76. Une nuit de sévices atroces

Par Gao Liang, Chine

Un jour d’avril 2006, je suis allé prêcher l’Évangile du royaume de Dieu Tout-Puissant à un groupe de chrétiens, mais ils ne l’ont pas accepté. Après cela, je suis retourné leur prêcher l’Évangile, mais ils ont envoyé un chien à mes trousses. Plusieurs jours plus tard, alors que j’étais au travail, deux policiers en civil sont venus sur mon lieu de travail et m’ont forcé à les emmener là où je vivais à ce moment-là. J’ai compris que ces chrétiens avaient dû me dénoncer. J’étais anxieux et effrayé : je savais que si ces policiers découvraient les livres des paroles de Dieu que je gardais dans mon appartement, ils m’arrêteraient à coup sûr. J’ai prié Dieu sans discontinuer : « Ô Dieu, s’ils m’arrêtent vraiment aujourd’hui, ce sera avec Ta permission. Je suis prêt à me remettre entre Tes mains. Protège-moi, donne-moi la force et la foi et guide-moi pour que je reste ferme dans mon témoignage. » Arrivés chez moi, ils se sont mis à fouiller toutes mes affaires sans me présenter la moindre pièce d’identité et ont fini par trouver un exemplaire de l’ouvrage « La Parole apparaît dans la chair », un livre d’Évangile et un lecteur de CD. Ils ont alors décidé de m’emmener au Bureau de la sécurité publique du canton.

Un agent de police m’a demandé : « Croyez-vous en Dieu Tout-Puissant ? Auprès de combien de personnes avez-vous fait du prosélytisme ? Qui est votre dirigeant ? » J’ai répondu : « Oui, je crois en Dieu Tout-Puissant, mais nous pratiquons la foi et partageons l’Évangile de notre propre gré. Nous n’avons pas de dirigeants. » Cela l’a tellement mis en colère qu’il m’a donné un violent coup de pied dans le ventre, me faisant reculer de plusieurs pas. Je savais que je ne pourrais probablement pas éviter d’être torturé et tourmenté après avoir été arrêté : un tel moment est inévitable pour tous ceux d’entre nous qui sont croyants et disciples de Dieu et qui vivent en Chine. Je devais me fier à Dieu pour traverser cette épreuve : je ne pouvais pas plier le genou devant Satan. L’agent m’a vicieusement mis sur le gril. Il m’a demandé : « Quand as-tu rejoint l’Église ? Qui t’a donné ces livres ? Où habite-t-il ? » Comme je ne répondais pas, il m’a tiré les mains derrière le dos et m’a menotté à une chaise en métal. Juste à ce moment-là, le chef du Bureau de la sécurité publique, le chef Wang, est entré et s’est écrié : « Mais qu’est-ce que tu fabriques ? Détache-le tout de suite ! » Puis, souriant, il s’est avancé vers moi, m’a tapoté l’épaule et, affectant un ton sincère, m’a dit : « Mon vieux camarade, je ne veux que le meilleur pour toi. Je sais que le travail ne t’a pas été facile. Si tu nous dis tout ce que tu sais sur l’Église de Dieu Tout-Puissant, tu auras une récompense de plusieurs milliers de yuans. » J’ai compris que c’était un complot rusé de Satan : ce policier essayait de m’inciter à donner des informations sur l’Église, à trahir Dieu et à vendre mes frères et sœurs en m’offrant une récompense pécuniaire. Je me suis dit : « Même si vous m’offriez une montagne d’or, je ne céderais toujours pas. Je ne trahirai jamais les intérêts de l’Église. » Voyant que je n’étais pas convaincu, il a ajouté : « Si tu me dis simplement ce que tu sais, tu pourras même prendre une part de nos bénéfices à l’avenir. » Il me dégoûtait totalement et j’ai tout simplement ignoré tout ce qu’il me disait. Quand il a compris que je n’allais rien dire, il est immédiatement devenu méchant. D’un air renfrogné et d’un ton sévère, il a déclaré : « Celui-là ne sait pas ce qui est bon pour lui. Faites ce qu’il faut avec lui », puis il est sorti en trombe de la pièce. L’un des policiers m’a menacé : « Si tu ne nous dis pas honnêtement ce que tu sais, ça va mal se terminer pour toi. » À peine avait-il dit cela qu’il m’a giflé violemment, m’a jeté à terre à coups de pied, puis m’a enroulé les bras derrière le dos et m’a menotté de nouveau sur la chaise en métal. J’ai eu un peu peur quand j’ai pensé à la torture qui pourrait m’être infligée, alors j’ai silencieusement prié Dieu : « Ô mon Dieu, il dépend entièrement de Toi que je meure ou non aux mains de la police aujourd’hui. Je T’en prie, remplis-moi de foi et de force, aide-moi à me retenir de vendre mes frères et sœurs et de Te trahir. » Après avoir terminé ma prière, je me suis soudain souvenu de l’histoire de Daniel. Daniel avait été jeté dans la fosse aux lions, mais comme il avait eu la foi, avait prié et s’était fié à Dieu, Dieu avait fermé la gueule des lions pour les empêcher de lui faire du mal. Je savais que moi aussi je devais avoir foi en Dieu et rester ferme dans mon témoignage pour Lui, quelle que soit la façon dont la police allait me tourmenter.

