92. Ce qu’il résulte de protéger un faux dirigeant
Fin octobre 2020, j’ai été renvoyée de mon rôle de dirigeante pour n’avoir pas fait de travail concret et je suis retournée à mon Église locale. Il y avait de problèmes de sécurité chez moi, j’étais donc temporairement incapable d’assister aux réunions. Je me sentais vraiment négative et faible. Une sœur nommée Li Yan, qui vivait dans mon village, était dirigeante dans une autre Église. Même si je n’étais pas membre de l’Église qu’elle supervisait, elle s’enquérait de mon état quand on se voyait et me lisait les paroles de Dieu pour m’aider. Je lui étais vraiment reconnaissante de ne pas me regarder de haut pour avoir été renvoyée et considérée comme une fausse dirigeante et de m’aider quand même. Je pensais : « Si elle a le moindre problème plus tard, je l’aiderai du mieux que je peux. »
Quelques mois plus tard, j’étais en charge du travail de purification dans l’Église et j’ai beaucoup travaillé avec Li Yan. J’ai remarqué qu’elle était souvent en retard aux réunions pour des raisons personnelles. Et pendant les réunions, elle agissait machinalement et échangeait rarement sur les paroles de Dieu. Quand les frères et sœurs ne pouvaient distinguer les non-croyants, les antéchrists ou les scélérats, elle n’échangeait pas avec eux sur les principes de la vérité. À cette époque, j’ai appris par un diacre de l’Église qu’elle se disputait souvent avec sa collaboratrice pour des broutilles. Les réunions ne pouvaient donc pas se dérouler normalement. Quand j’ai appris ça, j’étais plutôt en colère. En tant que dirigeante, Li Yan n’avait non seulement pas réussi à faire de travail concret, mais elle perturbait aussi la vie de l’Église. Cela retardait l’entrée dans la vie des autres et le travail de l’Église. Je l’ai cherché pour échanger avec elle et à lui faire remarquer qu’elle ne faisait pas de travail concret. Je l’ai aussi prévenue que, si elle continuait comme ça, elle deviendrait une fausse dirigeante. Mais elle ne semblait pas s’en soucier du tout et a dit : « Alors d’accord, je suis une fausse dirigeante. Puisque je n’échange pas sur la vérité avec eux, pourquoi ne le fais-tu pas ? » Après ça, j’ai remarqué que quelques membres de l’Église répandaient la négativité et perturbaient énormément la vie de l’Église. J’ai demandé à Li Yan de se faire une idée de ce que chacun pensait d’eux pour savoir s’ils étaient des non-croyants et devaient être expulsés. Mais elle a trouvé une excuse, disant qu’elle était occupée, et n’a cessé de retarder les choses, ce qui a permis à ces membres de l’Église de continuer à perturber la vie de l’Église. Voyant combien son attitude était négligente envers le travail de l’Église, je lui ai de nouveau signalé ses problèmes, mais elle a continué de d’argumenter. J’ai compris que Li Yan ne faisait jamais de travail concret, refusait les remarques, et avait déjà retardé le travail de l’Église. À en juger par les principes, j’ai pensé qu’elle avait tout l’air d’être une fausse dirigeante. Je voulais donc signaler sa situation à la dirigeante supérieure. Mais je me suis dit : « Elle m’a aidée auparavant, quand je me sentais négative, et elle m’a si bien traitée. Si elle découvre que je l’ai dénoncée à la dirigeante supérieure, aura-t-elle des préjugés sur moi ? Si cela devait conduire à son renvoi, dira-t-elle que j’ai manqué de conscience ? Peut-être que si je ne la dénonce pas maintenant et que j’échange un peu plus avec elle, elle changera. » Après ça, je discutais juste de l’importance du travail de purification de l’Église avec elle ainsi que de la façon dont elle devrait approcher son devoir. Mais après un certain temps, Li Yan