55. Je ne poursuis plus le statut inlassablement

Par Li Jing, Chine

J’étais quelqu’un qui avait un fort désir d’honneur et de statut. Depuis toute petite, je cherchais à sortir du lot et à être supérieure. Comme on dit : « Les fonctionnaires sont supérieurs aux gens ordinaires ». Même le fonctionnaire le moins important est mieux considéré que les gens ordinaires. Je pensais qu’avoir un poste de fonctionnaire signifiait avoir du pouvoir, être respecté et admiré où que l’on aille. Quand j’étais jeune, j’ai fait toutes sortes de travaux sales et épuisants dans le village juste pour obtenir un poste de fonctionnaire. J’ai même travaillé dans les champs jusque tard dans la nuit, telle une héroïne de l’ombre. Mais à cause de mon faible niveau d’études, malgré tous mes efforts, je pouvais seulement être la directrice de la Fédération des femmes du village.

En 1999, j’ai accepté l’œuvre de Dieu des derniers jours et j’ai accompli mon devoir de prédication de l’Évangile dans l’Église. En voyant, lors des réunions, les dirigeants supérieurs entourés des frères et sœurs qui leur posaient telle ou telle question, j’étais très envieuse. C’était bien, d’être dirigeant : tout le monde les entourait partout où ils allaient. Quel honneur ! Un jour, quand l’œuvre de Dieu sera terminée, ces dirigeants seront sans aucun doute sauvés par Dieu. Je dois poursuivre consciencieusement. Si je pouvais devenir dirigeante dans la maison de Dieu, non seulement je serais hautement estimée par les frères et sœurs, mais j’aurais également plus de chances d’obtenir le salut et la perfection. Tant que je poursuivais assidûment et que je faisais bien mon devoir, j’aurais sans aucun doute l’opportunité de devenir dirigeante. À ce moment-là, l’Évangile venait juste de se développer dans notre quartier, et la plupart des gens qui acceptaient l’Évangile étaient les frères et sœurs de notre ancienne église. Dès que les pasteurs les perturbaient, qu’ils devenaient négatifs ou faisaient face à des difficultés, je me dépêchais de leur venir en aide. Les frères et sœurs m’admiraient tous, ils venaient me voir à la moindre difficulté. Bien que nous n’ayons pas établi d’Église à ce moment-là, et qu’il n’y avait pas de dirigeants d’Église, mon travail s’apparentait à celui d’une dirigeante. Les frères et sœurs qui acceptaient comme moi l’œuvre de Dieu des derniers jours ont également dit : « Si quelqu’un d’autre ne peut être choisi en tant que dirigeant dans le futur, Li Jing sera sans aucun doute élue. » En entendant cela, j’étais ravie. Je me suis dit : « Parmi les frères et sœurs qui ont accepté comme moi, personne n’est meilleur que moi, et personne ne s’est autant dépensé que moi, et les frères et sœurs me soutiennent. Alors, lorsque viendra le moment d’élire un dirigeant, tout le monde me choisira certainement. » Au second semestre 1999, les dirigeants supérieurs sont venus dans notre quartier pour une réunion, disant qu’ils voulaient établir une Église et élire un dirigeant d’Église. J’étais très heureuse. Je me suis dit que c’était couru d’avance, que j’allais être choisie comme dirigeante d’Église. Lors de la réunion, j’ai attendu, confiante, l’annonce des résultats de l’élection par les dirigeants supérieurs. Mais contre toute attente, Sœur Liu Qing a été choisie comme dirigeante, et j’ai été choisie comme diaconesse d’évangélisation. Au moment où j’ai entendu les résultats, c’était comme si mon cœur avait été aspergé d’eau glacée, refroidi d’un coup au plus profond. Mon visage s’est figé, et je me suis dit : « Je passe mes journées à prêcher l’Évangile, à abreuver les nouveaux croyants, à accueillir les frères et sœurs, affairée en permanence, et je n’ai même pas été élue dirigeante. Tout ce travail n’est-il pas vain ? Vu que je n’ai pas été élue dirigeante, les frères et sœurs vont sûrement dire que je ne suis pas aussi compétente que Liu Qing. Comment puis-je me