Après cela, ils m’ont interrogé de nouveau en me posant les mêmes questions, mais comme je ne répondais toujours pas, ils m’ont traîné dans une cour, ont placé cinq ou six livres de paroles de Dieu devant moi et ont accroché une pancarte autour de mon cou sur laquelle il était écrit : « membre d’une secte ». Ils m’ont pris en photo, puis ils ont relevé mes empreintes digitales et m’ont ensuite emmené dans une salle de torture dissimulée. Dès que je suis entré dans la pièce, j’ai senti mon sang se glacer : cette pièce était remplie de toutes sortes d’appareils de torture. Il y avait en hauteur un chevalet en acier soudé, un banc du tigre et des fers pour les chevilles, ainsi que plus de dix caisses, grandes et petites, remplies de toutes sortes d’autres dispositifs de torture. Au mur étaient accrochés des fouets en cuir, des tiges de bakélite, des pinces et de nombreux autres instruments de torture plus petits que je n’avais jamais vus auparavant. Il devait y avoir plus d’une centaine d’instruments de torture dans cette pièce. J’ai immédiatement senti les poils de ma nuque se dresser et mes jambes ont commencé à flancher. Je me suis dit : « Ils ne m’auraient pas amené ici s’ils n’avaient pas prévu de me torturer. Qui sait si je pourrai m’en sortir vivant. Peut-être que si je leur donne juste quelques informations sans importance, ils me laisseront partir et je n’aurai pas à souffrir ici. Si je ne leur dis rien, ils me soumettront certainement à de graves sévices. » Juste à ce moment-là, je me suis rappelé l’histoire des trois amis de Daniel : ils avaient été jetés dans une fournaise ardente parce qu’ils refusaient de se prosterner devant une idole en or, disant qu’ils préféraient mourir plutôt que de trahir Dieu. Dieu les avait protégés tous les trois, aucun ne souffrant de la moindre brûlure. Cela m’a rappelé la souveraineté toute-puissante de Dieu : ma foi en Lui en a été renouvelée. Je savais que mon destin, que ce soit de vivre ou de mourir, était entièrement entre les mains de Dieu. Quelle que soit la manière dont ils allaient me torturer, je devais me fier à Dieu et rester ferme dans mon témoignage pour Lui. Après cela, deux jeunes policiers sont entrés et ont ajusté le chevalet en acier à ma hauteur, suspendant mes mains à la barre horizontale de sorte que mes pieds touchaient à peine le sol quand j’étais sur la pointe des pieds. Un des policiers a grommelé vicieusement : « On a perdu une journée entière à essayer de te faire parler, maintenant il est temps de te faire souffrir ! » Mes mains et mes bras supportaient tout mon poids. Tout mon corps se trouvait dans une position extrêmement inconfortable. Au bout d’un moment, mes mains et mes bras ont commencé à me faire de plus en plus mal, comme si on me les arrachait tout doucement. Cela me faisait tellement mal que j’ai crié de douleur. Je n’avais pas mangé depuis une journée entière et je me sentais étourdi et nauséeux. C’était vraiment plus que je ne pouvais en supporter. Au milieu de ma souffrance, je me suis soudainement rappelé ces paroles de Dieu : « Vous vous souvenez peut-être tous de ces paroles : “Car nos légères afflictions, qui ne durent qu’un instant, produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire.” Vous avez tous déjà entendu ces paroles, pourtant aucun d’entre vous n’en a compris la vraie signification. Aujourd’hui, vous avez acquis une conscience profonde de leur véritable signification. Ces paroles seront accomplies par Dieu dans les derniers jours, et elles seront accomplies en ceux qui ont été brutalement persécutés par le grand dragon rouge dans la terre où il gît lové sur lui-même. Le grand dragon rouge persécute Dieu et est l’ennemi de Dieu ; et ainsi, dans cette terre, les gens sont soumis à l’humiliation et à l’oppression en raison de leur croyance en Dieu, et par conséquent, ces paroles s’accomplissent en vous, ce groupe de personnes » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre de Dieu est-elle aussi simple que l’homme l’imagine ?). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris qu’Il utilisait le grand dragon rouge à Son service pour perfectionner Ses élus. J’étais torturé pour perfectionner ma foi : il y avait une signification particulière à ce supplice. Je devais donc arrêter d’être aussi négatif et faible. J’ai alors prié Dieu : « Ô mon Dieu ! Quelles que soient la façon dont ils vont me torturer et les souffrances que je vais devoir endurer, je ne vendrai jamais mes frères et sœurs et je ne Te trahirai pas ! » Après cela, on m’a laissé pendu là pendant environ deux heures.

