75. Le salaire du déguisement et de la dissimulation
En octobre 2018, j’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours. Six mois plus tard, j’étais élue comme diaconesse d’abreuvement dans mon Église. En assumant ce devoir, j’ai rencontré beaucoup de difficultés, mais en priant et en échangeant avec les frères et sœurs, j’ai maîtrisé peu à peu certains principes et obtenu des résultats dans mon devoir. Dans mon temps libre, j’écrivais aussi des articles de témoignage d’expérience, je réfléchissais souvent sur moi-même et je me sentais chaque jour très épanouie.
Un jour, en janvier 2022, mon dirigeant m’a dit : « Comme tu as progressé dans l’entrée dans la vie, on aimerait te choisir comme prédicatrice. Es-tu disposée à cela ? » Un peu nerveuse, je lui ai répondu : « Je ferai de mon mieux. » Le dirigeant m’a alors dit : « Les articles de témoignage d’expérience que tu as écrits sont très bons. Seuls les frères et sœurs qui prêtent attention à leur entrée dans la vie peuvent servir en tant que prédicateurs, parce qu’ils peuvent vraiment résoudre les problèmes et difficultés de leurs frères et sœurs. » Entendre cela de la bouche du dirigeant m’a rendu fière. Je sentais qu’il m’estimait et m’appréciait vraiment, je ne pouvais donc pas décevoir tout le monde et je voulais leur montrer que j’étais capable de bien faire ce devoir. Ensuite, le dirigeant m’a confié la responsabilité du travail de plusieurs Églises et m’a appris beaucoup de principes. Le domaine de travail était plus vaste et j’étais aussi responsable de beaucoup de tâches, si bien que j’étais stressée et craignais un peu de ne pas y arriver. Je voyais que certains frères et sœurs qui faisaient le même devoir connaissaient bien ce travail, alors que c’était nouveau pour moi et que j’ignorais comment le faire. J’avais envie d’exprimer mes difficultés, mais j’ai alors songé aux compliments de mon dirigeant. Je me suis inquiétée et j’ai pensé : « S’il savait que je ne comprends pas comment faire ce travail, que penserait-il de moi ? Penserait-il que je ne suis pas capable de le faire, et que me choisir était une erreur ? Et puis maintenant, je suis prédicatrice. Si je ne suis même pas familiarisée avec ce travail, comment pourrais-je aider et soutenir les dirigeants d’Église ? » C’était vraiment stressant pour moi d’y penser, mais j’étais trop embarrassée pour parler au dirigeant de mes difficultés.
Un jour, alors que notre dirigeant supérieur discutait avec nous de notre travail, j’ai vu que Sœur Silvia et Frère Ricardo répondaient avec entrain aux questions du dirigeant et maîtrisaient aussi chaque aspect du travail. Quand le dirigeant m’a demandé : « Rencontres-tu la moindre difficulté ? » J’ai pensé : « On fait tous le même devoir. Si je dis oui, que va-t-il penser de moi ? Que je suis incompétente ? » Alors j’ai menti et j’ai dit que je n’avais aucun problème. Par la suite, chaque fois qu’il est venu nous voir, j’ai rarement parlé. Et même quand je parlais effectivement, je cherchais toujours d’abord comment répondre de telle sorte qu’on ne voie pas que beaucoup de choses m’étaient incompréhensibles, et pour qu’on ne me regarde pas de haut. J’ai donc continué à me dissimuler et à me déguiser, je me suis sentie très contrainte et je suis devenue de plus en plus passive dans mon devoir. J’avais même envie de ne plus assister aux réunions. Mais même ainsi, je ne voulais pas parler de mon état aux frères et sœurs. Je voulais ne montrer aux autres que mes bons côtés. Un jour, j’ai pris rendez-vous avec deux dirigeants d’Église pour connaître l’état des tâches dans l’Église. L’un d’eux m’a dit avec enthousiasme : « C’est formidable que tu sois chargée de notre travail ! J’aime aller aux réunions avec toi et je t’admire chaque fois que j’entends ton échange. J’espère devenir