83. Pourquoi est-ce que je ne partage pas tout quand j’enseigne aux autres ?

Par Su Dong, Italie

En juillet 2021, je faisais de la production vidéo dans l’Église. Je savais que c’était un devoir très important, alors je passais beaucoup de temps chaque jour à regarder des tutoriels et à rechercher des informations. J’écoutais attentivement chaque fois que d’autres discutaient d’une compétence technique. Ensuite, je l’analysais et la recherchais en détail, puis je l’utilisais vraiment. Je sollicitais aussi l’aide de Dieu quand je rencontrais des difficultés. Après avoir tâtonné pendant un certain temps, mes compétences techniques se sont pas mal améliorées. Je trouvais des styles de production novateurs et je travaillais plus efficacement. Tout le monde m’admirait vraiment et venait me poser des questions sur des problèmes techniques. J’avais un véritable sentiment d’accomplissement. J’avais l’impression que tous mes efforts n’avaient pas été vains, et que j’en voyais finalement les fruits.

Voyant à quel point je réussissais dans la production vidéo, le superviseur m’a demandé de partager mes compétences techniques et mon expérience en matière de production avec d’autres frères et sœurs. Certains d’entre eux ont même spécialement demandé à m’écouter parler. J’avais l’impression de m’être vraiment bien débrouillée. Mais, quand j’ai envisagé de partager les clés de mon succès, j’ai commencé à m’inquiéter. Si je révélais l’essence de ces compétences et que tout le monde les apprenait, ils deviendraient tous progressivement plus efficaces dans leur travail. Et après, est-ce que quelqu’un viendrait encore me demander de l’aide ? M’admireraient-ils encore ? Il valait mieux ne pas tout leur dire. Alors, j’ai expliqué certaines choses, mais j’en ai gardé d’autres pour moi. Je savais que ce n’était pas ce qu’il convenait de faire, mais je ravalais ce que j’avais sur le bout de la langue, pour mon propre bénéfice. Plus tard, une sœur m’a dit : « Les vidéos faites selon tes instructions sont bien meilleures qu’avant, mais nous ne sommes toujours pas efficaces. Y a-t-il quelque chose que tu ne nous as pas encore appris ? » J’ai répondu nonchalamment : « C’est comme ça que je fais. Peut-être que vous avez besoin de plus de pratique pour devenir plus efficaces ? » Elle n’a rien ajouté. À l’époque, je me suis sentie un peu mal et j’ai réalisé que c’était être fourbe, mais quand j’ai pensé que j’étais plus efficace que les autres dans mon travail, j’ai étouffé cette petite once de culpabilité.

Quand on faisait nos synthèses mensuelles, j’étais celle qui produisait le plus de vidéos, et avec la meilleure qualité. En voyant ces chiffres, j’étais très contente de moi et j’étais heureuse d’avoir décidé de ne pas enseigner aux autres toute l’étendue de mes compétences. Sinon, je n’aurais pas eu les meilleurs chiffres. Juste au moment où je me sentais très satisfaite de moi-même, le superviseur a découvert que je n’avais pas partagé toutes mes compétences avec les autres et il m’a traité : « Tu es tellement égoïste ! Tu ne penses pas au travail de l’Église, tu penses uniquement à ta propre productivité. Tu veux juste te mettre en avant. Que peux-tu accomplir par toi-même ? Si tout le monde connaissait ces compétences, on pourrait améliorer l’avancement global de notre travail. » J’étais consciente que cela profiterait au travail de l’Église, mais quand je songeais que tous les autres deviendraient alors plus compétents et qu’ils ne m’admireraient plus, je me sentais vraiment tiraillée. J’ai prié : « Ô mon Dieu ! Ces derniers temps, je n’ai pas pu m’empêcher d’agir de manière fourbe pour mon propre gain personnel. Je ne veux plus vivre dans cette corruption. S’il Te plaît, guide-moi pour que je comprenne mon problème et me débarrasse de ce tempérament corrompu. »

