17. Je viens seulement de prendre conscience que je n’ai pas la vérité-réalité

Par Guangchun, Chine

En août 2022, un article de témoignage d’expérience que j’avais écrit a été adapté en vidéo et mis en ligne. Très surprise et tout excitée, je me suis empressée d’aller en parler à l’une des sœurs que je connaissais assez bien. Sur le coup, je ne l’ai pas trop fait savoir, car je savais que c’était dû à l’illumination et à la direction de Dieu et que je ne devais pas me vanter. Quelques mois plus tard, deux autres articles de témoignage d’expérience que j’avais écrits ont à nouveau été adaptés en vidéos et mis en ligne. Cette fois, mon enthousiasme a pris le dessus et je me suis dit : « Trois de mes articles de témoignage d’expérience ont été choisis pour être adaptés en vidéos. Personne n’a fait plus dans notre Église. Cela prouve que j’ai une certaine expérience pratique, que je sais comment me connaître et que je peux partager un témoignage d’expérience. On dirait que je ne suis pas très loin d’atteindre le salut. » Il se trouve qu’à l’époque, je me réunissais avec plusieurs sœurs, et je me suis dit : « Si elles savaient que mes articles de témoignage d’expérience étaient adaptés en vidéo et mis en ligne, elles m’envieraient certainement et m’estimeraient. Elles penseraient que je suis quelqu’un qui poursuit la vérité et qui a l’entrée dans la vie. » J’ai pensé à ce que la sœur Xiaoxiao avait dit en parlant de son état quelques jours plus tôt. Dans son cœur, elle ressentait de l’opposition envers la personne chargée de superviser et de vérifier son travail, et elle ne savait pas comment résoudre cet état. J’ai donc dit : « Un article de témoignage d’expérience que j’ai écrit traite du même état que celui de Xiaoxiao. Il aborde mon refus d’accepter la supervision de mon dirigeant quand je fais mon devoir. Nous pouvons le regarder ensemble. » Plus tard, j’ai envoyé la vidéo aux frères et sœurs et j’ai analysé en détail comment, au cours de cette expérience, j’avais pu cerner mon état, l’analyser et le reconnaître. Après avoir regardé la vidéo, Xiaoxiao avait le visage et le regard marqués par l’envie. Une autre sœur, Li Qi, a dit : « Je ne sais pas comment m’emparer de mes tempéraments corrompus, réfléchir sur moi-même et me connaître comme toi ni comment rechercher les vérités pertinentes pour les résoudre. Je n’ai qu’une compréhension approximative de mon état. En échangeant de cette façon, je comprends un peu le chemin de l’entrée dans la vie. J’ai réellement beaucoup de lacunes. » Toute contente, je me suis dit : « Je comprends vraiment la vérité et j’ai l’entrée dans la vie, et je peux résoudre vos problèmes. Je peux aussi parler des chemins de pratique. » Convaincue d’être meilleure que tous les autres qui étaient là, je débordais d’assurance. Avant, Li Qi vivait dans un état négatif et ne voulait pas venir aux réunions, alors j’ai fait exprès de lui demander : « Aimerais-tu participer à la prochaine réunion ? » Li Qi a répondu avec joie : « Oui, j’aimerais bien. J’irai si tu y vas. Avant, je ne savais pas comment me concentrer sur l’entrée dans la vie, et maintenant j’ai un peu compris. Les réunions sont tellement bénéfiques ! » En voyant l’expression satisfaite de Li Qi, j’ai éprouvé un immense sentiment de réussite et je me suis dit que j’étais une excellente dirigeante. Non seulement je pouvais résoudre des problèmes liés au travail, mais je pouvais aussi guider les frères et sœurs pour qu’ils poursuivent l’entrée dans la vie. À l’époque, je vivais souvent dans un état d’autoadmiration. Je pensais que j’étais extraordinaire, et où que j’aille, je me prenais toujours pour celle qui avait le plus d’expérience, le plus d’entrée dans la vie et le plus de vérité-réalité.

Lors d’une réunion, la sœur Yi Ran m’a demandé de faire part de ma façon de travailler. En entendant cela, je n’ai pas pu m’empêcher de me sentir un peu heureuse. Je me suis dit : « Je vois que vous tous, vous ne savez pas comment travailler. Attendez un peu, je vais tout vous dire sur ma façon de travailler et vous montrer que j’ai des capacités professionnelles. » Au début, j’ai dit avec modestie : « Quand j’ai commencé à faire ce devoir, moi non plus je ne savais pas comment travailler ou comment organiser mes priorités. » Puis j’ai lâché quelques phrases sur ma façon de travailler. J’ai vu que les frères et les sœurs écoutaient tous attentivement mon échange et me jetaient des regards envieux. Je me suis dit que mon échange avait été excellent et j’étais très heureuse. Après cela, je suis allée à une autre réunion de groupe. Pendant mon échange, j’ai réfléchi : « Comment puis-je échanger de telle sorte que les frères et sœurs constatent mes capacités professionnelles ? » Je me suis dit que le travail d’évangélisation dont j’étais responsable avait produit des résultats, et j’ai donc insisté sur la façon dont j’avais pris en charge ce travail d’évangélisation. « Tout d’abord, ai-je dit, il faut bien organiser le personnel. J’ai arrangé les devoirs des frères et sœurs selon leurs différents calibres et leurs différentes spécialités. Je me suis aussi relativement concentrée sur la résolution des états et des problèmes du personnel chargé de la diffusion de l’Évangile. Quand j’ai mis tout mon cœur dans le travail d’évangélisation, le nombre de personnes gagnées a augmenté chaque mois. Les frères et sœurs m’ont félicitée, disant que j’étais de haut calibre et que j’avais des capacités professionnelles. » Voyant qu’ils écoutaient tous attentivement, je me suis sentie heureuse, mais j’ai aussi eu des regrets. En effet, à l’époque, il n’y avait que trois personnes qui écoutaient mon échange. Je me suis dit : « Ce serait formidable si plus de gens pouvaient m’écouter et savoir que j’ai des capacités professionnelles. » Après la réunion, j’ai éprouvé un sentiment de gêne dans mon cœur. J’avais vaguement l’impression de m’être peut-être exaltée et d’avoir témoigné de moi-même. Mais, tout bien considéré, je me suis dit qu’après tout, c’était mon expérience et tout ce que j’avais dit était vrai. Ce n’était pas pareil que m’exalter ou témoigner de moi-même. Alors que je me délectais de mon bonheur, j’ai soudain reçu la lettre d’une sœur. Dans son courrier, elle soulignait et exposait mon problème : « Quand tu échanges aux réunions, tu te vantes sans arrêt, tu parles de la façon dont tu fais ton travail, des résultats que tu obtiens à la fin et de l’estime que les autres te portent. Tu discutes de tout cela en détail, mais je n’entends pas parler de la manière dont tu témoignes de Dieu. En écoutant tes échanges, j’ai également eu beaucoup d’estime pour toi et j’ai pensé que tu étais très douée dans ton travail malgré ta jeunesse et que tu poursuivais très bien la vérité. C’est ainsi que tu t’es fait une place dans mon cœur, et les autres frères et sœurs ont beaucoup d’estime pour toi, eux aussi. Tu as amené tout le monde devant toi et tu les as amenés à t’estimer et à te vénérer. Il est dangereux de continuer ainsi : c’est le chemin des antéchrists. » En lisant cette lettre, je me suis sentie très mal. Mais je me suis contentée d’admettre que je marchais sur le mauvais chemin et je n’ai pas du tout réfléchi sérieusement sur moi-même.