Un peu après 20 heures, quatre jeunes hommes portant des masques de ski sont entrés dans la pièce et l’un d’eux a vicieusement ironisé : « Eh bien, eh bien, comment ça va ? Es-tu à l’aise ? » Tout en disant cela, il a décroché du mur un fouet en cuir et s’est mis à me fouetter les bras avec. À chaque coup, j’avais l’impression que la chair s’arrachait de mes os : c’était insupportablement douloureux. Il m’a donné au moins cinquante ou soixante coups et quand il a été fatigué, un autre a pris le relais. À ce moment-là, je craignais un peu, s’ils me fouettaient si fort, que mes bras restent handicapés et que je ne puisse plus mener une vie normale, alors j’ai prié Dieu : « Ô mon Dieu, je remets tout entre Tes mains. Que je devienne infirme ou non, je me soumets à Tes orchestrations et à Tes arrangements. » Ce n’est qu’après s’être fatigués de m’avoir autant fouetté qu’ils m’ont détaché. Mon corps entier était devenu mou et je suis immédiatement tombé par terre. Mais ils n’en avaient pas encore fini avec moi : après cela, ils m’ont attaché au banc du tigre et ont poursuivi l’interrogatoire. L’un des policiers a grommelé : « N’espère pas sortir d’ici vivant si tu ne nous dis pas la vérité ! Fais-nous simplement un compte rendu honnête de ce que tu sais, et nous te laisserons partir. Le PCC nourrit une hostilité mortelle envers vous. Il vous considère, vous autres croyants, comme ses ennemis jurés. Il veut vous détruire et vous tuer tous. C’est la politique du PCC : ils peuvent vous ôter la vie, à vous, les croyants en Dieu Tout-Puissant, sans la moindre impunité. » Je lui ai résolument répondu : « Je ne sais rien. Il n’y a rien que je puisse vous dire. » Voyant que je ne coopérais toujours pas, ils m’ont détaché du banc du tigre et m’ont fait m’allonger par terre. Ils ont ensuite pris chacun une tige de bakélite noire de 80 cm de long et de 8 à 10 cm de large remplie de billes d’acier et, debout de chaque côté, ont commencé à me frapper violemment sur tout le corps avec ces tiges. Mon corps tremblait à chaque coup. Je me tordais de douleur, hurlant dans ma souffrance extrême. J’avais du mal à respirer. Il n’y a pas de mots pour décrire à quel point cette douleur était atroce. Ils m’ont frappé surtout sur les fesses : cela a continué encore et encore, et j’avais l’impression que les boyaux me sortaient du corps. Endurant une douleur insupportable, je me suis écrié avec colère : « Vous essayez de me battre à mort ! Vous voulez m’ôter la vie ! Pourquoi n’allez-vous pas attraper de vrais meurtriers et des incendiaires ? Quelles lois ai-je enfreintes pour mériter cette cruauté ? Êtes-vous seulement humains ? » Un des policiers, rendu encore plus furieux par mes paroles, s’est mis à me frapper si fort que sa tige de bakélite s’est cassée en deux, répandant des billes d’acier partout sur le sol. Tous les policiers ont éclaté de rire dans une véritable cacophonie. Puis, les dents serrées, un des policiers m’a répondu : « Tu n’as enfreint aucune loi ? Le PCC ne permet l’existence d’aucune croyance religieuse. Le peuple chinois ne doit croire qu’au Parti communiste. Vous êtes les ennemis du PCC et il vous détruira, vous tuera et vous éradiquera complètement ! » Pendant qu’il parlait, ils ont sorti deux longs fouets d’une des caisses et m’ont dit : « Tu ne veux toujours pas nous dire ce que nous voulons entendre ? Alors, essayons un truc différent. On va voir si tu prends goût à ça ! » Puis ils m’ont ordonné de me mettre debout et deux d’entre eux ont commencé à me fouetter avec férocité, m’infligeant une douleur insupportable. Quand ils se sont fatigués à force de me fouetter, deux autres policiers ont pris leur place et ont continué à me frapper. Ils se sont relayés à quatre reprises au moins, chaque