Ensuite, lors de mes dévotions, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Les non-croyants ont un certain genre de tempérament corrompu. Quand ils enseignent à d’autres personnes une connaissance professionnelle ou une compétence, ils se disent : “une fois qu’un élève aura appris tout ce que le maître sait, le maître perdra son gagne-pain. Si j’enseigne tout ce que je sais aux autres, alors personne ne m’admirera plus et j’aurai perdu tout statut d’enseignant. Cela n’ira pas. Je ne peux pas leur apprendre tout ce que je sais, je dois retenir quelque chose. Je ne leur enseignerai que quatre-vingts pour cent de ce que je sais et je garderai le reste par-devers moi : c’est la seule façon de montrer que mes compétences sont supérieures aux autres.” Quelle sorte de tempérament est-ce là ? C’est de la tromperie. Lorsque vous enseignez aux autres, les assistez ou partagez avec eux quelque chose que vous avez étudié, quelle attitude devez-vous adopter ? (Nous ne devons épargner aucun effort et ne rien retenir.) […] Si tu mets en œuvre tes dons et tes compétences dans leur intégralité, ils seront bénéfiques à tous ceux qui accomplissent le devoir ainsi qu’au travail de l’Église. Ne va pas croire que tout va bien ni que tu n’as pas gardé pour toi certaines connaissances pour dire à tout le monde les choses les plus fondamentales. Cela ne suffira pas. Tu n’enseignes que quelques théories ou choses que les gens peuvent comprendre littéralement, mais l’essence et les points importants sont hors de portée d’un novice. Tu donnes seulement une vue d’ensemble, sans préciser ta pensée ou entrer dans les détails, tout en te disant encore dans ton for intérieur : “Bon, de toute façon, je te l’ai dit et je n’ai rien gardé pour moi de manière intentionnelle. Si tu ne comprends pas, c’est parce que ton calibre est trop médiocre, alors ne me tiens pas pour responsable. Nous n’aurons qu’à voir comment Dieu te guide à présent.” Une telle délibération contient de la tromperie, non ? N’est-elle pas égoïste et ignoble ? Pourquoi ne peux-tu pas enseigner aux gens tout ce que tu as dans ton cœur et tout ce que tu comprends ? Au lieu de cela, pourquoi gardes-tu pour toi certaines connaissances ? C’est un problème qui concerne tes intentions et ton tempérament. […] C’est ennuyeux pour ceux qui ne cherchent pas la vérité et vivent selon des tempéraments sataniques comme les incroyants. Parmi les mécréants, la concurrence est vive. Maîtriser l’essence d’une compétence ou d’une profession n’est pas simple, et une fois que quelqu’un d’autre le découvre et le maîtrise lui-même, son gagne-pain est en danger. Pour protéger ce gagne-pain, les gens sont poussés à agir de cette façon. Ils doivent être prudents à tout moment : ce qu’ils maîtrisent est leur monnaie la plus précieuse. C’est leur gagne-pain, leur capital, leur force vitale, et ils ne doivent laisser personne d’autre s’en mêler. Mais tu crois en Dieu : si tu penses ainsi et agis ainsi dans la maison de Dieu, rien ne te distingue d’un incroyant » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). Lire ce passage m’a donné le sentiment que Dieu me jugeait et m’exposait directement. J’ai compris qu’après des années de foi, mon tempérament de vie n’avait pas du tout changé. J’étais exactement comme une incroyante, vivant selon des règles sataniques de survie, comme « Chacun pour soi » et « Le jour où un élève maîtrise ce savoir, le maître perd son gagne-pain. » Quand j’avais des compétences ou des techniques spéciales, je voulais les garder pour moi. Je n’acceptais pas de tout enseigner à quelqu’un d’autre aussi facilement et de risquer de perdre ma position et mon gagne-pain. Pendant cette période, ayant plus de compétences techniques que les autres et étant plus productive dans mon devoir, j’avais été assez contente de moi et je m’étais réjouie d’être admirée. Le superviseur m’avait demandé d’enseigner aux autres, mais je ne leur avais pas tout dit, afin de pouvoir garder ma position. Je craignais que les autres ne me surpassent s’ils apprenaient tout, et que plus personne ne m’admire. Même lorsque certaines personnes venaient me demander des choses individuellement, je cachais la vérité, ne leur disant pas tout. Je pratiquais la philosophie satanique du « Le jour où un élève maîtrise ce savoir, le maître perd son gagne-pain. » Pour la réputation et le statut, j’étais sournoise et jouais à des jeux, craignant que si les autres maîtrisaient pleinement mes compétences, je n’aurais plus la possibilité de me mettre en avant. Je ne considérais pas du tout le travail de l’Église et je n’étais pas attentive à la volonté de Dieu. Je traitais ces compétences comme