Par la suite, j’ai ressenti une grande obscurité dans mon cœur. Quand il m’arrivait quelque chose, je ne faisais pas d’introspection, et quand je voyais quelque chose qui ne me plaisait pas, je ne pouvais pas m’empêcher de perdre patience. Sur tous les sujets, j’étais persuadée que j’avais raison et que les frères et sœurs avaient tort. Par exemple, quand le travail dont j’avais la charge donnait de mauvais résultats, je ne réfléchissais pas pour savoir si j’avais fait un travail pratique, mais je rejetais la responsabilité sur mes frères et sœurs en disant que leur mauvais calibre était à l’origine de ce manque de résultats. En plus, les personnes que j’avais choisies ne convenaient pas, et la sœur avec laquelle je collaborais m’a rappelé que je devais les désigner conformément aux principes. Je m’y suis opposée et je n’ai pas accepté cela dans mon cœur. J’étais négative et hostile, je disais que j’avais de mauvaises capacités professionnelles et que je ne pouvais pas faire de travail pratique. Quand la sœur Yang Ting et moi avons passé en revue le travail d’évangélisation, j’ai vu qu’il n’y avait pas eu d’amélioration, et sans raison, je l’ai émondée en disant qu’elle n’avait pas de fardeau à porter et qu’elle ne faisait pas de travail pratique. Cela a beaucoup affecté Yang Ting. J’ai pris conscience que j’étais dans un mauvais état et j’ai senti que je n’avais pas l’œuvre du Saint-Esprit. Dans toutes ces choses qui m’arrivaient, pas une seule fois je n’avais essayé de me connaître et, en plus, j’agissais sans principes. Je ne causais que des contraintes et du tort aux frères et sœurs. À cette pensée, j’ai été terrifiée. Je poursuivais la renommée et le statut et, souvent, je m’exaltais et témoignais de moi-même. Quand il m’arrivait quelque chose, je n’acceptais pas la vérité et je n’apportais aucun bénéfice à personne. J’ai très vite été remplacée. Sur le coup, j’ai eu l’impression qu’un désastre était imminent. Dans mon cœur, je savais très bien que le jugement et le châtiment de Dieu étaient tombés sur moi. Je me sentais très mal et je regrettais de ne pas m’être repentie à temps. En silence, j’ai prié Dieu dans mon cœur : « Mon Dieu ! Je me suis exaltée et j’ai témoigné de moi-même en faisant mon devoir, et j’ai été remplacée. Je sais que c’est Ta façon de m’aimer et de me protéger. Mon Dieu ! Je T’en prie, éclaire-moi, guide-moi et aide-moi à me connaître vraiment. »

Après cela, j’ai réfléchi sur moi-même et j’ai essayé de me connaître en me basant sur les questions que les frères et sœurs avaient soulevées et, au cours d’une dévotion spirituelle, j’ai lu ces paroles de Dieu : « S’exalter et témoigner d’elle-même, se vanter, essayer d’être tenue en haute estime et adorée par les gens : voilà ce dont l’humanité corrompue est capable. C’est ainsi que les gens réagissent instinctivement quand ils sont dominés par leur nature satanique, et c’est une chose commune à toute l’humanité corrompue. Comment les gens s’exaltent-ils et témoignent-ils d’eux-mêmes habituellement ? Comment atteignent-ils l’objectif qui vise à amener les gens à les tenir en haute estime et à les adorer ? Ils montrent dans quelle mesure ils ont travaillé, souffert et se sont dépensés, et quel prix ils ont payé. Ils s’exaltent en parlant de leur capital, ce qui leur procure une place plus élevée, plus stable et plus sûre dans l’esprit des gens, si bien que davantage de gens les apprécient, les estiment, les admirent, et même, les vénèrent, les respectent et les suivent. Pour atteindre ce but, les gens font beaucoup de choses qui rendent témoignage à Dieu en apparence, mais qui, fondamentalement, les exaltent eux-mêmes et leur rendent personnellement témoignage. Agir ainsi est-il raisonnable ? Ils sont au-delà du champ de la rationalité et ils n’ont aucune honte. Autrement dit, ils témoignent effrontément de ce qu’ils ont fait pour Dieu et combien ils ont souffert pour Lui. Ils se vantent même de leurs dons, de leurs talents, de leur expérience, de leurs compétences particulières, des techniques ingénieuses dont ils se servent dans leurs interactions mondaines, des moyens qu’ils utilisent pour manipuler les gens, et ainsi de suite. Leur méthode, pour s’exalter et témoigner d’eux-mêmes, consiste à se vanter et à rabaisser les autres. Ils se camouflent et s’embellissent également, cachant aux autres leurs points faibles, leurs défauts et leurs insuffisances, pour qu’ils ne voient jamais que leur côté brillant. Quand ils n’ont pas le moral, ils n’osent même pas le dire aux autres : ils n’ont pas le courage de s’ouvrir et d’échanger avec eux, et quand ils font quelque chose de mal, ils font de leur mieux pour le masquer et le dissimuler. Ils ne mentionnent jamais le mal qu’ils ont causé au travail de l’Église dans le cadre de l’accomplissement de leur devoir. Cependant, dès qu’ils ont apporté quelque contribution mineure ou obtenu quelque succès modeste, ils sont prompts à le faire remarquer. Ils sont impatients de faire savoir au monde entier combien ils sont capables, combien leur calibre est élevé, combien ils sont exceptionnels et combien ils valent mieux que le commun des mortels. N’est-ce pas là une façon de s’exalter et de témoigner de soi-même ? S’exalter et témoigner de soi-même, est-ce ce que fait quelqu’un qui a conscience et raison ? Non. Quand les gens font cela, quel tempérament cela révèle-t-il donc, habituellement ? L’arrogance. C’est là l’un des principaux tempéraments révélés, suivi par la malhonnêteté, et cela consiste à faire tout ce qu’il est possible de faire pour être tenu en haute estime par les autres. Leurs paroles sont totalement inattaquables et elles reflètent clairement des motivations et des plans. Ils s’affichent, pourtant ils veulent cacher ce fait. Le résultat de ce qu’ils disent, c’est que les gens ont l’impression qu’ils sont meilleurs que les autres, que personne ne les égale, que tous les autres leur sont inférieurs. Or, ce résultat n’est-il pas obtenu par des moyens sournois ? Quel tempérament se cache derrière de tels moyens ? Et n’y a-t-il pas là de la méchanceté ? (Si.) C’est là un genre de tempérament méchant. On peut voir que ces moyens qu’ils emploient sont dictés par un tempérament malhonnête : alors pourquoi dis-Je que c’est malfaisant ? Quel lien cela a-t-il avec la malfaisance ? Qu’en pensez-vous, peuvent-ils être ouverts concernant leurs buts quand ils s’exaltent et témoignent d’eux-mêmes ? Non, ils ne le peuvent pas. Mais il y a toujours un désir au plus profond de leur cœur, et ce qu’ils disent et font sert ce désir, et les buts et les motivations de ce qu’ils disent et font restent très secrets. Ils détourneront l'attention, par exemple, ou emploieront des méthodes louches pour atteindre ces buts. De telles cachoteries ne sont-elles pas sournoises par nature ? Et cette sournoiserie ne peut-elle pas être qualifiée de malfaisante ? (Si.) On peut en effet la qualifier de malfaisante, et cela va plus loin que la malhonnêteté » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Section 4 : Ils s’exaltent et témoignent d’eux-mêmes). Ces paroles de Dieu ont fait mouche et ont dévoilé les intentions et les buts qui sont les nôtres quand nous nous exaltons et témoignons de nous-mêmes. À savoir, que les gens nous estiment et nous vénèrent et que nous ayons une place dans leur cœur. En y repensant, si je m’exaltais et me vantais, c’était pour que les gens aient de l’estime et de l’admiration pour moi. Quand j’avais vu que mes articles avaient été adaptés en vidéos et mis en ligne, je n’avais pas témoigné des résultats que Dieu avait obtenus en œuvrant sur moi, mais je m’en étais servi comme d’un capital pour me vanter et faire en sorte que les autres m’estiment. Pendant cette réunion, quand j’avais entendu que l’état de Xiaoxiao n’était pas sans rappeler ma propre expérience, je n’avais pas échangé sur ma connaissance des paroles de Dieu à partir de mon expérience pour l’aider à comprendre la vérité et à essayer de connaître son propre tempérament corrompu, mais au lieu de cela, je m’étais mise en avant et j’avais fait exprès d’analyser mes articles dans les moindres détails pour mieux montrer à mes frères et sœurs que j’étais de bon calibre, que j’avais l’entrée dans la vie et que j’étais quelqu’un qui poursuivait la vérité. Après cela, ils m’estimaient et me vénéraient. En particulier, quand la sœur Yi Ran m’avait demandé comment je travaillais, je n’avais pas échangé sur la façon de maîtriser les principes de travail, mais j’avais décrit en long et en large mon aptitude à organiser le travail de sorte que tout le monde pense que j’avais des capacités professionnelles, puis m’estime et me vénère. Dans l’autre groupe de réunion, c’était pareil. Quand j’avais échangé, j’avais spécialement choisi mon expérience la plus réussie pour me vanter, montrer que je n’étais pas ordinaire et, ainsi, faire bonne impression. En fait, quand j’avais commencé à faire mon devoir, il y avait beaucoup de choses que je ne comprenais pas et j’essuyais beaucoup d’échecs. C’est la direction des paroles de Dieu et l’échange et l’aide de mes frères et sœurs qui m’avaient permis de saisir certains principes. Or je n’avais pas parlé de mes corruptions ou de mes lacunes, et j’avais particulièrement fait étalage de mon côté le plus brillant pour montrer aux frères et sœurs que j’étais d’un bon calibre, que je poursuivais la vérité, que j’avais des capacités professionnelles, que j’étais talentueuse et que tout le monde devrait me voir sous un jour nouveau. En échangeant aux réunions, mes intentions étaient de me vanter, de montrer aux gens que je savais expérimenter et travailler, de sorte qu’ils aient de l’estime et de l’admiration pour moi. Je témoignais de moi-même, je me vantais et j’induisais les autres en erreur. En échangeant avec mes frères et sœurs avec de telles intentions, j’étais vraiment méprisable et méchante ! J’ai pensé à ce qui était énoncé dans les dix décrets administratifs auxquels le peuple élu de Dieu doit se conformer : « 1. L’homme ne doit pas se magnifier ni s’exalter. Il doit adorer et exalter Dieu » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les dix décrets administratifs qui doivent être respectés par les élus de Dieu à l’ère du Règne). Et les paroles de Dieu disent : « Quiconque suit le chemin des antéchrists s’exalte et se rend témoignage à lui-même, se promeut lui-même et s’affiche à la moindre occasion, et ne se soucie pas du tout de Dieu. Avez-vous fait l’expérience de ces choses dont Je parle ? Beaucoup de gens témoignent continuellement d’eux-mêmes, en disant à quel point ils ont enduré ceci et cela, à quel point ils travaillent, à quel point Dieu les estime et leur confie de telles tâches, et à quoi ils ressemblent, en usant délibérément d’un ton particulier quand ils parlent et en affectant certaines manières, jusqu’au moment où, finalement, certaines personnes commenceront probablement à penser qu’ils sont Dieu. Le Saint-Esprit a abandonné depuis longtemps ceux qui atteignent ce degré, et même s’ils n’ont pas encore été exclus ou expulsés, et qu’on les laisse au contraire rendre service, leur sort est déjà scellé et ils ne font qu’attendre leur punition » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Les gens ont trop d’exigences à l’égard de Dieu). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai senti que Son juste tempérament ne devait pas être offensé. Ce que Dieu déteste le plus, ce sont les gens qui s’exaltent et se vantent, et ceux qui agissent ainsi peuvent facilement perdre l’œuvre du Saint-Esprit. S’ils ne se repentent pas, ils seront punis au bout du compte. Après avoir lu ces paroles de Dieu, je suis enfin revenue à la réalité. J’ai repensé à tout ce temps où, pour que les gens m’estiment, je leur faisais volontiers savoir que j’avais écrit quelques articles de témoignage d’expérience. J’avais transformé les résultats de l’œuvre et de la direction du Saint-Esprit en une grande réussite personnelle que je criais sur tous les toits. Que ce soit en réunion avec les frères et sœurs ou en discutant du travail, chaque fois que je voyais quelqu’un, j’en profitais pour raconter sans retenue mon expérience, de sorte que les frères et sœurs voient que j’étais de bon calibre, que j’avais des capacités professionnelles et que j’étais quelqu’un qui poursuivait la vérité, ce qui les amenait à avoir de l’estime pour moi et à me vénérer. Je me vantais effrontément et j’attirais le cœur des autres. C’était une offense au tempérament de Dieu. Il m’est venu à l’esprit que, pendant cette période où j’ai perdu l’œuvre du Saint-Esprit, où je suis tombée dans les ténèbres et où j’ai finalement été remplacée, c’était le juste tempérament de Dieu qui tombait sur moi. Dieu détestait ce que j’avais fait et Il m’a caché Son visage. Dieu est juste et saint, et Son tempérament ne doit pas être offensé. Or je n’avais aucun sentiment de honte et je m’appropriais effrontément la gloire de Dieu. Je m’attribuais les résultats de l’œuvre de Dieu et me prévalais de mes points forts. Je n’avais vraiment pas un cœur qui craignait Dieu et je marchais sur le chemin des antéchrists. Je commettais le mal. À ce stade de ma réflexion, mon cœur s’est serré de douleur. J’ai vu que même si j’avais satisfait mon désir de statut en m’exaltant et en témoignant de moi-même, ce que j’avais obtenu en échange, c’était la haine de Dieu et la perte de l’œuvre du Saint-Esprit. Si je continuais ainsi, je perdrais ma chance d’atteindre le salut. J’avais désormais été remplacée, ce qui était un avertissement de Dieu. Je devais réfléchir correctement sur moi-même et me repentir.

Je me suis demandé : « Pourquoi ai-je été capable de m’exalter, de témoigner de moi-même et de m’engager sur ce mauvais chemin ? Quel tempérament corrompu me contrôlait ? » J’ai aussi imploré Dieu de m’éclairer et de me guider. Au cours d’une dévotion spirituelle, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Si tu as un tempérament arrogant et vaniteux, alors le fait de te dire de ne pas t’opposer à Dieu ne fait aucune différence, tu ne peux pas t’en empêcher, c’est incontrôlable pour toi. Tu ne le ferais pas exprès ; tu le ferais sous la domination de ta nature arrogante et vaniteuse. Ton arrogance et ta vanité te feraient mépriser Dieu et te Le feraient voir comme n’ayant pas d’importance ; elles feraient que tu t’exaltes, que tu te mettes constamment en valeur ; elles te feraient mépriser les autres, elles ne laisseraient dans ton cœur que toi-même ; ton arrogance et ta vanité te priveraient de la place de Dieu dans ton cœur et elles finiraient par t’amener à prendre la place de Dieu et à exiger que les gens se soumettent à toi, et elles te feraient vénérer tes propres pensées, idées et notions comme la vérité. Tant de mal est perpétré par les hommes sous la domination de leur nature arrogante et vaniteuse ! » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en cherchant la vérité qu’on peut réaliser un changement de tempérament). « Les personnes ayant une nature arrogante sont capables de désobéir à Dieu et de Lui résister, de commettre des actes qui Le juge et Le trahisse, et de faire des choses qui les exaltent et sont des tentatives pour établir leurs propres royaumes indépendants. Supposons qu’il y ait dans un pays plusieurs dizaines de milliers de personnes ayant accepté l’œuvre de Dieu, et que la maison de Dieu t’ait envoyé là-bas pour diriger et guider les élus de Dieu. Et supposons que la maison de Dieu t’ait conféré l’autorité et t’ait permis de travailler par toi-même, sans surveillance par Moi ni qui que ce soit d’autre. Au bout de plusieurs mois, tu serais devenu comme un dirigeant souverain, tout le pouvoir serait entre tes mains, tu mènerais la danse, tous les élus te vénéreraient, t’adoreraient, t’obéiraient comme si tu étais Dieu, chantant tes louanges à chaque mot, disant que tu prêches avec sagacité, et affirmant constamment que tes déclarations sont ce dont ils ont besoin, que tu peux subvenir à leurs besoins et les guider. Et il n’y aurait pas de place pour Dieu dans leur cœur. Ce genre de travail ne serait-il pas problématique ? Comment l’aurais-tu réalisé ? Le fait que ces gens soient capables