montrer ? » De retour chez moi après la réunion, plus j’y pensais, plus je me sentais blessée. Les larmes me sont montées aux yeux sans que je m’en rende compte. Au fond de mon cœur, j’étais jalouse de Liu Qing. Avant, dans notre confession, tu n’étais même pas aussi zélée que moi. Alors, en quoi es-tu qualifiée pour être dirigeante ? Un jour, Liu Qing est venue me questionner sur l’abreuvement des nouveaux croyants. J’étais furieuse. Je me suis dit : « Tu ne comprends rien et pourtant, tu es dirigeante ? Si tu n’es pas capable de gérer ça, pourquoi ne pas l’avoir dit avant ? » J’ai répondu avec impatience : « N’es-tu pas la dirigeante ? Débrouille-toi toute seule. » Liu Qing a dit avec désarroi : « Je t’ai posé ces questions parce que je ne comprends pas. » En l’entendant dire ça, je me suis sentie un peu coupable au fond de mon cœur, alors je me suis radoucie et je lui ai dit quoi faire. Vu que je n’avais pas été choisie comme dirigeante, j’avais toujours un sentiment de manque dans mon cœur, et je ne parvenais pas à montrer d’enthousiasme pour mes devoirs. Avant, lorsque je suivais le travail d’évangélisation, je cherchais activement les frères et sœurs afin de comprendre la situation des destinataires potentiels de l’Évangile, et je faisais équipe avec eux pour répandre l’Évangile. Mais aujourd’hui, même s’il n’y avait aucun destinataire potentiel de l’Évangile, je ne les cherchais pas activement. Parfois, lorsque j’étais seule chez moi, je me disais : « J’accueille des gens, je répands l’Évangile, et au bout du compte, je n’ai même pas été élue dirigeante. Quel espoir y a-t-il pour le salut dans le futur ? » Plus j’y pensais, plus je devenais négative, et je priais Dieu à propos de mon état : « Ô mon Dieu, je ne suis pas devenue dirigeante, et je ne suis pas du tout motivée pour faire mon devoir : mon cœur est mal à l’aise. Mais j’ignore comment changer cet état. S’il Te plaît, guide-moi pour que je comprenne Ton intention. »

Un matin, lors d’une dévotion, j’ai lu ces paroles de Dieu : « J’aime tous ceux qui Me veulent sincèrement. Si vous vous concentrez à M’aimer, certainement, Je vous bénirai énormément. Comprenez-vous Mes intentions ? Dans Ma maison, il n’y a pas de distinction entre un haut statut et un bas statut. Tous sont Mes fils, et Je suis votre Père, votre Dieu. Je suis suprême et unique. Je contrôle l’univers et toutes les choses ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 31). « Tu dois “Me servir avec humilité et dans l’obscurité” dans Ma maison. Cette phrase devrait te servir de devise. Ne sois pas une feuille sur un arbre, mais sois la racine de l’arbre et plante tes racines profondément dans la vie. Entre dans une expérience authentique de la vie, vis selon Mes paroles, cherche-Moi davantage en toute chose, approche-toi de Moi et échange avec Moi. Ne prête aucune attention à aucune chose extérieure et ne te laisse contraindre par aucune personne, aucun évènement ou aucune chose, mais échange uniquement avec des personnes spirituelles au sujet de ce que Je suis. Comprends Mes intentions, laisse Ma vie couler parmi vous, manifeste Mes paroles et conforme-toi à Mes exigences » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 31). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai compris que dans la maison de Dieu, il n’y avait pas de distinction entre un statut bas ou élevé. L’intention de Dieu est que nous poursuivions la vérité, que nous fassions nos devoirs en silence pour Le satisfaire. Dieu ne veut pas que nous poursuivions le statut. Il veut que nous poursuivions la vérité et gagnions la vie. Gagner en statut est une sorte de gloire externe, mais c’est insignifiant et dérisoire. Tout comme les feuilles, aussi belles soient-elles, qui tombent en automne. Les fleurs, aussi belles et appréciées soient-elles, ne donnent pas de fruits et manquent de vie. J’avais toujours voulu devenir dirigeante, être