comme toi à l’avenir. » L’autre dirigeant m’a dit : « Ça nous fait du bien de faire notre devoir avec toi. Ton échange nous éclaire toujours. » Sur le moment, j’ai eu envie de leur dire de ne pas tant m’estimer, que j’avais aussi des difficultés dans mon devoir et que je devenais négative quand j’étais sous pression. Mais je me suis dit : « Si je leur dis la vérité, m’estimeront-ils autant à l’avenir ? S’ils ont des questions, me les poseront-ils encore ? » J’étais tiraillée, et finalement je ne leur ai pas dit la vérité. Une autre fois, j’avais une réunion avec plusieurs dirigeants et diacres d’Église. Ils ont dit qu’ils ne pouvaient pas faire certaines tâches et qu’ils avaient des difficultés. Je les ai réconfortés : « Ne vous inquiétez pas, on vient tous de commencer nos devoirs. Peu à peu, nous apprendrons ces tâches et parviendrons à les comprendre. » En apparence, il n’y avait rien de faux dans ce que je disais. Mais en réalité, je ne pouvais pas non plus faire le travail. Craignant qu’ils voient ma vraie stature, je n’ai pas osé parler avec honnêteté et je leur ai juste donné un petit encouragement qui n’a pas du tout résolu leurs problèmes. Comme je continuais à me dissimuler et à me déguiser, mon état était vraiment mauvais, je ne ressentais pas la direction du Saint-Esprit, j’étais émotionnellement épuisée. Souvent, je pensais : « Pourquoi ne puis-je pas faire le travail de l’Église comme tout le monde ? » Je savais que je devais aller voir mon dirigeant pour résoudre mes difficultés, mais je craignais qu’il pense que je n’étais pas à la hauteur si je lui en parlais. J’ai repensé à mes débuts. On m’avait choisie pour faire ce devoir parce que tout le monde disait que je faisais très attention à l’entrée dans la vie. Tous ces gens devaient donc penser que j’avais un bon calibre et que je poursuivais la vérité. S’ils apprenaient que je ne comprenais pas des tas de choses et que je ne pouvais pas faire de travail d’Église, à coup sûr ils se diraient que c’était une erreur de m’avoir choisie comme prédicatrice. À cette pensée, j’avais encore plus peur d’en parler. Mon état empirait, et je vivais dans les ténèbres et la souffrance. J’ai prié Dieu : « Ô Dieu Tout-Puissant, je ne sais pas comment vivre cette situation. Je Te demande de me diriger et de me guider. »
Une fois, en réunion, notre dirigeant supérieur nous a interrogés sur notre expérience durant cette période. Les autres se sont ouverts sur leur corruption et leurs manquements dans leurs devoirs, et j’ai trouvé le courage de parler de mon propre état. Le dirigeant s’est servi de son expérience pour m’aider et a dit : « En tant que dirigeants et ouvriers, vous n’avez pas besoin de tout comprendre pour bien faire votre devoir. C’est une idée fausse. Nous sommes juste des gens ordinaires, si nous ne comprenons pas et ne perçons pas à jour certaines choses, c’est normal. Mais quand on veut être omniscient, qu’on ne peut pas gérer correctement ses lacunes et si, afin de conserver son statut et son image, on porte un masque pour se déguiser et tromper les autres sans jamais laisser voir sa vraie stature, alors la vie devient pénible. » Le dirigeant m’a ensuite envoyé cet extrait des paroles de Dieu : « Comment pouvez-vous être des gens ordinaires et normaux ? Comment pouvez-vous, comme le dit Dieu, assumer la juste place d’un être créé, comment pouvez-vous ne pas essayer d’être un surhomme ou d’être quelque personnalité remarquable ? […] Tout d’abord, ne te donne pas un titre pour devenir lié à celui-ci, en disant : “Je suis le dirigeant, je suis le chef d’équipe, je suis le superviseur, personne ne connaît mieux ce métier que moi, personne ne comprend mieux les compétences que moi.” Ne te laisse pas accaparer par ton titre autoproclamé. Dès que tu le ferais, tu te retrouverais pieds