de réagir ainsi prouverait que ton travail ne témoigne pas du tout de Dieu, mais témoigne seulement de toi-même et te met toi-même en valeur. Comment pourrais-tu obtenir une telle conséquence ? Certaines personnes disent : “Ce que j’échange est la vérité : de façon certaine, je n’ai jamais témoigné de moi-même !” Une telle attitude de ta part, une telle posture, consiste à essayer d’échanger avec les gens dans la position de Dieu, pas dans la position d’un être humain corrompu. Tout ce que tu dis, ce sont des paroles grandiloquentes et des exigences vis-à-vis des autres : cela n’a absolument rien à voir avec toi. Donc, la conséquence que tu obtiendrais serait que les gens te vénèrent et t’envient jusqu’à ce qu’enfin, tous se soumettent à toi, témoignent de toi, t’exaltent, te flattent et te portent aux nues. Alors, tu serais fini, tu aurais échoué ! N’est-ce pas là la voie que vous suivez tous en ce moment même ? Si l’on te demandait de guider quelques milliers ou quelques dizaines de milliers de personnes, tu en serais ravi. Tu donnerais alors libre cours à ton arrogance et tu essaierais d’occuper la position de Dieu, parlant et gesticulant, et tu ne saurais plus comment t’habiller, quoi manger ni comment marcher. Tu te délecterais du confort de la vie et tu siégerais au plafond, sans daigner rencontrer des frères et sœurs ordinaires. Tu deviendrais complètement dégénéré, et tu serais mis à nu et banni, abattu comme l’archange. Vous en êtes tous capables, n’est-ce pas ? Alors, que devriez-vous faire ? Si, un jour, des arrangements étaient pris pour que vous soyez responsables du travail d’évangélisation dans tous les pays, et si vous étiez capables de suivre le chemin d’un antéchrist, comment l’œuvre pourrait-elle gagner en étendue ? Ne serait-ce pas problématique ? Qui, alors, oserait vous laisser y aller ? Après avoir été envoyé là-bas, tu ne reviendrais jamais. Tu n’accorderais aucune attention à ce que Dieu a dit et tu continuerais simplement à te mettre en valeur et à témoigner de toi-même, comme si tu apportais aux gens le salut, que tu accomplissais l’œuvre de Dieu et donnais aux gens l’impression que c’est Dieu qui S’est manifesté et qui est en train d’œuvrer. Et comme les gens te vénéreraient, tu serais aux anges et même, tu accepterais d’être traité comme Dieu. Ayant atteint ce stade, tu serais fini : tu serais mis au rebut. Sans que tu t’en rendes compte, cette nature arrogante causerait finalement ta perte. C’est là l’exemple d’une personne qui suit le chemin des antéchrists » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Une nature arrogante est à la racine de la résistance de l’homme à Dieu). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris qu’en m’exaltant et en témoignant de moi-même, j’étais sous l’emprise d’une nature arrogante. Parce que trois de mes articles avaient été adaptés en vidéos et mis en ligne, je me tenais en très haute estime et me prenais pour quelqu’un qui avait la vérité-réalité et qui serait sauvé. Je me félicitais aussi d’être capable de résoudre les problèmes des frères et sœurs et d’être la dirigeante la plus compétente. Que les frères et sœurs discutent de leurs états ou que nous parlions du travail, je saisissais chaque occasion de leur montrer mes articles de témoignage d’expérience et d’analyser comment j’avais gagné des connaissances et de l’expérience, de sorte qu’ils voient que j’avais la vérité-réalité, qu’ils m’estiment et qu’ils me vénèrent. J’étais tellement arrogante que j’avais perdu toute raison et que je ne savais plus qui j’étais. Quiconque un tant soit peu doté de raison et d’un cœur qui craint Dieu rendra toute gloire à Dieu en voyant les résultats atteints par Son œuvre. Mais en attendant, j’avais perdu toute raison. J’avais écrit plusieurs articles de témoignage d’expérience et pensais avoir la vérité-réalité, et j’avais ainsi commencé à témoigner de moi-même. Je n’éprouvais vraiment aucune honte. J’ai pensé à Paul, dont la nature était extrêmement arrogante et vaniteuse. Il pensait comprendre plus que les autres et être au-dessus de la foule des apôtres. Jamais il ne s’est analysé ou n’a essayé de se connaître lui-même, pas plus qu’il n’a accepté le jugement et le châtiment de Dieu. Quand il obtenait des résultats dans son travail, il s’en vantait partout en montrant qu’il était doué pour le travail et la prédication. Il témoignait des souffrances qu’il endurait et du prix élevé qu’il payait. Il a induit en erreur bon nombre de croyants. Il faisait faussement croire aux gens qu’il avait la vérité-réalité et les amenait à considérer ses paroles comme les paroles de Dieu. À terme, il a offensé le tempérament de Dieu et a été puni par Dieu. Le tempérament que j’avais révélé n’était pas différent de celui de Paul. Moi aussi j’étais extrêmement arrogante et vaniteuse. J’avais écrit plusieurs articles de témoignage d’expérience et je me faisais passer pour quelqu’un qui détenait la vérité-réalité. Je me servais sans arrêt de ces articles pour me vanter, ce qui amenait les frères et sœurs à me vénérer. J’induisais les gens en erreur, exactement comme Paul. Dieu seul est la vérité, et seules les paroles de Dieu peuvent résoudre les états et les difficultés des gens. Et seules les paroles de Dieu méritent d’être diffusées à tous. Dieu seul est digne d’être adoré et admiré. Je ne suis qu’un simple être humain corrompu, mais je voulais sans arrêt que les gens aient de l’estime pour moi et me vénèrent. Je suivais le chemin qui résiste à Dieu. Si je ne me repentais pas, j’offenserais Son tempérament et je serais détruite. Au fond de moi, je tremblais de peur. C’était comme si la fureur de Dieu pouvait se déchaîner sur moi à tout moment. Dans mon cœur, je disais constamment à Dieu : « Mon Dieu, j’ai eu tort. Je ne suis qu’un être humain corrompu, rien de plus. J’ai un tempérament arrogant, je me suis approprié Ta gloire et j’ai perdu l’œuvre du Saint-Esprit. Ta justice se manifeste. Je suis trop déraisonnable et je mérite vraiment d’être punie. Mon Dieu ! J’ai tellement peur que Tu m’abandonnes ! Je suis prête à venir devant Toi et à me repentir. »