encouragée, admirée, écoutée, soutenue par les autres, avoir un statut dans leur cœur. Mais quel était réellement le sens de la poursuite de ces choses ? L’œuvre de Dieu des derniers jours servait à juger et à purifier les gens, à leur apporter la vérité. Si je ne poursuivais pas la vérité, si mon tempérament corrompu ne changeait pas, et que je ne gagnais pas la vérité, ma croyance n’était-elle alors pas vaine ? Je ne jurais que par le statut, sans quoi j’avais des sentiments négatifs, et je perdais tout enthousiasme à répandre l’Évangile. J’ai réalisé que je ne cherchais pas la vérité mais la réputation et le statut. N’était-ce pas m’éloigner des intentions de Dieu ? J’ai prié Dieu, « Ô mon Dieu, mon désir de statut est trop grand. Lorsque je vois les autres devenir dirigeants et que je ne suis pas choisie, je deviens négative. Dans le monde, je cherchais à être un fonctionnaire et un cadre. Maintenant que je suis dans la maison de Dieu, je poursuis toujours les mêmes choses. En quoi étais-je différente de quand je faisais partie du monde ? Ô mon Dieu, je ne veux plus poursuivre le statut. Je suis disposée à faire mon devoir en tant qu’être créé selon Tes exigences pour Te satisfaire. » Après ça, mon état a changé. Je suis devenue enthousiaste pour diffuser l’Évangile. Lorsque Liu Qing avait des difficultés et venait me poser des questions, j’échangeais avec elle tant que je comprenais. Je me disais que cela faisait partie du travail de l’Église, que lorsque la sœur rencontrait des difficultés, je me devais de l’aider, et que cela relevait aussi de mon devoir. Deux mois plus tard, Liu Qing a été renvoyée car elle n’arrivait pas à faire de réel travail, et les frères et sœurs m’ont élue dirigeante de l’Église. Je me suis sentie particulièrement heureuse dans mon cœur, me disant que c’était une faveur de Dieu, et que je devais travailler dur. Ensuite, j’ai choisi des dirigeants pour chaque groupe, et j’ai échangé avec les frères et sœurs à propos de la signification de la diffusion de l’Évangile, ce qui a amélioré l’efficacité de la diffusion de l’Évangile. Je répandais l’Évangile pendant la journée, et la nuit, j’abreuvais les nouveaux croyants. Et si un frère ou une sœur était négatif ou faible, je lui rendais visite pour lui proposer mon aide. Tout le monde m’accueillait chaleureusement, et si quelqu’un avait des questions, il venait me voir. Le fait de voir les frères et sœurs se réunir autour de moi et me respecter énormément me plaisait beaucoup. Je me disais : « C’est bien, d’être dirigeante. Si je fais bien tout le travail d’Église, il y aura des opportunités de promotion. Si je peux devenir haute dirigeante, on me respectera encore plus. »

Plus tard, les dirigeants supérieurs sont venus se réunir avec nous. Ils voulaient choisir un prédicateur parmi plusieurs dirigeants d’Église. Je me suis dit : « Notre église est la plus performante sur le plan de l’efficacité de la diffusion de l’Évangile et de l’entrée dans la vie des frères et sœurs. Et en plus de ma récente arrestation par le Parti communiste, et étant donné que je tiens ferme dans mon témoignage, j’ai des avantages par rapport à eux à tous les niveaux. Je suis sûre d’être choisie comme prédicatrice, cette fois. » Contre toute attente, Sœur Wang Xue a été élue. J’en ai eu le cœur complètement glacé et je me suis dit : « Pourquoi a-t-elle été choisie et pas moi ? Tout le travail de notre Église obtient les meilleurs résultats, en quoi ne suis-je pas meilleure qu’elle ? Vu que je n’ai pas été élue prédicatrice, quelle opinion les frères et sœurs auront-ils de moi ? À l’avenir, qui me respecterait ? » Lors des réunions suivantes, je n’ai rien dit. Je me disais que j’avais beau essayer, m’affairer, m’épuiser : à quoi cela servait-il ? J’avais honte de me confier sur mon état et de chercher une solution. J’avais peur de perdre la face, alors j’ai gardé cela pour moi.