et poings liés et ce que tu dirais et ferais en serait affecté. Ta pensée et ton jugement normaux en seraient également affectés. Il faut que tu te libères des contraintes de ce statut. Abaisse-toi d’abord au-dessous de ce titre officiel et de cette position et tiens-toi à la place d’une personne ordinaire. Si tu fais cela, ta mentalité deviendra à peu près normale. Tu dois également admettre et dire : “Je ne sais pas comment faire ceci et je ne comprends pas cela non plus, je vais devoir faire des recherches et étudier” ou “Je n’en ai jamais fait l’expérience, donc je ne sais pas quoi faire”. Lorsque tu seras capable de dire ce que tu penses vraiment et de parler honnêtement, tu seras doté de la raison normale. Les autres te connaîtront tel que tu es vraiment et auront ainsi de toi une vision normale, tu ne seras pas obligé de jouer la comédie et il n’y aura pas non plus une grande pression sur toi, et tu seras donc en mesure de communiquer normalement avec les gens. Vivre ainsi est libre et facile : quiconque trouve la vie épuisante l’a lui-même rendue épuisante. Ne fais pas semblant et ne te dissimule pas derrière une façade. Commence par parler librement de ce que tu penses au fond de toi, de tes vraies pensées, afin que tout le monde en soit conscient et les comprenne. En conséquence, tes préoccupations et les barrières et suspicions entre les autres et toi seront toutes éliminées. Tu es également entravé par autre chose. Tu te considères toujours comme le chef de l’équipe, comme un dirigeant, comme un ouvrier, ou comme quelqu’un qui a un titre, un statut et une réputation : si tu dis que tu ne comprends pas quelque chose ou que tu ne peux pas faire quelque chose, ne te dénigres-tu pas ? Quand tu mets de côté ces entraves dans ton cœur, quand tu cesses de te considérer comme un dirigeant ou un ouvrier, que tu arrêtes de penser que tu es meilleur que les autres et que tu as le sentiment d’être une personne ordinaire semblable à toutes les autres et que tu trouves qu’il y a des domaines dans lesquels tu es inférieur aux autres, lorsque tu échanges sur la vérité et les questions liées au travail en adoptant cette attitude, l’effet est différent, tout comme l’atmosphère. Si, au fond de toi, tu as toujours des appréhensions, si tu te sens toujours stressé et entravé et que tu as envie de te débarrasser de ces choses, mais que tu n’y arrives pas, alors tu devrais prier Dieu sérieusement, réfléchir sur toi-même, voir tes lacunes et t’efforcer d’atteindre la vérité. Si tu peux mettre la vérité en pratique, tu obtiendras des résultats. Quoi que tu fasses, ne parle pas et n’agis pas à partir d’une certaine position ni en utilisant un certain titre. Mets d’abord tout cela de côté et mets-toi dans la peau d’une personne ordinaire » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Chérir les paroles de Dieu est le fondement de la croyance en Dieu). « Si, au fond de toi, tu sais clairement quel genre de personne tu es, quelle est ton essence, quelles sont tes déficiences et quelle corruption tu révèles, tu dois partager cela ouvertement avec les autres afin qu’ils puissent voir quel est ton véritable état, quelles sont tes pensées et tes opinions, et qu’ainsi ils sachent quelle connaissance tu as de ces choses. Quoi que tu fasses, ne fais pas semblant et ne te dissimule pas derrière un masque, ne cache pas aux autres ta corruption et tes défauts en faisant en sorte que personne ne les connaisse. Ce genre de comportement contrefait est un obstacle dans ton cœur, c’est aussi un tempérament corrompu qui peut empêcher les gens de se repentir et de changer. Tu dois prier Dieu et soumettre à la réflexion et à la dissection les faussetés telles que les louanges que les autres te chantent, la gloire dont ils te couvrent et les couronnes qu’ils te tressent. Il