58. J’ai appris à traiter les gens correctement

Par An Yu, Chine

En 2023, je faisais le devoir de dirigeante d’église et j’étais associée à sœur He Li. Par le passé, He Li avait été dirigeante et avait un peu saisi les principes de différentes tâches. Après nous être partagé le travail, je n’ai pas tellement eu besoin de me préoccuper du travail qui incombait à He Li. Parfois, lorsque je rencontrais des difficultés dans mon travail, He Li pouvait m’apporter son aide. Même si la charge de travail était conséquente, je me sentais détendue car nous étions associées. En juillet, He Li a été choisie pour devenir prédicatrice et est devenue responsable de multiples églises. Le travail de notre Église m’est alors revenu à moi toute seule et j’espérais avoir quelqu’un avec qui partager la charge de travail dès que possible. Plus tard, Zhao Xin a elle aussi été élue dirigeante d’église et je me suis retrouvée associée avec elle. J’étais très heureuse. Zhao Xin avait été diaconesse en charge de l’abreuvement et comprenait une partie du travail de l’Église. Elle se ferait sans doute rapidement la main. À présent que j’avais quelqu’un avec qui partager le travail, cela m’enlevait un certain poids des épaules. J’ai informé Zhao Xin des tâches dont elle devait se charger, mais comme Zhao Xin était déjà d’un certain âge, elle a eu du mal à comprendre les choses pendant un certain temps, et je continuais à assurer la majeure partie du travail. J’éprouvais une certaine rancœur au fond de moi. À présent, je devais non seulement faire le travail qui m’incombait, mais aussi aider et guider Zhao Xin, ce qui a encore alourdi ma charge de travail. Toutefois, j’ai pensé que sœur Zhao se familiariserait davantage avec le travail après quelques jours de pratique.

Un jour, après la réunion, je me suis rendu compte que le travail d’abreuvement n’avait pas été supervisé. J’ai alors pensé que Zhao Xin connaissait mieux le travail d’abreuvement et qu’elle allait donc le superviser. Une fois rentrée, j’ai rapidement demandé à Zhao Xin si elle avait supervisé le travail d’abreuvement. Zhao Xin m’a dit qu’elle n’avait pas encore fait de réunion, alors elle ne savait pas. En un instant, j’ai senti la colère monter en moi. J’ai pensé : « Si vous pouviez vous charger d’une partie du travail, est-ce que ça ne m’ôterait pas un poids des épaules ? Qu’est-ce que ça change si nous sommes deux à faire le travail ou si je le fais toute seule ? » Je lui ai dit sur le ton du reproche : « Si vous pouviez vous charger d’une partie du travail, ne serions-nous pas plus efficaces ? Songez au tempérament corrompu qui vous empêche de vous en charger ! » Zhao Xin est restée silencieuse un instant, et c’est alors que je me suis rendu compte qu’elle se sentirait contrainte si je lui parlais sur ce ton, qu’il serait peut-être inconvenable de ma part de la traiter ainsi, d’autant plus qu’elle était troublée dans ses sentiments à ce moment-là. En y songeant, je m’en suis un peu voulu au fond de moi.