mes propres outils personnels destinés à préserver ma réputation et mon statut. J’étais tellement égoïste, vile et dépourvue d’humanité ! J’ai prié Dieu, prête à mettre la vérité en pratique et à renoncer à la chair. J’ai pensé à quelque chose que Dieu avait dit : « Quand on leur présente pour la première fois un aspect spécifique d’un savoir professionnel, la plupart des gens ne peuvent en comprendre que le sens littéral : il faut pratiquer pendant un certain laps de temps avant que les points principaux et l’essence puissent être acquis. Si tu maîtrises déjà ces points plus subtils, tu devrais leur dire directement. Ne les oblige pas à prendre un chemin aussi détourné et à passer autant de temps à tâtonner. C’est ta responsabilité ; c’est ce que tu devrais faire. Ce n’est que si tu leur dis ce que tu crois être les points principaux et l’essence que tu ne garderas rien pour toi et, alors seulement, tu ne seras pas égoïste » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). Ces paroles de Dieu m’ont donné un chemin de pratique : je devais partager avec les frères et sœurs toutes mes techniques et mes connaissances liées à notre travail, afin que personne n’ait besoin de perdre plus de temps en abordant ce travail de façon détournée. Ils pourraient ensuite avoir plus d’inspirations en se basant sur ce fondement et continuer à s’améliorer dans leur devoir. Cela profiterait au travail de l’Église. De plus, j’avais des compétences professionnelles et j’avais raisonnablement du succès dans mon devoir, non pas parce que j’étais plus intelligente ou plus motivée que les autres, mais par la grâce de Dieu qui m’avait accordé ce trait d’inspiration. Je ne pouvais pas penser uniquement à moi, mais je devais assumer mes responsabilités et partager toutes mes connaissances avec les autres. Alors, notre travail dans son ensemble s’améliorerait. J’ai donc enseigné aux frères et sœurs toutes les compétences professionnelles que je connaissais, et, quand je découvrais une autre bonne technique, je leur en faisais part de mon propre chef. Au bout d’un moment, la productivité de notre équipe est montée en flèche et certains d’entre nous ont proposé des innovations basées sur mes compétences.

Un mois plus tard, en raison de changements de personnel, le superviseur a demandé à Colin, le chef d’équipe, de prendre en charge une nouvelle équipe et il m’a dit de reprendre le poste de Colin. J’en ai été vraiment reconnaissante à Dieu et j’ai voulu bien faire ce travail. Comme les frères et sœurs de l’équipe de Colin étaient tous nouveaux et inexpérimentés en matière de montage vidéo, Colin en a envoyé quelques-uns, de bon calibre, dans notre équipe pour qu’ils apprennent de nous. Ils apprenaient tous rapidement, et il n’a pas fallu longtemps pour qu’ils maîtrisent bien les compétences et s’améliorent dans leur devoir. Cela m’a mise mal à l’aise. Ils venaient acquérir des compétences et nous avions tout partagé avec eux. Si cela se poursuivait et que la productivité de leur équipe continuait à s’améliorer, notre équipe risquait d’être surpassée par la leur. Pour maintenir la haute productivité de notre équipe, j’ai retiré du groupe en ligne ceux qui étaient venus apprendre. J’ai également commencé à étudier les techniques de production et les compétences d’autres Églises. J’ai pensé que, comme ils avaient déjà acquis toutes les compétences qu’on connaissait auparavant, si on en apprenait de nouvelles et ne leur disait rien, ils ne pourraient pas nous surpasser. Mais à ma grande surprise, après les avoir retirés du groupe, non seulement la productivité de notre équipe n’a pas augmenté, mais elle a en fait chuté. Les membres de l’équipe ont traversé des états et des problèmes plus négatifs, et j’étais moi-même dans le brouillard. Je n’avais aucune idée pour faire des vidéos et je n’arrivais pas à résoudre les problèmes de l’équipe. J’ai compris que, si je ne changeais pas mon état, cela allait sûrement affecter la performance de l’équipe. J’ai prié Dieu : « Ô Dieu, ces derniers temps, dans mon devoir, j’ai beau faire des efforts, je suis simplement sans direction. S’il Te plaît, éclaire-moi et guide-moi pour que je me connaisse et que je me sorte de ce pétrin. »