faut que tu voies le mal que ces choses te font. Ce faisant, tu connaîtras ta propre mesure, tu parviendras à la connaissance de toi-même et tu ne te considéreras plus comme un surhomme ni comme quelque personnage remarquable. Une fois que tu auras une telle conscience de toi-même, il te deviendra facile d’accepter la vérité, d’accepter au fond de toi les paroles de Dieu et ce que Dieu demande à l’homme, d’accepter le salut du Créateur pour toi, d’être résolument une personne ordinaire, honnête et fiable et d’établir une relation normale entre toi-même, un être créé, et Dieu, le Créateur. C’est précisément ce que Dieu demande aux gens, et c’est aussi quelque chose qui leur est entièrement accessible » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Chérir les paroles de Dieu est le fondement de la croyance en Dieu). En lisant ces paroles de Dieu, j’ai commencé à réfléchir à mon état. Quand j’avais entendu le dirigeant dire qu’on m’avait choisie pour être prédicatrice parce que je prêtais attention à l’entrée dans la vie, j’étais devenue fière et complaisante. J’avais pensé que si l’on m’avait choisie pour un poste si important, c’était parce que je poursuivais la vérité et étais apte au travail. Mais quand j’avais réellement commencé ce devoir, j’avais vu que je ne comprenais pas de nombreux aspects du travail. Je ne comprenais pas certains principes et je ressentais beaucoup de pression, si bien que j’étais souvent négative. Mais je ne m’étais pas ouverte sur mon état réel et j’avais trompé mon dirigeant en disant n’avoir pas de problèmes, car je craignais qu’il pense que je n’étais pas qualifiée. Quand j’avais entendu que les dirigeants d’Église me louaient et voyaient même en moi un modèle, je savais que je devais parler ouvertement de ma corruption et de mes lacunes et leur révéler ma véritable stature, mais je craignais qu’ils n’aient pas une haute opinion de moi en apprenant la vérité. Pour cette raison, je n’avais rien dit. Même quand les dirigeants et les diacres m’avaient posé des questions auxquelles je ne savais manifestement pas répondre, je ne m’étais pas ouverte et n’en avais pas discuté avec eux. J’avais fait semblant de comprendre, alors que ce n’était pas le cas, et j’avais fait une réponse vague. Maintes fois, je m’étais déguisée et j’avais donné une fausse impression, tout ça, à cause de ma fixation sur le titre de « prédicatrice ». Je pensais qu’en tant que prédicatrice, je devais comprendre et savoir bien mieux que les autres, ne pas avoir de lacunes et ne pas être négative ni faible. Je pensais que c’était le seul moyen d’être considérée et approuvée. Pour conserver mon statut et mon image, je me camouflais sous un masque et je me déguisais en personne non corrompue. Même quand j’étais tourmentée, négative et faible, pour garder le titre de « prédicatrice », je préférais pleurer seule en cachette plutôt qu’ouvrir mon cœur et demander de l’aide. Pour moi, ce titre était trop dur et épuisant à assumer. Quand l’Église m’avait choisie en tant que prédicatrice, elle m’avait donné une chance de pratiquer et m’avait permis de chercher et comprendre plus de vérité dans mon devoir. Mais je n’avais pas suivi le bon chemin. J’avais utilisé cette chance pour poursuivre gloire et statut. N’était-ce pas aller à l’encontre de l’intention de Dieu ? Dieu ne veut pas qu’on cherche à être des surhommes, des gens formidables. Dieu veut qu’on se comporte comme des êtres créés, qu’on soit des gens ordinaires, qu’on poursuive la vérité de façon terre à terre, qu’on affronte honnêtement ses lacunes et pour les problèmes qu’on ne comprend pas, qu’on s’ouvre à ses frères et sœurs et qu’on cherche de l’aide. Voilà le bon sens qu’on devrait posséder. Quand j’ai compris l’intention de Dieu, j’ai ressenti un plus grand sentiment de liberté.
