69. Après que ma mère a été diagnostiquée d’un cancer
En juin 2023, j’étais censée quitter la maison pour faire mon devoir en raison des besoins du travail d’évangélisation. Sachant que je ne pourrais pas revenir avant un certain temps, j’ai pensé passer chez moi, informer mes parents et prendre quelques vêtements au passage. Quand je suis arrivée, j’ai vu ma mère assise là, branchée à une perfusion et semblant assez pâle. Je lui ai demandé ce qui n’allait pas. Elle m’a répondu que ce n’était rien de grave et que ça irait mieux après une petite opération. Mais ça paraissait être quelque chose de plus sérieux, alors j’ai demandé à consulter son dossier médical. Le dossier mentionnait qu’elle avait trois types de tumeurs malignes. J’étais choquée, ma mère avait le cancer ! Il s’agissait de tumeurs malignes. Pouvait-elle vraiment guérir ? Et si le traitement ne fonctionnait pas ? Mon père m’a dit : « Ta mère est en train de suivre une chimiothérapie maintenant et le succès de son traitement dépendra de la façon dont la chimiothérapie se déroule. » Cependant, je savais que tout cela était entre les mains de Dieu et que je ne pouvais pas me plaindre. Alors, j’ai prié Dieu pour qu’il protège mon cœur. Ensuite, mon père m’a raconté comment, lorsque ma mère était malade à l’hôpital, mon petit frère était là pour s’occuper d’elle et qu’il avait même pris un autre emploi pour aider à payer les factures médicales de ma mère. J’étais plutôt contrariée après avoir entendu ça. J’étais l’aînée de la famille et j’aurais dû être celle qui se chargeait de tout ça, mais au lieu de ça, j’étais incapable d’offrir une aide quelconque. Mes parents penseraient-ils que j’étais dépourvue de conscience, déloyale envers mes parents et qu’ils m’avaient élevée pour rien ? Ma mère m’a réconfortée en me disant : « Ne t’inquiète pas et n’aies pas peur. C’est Dieu qui décide de la durée de notre vie. Toi, continue de faire ton devoir et ne t’inquiète pas pour moi. » En entendant ma mère me dire ça, j’ai vraiment eu envie de rester pour prendre soin d’elle, mais il y avait tant de travail à faire à l’Église et je savais que je ne pouvais pas rester à la maison. En voyant ma mère dans cet état, je n’ai pas pu me résoudre à dire que j’avais prévu d’aller faire mon devoir loin de la maison. Alors, je suis finalement partie à la hâte sans rien dire.
En chemin, je ne pouvais que penser à ma mère malade à l’hôpital sans personne pour s’occuper d’elle et à mon petit frère qui travaille dur pour payer les factures médicales de ma mère. Plus j’y pensais et plus je me sentais mal. Je sentais que, en tant que sa fille, je devrais être à ses côtés pour prendre soin d’elle quand elle était malade, mais non seulement je ne pourrais pas prendre soin d’elle, mais je ne pourrais pas aider du tout. Si d’autres personnes en entendaient parler, que diraient-elles de moi ? Diraient-elles que j’étais dépourvue de conscience et que j’étais ingrate ? Est-ce que mon petit frère se plaindrait de moi ? Plus j’y pensais, plus je me sentais mal et j’ai totalement perdu la motivation de quitter la maison et de faire mon devoir. Dans mon cœur, j’ai dit à Dieu : « Oh, Dieu, je ne peux pas quitter mon foyer pour faire mon devoir. Ma mère a le cancer et, si je pars maintenant, je ne la reverrai peut-être jamais ! Je vais juste faire mon devoir ici. De cette façon, je peux aller voir ma mère quand j’ai du temps libre. » Après ça, j’ai quand même fait mon devoir, mais je n’arrivais pas à apaiser mon esprit et à me concentrer. Je n’arrêtais pas de penser : « Comment va ma mère maintenant ? » Je voulais trouver du temps pour passer à la maison et la voir. Je savais que mon état était mauvais. Alors, j’ai cherché des paroles de Dieu à lire. J’ai trouvé ce passage : « À chaque période et à chaque étape, certaines choses particulières se produisent dans l’Église