Un jour, lors de mes dévotions, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Lorsque les gens vivent dans un état incorrect et ne prient pas Dieu ou ne cherchent pas la vérité, le Saint-Esprit les abandonne et Dieu n’est pas présent. Comment ceux qui ne cherchent pas la vérité peuvent-ils posséder l’œuvre du Saint-Esprit ? Dieu est dégoûté d’eux, Sa face leur est cachée, et de même le Saint-Esprit leur est caché. Quand Dieu n’est plus à l’œuvre, tu peux faire ce que tu veux. Une fois qu’Il t’a mis de côté, n’es-tu pas fini ? Tu n’accompliras rien. Pourquoi est-ce que les incroyants ont tant de mal à faire les choses ? N’est-ce pas qu’ils ne dévoilent rien ? Ils ne dévoilent rien et sont incapables d’accomplir quoi que ce soit : tout est très ardu, même les choses les plus simples. Telle est la vie sous la domination de Satan. Si vous faites comme les incroyants, alors en quoi êtes-vous différents d’eux ? Il n’y a aucune différence entre eux et vous. Si le pouvoir est exercé par ceux qui vivent selon des tempéraments sataniques, s’il est exercé par ceux qui ne possèdent pas la vérité, alors n’est-ce pas en réalité Satan qui détient le pouvoir ? Si les actions d’une personne, dans l’ensemble, sont contraires à la vérité, l’œuvre du Saint-Esprit cesse et Dieu remet cette personne à Satan. Une fois que les gens sont entre les mains de Satan, toutes les formes de laideur – jalousies et disputes, par exemple – émergent parmi eux. Qu’est-ce que ces phénomènes illustrent ? Le fait que l’œuvre du Saint-Esprit a cessé, qu’Il a pris congé et que Dieu n’est plus à l’œuvre. Sans l’œuvre de Dieu, à quoi servent les simples lettres et doctrines que l’homme comprend ? Elles ne servent à rien. Sans l’œuvre du Saint-Esprit, les gens sont vides à l’intérieur : rien n’est compréhensible pour eux. Ils sont comme les morts, et le moment venu, ils seront abasourdis. Toute inspiration, sagesse, intelligence, perspicacité et illumination dans l’humanité vient de Dieu : tout est l’œuvre de Dieu » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai senti Son tempérament juste. Dieu a une attitude différente envers les gens en fonction de leur comportement. Si quelqu’un a la bonne motivation dans son devoir, recherche la vérité et s’unit aux autres pour soutenir le travail de l’Église, il gagne l’œuvre du Saint-Esprit. Mais s’il ne pratique pas la vérité et vit dans son tempérament satanique, Dieu l’abandonne avec dégoût. J’ai pensé à ces frères et sœurs de l’autre équipe qui essayaient d’apprendre de nous. J’avais vu qu’ils apprenaient vite et qu’ils étaient plus efficaces que nous, alors j’avais été jalouse. Je les avais retirés du groupe pour qu’on puisse les surpasser, ne les laissant pas continuer à participer à nos formations. Et ce, afin qu’on ne prenne pas de retard sur eux. J’avais agi exactement comme une incroyante. Tout cela avait été pour mon propre profit. Je craignais toujours que les autres ne me surpassent, et que cela affecte ma réputation et mon statut. Je ne soutenais pas du tout le travail de l’Église. J’étais incroyablement égoïste et méprisable. J’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Sans l’œuvre de Dieu, à quoi servent les simples lettres et doctrines que l’homme comprend ? Elles ne servent à rien. Sans l’œuvre du Saint-Esprit, les gens sont vides à l’intérieur : rien n’est compréhensible pour eux. Ils sont comme les morts, et le moment venu, ils seront abasourdis. » Quand j’avais commencé ce travail, j’avais voulu acquérir des compétences et faire mon devoir correctement. J’avais prié et demandé de l’aide quand je rencontrais des problèmes, j’avais rapidement appris et ne m’étais jamais sentie fatiguée. Mais depuis que j’avais commencé à vivre dans un état de compétitivité, sans chercher la vérité et en agissant par corruption à tout bout de champ, Dieu avait été dégoûté et m’avait abandonnée. J’avais manqué de direction et de but dans mon devoir et je m’étais sentie incompétente en tout. J’ai compris que, lorsque Dieu ne travaillait pas sur moi, le peu de connaissances professionnelles que j’avais devenait inutile. C’était la conséquence de ne pas avoir les bonnes motivations dans mon devoir, de toujours protéger mes propres intérêts et de ne pas pratiquer la vérité.