ne faisait toujours pas de travail concret, et elle n’avait toujours pas recueilli les évaluations de ces membres de l’Église. J’ai aussi entendu dire que Li Yan était irresponsable dans son travail et n’avait pas supervisé la gestion des ressources dans l’Église. À cause de ça, pas mal d’objets ont été abîmés. L’Église a donc subi un gros préjudice financier. Après ça, elle n’a pas réfléchi sur elle-même. Elle a même tenté de rejeter la faute sur les autres en disant qu’ils n’avaient pas stocké ces objets correctement. J’ai vu qu’elle ne faisait aucun travail concret. Elle avait une attitude négligente envers les projets de l’Église et n’acceptait pas la critique. Lorsqu’il y avait des obstacles au travail de l’Église et que ses biens étaient endommagés, elle n’éprouvait pas le moindre sentiment de culpabilité. N’était-ce pas le signe distinctif d’un faux dirigeant ? Mais je n’ai pas signalé ses problèmes en temps voulu. Quand j’ai compris cela, je me suis sentie vraiment coupable. J’ai vu un passage des paroles de Dieu. « Vous dites tous que vous êtes attentifs au fardeau de Dieu et que vous défendrez le témoignage de l’Église, mais qui parmi vous a vraiment été attentif au fardeau de Dieu ? Demande-toi : es-tu quelqu’un qui a démontré de la considération pour Son fardeau ? Peux-tu pratiquer la justice pour Lui ? Peux-tu te lever et parler en Ma faveur ? Peux-tu mettre la vérité en pratique fermement ? Es-tu assez audacieux pour te battre contre tous les actes de Satan ? Pourrais-tu mettre tes émotions de côté et exposer Satan pour Ma vérité ? Peux-tu permettre que Mes intentions soient accomplies en toi ? As-tu offert ton cœur au moment le plus crucial ? Es-tu quelqu’un qui fait Ma volonté ? Pose-toi ces questions et réfléchis souvent sur elles » (« Déclarations de Christ au commencement », chap. 13, dans La Parole, vol. 1, « L’apparition et l’œuvre de Dieu »). J’ai eu le sentiment que les paroles de Dieu me demandaient de rendre des comptes, en particulier quand j’ai lu ces passages qui disent : « Es-tu quelqu’un qui a démontré de la considération pour Son fardeau ? Peux-tu pratiquer la justice pour Lui ? » « Es-tu assez audacieux pour te battre contre tous les actes de Satan ? » Je me suis sentie particulièrement honteuse et coupable. Dieu espère que nous pouvons écouter Sa volonté et prendre rapidement position pour exposer et arrêter les gens qui perturbent le travail de l’Église pour protéger les intérêts de l’Église. Mais en ce qui me concerne, je connaissais Li Yan depuis un bon moment et j’avais vu qu’elle ne faisait pas de travail concret et n’acceptait pas la critique. Et je savais parfaitement que si elle n’était pas renvoyée, le travail de l’Église et l’entrée dans la vie des frères et sœurs seraient compromis. Mais je pensais à l’aide qu’elle m’avait apportée et j’avais peur qu’elle me déteste en apprenant que je l’avais dénoncée et qu’elle dise que je n’avais pas de conscience. Donc, pour protéger notre relation, je ne voulais pas signaler ses problèmes, alors même que je voyais qu’elle n’arrivait pas à faire de travail concret. Du coup, plusieurs non-croyants qui auraient dû être immédiatement expulsés continuaient à perturber la vie de l’Église. J’étais si égoïste et méprisable ! En violant les principes de la vérité, en encourageant, en protégeant une fausse dirigeante et en lui permettant ainsi de perturber la vie de l’Église, n’étais-je pas devenue une servante de cette fausse dirigeante et la complice de ses méfaits ? Quand j’ai compris ça, je me suis détestée de n’avoir pas dénoncé Li Yan à temps et j’ai décidé de parler de ses problèmes avec la dirigeante supérieure immédiatement.
