23. Pourquoi je ne voulais pas payer un prix dans mon devoir

Par Chang Jing, Corée du Sud

Je travaillais dans la conception graphique et la dirigeante de groupe m’a attribué la tâche de créer un nouveau type d’image. Je n’avais pas beaucoup d’expérience à cette époque. Je ne connaissais donc pas les principes et les bases de cette tâche. J’ai travaillé très dur, mais les résultats n’ont pas été très bons. Malgré plusieurs modifications, les choses ne se sont guère améliorées. Ce nouveau style de conception me posait vraiment des problèmes. Lorsque la dirigeante de groupe m’a demandé de réaliser une image similaire, j’ai beaucoup résisté. Je n’arrêtais pas de me demander comment déléguer cette tâche à quelqu’un d’autre. J’ai même dit délibérément à la dirigeante de groupe que je n’étais pas douée pour ce genre de conception. Elle a compris le fond de ma pensée et ne m’a plus confié ce genre de tâches. Plus tard, la dirigeante d’Église m’a demandé de modifier une image à la dernière minute et elle a chargé la dirigeante de groupe de me donner des instructions détaillées. C’était assez urgent. Je devais rapidement modifier la forme de l’image en me basant sur la composition originale et peaufiner les parties les plus détaillées. Ça ne me paraissait pas compliqué. L’image ayant déjà sa forme de base, seules des modifications mineures étaient à prévoir. Mais la dirigeante de groupe n’a pas été satisfaite et elle m’a suggéré des solutions. Ça m’a paru compliqué et j’ai rechigné à le faire. Dans l’ensemble, l’image était bonne. Tant qu’elle était utilisable, c’était bien suffisant. Était-il vraiment nécessaire de se donner autant de mal pour l’améliorer ? Ce serait une grande perte de temps et d’énergie. J’ai donc décidé de dire ce que j’en pensais. Mais, à ma grande surprise, la dirigeante de groupe m’a envoyé ce message : « Tu ne mets pas tout ton cœur dans ton devoir, tu n’essaies pas d’accomplir quoi que ce soit. Tu évites sans cesse de faire le moindre effort et tu es négligente. Comment peut-on bien faire son devoir avec ce genre d’attitude ? » Cette série de critiques m’a bouleversée et je me suis sentie lésée. Étais-je vraiment si mauvaise ? Quelques jours plus tard, la dirigeante d’Église m’a traitée parce que je convoitais le confort de la chair et reculais devant la moindre difficulté. Elle a dit que je voulais éviter les conceptions difficiles, que je refusais de travailler dur dessus, que j’essayais toujours d’échapper à mon devoir et qu’on ne pouvait pas compter sur moi. Quand elle a dit ça, ça a fait mouche dans ma tête. Une sœur qui me connaissait bien a même dit : « Si tu es une graphiste qui ne réfléchit pas à la manière de produire de bonnes conceptions, en quoi est-ce accomplir ton devoir ? » Ces mots m’ont fait l’effet d’une douche froide et m’ont glacé le cœur. Je me suis dit que c’en était sûrement fini pour moi de faire mon devoir : tout le monde savait quel genre de personne j’étais, plus personne n’allait donc me faire confiance, désormais.

