31. J’arrive à appréhender correctement mon calibre
En avril 2023, j’ai été choisie comme cheffe du groupe d’abreuvement. Tandis qu’il y avait de plus en plus de nouveaux arrivants, je devais aussi vérifier l’ensemble du travail du groupe. Je trouvais que les journées étaient trop courtes. Parfois, quand je vérifiais le travail des frères et sœurs, je passais moins de temps à abreuver les nouveaux arrivants moi-même, et parfois, lorsque je donnais la priorité à l’abreuvement des nouveaux arrivants, je ne surveillais pas le travail de groupe d’assez près. Je n’ai jamais réussi à équilibrer toutes les tâches. Cette situation m’a angoissée. Je craignais que le dirigeant dise que ma capacité de travail n’était pas bonne et que mon calibre était médiocre. J’avais surtout peur que mes fonctions de cheffe de groupe soient confiées à un autre. Parmi les frères et sœurs que j’ai connus autrefois, certains d’entre eux sont devenus dirigeants et d’autres sont devenus superviseurs. En attendant, je n’étais que cheffe de groupe et je courais le risque d’être transférée. J’étais assez mécontente. Allais-je vraiment rester aussi médiocre toute ma vie ? N’avais-je vraiment pas le calibre d’une dirigeante ou d’une superviseuse ? Je me suis souvenue que les frères et sœurs avaient dit qu’en aménageant raisonnablement notre temps, nous pouvions améliorer notre efficacité au travail, et une lueur d’espoir a illuminé mon cœur. Ne pourrais-je pas, moi aussi, utiliser cette méthode pour améliorer ma capacité de travail ? De plus, lorsque j’aurai enduré des souffrances et payé un prix dans mon devoir, Dieu ne me favorisera-t-Il pas ? N’améliorera-t-Il pas mon calibre et ma capacité de travail ? En pensant à cela, je me suis dépêchée d’agir. J’écrivais mon emploi du temps chaque jour, consignant les tâches que j’accomplissais toutes les heures et faisant au mieux pour optimiser mon temps. Après avoir travaillé dur pendant un certain temps, je n’ai pas constaté beaucoup d’amélioration dans les résultats de mon devoir. À ce moment-là, j’étais assez contrariée ; pourquoi je n’arrivais pas à m’améliorer ? Pourquoi Dieu a-t-Il favorisé les autres frères et sœurs et leur a donné de bons calibres, ce qui les a qualifiés pour des fonctions telles que celles de dirigeants et de superviseurs ? Pour ma part, j’avais travaillé dur pendant si longtemps, et le simple fait d’être cheffe de groupe était déjà très éprouvant. Dieu ne m’a-t-Il vraiment pas favorisée ? Surtout lorsque des problèmes surgissaient ou que les résultats étaient médiocres dans mon devoir, je me sentais encore plus déprimée et négative. J’ai supposé que je ne tarderais pas à être renvoyée. Un jour, mon superviseur a appris mon état et m’a dit : « Le fardeau qui pèse sur ton cœur est trop lourd. Ton calibre et ta capacité de travail ne peuvent pas être comparés à ceux des frères et sœurs de bon calibre, mais tu as tes points forts. Par exemple, lorsque tu rencontres des problèmes et des difficultés dans ton devoir, tu es capable de simplement t’ouvrir et de chercher. Tu peux également aider tout le monde pour leur entrée dans la vie. Tout ce que tu as à faire, c’est donner libre cours à tes points forts et bien faire ton devoir. » Oui, je sentais que ma vie était trop épuisante, et que je m’infligeais beaucoup de pression inutile.