Après ça, la dirigeante supérieure m’a demandé de recueillir les évaluations des frères et sœurs sur Li Yan afin que puisse être décidé, sur la base de sa performance, si elle devait être révoquée. Si elle était déterminée à être une fausse dirigeante, j’allais suivre son avis et renvoyer Li Yan. J’ai hésité quand la dirigeante supérieure a dit cela. J’ai pensé : « Li Yan m’a beaucoup aidée quand on m’a renvoyée. Si je l’expose et aide les autres à la cerner, elle dira que je manque de conscience. » J’étais vraiment partagée et je ne voulais pas l’exposer. Je me suis rendu compte que mon état était mauvais, alors j’ai prié Dieu, cherchant à dissiper mes doutes. Je suis tombée sur ce passage des paroles de Dieu : « Qui est Satan, qui sont des démons et qui sont les ennemis de Dieu, sinon des résistants qui ne croient pas en Dieu ? Ne sont-ce pas ces gens qui désobéissent à Dieu ? Ne sont-ce pas ces gens qui prétendent avoir la foi, mais n’ont pas la vérité ? Ne sont-ce pas ceux qui cherchent simplement à obtenir des bénédictions sans pouvoir témoigner pour Dieu ? Tu te mêles toujours à ces démons aujourd’hui, tu fais preuve de conscience et d’amour à leur égard, mais dans ce cas, n’es-tu pas en train d’avoir de bonnes intentions à l’égard de Satan ? N’es-tu pas de mèche avec les démons ? Si les gens de nos jours ne sont toujours pas en mesure de faire la distinction entre le bien et le mal, et continuent aveuglément d’aimer et d’être miséricordieux sans avoir aucunement l’intention de chercher la volonté de Dieu ou d’être, d’aucune manière, capable de contenir les intentions de Dieu comme étant les leurs, alors leur fin sera d’autant plus misérable. Toute personne qui ne croit pas en Dieu dans la chair est un ennemi de Dieu. Si tu peux te soucier d’un ennemi et l’aimer, ne manques-tu pas d’un sens de la justice ? Si tu es compatible avec ceux que Je déteste et avec qui Je suis en désaccord, et que tu continues à les aimer ou avoir des sentiments personnels envers eux, n’es-tu pas désobéissant ? Ne résistes-tu pas à Dieu intentionnellement ? Une telle personne possède-t-elle la vérité ? Si les gens font preuve de conscience vis-à-vis des ennemis, aiment les démons et éprouvent de la pitié pour Satan, n’interrompent-ils pas l’œuvre de Dieu intentionnellement ? » (« Dieu et l’homme entreront dans le repos ensemble », dans La Parole, vol. 1, « L’apparition et l’œuvre de Dieu »). Ces paroles de Dieu m’ont vraiment touchée. Ce passage disait clairement que les gens qui cherchent la vérité et font respecter le travail de l’Église devraient être traités avec amour, alors que ceux qui méprisent la vérité et perturbent le travail de l’Église devraient être haïs et délaissés. Mais même si j’avais clairement vu que Li Yan ne faisait pas de travail concret et qu’elle perturbait le travail de l’Église, j’avais encore fait preuve de bonté envers elle et ne l’avais pas immédiatement dénoncée. Alors, quand il a fallu l’exposer et aider les autres à gagner en discernement et à apprendre des leçons, j’ai été assaillie d’inquiétudes, et j’ai craint qu’elle me haïsse et qu’elle dise que j’étais une traîtresse ingrate. Alors, j’ai trahi ma conscience en la protégeant et l’abritant. J’ai vraiment manqué d’humanité. Où était ma fidélité envers Dieu ? N’étais-je pas devenue l’une des servantes de Satan ? Alors même que je profitais tant de la nourriture de Dieu, je L’avais trahi. Ça m’était égal que le travail de l’Église et l’entrée dans la vie de mes frères et sœurs en pâtisse, tant que je préservais mes intérêts personnels. Je manquais tellement de conscience et d’humanité ! Si je continuais à ne pas me repentir ni à pratiquer la vérité, Dieu allait finir par se lasser de moi et me bannir.
