail de l’Église. Mais au moins, quelqu’un d’autre avait dit quelque chose, alors je n’avais plus à m’en soucier. Après avoir rassemblé les évaluations de Liliane, on a vu que la plupart des gens qui les avaient écrites ne la connaissaient pas bien et avaient donné très peu d’informations. Peu de gens avaient remarqué ses problèmes. Je savais que la meilleure chose à faire dans ces circonstances était de chercher des gens qui la connaissaient depuis longtemps. Mais j’avais peur que les autres disent que je la prenais pour cible par rancœur personnelle, alors je n’ai rien voulu dire. À ce moment-là, Maya a dit qu’on devait observer la façon dont les choses évoluaient et je n’ai rien rajouté.

Plus tard, j’ai découvert que d’autres frères et sœurs avaient fait des suggestions à Liliane, et qu’en plus de ne pas les avoir acceptées, elle s’était vengée en portant de fausses accusations. Un jour, un membre du personnel d’abreuvement a signalé à Liliane que certaines personnes à qui les ouvriers d’évangélisation prêchaient ne correspondaient pas aux principes et manquaient d’humanité. Non seulement Liliane a refusé de l’accepter, mais elle a exprimé ses parti pris et ses plaintes devant les membres du personnel d’évangélisation. Elle a ainsi affirmé qu’ils suivaient tous les principes dans leur devoir, mais que comme le personnel d’abreuvement n’avait pas clairement échangé sur la vérité avec les gens que les ouvriers chargés de l’évangélisation s’étaient donné tant de mal à convertir, certains nouveaux croyants avaient été induits en erreur par des rumeurs et avaient abandonné. Lors d’une réunion, Maya et moi-même avons échangé sur l’essence de ce problème et nous l’avons disséquée, par rapport au comportement de Liliane. On a échangé avec elle encore plusieurs fois après ça. Je pensais qu’elle réfléchirait sur elle-même, mais elle n’a absolument pas voulu céder et a continué à répandre ses préjugés contre le personnel d’abreuvement. Elle a dit qu’elle se sentait négative et ne savait pas comment faire son travail. À cause de cette discorde qu’elle a semée, des disputes ont éclaté entre certains ouvriers chargés de l’évangélisation et des membres du personnel d’abreuvement, et il n’y avait plus aucune coopération harmonieuse. Je savais que Liliane ne convenait pas comme superviseuse et qu’elle devait être renvoyée sur-le-champ. J’ai vraiment regretté de ne pas avoir enquêté rapidement et de ne pas l’avoir renvoyée dès le départ. Je savais qu’elle manquait d’humanité, mais je lui avais donné d’autres occasions de perturber le travail de l’Église. Je me suis sentie très mal. J’ai prié Dieu, en Lui demandant de me guider pour que je réfléchisse sur moi-même et me connaisse.

Dans ma recherche, j’ai vu que les paroles de Dieu disaient : « Quand les gens ne sont pas responsables dans leurs devoirs, qu’ils les font de manière négligente, qu’ils agissent comme des personnes complaisantes, et ne défendent pas les intérêts de la maison de Dieu, de quel tempérament s’agit-il ? C’est de la sournoiserie, c’est le tempérament de Satan. L’aspect le plus important des philosophies des relations mondaines, c’est la sournoiserie. Les gens pensent que s’ils ne sont pas rusés, ils risquent d’offenser les autres et seront incapables de se protéger : ils croient qu’ils doivent être assez rusés pour ne blesser ou n’offenser personne et qu’ainsi ils se protègent, protègent leurs moyens de subsistance et prennent pied solidement au milieu des autres. Tous les non-croyants vivent selon la philosophie de Satan. Ce sont tous des personnes complaisantes et ils n’offensent personne. Tu es venu à la maison de Dieu, tu as lu la parole de Dieu et écouté les sermons de la maison de Dieu. Alors pourquoi es-tu incapable de pratiquer la vérité, de parler avec ton cœur et d’être quelqu’un d’honnête ? Pourquoi es-tu toujours complaisant ? Les personnes complaisantes ne protègent que leurs propres intérêts, et pas les intérêts de l’Église. Quand ils voient que quelqu’un fait le mal et nuit aux intérêts de l’Église, ils l’ignorent. Ils aiment être complaisants, et n’offensent personne. C’est irresponsable, et ce genre de personne est trop rusée et indigne de confiance » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). J’ai compris grâce à la révélation de ces paroles de Dieu que j’avais voulu éviter d’offenser Liliane pour préserver mon image et mon statut, et que je ne m’étais pas dressée dans l’intérêt