Ce soir-là, j’ai réfléchi à tout ce qui était arrivé récemment et à ce que les autres pensaient de moi. J’étais vraiment contrariée et je m’en voulais d’avoir déçu tout le monde. Pourquoi faisais-je mon devoir de cette façon ? Je pleurais sans cesse. Dans mon tourment, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Quand ils accomplissent un devoir, les gens choisissent toujours un travail peu éprouvant, qui ne les fatiguera pas, qui n’impliquera pas de braver les éléments à l’extérieur. C’est ce qu’on appelle choisir des tâches faciles et esquiver celles qui sont difficiles, et c’est une manifestation de la convoitise des plaisirs de la chair. Quoi d’autre ? (Se plaindre en permanence quand leur devoir est un peu difficile, un peu fatiguant, quand il implique de payer un prix.) (Être préoccupé par la nourriture et l’habillement, et par les inclinations charnelles.) Toutes ces manifestations sont des manifestations de la convoitise des plaisirs de la chair. Quand une telle personne voit qu’une tâche est laborieuse ou risquée, elle l’impose à quelqu’un d’autre ; elle-même ne fait que du travail peu contraignant, et trouve des excuses pour justifier qu’elle ne peut faire celui-là, disant qu’elle est de faible calibre et qu’elle n’a pas les compétences requises, que c’est trop pour elle, alors qu’en fait, elle convoite les plaisirs de la chair. […] Il y a aussi ces gens qui se plaignent toujours quand ils accomplissent leur devoir, qui ne veulent pas faire d’efforts, qui, dès qu’ils ont un peu de temps libre, se reposent, bavardent futilement, et colportent des commérages. Et quand le travail reprend et rompt le rythme et la routine de leur vie, ils en sont mécontents. Ils râlent et se plaignent, ils sont insatisfaits, et ils deviennent négligents et superficiels dans l’accomplissement de leur devoir. C’est cela, convoiter les plaisirs de la chair, n’est-ce pas ? […] Les gens qui convoitent les plaisirs de la chair sont-ils aptes à accomplir un devoir ? Abordez le sujet de l’accomplissement de leur devoir, parlez de payer un prix et de subir des épreuves, et elles ne cessent de secouer la tête : elles auraient trop de problèmes, elles sont remplies de plaintes, elles sont négatives sur tout. De telles personnes sont inutiles, elles ne sont pas habilitées à accomplir leur devoir et doivent être chassées » (La Parole, vol. 5, « Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers »). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai vu que s’en tenir à des tâches simples et faciles dans son devoir et toujours confier les tâches les plus compliquées et difficiles aux autres n’avait rien à voir avec l’intelligence ou le calibre. Cela signifiait être avide de confort et réticent à payer un prix. Rétrospectivement, j’ai compris que, lorsque la dirigeante de groupe m’avait fait travailler sur un nouveau type de conception, j’avais trouvé ça difficile parce que je débutais. Je devais souffrir, payer un prix, y réfléchir sérieusement et y revenir à plusieurs reprises afin de faire du bon travail. Je ne voulais pas m’embêter, alors j’avais battu en retraite et trouvé des excuses pour passer le relais. Je n’avais voulu que des tâches simples et faciles. Quand la dirigeante d’Église m’avait demandé de modifier une image, la dirigeante de groupe m’avait donné des instructions détaillées, espérant que je pourrais faire mieux. Même si j’avais obtempéré, j’avais trouvé ça compliqué, alors je n’avais pas vraiment réfléchi ni fait d’efforts. J’avais juste essayé de me simplifier la vie. Du coup, l’image n’avait pas été terrible et elle avait dû être refaite plusieurs fois. Quelle que soit la situation, je ne voulais rien faire qui demande beaucoup de réflexion ou d’efforts. Je voulais faire les choses de la manière la plus simple, la plus facile. J’étais préoccupée par la chair. J’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « De telles personnes sont inutiles, elles ne sont pas habilitées à accomplir leur devoir et doivent être chassées. » Cela m’a fait un peu peur. J’ai toujours écouté la chair et recherché le confort en faisant mon devoir, et je n’étais pas du tout disposée à souffrir et à payer un prix. Je ne pensais qu’à m’épargner des efforts physiques et à ne pas solliciter mon cœur ou mon esprit. Il n’y avait aucune sincérité ou dévotion à Dieu dans ma façon de faire mon devoir, je pensais que si je pouvais me débrouiller pour accomplir mes tâches, c’était suffisant. Je n’avais pas joué un rôle positif. De plus, j’avais affecté l’avancement du travail. Si je continuais comme ça sans changer, tôt ou tard, Dieu allait me bannir.