qui sont en contradiction avec les notions des gens. Par exemple, certaines personnes tombent malades, des dirigeants et des ouvriers sont remplacés, certaines personnes sont exposées et éliminées, certaines font face à l’épreuve de la vie ou de la mort, certaines Églises ont même des gens malfaisants et des antéchrists qui provoquent des perturbations, etc. Ces choses arrivent de temps à autre, mais elles ne sont en aucun cas accidentelles. Toutes ces choses sont le résultat de la souveraineté et des arrangements de Dieu. Une période très paisible peut soudainement être interrompue par plusieurs incidents ou événements inhabituels, qui se produisent autour de vous ou qui vous arrivent à vous personnellement, et le fait que ces choses se produisent interrompt l’ordre normal et la normalité de la vie des gens. En apparence, ces choses ne sont pas conformes aux notions et à l’imagination des gens. Les gens ne veulent pas que ces choses leur arrivent et ils ne veulent pas en être témoins. Alors, le fait que ces choses se produisent profite-t-il aux gens ? […] Rien n’arrive par hasard, tout est gouverné par Dieu. Bien que les gens puissent le comprendre et l’accepter en théorie, comment doivent-ils traiter la souveraineté de Dieu ? Voilà la vérité que les gens devraient poursuivre et comprendre, et ils devraient la pratiquer de manière spécifique. Si les gens ne reconnaissent la souveraineté de Dieu qu’en théorie, mais qu’ils n’en ont pas une réelle compréhension et que leurs propres notions et leur imagination n’ont pas été résolues, alors quel que soit le nombre d’années depuis lequel ils croient en Dieu et le nombre de choses qu’ils vivent, ils ne pourront quand même pas obtenir la vérité au bout du compte » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, En quoi consiste la poursuite de la vérité (11)). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris que les gens affronteront des circonstances difficiles à différentes étapes de leur vie. Les gens ne veulent peut-être pas affronter de telles circonstances, mais l’intention de Dieu est en eux. Si nous ne cherchons pas la vérité, vivons dans nos notions et notre imagination, que nous comprenons mal Dieu et nous plaignons de Lui, il sera difficile de tirer une leçon de ces situations. Il y avait des choses que j’ai pu apprendre lorsque ma mère est tombée malade. J’ai dû chercher la vérité et réfléchir sur moi-même. J’ai réfléchi à la manière dont je me suis inquiétée que le traitement ne fonctionne pas quand j’ai appris que ma mère avait le cancer. Ce qui me préoccupait aussi, c’était qu’elle soit contrariée si je ne m’occupais pas d’elle pendant qu’elle recevait sa chimiothérapie à l’hôpital. Penserait-elle qu’elle m’a élevée en vain ? À cause de ces préoccupations, j’ai immédiatement perdu toute motivation de partir pour faire mon devoir. Je me suis même défendue auprès de Dieu. Je sentais que je devais rester et prendre soin de ma mère maintenant qu’elle était malade et que je ne pouvais pas partir pour faire mon devoir. Mon attachement émotionnel était trop profond et je devais chercher la vérité pour le résoudre.
Plus tard, j’ai cherché des passages pertinents à lire dans les paroles de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Dans le monde des non-croyants, un dicton dit : “Les corbeaux remercient leur mère en la nourrissant et les agneaux s’agenouillent pour téter le lait de leur mère.” Un autre dicton dit : “Une personne sans piété filiale est pire qu’une bête.” Comme ces dictons semblent grandioses ! En fait, les phénomènes évoqués par le premier dicton, “les corbeaux remercient leur mère en la nourrissant et les agneaux s’agenouillent pour téter le lait de leur mère”, existent réellement, ce sont des faits. Cependant, il s’agit seulement de phénomènes appartenant au règne animal. Il s’agit simplement