Un jour, j’ai lu les paroles de Dieu : « Tu penses que plus tu es capable de transcender, en surpassant le champ de ton propre calibre et de tes propres compétences, plus cela signifie qu’il s’agit bien plus de l’œuvre de Dieu ; que si ta sincérité et ta volonté de coopérer ne cessent de se développer, cela signifie alors que Dieu œuvre de plus en plus en toi, et que ton calibre et tes compétences ne cessent de se développer. Tu crois que ta sincérité est directement proportionnelle à l’intensité de ton calibre et au niveau de tes compétences ; cela ne relève-t-il pas d’une notion et de l’imagination qu’ont les gens ? (Si.) Êtes-vous particulièrement enclins à penser de la sorte ? (Oui.) Quel est le résultat de cette façon de penser ? N’est-ce pas toujours un échec ? Certaines personnes sont même négatives et disent : “J’ai été sincère au plus haut point vis-à-vis de Dieu, pourquoi Dieu ne m’accorde-t-Il pas un meilleur calibre ? Pourquoi Dieu ne m’accorde-t-Il pas des compétences transcendantes ? Pourquoi suis-je toujours faible ? Mon calibre ne s’est pas amélioré, je ne peux rien voir clairement et je me perds face aux questions complexes. C’était comme cela avant, pourquoi est-ce toujours le cas maintenant ? De plus, concernant ma capacité à accomplir mon travail et ma capacité à faire les choses, pourquoi ne puis-je jamais transcender ma chair ? Je comprends quelques doctrines, mais je ne peux toujours pas voir clairement les choses, et quand il s’agit de traiter des problèmes, je reste indécis. Je ne suis toujours pas aussi bon que ceux qui ont un calibre élevé ; ma capacité de travail est également faible et je suis inefficace dans l’accomplissement de mon devoir. Mon calibre ne s’est pas du tout amélioré ! Que se passe-t-il ? Se peut-il que ma sincérité envers Dieu soit insuffisante ? Ou bien, Dieu ne m’aime-t-Il pas assez ? D’où viennent ces manquements ?” Certaines personnes cherchent diverses raisons et ont essayé de nombreuses voies pour changer, mais le résultat final est toujours décevant. Leur calibre et leur capacité de travail demeurent inchangés, sans aucune amélioration, même après avoir cru en Dieu pendant trois à cinq ans » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité II, Comment poursuivre la vérité (2)). « Si tu crois toujours que Dieu œuvre et parle pour fournir aux gens la vérité dans le but de changer toutes ces qualités inhérentes aux humains – et qu’alors seulement on peut être considéré comme véritablement transformé et une personne complètement nouvelle comme l’a dit Dieu –, tu commets une grave erreur. C’est une notion et l’imagination humaines. Après avoir compris cela, tu dois abandonner de telles notions, idées, spéculations, ou de tels sentiments. Autrement dit, dans le processus de poursuite de la vérité, tu ne dois pas toujours te fier aux sentiments ou aux suppositions pour résumer ces choses : “Mon calibre s’est-il amélioré ? Mes qualités innées ont-elles changé ? Ma personnalité est-elle toujours aussi mauvaise qu’avant ? Mes habitudes de vie ont-elles changé ?” Ne t’attarde pas sur ces questions ; une telle réflexion est futile, car ce ne sont pas les aspects que Dieu cherche à changer, ni les cibles de l’œuvre de Dieu. L’œuvre de Dieu n’a jamais eu pour objectif de changer ton calibre, tes qualités innées, ta personnalité, et ainsi de suite ; Dieu n’a pas non plus parlé dans le but de changer ces aspects des gens. En d’autres termes, l’œuvre de Dieu apporte aux gens la vérité sur la base de leurs conditions originales, visant à leur faire comprendre la vérité, puis l’accepter et s’y soumettre. Peu importe ton calibre, tes qualités innées ou ta personnalité, ce que Dieu veut faire, c’est façonner la vérité en toi, changer tes anciennes notions et tes anciens tempéraments, plutôt que changer ton propre calibre, tes propres compétences et ta propre personnalité. Que vise à changer l’œuvre de Dieu ? (Les anciennes notions et les anciens tempéraments au sein des gens.) Maintenant que tu comprends cette vérité, tu dois renoncer à ces notions et fantaisies transcendantes irréalistes, et ne pas utiliser ces notions et fantaisies pour t’évaluer ou t’imposer des exigences. Au contraire, tu dois chercher et accepter la vérité basée sur les différentes conditions que Dieu t’a données à l’origine. Quel est le but ultime de tout cela ? Il s’agit, sur la base de tes conditions initiales, que tu comprennes les vérités-principes, que tu comprennes chacune des vérités-principes qui doivent être pratiquées dans les diverses situations que tu rencontres, et que tu puisses voir les gens et les questions – et te comporter et traiter les questions – conformément à ces vérités-principes. Agir ainsi est conforme aux exigences de Dieu » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité II, Comment poursuivre la vérité (2)). Après avoir lu ces paroles de Dieu, je me suis soudain rendu compte que je vivais selon mes notions et mon imagination. Je pensais que si quelqu’un croyait sincèrement en Dieu, accomplissait son devoir avec attention, endurait la souffrance et en