Après ça, j’ai lu quelques passages de plus des paroles de Dieu. « Si Dieu veut te sauver, quels que soient les services qu’Il utilise pour l’accomplir, tu dois d’abord remercier Dieu et l’accepter de Dieu. Tu ne dois pas diriger ta gratitude uniquement vers les gens, sans parler d’offrir ta vie à quelqu’un en signe de gratitude. C’est une grave erreur. L’essentiel est que ton cœur soit reconnaissant envers Dieu et que tu l’acceptes de Sa part » (« En quoi consiste la poursuite de la vérité (7) », dans La Parole, vol. 6, « Sur la poursuite de la vérité »). « Aider quelqu’un qui en a besoin, au moment et à l’endroit appropriés, est un phénomène tout à fait normal. C’est aussi la responsabilité de chaque membre du genre humain. Il s’agit simplement d’une sorte de responsabilité et d’obligation. Dieu a donné cet instinct aux hommes quand Il les a créés. […] Aider les gens et être bon envers eux est presque sans effort pour les humains, cela fait partie de l’instinct humain et c’est quelque chose que les gens sont tout à fait capables d’accomplir. Il n’est pas nécessaire de donner à cela la même importance que la grâce. Néanmoins, beaucoup de gens assimilent cela à la grâce, en parlent toujours et s’en acquittent constamment, pensant que s’ils ne le faisaient pas, ils n’auraient pas de conscience. Ils se méprisent et se rabaissent, craignant même d’être réprimandés par la société. Est-il nécessaire de s’inquiéter de ces choses ? (Non.) Beaucoup de gens ne peuvent pas y voir clair et sont constamment contraints par ce problème. Voilà que ce que c’est que de ne pas comprendre les principes de la vérité » (« En quoi consiste la poursuite de la vérité (7) », dans La Parole, vol. 6, « Sur la poursuite de la vérité »). Oui. Dieu est le Seigneur de la création. Il règne en maître et orchestre tout. Quand j’étais à mon niveau le plus faible et le plus négatif, il pouvait sembler que Li Yan me traitait bien en m’aidant et en échangeant, mais en réalité, tout ceci résultait de la loi et des dispositions de Dieu, pas de sa sollicitude. J’aurais dû considérer que cela venait de Dieu et Le remercier, plutôt que de l’attribuer à Li Yan. Cela va sans dire, Li Yan était une dirigeante de l’Église, il était donc de son devoir de soutenir les frères et sœurs et d’éliminer tous les problèmes lors de leur entrée dans la vie. Quand Li Yan me soutenait et échangeait avec moi sur les paroles de Dieu, elle ne faisait que son devoir. En outre, traiter les frères et sœurs avec amour, s’entraider et se soutenir mutuellement est l’une des exigences que Dieu a envers Son peuple élu. J’aurais dû considérer que le soutien de Li Yan venait de Dieu et Lui montrer de la gratitude. Au lieu de cela, j’ai pris ça à tort pour de la sollicitude de sa part et j’ai pensé qu’elle était une bonne personne. Je l’ai protégée à maintes reprises en raison de mon affection personnelle. Je savais clairement qu’elle était une fausse dirigeante, mais je n’ai rien fait pour la dénoncer et l’exposer. J’avais simplement les idées confuses ! J’aurais dû écouter la volonté de Dieu, rester fidèle aux principes, et exposer la fausse dirigeante pour sauvegarder le travail de l’Église. Cela seul était un signe de conscience et d’humanité. Si Li Yan avait été quelqu’un qui acceptait la vérité, quand elle a été traitée et exposée, elle aurait réfléchi et aurait appris à se connaître. Elle aurait vu sa propre corruption et ses insuffisances, se serait repentie et serait parvenue à changer. Ceci lui aurait aussi été bénéfique. Si elle n’était pas quelqu’un qui acceptait la vérité, et qu’une fois traitée, elle ne se repentait pas, ça montrait qu’elle ne cherchait pas la vérité et devait donc être renvoyée. Ce serait utile autant pour le travail de l’Église que pour l’entrée