97. Comment j’ai changé mes manières orgueilleuses

Par Bernard, Cameroun

Autrefois, je me croyais très intelligent, je pensais pouvoir faire tout et n’importe quoi sans l’aide des autres. À l’école comme à la maison, je trouvais toujours une réponse aux questions alors que mes frères séchaient, et je les regardais de haut à cause de ça. Mes frères aînés disaient que j’étais arrogant et prétentieux et que je ferais mieux de tenir compte davantage des sentiments d’autrui. Mais je pensais qu’ils ne disaient ça que par jalousie, alors je ne prenais pas leurs accusations à cœur.

En 2019, j’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours. Bientôt, j’ai commencé à abreuver les nouveaux arrivants qui venaient d’accepter l’œuvre de Dieu. Trois sœurs travaillaient avec moi et deux d’entre elles n’avaient accepté l’œuvre de Dieu que depuis quelques mois. La troisième, Sœur Jonna, m’assistait dans mon travail. À ce moment-là, j’ai été choisi comme chef de groupe, ce qui, pour moi, voulait dire que j’étais le meilleur du groupe. Quand nous travaillions ensemble et que ces sœurs me demandaient : « Peut-on faire ça de cette manière ? » ou « Veux-tu faire ça de cette manière ? », je les rabrouais souvent, en disant : « Non, ce n’est pas possible » ou « Non, je ne veux pas ». Je me disais que le travail devait être fait selon mes instructions. Par exemple, après les réunions des nouveaux arrivants, Sœur Jonna disait à chaque fois : « Devons-nous demander aux nouveaux arrivants s’ils ont tout compris ? » Alors je répondais : « C’est inutile. Je leur ai déjà posé la question pendant la réunion. Ils ont compris, alors pas la peine de leur redemander. » Et lorsque Sœur Jonna disait : « Quand tu échanges et témoignes de la vérité de l’œuvre de Dieu, tu devrais parler de façon plus détaillée. Cela aidera les destinataires potentiels de l’Évangile à rapidement en conclure que l’œuvre de Dieu est réelle », je répondais sans réfléchir : « J’ai déjà tout dit, inutile de le répéter. » Parfois, Sœur Jonna me disait d’aller m’informer de la situation des nouveaux arrivants, mais je refusais. Je me disais qu’en tant que chef de groupe, c’était à moi de lui dire ce qu’elle devait faire, et pas le contraire. Parfois, Sœur Jonna demandait aussi si les nouveaux arrivants étaient certains de l’œuvre de Dieu. Voyant qu’elle se mêlait constamment de mon travail, je me mettais en colère et disais : « Tu n’es pas la cheffe de groupe, tu n’as donc aucun droit de me dire comment je dois faire mon travail ! » À cette époque, j’étais très arrogant : non seulement je refusais de coopérer harmonieusement avec Sœur Jonna, mais je refusais aussi de coopérer avec les deux autres sœurs. Je leur confiais rarement des tâches, je préférais m’occuper des nouveaux arrivants tout seul. Comme mes sœurs n’avaient accepté l’œuvre de Dieu que récemment, je me disais qu’il y avait de nombreuses vérités sur les visions qu’elles ne comprenaient pas, ce qui les empêchait de bien faire leur travail. Quand j’animais des réunions avec elles, je parlais toujours beaucoup et je ne leur laissais pas le temps d’échanger. J’avais peur qu’elles n’échangent pas correctement et que les nouveaux arrivants ne les comprennent pas. En réalité, les nouveaux arrivants auraient facilement pu comprendre mes deux sœurs. Mais je ne voulais simplement pas qu’elles échangent, parce que je les prenais de haut. Un jour, pour donner des bases aux nouveaux arrivants sur le vrai chemin aussi vite que possible, j’ai voulu échanger sur plusieurs autres aspects de la vérité. Mais mes sœurs ont dit : « Tu ne peux pas faire ça. La réunion ne dure qu’une heure et demie. Si tu échanges sur trop de choses, les nouveaux arrivants n’auront pas le temps de tout comprendre en totalité. Nous pouvons fractionner l’échange