payait le prix, Dieu le favoriserait, l’aidant à améliorer son calibre et ses capacités de travail et lui permettant d’obtenir des résultats dans son devoir qui dépasseraient son calibre et ses capacités de travail d’origine. Même si le calibre d’une telle personne était médiocre, elle pouvait toujours exercer en qualité de dirigeant ou de superviseur dans l’Église, et y devenir l’un des piliers. Ainsi, même si je faisais les choses lentement et que j’avais une faible capacité de travail, je me disais que tant que je faisais mon devoir attentivement, que j’endurais la souffrance et que je payais le prix, Dieu me favoriserait. Ainsi, je voulais mettre par écrit un emploi du temps quotidien, planifier mon temps, endurer la souffrance et en payer le prix et utiliser tout cela pour améliorer mon calibre et ma capacité de travail. Cependant, après avoir travaillé dur pendant un certain temps, mon calibre et ma capacité de travail ne s’étaient pas améliorés comme je l’avais imaginé, et je suis devenue négative et déprimée. Je pensais que Dieu ne me favorisait pas et n’œuvrait pas sur moi. Maintenant, après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que l’œuvre de Dieu n’était pas transcendante, mais pratique. Mon calibre était le produit de la prédétermination de Dieu. Dieu œuvrait pour aider les gens à entrer dans la vérité, à se débarrasser de leurs tempéraments corrompus et à vivre selon la véritable ressemblance humaine. Il n’œuvrait pas pour changer le calibre et la capacité de travail des gens. Lorsque les gens accomplissent sincèrement leur devoir et recherchent la vérité, ils peuvent obtenir l’illumination et la direction du Saint-Esprit et franchir certaines des barrières dans leur devoir. Cependant, tout cela repose sur la base du calibre attribué aux gens, et ils peuvent être à la hauteur de leur devoir s’ils travaillent dur. Personne ayant reçu un mauvais calibre n’est parvenu à posséder le calibre d’un dirigeant grâce à l’obtention de l’œuvre du Saint-Esprit. C’était là toutes mes notions et mon imagination. J’ai réalisé que si les croyants en Dieu ne recherchaient pas la vérité et ne la poursuivaient que selon leurs notions et leur imagination, non seulement ils seraient incapables de comprendre la vérité et de faire leur devoir correctement, mais ils iraient également à l’encontre des exigences de Dieu.
Quelques temps plus tard, en raison des exigences du travail, mon superviseur s’est arrangé pour que j’aille dans une autre église pour abreuver les nouveaux arrivants. La sœur avec qui je faisais équipe auparavant était devenue dirigeante d’Église, et en attendant, je n’étais qu’ouvrière en abreuvement. J’ai soudain senti qu’il y avait un gros fossé entre elle et moi. Même si je savais que le calibre des gens ne changeait pas dans l’œuvre de Dieu, je n’étais pas disposée à l’accepter et je n’étais pas satisfaite de mon calibre. Je pensais que ceux qui avaient un bon calibre étaient des gens que l’Église favoriserait et cultiverait et qu’ils étaient également des piliers de l’Église. Seules ces personnes avaient de brillantes perspectives et étaient fortement appréciées par les autres. Pendant ce temps, ceux qui avaient de mauvais calibres ne pouvaient effectuer que de petits travaux mineurs et ils étaient méprisés par les gens et détestés par Dieu. Je ne voulais pas être catégorisée comme quelqu’un de « mauvais calibre ». Je me suis dit qu’une fois qu’on m’aurait collé une telle étiquette, cela reviendrait à reconnaître que je n’étais qu’un déchet inutile. Je n’aurais aucune chance ! Ça n’irait pas du tout : je devrais continuer d’essayer. Même si je n’ai pas pu beaucoup améliorer mon calibre, ce serait bien si, en souffrant et en payant un prix dans mon devoir, je pouvais juste amener mon calibre à peu près au même niveau que les autres. Je me suis donc rapidement plongée dans mon travail et j’ai coopéré activement. Quand je réussissais quelque chose, j’étais très heureuse, et j’en parlais avec empressement aux frères et sœurs, dans l’espoir d’obtenir leur approbation. Cependant, plus tard, j’ai rencontré des difficultés insolubles lors de l’abreuvement des nouveaux arrivants, et il y avait aussi certaines tâches que j’ai négligées. J’étais découragée et triste. Il semblait que mon calibre n’était vraiment pas bon. À cette époque-là, je travaillais déjà très dur, mais je ne faisais toujours pas du bon travail. Je me disais : « Laisse tomber. » J’avais beau travailler dur, cela ne changerait pas. Avoir un mauvais calibre, c’est une maladie incurable. Sans que je m’en aperçoive, je suis redevenue négative et passive dans l’exécution de mon devoir, et je ne voulais pas réfléchir à la résolution des problèmes dans mon travail. J’ai même voulu échapper à mes responsabilités, pensant que je faisais mal mon devoir à cause de mon calibre limité et que je ne pouvais rien y faire. Pendant cette période, je me sentais un peu abasourdie, et quand je lisais les paroles de Dieu, j’étais incapable de me calmer. Quand je priais, je ne savais pas quoi dire à Dieu. Je me sentais toujours déprimée.