Ensuite, j’ai pensé à un passage des paroles de Dieu. Dieu expose les antéchrists pour ne considérer que leurs propres intérêts, sans penser aux intérêts de la maison de Dieu. Les paroles de Dieu disent : « Quel que soit le travail qu’il entreprend, un antéchrist ne s’intéresse jamais aux intérêts de la maison de Dieu. Il ne se préoccupe que de savoir si ses propres intérêts seront affectés, ne pense qu’au peu de travail qui est juste sous son nez et qui lui profite. Pour lui, le principal travail de l’Église est juste quelque chose qu’il fait pendant son temps libre. Il ne le prend pas du tout au sérieux. Il fait simplement un effort superficiel, il ne fait que ce qu’il aime faire et n’accomplit que le travail consistant à conserver sa propre position et son propre pouvoir. À ses yeux, tout travail arrangé par la maison de Dieu, le travail de diffusion de l’Évangile et l’entrée dans la vie des élus de Dieu ne sont pas importants. Peu importent les difficultés rencontrées par les autres dans leur travail, les problèmes qu’ils ont identifiés et qu’ils leur ont signalés, la sincérité de leurs paroles, les antéchrists les ignorent, ils ne s’impliquent pas, comme si cela n’avait rien à voir avec eux. Ils sont profondément indifférents aux affaires de l’Église, quelle que soit leur importance. Même si le problème est juste devant eux, ils se contentent de le traiter pour la forme. Ce n’est qu’au moment où le Supérieur les traite directement et leur ordonne de résoudre un problème que, de mauvaise grâce, ils fournissent un peu de vrai travail et donnent quelque chose à voir au Supérieur ; peu après, ils poursuivront leurs propres affaires. Face au travail de l’Église, face aux choses importantes d’un contexte plus large, ils sont désintéressés, oublieux. Ils ignorent même les problèmes qu’ils découvrent, et donnent des réponses superficielles ou utilisent leurs propres mots pour ne pas vous prendre au sérieux quand vous les interrogez sur des problèmes, les traitant seulement avec une grande réticence. Il s’agit là de la manifestation de l’égoïsme et de l’infamie, n’est-ce pas ? De plus, quel que soit le devoir que les antéchrists accomplissent, tout ce à quoi ils pensent est de savoir si cela rehaussera leur profil. Tant que cela peut améliorer leur réputation, ils se creusent les méninges pour trouver un moyen d’apprendre à l’accomplir, à le mener à bien. Tout ce qui les intéresse, c’est de savoir si cela les distinguera. Quoi qu’ils fassent ou qu’ils pensent, ils ne se préoccupent que de leur propre réputation et de leur propre statut. Quel que soit le devoir qu’ils accomplissent, ils ne font que rivaliser pour savoir qui est au-dessus ou au-dessous, qui gagne et qui perd, qui a la meilleure réputation. Ils ne se soucient que du nombre de personnes qui les admirent, du nombre de personnes qui leur obéissent et du nombre d’adeptes qu’ils ont. Ils ne partagent jamais la vérité et ne résolvent jamais de vrais problèmes. Ils ne réfléchissent jamais à la façon de faire les choses selon le principe lorsqu’ils accomplissent leur devoir et ne se demandent jamais s’ils ont été fidèles, s’ils ont rempli leurs responsabilités, s’ils ont été déviants ou s’il existe des problèmes, et ils ne prêtent pas non plus la moindre attention à ce que demande Dieu, ni à ce qu’est la volonté de Dieu. Ils n’accordent pas la moindre attention à toutes ces choses. Ils ne font que baisser la tête et faire des choses pour le statut et le prestige, pour satisfaire leurs propres ambitions et désirs. C’est la manifestation de l’égoïsme et de la méchanceté, n’est-ce pas ? Cela expose pleinement à quel point leur cœur déborde de leurs propres ambitions, désirs et exigences insensées. Tout ce qu’ils font est régi par leurs ambitions et leurs désirs. Quoi qu’ils fassent, la motivation et le point de départ sont leurs propres ambitions, désirs et exigences insensées. C’est la manifestation archétypale de l’égoïsme et