passage à tabac durant pas moins d’une demi-heure. À la fin, je suis tout simplement tombé au sol, paralysé, mais ils m’ont relevé et ont continué à m’interroger. Comme je ne disais rien, ils ont continué à me fouetter et à me donner des coups de pied dans les jambes. J’avais l’impression qu’ils m’avaient cassé les jambes. J’ai commencé à me sentir un peu faible et j’ai pensé : « Si je ne leur dis rien, ils continueront à utiliser toutes sortes de méthodes de torture pour me tourmenter. Ils pourraient même me torturer à mort. Mais si je dis quelque chose, je deviendrai un Judas et le vœu que j’ai fait devant Dieu deviendra une tromperie. Cela blesserait Dieu et pire, cela provoquerait Sa haine amère. » Je tournais cela dans tous les sens dans ma tête : devais-je dire quelque chose ou pas ? Juste à ce moment-là, je me suis souvenu de la crucifixion du Seigneur Jésus et de ces paroles de Dieu : « Sur la route de Jérusalem, Jésus était en agonie, comme si un couteau était tourné dans Son cœur, mais Il n’avait pas la moindre intention de revenir sur Sa parole ; une puissante force Le poussait toujours de l’avant, où Il serait crucifié. Finalement, Il a été cloué sur la croix et est devenu la ressemblance de la chair pécheresse, achevant l’œuvre de la rédemption de l’humanité. Il S’est libéré des chaînes de la mort et de l’Hadès. Devant Lui, la mortalité, l’enfer et l’Hadès ont perdu leur puissance et ont été vaincus par Lui » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Comment servir en harmonie avec la volonté de Dieu). Pour racheter toute l’humanité, le Seigneur Jésus avait accepté d’être crucifié, d’être humilié et tourmenté et d’offrir Sa propre vie. L’amour de Dieu pour l’humanité est si grand ! Avec cette pensée, je me suis senti profondément encouragé et j’ai fait ce vœu en silence : « Je ne deviendrai pas un Judas et je ne trahirai pas Dieu, même si cela signifie être torturé à mort ! » Après cela, ils ont continué à me menacer en disant : « Si tu ne nous dis pas ce que nous voulons savoir, nous te battrons à mort et t’enverrons au crématorium, où tu seras réduit en cendres. Soit ça, soit nous enverrons ton corps à la briqueterie où tu seras réduit en bouillie et transformé en briques. » À ce moment-là, j’ai eu peur, mais je savais qu’il n’était pas de leur ressort de dire si je survivrais ou non à leurs coups. Tout était entre les mains de Dieu, et j’étais prêt à me soumettre à Ses orchestrations et à Ses arrangements. C’est alors qu’il m’est soudain venu à l’esprit que les livres de l’Église étaient toujours en ma possession et qu’aucun de mes frères et sœurs ne savait que j’avais été arrêté. Si la police mettait la main sur ces livres, ce serait une énorme perte pour l’Église. J’ai commencé à paniquer, et j’ai alors prié Dieu : « Dieu, ma propre vie n’est pas importante, mais en tant que gardien des livres de l’Église, je dois veiller à ce que ces livres restent en sécurité. Or je ne sais pas si je m’en sortirai vivant. Je place toutes ces préoccupations entre Tes mains et je Te demande de m’ouvrir un chemin. » Après ma prière, quelque chose de miraculeux s’est produit : je n’ai plus ressenti de douleur à cause des coups de fouet. J’ai su que c’était Dieu qui allégeait ma souffrance et je Lui en ai été extrêmement reconnaissant. Quand ils ont vu que j’étais simplement allongé là, immobile, et que j’avais cessé de crier, ils ont tout de suite arrêté de me fouetter. L’un d’eux a glissé un doigt sous mon nez, puis il a déclaré avec anxiété : « Il est mal en point. Sortez-le d’ici : on aura vraiment des problèmes s’il meurt pendant notre tour de garde. » Je savais que Dieu m’avait ouvert un chemin et qu’Il veillait sur moi, sinon je serais mort là-bas à coup sûr.