Un jour, lors de mes dévotions spirituelles, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu : « Ne te mets pas au défi, ne cherche pas à repousser tes limites. Dieu sait combien tu es capable et quelle est la hauteur de ton calibre. Le calibre et les compétences que Dieu t’a donnés ont été prédéterminés par Lui depuis longtemps. Toujours vouloir les transcender, c’est être arrogant et se surestimer soi-même, et aller au-devant des ennuis, ce qui finira inévitablement par un échec. De telles personnes ne négligent-elles pas leurs propres tâches ? (Si.) Elles ne se conduisent pas bien, elles ne tiennent pas fermement leur propre place pour mener à bien les devoirs d’un être créé, elles ne suivent pas ces principes dans leurs agissements, mais elles cherchent toujours à se faire valoir. Il existe un dicton en deux parties qui dit : “Une vieille dame met du rouge à lèvres – pour te donner quelque chose à regarder”. Dans quel but la “vieille dame” ferait-elle cela ? (Pour se faire valoir.) La vieille dame veut attirer l’attention des gens, comme si elle disait : “Moi, en tant que vieille dame, je ne suis pas ordinaire – je vais te montrer quelque chose de spécial”. Elle ne veut pas être méprisée, mais plutôt admirée et respectée ; elle veut dépasser ses limites et se surpasser. N’est-ce pas avoir une nature arrogante ? (Si.) Si tu as une nature arrogante, alors tu n’es pas bien élevé, tu ne veux pas te comporter d’une façon adaptée à ta place. Tu cherches toujours à te mettre au défi. Quoi que les autres puissent faire, tu veux aussi le faire. Quand les autres se démarquent, parviennent à des résultats ou font des contributions, et que tout le monde les félicite, tu te sens mal à l’aise, jaloux et mécontent. Tu as alors envie d’abandonner tes tâches courantes pour entreprendre un travail qui te permette de briller, tout en désirant être hautement considéré. Mais tu n’es pas capable de réaliser des tâches aussi éminentes, alors n’est-ce pas une perte de temps ? N’est-ce pas négliger tes propres tâches ? (Si.) Ne néglige pas tes propres tâches, car les négliger ne produit au final aucun bon résultat. Non seulement c’est une perte de temps, qui conduit les autres à te mépriser, mais cela suscite aussi le dégoût de Dieu, et finalement, tu ne fais que te rendre toi-même très négatif » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité II, Comment poursuivre la vérité (3)). « Dieu observe si tu te comportes de façon adaptée à ta place, si tu es quelqu’un qui remplit bien les devoirs d’un être créé, si tu emploies tout ton cœur et tous tes efforts à cela sous les conditions que Dieu t’a données, et si tu agis selon les principes pour atteindre les résultats désirés par Dieu. Si tu peux faire toutes ces choses, Dieu te donnera la meilleure note possible. Si tu n’agis pas conformément aux exigences de Dieu, alors, tu auras beau faire des efforts et travailler dur, si tout ce que tu fais a pour seul but de te vanter et te faire valoir, et que tu ne fais pas ton devoir en y mettant tout ton cœur et tous tes efforts pour satisfaire Dieu, si tu n’agis pas conformément aux vérités-principes, alors tes manifestations et révélations, et ton comportement sont détestables pour Dieu. Pourquoi Dieu les déteste-t-Il ? Dieu dit que tu n’es pas concentré sur tes propres tâches, que tu n’y as pas mis tout ton cœur, tous tes efforts ou ton esprit tout entier, et que tu ne suis pas le bon chemin. Le calibre, les dons et les talents que Dieu t’a donnés sont déjà suffisants. C’est toi qui n’es pas satisfait, pas loyal à l’égard de ton devoir, ne sachant jamais où est ta place, voulant toujours exprimer des idées pompeuses et te faire valoir, gâchant finalement tes devoirs. Le calibre, les dons et les talents que Dieu t’a donnés n’ont pas été utilisés à leur plein potentiel, aucun effort complet n’a été fait et aucun résultat n’a été obtenu. Bien que tu sois peut-être très occupé, Dieu dit que tu es tel un clown à la parade, et non pas une personne satisfaite et concentrée sur ses propres tâches. Dieu n’aime pas ces gens-là » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité II, Comment poursuivre la vérité (3)). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai compris qu’en voulant toujours changer de calibre, j’étais contrôlée par un tempérament arrogant. Mon tempérament était très arrogant et je refusais toujours d’être à la traîne des autres. Je voulais gagner l’estime et l’approbation des autres et sortir du lot. Je pensais que cela donnerait de la valeur à ma vie. J’ai donc voulu utiliser l’amélioration de mon calibre pour atteindre cet objectif. Enfant, j’ai toujours été une excellente élève à l’école. Si quelqu’un obtenait de meilleurs résultats que moi à un test, je n’admettais pas ma défaite et j’étais déterminée à reprendre l’avantage la fois d’après. Ma mère disait souvent que j’avais trop l’esprit de compétition. Grâce à mes bonnes notes à l’école, j’ai reçu des éloges de la part de mes parents et de mes professeurs. Et les professeurs exigeaient même de mes camarades de classe qu’ils prennent exemple sur moi. J’aimais beaucoup être ainsi mise en avant et je pensais qu’une personne devait se démarquer de ses concurrents. Maintenant, je faisais mon devoir avec la même poursuite, je voulais toujours être dirigeante ou superviseuse. Je pensais que ces gens étaient des piliers de l’Église, que tout le monde les admirait et les approuvait, et que les personnes de mauvais calibre ne pouvaient accomplir que des tâches ordinaires, travailler dans l’ombre et vivre comme des bons à rien. Par conséquent, quand j’ai vu que la sœur avec qui je faisais équipe auparavant était devenue dirigeante d’Église, alors que je n’étais qu’une simple ouvrière d’abreuvement, je ne pouvais pas l’accepter. Je ne voulais pas rester aussi médiocre pour toujours. Je refusais de le reconnaître ou d’admettre l’échec, et je n’étais pas disposée à faire mon devoir les pieds sur terre. J’ai toujours voulu améliorer mon calibre et exercer des fonctions en qualité de dirigeante ou de superviseuse. Même si les paroles de Dieu avaient clairement indiqué que l’œuvre de Dieu ne changeait pas le calibre des gens, j’ai toujours refusé de le reconnaître. J’ai toujours voulu continuer à essayer et donner tout ce que j’avais, pour améliorer mon calibre grâce à mon travail acharné et au prix que j’ai payé. J’étais vraiment très rebelle, très arrogante ! Dieu dit : « Le calibre, les dons et les talents que Dieu t’a donnés sont déjà suffisants. C’est toi qui n’es pas satisfait, pas loyal à l’égard de ton devoir, ne sachant jamais où est ta place, voulant toujours exprimer des idées pompeuses et te faire valoir, gâchant finalement tes devoirs. » J’avais une faible capacité de travail et mon calibre n’était pas très bon ; je n’avais pas l’étoffe d’une dirigeante. Cependant, j’avais mes propres domaines dans lesquels j’étais compétente. Par exemple, je pouvais parler une langue étrangère et j’aimais méditer les paroles de Dieu. Lorsque j’échangeais sur ma connaissance de la vérité, ma pensée était également relativement claire. En fait, la tâche d’abreuvement que j’effectuais maintenant me convenait parfaitement. Cependant, je ne pouvais pas m’en tenir à mon poste, je voulais toujours améliorer mon statut et accomplir des tâches de supervision. Il s’est avéré qu’aucun de mes efforts pour m’améliorer n’a changé mon calibre. Au contraire, cela a rendu mon état assez horrible, et je ne pouvais même pas faire mon propre travail correctement. En reconnaissant cela, je me suis sentie coupable et redevable.