Environ quinze jours plus tard, Liu Wen a été élue pour collaborer avec nous en tant que dirigeante. Liu Wen a consciencieusement fait ses devoirs et a effectué son travail avec soin, mais comme elle était nouvelle, elle ne comprenait pas bien les principes de certaines tâches. Elle rencontrait toujours des problèmes dans son travail, était relativement lente et manquait d’aptitudes dans son travail, alors elle avait souvent besoin de mon aide pour rattraper ses erreurs. Dans un premier temps, j’avais pensé que d’avoir deux sœurs pour m’épauler aurait pu nous aider à nous partager la charge de travail, mais au lieu de la réduire, cela n’a fait qu’augmenter mon fardeau. Je sentais beaucoup de pression, et il était trop difficile et épuisant pour moi de faire mon devoir. Au fond de moi, je ne pouvais pas m’empêcher de ressentir un certain mépris envers les deux sœurs et je n’avais pas très envie de leur parler. Je me montrais impatiente lorsqu’elles me posaient des questions, elles se sentaient contraintes et n’osaient pas m’en poser davantage. Par conséquent, il y a eu un retard dans certaines tâches à cause de leur incapacité à les effectuer. À cette période, les deux sœurs se montraient très négatives. Elles avaient l’impression de n’avoir rien réussi et de ne pas être à la hauteur de la tâche consistant à accomplir leurs devoirs, et je ne cessais de me plaindre de leur inefficacité. À présent que j’avais des associées, j’avais l’impression d’être encore plus fatiguée qu’avant, sans elles. Même si nous assurions le travail de trois personnes, c’était moi qui finissais par presque tout faire. Je me sentais très lésée. Si je ne m’en occupais pas, j’avais peur de prendre du retard sur notre travail et de devoir en assumer les conséquences. En y songeant, je me suis mise à verser des larmes de façon incontrôlable, comme si j’avais été gravement lésée. Je ne savais pas comment affronter cet environnement, chaque jour, je soupirais et je ressentais une profonde détresse. J’ai songé : « Si seulement je pouvais quitter cette Église », mais je me suis alors rendu compte que fuir n’était pas la solution au problème. Alors je suis venue devant Dieu dans la prière en disant « Dieu, je sais que j’ai révélé de nombreux tempéraments corrompus, mais je ne sais pas par où commencer pour les comprendre. Je T’en prie, éclaire-moi et guide-moi pour que je puisse avoir connaissance de mes tempéraments corrompus. » En cherchant, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Le tempérament inné de l’homme appartient à l’impétuosité. Lorsque des dommages sont causés aux intérêts, à la vanité ou à l’orgueil d’une personne, si celle-ci ne comprend pas la vérité ou n’a pas la vérité-réalité, elle laissera son tempérament corrompu dicter sa façon de traiter ce dommage, sera impulsive et agira de manière irréfléchie. Ce qu’elle manifeste et révèle alors est de l’impétuosité. L’impétuosité est-elle une chose positive ou négative ? C’est évidemment une chose négative. Vivre d’une façon impétueuse n’est pas une bonne chose, cela risque de provoquer des désastres. Si l’impétuosité et la corruption de quelqu’un sont exposées lorsque des choses lui arrivent, s’agit-il d’une personne qui cherche la vérité et qui se soumet à Dieu ? Il est évident qu’une telle personne n’est pas soumise à Dieu. En ce qui concerne les personnes, événements, choses et environnements divers que Dieu arrange pour les gens, si une personne ne peut pas les accepter comme venant de Dieu, mais au contraire qu’elle y fait face et qu’elle les résout d’une manière humaine, qu’en résultera-t-il en fin de compte ? (Dieu détestera et abandonnera cette personne.) Dieu exécrera cette personne, alors, cela sera-t-il édifiant pour les gens ? (Non.) Non seulement elle sera perdante dans sa propre vie, mais elle ne sera d’aucune édification pour les autres. Plus encore, elle humiliera Dieu qui la détestera et l’abandonnera. Une telle personne a perdu son témoignage et, où qu’elle aille, elle ne sera pas la bienvenue. Si tu es membre de la maison de Dieu et que, pourtant, tu es toujours impétueux dans tes actes, tu exposes toujours ce qui est naturel en toi, et tu révèles toujours ton tempérament corrompu, agissant avec des moyens humains et un tempérament satanique corrompu, tu finiras par faire le mal et résister à Dieu, et si tu ne te repens pas et ne parviens pas à fouler le chemin de la poursuite de la vérité, tu devras être révélé et éliminé. Vivre en s’appuyant sur un tempérament satanique et ne pas chercher la vérité pour le résoudre n’est-il pas un problème grave ? L’un des aspects du problème est que l’on ne grandit pas et que l’on ne change pas dans sa propre vie. En outre, on influencera négativement les autres. On ne servira à rien de bon dans l’Église et, avec le temps, on apportera de grands ennuis à l’Église et au peuple élu de Dieu, comme une mouche puante qui volette de-ci de-là au-dessus d’une table à manger, et suscite le dégoût et la répugnance. Voulez-vous être ce genre de personne ? (Non.) » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Un tempérament corrompu ne peut être résolu qu’en acceptant la vérité). Ce que Dieu exposait, c’était ma situation actuelle. Pourquoi me sentais-je toujours agacée et faisais-je même preuve d’impétuosité, m’emportant vivement contre mes sœurs associées ? C’est parce qu’elles ne répondaient pas à mes exigences après avoir été sélectionnées pour diriger. Au lieu de directement nous partager le travail et de soulager la pression qui pesait sur moi, elles exigeaient de ma part plus d’énergie pour échanger avec elles et aider à régler les problématiques de leur travail. J’avais l’impression qu’elles me faisaient perdre mon temps et éprouver un malaise dans ma chair, ce qui a conduit à une résistance dans mon cœur. Je ne cherchais pas la vérité et vivais dans mon tempérament corrompu. Je les méprisais, m’emportais vivement contre elles et me montrais impétueuse. Par conséquent, elles sont devenues négatives et se sont senties contraintes, ce qui a impacté négativement notre travail. Je manquais vraiment d’humanité !

Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Lorsqu’il s’agit d’accomplir des devoirs particuliers ou des devoirs plus pénibles et fatigants, les gens doivent, d’une part, toujours réfléchir à la façon d’accomplir ces devoirs, aux difficultés qu’ils doivent endurer et à la façon dont ils doivent s’en tenir à leurs devoirs et se soumettre. D’autre part, les gens doivent également examiner les adultérations qui se trouvent dans leurs intentions et la manière dont elles font obstacle à l’accomplissement de leurs devoirs. Les gens naissent avec une aversion pour les difficultés ; pas un seul individu ne tire de l’enthousiasme ou de la joie de la souffrance. De telles personnes n’existent pas. C’est dans la nature de la chair de l’homme de se sentir inquiet et affligé dès que sa chair endure des difficultés. Mais combien de difficultés devez-vous endurer à présent dans le devoir que vous accomplissez ? Vous devez seulement endurer de vous sentir un peu fatigué et de travailler un peu plus dur. Si tu ne peux même pas endurer ces quelques difficultés, peux-tu être considéré comme étant déterminé ? Peux-tu être considéré comme quelqu’un qui croit sincèrement en Dieu ? (Non.) Cela ne fera pas l’affaire. […] Être capable d’endurer des souffrances dans l’accomplissement de son devoir n’est pas une tâche facile, pas plus qu’il n’est facile de bien accomplir un travail particulier. Il est certain que la vérité des paroles de Dieu est à l’œuvre dans les gens qui peuvent faire ces choses. Ce n’est pas qu’ils soient nés sans la crainte des difficultés et sans fatigue. Où pourrait-on trouver une telle personne ? Ces gens ont tous une certaine motivation, et ils ont un peu de la vérité des paroles de Dieu comme fondement. Lorsqu’ils prennent leurs devoirs, leurs perspectives et leurs points de vue changent : il leur devient plus facile d’accomplir leurs devoirs, et les difficultés charnelles et la fatigue qu’ils endurent commencent à leur sembler insignifiantes. Ceux qui ne comprennent pas la vérité et dont les perspectives sur les choses n’ont pas changé vivent selon les idées et les notions humaines, les désirs égoïstes et les préférences personnelles, de sorte qu’ils sont réticents et peu disposés à accomplir leurs devoirs. Par exemple, lorsqu’il s’agit de faire un travail sale et fatigant, certains disent : “Je vais obéir aux arrangements de la maison de Dieu. Quel que soit le devoir que l’Église me confie, je l’accomplirai, qu’il soit sale ou fatigant, impressionnant ou banal. Je n’ai pas d’exigences, et je l’accepterai comme étant mon devoir. C’est la commission que Dieu m’a confiée, et un peu de saleté et de fatigue sont les difficultés que je dois endurer.” Par conséquent, lorsqu’ils sont engagés dans leur travail, ils ne se sentent pas du tout éprouvés. Alors que d’autres peuvent trouver le travail sale et fatigant, ils le trouvent facile, parce que leur cœur est calme et n’est pas perturbé. Ils le font pour Dieu, donc ils n’ont pas l’impression que c’est difficile. Certains individus considèrent le travail sale, fatigant ou banal comme une insulte à leur statut et à leur caractère. Ils pensent que cela veut dire que les autres ne les respectent pas, les malmènent ou les méprisent. En conséquence, même lorsqu’ils sont confrontés aux mêmes tâches et à la même charge de travail, ils trouvent que c’est pénible. Quoi qu’ils