Plus tard, j’ai lu davantage de paroles de Dieu. « En apparence, certains ne semblent pas avoir de problèmes sérieux durant l’accomplissement de leur devoir. Ils ne font rien qui soit manifestement mauvais, ne provoquent pas de perturbations ou de nuisances, et ne suivent pas le chemin des antéchrists. Lorsqu’ils font leur devoir, ils ne commettent pas d’erreurs majeures et n’ont pas de problèmes de principe, pourtant, sans s’en rendre compte, au bout de quelques années à peine, ils sont exposés comme n’acceptant pas du tout la vérité, comme faisant partie des non-croyants. Pourquoi est-ce ainsi ? Les autres ne voient pas d’enjeu, mais Dieu sonde au plus profond du cœur de ces gens-là et Il voit le problème. Ils ont toujours été négligents et ne s’en sont jamais repentis dans l’accomplissement de leur devoir. Avec le temps, ils sont naturellement exposés. Que signifie ne toujours pas se repentir ? Cela signifie que, bien qu’ils aient constamment accompli leur devoir, ils ont toujours eu la mauvaise attitude à son égard, une attitude négligente et superficielle, une attitude désinvolte, et ils ne sont jamais consciencieux, et encore moins dévoués. Ils mettront peut-être un peu d’effort, mais ils n’agissent que pour la forme. Ils ne donnent pas leur maximum, et leurs transgressions sont sans fin. Aux yeux de Dieu, ils ne se sont jamais repentis : ils ont toujours été négligents, et il n’y a jamais eu chez eux le moindre changement : c’est-à-dire qu’ils ne renoncent pas au mal qui est entre leurs mains ni ne se repentent à Dieu. Dieu ne voit pas en eux une attitude de repentance, et Il ne voit pas de revirement dans leur attitude. Ils persistent à considérer leur devoir et la commission que Dieu leur a confiée avec cette même attitude et cette même méthode. Tout du long, il n’y a pas de changement dans ce tempérament obstiné, intransigeant, et, de plus, ils ne se sont jamais sentis redevables envers Dieu, et ils n’ont jamais ressenti que leur négligence et leur superficialité sont une transgression, une mauvaise action. Dans leur cœur, il n’y a pas de sentiment de redevabilité, de culpabilité, de remords, et encore moins y a-t-il d’auto-accusation. Et, au bout d’un certain temps, Dieu voit qu’il n’y a rien à faire pour cette personne. Peu importe ce que Dieu dit, et peu importe le nombre de sermons qu’elle entend ou ce qu’elle comprend de la vérité, son cœur n’est pas touché et son attitude ne change pas ni ne se transforme. Dieu le voit et dit : “Il n’y a pas d’espoir pour cette personne. Rien de ce que Je dis ne touche son cœur, et rien de ce que Je dis ne la transforme. Il n’existe aucun moyen de la changer. Cette personne n’est pas apte à accomplir son devoir, et elle n’est pas apte à rendre service dans Ma maison.” Pourquoi Dieu dit-Il cela ? Lorsqu’elle accomplit son devoir et réalise un travail, elle est constamment négligente et superficielle. Elle a beau être émondée et traitée, et quelles que soient l’indulgence et la patience dont elle bénéficie, cela ne produit aucun effet et ne parvient pas à la faire se repentir sincèrement ni changer. Cela ne la conduit pas à accomplir son devoir de façon satisfaisante, cela ne lui permet pas de s’engager sur le chemin de la poursuite de la vérité. Il n’y a donc rien à faire pour cette personne. Lorsque Dieu détermine qu’il n’y a rien à faire pour une personne, continuera-t-Il à garder une forte emprise sur cette personne ? Non, Il ne le fera pas. Dieu la laissera partir » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). « Quelle est la norme suivant laquelle les actions d’une personne sont jugées bonnes ou mauvaises ? Cela dépend si, oui ou non, dans ses pensées, expressions et actions, elle possède le témoignage de la mise en pratique de la vérité et de l’expérimentation de la réalité de la vérité. Si tu n’as pas cette réalité ou ne vis pas cela, alors sans aucun doute, tu es un malfaiteur. Comment Dieu considère-t-Il les