de la méchanceté » (« Annexe 4 (Partie I) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Ces paroles de Dieu révèlent que les antéchrists ne font les choses que pour leur propre réputation et statut sans se soucier du travail de l’Église. Les arrangements de l’Église et les problèmes que les autres ont dans leur devoir n’ont aucune importance pour eux. Ils ferment les yeux sur toutes les difficultés auxquelles les frères et sœurs sont confrontés. Ils sont vraiment égoïstes et vils, et entièrement dépourvus d’humanité. J’ai regardé le comportement des antéchrists et j’ai réfléchi à la façon dont j’avais donné l’impression de souffrir et faire des sacrifices, et au fait que j’avais fait de mon mieux pour apprendre des compétences pour mon devoir, mais je n’avais pas considéré la volonté de Dieu. J’avais traité mon devoir comme un outil grâce auquel je pouvais acquérir un statut et une bonne réputation. Ma seule considération avait été de savoir si j’avais un statut parmi les gens, et si les autres m’admiraient et m’estimaient. Je ne pensais jamais à ce que Dieu exigeait ou à comment je devrais Le satisfaire. Quand j’avais eu du succès dans mon devoir et que tout le monde était venu me poser des questions, mon désir de réputation et de statut avait été totalement satisfait. Lorsque j’avais partagé mes connaissances professionnelles avec les autres, j’avais été perfide, avais joué à des jeux et avais retenu une partie de mon savoir. Je n’avais pas partagé toute l’étendue de mes compétences et avais retiré de notre groupe les personnes qui venaient apprendre, afin qu’elles ne puissent pas apprendre de nous, car j’avais craint qu’elles ne deviennent compétentes et ne me volent la vedette. Mais nous faisons des vidéos pour diffuser les paroles de Dieu, alors j’aurais dû travailler aux côtés des autres pour faire nos devoirs correctement, afin que davantage de ceux qui aspirent à l’apparition de Dieu puissent venir devant Lui plus tôt, rechercher la vérité et être sauvés. Mais pour conserver ma propre réputation et mon propre statut, je n’avais pas été disposée à partager mes compétences avec qui que ce soit. J’avais traité mes compétences professionnelles et mes ressources d’apprentissage comme ma propriété personnelle pour en profiter seule. J’avais uniquement voulu me mettre en avant et satisfaire ma folle ambition d’être admirée par les autres. Je n’avais pas du tout considéré le travail de l’Église ou la volonté de Dieu. En quoi mon comportement avait-il été différent de celui d’un antéchrist ? Cela semblait être un état vraiment dangereux, alors j’ai prié dans mon cœur : « Ô Dieu ! Je ne veux pas continuer à ignorer ma conscience et à ne penser qu’à mes intérêts. Je suis prête à me repentir, à enseigner à tout le monde mes compétences, et à faire mon devoir correctement. »

Puis j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Si les gens ne comprennent pas la vérité, rien n’est plus difficile à abandonner que leurs propres intérêts. C’est parce que leurs philosophies de vie sont “Chacun pour soi, Dieu pour tous” et “Devenir riche ou mourir en essayant”. De toute évidence, ils ne vivent que pour leurs propres intérêts. Les gens pensent que sans leurs propres intérêts – s’ils perdent leurs intérêts – ils ne pourront pas survivre : tout se passe comme si leur survie était inséparable de leurs propres intérêts, et donc la plupart des gens sont aveugles à tout sauf à leurs propres intérêts. Ils les considèrent comme supérieurs à toute autre chose, ils ne vivent que pour leurs propres intérêts, et les amener à renoncer à leurs propres intérêts revient à leur demander de renoncer à leur propre vie. Alors que faire dans de telles circonstances ? Il faut qu’ils acceptent la vérité. Ce n’est que lorsque les gens comprennent la vérité qu’ils peuvent percer à jour l’essence de leurs propres intérêts ; alors seulement, ils peuvent apprendre à renoncer, à abandonner et à supporter