d’un type de loi que Dieu a établi pour diverses créatures vivantes, loi que toutes sortes de créatures vivantes respectent, y compris les êtres humains. […] Pourquoi les hommes disent-ils de telles choses ? Parce qu’il existe, au sein de la société, au sein des groupes de personnes, divers idées et consensus incorrects. Quand les gens ont été influencés, rongés et pourris par ces choses, différentes manières d’interpréter et de gérer la relation parents-enfants apparaissent en eux et ils finissent par traiter leurs parents comme s’il s’agissait de créanciers, des créanciers qu’ils ne pourront jamais dédommager de toute leur vie. Il y a même des personnes qui se sentent coupables toute leur vie, après la mort de leurs parents, et qui pensent qu’ils sont indignes de la bonté de leurs parents, parce qu’ils ont fait quelque chose qui n’a pas rendu leurs parents heureux ou qui n’a pas tourné comme leurs parents l’auraient voulu. Vous ne pensez pas que c’est excessif ? Les gens vivent selon leurs sentiments, de sorte qu’ils ne peuvent qu’être envahis et perturbés par diverses idées qui en découlent. Les gens vivent dans un environnement faussé par l’idéologie de l’humanité corrompue, de sorte qu’ils sont envahis et perturbés par diverses idées fallacieuses, ce qui rend leur vie épuisante et moins simple que celle des autres créatures vivantes. Cependant, parce qu’à l’heure actuelle Dieu œuvre et exprime la vérité pour indiquer aux gens la véritable nature de tous ces faits et leur permettre de comprendre la vérité, quand tu parviendras à comprendre la vérité, ces idées et opinions fallacieuses ne seront plus un fardeau pour toi et elles ne te guideront plus dans ta relation à tes parents. À ce stade, ta vie deviendra plus sereine. Vivre sereinement ne veut pas dire que tu ne sauras pas quelles sont tes responsabilités et tes obligations, tu continueras à le savoir. Cela dépend seulement du point de vue et des méthodes que tu choisis pour aborder tes responsabilités et tes obligations. Un premier chemin consiste à suivre la voie des sentiments et à faire face à ces choses en se basant sur des moyens émotionnels, et sur les méthodes, idées et opinions vers lesquelles Satan guide l’homme. L’autre chemin consiste à faire face à ces choses en se basant sur les paroles que Dieu a enseignées à l’homme. Quand les gens font face à ces questions en fonction des idées et des opinions fallacieuses de Satan, ils ne peuvent que vivre dans l’imbroglio de leurs sentiments sans jamais distinguer le bien du mal. Dans ces circonstances, ils n’ont pas d’autres choix que de vivre dans un piège, sans cesse empêtrés dans des idées telles que : “Tu as raison, j’ai tort. Tu m’as donné davantage, je t’ai donné moins. Tu es ingrat. Tu dépasses les bornes.” Par conséquent, à aucun moment ces gens ne parlent clairement. Cependant, quand ils comprennent la vérité et échappent à leurs idées et leurs opinions fallacieuses et à la toile de leurs sentiments, ces questions deviennent simples à leurs yeux. Si tu respectes une vérité-principe, une idée ou une opinion qui sont correctes et viennent de Dieu, ta vie deviendra tout à fait sereine. Ni l’opinion publique, ni ce que ta conscience prend en compte, ni le fardeau de tes sentiments n’entraveront plus ta façon de faire face à la relation que tu as avec tes parents. En revanche, ces choses te permettront de faire face à cette relation d’une manière correcte et rationnelle. Si tu agis conformément aux vérités-principes que Dieu a données à l’homme, même si les gens te critiquent à ton insu, cela n’aura aucun effet sur toi et tu éprouveras malgré tout paix et calme dans les profondeurs de ton cœur. Du moins, tu ne te reprocheras plus d’être un ingrat insensible et tu ne sentiras plus les accusations de ta conscience dans les profondeurs de ton cœur. C’est parce que tu sauras que tous tes actes sont accomplis conformément aux méthodes que Dieu t’a enseignées, que tu sauras que tu écoutes les paroles de Dieu, que tu t’y soumets et que tu suis Son chemin. Écouter les paroles de Dieu et suivre Son chemin est le sens de la conscience que les gens devraient posséder par-dessus tout. Tu ne seras une véritable personne que lorsque tu pourras faire ces choses. Si tu n’as pas accompli ces choses, alors tu es un ingrat insensible. N’est-ce pas le cas ? (Si.) » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (17)). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris que j’étais très malheureuse à cause de opinions fallacieuses telles que « La piété filiale est une vertu à pratiquer avant tout » et « Une personne sans piété filiale est inférieure à une bête », que Satan m’avait inculquées et qui s’étaient profondément enracinées en moi. Je sentais que si je ne démontrais pas de piété filiale envers mes parents, cela signifiait que j’étais une fille ingrate, dépourvue de piété filiale. Je sentais qu’il avait dû être difficile de m’élever, d’autant que j’étais née à une époque où les garçons et les hommes étaient considérés comme supérieurs, ce qui signifiait que ma mère avait enduré beaucoup d’humiliations et de mépris, mais elle m’aimait plus que mon petit frère. Elle m’avait aussi particulièrement soutenue dans ma foi et mon devoir. Elle savait que j’avais un profond attachement émotionnel. Donc, si quelque chose arrivait à la maison, elle ne me le disait pas de peur de me distraire et d’influencer mon devoir. Que ce soit d’un point de vue émotionnel ou financier, ma mère m’a apporté beaucoup de soutien et elle m’a souvent encouragée à bien faire mon devoir. Penser à tout cela et au fait de n’avoir pu être à ses côtés pour prendre soin d’elle quand elle était malade me contrariait vraiment. J’ai toujours pensé que, étant leur fille, si je ne les honorais pas ou ne prenais pas soin d’eux quand ils étaient malades, il s’agissait d’un comportement ingrat, dépourvu de piété filiale. Ainsi, je me sentais coupable et honteuse de les regarder en face. J’avais été profondément influencée par des poisons sataniques ! Si je continuais à voir cela à travers le prisme de l’attachement émotionnel et des opinions traditionnelles, je devrais assumer ce fardeau idéologique et penser que je manquais de piété filiale, car je ne prenais pas soin de ma mère. Ce serait une façon de vivre très fatigante et pitoyable. Je devais renoncer activement à tout cela et apprendre à voir les gens et les choses conformément à la vérité dans les paroles de Dieu. Ce n’est qu’à ce moment-là que je pourrais me débarrasser de cette souffrance.
Plus tard, au cours de mes dévotions, j’ai trouvé ce passage des paroles de Dieu. Il m’a éclairée davantage quant à ma façon d’aborder ma relation avec mes parents. Les paroles de Dieu disent : « En tant qu’enfant, tu dois comprendre que tes parents ne sont pas tes créanciers. Tu dois faire de nombreuses choses dans cette vie, et toutes ces choses sont celles qu’un être créé devrait faire, ce sont des choses qui t’ont été confiées par le Créateur et qui n’ont aucun rapport avec le fait que tu rendes leur bonté à tes parents. Faire preuve de piété filiale à l’égard de tes parents, leur rendre la pareille, leur rendre leur bonté, tout cela n’a aucun rapport avec ta mission dans la vie. On peut également dire que tu n’es pas obligé de faire preuve de piété filiale vis-à-vis de tes parents, de leur rendre la pareille ni d’assumer les moindres responsabilités envers eux. Pour dire les choses simplement, tu peux le faire en partie, et assumer un peu de tes responsabilités quand les circonstances le permettent, mais quand ce n’est pas possible, tu n’as pas à t’évertuer à le faire. Si tu ne peux pas assumer ta responsabilité qui consiste à faire preuve de piété