de l’Église lorsque je l’avais vue perturber son travail. Au lieu de cela, je m’étais comportée comme un béni-oui-oui et j’avais préféré regarder ailleurs. C’était un comportement irresponsable et fourbe. Les non-croyants vivent selon des philosophies sataniques afin de protéger leurs propres intérêts. Ils observent attentivement les autres quand ils parlent et regardent de quel côté le vent souffle. C’est une façon sournoise et fourbe d’agir. Dans mon devoir, j’avais eu le même comportement qu’un non-croyant. J’avais très bien vu que Liliane avait une mauvaise humanité et qu’elle perturbait le travail de l’Église. Elle aurait dû être renvoyée. Mais je n’avais pas voulu que les autres pensent que je cherchais simplement à me venger d’elle. Alors j’avais évité le problème en essayant de ne rien faire qui pouvait éveiller la méfiance et j’avais tardé à m’occuper de Liliane. J’avais préféré attendre que d’autres frères et sœurs fassent preuve de discernement envers elle. Parce que je voulais protéger ma réputation et mon statut, alors même que je savais qu’elle perturbait le travail de l’Église, j’avais préféré laisser les intérêts de l’Église être contrariés, plutôt que d’appliquer les principes, de l’exposer et de gérer la situation comme il se devait. J’avais été vraiment fourbe, égoïste et méprisable. À cette pensée, j’ai ressenti regrets et culpabilité. Je savais que je ne pouvais plus détourner le regard. Je devais régler le problème de Liliane conformément aux principes de l’Église, et cesser de me contenter de défendre mes propres intérêts.

Maya et moi-même sommes allées parler à Liliane après ça, en lui expliquant qu’elle déformait les choses et répandait ses préjugés sur les autres de manière arbitraire, qu’elle nuisait aux relations entre les frères et sœurs et que son comportement avait perturbé le travail de l’Église. À ma grande surprise, elle a tout nié en bloc, et déclaré éhontément : « J’ai partagé mes problèmes avec vous, et au lieu de les résoudre, vous vous en êtes servi pour rejeter la faute sur moi. Je vois que vous ne faites aucun travail réel. » En voyant à quel point elle était autoritaire, sans aucune conscience d’elle-même, nous avons analysé avec elle la nature et les conséquences de ses mots et de ses actes à l’aide des paroles de Dieu pertinentes. Mais elle n’a rien voulu savoir, elle a continué à plaider en sa faveur et à se justifier.

Après quoi, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu qui m’ont aidée à comprendre l’essence de Liliane. Les paroles de Dieu disent : « Tout individu qui perturbe régulièrement la vie d’Église et l’entrée du peuple élu de Dieu dans la vie est un incrédule et une personne malfaisante, et il doit être exclu de l’Église. Peu importe qui est la personne en question ou la façon dont elle a agi par le passé, si elle perturbe régulièrement le travail de l’Église et la vie d’Église, si elle refuse d’être émondée et si elle se défend toujours avec des raisonnements fallacieux, elle doit être exclue de l’Église. Cette approche est entièrement destinée à maintenir l’avancement normal du travail de l’Église et à protéger les intérêts du peuple élu de Dieu, en parfaite cohérence avec les vérités-principes et les intentions de Dieu » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (14)). « Quelles que soient les erreurs qu’ils ont commises ou les mauvaises choses qu’ils ont faites, ces individus au tempérament vicieux ne laisseront personne les exposer ou les émonder. Quiconque viendrait à les exposer et à les offenser, ils deviendraient furieux, se vengeraient et ne tourneraient jamais la page. Ils n’ont aucune patience ni aucune tolérance pour les autres, et ne font pas non plus preuve d’indulgence à leur égard. Sur quel principe se fonde leur conduite ? “Je préfère trahir qu’être trahi.” En d’autres termes, ils ne tolèrent pas d’être offensés par qui que ce soit. N’est-ce pas là la logique des personnes malfaisantes ? C’est exactement la logique des personnes malfaisantes. Personne n’a le droit de les offenser. Pour elles, il est inacceptable que quelqu’un les énerve, même de la manière la plus infime, et elles haïssent quiconque le fait. Elles ne cessent alors de s’en prendre à cette personne et ne laissent jamais tomber l’affaire ; telles sont les personnes malveillantes » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (14)). J’ai vu grâce à ces paroles de Dieu que les gens mauvais avaient un