des autres dans la vie. Ma compréhension des choses était absurde : j’ai toujours pensé que traiter et exposer les gens les humiliait et les blessait. Je traitais quelque chose de très positif comme négatif. Il en résultait que j’étais continuellement limitée par cette croyance erronée, et que je n’osais pas exposer les problèmes de Li Yan. Je n’avais tout simplement pas compris la vérité et j’étais vraiment pathétique. Ayant réalisé tout ça, je me suis sentie soulagée et j’ai cessé d’esquiver ma responsabilité. Plus tard, après avoir évalué la performance globale de Li Yan, il a été prouvé que c’était une fausse dirigeante et elle a été renvoyée. Elle n’a pas fait d’introspection ni appris à se connaître du tout, et elle s’est même plainte qu’on lui avait fait du tort. Elle a argumenté qu’elle avait été une dirigeante pendant des années, qu’elle avait renoncé à sa chance de gagner de l’argent dans le monde extérieur, et traversé d’innombrables épreuves, donc elle pensait que l’Église la traitait injustement. Après ça, elle est devenue obsédée par la richesse, elle a pris un travail pour gagner de l’argent et a cessé d’assister régulièrement aux réunions. Après son renvoi, l’Église a organisé des élections pour choisir une nouvelle dirigeante, les non-croyants ont été expulsés, la vie de l’Église n’était plus perturbée, les divers projets de l’Église ont pu avancer sans encombre. En voyant tout ça, je me suis sentie beaucoup plus à l’aise. J’étais si heureuse que j’ai pu chercher la vérité dans cette situation, identifier mes problèmes à temps et accomplir mon devoir.
Plus tard, quand je suis tombée sur Li Yan, elle a explosé, disant : « Je ne veux pas voir ton visage ! Maintenant, tout le monde dit que je suis une fausse dirigeante, et c’est toi qui leur as dit ça. Je te déteste ! » J’ai été plutôt contrariée de l’entendre dire cela, mais je savais que tout ce que j’avais dit à la dirigeante supérieure était factuel : elle était une fausse dirigeante et devait être exposée et dénoncée. C’était entièrement conforme à la volonté de Dieu. Mais pourquoi était-ce si blessant de l’entendre dire qu’elle me détestait ? Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui m’a fait comprendre la racine du problème. Les paroles de Dieu disent : « Bien que les gens puissent manger et boire les paroles de Dieu tous les jours et qu’ils puissent souvent prier et lire et contempler les paroles de Dieu, les idées, principes et méthodes de base qui sous-tendent la façon dont ils voient les gens et les choses, dont ils se conduisent et dont ils gèrent les choses sont toujours conformes à la culture traditionnelle. Par conséquent, l’effet de la culture traditionnelle sur une personne est de la soumettre à ses manipulations, à ses orchestrations et à son contrôle dans sa vie quotidienne. C’est comme une ombre dont on ne peut se débarrasser ni se libérer. Pourquoi cela ? Parce que les gens ne peuvent pas découvrir, disséquer ni exposer les diverses idées et opinions que la culture traditionnelle et Satan ont instillées profondément dans l’esprit de l’homme. Ils ne peuvent pas reconnaître ces choses, les percer à jour, se rebeller contre elles ni les abandonner. Ils ne peuvent pas voir les gens et les choses, se conduire ou gérer les choses de la manière dont Dieu leur dit de le faire, ni de la manière qu’Il enseigne et explique. Dans quel genre de situation difficile la majorité des gens vivent-ils encore à cause de cela ? C’est une situation dans laquelle on a dans son cœur un désir profond de voir les gens et les choses, de se conduire et de gérer les choses selon les paroles de Dieu, de ne pas tourner le dos à la volonté de Dieu et de ne pas aller à l’encontre de la vérité. Pourtant, sans résistance et malgré eux, les