et le répartir sur plusieurs réunions. » J’ai rechigné à accepter leur opinion, à ce moment-là, et, à la place, j’ai tout fait pour les convaincre de m’écouter. En fin de compte, elles n’ont eu d’autre choix que d’accepter. Par la suite, nous avons abreuvé plus de vingt nouveaux arrivants. Ils sont presque tous venus à la première réunion, mais lors des réunions suivantes, j’ai vu que de plus en plus de nouveaux arrivants étaient absents. Finalement, seuls trois nouveaux arrivants, sur plus de vingt au départ, ont continué à venir aux réunions. Cela ne m’était jamais arrivé et ça m’a vraiment désorienté et rendu négatif. Un jour, la dirigeante m’a demandé dans quel état j’étais. J’ai répondu : « Mon état n’est pas bon. J’obtiens des résultats vraiment médiocres dans mon devoir, ces derniers temps. À chaque réunion, j’échange correctement avec les nouveaux arrivants, puis je leur demande s’ils ont compris, et ils répondent toujours : “Oui, nous avons compris”, mais ils ne reviennent pas aux réunions et je ne comprends pas pourquoi. » La dirigeante m’a dit : « Tu devrais réfléchir sur toi-même. Il se peut que tu fasses quelque chose qui pousse ces nouveaux arrivants à ne plus vouloir venir aux réunions. » La dirigeante a poursuivi : « As-tu demandé à tes trois sœurs si elles avaient remarqué que quelque chose n’allait pas dans le contenu ou les méthodes de ton abreuvement ? » J’ai dit : « Non, je ne pense pas qu’elles puissent être de bon conseil. » La dirigeante a répondu : « C’est bien là le problème. Tu devrais leur demander leur avis, au lieu de ne te fier qu’à toi-même. » Quand la dirigeante a présenté les choses comme ça, ça m’a paru juste. Il ne m’était jamais venu à l’esprit de demander leur opinion à mes sœurs. Je m’étais toujours dit que je travaillais mieux qu’elles et que leurs idées ne servaient à rien.

Puis la dirigeante m’a envoyé ce passage de la parole de Dieu : « Lorsque vous coopérez avec d’autres pour accomplir vos devoirs, pouvez-vous être ouverts aux opinions divergentes ? Êtes-vous capable de laisser parler les autres ? (Je le suis un peu. Avant, la plupart du temps, je n’écoutais pas les suggestions des frères et sœurs et j’insistais pour faire les choses à ma manière. Ce n’est que plus tard, lorsque les faits ont prouvé que j’avais tort, que j’ai vu que la plupart de leurs suggestions étaient correctes, que c’était la solution dont tout le monde discutait qui était en fait appropriée, qu’en me fiant à mes propres opinions j’avais été incapable de voir clairement les choses et que j’avais été déficient. Après avoir vécu cela, je me suis rendu compte à quel point une coopération harmonieuse était importante.) Et que pouvez-vous constater à partir de cela ? En faisant cette expérience, avez-vous bénéficié de certains avantages et compris la vérité ? Croyez-vous qu’il existe quelqu’un de parfait ? Aussi forts, capables ou talentueux que soient les êtres humains, ils ne sont pas parfaits. Il faut l’admettre, c’est un fait, et c’est l’attitude que les gens devraient avoir pour aborder correctement leurs propres mérites et forces ou leurs propres défauts ; voilà la rationalité que l’on devrait posséder. Avec une telle rationalité, tu peux composer correctement avec tes points forts et tes points faibles tout comme avec ceux des autres, et cela te permettra de travailler harmonieusement à leurs côtés. Si tu as compris cet aspect de la vérité et si tu parviens à entrer dans cet aspect de vérité-réalité, tu arriveras à vivre en harmonie avec tes frères et sœurs, tirant parti de leurs points forts pour compenser les quelconques faiblesses que tu peux avoir. De cette manière, quel que soit le devoir ou la tâche que tu accomplis, tu les feras toujours de mieux en mieux et tu auras la bénédiction de Dieu. Si tu penses