Plus tard, je me suis à nouveau dit : « Pourquoi est-ce que je pense toujours qu’être de mauvais calibre est une mauvaise chose ? Pourquoi est-ce que je laisse cela affecter l’accomplissement de mon devoir ? » Quand j’ai lu les paroles de Dieu en lien avec ce sujet, mon état a changé. Dieu Tout-Puissant dit : « Parce que ton calibre et tes compétences sont limités, les effets de l’accomplissement de tes devoirs sont toujours médiocres, n’atteignant jamais le niveau ou la norme que tu idéalises. Ainsi, inconsciemment, tu réalises en permanence qu’en aucune manière tu n’es remarquable, supérieur ou extraordinaire. Peu à peu, tu en viens à comprendre que ton calibre n’est pas aussi bon que ce que tu imaginais, mais plutôt ordinaire. À long terme, ce processus t’aide grandement à te connaître : tu fais l’expérience de quelques échecs et revers de façon concrète, et après introspection, tu deviens plus précis dans l’évaluation de ton niveau, de tes compétences et de ton calibre. Tu reconnais de plus en plus que tu ne possèdes pas un calibre élevé, que bien que tu puisses avoir quelques forces et dons, un peu de jugement, ou occasionnellement quelques idées ou plans, tu n’es toujours pas à la hauteur des vérités-principes, tu es toujours loin de Dieu et des exigences de la vérité, et même plus loin des normes de possession de la vérité-réalité – inconsciemment, tu as ces jugements et ces évaluations vis-à-vis de toi-même. Au fur et à mesure que tu te juges et t’évalues, tes tempéraments corrompus et tes révélations de corruption diminueront progressivement, devenant plus maîtrisés et contrôlés. Bien sûr, contrôler des tempéraments corrompus n’est pas l’objectif. Quel est alors l’objectif ? L’objectif est d’apprendre progressivement à chercher la vérité dans le processus de contrôle, et à bien te conduire, sans toujours chercher à exprimer des idées pompeuses ou à te faire valoir, sans toujours lutter pour être le meilleur ou le plus fort, et sans toujours essayer de faire tes preuves. Alors que cette prise de conscience ne cesse de s’imprimer au plus profond de ton cœur, tu penseras : “Je dois chercher quelles sont les vérités-principes pour faire cela, et ce que Dieu en dit”. Cette prise de conscience s’établira progressivement au plus profond de ton cœur, et ton degré de recherche, de reconnaissance et d’acceptation de la parole de Dieu et de la vérité ne cessera de croître, ce qui, pour toi, signifie l’espoir d’être sauvé. Plus tu accepteras la vérité, moins tes tempéraments corrompus se révèleront. Encore mieux : tu auras davantage d’occasions d’utiliser la parole de Dieu comme norme de pratique. N’est-ce pas s’engager progressivement sur le chemin vers le salut ? N’est-ce pas une bonne chose ? (Si.) Mais si, parmi les gens, tes compétences sont supérieures, parfaites et extraordinaires, peux-tu toujours chercher la vérité tout en t’occupant des questions et en accomplissant tes devoirs ? C’est difficile à dire. Pour quelqu’un aux compétences extraordinaires dans tous les domaines, approcher Dieu avec un cœur tranquille ou une attitude humble, pour se comprendre lui-même, reconnaître ses lacunes et connaître ses tempéraments corrompus, atteindre le stade de la recherche de la vérité, de l’acceptation de la vérité, puis de la mise en pratique de la vérité, n’est-ce pas très difficile ? (Si.) » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité II, Comment poursuivre la vérité (7)). « La plupart de ceux que Dieu sauve ne sont pas ceux qui occupent des positions élevées dans le monde ou dans la société. Parce que leur calibre et leurs compétences sont moyens, voire médiocres, ils peinent à trouver popularité ou succès dans le monde, ayant souvent le sentiment que la vie est morne et injuste. Cela conduit à un besoin de foi, et au final, ils se présentent devant Dieu et entrent dans la maison de Dieu. C’est une condition de base que Dieu accorde aux gens lorsqu’Il les choisit. Ce n’est qu’avec ce besoin qu’on peut avoir le désir d’accepter le salut de Dieu. Si tes conditions, dans tous les domaines, sont bonnes et adaptées pour lutter dans le monde, et que tu cherches toujours à te faire un