filiale, ce n’est pas grave, cela va simplement un peu à l’encontre de ta conscience, de ta moralité humaine et des notions humaines. Mais à tout le moins, cela ne s’oppose pas à la vérité, et Dieu ne te condamnera pas pour cela. Quand tu comprendras la vérité, ta conscience ne se sentira pas fautive à cause de cela. Votre cœur ne s’est-il pas calmé, maintenant que vous avez compris cet aspect de la vérité ? (Si.) Certaines personnes disent : “Même si Dieu ne me condamne pas, dans ma conscience, je ne peux toujours pas surmonter tout cela, et je ne suis pas sûr de moi.” Si c’est le cas, alors ta stature est trop faible et tu n’as pas compris ou percé à jour l’essence de cette question. Tu ne comprends pas la destinée de l’homme, tu ne comprends pas la souveraineté de Dieu et tu n’es pas disposé à accepter la souveraineté et les arrangements de Dieu. Tu es constamment possédé par la volonté humaine et tes propres sentiments, et ces choses te dirigent et te dominent. Elles sont devenues ta vie. Si tu choisis la volonté humaine et tes sentiments, alors tu n’as pas choisi la vérité et tu ne pratiques pas la vérité, ou tu ne t’y soumets pas. Si tu choisis la volonté humaine et tes sentiments, alors tu trahis la vérité. Ta situation et ton environnement ne te permettent clairement pas de faire preuve de piété filiale, mais tu penses sans cesse : “J’ai une dette vis-à-vis de mes parents. Je n’ai pas fait preuve de piété filiale. Cela fait tant d’années qu’ils ne m’ont pas vu. Ils m’ont élevé en vain.” Au fond de ton cœur, tu n’es jamais capable d’abandonner tout cela. Cela prouve une chose : tu n’acceptes pas la vérité. Du point de vue de la doctrine, tu reconnais que les paroles de Dieu sont correctes, mais tu ne les acceptes pas comme étant la vérité, ou tu ne les prends pas comme principes de tes actes. Donc, à tout le moins, pour ce qui est de la question de savoir comment tu traites tes parents, tu n’es pas quelqu’un qui poursuit la vérité. C’est parce qu’en la matière, tu n’agis pas en te basant sur la vérité, tu ne pratiques pas conformément aux paroles de Dieu, tu satisfais plutôt tes besoins émotionnels et ceux de ta conscience, en voulant faire preuve de piété filiale à l’égard de tes parents et leur rendre leur bonté. Même si Dieu ne te condamne pas pour ce choix, et même s’il s’agit de ton choix, en fin de compte, c’est toi qui seras perdant, surtout en ce qui concerne la vie » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (17)). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai acquis bien plus de clarté. J’ai compris que la façon dont mes parents m’avaient élevée était due à la souveraineté et aux arrangements de Dieu. Le traitement attentionné de ma mère était vraiment la grâce de Dieu. Après mon entrée dans la foi, les efforts de ma mère pour maintenir le foyer afin que je puisse faire mon devoir en paix auraient pu apparaître comme de la gentillesse de la part de ma mère, mais en réalité, c’était parce que Dieu connaissait ma stature et avait pris des arrangements en conséquence. C’était le devoir et la responsabilité de ma mère de tenir le foyer et de me soutenir dans ma foi. Dieu dit que nos parents ne sont pas nos créditeurs, la piété filiale envers nos parents n’est qu’une responsabilité, pas notre mission en tant que personne. Si les conditions sont bonnes, nous pouvons prendre soin d’eux et leur montrer de la piété filiale. Dans le cas contraire, si nous ne pouvons pas leur montrer de piété filiale, ce n’est pas une honte, car il y a beaucoup de choses que nous devons faire dans cette vie. En tant qu’êtres créés, nous avons des devoirs à faire, et nous ne pouvons pas vivre uniquement pour montrer de la piété filiale envers nos parents. Il y a aussi beaucoup de non-croyants qui passent beaucoup de temps loin de leurs parents à cause de leur carrière et de leur