toujours que tu es bon et que les autres ne sont pas aussi bons que toi, et si tu veux toujours avoir le dernier mot, ce sera problématique. C’est un problème de tempérament. Ces gens-là ne sont-ils pas arrogants et suffisants ? » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Ces paroles de Dieu soulignaient mon problème. Dieu dit : « Lorsque vous coopérez avec d’autres pour accomplir vos devoirs, pouvez-vous être ouverts aux opinions divergentes ? Êtes-vous capable de laisser parler les autres ? » En examinant ces questions posées par Dieu, j’ai réfléchi à la façon dont j’avais coopéré avec mes trois sœurs durant cette période. J’avais refusé toutes leurs suggestions, sans exception. Même quand leurs opinions étaient justes ou correctes, je n’étais toujours pas d’accord, parce que je ne voulais pas qu’elles pensent que j’étais inférieur à elles. Je pensais que j’étais le meilleur et que j’étais donc le seul à pouvoir donner de bons conseils. Je dirigeais le groupe, elles devaient donc m’écouter. Ce n’était pas à moi de le faire. Ces paroles de Dieu disaient que tout le monde avait des défauts et avait besoin de l’aide des autres, mais je me disais sans cesse que j’étais le meilleur et que j’étais supérieur aux autres. N’était-ce pas là de l’arrogance et de la vanité ? J’ai vu dans ces paroles de Dieu que Dieu détestait les gens comme ça.

Plus tard, j’ai lu cet autre passage de la parole de Dieu : « Si le travail doit constamment être refait lorsque des personnes accomplissent leur devoir, le problème principal n’est pas un manque de connaissances spécialisées ou d’expérience, mais plutôt que ces personnes sont trop suffisantes et arrogantes, qu’elles ne travaillent pas harmonieusement, mais décident et agissent seules. Résultat, le travail est gâché, rien n’est accompli et tous ces efforts sont vains. Le problème le plus grave, dans tout cela, est le tempérament corrompu de la personne. Quand le tempérament corrompu des personnes est trop grave, ces personnes ne sont pas de bonnes personnes, elles sont des personnes malfaisantes. Le tempérament des personnes malfaisantes est bien plus grave qu’un tempérament corrompu ordinaire. Les gens malfaisants sont susceptibles de commettre des actes malfaisants, d’interrompre et de perturber le travail de l’Église. Tout ce dont sont capables les personnes malfaisantes lorsqu’elles accomplissent leur devoir, c’est de mal faire les choses et de gâcher les choses. Leur service pose plus de problèmes qu’il n’en vaut la peine. Certaines personnes ne sont pas malfaisantes, mais elles accomplissent leur devoir selon leur tempérament corrompu et elles aussi sont incapables de le faire correctement. En somme, les tempéraments corrompus empêchent vraiment les gens d’accomplir leur devoir correctement. Selon vous, quel aspect du tempérament corrompu des gens a l’impact le plus important sur l’efficacité avec laquelle ils accomplissent leur devoir ? (L’arrogance et la suffisance.) Et quelles sont les manifestations principales de l’arrogance et de la suffisance ? Prendre des décisions seul, suivre son propre chemin, ne pas écouter les suggestions des autres, ne pas consulter les autres, ne pas coopérer harmonieusement et toujours essayer d’avoir le dernier mot. Même si bon nombre de frères et sœurs peuvent coopérer pour accomplir un devoir en particulier, chacun d’entre eux s’occupant de sa propre tâche, certains chefs de groupe ou superviseurs veulent toujours avoir le dernier mot. Quoi qu’ils fassent, ils ne coopèrent jamais harmonieusement avec les autres, ne participent jamais aux échanges et agissent précipitamment sans être parvenus à un consensus avec les autres. Ils forcent tout le monde à n’écouter qu’eux et c’est là que réside le problème » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Le