tempérament malveillant et qu’ils n’acceptaient pas du tout la vérité. Ils détestent quiconque expose et souligne leurs problèmes, ils les voient comme des ennemis, et peuvent même s’en prendre à eux pour se venger. J’ai comparé Liliane à ce portrait. Elle n’avait jamais réfléchi ni rien appris sur elle-même chaque fois qu’elle avait été confrontée à des problèmes. Elle haïssait quiconque lui faisait des suggestions, le considérait comme son ennemi. Elle préférait déformer la vérité, intervertissait le noir et le blanc, et répandait ses préjugés et ses griefs contre les autres, causant des conflits entre les frères et sœurs. Tout cela était source de zizanie, perturbait et gênait le travail d’évangélisation. D’autres personnes lui avaient donné des conseils et l’avaient aidée à plusieurs reprises, mais elle avait refusé d’accepter ce qu’ils disaient. Elle leur avait toujours répondu avec hostilité et en portant de fausses accusations à leur encontre, le tout, sans l’ombre d’un remords. Par nature, elle détestait la vérité et elle avait de l’aversion pour elle. Il avait été prouvé qu’elle était une personne mauvaise, et si on la laissait rester dans l’Église, ça ne ferait que perturber encore plus le travail de l’Église. Maya et moi avons donc échangé avec les frères et sœurs sur notre discernement du comportement de Liliane, conformément aux principes, puis nous l’avons renvoyée après avoir procédé à un vote. Nous lui avons demandé de s’isoler et de réfléchir sur elle-même, en la prévenant qu’elle serait exclue en cas de nouvelles perturbations.

Plus tard, plusieurs frères et sœurs ont dit les uns après les autres que travailler avec Liliane avait été vraiment contraignant, qu’elle n’avait eu de cesse de punir les gens et que beaucoup d’entre eux avaient peur d’elle. Tout le monde se préparait à l’avance dès qu’elle venait vérifier leur travail, de peur d’être réprimandé pour la moindre chose dont on n’aurait pas su rendre compte. Je me suis sentie vraiment mal à l’aise. Liliane s’était tellement mal comportée, elle avait fait tellement de mal aux frères et sœurs ! Alors que j’étais dirigeante d’Église, j’avais échoué à intervenir en découvrant une personne malfaisante. Dans ce cas-là, à quoi pouvais-je donc bien servir ? Je ne faisais aucun travail concret. Les jours suivants, j’ai réfléchi pour essayer de comprendre les raisons pour lesquelles j’avais su m’occuper convenablement d’autres personnes malfaisantes et d’antéchrists, mais que j’avais évité et refusé de le faire dans le cas de Liliane. J’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Quoi qu’ils fassent, les antéchrists se préoccupent d’abord de leurs propres intérêts et n’agissent qu’une fois qu’ils ont réfléchi à tout. Ils n’obéissent pas vraiment, sincèrement et absolument à la vérité sans compromis, mais le font de manière sélective et conditionnelle. De quelle condition s’agit-il ? Leur statut et leur réputation doivent être sauvegardés et ne doivent subir aucune perte. Ce n’est qu’une fois cette condition satisfaite qu’ils décideront et choisiront quoi faire. C’est-à-dire que les antéchrists réfléchissent sérieusement à la manière de traiter les vérités-principes, les commissions de Dieu et le travail de la maison de Dieu, et à la façon de gérer ce à quoi ils sont confrontés. Ils ne se soucient pas de satisfaire les intentions de Dieu, d’éviter de nuire aux intérêts de la maison de Dieu, de satisfaire Dieu ni d’être utiles aux frères et sœurs : ce ne sont pas ces choses-là qui les préoccupent. Qu’est-ce qui préoccupe les antéchrists ? C’est de savoir si leur propre statut et leur réputation seront affectés, et si leur prestige sera amoindri. Si faire quelque chose selon les vérités-principes est bénéfique au travail de l’Église et aux frères et sœurs, mais en même temps nuit à leur propre réputation et permet à beaucoup de gens de prendre conscience de leur vraie stature, de leur nature-essence, alors il est certain qu’ils n’agiront pas conformément aux vérités-principes. Si, en faisant du travail concret, ces antéchrists amènent davantage de gens à avoir une haute opinion d’eux, à les admirer et à les vénérer, si cela leur permet de gagner un prestige encore plus grand, ou si cela permet à leurs paroles d’être chargées d’autorité et si cela amène davantage de gens à se soumettre à eux, alors ils choisiront d’agir de cette manière ; sinon, ils ne choisiront jamais d’ignorer leurs propres