malfaiteurs ? Tes pensées et tes actes extérieurs ne rendent pas témoignage à Dieu, et ils ne font pas honte à Satan et ne le vainquent pas. Ils font honte à Dieu et sont pleins de signes qui font honte à Dieu. Tu ne témoignes pas de Dieu, tu ne te dépenses pas pour Dieu et tu n’assumes pas tes responsabilités ni tes obligations envers Dieu : tu agis pour ton propre compte. Que signifie réellement “pour ton propre compte” ? Pour être exact, cela signifie pour le compte de Satan. C’est pourquoi, à la fin, Dieu dira : “Retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.” À Ses yeux, tu n’as pas accompli de bonnes actions : par ton comportement, tu as sombré dans le mal. Non seulement ton comportement ne rencontrera pas l’approbation de Dieu, mais il sera condamné. Que cherche à gagner quelqu’un qui a une telle croyance en Dieu ? Une telle croyance ne finirait-elle pas par aboutir à rien ? » (« On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). Avant, je pensais que même si je déléguais les projets les plus difficiles et les plus compliqués, ce n’était jamais par fainéantise. Et parfois, je travaillais tard dans la nuit sur une conception. Je me disais que faire mon devoir ainsi était bien suffisant. Mais j’ai compris à travers les paroles de Dieu qu’Il ne regardait pas la quantité de travail accompli ni les efforts fournis, mais plutôt notre approche dans notre devoir, si l’on prenait Sa volonté en considération, si l’on détenait le témoignage de la pratique de la vérité. C’est ainsi qu’Il décide s’Il approuve notre devoir. Bien que j’aie eu l’air de faire mon devoir pendant tout ce temps, j’avais eu une attitude désinvolte et négligente. Je n’avais fait qu’écouter ma chair et me faire plaisir. J’avais fait tout ce qui était simple et ignoré ce qui était difficile, sans le moindre dévouement ni la moindre soumission. Cette façon de rendre service est inappropriée et a pour but de duper Dieu. La dirigeante de groupe m’avait confié quelques tâches importantes alors que je commençais tout juste. Mais vu que j’essayais toujours d’échapper à mon devoir, cherchant toujours des tâches simples, et que je ne pensais pas au travail de l’Église mais seulement à moi-même, elle avait alors arrêté de me confier des projets importants. J’étais devenu quelqu’un sur qui ni Dieu, ni personne ne pouvait compter. Je rendais juste service en faisant des tâches simples. En traitant mon devoir de cette façon, non seulement je ne faisais pas de bonnes actions, mais j’accumulais aussi les transgressions. Si je ne me libérais pas de ce mal et ne me repentais pas devant Dieu, Il allait me haïr et me rejeter à mesure que mes transgressions se multiplieraient, puis m’exposer complètement et me bannir. À ce stade, je me suis rendu compte à quel point mon attitude envers mon devoir était dangereuse et ça m’a fait un peu peur. J’ai également compris que le fait d’avoir été émondée et traitée à ce moment-là était un rappel et un avertissement de Dieu. J’avais été trop engourdie, trop longue à la détente. Si les autres ne m’avaient pas confrontée à la réalité, je n’aurais pas vu que mon attitude envers mon devoir écœurait Dieu. Je savais qu’il fallait que je change ce mauvais état de suite, que je me repente devant Dieu et que j’arrête d’être intransigeante et insoumise.

J’ai lu davantage de paroles de Dieu concernant mon envie de céder à la chair et de chercher le confort, notamment ce passage : « Peu importe le travail ou le devoir que certains individus accomplissent, ils sont incapables d’y arriver, c’est trop pour eux, ils sont incapables d’assumer les obligations ou les responsabilités qui leur incombent. Ne sont-ils pas des déchets ? Sont-ils encore dignes d’être qualifiés de personnes ? Mis à part les simples d’esprit, les handicapés mentaux, et ceux qui souffrent de déficiences physiques, existe-t-il quelqu’un qui ne doive pas accomplir ses devoirs et assumer ses responsabilités ? Ce genre