Ensuite, deux policiers m’ont traîné dehors et m’ont abandonné dans un champ. Je suis resté immobile au sol. Il devait être environ deux heures du matin. À ce moment-là, je n’avais qu’une idée en tête : je devais faire savoir à mes frères et sœurs qu’il fallait déménager les livres avant le lever du soleil, afin qu’ils ne se retrouvent pas entre les mains de la police. J’ai essayé de me relever, mais j’étais trop grièvement blessé. J’ai mobilisé jusqu’à la dernière once d’énergie en moi, mais je ne pouvais tout simplement pas me lever. Terriblement inquiet et paniqué, je me suis hâté de prier Dieu, Lui demandant de la force. Après ma prière, je me suis souvenu de ce passage de la parole de Dieu : « Ne crains rien, le Dieu Tout-Puissant des armées sera sûrement avec toi ; Il vous soutient et Il est votre bouclier » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 26). Ces paroles de Dieu m’ont donné de la foi. J’ai laissé s’écouler encore une demi-heure environ, puis j’ai essayé de me relever à nouveau et après quatre ou cinq tentatives, je me suis finalement remis debout. Le soleil ne s’était pas encore levé et il faisait complètement noir sur les routes. Je me suis traîné, endurant une douleur atroce alors que je boitais pas à pas vers la maison de Frère Cheng Yi. En arrivant, je lui ai tout de suite dit ce qu’il s’était passé et je lui ai demandé d’ordonner rapidement aux frères et sœurs de déménager les livres des paroles de Dieu. Ensuite, j’ai clopiné jusqu’à mon appartement. Il était aux environs de 3 heures du matin. Quand j’ai allumé la lumière, j’ai constaté que l’endroit était sens dessus dessous. Qu’était-il arrivé à ma maison ? Mes couettes, mes oreillers, mon matelas et mes vêtements avaient tous été jetés par terre. Tout l’appartement avait été retourné. En faisant le point sur mes propres blessures, j’ai constaté que j’avais été gravement mutilé : la chair de mes jambes s’était collée à l’intérieur de mon pantalon, et mon rectum était descendu d’une dizaine de centimètres et semblait se nécroser. Je ressentais une douleur atroce, ma respiration était laborieuse et j’avais vraiment l’impression d’être au bout du rouleau. Mes blessures étaient extrêmement graves : je ne pouvais plus bouger, ni même boire une gorgée d’eau. Je me suis demandé : « Puis-je survivre à toutes ces blessures ? Et même si j’y survis, ne serai-je pas infirme ? Serai-je capable de rester autonome à l’avenir ? Ma femme et mes enfants ont tous été induits en erreur par les mensonges du PCC et sont opposés à ma foi. Si je deviens handicapé, ils ne prendront pas soin de moi… » Plus j’y pensais, plus je me sentais mal, alors j’ai prié Dieu. Pendant que je priais, je me suis souvenu de ces paroles de Dieu : « Pour tout ce qui se produit dans l’univers, J’ai toujours le dernier mot. Y a-t-il quelque chose qui ne soit pas dans Mes mains ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les paroles de Dieu à l’univers entier, Chapitre 1). En effet, mon destin était entre les mains de Dieu. C’était à Dieu de décider si je vivrais ou mourrais et si je serais handicapé ou non. Je savais que je devais me donner à Dieu et Le laisser présider aux arrangements. Même si je devenais invalide, je me soumettrais. Même si ma femme et mes enfants ne s’occupaient pas de moi, je savais que Dieu était avec moi et que mes frères et sœurs s’occuperaient de moi, donc je survivrais tout de même. En prenant conscience de cela, je n’ai plus été aussi tourmenté et angoissé.