intérêts par considération pour les intérêts de la maison de Dieu ou des frères et sœurs. Voilà la nature-essence des antéchrists. N’est-ce pas égoïste et méprisable ? » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie III)). « Si quelqu’un dit qu’il aime la vérité et qu’il poursuit la vérité mais qu’en substance, le but qu’il poursuit est de se distinguer, de se mettre en valeur, de faire en sorte que les gens aient une haute opinion de lui, de réaliser ses propres intérêts et que le but de l’accomplissement de son devoir n’est pas de se soumettre à Dieu ni de Le satisfaire, mais plutôt d’obtenir gloire, gain et statut, alors sa poursuite est illégitime. Dans ce cas, s’agissant du travail de l’Église, ses actions sont-elles un obstacle, ou contribuent-elles à le faire avancer ? Elles sont clairement un obstacle : elles ne le font pas avancer. Certains brandissent la bannière de l’accomplissement du travail de l’Église tout en poursuivant leur gloire, gain et statut personnels, en gérant leur entreprise, en créant leur propre petit groupe, leur propre petit royaume ; sont-ils le genre de personne qui fait son devoir ? Essentiellement, tout le travail qu’ils font perturbe, dérange et entrave le travail de l’Église. Quelle est la conséquence de leur poursuite de la gloire, du gain et du statut ? Premièrement, cela affecte la façon dont les élus de Dieu mangent et boivent la parole de Dieu normalement et comprennent la vérité, cela entrave leur entrée dans la vie, cela les empêche d’emprunter la bonne voie de la foi en Dieu et les conduit sur le mauvais chemin : ce qui nuit aux élus de Dieu et les mène à la ruine. Et quelle en est finalement l’incidence sur le travail de l’Église ? C’est un dérangement, une détérioration et un démantèlement. Telle est la conséquence de leur poursuite de la gloire, du gain et du statut » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie I)). Ces paroles de Dieu révèlent que les antéchrists ne considèrent que leur propre réputation et leur propre statut dans leurs actions. S’ils peuvent faire quelque chose qui améliorera leur réputation, ils le feront. Si faire les choses selon les principes risque de nuire à leur réputation ou à leur statut, ils mettront les principes de côté et ne penseront qu’à protéger leurs propres intérêts, ainsi qu’aux avantages qu’ils pourront en tirer. Ils sont particulièrement égoïstes et méprisables. Or, ne m’étais-je pas moi aussi comportée comme un antéchrist ? J’avais découvert depuis longtemps que Liliane n’avait que peu d’humanité, et qu’elle ne poursuivait pas la vérité. Elle avait haï tous ceux qui lui faisaient des suggestions, les avait critiqués, et avait profité de la situation pour les juger et les attaquer, et à défaut d’être immédiatement remplacée, elle continuerait à entraver le travail de l’Église. Mais comme elle avait quelque chose contre moi, je craignais qu’en enquêtant sur elle, les frères et sœurs pensent que je ne cherchais qu’à me venger d’elle. Pire encore, peut-être auraient-ils pu penser que j’étais une fausse dirigeante. J’avais eu l’impression que ma position aurait pu s’en trouver menacée. Et à cause du tempérament de Liliane, j’avais eu peur, en la renvoyant, qu’elle me dénigre dans mon dos, ou même qu’elle trouve un prétexte quelconque pour me condamner ou me dénoncer. J’avais pensé que m’occuper d’elle ne pouvait que se retourner contre moi, et facilement nuire à ma réputation et à ma position. Alors, j’avais préféré attendre de voir ce qui allait se passer sans rien faire. J’avais vraiment été fourbe et égoïste. Précédemment, quand j’avais découvert des gens qui devaient être exclus et expulsés lors d’un travail de purification, j’avais été capable d’agir selon les principes. C’était parce que je ne les connaissais pas pour la plupart. Et surtout, ils ne constituaient pas une menace pour ma réputation et mon statut. Si je les avais expulsés ou exclus de l’Église, les frères et sœurs m’auraient perçue comme une dirigeante capable de comprendre la vérité, dotée de discernement, et capable de faire du travail réel. Mais quand j’avais dû m’occuper de Liliane, un cas qui touchait directement à ma propre position, j’avais tout simplement fait l’autruche dans l’espoir de protéger mes propres intérêts. Précédemment, je m’en étais tenue aux principes, car mes intérêts personnels n’étaient pas en jeu, et non parce que je voulais sincèrement bien faire le travail de l’Église. J’ai