bon accomplissement de son devoir requiert une coopération harmonieuse). Ces paroles de Dieu m’ont profondément touché. Auparavant, je n’avais pas compris pourquoi je ne parvenais pas à faire mon devoir efficacement. Ce n’est qu’après avoir lu cette parole de Dieu que j’ai compris que c’était parce que mon tempérament arrogant m’empêchait totalement de coopérer avec les autres. Durant la période où j’avais travaillé avec les trois sœurs, j’avais toujours eu le dernier mot. C’était évident chaque fois que nous discutions du contenu de la réunion suivante : tout le monde donnait son point de vue et son opinion, et ensuite, nous aurions dû choisir ensemble le thème principal de la réunion, pour nous assurer que celle-ci soit efficace. Au lieu de ça, je prenais mes propres décisions, sans jamais tenir compte de leurs opinions, parce que je pensais que mon avis était le meilleur et que je n’avais pas besoin d’écouter les autres. Quand quiconque faisait une objection, je trouvais diverses raisons pour la rejeter. J’étais trop arrogant pour accepter les conseils d’autrui. Mon devoir manquait donc de direction de Dieu et, par conséquent, il n’était pas efficace. Cet échec a été une révélation pour moi.

Un jour, une sœur m’a envoyé ces deux passages de la parole de Dieu. Dieu dit : « Si, au fond de toi, tu comprends vraiment la vérité, alors tu sauras comment pratiquer la vérité et te soumettre à Dieu et tu t’engageras naturellement sur le chemin de la poursuite de la vérité. Si le chemin que tu empruntes est le bon et qu’il est conforme aux intentions de Dieu, alors l’œuvre du Saint-Esprit ne te quittera pas : auquel cas il y aura de moins en moins de risque que tu trahisses Dieu. Sans la vérité, il est facile de faire le mal, et tu le commettras involontairement. Par exemple, si tu as un tempérament arrogant et vaniteux, alors le fait de te dire de ne pas t’opposer à Dieu ne fait aucune différence, tu ne peux pas t’en empêcher, c’est incontrôlable pour toi. Tu ne le ferais pas exprès ; tu le ferais sous la domination de ta nature arrogante et prétentieuse. Ton arrogance et ta vanité te feraient mépriser Dieu et te Le feraient voir comme n’ayant pas d’importance ; elles feraient que tu t’exaltes, que tu te mettes constamment en valeur ; elles te feraient mépriser les autres, elles ne laisseraient dans ton cœur que toi-même ; ton arrogance et ta vanité te priveraient de la place de Dieu dans ton cœur et elles finiraient par t’amener à prendre la place de Dieu et à exiger que les gens se soumettent à toi, et elles te feraient vénérer tes propres pensées, idées et notions comme la vérité. Tant de mal est perpétré par les hommes sous la domination de leur nature arrogante et vaniteuse ! Pour résoudre le problème que pose le fait de faire le mal, ils doivent d’abord résoudre le problème de leur nature. Sans un changement dans leur tempérament, il serait impossible d’apporter une résolution fondamentale à ce problème » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en cherchant la vérité qu’on peut réaliser un changement de tempérament). « Tu ne dois pas oublier : accomplir ton devoir ne consiste pas à t’engager dans ta propre entreprise ou ta propre gestion. Il ne s’agit pas de ton travail personnel, mais du travail de l’Église, et tu ne fais qu’y contribuer avec tes qualités. Ce que tu fais dans le cadre de l’œuvre de gestion de Dieu n’est qu’une petite part de la coopération de l’homme. Tu ne joues qu’un rôle mineur dans un coin. Voilà la responsabilité que tu portes. Dans ton cœur, tu dois avoir cette raison. Et donc, quel que soit le nombre de personnes qui accomplissent leur devoir ensemble, ou les difficultés qu’elles rencontrent, la première chose que tout le monde devrait faire, c’est prier Dieu et échanger