de personne est toujours en train de conspirer et jouer de sales tours, et ne veut pas assumer ses responsabilités ; cela implique qu’elle ne veut pas se comporter comme une personne convenable. Dieu lui a donné du calibre et des dons, Il lui a donné l’opportunité d’être un être humain, et pourtant elle ne s’en sert pas pour accomplir son devoir. Elle ne fait rien, mais désire profiter de tout. Une telle personne est-elle apte à être qualifiée d’être humain ? Quel que soit le travail qu’on donne à ces gens-là – qu’il soit important ou ordinaire, difficile ou simple –, ils sont constamment négligents et superficiels, paresseux et fuyants. Quand des problèmes surviennent, ils essaient de rejeter la responsabilité sur les autres ; ils n’assument pas de responsabilités, souhaitant continuer à vivre leur vie de parasite. Ne sont-ils pas des déchets inutiles ? » (La Parole, vol. 5, « Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers »). « Quel genre de gens sont les gens nuls ? Les gens nuls ont l’esprit confus, ce sont des gens qui se laissent aller dans la vie. Ces gens-là ne sont responsables de rien de ce qu’ils font, et ils ne sont pas non plus consciencieux : ils font un gâchis de tout. Ils ne tiennent pas compte de tes paroles, quelle que soit la façon dont tu échanges avec eux sur la vérité. Ils se disent : “Je me laisserai aller dans la vie si je le veux. Qu’importe ? Je fais mon devoir et j’ai de quoi manger, c’est suffisant. Au moins, je n’ai pas à mendier. Si un jour je n’ai plus de quoi manger, alors j’y penserai. Le ciel laissera toujours une porte ouverte. Si vous dites que je n’ai ni conscience ni bon sens, ou que j’ai l’esprit confus, qu’est-ce que cela fait ? Je n’ai pas enfreint la loi, je n’ai tué personne ni mis le feu à quoi que ce soit. Tout au plus, je n’ai tout simplement pas le meilleur caractère, mais ce n’est pas une grande perte pour moi. Tant que j’ai de quoi manger, ça va.” Que penses-tu de ce point de vue ? Je te le dis, les gens qui ont ainsi l’esprit confus et se laissent aller dans la vie sont tous destinés à être chassés. Il n’y a aucun moyen pour eux d’atteindre le salut. Ceux qui croient en Dieu pendant plusieurs années, mais ont à peine accepté la vérité, seront chassés. Aucun ne survivra. La racaille et les bons à rien sont tous des profiteurs et ils sont destinés à être chassés. Si les dirigeants et les ouvriers ne cherchent qu’à être nourris, ils doivent à plus forte raison être renvoyés et chassés. Ces gens à l’esprit confus veulent toujours être des dirigeants et des ouvriers, mais ils n’en sont pas dignes. Ils ne font pas de vrai travail, et cependant ils veulent diriger. Ils n’ont vraiment honte de rien » (La Parole, vol. 5, « Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers »). Les dures révélations de Dieu m’ont fait comprendre que lorsqu’on est toujours négligent dans son devoir et qu’on n’assume jamais ses responsabilités, on ne vaut rien du tout. Si on ne met pas du cœur dans ce qu’on fait, qu’on se laisse toujours aller, qu’on ne fait pas ses propres devoirs, qu’on n’apprend pas de nouvelles compétences, on ne vaut rien. J’ai réfléchi et compris que j’étais comme ça dans mon devoir. Quelle que soit la tâche qui m’était confiée, je ne voulais pas trop réfléchir, souffrir ni viser la réussite. Je me contentais juste d’avoir l’air occupée et active. N’étais-je pas en train de tout gâcher en faisant mon devoir de cette façon ? Je me suis également rappelée que depuis toute petite, j’enviais les gens issus de familles aisées qui n’avaient pas le moindre souci, pouvaient voyager et vivre une vie confortable et facile. Je mourrais d’envie d’avoir ce genre de vie. Je me disais que nous, les êtres humains, ne vivions que quelques décennies. Alors si on ne s’amuse pas, notre vie n’est-elle pas vaine ? En grandissant, j’ai vu tous les autres travailler dur pour gagner leur vie. Alors j’ai monté une entreprise. Mais là encore, je