famille, et qui sont incapables de s’occuper de leurs parents. Mais les gens comprennent et ne les condamnent pas ni ne se moquent d’eux. Quant à moi, je me suis enlisée dans ma reconnaissance envers mes parents : je me sentais souvent contrariée et coupable de ne pas pouvoir être avec eux pour m’en occuper, et décidais même de ne pas quitter la maison pour faire mon devoir. Mon attachement émotionnel était simplement trop fort ! Nous sommes à un moment où l’Évangile se répand grandement et, en tant que dirigeante d’Église, j’aurais dû être bien plus attentive aux intentions de Dieu. Je devais amener mes frères et sœurs à témoigner de l’Évangile de Dieu des derniers jours, et permettre à encore plus de gens d’entendre la voix de Dieu et de recevoir Son salut dans les derniers jours. C’était mon devoir et ma responsabilité. Au lieu de cela, j’ai cru que m’occuper de mes parents et les honorer était la chose la plus importante à faire. J’avais été croyante depuis nombre d’années, et j’avais mangé et bu beaucoup de paroles de Dieu. Pourtant, face à une situation difficile, j’étais incapable de me soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu, de mener à bien mon devoir, Je n’ai pas géré cette situation en utilisant les vérités-principes. Je trahissais la vérité et n’arrivais pas à l’accepter ! J’ai compris que si je persistais à vivre selon ces opinions traditionnelles, ne me repentais pas auprès de Dieu et ne menais pas à bien mon devoir, je finirais par être exposée et éliminée. J’ai prié Dieu en mon cœur : « Oh, Dieu ! La maladie de ma mère a exposé complètement mes points de vue d’incrédule. À présent, je vois que ma stature est bien petite et que je manque de vérité-réalité. Je comprends maintenant que montrer de la piété filiale envers mes parents n’est pas ma mission. Ma véritable mission et responsabilité est de mener à bien mon devoir en tant qu’être créé. Je suis disposée à renoncer à mes opinions fallacieuses et à remettre la maladie de ma mère entre Tes mains. Quoi qu’il arrive, je resterai ferme dans mon devoir et je ne deviendrai pas la risée de Satan. » Après ma prière, je me suis sentie beaucoup plus apaisée et j’étais disposée à me fier à Dieu pour mener à bien mon devoir.
Après un certain temps, j’ai consulté un médecin chinois au sujet de ma mère et je lui ai demandé de la traiter. Le docteur a dit : « Le cancer s’est déjà métastasé dans tout son corps et ne peut être guéri. Tout ce que je peux faire, c’est lui prescrire des herbes médicinales pendant deux semaines et voir comment elle réagit. » Quand j’ai entendu sa conclusion, mon cœur s’est serré. J’ai réfléchi au fait que chaque fois que je rentrais à la maison et que je voyais ma mère tousser, je ne l’ai jamais emmenée à l’hôpital. Je lui apportais simplement des herbes médicinales chinoises et ça s’arrêtait là. Si je l’avais emmenée à l’hôpital plus tôt et obtenu son traitement plus vite, les choses se seraient-elles passées de la même manière ? Plus j’y pensais, plus je me sentais contrariée et coupable, jusqu’à ce que je devienne très déprimée. Alors, j’ai prié Dieu, Lui demandant de me guider hors de cet état. Plus tard, j’ai trouvé ce passage des paroles de Dieu : « Alors, que se passe-t-il quand tes parents rencontrent ces problèmes significatifs ? On peut seulement dire que Dieu a orchestré ce genre de problème dans leur vie. Cela a été orchestré de la main de Dieu – tu ne peux pas te focaliser sur des raisons et des causes objectives – tes parents étaient censés rencontrer ce problème quand ils ont atteint cet âge, ils étaient censés être frappés par cette maladie. Auraient-ils pu l’éviter, si tu avais été là ? Si Dieu n’avait pas arrangé qu’ils tombent malades dans le cadre de leur destin, alors il ne leur serait rien arrivé, même si tu ne t’étais pas trouvé avec eux. S’ils étaient destinés à