ensemble, chercher la vérité, puis déterminer quels sont les principes de pratique. Lorsque ces personnes accompliront leur devoir de cette manière, elles auront un chemin à pratiquer. Certaines personnes essaient constamment de se mettre en valeur, et lorsqu’on leur confie la responsabilité d’une tâche, elles veulent toujours avoir le dernier mot. Quel est ce genre de comportement ? C’est ne connaître d’autre loi que la sienne. Elles planifient ce qu’elles font de leur propre chef, sans informer les autres, et elles ne discutent pas de leurs opinions avec quiconque. Elles ne les partagent avec personne et ne s’en ouvrent pas aux autres, mais elles les gardent cachées dans leur cœur. Quand c’est le moment d’agir, elles veulent toujours impressionner les autres avec leurs brillantes prouesses, surprendre tout le monde au plus haut point, de sorte qu’on les tienne en haute estime. Est-ce cela accomplir leur devoir ? Elles essaient de se mettre en valeur et lorsqu’elles auront accédé à un statut et à la renommée, elles commenceront à diriger leur propre opération. De telles personnes ne sont-elles pas en proie à de folles ambitions ? Pourquoi ne dirais-tu pas aux autres ce que tu fais ? Puisque ce travail n’est pas uniquement le tien, pourquoi agirais-tu sans en discuter avec quelqu’un et prendrais-tu des décisions par toi-même ? Pourquoi agirais-tu en secret, opérant dans une boîte noire, afin que personne n’en ait connaissance ? Pourquoi ferais-tu toujours en sorte que les gens n’écoutent que toi ? À l’évidence, tu considères ce travail comme ton propre travail personnel. Tu es le maître, et tous les autres sont des ouvriers, qui travaillent tous pour toi. Quand tu as constamment cette mentalité, cela ne pose-t-il pas problème ? Ce que révèle ce genre de personne n’est-ce pas le tempérament même de Satan ? Quand de telles personnes accomplissent un devoir, elles seront éliminées, tôt ou tard » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Le bon accomplissement de son devoir requiert une coopération harmonieuse). Ce n’est qu’en lisant cette parole de Dieu que j’ai compris que l’arrogance était devenue ma nature, ce que je révélais naturellement. Dès que j’avais eu un certain statut au sein de l’Église, j’avais voulu m’en servir pour afficher mes capacités. Je voulais prouver que j’étais le meilleur et que me choisir comme chef de groupe était le bon choix. Je voulais également prouver à mes partenaires que j’étais meilleur qu’elles et que je n’avais pas besoin de leurs conseils ou de leur aide. À cause de mon arrogance, je croyais toujours tout savoir et je trouvais inutile d’écouter qui que ce soit. Je traitais mes propres pensées comme s’il s’agissait de la vérité, j’obligeais les autres à faire les choses à ma manière, je ne cherchais pas la vérité et je ne me fiais pas à Dieu dans mon devoir. À la place, je me fiais à mon expérience et à mon intelligence pour abreuver les nouveaux arrivants, forçant les autres à m’obéir. Je vivais en étant prisonnier de mon tempérament arrogant, je n’acceptais pas la vérité et j’obligeais les autres à m’écouter. N’était-ce pas là le tempérament de Satan ? Avant de croire en Dieu, j’étais déjà quelqu’un de très arrogant. Je regardais de haut ceux qui m’étaient inférieurs, y compris mes frères. Je me souviens que lorsque j’étais enfant, mon père me grondait d’une voix forte quand je n’obtenais pas les meilleurs résultats de ma classe : « Tu dois obtenir les meilleures notes à tes examens, dépasser tous les autres ! » Ma grand-mère me disait aussi : « Tu dois faire tout ton possible pour être le meilleur, c’est la seule façon d’obtenir le respect ! » À cause de ça, j’essayais sans cesse de sortir du lot, d’être le premier. Pour moi, c’était la seule façon de montrer aux autres que j’étais le