Plus tard, j’ai lu des témoignages expérientiels de frères et de sœurs qui faisaient référence à des paroles de Dieu ciblant mon état. Dieu Tout-Puissant dit : « Quel que soit le contexte, quel que soit le devoir qu’il fait, un antéchrist essaiera de donner l’impression qu’il n’est pas faible, qu’il est toujours fort, rempli de foi, et jamais négatif afin que les gens ne voient jamais sa véritable stature ni sa véritable attitude envers Dieu. En fait, au fond de son cœur, croit-il vraiment qu’il n’y a rien qu’il ne puisse faire ? Croit-il sincèrement être exempt de toute faiblesse, de toute négativité et de toute révélation de corruption ? Absolument pas. Il sait bien jouer la comédie, il est habile à cacher les choses. Il aime montrer aux gens son côté fort et superbe ; il ne veut pas qu’on voie ce qui, chez lui, est faible et vrai. Son but est évident : il s’agit tout simplement de sauver la face, de protéger la place qu’il a dans le cœur des gens. Il pense que s’il s’ouvre aux autres sur sa propre négativité et sur sa propre faiblesse, s’il révèle son côté rebelle et corrompu, cela nuira gravement à son statut et à sa réputation : cela créera plus de problèmes que cela n’en vaut la peine. Il préfère donc plutôt mourir que d’admettre qu’il a des moments de faiblesse, de rébellion et de négativité. Et s’il arrive vraiment qu’un jour tout le monde voie son côté faible et rebelle, le fait qu’il est corrompu et qu’il n’a pas changé du tout, il continuera à jouer la comédie. Il pense que s’il admet avoir un tempérament corrompu, être une personne ordinaire, quelqu’un d’insignifiant, alors il perdra sa place dans le cœur des gens, il perdra l’idolâtrie et l’adoration de tous et il aura donc complètement échoué. Et donc, quoi qu’il arrive, il ne s’ouvrira pas aux autres : quoi qu’il advienne, il ne cédera son pouvoir et son statut à personne d’autre. Au lieu de cela, il s’efforce de rivaliser autant qu’il le peut et il n’abandonnera jamais » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie X)). Dans un autre passage, Dieu a révélé la nature et les conséquences de la poursuite d’un statut. La parole de Dieu dit : « Tu cherches toujours la grandeur, la noblesse et le statut ; tu cherches toujours l’exaltation. Que ressent Dieu quand Il voit cela ? Il le déteste et Il prendra Ses distances vis-à-vis de toi. Plus tu poursuis des choses comme la grandeur, la noblesse, et plus tu cherches à être supérieur aux autres, distingué, exceptionnel et remarquable, plus Dieu te trouve dégoûtant. Si tu ne réfléchis pas sur toi-même et ne te repens pas, alors Dieu te détestera et t’abandonnera. Évite de devenir quelqu’un que Dieu trouve dégoûtant ; sois une personne que Dieu aime. Alors, comment peut-on atteindre l’amour de Dieu ? En acceptant la vérité docilement, en se plaçant dans la position d’un être créé, en agissant selon les paroles de Dieu, les pieds sur terre, en accomplissant correctement ses devoirs, en étant une personne honnête et en vivant une ressemblance humaine. Cela suffit, Dieu sera satisfait. Les gens doivent s’assurer de ne pas nourrir d’ambition ni entretenir des rêves vains, de ne pas chercher la gloire, le gain, le statut et de ne pas se distinguer de la masse. Et même plus, ils ne doivent pas essayer d’être des personnes remarquables ou surhumaines, d’être supérieurs parmi les hommes et d’amener les autres à les adorer. C’est le désir de l’humanité corrompue et c’est le chemin de Satan ; Dieu ne sauve pas de telles personnes. Si les gens poursuivent sans cesse la gloire, le gain et le statut, sans se repentir, alors il n’y a pas de remède pour