être confrontés à ce genre de grand malheur dans leur vie, quel effet aurais-tu pu avoir si tu avais été à leurs côtés ? Ils n’auraient quand même pas pu l’éviter, n’est-ce pas ? (En effet.) Pense à ces gens qui ne croient pas en Dieu : toute leur famille n’est-elle pas réunie, année après année ? Quand ces parents sont confrontés à de grands malheurs, les membres de leur famille élargie et leurs enfants sont tous avec eux, n’est-ce pas ? Quand ces parents tombent malades, ou quand leur maladie s’aggrave, est-ce parce que leurs enfants les ont quittés ? Ce n’est pas le cas, c’était une fatalité. Simplement, en tant que leur enfant, parce que tu as ce lien du sang avec tes parents, tu seras contrarié quand tu apprendras qu’ils sont malades, alors que les autres ne ressentiront rien. C’est tout à fait normal. Cependant, que tes parents soient confrontés à ce genre de grand malheur ne signifie pas que tu dois l’analyser et l’investiguer, ou réfléchir à la façon de t’en débarrasser ou de le résoudre. Tes parents sont adultes, ils ont été confrontés à tout cela plus d’une fois au sein de la société. Si Dieu arrange un environnement pour les débarrasser de ce problème, alors, tôt ou tard, il disparaîtra complètement. Si ce problème constitue pour eux un obstacle dans la vie et qu’ils doivent en faire l’expérience, alors c’est à Dieu de décider pendant combien de temps ils doivent en faire l’expérience. C’est quelque chose dont ils doivent faire l’expérience et ils ne peuvent pas l’éviter. Si tu souhaites, à toi seul, résoudre ce problème, analyser et investiguer la source, les causes et les conséquences de ce problème, il s’agit là d’une pensée stupide. Cela ne sert à rien et c’est superflu. Tu ne devrais pas agir ainsi, ni analyser, ni investiguer, ni contacter tes camarades de classe et tes amis pour leur demander de l’aide, ni contacter l’hôpital pour tes parents, contacter les meilleurs médecins, prendre des dispositions pour que tes parents aient le meilleur lit d’hôpital, tu n’as pas à te creuser la cervelle en faisant tout cela. Si tu as vraiment de l’énergie en trop, alors tu dois bien faire le devoir que tu es censé accomplir à l’heure actuelle. Tes parents ont leur propre destin. Personne ne peut échapper à l’âge auquel on est censé mourir. Tes parents ne sont pas les maîtres de ton destin, et de la même manière, tu n’es pas le maître du destin de tes parents. Si c’est leur destin que quelque chose leur arrive, que peux-tu y faire ? Quel effet peut avoir le fait que tu sois angoissé et que tu cherches des solutions ? Cela ne peut rien accomplir. Tout dépend des intentions de Dieu. Si Dieu veut les emmener et te permettre d’accomplir ton devoir sans être perturbé, peux-tu t’en mêler ? Peux-tu discuter des conditions avec Dieu ? Que dois-tu faire à ce stade ? Si tu te creuses la cervelle pour trouver des solutions, si tu investigues, analyses, rejettes la faute sur toi-même, et que tu as honte de faire face à tes parents, s’agit-il là des pensées qu’une personne devrait avoir et des actes qu’elle devrait accomplir ? Tout cela constitue des manifestations d’un manque de soumission à Dieu et à la vérité. Tout cela est irrationnel, peu sage et rebelle envers Dieu. Les gens ne devraient pas présenter ces manifestations. Comprends-tu ? (Oui.) » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (17)). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu dicte et orchestre les difficultés auxquelles les gens seront confrontés et la quantité de souffrances qu’ils subiront en fonction de leurs besoins et de leur stature. En ce qui concerne le moment où les gens affronteront certaines situations et combien de temps ils devront les endurer, tout cela est présidé et arrangé par Dieu. Rien de cela ne peut être décidé par l’humanité, et ces choses devraient encore moins être analysées à partir d’une simple perspective humaine. Les gens doivent apprendre à accepter de Dieu et à se soumettre à Ses arrangements et orchestrations. Prenez la maladie de ma mère. En apparence, on pourrait penser que sa condition a empiré parce qu’elle n’a pas été emmenée à l’hôpital assez tôt, mais en réalité, c’était simplement son destin. La mortalité de l’homme repose entièrement dans les mains de Dieu. Si Dieu ne le permet pas, même les catastrophes à grande échelle ne causeront aucun mal aux gens. Par exemple, mon père a eu un grave accident de voiture où tous les autres passagers ont été gravement blessés, mais lui s’en est sorti avec des blessures légères et a été le premier à récupérer. Dans nos vies, nous accomplissons nos missions. Si quelqu’un complète sa mission dans la vie, il quittera ce monde selon les plans de Dieu. S’il n’a pas complété sa mission, alors peu importe les difficultés auxquelles il est confronté, il s’en sortira indemne. La maladie de ma mère était déjà très avancée et le médecin a dit qu’elle ne se remettrait pas, mais aucun simple mortel ne pouvait déterminer combien de temps elle vivrait. C’était une décision et un arrangement de Dieu. La raison pour laquelle j’étais si triste était due aux exigences déraisonnables que je faisais à Dieu et à mon désir constant de voir ma mère guérir. Dès que les choses ne se déroulaient pas comme je le souhaitais, je devenais négative et triste. C’était parce que je ne connaissais pas la souveraineté de Dieu et que je ne pouvais pas me soumettre à Lui. Après avoir compris l’intention de Dieu, je Lui ai adressé cette prière : « Oh, Dieu ! Ce n’est pas à moi de décider de l’évolution de la guérison de ma mère ou de la durée de sa vie. Je devrais mettre de côté mes propres exigences et être prête à me soumettre quoi qu’il arrive. » Après ma prière, je me suis sentie calme et apaisée. Ensuite, j’ai lu ce passage des paroles du Seigneur Jésus : « Si quelqu’un vient à Moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être Mon disciple » (Luc 14:26). Dieu Tout-Puissant dit : « Si ton amour pour tes parents dépasse ton amour pour Dieu, alors tu n’es pas digne de suivre Dieu, et tu n’es pas l’un de Ses disciples. Si tu n’es pas l’un de Ses disciples, alors on peut dire que tu n’es pas un vainqueur et que Dieu ne veut pas de toi » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (17)). Dieu a dit que ceux qui aiment leurs parents plus que Lui ne sont pas dignes d’être Ses disciples. Je devais cesser de vivre selon les opinions fallacieuses que Satan m’avait inculquées. Je devais commencer à vivre différemment, à voir les gens et les choses, et à me comporter et à agir selon les paroles de Dieu et les vérités-principes. Maintenant, je me suis progressivement engagée dans l’accomplissement de mon devoir. Je continue parfois à m’inquiéter pour ma mère, mais ensuite, je me rappelle que dans sa vie, les situations qu’elle rencontre et la souffrance qu’elle doit endurer sont toutes prédéterminées par Dieu. C’est entièrement à Dieu de décider combien de temps ma mère vivra et comment elle partira. Ce n’est pas à moi de le déterminer. En prenant conscience de cela, je suis devenue plus sereine. Récemment, j’ai appris que l’état de santé de ma mère s’est stabilisé et qu’elle a tiré quelques enseignements de cette maladie. En entendant cette nouvelle, j’ai été profondément émue et en même temps honteuse de mon manque de foi en Dieu. Dernièrement, j’ai fait des demandes actives pour effectuer des devoirs loin de chez moi.
Grâce à cette expérience, j’ai développé une nouvelle compréhension de mes faiblesses et j’ai acquis du discernement quant aux opinions fallacieuses que j’ai toujours eues. Je ne vivrai plus selon ces opinions et adopterai une attitude appropriée envers ma relation avec mes parents. Tout ceci est grâce à la direction de Dieu.