meilleur. Je pensais qu’écouter les autres donnait une mauvaise image de moi, alors je ne voulais pas accepter leurs conseils. Ce n’est que grâce à la parole de Dieu que j’ai compris que ce point de vue était complètement erroné. Je me plaçais toujours au-dessus des autres et refusais d’écouter qui que ce soit. C’était là le tempérament de Satan. Si je ne changeais pas, non seulement je n’obtiendrais pas de bons résultats dans mon devoir, mais je ferais également le mal et résisterais à Dieu. Au final, je serais éliminé par Dieu. Lire la parole de Dieu m’a également fait comprendre que faire mon devoir n’était pas une entreprise personnelle, c’était le travail de l’Église et je devais faire ce travail selon les exigences de Dieu. Quand je rencontrais des difficultés, je devais travailler avec les autres et chercher la vérité avec eux pour surmonter ces difficultés. Avant de prendre des décisions, je devais aussi demander conseil aux autres. Si je ne tenais pas compte des opinions des autres et agissais sans cesse de façon unilatérale, en retardant le travail de l’Église, alors faire mon devoir de cette façon n’était pas préparer de bonnes actions, mais plutôt de mauvaises actions. Comprenant cela, j’ai voulu changer d’attitude vis-à-vis de mon devoir et être capable de coopérer harmonieusement avec mes frères et sœurs.

Au cours de mes dévotions, j’ai vu cet autre passage de la parole de Dieu : « Qu’en pensez-vous : est-il difficile de coopérer avec les autres ? En réalité, ça ne l’est pas. On pourrait même dire que c’est facile. Mais pourquoi les gens ont-ils toujours l’impression que c’est difficile ? Parce qu’ils ont des tempéraments corrompus. Pour ceux qui possèdent humanité, conscience et raison, coopérer avec les autres est relativement facile, et ils peuvent ressentir que c’est quelque chose de joyeux. C’est parce que ce n’est facile pour personne d’accomplir des choses par soi-même, et peu importe le secteur dans lequel on travaille, ou ce que l’on fait, il est toujours bon d’avoir quelqu’un qui signale les choses et propose son aide ; c’est beaucoup plus facile que de faire les choses par soi-même. De même, il y a des limites aux capacités du calibre des gens ou à ce qu’ils peuvent eux-mêmes expérimenter. Personne ne peut maîtriser tous les domaines : il est impossible pour une personne de tout savoir, d’être capable de tout faire, de tout accomplir ; c’est impossible, et tout le monde devrait posséder une telle raison. Et donc, quoi que tu fasses, que ce soit important ou non, tu auras toujours besoin de quelqu’un pour t’aider, pour te donner des indications, et des conseils, ou pour faire les choses en coopération avec toi. C’est le seul moyen d’être sûr que tu feras les choses plus correctement, que tu feras moins d’erreurs et que tu seras moins susceptible de t’égarer : c’est une bonne chose » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils voudraient que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie I)). Après avoir contemplé cette parole de Dieu, j’ai compris que ce n’était qu’en coopérant avec les autres que je pouvais réellement accomplir mes devoirs et vivre une humanité normale. Avant, je pensais que vu que certaines de mes partenaires n’avaient accepté l’œuvre de Dieu que depuis quelques mois, et qu’elles venaient seulement de commencer à abreuver les nouveaux arrivants, il y avait beaucoup de choses qu’elles ne comprenaient pas, alors que moi, au contraire, je croyais en Dieu depuis trois ans et j’avais plus d’expérience qu’elles. C’est pourquoi je n’avais jamais accepté leurs suggestions et leurs opinions. Ce n’est qu’à présent que je vois que ce point de vue était erroné. Même si je croyais en Dieu depuis plus longtemps qu’elles et que j’étais plus expérimenté, cela ne voulait pas dire que