la douleur du renoncement à ce qu’ils aiment tant. Et quand tu pourras le faire et délaisser tes propres intérêts, tu te sentiras plus à l’aise et plus en paix dans ton cœur et ce faisant, tu l’emporteras sur la chair. Si tu t’accroches à tes intérêts et n’acceptes pas le moins du monde la vérité, si, dans ton cœur, tu te dis : “Qu’y a-t-il de mal à rechercher mes propres intérêts et à refuser de subir la moindre perte ? Dieu ne m’a pas puni, et qu’est-ce qu’on peut me faire ?”, alors personne ne te fera rien. Mais si c’est là ta foi en Dieu, tu échoueras finalement à gagner la vérité et la vie, ce qui sera une énorme perte pour toi : tu ne pourras pas être sauvé. Y a-t-il un plus grand regret ? Voilà ce que donne finalement la poursuite de tes propres intérêts. Si les gens ne recherchent que le statut et le prestige – s’ils ne poursuivent que leurs propres intérêts – alors ils ne gagneront jamais la vérité et la vie, et finalement ce sont eux qui subiront une perte. Dieu sauve ceux qui recherchent la vérité. Si tu n’acceptes pas la vérité et que tu es incapables de réfléchir et de connaître ton propre tempérament corrompu, alors tu ne te repentiras pas vraiment et n’auras pas d’entrée dans la vie. Accepter la vérité et te connaître toi-même, c’est le chemin de la croissance de ta vie et du salut, c’est la possibilité pour toi de te présenter devant Dieu d’accepter Son examen minutieux ainsi que Son jugement et Son châtiment, et de gagner la vie et la vérité. Si vous renoncez à rechercher la vérité au nom de votre statut, de votre prestige et de vos propres intérêts, cela équivaut à renoncer à la possibilité de recevoir le jugement et le châtiment de Dieu et d’obtenir le salut. Tu choisis le statut, le prestige et tes propres intérêts, mais ce que tu abandonnes, c’est la vérité, et ce que tu perds, c’est la vie et la chance d’être sauvé. Qu’est-ce qui compte le plus ? Si tu choisis tes propres intérêts et abandonnes la vérité, n’es-tu pas stupide ? Pour le dire crûment, c’est une grande perte pour un petit avantage. Prestige, statut, argent et intérêts : tout cela est temporaire, éphémère, alors que la vérité et la vie sont éternelles et immuables. Si les gens résolvent leur tempérament corrompu qui les fait rechercher le statut et le prestige, alors ils ont l’espoir d’obtenir le salut » (« Connaître son tempérament est ce qui permet de le changer », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). De ces paroles de Dieu, j’ai compris que si je m’accrochais toujours à mes propres intérêts et que je négligeais totalement de pratiquer la vérité, ce serait moi qui subirais une perte, pas les autres. Je perdrais ma chance d’obtenir la vérité, me rendant parfaitement ridicule. Auparavant, j’avais vécu selon des philosophies sataniques. J’avais cru que « le jour où un élève maîtrise ce savoir, le maître perd son gagne-pain », pensant qu’en enseignant aux autres ce que je savais, je serais perdante. S’ils étaient de bons apprenants et finissaient par accomplir plus de choses que moi, alors je n’aurais pas de statut spécial parmi les gens. Ce n’est qu’alors que j’ai compris que c’est une idée fausse satanique et une approche fourbe des choses. Vivre ainsi ne pouvait que me rendre de plus en plus égoïste, fourbe et dépourvue d’humanité. Je finirais exposée et bannie par Dieu. Je devais mettre mes propres intérêts de côté et enseigner aux autres ce que je savais. Cela seul était conforme à la volonté de Dieu et était assumer mes responsabilités. C’était le moyen de me sentir en paix dans mon cœur. De plus, lorsque les frères et sœurs avaient de nouvelles idées qui s’appuyaient sur ce que je leur avais enseigné, cela pourrait augmenter d’un cran mes propres compétences. Ce n’était pas du tout une perte. Je ne voulais plus continuer à vivre de manière si égoïste, et chaque fois que j’avais une bonne approche ou une bonne compétence, je serais heureuse de l’annoncer à tout le monde.