compris grâce aux paroles de Dieu que travailler dans le but de protéger son prestige et son statut personnels revient fondamentalement à saboter et à perturber le travail de l’Église. Ҫa entrave l’avancement normal du travail. Voulant protéger ma réputation et ma position, j’ai échoué à intervenir rapidement contre une personne malfaisante. La nature de ce problème est vraiment grave. Il ne s’agissait pas seulement de révéler une corruption, mais bel et bien d’héberger une personne malfaisante en la laissant perturber le travail de l’Église. C’était agir comme un laquais de Satan et faire le mal. Ces paroles de Dieu m’ont particulièrement émue : « Vous devez isoler ou exclure les personnes malfaisantes dès que vous découvrez qu’elles ont l’essence de personnes malfaisantes, avant qu’elles ne puissent faire un grand mal. Cela minimisera les dégâts qu’elles causent ; c’est le choix le plus sage. Si les dirigeants et les ouvriers attendent qu’une personne malfaisante provoque un désastre quelconque pour s’en occuper, c’est qu’ils sont passifs. Cela prouverait que les dirigeants et les ouvriers en question sont tout à fait stupides et que leurs actes ne sont fondés sur aucun principe » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (14)). En repensant à ces paroles de Dieu, je me suis sentie très mal et très coupable. En tant que dirigeante, mon rôle était de protéger les élus de Dieu de l’oppression et des perturbations des malfaiteurs, et de veiller au bon déroulement de la vie de l’Église pour que son travail puisse avancer correctement et de manière ordonnée. Mais lorsqu’une personne malfaisante était apparue dans l’Église, j’avais traîné les pieds et n’avais rien fait. Je n’avais pas assumé mes responsabilités de dirigeante, ce qui avait conduit les frères et sœurs à être contraints et attaqués par la personne malfaisante, et leur entrée dans la vie à être compromise. Le travail de l’Église avait aussi été perturbé. Ce que j’avais fait était écœurant aux yeux de Dieu !

Par la suite, je n’ai pas cessé de ressasser les événements. Je savais que lorsqu’une personne malfaisante perturbait le travail de l’Église, ce n’était que respecter les principes que d’intervenir rapidement. Alors pourquoi avais-je eu si peur que les autres se méprennent sur la situation et disent que je ne faisais là que la faire souffrir ? Et que signifie vraiment faire souffrir quelqu’un ? J’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Quels autres types de manifestations sont courants dans les agissements des antéchrists ? (Les antéchrists répriment et tourmentent les gens pour préserver leur propre statut.) C’est une chose très courante pour les antéchrists de tourmenter d’autres personnes, et c’est l’une de leurs manifestations concrètes. Afin de préserver leur statut, les antéchrists exigent toujours que tout le monde leur obéisse et fasse attention à eux. S’ils constatent que quelqu’un ne les écoute pas ou éprouve de l’antipathie à leur égard et leur résiste, ils adopteront comme tactique de réprimer et tourmenter cette personne, pour la soumettre. Souvent, les antéchrists répriment ceux dont les opinions sont différentes des leurs. Souvent, ils répriment les personnes qui recherchent la vérité et accomplissent loyalement leurs devoirs. Ils répriment souvent les gens qui font montre d’une décence et d’une droiture relatives, qui ne les flattent pas et ne leur lèchent pas les bottes. Ils répriment ceux qui ne s’entendent pas avec eux ou qui ne leur cèdent pas. Les antéchrists ne traitent pas les autres selon les vérités-principes. Ils sont incapables de traiter les gens équitablement. Quand ils prennent quelqu’un en aversion, quand quelqu’un leur semble ne pas avoir cédé au fond de lui, ils trouvent des occasions et des excuses, et même différents prétextes, pour agresser et tourmenter cette personne, allant jusqu’à la réprimer au nom du travail de l’Église. Ils ne fléchissent pas tant que les gens ne se sont pas soumis et n’osent plus leur dire non ; ils ne fléchissent pas tant que les gens n’ont pas reconnu leur statut et leur pouvoir et ne les saluent pas avec un sourire en leur exprimant leur approbation et leur obéissance, sans oser se faire une idée d’eux. Dans n’importe quelle situation, dans n’importe quel groupe, le mot “équité” ne s’applique pas au traitement des autres par les antéchrists, et le mot “aimant” n’existe pas dans la manière dont ils traitent les frères