nom, alors tu n’auras pas le désir d’accepter le salut de Dieu, ni même l’opportunité de recevoir le salut de Dieu. Même si ton calibre est moyen, voire médiocre, tu es bien plus béni que les non-croyants car tu as l’opportunité d’être sauvé par Dieu. Ainsi, avoir un calibre médiocre n’est pas un défaut de ta part, ni un obstacle à l’abandon de tempéraments corrompus et à l’atteinte du salut. En fin de compte, c’est ce que Dieu t’a donné. Tu as autant que Dieu te donne. Si Dieu te donne un bon calibre, alors tu as un bon calibre. Si Dieu te donne un calibre moyen, alors tu as un calibre moyen. Si Dieu te donne un calibre médiocre, alors tu as un calibre médiocre. Une fois que tu comprends cela, tu dois l’accepter de Dieu et être capable de te soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu. Quelle vérité constitue la base de la soumission ? C’est que ces arrangements de Dieu contiennent la bonne volonté de Dieu ; Dieu a des intentions minutieuses, et les gens ne doivent pas se plaindre ou mal comprendre le cœur de Dieu. Dieu ne te tient pas en haute estime en raison de ton bon calibre, ni ne te méprise ou te déteste en raison de ton calibre médiocre. Qu’est-ce que Dieu déteste ? Dieu déteste les gens qui n’aiment pas ou n’acceptent pas la vérité, qui comprennent la vérité mais ne savent pas la mettre en pratique, les gens qui ne font pas ce dont ils sont capables, les gens incapables de tout donner dans leurs devoirs, mais qui ont toujours des désirs extravagants, recherchent toujours un statut, rivalisent en permanence pour leur rang, et veulent toujours des choses de Sa part. Voilà ce que Dieu trouve répugnant et détestable » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité II, Comment poursuivre la vérité (7)). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai été très émue. J’ai compris que mon mauvais calibre était dicté par Dieu et qu’il provenait de la bonne volonté de Dieu ; c’était une bonne chose. En fait, mon tempérament avait toujours été très arrogant. Dans le passé, parce que j’avais ce tempérament et que je ne faisais pas mon devoir selon les principes, j’ai causé des pertes dans mon travail et j’ai commis une transgression. Si j’étais de bon calibre et produisais des résultats dans mon devoir, mon tempérament serait encore plus arrogant, et il serait encore plus difficile d’écouter les opinions des frères et sœurs. Je serais incapable de m’humilier et de rechercher les vérités-principes. De cette façon, il serait devenu facile de faire le mal, d’interrompre et perturber le travail de l’Église. Précisément parce que mon calibre était quelque peu médiocre et que je ne parvenais pas à gérer une lourde charge de travail, j’ai pu être plus stable et plus prudente dans mon devoir qu’auparavant. Parfois, lorsque mon opinion différait un peu de celle des autres, je n’étais pas aussi têtue. C’était une forme inconsciente d’autoprotection qui réduisait mes chances de faire le mal. J’ai pensé à une sœur que j’avais rencontrée auparavant : tout le monde disait qu’elle était de bon calibre, et je l’enviais pour ça. Plus tard, elle a été choisie comme dirigeante et la portée du travail qu’elle supervisait s’est de plus en plus élargie. Cependant, elle n’a pas poursuivi la vérité et n’a pas veillé à manger et à boire les paroles de Dieu. Elle n’a pas non plus recherché la vérité pour résoudre son tempérament corrompu. Finalement, face aux épreuves, elle a trahi Dieu et a abandonné son devoir. Cela m’a montré que une personne a beau avoir un bon calibre et une bonne capacité de travail, l’essentiel est de savoir si elle peut poursuivre la vérité et résoudre son tempérament corrompu. Le calibre d’une personne n’a aucun rapport avec sa capacité à être sauvée ou non. Être de bon calibre n’est pas nécessairement une bonne chose, tout comme être de mauvais calibre n’est pas nécessairement une mauvaise chose. Le plus important est de savoir si quelqu’un peut se soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu et appréhender correctement son calibre, poursuivre la vérité les pieds sur terre et faire correctement son devoir en tant qu’être créé. C’est là l’essentiel.