ne voulais pas dépenser trop d’énergie, et j’étais toujours absorbée par les émissions de télé et les romans. Je ne prêtais pas attention à mon entreprise et je me moquais de gagner de l’argent. À la fin de l’année, non seulement je n’avais rien gagné, mais j’avais également perdu de l’argent. Mais cela ne m’avait pas trop contrariée. Je m’étais confortée dans l’idée que quelques pertes n’avaient pas d’importance tant qu’il y avait à manger sur la table. Ma vision de la vie était : « Bois aujourd’hui le vin d’aujourd’hui, et soucie-toi demain de demain », et « Profite du moment présent, car la vie est courte ». Comme j’étais influencée par ces idées sataniques, je ne faisais jamais attention à mes propres devoirs et ne visais pas le progrès. Je n’avais pas de but dans la vie. Une fois croyante, j’ai continué à vivre selon ces idées. Je voulais toujours me ménager dans mon travail, ne rien faire d’épouvant, ne pas trop réfléchir, ne pas être stressée. Je trouvais ça formidable, de vivre comme ça. Mais en fait, je n’assumais aucun type de travail. Je n’étais utile en rien, je ne valais rien. Plus je réfléchissais à mon comportement, plus ça me surprenait. N’étais-je pas précisément le type de parasite que Dieu exposait ? Pour sauver l’humanité, Dieu a non seulement exprimé Ses paroles, nous a donné la vérité et la vie, mais il nous a aussi offert tout ce dont on avait besoin pour survivre et nous a autorisés à en jouir en abondance. Il nous surveille et nous protège, nous empêchant de tomber dans les pièges de Satan. Mais j’étais sans cœur. Je ne savais pas que je devais rendre l’amour de Dieu dans mon devoir. Au lieu de ça, j’étais devenue un parasite fainéant. Ces pensées sataniques m’avaient empoisonnée et envahie. Je ne connaissais que le plaisir et l’assouvissement de la chair. Je n’avais jamais pris mes devoirs en considération, ni su accomplir mon devoir correctement pour satisfaire Dieu. À ce stade de ma réflexion, je m’écœurais, me dégoûtais, et me méprisais. Je sentais que j’avais été profondément corrompue par Satan. J’avais perdu toute conscience et toute raison, et j’étais devenue indifférente. J’ai aussi compris comment Satan utilisait ces pensées pour paralyser les gens et nous corrompre encore plus. À terme, on ne vaut plus rien. On est juste un corps ambulant sans aucune âme. Je regrettais tellement de ne pas avoir correctement fait mon devoir, de n’avoir rien fait du tout pour réconforter Dieu. Je me sentais vraiment redevable à Dieu. J’ai prié : « Ô Dieu, j’ai été profondément corrompue par Satan. Sans Ta révélation, je n’aurais jamais compris la gravité de mon problème. J’ai été irresponsable, j’ai manqué d’humanité dans mon devoir, jouissant grandement de Ta grâce mais ne sachant jamais rendre Ton amour. J’ai été un parasite. J’ai compris que la chair était mon plus gros obstacle dans ma pratique de la vérité. Je veux y renoncer et me repentir devant Toi, pouvoir rechercher la vérité délibérément et faire mon devoir selon Tes exigences. »

Par la suite, j’ai lu davantage de paroles de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Puisque tu es une personne, tu dois réfléchir aux responsabilités qui sont celles d’une personne. Les responsabilités que les incroyants tiennent en haute estime, comme être filial, subvenir aux besoins de ses parents et faire la gloire de sa famille, n’ont pas besoin d’être mentionnées. Tout cela est vide et dépourvu de toute signification réelle. Quelle est la responsabilité minimale dont une personne doit s’acquitter ? Le plus pratique est de savoir si tu accomplis bien ton devoir aujourd’hui. Te contenter de faire dans l’à-peu-près, ce n’est pas t’acquitter de tes responsabilités ; et être seulement capable de répéter bêtement des paroles de doctrines, ce n’est pas t’acquitter de tes responsabilités. C’est seulement en pratiquant la vérité et en faisant les choses selon les principes que tu t’acquittes de tes responsabilités, et