et sœurs qui croient vraiment en Dieu. Ils considèrent ceux qui constituent une menace pour leur statut comme une épine dans leur pied, et ils trouveront des occasions et des prétextes pour les tourmenter. Si cette personne ne se soumet pas, ils la tourmentent, et ne s’arrêtent pas tant que la personne n’est pas soumise. Cette façon d’agir des antéchrists est tout à fait contraire aux vérités-principes et hostile à la vérité. Alors, faut-il les émonder ? Pas seulement, il faut au minimum les exposer, les discerner et les catégoriser. Un antéchrist traite chaque personne selon ses propres préférences, ses propres intentions et ses propres fins. Sous son autorité, quiconque a le sens de la justice, quiconque peut parler avec équité, quiconque ose combattre l’injustice, quiconque se comporte conformément aux vérités-principes, quiconque est véritablement doué et instruit, quiconque peut rendre témoignage à Dieu, fera l’objet de la jalousie de l’antéchrist et sera réprimé, exclu et même piétiné par l’antéchrist, jusqu’au point où il ne peut plus se relever. Telle est la haine avec laquelle un antéchrist traite les gens qui sont bons, les gens qui poursuivent la vérité. On peut plus ou moins dire qu’en grande majorité, les personnes dont un antéchrist est jaloux et qu’il réprime sont des figures positives et de bonnes personnes. La plupart d’entre elles sont des gens que Dieu sauvera, dont Dieu pourra Se servir, que Dieu rendra parfaits. En employant de telles tactiques de répression et d’exclusion contre ceux que Dieu sauvera, utilisera et rendra parfaits, les antéchrists ne sont-ils pas des adversaires de Dieu ? Ne sont-ils pas des gens qui résistent à Dieu ? » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 11). En réfléchissant à ces paroles de Dieu, je me suis rendu compte que faire souffrir quelqu’un, et suivre les principes sont deux sujets distincts. Nous devons considérer les motivations profondes de nos actes, et nous devons aussi considérer si la façon dont nous traitons quelqu’un est fondée ou non sur les paroles de Dieu. Si l’on identifie quelqu’un comme une personne malfaisante ou un antéchrist sur la base des vérités-principes, alors, l’exclure ou l’expulser, c’est débarrasser l’Église d’un fléau, conformément aux principes. Ce n’est pas de la souffrance. Mais lorsque les antéchrists ou les personnes malfaisantes répriment et font souffrir les autres, cela vient entièrement de la perversité de leurs motivations. Ils sont jaloux de ceux qui cherchent la vérité et qui ont le sens de la justice. Ils détestent ceux qui les discernent et osent les critiquer. Ils éliminent les contestataires afin de protéger leur pouvoir et leur statut. Ils sautent sur le moindre problème des autres et en font toute une histoire. Ils déforment les faits et calomnient les autres, en lançant toutes sortes d’accusations contre eux pour les faire exclure ou expulser. Leurs motivations et leurs intentions sont totalement hostiles à la vérité et à Dieu. Ils sont condamnés et maudits par Dieu. J’avais exposé et renvoyé Liliane parce que je l’avais discernée en tant que personne malfaisante, conformément aux paroles de Dieu. Ce n’était pas à cause d’une rancune personnelle, et je ne l’avais pas fait souffrir. Je n’avais qu’une vision superficielle des choses, et ne savais pas ce qu’était réellement faire souffrir quelqu’un. Je m’étais dit que gérer un problème impliquant une personne qui m’en voulait, c’était forcément la faire souffrir. Je n’avais pas examiné si cette personne était malfaisante ni quel rôle elle jouait dans l’Église. Par conséquent, j’avais été paralysée par mon point de vue erroné. Quelle idiote ! Comprendre finalement tout ça a vraiment été libérateur pour moi.

Après quoi, je me suis attachée à faire mon devoir selon les principes. Tout particulièrement dès qu’il s’agissait de travail de purification, et qu’il était établi qu’une personne était candidate à l’exclusion ou à l’expulsion, qu’elle ait quelque chose contre moi ou non, je gérais la situation selon les principes. Quand j’ai mis ça en pratique, je me suis sentie bien plus en paix. J’ai personnellement fait l’expérience que dans l’accomplissement d’un devoir, nous devons renoncer à toute préoccupation liée à la réputation et au statut, faire respecter les principes et protéger le travail de l’Église, et ce faisant, accéder à la paix et à la joie.

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