eux, et une seule fin leur est réservée : être éliminés » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Le bon accomplissement de son devoir requiert une coopération harmonieuse). J’ai médité ces paroles de Dieu et j’ai vu que les antéchrists étaient des hypocrites, qui n’arrêtaient pas de se dissimuler et de se blanchir. Ils ne disent pas la vérité, ou ne laissent pas voir leurs points faibles, et se déguisent pour paraître comprendre la vérité et n’avoir aucun défaut. C’est afin de gagner la louange et l’admiration des autres, de telle sorte que tout le monde les suive et les vénère. Leur nature est particulièrement arrogante et fourbe. J’ai réfléchi à ma conduite et j’ai vu que j’étais semblable à un antéchrist. Je faisais toujours semblant d’être omnisciente. Je voulais que les autres m’admirent, qu’ils pensent que j’avais un bon calibre et pouvais résoudre tous les problèmes, pour avoir ma place dans leur cœur et qu’ils m’entourent et me vénèrent. J’étais si arrogante et déraisonnable ! Tout ce que je pensais et faisais était totalement contre Dieu. Surtout en lisant ces paroles de Dieu : « Si les gens poursuivent sans cesse la gloire, le gain et le statut, sans se repentir, alors il n’y a pas de remède pour eux, et une seule fin leur est réservée : être éliminés. » J’ai su que Dieu m’adressait un avertissement. Si je continuais à chercher la gloire et le statut, je serais certainement détestée et abandonnée par Dieu et finalement, je serais éliminée. J’ai prié Dieu, Lui disant que je désirais me repentir, ne pas perdre ma chance d’être sauvée, et chercher à être une personne pure et honnête.
Le lendemain, le dirigeant m’a indiqué sur quel contenu échanger à la réunion suivante, et il m’a demandé de me préparer à animer cette réunion. Puis il m’a demandé si je comprenais. En fait, je ne comprenais pas vraiment, à ce moment-là, alors, de peur qu’il ne pense que j’avais un calibre médiocre, j’ai menti et dit que je comprenais. Mais quand j’ai commencé à me préparer, je n’ai pas su quelles paroles de Dieu je devais chercher. J’étais extrêmement stressée, j’avais les mains moites, je ne savais pas quoi faire, alors j’ai prié Dieu : « Ô Dieu Tout-Puissant, Satan m’a trop profondément corrompue. Je suis encore contrainte par la réputation et le statut. Je ne peux pas me rebeller contre ma chair et être honnête. S’il Te plaît, guide-moi pour que je trouve un chemin de pratique. » Dans la parole de Dieu, j’ai lu : « Certains sont promus et cultivés par l’Église, c’est pour eux une bonne occasion de se former. C’est une bonne chose. On peut dire qu’ils ont été élevés et honorés par Dieu. Alors, comment devraient-ils faire leur devoir ? Le premier principe qu’ils doivent respecter est de comprendre la vérité quand ils ne comprennent pas la vérité, ils doivent chercher la vérité, et s’ils ne comprennent toujours pas après avoir cherché par eux-mêmes, ils peuvent trouver quelqu’un qui comprend la vérité avec qui échanger et chercher, ce qui permettra de résoudre le problème plus rapidement et dans de meilleurs délais. Si tu te préoccupes uniquement de passer plus de temps à lire les paroles de Dieu par toi-même et de consacrer plus de temps à méditer ces paroles afin de parvenir à comprendre la vérité et de résoudre le problème, c’est trop lent. Comme le dit le dicton : “Des remèdes trop lents à agir ne peuvent répondre aux besoins urgents.” Si, en ce qui concerne la vérité, tu souhaites faire des progrès rapides, alors il faut que tu apprennes à travailler en harmonie avec les autres, à poser plus de questions et à chercher davantage. Ce n’est qu’alors que ta