ce n’est que lorsque ta pratique de la vérité aura été efficace et bénéfique pour les gens que tu te seras vraiment acquitté de ta responsabilité. Quel que soit le devoir que vous accomplissez, ce n’est que lorsque vous persisterez à agir selon les principes de la vérité que vous aurez vraiment assumé vos responsabilités. Agir machinalement selon la manière humaine de faire les choses, c’est être superficiel et sans soin : ce n’est qu’en adhérant aux principes de la vérité que tu accomplis correctement ton devoir et assumes tes responsabilités. Et quand tu assumes tes responsabilités, n’est-ce pas l’une des manifestations de la loyauté ? C’est l’une des manifestations de la loyauté envers ton devoir. Ce n’est que lorsque tu auras ce sens des responsabilités, cette volonté et ce désir, lorsqu’il y aura en toi la manifestation de la loyauté envers ton devoir, que Dieu te favorisera et te regardera avec approbation. Si tu n’as même pas ce sens des responsabilités, Dieu te considérera comme un paresseux, un imbécile, et te méprisera. […] Quelle est l’attente de Dieu vis-à-vis d’une personne à qui Il a confié une tâche particulière dans l’Église ? Premièrement, Dieu espère qu’elle sera responsable et diligente, qu’elle accordera à la tâche une grande importance et qu’elle l’accomplira bien. Deuxièmement, Dieu espère que cette personne sera digne de confiance, que quels que soient le temps que cela lui prendra et la façon dont son environnement changera, son sens des responsabilités ne faiblira pas et son caractère résistera à l’épreuve. Si c’est une personne de confiance, Dieu est rassuré. Il ne surveillera plus et ne suivra plus ce dossier car intérieurement, Il lui fait confiance. Lorsque Dieu lui confie cette tâche, on peut être sûr qu’elle l’exécutera sans aucun dérapage. Quand Dieu confie une tâche à des gens, n’est-ce pas Sa volonté ? (Si.) Ensuite, une fois que tu as compris la volonté de Dieu, que dois-tu faire pour que Dieu te fasse confiance et trouve grâce en toi ? Il arrive souvent que les performances et le comportement des gens, ainsi que l’attitude avec laquelle ils abordent leur devoir, les poussent même à se mépriser. Alors, comment peux-tu exiger que Dieu trouve grâce en toi et te témoigne Sa grâce ou t’accorde un traitement de faveur ? N’est-ce pas déraisonnable ? (Si.) Même toi, tu te dédaignes, tu te méprises, donc cela n’a pas de sens pour toi d’exiger que Dieu trouve grâce en toi. Ainsi donc, si tu veux que Dieu trouve grâce en toi, les autres devraient au moins pouvoir te faire confiance. Si tu veux que les autres te fassent confiance, te favorisent, aient une bonne opinion de toi, alors tu dois au moins être respectable, responsable, fidèle à ta parole et digne de confiance. Qu’en est-il donc devant Dieu ? Si tu es également responsable, diligent et dévoué dans l’accomplissement de ton devoir, alors tu as en grande partie satisfait aux exigences de Dieu à ton égard. Il y a donc de l’espoir que tu gagnes l’approbation de Dieu, n’est-ce pas ? » (La Parole, vol. 5, « Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers »). Ces paroles de Dieu m’ont appris que chaque personne a ses propres responsabilités et ses devoirs, et que pour vivre avec dignité et valeur, la clé est de savoir si on est capable de remplir nos responsabilités et de traiter notre devoir avec sérieux et attention. Les autres ne devraient pas avoir à nous pousser constamment. On devrait avoir le sens des responsabilités. Quelle que soit la finalité, le plus important, c’est de mettre tout son cœur dans ce que l’on fait. Seuls ceux qui adoptent ce genre d’attitude ont du caractère, de la dignité et sont fiables. Et Dieu se souviendra de leurs actions. Comprendre la volonté de Dieu m’a éclairée et m’a donné un chemin de pratique. Par la suite, dans mon devoir, je m’efforçais sans cesse d’être plus attentive, de rechercher les principes de la vérité et de faire du mieux que je pouvais.