Frère Yu Zhijian est arrivé chez moi à 4 heures du matin ce jour-là. Quand il est entré, voyant que j’étais allongé sur mon lit, incapable de bouger, il a retiré ma couverture et a constaté que mon pantalon était couvert de taches de sang, que mes membres inférieurs étaient parsemés d’entailles profondes et de chairs béantes et que mon rectum et des morceaux de chair étaient collés à mon pantalon. Devant ce spectacle, il a fondu en larmes et m’a apporté une bassine d’eau chaude, tout en pleurant. Après avoir découpé mon pantalon et appliqué une compresse chaude, il a lentement séparé le pantalon de ma chair, morceau par morceau. La peau sous mes genoux était un amas de plaies ouvertes si profondes que l’os était exposé. À ce jour, je n’arrive toujours pas à revivre mentalement cette épreuve. J’avais des blessures très graves, mais je n’osais pas aller à l’hôpital de peur que la police ne me retrouve et m’arrête lorsque je me présenterais avec ma carte d’identité. Je mettrais également mes frères et sœurs en danger. Pendant ce temps, je ne pouvais pas du tout prendre soin de moi et Zhijian risquait d’être arrêté s’il venait me soigner tous les jours. Il était nouveau dans la foi et je craignais qu’il ne devienne effrayé et faible après avoir vu comment j’avais été battu. Je lui ai dit : « Traverser cette épreuve a été une bonne chose pour moi, cela m’a permis de voir Satan tel qu’il est vraiment. » À ma grande surprise, Zhijian m’a déclaré : « Ne te fais pas de souci pour moi. J’ai maintenant vu par moi-même que le PCC était un démon qui résiste à Dieu et traite l’humanité avec cruauté. Nous devons rester fermes dans notre témoignage de Dieu. » Au cours de cette semaine, j’ai nettoyé chaque jour avec de l’eau salée la partie de mon rectum qui avait subi un prolapsus et je me suis également soigné avec un remède traditionnel. Finalement, une huitaine de jours après mon arrestation, j’ai guéri de mon prolapsus. Au bout de deux semaines, j’étais capable de marcher à nouveau.