fassent, ils éprouvent du ressentiment dans leur cœur, et ils sentent que les choses ne sont pas comme ils voudraient qu’elles soient ou qu’elles ne sont pas satisfaisantes. À l’intérieur, ils sont emplis de négativité et de résistance. Pourquoi sont-ils négatifs et résistants ? Quelle en est la source ? Le plus souvent, c’est parce que l’accomplissement de leurs devoirs ne leur rapporte pas de salaire ; ils ont l’impression de travailler gratuitement. S’il y avait des récompenses, cela pourrait être acceptable pour eux, mais ils ne savent pas s’ils les obtiendront ou non. Par conséquent, les gens estiment qu’il ne vaut pas la peine d’accomplir des devoirs, car cela équivaut à travailler pour rien. Ils deviennent alors souvent négatifs et résistants lorsqu’il s’agit d’accomplir des devoirs. N’est-ce pas le cas ? Pour parler franchement, ces gens sont réticents à accomplir des devoirs » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Troisième partie). D’après les paroles de Dieu, je me suis aperçue que ceux qui ne pratiquaient pas la vérité et ne se préoccupaient que de la chair ne pensaient qu’à leurs propres intérêts physiques. Ils ne considèrent pas leurs devoirs comme des responsabilités. Lorsqu’ils en font plus, ils ont l’impression d’être perdants, alors ils se plaignent et résistent. Ils n’accomplissent pas leurs devoirs de la sorte. En ce qui me concerne, comme les sœurs avec qui j’étais associée étaient nouvelles et ne pouvaient pas faire leurs devoirs en autonomie, qu’elles avaient davantage besoin d’un échange avec moi et de mon aide, je n’étais donc que dans la plainte, songeant qu’elles gâchaient mon temps de repos. Je m’emportais vivement et devenais impétueuse. Je ne voulais pas leur parler ni me soucier du travail qui leur incombait. Je n’ai jamais considéré le travail de l’Église comme mon devoir ni réfléchi à comment aider les sœurs à prendre rapidement leurs responsabilités pour empêcher des pertes dans le travail de l’Église. Je n’avais même pas la volonté de leur parler davantage ni de leur consacrer plus de temps et d’énergie. Comment pouvait-on juger que j’accomplissais fidèlement mes devoirs avec un tel comportement ? Une personne douée de conscience et de raison ne pense à ses intérêts personnels dans aucun environnement. Elle reste fidèle envers Dieu et accomplit ses devoirs comme il se doit, peu importe l’intensité de ses souffrances ou de sa fatigue. Toutefois, j’ai toujours pensé à satisfaire mon confort physique et ma commodité. Lorsque les choses se compliquaient un peu, je me sentais lésée et désavantagée, et je voulais fuir cet environnement. Tout cela était causé par mes tempéraments corrompus de convoitise de la chair, par mon égoïsme et mon caractère vil, Je vivais dans mon tempérament corrompu, qui a profondément blessé les sœurs avec qui je m’étais associée. Elles observaient mon expression tous les jours avant de parler. Parfois, elles avaient clairement un avis, mais elles avaient peur de dire quelque chose de mal, sachant que je pourrais réagir par la colère. Par conséquent, elles ne pouvaient accomplir pleinement leurs devoirs comme elles auraient pu le faire en premier lieu. Comment pouvait-on considérer que je faisais mon devoir ? Mon attitude était presque malfaisante et causait des perturbations ! Maintenant que j’y pense, mon comportement était véritablement affreux.