Un jour, une sœur m’a demandé comment améliorer l’efficacité du travail. Il m’est venu à l’esprit que si je partageais les méthodes de notre équipe avec elle, et que son équipe faisait mieux que nous, nous aurions l’air plus mauvais. Que penseraient alors les gens de moi ? Juste à ce moment-là, je me suis souvenue de ces paroles de Dieu : « Tu devrais être capable de remplir tes responsabilités, d’accomplir tes obligations et devoirs, de laisser de côté tes désirs égoïstes, de renoncer à tes propres intentions et motivations, de tenir compte de la volonté de Dieu, et de faire passer en premier les intérêts de la maison de Dieu, le travail de l’Église, et le devoir que tu dois accomplir. Après en avoir fait l’expérience quelque temps, tu sentiras que c’est une bonne manière de se conduire. C’est une vie franche et honnête, sans qu’on soit quelqu’un d’abject ni bon à rien, et on la vit correctement et honorablement plutôt qu’en étant méprisable ou méchant. Tu sentiras que c’est ainsi qu’une personne devrait vivre et agir. Peu à peu, le désir de ton cœur de satisfaire tes propres intérêts s’atténuera » (« On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). Cette sœur venait demander comment améliorer son efficacité parce qu’elle pensait au travail de l’Église. Je devais arrêter de penser à ma propre réputation et à mon statut, considérer les intérêts de l’Église, abandonner mes désirs et motivations égoïstes et aider les autres. Alors, j’ai dit à la sœur tout ce que je savais. Quand je l’ai fait, j’ai ressenti un sentiment de paix. À ma grande surprise, elle m’a également donné du bon matériel d’apprentissage, ce qui m’a aidée à améliorer mes compétences. J’étais tellement émue que je n’ai pas su quoi dire. J’ai juste remercié Dieu encore et encore dans mon cœur. Apprendre petit à petit à me libérer de mes intérêts personnels m’a permis de goûter à la douceur de la pratique de la vérité. Après cela, j’ai envoyé aux autres, en référence, tout le matériel d’apprentissage et les compétences et techniques utiles que j’avais rassemblés.

Cette expérience m’a montré à quel point j’avais été profondément corrompue par Satan. Mes intérêts personnels avaient été primordiaux en tout, et je n’avais pas pensé au travail de l’Église. J’avais montré un tempérament égal à celui d’un antéchrist, mais Dieu ne m’avait pas traité en fonction de mes transgressions. Il avait mis en place situation après situation pour me purifier et me transformer. C’était l’amour de Dieu. J’ai aussi fait l’expérience du tempérament juste de Dieu. Quand j’étais sur le mauvais chemin, Dieu m’avait caché Son visage et je m’étais heurtée à un mur dans tout ce que je faisais. Lorsque j’ai pratiqué les paroles de Dieu, corrigé mes motivations, soutenu le travail de l’Église et partagé les connaissances que je possédais avec tout le monde, tout le monde a commencé à échanger des compétences et des techniques, et le travail vidéo de notre équipe s’est amélioré. J’ai vraiment ressenti cette paix qui vient quand on agit selon les paroles de Dieu. Parfois, face à des problèmes, je considère encore mes propres intérêts, mais je sais m’appuyer sur Dieu et renoncer à moi-même. Dieu soit loué pour Son salut !

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