Un jour, je parlais avec une sœur de la conception d’une image. Elle a indiqué que l’on devait utiliser le style occidental comme référence et qu’il fallait que ce soit impressionnant. Quand elle a dit « impressionnant », je me suis dit que ça allait être difficile. Et même si je savais que le style occidental était pas mal, ça allait être compliqué de créer toutes sortes d’effets décoratifs. Les autres sœurs avaient toujours fait ce genre de conceptions auparavant, mais je n’étais pas très douée pour ça. Ça allait être très compliqué pour moi d’avoir un bon rendu, et ça allait me prendre beaucoup de temps et d’énergie. J’ai hésité. Je voulais refuser et le confier à une autre sœur, mais j’ai alors pensé à un passage des paroles de Dieu que j’avais lu auparavant : « Supposons que l’Église te donne un travail à faire et que tu dises : “[…] Quelle que soit la tâche que l’Église m’assignera, je l’assumerai de tout mon cœur et de toute ma force. S’il y a quelque chose que je ne comprends pas ou qu’un problème surgit, je prierai Dieu, je chercherai la vérité, je comprendrai les principes de la vérité et je ferai la chose correctement. Quel que soit mon devoir, j’utiliserai tout ce que j’ai pour bien l’accomplir et satisfaire Dieu. Concernant tout ce que je pourrai accomplir, je ferai de mon mieux pour assumer toute la responsabilité qui m’incombera et au moins, je n’irai pas contre ma conscience et ma raison ni ne serai négligent et superficiel, ni rusé et absent, et je ne profiterai pas des fruits du travail des autres. Rien de ce que je ferai ne sera en deçà des normes de la conscience.” Il s’agit là de la norme minimale de comportement humain, et celui qui accomplit son devoir de cette manière peut être considéré comme une personne consciencieuse et raisonnable. Tu dois au moins avoir bonne conscience dans l’accomplissement de ton devoir, et tu dois sentir au moins que tu gagnes tes trois repas par jour et que tu ne les voles pas. C’est ce que l’on appelle avoir le sens des responsabilités. Que ton calibre soit élevé ou non et que tu comprennes ou non la vérité, tu dois avoir cette attitude : “Puisque ce travail m’a été donné à faire, je dois le traiter avec sérieux. Je dois en faire mon souci et le faire bien, de tout mon cœur et de toutes mes forces. Quant à savoir si je peux le faire parfaitement bien, je ne peux pas présumer d’offrir une garantie, mais mon attitude consiste à vouloir le faire de mon mieux pour que cela soit bien fait, et je ne serai certainement pas négligent ni superficiel à ce sujet. Si un problème survient, je dois alors en assumer la responsabilité, m’assurer d’en tirer une leçon et de bien accomplir mon devoir.” Voilà ce qu’est la bonne attitude » (La Parole, vol. 5, « Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers »). J’avais été tellement irresponsable dans mon devoir auparavant, j’avais toujours essayé d’y échapper et avais fait des tas de choses qui écœuraient Dieu. Cette fois, il ne fallait pas que je cède à la chair et à mon désir insatiable de confort. Il fallait que j’écoute la volonté de Dieu et que j’assume mes responsabilités dans mon devoir. J’ai secrètement décidé que peu importe ce que j’étais capable d’accomplir, il fallait d’abord que je m’y soumette et que je travaille dur. Le plus important, c’était de faire de mon mieux. Grâce à ces pensées, j’avais une direction. J’ai réfléchi aux principes de notre travail, recueilli des documents de référence, puis j’ai créé plusieurs versions et les ai envoyées à d’autres sœurs pour leurs suggestions. Après quelques modifications, c’était enfin terminé. C’était comme si mon cœur était en paix, quand je faisais les choses de cette façon. J’avais l’impression d’être plus pragmatique qu’avant.

Après ça, je me suis concentrée sur mon introspection et l’abandon de la chair dans mon devoir. Je me suis efforcée de réfléchir davantage aux petites choses de ma vie quotidienne, aux tâches que l’Église me confiait, et à la façon dont je pouvais mieux faire mon devoir. En réalité, cela ne me fatiguait pas vraiment. Au contraire, je me sentais épanouïe. Être ce genre de personne, c’est vraiment merveilleux. Même si parfois, j’ai toujours envie de céder à la chair et me faire plaisir, j’ai davantage conscience de ma corruption qu’avant. Je sais qu’il faut de suite que je prie et que je demande à Dieu de m’aider à renoncer à la chair, que je Lui demande de me punir si je redeviens négligente, trompeuse et irresponsable. Au fil du temps, j’ai réussi à assumer un fardeau dans mon devoir, et j’ai accepté d’assumer mes responsabilités et d’accomplir mon devoir. C’est la seule façon de vivre avec intégrité, dignité et de trouver la paix intérieure !

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