vie grandira rapidement et que tu pourras résoudre les problèmes promptement, sans aucun retard. Parce que tu viens juste d’être promu, que tu es toujours en probation, que tu ne comprends pas vraiment la vérité et ne possèdes pas la vérité-réalité – parce que tu n’as toujours pas cette stature –, ne pense pas que ta promotion signifie que tu possèdes la vérité-réalité, ce n’est pas le cas. Si tu es promu et cultivé, c’est simplement parce que tu as le sentiment d’avoir un fardeau dans le travail et que tu possèdes le calibre d’un dirigeant. Tu dois avoir cette raison. Si, ayant été promu et étant devenu dirigeant ou ouvrier, tu commences à affirmer ton statut, et que tu crois que tu es quelqu’un qui poursuit la vérité et que tu possèdes la vérité-réalité – et si, quels que soient les problèmes que rencontrent les frères et sœurs, tu prétends les comprendre et tu te prétends spirituel, alors c’est une façon d’être qui est stupide et semblable à celle des pharisiens hypocrites. Tu dois parler et agir honnêtement. Lorsque tu ne comprends pas, tu peux demander aux autres ou aller chercher l’échange du Supérieur : il n’y a rien de honteux dans tout cela. Même si tu ne demandes rien, le Supérieur connaîtra tout de même ta véritable stature et saura que la vérité-réalité est absente chez toi. Chercher et échanger sont ce que tu dois faire : telle est la raison que l’on devrait trouver dans l’humanité normale et le principe auquel devraient adhérer les dirigeants et les ouvriers. Il n’y a pas là de quoi être gêné » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (5)). En lisant ces paroles de Dieu, j’ai compris que l’Église m’avait choisie en tant que prédicatrice pour me donner une chance de pratiquer et que je puisse apprendre à faire le travail dans mon devoir. Cela ne voulait pas dire que j’étais meilleure que les autres ou que je savais tout. Je venais de commencer ce devoir, il était donc tout à fait normal que je ne sois pas capable de faire de nombreuses tâches, et que je n’en saisisse pas non plus les principes. Et puis, que je puisse écrire des témoignages expérientiels signifiait juste que, superficiellement, j’avais une expérience de la parole de Dieu et je la comprenais, pas que je comprenais la vérité et en possédais ses réalités. Je devais donc gérer correctement mes lacunes et mes insuffisances, et je devais m’ouvrir et chercher à échanger avec les frères et sœurs quand je ne comprenais pas les choses. Il n’y avait rien de honteux à cela. Il était honteux que je fasse semblant de comprendre quand je ne comprenais pas, et cela faisait que beaucoup de problèmes n’étaient pas résolus à temps et que le travail de l’Église en était retardé. J’avais aussi perdu à plusieurs reprises ma chance de chercher la vérité et je vivais dans la négativité. J’étais si stupide ! Ça ne pouvait pas continuer. Je devais corriger mes intentions, m’ouvrir, chercher et échanger avec mes frères et sœurs, et bien faire mon devoir. Par la suite, j’ai consulté le dirigeant sur les aspects que je ne comprenais pas, ou qui n’étaient pas clairs pour moi, et il a patiemment échangé avec moi. J’ai pu réfléchir bien plus clairement. La réunion s’est finalement avérée très productive et je me suis sentie détendue et sereine.
Maintenant, j’ai encore beaucoup de problèmes et de difficultés dans mon devoir mais je peux prier et me fier à Dieu, et je demande souvent de l’aide à mes frères et sœurs. En réunion, je m’ouvre aussi à mes frères et sœurs à mon propre sujet et je leur révèle ma corruption et mes lacunes. Ce faisant, je suis très à l’aise et assurée. Grâce soit rendue à Dieu !