Plus tard, j’ai cherché à comprendre pourquoi je convoitais toujours le confort et pensais à mes propres intérêts physiques. J’ai lu la parole de Dieu qui disait : « Tant que les gens n’ont pas fait l’expérience de l’œuvre de Dieu ni compris la vérité, c’est la nature de Satan en eux qui domine. Quelles sont les spécificités de cette nature ? Par exemple, pourquoi es-tu égoïste ? Pourquoi protèges-tu ton propre statut ? Pourquoi as-tu des sentiments aussi forts ? Pourquoi te réjouis-tu de ces choses injustes ? Pourquoi aimes-tu ces fléaux ? Sur quoi repose ton penchant pour de telles choses ? D’où viennent ces choses ? Pourquoi es-tu si heureux de les accepter ? Désormais, vous avez tous compris que la cause principale de toutes ces choses, c’est que le poison de Satan est en l’homme. Quel est donc le poison de Satan ? Comment peut-il être exprimé ? Par exemple, si tu leur demandes : “Comment les gens devraient-ils vivre ? Pour quoi les gens devraient-ils vivre ?” les gens répondront : “Chacun pour soi, Dieu pour tous.” Cette seule phrase exprime la racine du problème. La philosophie et la logique de Satan sont devenues la vie des gens. Quoi que les gens poursuivent, ils le font pour eux-mêmes : et donc, ils ne vivent que pour eux-mêmes. “Chacun pour soi, Dieu pour tous”, voilà la philosophie de vie de l’homme, et cela représente aussi la nature humaine. Ces paroles sont déjà devenues la nature de l’humanité corrompue et elles font le véritable portrait de la nature satanique de l’humanité corrompue. Cette nature satanique est déjà devenue la base de l’existence de l’humanité corrompue. Depuis plusieurs milliers d’années, l’humanité corrompue vit de ce venin de Satan, jusqu’à aujourd’hui » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Comment suivre la voie de Pierre). D’après les paroles de Dieu, je me suis aperçue que j’avais vécu selon le poison de Satan « chacun pour soi, Dieu pour tous ». Tout ce que je faisais n’était que pour moi-même, je pensais que tous ceux qui ne se prenaient pas en charge étaient stupides. Par conséquent, en faisant mon devoir, toutes mes pensées et actions n’étaient motivées que par mon propre intérêt. Depuis le départ de He Li, j’espérais bientôt avoir quelqu’un avec qui partager la charge de travail pour alléger mon fardeau, de façon à alléger mes souffrances et ma fatigue. Voyant que Zhao Xin était lente à effectuer son travail et qu’elle ne pouvait pas beaucoup m’aider, je me suis sentie méprisante et désirais une autre associée. Mais en tant que dirigeante, Liu Wen ne comprenait pas bien les principes et son travail avait souvent besoin de corrections. J’ai fait preuve d’impétuosité et me suis vivement emportée contre elles, car j’avais le sentiment que non seulement elles ne m’aidaient pas à partager la charge de travail, mais qu’elles me demandaient également de déployer davantage d’efforts dans mes échanges avec elles. Cela me laissait encore moins de temps de repos, et je me sentais très rancunière envers elles. Lorsqu’elles rencontraient des difficultés dans leur travail, je ne voulais pas prendre la peine de m’impliquer, ce qui a conduit à des problèmes non résolus et des retards dans le travail. Si j’avais eu la volonté de me sacrifier davantage et de les aider patiemment, même si cela m’aurait épuisée physiquement, si nous avions collaboré, alors le travail de l’Église aurait pu avancer plus aisément. Mais je n’ai pensé qu’à mes propres intérêts physiques. Je vivais selon le poison de Satan « chacun pour soi, Dieu pour tous », je devenais de plus en plus égoïste, vile et dénuée d’humanité, ce qui a même provoqué des retards dans le travail. Si je ne changeais pas, je finirais par être détestée, abandonnée et éliminée par Dieu ! Je me suis présentée devant Dieu et j’ai prié : « Dieu ! Dernièrement, j’ai vécu selon le poison de Satan “chacun pour soi, Dieu pour tous” et j’ai ressenti une tristesse inqualifiable. Si je ne rejette pas la faute sur les autres, je la rejette sur Dieu. Je ne veux pas continuer à vivre comme cela. Je T’en supplie, aide-moi à briser les chaînes qui me lient aux poisons de Satan. »