Plus tard, j’ai aussi réfléchi sur moi-même et j’ai pris conscience que j’avais toujours pensé qu’écrire des articles de témoignage d’expérience signifiait que j’avais la vérité-réalité et que j’étais quelqu’un de formidable. Ce point de vue était-il conforme à la vérité ? En lisant ces paroles de Dieu, j’ai trouvé une réponse à cette question. Dieu dit : « La vie des gens progresse très lentement, parce que la vérité qu’ils comprennent concerne leur nature-essence, leur existence, et les choses selon lesquelles ils vivent, et que tout cela concerne la transformation de leur tempérament, ainsi que les changements dans leur vie. Comment peut-il être aussi facile que ta vie se transforme en une autre vie ? D’une part, cela nécessite l’œuvre de Dieu, et en même temps, il faut aussi que les gens coopèrent activement. En plus de ça, il y a les épreuves liées à l’environnement extérieur, ainsi que ta poursuite personnelle. Par ailleurs, tu dois avoir un calibre suffisant et de la perspicacité, et Dieu te donnera alors un éclairage et une direction supplémentaires. Qui plus est, Dieu t’infligera certains châtiments, jugements et émondages, et tes frères et sœurs te critiqueront, et pourtant tu devras poursuivre ton ascension, de sorte que ce qui appartient à Satan puisse être éliminé. C’est seulement alors que les choses positives qui appartiennent à la vérité pourront peu à peu faire leur entrée. […] Ne crois pas que, puisque tu as écouté de nombreux sermons, la vérité est devenue ta vie, et que tu as obtenu la vérité. Tu en es encore loin ! Ne crois pas que, simplement parce que tu as écrit un article de témoignage ou que tu as fait ce genre d’expérience, tu es déjà sauvé. Tu n’en es pas encore là ! Ce n’est là qu’un petit fragment de ta longue expérience de vie. Ce fragment peut n’être qu’une humeur passagère, un sentiment momentané, un souhait momentané ou une ambition momentanée, et rien de plus. Un jour, quand tu seras faible et que tu repenseras au passé et réécouteras les témoignages que tu as donnés autrefois, les serments que tu as faits autrefois, et les compréhensions auxquelles tu es arrivé autrefois, tout cela te semblera étranger, et tu diras : “Était-ce bien moi ? Avais-je une stature aussi formidable ? Comment se fait-il que je ne le sache pas ? Ce n’était certainement pas moi, n’est-ce pas ?” À ce stade, tu te rendras compte que ta vie n’a toujours pas changé. Qu’est-ce que cela indique, si ta vie n’a pas changé ? Cela signifie que ton tempérament ne s’est toujours pas transformé. Comment te sentiras-tu quand tu découvriras que, même si tu as donné des témoignages et que tu as pensé à l’époque que tu avais déjà une stature formidable, tu peux encore devenir aussi négatif que tu l’es maintenant ? Ne penseras-tu pas que transformer son tempérament est trop difficile ? La vérité n’est pas quelque chose qui peut être inculqué aux gens du jour au lendemain. Si les gens gagnent vraiment la vérité comme leur vie, ils seront bénis, et leur vie sera différente. Ils ne seront plus comme ils sont maintenant, à souvent révéler des tempéraments corrompus, mais ils seront capables de se soumettre absolument à Dieu et de faire leur devoir loyalement, ils seront complètement transformés » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Section 9 (Partie I)). « Les articles de témoignage d’expérience de la plupart des gens concernent le fait de vivre une situation qui les force à faire quelque chose, le fait de parvenir à la “soumission à Dieu” dans leurs actes, et de se réjouir dans leur cœur, en pensant qu’ils ont beaucoup contribué. Même si tu as rédigé un article de témoignage, fondamentalement, tu te mets en valeur, tu te rends témoignage à toi-même et tu t’établis, en te disant : “Écoutez, j’ai un témoignage, je n’ai pas déçu Dieu. Je me suis accroché à mon devoir dans cette situation !” Certains peuvent vivre une profonde introspection quand ils font face à l’émondage, et se dire : “J’agissais simplement pour la forme et je ne satisfaisais pas Dieu, donc je vais changer !” Quels aspects changes-tu ? Tes approches, tes processus de pensée, tes points de vue et tes attitudes pour ce qui est de faire cette démarche changent. Cependant, ton tempérament corrompu change-t-il ? Non. En coulisses, tu restes arrogant et insolent. Ta perspective, ta position et ton point de vue quant à ta façon de considérer les gens et les choses et de leur faire face ne sont pas du tout basés sur les paroles de Dieu. Donc, ton tempérament corrompu n’a pas commencé à changer, même maintenant ! Alors, quel est ton prétendu changement ? C’est juste un changement de comportement et de mode de vie, et il est possible