Après cela, les policiers sont venus m’interroger et me harceler tous les quinze jours. Chaque fois, ils me cuisinaient avec des questions sur l’Église et me demandaient si j’étais toujours en contact avec d’autres membres. Ils m’ont même menacé en me disant : « Si tu ne dis pas la vérité, nous n’abandonnerons jamais ton dossier ! » Je me suis dit : « Je vous vois déjà tous tels que vous êtes vraiment. Vous aurez beau me contraindre ou me menacer, je ne vous céderai jamais. Vous pouvez oublier d’essayer de me faire trahir Dieu ! » Au cours des deux brèves années entre mon arrestation en 2006 et 2008, la police est venue m’interroger au moins vingt-cinq fois. Parce qu’elle me surveillait en permanence, je n’osais pas rencontrer mes frères et sœurs, de peur de leur attirer des ennuis, et j’ai donc été obligé de retourner dans la maison de ma famille à la campagne.

Plus tard, mon rectum et mon dos ont complètement guéri, mais j’ai continué à ressentir les effets résiduels des blessures subies aux jambes. J’ai encore beaucoup de douleur et de faiblesse dans ma jambe droite et je boite par temps nuageux ou pluvieux. Les pires effets résiduels concernent ma peau. Les croûtes de toutes les entailles ne sont parties que pour révéler des taches noires et de décoloration, et tout mon corps est recouvert d’escarres disgracieuses, de masses densément concentrées avec de petits furoncles blancs qui me démangent horriblement. Lorsque je prends une douche ou que j’ai trop chaud, cette sensation de démangeaison due aux furoncles est pire que du sel dans une plaie ouverte. Cela me démange tellement que je peux à peine le supporter : parfois, je dois frotter les zones touchées avec des cailloux du bord de la rivière ou utiliser un couteau pour drainer le pus avant de ressentir un quelconque soulagement. Je suis affligé par cette douleur nuit et jour depuis plus de quinze ans. Entretemps, je suis allé voir plusieurs praticiens de médecine traditionnelle chinoise dans des cliniques privées et j’ai ainsi dépensé 10 500 yuans en factures médicales sans voir aucune amélioration. Endurant d’incroyables tourments physiques et étant incapable de contacter mes frères et sœurs et de mener une vie d’Église normale, j’ai subi des douleurs atroces et j’ai souvent prié Dieu, en larmes, Lui demandant de rester à mes côtés et de me donner la foi et la force. Si je n’avais pas eu la protection et la direction de Dieu pendant ces jours sombres, je n’aurais jamais survécu.

Cela fait quinze ans que j’ai été arrêté et en réfléchissant, je me rends compte que même si j’ai effectivement souffert dans une certaine mesure, j’en suis aussi venu à voir le grand dragon rouge pour ce qu’il est réellement et à vraiment reconnaître sa substance démoniaque. À présent, je lis les paroles de Dieu qui disent : « Des milliers d’années de haine sont concentrés dans le cœur, des millénaires de condition pécheresse sont gravés dans le cœur. Comment cela n’inspirerait-il pas le dégoût ? Vengez Dieu, étouffez complètement Son ennemi, ne le laissez pas sévir plus longtemps et ne lui permettez pas de régner comme un tyran ! Le temps est venu. Depuis longtemps l’homme a rassemblé toutes ses forces, il a consacré tous ses efforts, payé tout le prix pour ceci : dévoiler le visage hideux de ce démon et permettre aux gens qui ont été aveuglés et ont enduré toutes sortes de souffrances et d’épreuves de s’extraire de leur douleur et de se rebeller contre ce vieux démon méchant » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre et l’entrée (8)). En méditant ces paroles de Dieu, j’ai vu encore plus clairement à quel point le PCC était cruel et sauvage. Il prétend respecter la liberté religieuse, mais en secret, il arrête et persécute sans raison les chrétiens, cherchant à réprimer complètement l’œuvre de Dieu pour le salut de l’humanité et à faire de la Chine un pays athée. C’est une cabale démoniaque qui méprise la vérité et résiste à Dieu. J’ai vraiment vu le visage hideux du PCC et j’en suis venu à le mépriser et à me rebeller contre lui totalement. Grâce à cette expérience, j’en suis aussi arrivé à reconnaître à quel point Dieu prend toujours soin de moi et me protège. Chaque fois que je souffrais ou que je me sentais faible, les paroles de Dieu m’instruisaient, me guidaient et me donnaient force et foi. J’ai fait l’expérience de l’amour authentique de Dieu pour l’humanité, de Sa merveille et de Sa toute-puissance. Cela a profondément renforcé ma foi en Dieu. Le chemin qui m’attend aura beau être semé d’embûches et mon corps aura beau souffrir, je suivrai Dieu jusqu’à la toute fin !

Précédent: 75. Le salaire du déguisement et de la dissimulation

Suivant: 77. L’amour aveugle est une chose exécrable

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

Contenu connexe

Paramètres

  • Texte
  • Thèmes

Couleurs unies

Thèmes

Police

Taille de police

Interligne

Interligne

Largeur de page

Contenu

Chercher

  • Rechercher ce texte
  • Rechercher ce livre

Contactez-nous par WhatsApp