Plus tard, Wang Xue a organisé une réunion pour plusieurs dirigeants d’Église. Tout le monde a écouté attentivement, mais je l’ai assez mal pris. Je me disais qu’être prédicateur était vraiment différent : cela vous apportait prestige et respect où que vous alliez, et les gens vous écoutaient. Si j’étais la prédicatrice, les frères et sœurs tourneraient certainement autour de moi. Mais là, il fallait que je l’écoute, et je me sentais déséquilibrée. Lors de la réunion, lorsqu’elle a mis en œuvre le travail, j’étais peu disposée à coopérer. Je me disais : « Avant, nous étions homologues. Tu ne vaux pas mieux que moi, et maintenant tu organises le travail pour nous. Si je suis tes instructions, n’aurai-je pas l’air d’être inférieure à toi ? » Wang Xue m’a posé des questions sur les problèmes dans le travail de notre Église. J’ai répondu nonchalamment d’un air indifférent : « Notre Église n’a pas beaucoup de problèmes. Nous les avons résolus par nous-mêmes. » Puis elle a posé des questions concernant l’avancement de notre travail d’évangélisation, et je n’ai plus voulu répondre. Alors, je lui ai répondu d’un air sévère : « L’efficacité de notre travail d’évangélisation va sans dire. D’autres Églises n’atteignent même pas la moitié de nos résultats mensuels. » Lorsqu’elle s’est enquise de la situation concernant les nouveaux venus, je me suis impatientée et j’ai dit : « Les nouveaux venus sont abreuvés par quelques dirigeants et ouvriers de nos rangs, et ils s’en sortent bien. Si tu ne le crois pas, tu peux aller voir par toi-même. » Wang Xue s’est sentie entravée par mon attitude, et l’ambiance de la réunion est devenue gênante. Je vivais constamment dans un état de jalousie et d’insatisfaction, et mon âme était sombre. Je ne m’intéressais plus à mes devoirs et ne les faisais que machinalement. Lorsqu’il y avait des destinataires potentiels de l’Évangile, je ne voulais plus leur répandre l’Évangile. L’efficacité de la diffusion de l’Évangile a commencé à baisser. Lorsque les dirigeants venaient échanger avec moi et m’aider, j’étais incapable d’écouter. J’ai fini par être renvoyée.

Après ça, j’ai réfléchi sur moi-même : pourquoi me suis-je sentie gênée et insatisfaite quand Wang Xue est devenue prédicatrice ? Alors j’ai prié Dieu, Lui demandant de m’éclairer et de m’aider à connaître et résoudre mes propres problèmes. Plus tard, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Dans votre recherche, vous avez trop de notions, d’espoir et d’avenir qui sont personnels. L’œuvre actuelle vise à émonder de votre désir de statut et de vos désirs extravagants. Les espoirs, le statut et les notions sont tous des représentations classiques d’un tempérament satanique. […] Pendant de nombreuses années, les pensées sur lesquelles les gens ont compté pour leur survie ont rongé leur cœur au point qu’ils sont devenus traîtres, lâches et méprisables. Non seulement ils manquent de détermination et de résolution, mais ils sont aussi devenus cupides, arrogants et obstinés. Ils manquent absolument de toute détermination qui transcende leur être et, plus encore, ils n’ont pas du tout de courage pour se débarrasser des restrictions de ces influences sombres. Les pensées et la vie des gens sont tellement pourries que leurs perspectives sur la foi en Dieu sont encore insupportablement ignobles, et même lorsque les gens parlent de leurs perspectives sur la croyance en Dieu, c’est tout simplement insupportable à entendre. Les gens sont tous lâches, incompétents, méprisables et fragiles. Ils ne ressentent pas de dégoût pour les forces des ténèbres, et ils ne ressentent pas d’amour pour la lumière et la vérité, ils font, au contraire, tout leur possible pour les expulser. […] Bien que vous ayez atteint cette étape aujourd’hui, vous n’avez toujours pas laissé tomber le statut, mais vous vous efforcez toujours de vous en enquérir et vous l’observez quotidiennement avec une profonde crainte qu’un jour votre statut soit perdu et votre nom ruiné. Les gens n’ont jamais mis de côté leur désir de facilité » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Pourquoi ne voulez-vous pas être un faire-valoir ?). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris que la situation d’aujourd’hui avait pour but de révéler mon désir de statut et ma corruption, et de m’aider à inverser mes points de vue erronés sur la poursuite. J’avais toujours poursuivi réputation et statut. Et après être devenue dirigeante d’Église, je voulais même être prédicatrice et haute dirigeante, désirant occuper un poste élevé et bénéficier des avantages du statut. Avant que le prédicateur soit choisi, je me levais tôt et je travaillais tard, répandant l’Évangile et abreuvant les nouveaux croyants, m’affairant à longueur de journée. Mais quand je n’ai pas été choisie comme prédicatrice, je suis devenue négative et négligente dans mes devoirs, ne voulant même pas répandre l’Évangile lorsqu’il y avait des destinataires potentiels de l’Évangile. Il était clair que je poursuivais le statut de dirigeante. Plus tard, j’ai réfléchi : pourquoi étais-je aussi obsédée par le statut ? C’était parce que je vivais selon les poisons de Satan, tels que : « L’homme cherche à s’élever ; l’eau coule vers l’aval » et « Les officiels sont supérieurs aux gens ordinaires », pensant que dans la vie, on devait tout faire pour être supérieur aux autres, et que ce n’est qu’alors qu’on peut être hautement estimé et respecté par les autres, et vivre une vie riche et pleine de sens. Contrôlée par ces pensées, je n’étais pas disposée à être la plus petite de tous. À 16 ou 17 ans, afin de devenir cheffe du village, j’y faisais toutes sortes de travaux difficiles et exténuants. Je travaillais comme héroïne anonyme dans les champs tard le soir. À 19 ans, je suis devenue directrice de la Fédération des femmes de notre village. Après avoir accepté l’œuvre de Dieu des derniers jours, lorsque les dirigeants supérieurs nous ont réunis, que les frères et sœurs autour d’eux cherchaient des réponses, je les ai enviés dans mon cœur. Afin d’être choisie comme dirigeante, j’ai renoncé et je me suis dépensée, travaillant assidûment du matin au soir, prête à endurer n’importe quelle difficulté. Une fois devenue dirigeante d’Église, j’ai même voulu être prédicatrice, désirant avoir un poste plus élevé. N’ayant pas été élue prédicatrice, je n’ai pas accepté de ne pas avoir de statut, et j’ai rejeté la prédicatrice fraîchement élue. Je n’étais pas disposée à écouter son échange et sa mise en œuvre du travail. Et quand elle s’enquérait de notre travail d’Église, j’étais indifférente, lui manifestant mépris et dédain, ce qui l’a conduite à se sentir entravée par moi. Le fait que je puisse exclure et dénigrer les autres quand je n’atteignais pas un certain statut montrait que j’étais vraiment malintentionnée ! Ce que je révélais était le tempérament d’un antéchrist. Dieu est le Créateur. Seul Dieu mérite adoration et révérence. Je n’étais qu’un être créé, une personne corrompue. Quelle qualification avais-je pour forcer les autres à m’admirer ? Je manquais réellement de raison et de vergogne ! Dieu m’avait donné l’opportunité de pratiquer les devoirs d’une dirigeante, espérant que je poursuive la vérité, que je coopère harmonieusement avec les frères et sœurs, que nous nous complétions, accomplissions nos devoirs ensemble. Mais je ne poursuivais pas la vérité. Je poursuivais sans cesse le statut pour que les autres m’admirent. Au nom de la réputation et du statut, je pouvais même être jalouse et envieuse, entraver et exclure les autres, causer du tort aux frères et sœurs, et des perturbations au travail de l’Église. J’ai réalisé que poursuivre le statut était le chemin de résistance à Dieu, et que si je ne me repentais pas, je finirais par faire face à la punition de Dieu. J’ai prié Dieu : « Ô mon Dieu, je suis une personne corrompue qui cherche sans cesse l’admiration des autres. Mes actions et mes actes sont si détestables pour Toi ! Je suis disposée à revenir vers Toi, à ne plus poursuivre réputation et statut. S’il Te plaît, guide-moi vers le chemin de la poursuite de la vérité. »

Un jour, j’ai lu ces autres paroles de Dieu : « L’homme ne M’a jamais aimé sincèrement. Quand Je l’exalte, il se sent indigne, mais cela ne l’oblige pas à essayer de Me satisfaire. Il tient simplement la position que Je lui ai donnée entre ses mains et la scrute ; insensible à Ma beauté, il persiste à se gaver des bénéfices de sa position. N’est-ce pas là la faiblesse de l’homme ? Quand les montagnes se déplacent, pourraient-elles faire un détour à cause de ta position ? Quand les eaux coulent, pourraient-elles s’arrêter devant la position de l’homme ? Le ciel et la terre pourraient-ils être renversés par la position de l’homme ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les paroles de Dieu à l’univers entier, Chapitre 22). « Je décide de la destination de chaque homme, non en fonction de l’âge, de l’ancienneté, du degré de souffrance et encore moins du degré auquel il inspire la pitié, mais plutôt selon qu’il possède ou non la vérité. Il n’y a pas d’autre option que celle-ci. Vous devez vous rendre compte que tous ceux qui ne respectent pas la volonté de Dieu seront punis. C’est un fait immuable. Par conséquent, tous ceux qui sont punis le sont à cause de la justice de Dieu et comme rétribution pour leurs nombreux actes mauvais » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Prépare suffisamment de bonnes actions pour ta destination). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai compris que le statut ne peut pas sauver les gens, et que lorsqu’un désastre survient, avoir un statut ne garantit pas la survie. Dieu détermine la destination et l’issue des gens selon qu’ils possèdent la vérité ou non. En dépit de leur statut, tant qu’ils poursuivent la vérité et que leur tempérament subit une transformation, ils peuvent obtenir le salut de Dieu. Avant, je pensais que plus un statut était élevé, plus cela augmentait les chances d’être sauvé et perfectionné. Alors, je poursuivais inlassablement le statut, disposée à tout abandonner et à endurer n’importe quelle difficulté, quoi qu’il en coûte, pour obtenir un statut. Pour moi, obtenir un certain statut était un but à atteindre et une direction à prendre dans ma vie. Quand je n’ai pas été choisie comme prédicatrice, je suis devenue négative et j’ai perdu tout enthousiasme à faire mon devoir. Vivre avec ce point de vue erroné m’a fait beaucoup souffrir, a causé du tort aux frères et sœurs, et a nui au travail de l’Église. J’ai pensé à Paul, qui avait un statut élevé dans les cercles religieux, qui répandait l’Évangile, gagnait beaucoup de personnes et établissait de nombreuses Églises, mais qui ne poursuivait pas la vérité. Son tempérament de vie ne changeait pas, et il a fini par être confronté à la punition de Dieu. L’œuvre de Pierre n’était peut-être pas aussi vaste que celle de Paul, mais Pierre poursuivait la vérité. Il poursuivait l’amour pour Dieu, et cherchait à mener à bien les devoirs d’un être créé. Pierre a fini par être perfectionné par Dieu et a obtenu Son approbation. Avant, je vivais selon un point de vue erroné, je suivais le même chemin que Paul. Si je continuais sur cette voie, je finirais certainement par subir le même sort que Paul.

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu, ce qui a rendu le chemin de pratique plus clair. Dieu Tout-Puissant dit : « Les gens sont des êtres créés qui n’ont rien de digne au sujet duquel se vanter. Puisque vous êtes les êtres créés, vous devez accomplir le devoir d’un être créé. Il n’y a pas d’autres exigences pour vous. C’est ainsi que tu dois prier : “Oh Dieu ! Que j’aie un statut ou non, je me comprends maintenant. Si mon statut est élevé, c’est grâce à Ton exaltation, et s’il est bas, c’est à cause de Ton ordonnance. Tout est entre Tes mains. Je n’ai pas de choix ni de plaintes. Tu as ordonné que je naisse dans ce pays et parmi ce peuple et je devrais n’être que complètement soumise sous Ta domination, car tout est selon ce que Tu as ordonné. Je ne pense pas au statut ; après tout, je ne suis qu’un être créé. Si Tu me jettes dans le puits de l’abîme, dans l’étang ardent de feu et de soufre, je ne suis qu’un être créé. Si Tu m’utilises, je suis un être créé. Si Tu me perfectionnes, je suis encore un être créé. Si Tu ne me perfectionnes pas, je T’aimerai quand même parce que je ne suis rien de plus qu’un être créé. Je ne suis rien de plus qu’un minuscule être créé par le Seigneur de la création, une seule parmi tous les humains créés. C’est Toi qui m’as créée, et maintenant, Tu m’as placée entre Tes mains encore une fois pour disposer de moi à Ta guise. Je suis prête à être Ton outil et Ton faire-valoir parce que tout est selon ce que Tu as ordonné. Personne ne peut le changer. Toutes les choses et tous les événements sont entre Tes mains.” Quand le temps viendra où tu ne penseras plus au statut, tu t’en libéreras. C’est alors seulement que tu pourras chercher avec confiance, hardiment, et c’est alors seulement que ton cœur pourra être exempt de toute contrainte. Une fois que les gens auront été sortis de cela, ils n’auront plus d’inquiétudes » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Pourquoi ne voulez-vous pas être un faire-valoir ?). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris que les gens étaient tous des êtres créés, qu’ils aient un statut ou non, et qu’ils étaient tous les mêmes aux yeux de Dieu. Que l’on ait un statut ou pas, tout a été prédéterminé par Dieu. Que telle personne fasse tel devoir et possède tel calibre et tels dons, tout a été déterminé par Dieu. En tant qu’êtres créés, les gens doivent se soumettre aux arrangements et à la souveraineté de Dieu. Auparavant, j’avais sans cesse l’ambition de devenir dirigeante. Devenue dirigeante d’Église, je désirais même être prédicatrice. Cependant, vu mon calibre et ma stature, la fonction de prédicatrice ne me convenait foncièrement pas. Lorsque l’Église venait de s’établir, mon rôle en tant que dirigeante d’Église consistait principalement à répandre l’Évangile et à abreuver les nouveaux croyants. De même, j’étais douée pour répandre l’Évangile et j’obtenais des résultats. Cependant, le rôle d’un prédicateur consistait à diriger plusieurs Églises. Il requérait de solides compétences dans le travail et la capacité à échanger sur la vérité et à résoudre les problèmes. Mon entrée dans la vie était médiocre et je n’étais pas à la hauteur du travail d’un prédicateur. J’aurais dû me soumettre aux arrangements de Dieu. À présent, on me chargeait de diffuser l’Évangile, et je devais mener à bien ce devoir. En réalisant cela, j’ai prié Dieu : « Ô mon Dieu, j’ai poursuivi le statut et je ne me suis pas soumise à Ta souveraineté et à Tes arrangements, ce qui a nui au travail de l’Église. Désormais, je suis disposée à me repentir et à devenir un être créé, soumis à Tes orchestrations. »

En 2015, l’Église a organisé une nouvelle élection pour le poste de dirigeant, et j’ai appris que de nombreux frères et sœurs voulaient m’élire. À ce moment-là, je me suis sentie à la fois heureuse et surprise. Les frères et sœurs avaient l’air d’avoir une haute estime de moi, ce qui prouvait que j’avais une certaine vérité-réalité. Je me suis dit que si j’étais choisie, je serais respectée où que j’aille parmi les frères et sœurs. Mais en pensant à ça, je savais que mon désir de statut était de nouveau en action. J’ai réfléchi : ma poursuite du statut m’avait fait énormément souffrir et avait nui au travail de l’Église dans le passé. J’ai donc décidé que je ne voulais plus poursuivre le statut. Au lieu de ça, je devrais me soumettre aux arrangements de Dieu et mener à bien mes devoirs. J’ai prié Dieu en silence dans mon cœur, disposée à me débarrasser de mon désir de statut et de toute mauvaise poursuite. Je ne voulais plus poursuivre ni renommée ni statut. J’étais disposée à me soumettre à tout devoir qui m’était confié. Avant le vote, les hauts dirigeants ont demandé à chacun d’entre nous de faire part de nos pensées. Je me suis confiée et j’ai dit : « Même si je crois en Dieu depuis plus de dix ans, mon entrée dans la vie est superficielle, ma nature est arrogante, et j’ai un profond désir de statut. Alors, occuper un poste de dirigeant me permettrait de profiter des avantages du statut et d’entraver les autres. Je ne pense pas convenir pour un poste de dirigeant. Je partage ma véritable situation avec vous tous. Vous pouvez m’évaluer en vous basant sur les principes. » Après mon intervention, je me suis vraiment sentie en paix. Finalement, les frères et sœurs ont choisi deux autres sœurs pour être dirigeantes d’Église, et j’ai été élue diaconesse d’évangélisation. J’étais très reconnaissante envers Dieu et j’étais disposée à faire mon devoir sincèrement. Après ça, je me suis concentrée sur mon travail d’évangélisation. Les deux dirigeantes d’Église venaient de commencer à pratiquer, et lorsque je remarquais que certains aspects de leur travail ne convenaient pas, j’en parlais et j’échangeais avec elles pour renverser la situation. Je trouvais que cette approche était bonne.

Avant, quand je voyais quelqu’un qui occupait un poste de dirigeant, je devenais fébrile, considérant cette fonction comme le but de ma poursuite. Maintenant, je comprends qu’on ne peut atteindre le salut qu’en poursuivant la vérité. Poursuivre le statut est futile. J’ai également appris à renoncer à mon désir de statut au plus profond de mon cœur. Peu importe qui devient dirigeant, je peux le traiter correctement. Je désire uniquement et résolument poursuivre la vérité, mener à bien mes devoirs et réconforter le cœur de Dieu.

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