que le ton, l’inflexion et le style que tu utilises pour faire face aux gens et aux choses changent quelque peu. Ta détermination est devenue plus forte, et après diverses situations et émondages, et grâce à l’inspiration trouvée en entendant de nombreux témoignages d’expérience, ta détermination à croire en Dieu et ta résolution à Le suivre sont devenues plus fermes, voilà les changements qui sont survenus. Ces changements, dans une certaine mesure, te rendent plus digne, plus droit et plus déterminé, et ton attitude vis-à-vis de la vérité et de l’obtention du salut devient un peu plus positive, plus proactive, plus remplie d’espoir et plus optimiste. […] La mauvaise nouvelle, c’est que ce que vous avez révélé et manifesté jusqu’ici n’est qu’un changement de comportement et d’idéologie. Il y a aussi certains signes que des éléments relativement positifs, proactifs et optimistes s’éveillent dans votre subconscient, mais ces signes ne signifient pas que votre tempérament corrompu a commencé à changer » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité II, Comment poursuivre la vérité (3)). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’étais au comble de l’humiliation et de la honte. Avant, je pensais que si j’étais l’auteure de plusieurs articles de témoignage d’expérience adaptés en vidéos et mis en ligne, j’aurais la vérité-réalité, je serais meilleure que les autres et, même, je ne serais pas loin du salut. D’après ces paroles de Dieu, mon point de vue était fallacieux et ne correspondait pas à la vérité. Même si je réfléchissais sur moi-même, que j’avais des connaissances sur un sujet et que j’écrivais donc un article de témoignage d’expérience, cela voulait seulement dire que j’avais gagné quelques récompenses et quelques connaissances à ce stade, et non que je m’étais débarrassée de mon tempérament corrompu et que je détenais la réalité et la vie. En fait, j’avais été profondément corrompue par Satan. Des tempéraments sataniques étaient profondément ancrés en moi et j’avais aussi beaucoup de poisons sataniques à l’intérieur de moi. Même si je comprenais un peu de la vérité ou si je pouvais pratiquer la vérité une fois concernant un certain sujet, il était absolument faux de dire que mes tempéraments sataniques pourraient alors changer complètement. Pendant cette période, j’avais vécu dans mon tempérament arrogant, en me croyant supérieure et meilleure que tout le monde, en m’exaltant et en me vantant sans retenue et en émondant aussi aveuglément les frères et sœurs avec mon tempérament arrogant et mon impétuosité. J’avais encore beaucoup de tempéraments corrompus que je n’avais pas résolus et je n’avais absolument pas les paroles de Dieu comme ma vie. J’ai aussi reconnu que les articles de témoignage d’expérience que j’avais écrits voulaient seulement dire que j’avais une compréhension d’un certain aspect de mes tempéraments corrompus ou de mes points de vue incorrects et que j’étais temporairement capable de mettre un peu de la vérité en pratique, mais je n’en étais pas venue à mépriser complètement ma nature-essence et à me rebeller contre elle. Confrontée à un problème similaire, je serais encore liée par mes tempéraments corrompus et incapable de mettre la vérité en pratique, exactement comme avant, quand j’avais mis par écrit mon expérience en tant que personne complaisante et que j’avais reconnu que j’étais sous l’emprise de l’idée « si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts » et que j’étais égoïste et méprisable à défendre mes propres intérêts. En lisant ces paroles de Dieu, j’ai un petit peu mieux discerné ce point de vue, mais par la suite, confrontée au même genre de problème, j’étais encore sous l’emprise de ma nature égoïste et malhonnête et je n’arrivais pas à pratiquer complètement la vérité. J’avais encore besoin d’accepter davantage le jugement et le châtiment des paroles de Dieu et de me débarrasser progressivement de mon tempérament corrompu. Ceux qui changent vraiment de tempérament et qui ont la vérité-réalité voient les choses à partir des paroles de Dieu quoi qu’il leur arrive et ne vivent pas selon leur tempérament corrompu satanique et leurs points de vue sataniques. Ils peuvent tenir ferme dans leur position d’êtres créés, témoigner de Dieu et vivre une ressemblance humaine normale. Or j’étais encore souvent gouvernée par mes tempéraments corrompus, et rien de ce que je vivais ne témoignait de Dieu. En plus, je m’exaltais et témoignais de moi-même effrontément et je vivais à l’image de Satan. J’humiliais Dieu. Quelle vérité-réalité avais-je ? J’étais bien loin d’être sauvée. Ce n’est qu’à ce moment-là que j’ai clairement vu ma véritable stature : j’étais un être humain corrompu, fondamentalement indigne de recevoir l’estime et la louange des autres. Quand j’obtenais des résultats en faisant mon devoir, c’était grâce aux paroles et à l’œuvre de Dieu et à l’éclairage et à la direction du Saint-Esprit. Sans l’éclairage et la direction de Dieu, je n’aurais été qu’une imbécile qui n’aurait rien compris, qui n’aurait rien valu et qui n’aurait pas été meilleure que les autres. En reconnaissant cela, j’ai été un peu dégoûtée de moi-même. J’avais encore tellement de corruptions et de lacunes, mais je ne me connaissais pas du tout et je pensais toujours avoir la vérité-réalité. J’étais très arrogante et dénuée de raison, et Dieu me détestait vraiment.