j’étais meilleur qu’elles dans tous les domaines. Si je ne coopérais pas avec mes frères et sœurs, il m’était impossible d’accomplir mon devoir correctement. Par exemple, je n’avais pas une bonne compréhension de certaines vérités, ce qui m’amenait parfois à mal échanger lors des réunions. Pour que mon échange soit clair, j’avais besoin qu’une partenaire m’aide à l’élaborer. Parfois, les nouveaux arrivants ne pouvaient pas venir aux réunions parce qu’ils étaient malades ou qu’ils avaient du travail, et je n’arrivais pas à trouver la moindre parole de Dieu qui s’applique à leur situation. Là aussi, j’avais besoin de l’aide de mes partenaires. En vérité, tout le monde a l’occasion d’être éclairé par Dieu. Dieu n’éclairait pas que moi. J’avais une trop haute opinion de moi-même et je pensais que les autres étaient des idiots. C’était une erreur et c’était stupide. L’éclairage et la direction de Dieu ne dépendent pas de la mesure de notre expérience professionnelle, mais de notre capacité à chercher et accepter la vérité. En réalité, tout le monde a ses points forts. Exactement comme Sœur Jonna, qui portait un fardeau dans son devoir et faisait souvent de bonnes suggestions. J’aurais dû coopérer avec ma sœur et apprendre de ses qualités pour compenser mes défauts.

Plus tard, j’ai essayé d’écouter les opinions des sœurs avec lesquelles j’étais associé dans mon devoir. À la fin de chaque réunion, quand mes sœurs me conseillaient de demander séparément aux nouveaux arrivants s’ils avaient compris le contenu de la réunion du jour, je suivais leurs recommandations et je ne résistais plus, contrairement à avant. Quand elles me demandaient d’échanger avec les nouveaux arrivants de façon plus détaillée pour essayer de dissiper leur confusion, je le faisais également. Parfois, elles me donnaient aussi des idées pour mieux abreuver les nouveaux arrivants. Et après les avoir acceptées, je les mettais en œuvre. Après avoir pratiqué de cette façon, j’ai vu que davantage de nouveaux arrivants assistaient aux réunions, ce qui m’a rendu très heureux. J’ai pensé à ces paroles de Dieu : « Le Saint-Esprit n’œuvre pas seulement en certains hommes qui sont utilisés par Dieu, mais encore plus dans l’Église. Il pourrait œuvrer en tout homme. Il peut œuvrer en toi en ce moment et tu feras l’expérience de cette œuvre. Durant la prochaine période, Il peut œuvrer en quelqu’un d’autre, en quel cas tu dois te hâter de suivre ; plus tu suis la lumière actuelle de près, plus ta vie peut grandir. Tu dois suivre la personne en qui le Saint-Esprit œuvre, peu importe le genre de personne qu’elle est. Saisis bien ses expériences à travers les tiennes, et tu recevras des choses encore plus grandes. Ce faisant, tu progresseras plus rapidement. C’est le chemin du perfectionnement pour l’homme et un moyen par lequel la vie grandit » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ceux qui obéissent à Dieu avec un cœur sincère seront sûrement gagnés par Dieu). Ces paroles de Dieu m’ont fait comprendre encore plus clairement que je ne pouvais pas être arrogant et vaniteux, ni insister pour faire les choses à ma façon quand j’accomplissais mon devoir. Au lieu de ça, je devais davantage écouter les conseils des autres, parce que le Saint-Esprit éclaire et illumine tout le monde. Qu’une personne croie en Dieu depuis longtemps ou non, qu’elle ait ou non un statut, tant que ce qu’elle dit est conforme à la vérité, nous devons accepter et nous soumettre. Si nous refusons d’écouter, nous ne recevrons pas la direction de Dieu dans notre devoir. Grâce à cette expérience, j’ai appris qu’il était important de coopérer harmonieusement avec mes frères et sœurs et de ne pas insister pour faire les choses à ma façon dans mon devoir.

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