gens interagissent avec les autres, se conduisent et traitent les choses selon les méthodes enseignées par Satan. Même s’ils ont un cœur assoiffé de vérité, qu’ils veulent avoir un immense désir de Dieu, voir les gens et les choses, se conduire et gérer les choses selon les paroles de Dieu et ne pas aller à l’encontre des principes de la vérité, tout se termine de manière contraire à leurs souhaits. Même lorsqu’ils ont redoublé d’efforts, le résultat final n’est toujours pas celui qu’ils souhaitaient. Quels que soient la façon dont les gens luttent, les efforts qu’ils déploient et l’étendue de ce qu’ils résolvent et de leur désir d’atteindre l’amour des choses positives, en fin de compte, la vérité qu’ils sont capables de pratiquer et les principes de la vérité qu’ils sont capables de suivre dans la vraie vie sont rares. C’est la chose la plus frustrante au fond du cœur des gens. Quelle en est donc la raison ? Une partie de la raison n’est autre que le fait que les diverses idées et opinions que toujours, la culture traditionnelle enseigne aux gens dominent leur cœur, contrôlent leurs paroles, leurs actions, leurs idées, ainsi que les méthodes et les manières dont les gens se conduisent et gèrent les choses. Ainsi, reconnaître la culture traditionnelle, disséquer et exposer la culture traditionnelle, la discerner et la percer à jour, et finalement l’abandonner pour toujours, nécessite de passer par un processus. C’est très important : ce n’est pas quelque chose qui serait à prendre ou à laisser parce que la culture traditionnelle domine déjà profondément le cœur des gens, et même les domine entièrement, ce qui fait qu’ils ne peuvent s’empêcher de tourner le dos à la vérité dans leur vie, dans la façon dont ils se conduisent et dont ils gèrent les choses, de sorte qu’ils sont malgré eux contrôlés et influencés par la culture traditionnelle, jusqu’à aujourd’hui » (« Pourquoi devons-nous poursuivre la vérité ? », dans La Parole, vol. 6, « Sur la poursuite de la vérité »). Après avoir réfléchi à ces paroles de Dieu, j’ai compris que je vivais selon des valeurs culturelles traditionnelles et des philosophies sataniques comme « La bonté qu’on vous montre, rendez-la au centuple ! » J’avais considéré ces idées comme des principes directeurs. Je croyais que je devais faire de mon mieux pour protéger et remercier ceux qui étaient gentils et avaient fait de bonnes choses pour moi, qu’ils soient bons ou mauvais, ou qu’ils aient agi selon les principes de la vérité ou non. Même s’ils avaient fait le mal et perturbé le travail de l’Église, je devais les protéger, sinon je manquais de conscience et d’humanité. C’est parce que j’étais limitée par ces philosophies sataniques que, même si j’avais clairement vu que Li Yan ne faisait pas de travail concret et qu’elle était une fausse dirigeante, j’avais repoussé le moment de l’exposer et de la dénoncer parce qu’elle m’avait aidée auparavant. J’avais toujours voulu lui donner une autre chance et être indulgente, être gentille et aimante envers elle. Je n’avais pas considéré le fait que le travail de l’Église et l’entrée dans la vie des frères et sœurs avaient été entravés. J’avais encouragé les actes malveillants d’une fausse dirigeante et m’étais rangée du côté de Satan, me rebellant contre Dieu et Lui résistant. J’ai compris que par nature, ces valeurs traditionnelles sont toutes des mensonges et des idées fausses dont Satan se sert pour tromper et corrompre les gens. Elles ne sont pas des principes qui devraient guider nos vies. Vivre selon de telles idées ne faisait que me rendre de plus en plus ridicule et absurde. Mes pensées devenaient de plus en plus confuses, j’étais incapable de distinguer le bien du mal et je ne faisais que violer la vérité et résister à Dieu.