Après plus d’un mois, j’ai été réaffectée à mon devoir. J’avais très peur de répéter les mêmes erreurs et je priais souvent Dieu, Lui demandant de me guider pour que je pratique la vérité. Un jour en réunion avec quelques dirigeants, j’ai entendu Zhang Ying mentionner qu’elle avait remarqué les problèmes des frères et sœurs, mais qu’elle n’osait pas les instruire, et j’ai pensé que c’était la manifestation d’une personne complaisante. Je me suis dit : « Il y a pas mal de monde ici. Pourquoi ne pas montrer à tous mon article de témoignage d’expérience consacré à ce sujet ? Ils auront ainsi de l’estime pour moi, c’est certain, et en un claquement de doigts, j’aurai établi mon prestige parmi les frères et sœurs. » À cet instant, je me suis rendu compte qu’une fois de plus, je voulais me vanter. J’ai pensé à ces paroles de Dieu : « Pour éviter de refaire les mêmes erreurs du passé, les gens doivent d’abord être conscients qu’ils n’ont pas encore obtenu la vérité, qu’il n’y a pas eu de changement dans leur tempérament de vie et que, bien qu’ils croient en Dieu, ils vivent toujours sous le pouvoir de Satan et n’ont pas été sauvés ; ils sont susceptibles de trahir Dieu et de s’écarter de Dieu à tout moment. S’ils ont ce sentiment de crise dans leur cœur – si, comme les gens le disent souvent, ils se sont préparés au danger en temps de paix –, alors ils seront capables de se contenir quelque peu, et quand quelque chose leur arrivera, ils prieront Dieu et compteront sur Lui, et seront capables d’éviter de commettre les mêmes erreurs du passé. […] Il y a trois points très importants à garder à l’esprit : premièrement, vous ne connaissez toujours pas Dieu ; deuxièmement, il n’y a eu aucun changement dans votre tempérament ; et troisièmement, vous ne vivez pas encore la véritable image de l’homme. Ces trois choses sont conformes aux faits, elles sont réelles, et vous devez être au clair à leur sujet. Vous devez être conscients de vous-mêmes. Si vous avez la volonté de régler ce problème, alors vous devriez choisir votre propre devise : par exemple, “Je suis le fumier par terre”, “Je suis le diable”, “Je retombe souvent dans mes vieux travers” ou “Je suis sans cesse en danger”. N’importe laquelle de ces phrases peut vous servir de devise personnelle, et il vous sera utile de vous la rappeler tout le temps. Répétez-la-vous sans cesse, réfléchissez-y, et vous pourrez peut-être être capables de commettre moins d’erreurs, ou de cesser d’en commettre. Néanmoins, le plus important est de passer plus de temps à lire les paroles de Dieu, pour comprendre la vérité, pour connaître votre propre nature et échapper à votre tempérament corrompu. Ce n’est qu’alors que vous serez en sécurité. Autre chose, il ne faut jamais prendre la position d’un “témoin de Dieu” et ne jamais se qualifier de témoin de Dieu. Vous ne pouvez parler que de votre expérience personnelle. Vous pouvez parler de la façon dont Dieu vous a sauvés, échanger sur la façon dont vous avez été conquis par Dieu et parler de la grâce qu’Il vous a accordée. N’oubliez jamais que vous êtes les gens les plus profondément corrompu : vous êtes du fumier et des ordures. Si vous êtes capables d’accepter l’œuvre de Dieu des derniers jours maintenant, c’est entièrement parce qu’Il vous a exaltés. C’est seulement parce que vous êtes les plus corrompus et les plus sales que vous avez été sauvés par Dieu incarné, et qu’Il vous a accordé une grâce aussi immense. Vous n’avez donc pas de quoi pavoiser et vous ne pouvez que louer Dieu et Le remercier. Votre salut est purement dû à la grâce de Dieu » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en cherchant la vérité qu’on peut réaliser un changement de tempérament). Dans mon cœur, j’ai clairement su que je ne pouvais pas continuer à poursuivre l’estime des gens. Je devais abandonner cette intention incorrecte. Dieu est la source de la vérité, et seules les paroles de Dieu peuvent résoudre les états des gens. Je devais échanger et témoigner des paroles de Dieu davantage avec mes frères et sœurs et les aider à apprendre à réfléchir sur eux-mêmes, à se connaître grâce aux paroles de Dieu et à trouver le chemin de la pratique. J’ai aussi pensé à mon échec pendant cette période et j’ai pris conscience que je ne pouvais pas continuer à me vanter comme avant, alors dans mon cœur, j’ai prié Dieu : « Mon Dieu ! Je sais que mes intentions sont incorrectes, et une fois de plus, je cherche à me vanter et à poursuivre l’estime des gens. Mon Dieu ! Je suis prête à abandonner mes intentions et mes désirs intérieurs. Je ne veux plus marcher sur le chemin de l’échec. Je veux faire mon devoir correctement, c’est tout. Je T’en prie, guide-moi pour que je pratique la vérité. » Après avoir prié, je me suis calmée, j’ai écouté les détails du problème de Zhang Ying et j’ai réfléchi à l’aspect de la vérité sur lequel je devais échanger pour obtenir des résultats. Ce n’est qu’en écoutant attentivement que j’ai découvert que son état et ses points de vue étaient différents de ma propre expérience. Par la suite, j’ai trouvé des paroles de Dieu qui traitaient de l’état de Zhang Ying et j’ai échangé à leur sujet, et j’ai aussi souligné les problèmes de Zhang Ying selon les paroles de Dieu. Après cet échange, Zhang Ying a gagné une certaine connaissance concernant son état et était prête à pratiquer selon les paroles de Dieu et à défendre les intérêts de l’Église. Voyant qu’elle était capable de réfléchir un peu sur elle-même et de gagner des connaissances, je me suis sentie très heureuse. J’avais fait l’expérience directe de la paix de l’esprit qui découle d’une pratique conforme aux paroles de Dieu. Lors d’une réunion, j’ai parlé ouvertement à mes frères et sœurs de l’échec que j’avais expérimenté dans le passé, en m’analysant et en échangeant sur la connaissance de mon tempérament corrompu, et j’ai témoigné que le jugement et l’exposition des paroles de Dieu m’avaient fait gagner une certaine connaissance de ma nature arrogante. J’ai également reconnu qu’aussi bien quand nous discutons de notre expérience que quand nous résolvons les difficultés et les problèmes des frères et sœurs, nous devons nous analyser davantage, mieux comprendre notre corruption et nos lacunes et témoigner davantage des paroles de Dieu, de Son œuvre et de Sa direction. Ce n’est qu’à ce moment-là que nous pouvons exalter Dieu et témoigner de Lui.

Après avoir été remplacée cette fois-là, j’ai appris que c’était Dieu qui me sauvait. Ma nature était très arrogante, et même si je savais que je révélais un tempérament corrompu, malgré moi, je m’exaltais encore et je témoignais de moi-même. Je marchais sur le chemin des antéchrists et je ne pouvais pas faire demi-tour. Mon remplacement a mis fin à mes mauvaises actions, il m’a profondément fait réfléchir sur moi-même et me connaître et il m’a incitée à me repentir et à changer. Je rends grâce à Dieu de m’avoir donné cette précieuse occasion de faire l’expérience de Son œuvre en me permettant d’incliner la tête, de réfléchir sur moi-même, d’essayer de me connaître et de trouver le chemin de la pratique. Je sais comment je dois exalter Dieu et témoigner de Lui dans l’accomplissement de mon devoir.

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