J’ai alors lu un passage des paroles de Dieu et j’ai trouvé un chemin pour le mettre en pratique. Dieu Tout-Puissant dit : « Ne cherche pas par tous les moyens à changer ton calibre ou à améliorer tes compétences dans tous les domaines, mais au contraire, identifie précisément et approche correctement ton calibre original et tes compétences initiales. Si tu te découvres des insuffisances, étudie vite les domaines dans lesquels tu peux rapidement progresser, afin de compenser ces insuffisances. Concernant les domaines que tu ne peux pas atteindre, ne force pas les choses. Adapte tes actions pour qu’elles s’ajustent à ton propre calibre et à tes propres compétences. Le principe ultime est de faire ton devoir conformément à la parole de Dieu, aux exigences de Dieu pour les humains et aux vérités-principes. Peu importe le niveau de ton calibre, tu peux, à différents degrés, agir et accomplir tes devoirs conformément aux vérités-principes ; tu peux répondre ou être à la hauteur des normes de Dieu. Ces vérités-principes ne sont absolument pas des paroles creuses ; elles ne transcendent absolument pas l’humanité. Ce sont toutes des chemins de pratique sur mesure pour les tempéraments corrompus, les qualités innées et les diverses compétences et divers calibres du genre humain créé. Par conséquent, peu importe ton calibre, peu importe que tes compétences soient insuffisantes ou imparfaites, ce n’est pas un problème. Si tu comprends vraiment la vérité et que tu es prêt à la pratiquer, il y aura un chemin à suivre. Les insuffisances d’une personne sur certains aspects du calibre et des compétences n’entravent en rien sa pratique de la vérité. Si ton jugement ou une autre compétence te fait défaut, tu peux rechercher davantage d’échange, ainsi que les conseils et avis de ceux qui comprennent. Lorsque tu comprends et saisis les principes et les chemins de pratique, tu dois les mettre en pratique en te basant sur ta situation actuelle et ta stature. Accepter et pratiquer, voilà ce que tu dois faire » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité II, Comment poursuivre la vérité (7)). Ces paroles de Dieu m’ont fait comprendre qu’il ne faut pas faire tout notre possible pour changer de calibre. Dans la mesure où nous pouvons atteindre le calibre qui nous est attribué, nous devons plutôt mettre notre cœur, notre énergie et notre esprit dans l’exécution de notre devoir. Nous devons étudier assidûment et faire des recherches approfondies sur les connaissances professionnelles que nous devons acquérir, et exploiter tout le potentiel de notre calibre. Quant à notre calibre et à notre capacité de travail, nous pouvons les améliorer un peu si possible, mais si nous ne sommes pas à la hauteur de la tâche, pas besoin d’insister. En comprenant cela, mon cœur est devenu plus clair.
À partir de ce moment-là, j’ai réfléchi à la manière de mettre mon cœur et mon énergie dans l’exécution de mon devoir dans les limites du calibre qui m’a été attribué. J’ai réalisé que je n’étais pas douée pour former les nouveaux arrivants à faire leur devoir. J’ai donc essayé de rechercher et de réfléchir aux principes autour de cela. J’ai aussi écouté attentivement ce que les frères et sœurs partageaient et ce dont ils parlaient. Parfois, lorsque je rencontrais des problèmes et que je ne savais pas comment les résoudre, je n’essayais pas de les éviter ni de blâmer Dieu de m’avoir donné un mauvais calibre. Au lieu de cela, je priais Dieu et je m’appuyais sur Lui tout en recherchant et en communiquant avec mes frères et sœurs. Tout au long de ce processus de pratique, j’ai inconsciemment élaboré des plans pour résoudre certains problèmes. Maintenant, mon calibre est le même qu’avant. Il n’a pas changé. Cependant, je comprends comment me considérer correctement, et mon cœur a été délivré et libéré.