J’ai lu un autre passage des paroles de Dieu qui dit : « Parfois, la fonction de la conscience est contrainte et influencée par les émotions, si bien que nos décisions entrent en conflit avec les principes de la vérité. De ce fait, il est une réalité que nous pouvons voir clairement : que la fonction de la conscience est inférieure aux normes de la vérité et que, parfois, agir selon sa conscience peut être une violation de la vérité. Si vous croyez en Dieu mais ne vivez pas selon la vérité et agissez plutôt selon votre conscience, ne pouvez-vous pas, finalement, faire le mal et résister à Dieu ? Certaines choses sont vraiment de méfaits. Vous ne pouvez absolument pas dire qu’agir selon votre conscience n’est jamais une erreur. Cela montre que si vous voulez satisfaire Dieu et vous conformer à Sa volonté, agir uniquement sur votre conscience ne suffira jamais. Vous devez agir selon la vérité pour répondre aux exigences de Dieu » (« En quoi consiste la poursuite de la vérité (2) », dans La Parole, vol. 6, « Sur la poursuite de la vérité »). Oui. Nous devrions tous avoir une conscience, mais elle n’est pas la vérité et ne peut pas la remplacer. Si nous n’agissons et ne nous comportons que selon notre conscience au lieu de suivre la vérité, nous irons très probablement contre la vérité et résisterons à Dieu. Dieu nous demande d’aimer ce qu’Il aime et de haïr ce qu’Il hait. C’est le principe que nous devrions appliquer aux autres. Si un frère ou une sœur cherche la vérité, alors, peu importe sa sollicitude à mon égard, quand il rencontre des problèmes, je dois l’aider avec amour. S’il commet des actes malveillants, que c’est un faux dirigeant, un scélérat ou un antéchrist, alors, même s’il a été bienveillant envers moi, je devrais le traiter selon les principes, l’exposer et le dénoncer. Alors, quand Li Yan a perturbé le travail de l’Église et n’a pas du tout accepté la vérité, qu’elle ne s’est pas repentie et n’a pas changé malgré nos échanges avec elle et notre aide, je ne devais pas la protéger conformément à ma prétendue « conscience » mais plutôt l’exposer et la dénoncer selon les principes. En ne faisant pas cela, je ne faisais que blesser les frères et sœurs et nuire davantage au travail de l’Église. Comprendre cela a été instructif et j’ai senti que j’avais un chemin de pratique et des principes dans ma façon de traiter les autres. Plus tard, Li Yan était si contrariée d’avoir été renvoyée que non seulement elle s’est mise à poursuivre la richesse et à manquer les réunions, mais elle a même répandu de la négativité parmi les autres, continuant à tout perturber, et elle a refusé l’échange et les critiques de nombreuses fois. Selon les principes, elle devrait être expulsée. Cette fois-ci, je n’ai plus tenté de la protéger, au lieu de cela, j’ai aidé les dirigeants à recueillir les évaluations des frères et sœurs à son sujet. Avec un taux d’approbation de plus de 80% des frères et sœurs, Li Yan a été expulsée de l’Église.
C’est seulement après cette expérience que j’ai compris que vivre selon la philosophie de Satan ne faisait qu’entraver la pratique de la vérité et pouvait même interrompre le travail de l’Église. Seuls ceux qui suivent les paroles de Dieu dans leur comportement et leur vision des choses ont vraiment de l’humanité et peuvent protéger l’Église et satisfaire la volonté de Dieu. Les paroles de Dieu ont corrigé mes croyances erronées et m’ont aidée à comprendre les principes concernant la façon de traiter les autres.