Plus tard, j’ai réfléchi : Comment devrais-je traiter les autres conformément aux principes ? J’ai songé à ces paroles de Dieu : « Tout d’abord, tu dois comprendre la vérité. Une fois que tu auras compris la vérité, il te sera facile de comprendre les intentions de Dieu et tu connaîtras les principes selon lesquels Dieu exige que les gens traitent les autres. Tu sauras comment traiter les gens et tu pourras les traiter conformément aux intentions de Dieu. Si tu ne comprends pas la vérité, tu ne pourras certainement pas comprendre les intentions de Dieu et tu ne traiteras pas les autres selon des principes. La manière de traiter les autres est clairement démontrée ou suggérée dans les paroles de Dieu. Les gens devraient se traiter les uns les autres avec la même attitude que Dieu adopte envers l’humanité. Comment Dieu traite-t-Il chaque personne ? Certaines personnes ont une stature immature, sont jeunes ou ne croient en Dieu que depuis peu de temps, ou ne sont pas mauvaises par nature-essence, ni malveillantes, mais sont juste quelque peu ignorantes ou de faible calibre. Ou bien, elles subissent trop de contraintes et ne comprennent pas encore la vérité, elles n’ont pas encore l’entrée dans la vie, si bien qu’il leur est difficile de s’empêcher de faire des bêtises ou de commettre des actes ignorants. Cependant, Dieu ne S’obnubile pas sur les bêtises passagères des gens : Il ne regarde que leur cœur. S’ils sont résolus à poursuivre la vérité, ils sont donc corrects et lorsque c’est leur objectif, alors Dieu les observe, les attend et leur laisse le temps et les occasions qui leur permettent d’entrer. Dieu ne va pas les radier pour une simple transgression. C’est quelque chose que les gens font souvent : Dieu ne traite jamais les gens de cette façon ; si Dieu ne traite jamais les gens de cette façon, alors pourquoi les gens traitent-ils les autres de cette façon ? Cela ne révèle-t-il pas leur tempérament corrompu ? Il s’agit précisément de leur tempérament corrompu. Tu dois regarder comment Dieu traite les ignorants et les imbéciles, comment Il traite ceux qui ont une stature immature, comment Il traite les révélations normales du tempérament corrompu de l’humanité et comment Il traite les méchants. Dieu traite les différentes personnes de différentes manières et gère la myriade de conditions de différentes personnes de façon variée. Tu dois comprendre la vérité en ces choses. Une fois que tu as compris ces vérités, tu pourras alors savoir comment faire l’expérience des questions et traiter les gens selon des principes » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Pour gagner la vérité, on doit apprendre des gens, des évènements et des choses proches de soi). En lisant les paroles de Dieu, j’ai vu que Dieu avait des principes dans ses rapports avec les gens. Il se montre tolérant et patient envers ceux qui ont une petite stature et leur donne des occasions de grandir. Mais je n’ai pas pris en compte les véritables difficultés auxquelles étaient confrontées les autres et j’avais des exigences trop élevées. Zhao Xin était plus âgée et encore inexpérimentée pour cette tâche, alors il était normal qu’elle n’ait pas connaissance du travail dans un premier temps. Au lieu de comprendre ses difficultés et de lui offrir un soutien bienveillant, j’avais exigé qu’elle se mette tout de suite au travail puisqu’elle faisait son devoir. Liu Wen était lente et ne savait parfois pas où donner de la tête lorsqu’il y avait beaucoup de travail, mais elle faisait preuve de constance et de sérieux dans l’accomplissement de ses devoirs et pouvait effectuer de vraies tâches. Toutefois, je n’avais pas aidé mes sœurs à se familiariser rapidement avec le travail et j’avais eu des exigences démesurées. Lorsqu’elles n’étaient pas capables de satisfaire ces exigences, je m’étais montrée mécontente et elles s’étaient par conséquent senties contraintes. En repensant au moment où j’ai commencé à faire un devoir de dirigeante, je ne savais rien à l’époque. C’est grâce à l’aide indéfectible des frères et sœurs que j’ai saisi certains principes. Mais j’avais alors eu des exigences excessives envers les sœurs avec qui je m’étais associée, leur rendant la tâche difficile. Je manquais vraiment d’humanité ! J’ai ressenti beaucoup de honte en y pensant.

Plus tard, lors de mes recherches, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Les interactions entre frères et sœurs doivent être régies par des principes. Ne vous focalisez pas toujours sur les fautes des autres, mais examinez-vous plutôt régulièrement, et ensuite avouez aux autres proactivement que les choses que vous avez faites ont causé une interférence ou un préjudice à leur égard, et apprenez à vous ouvrir et à échanger. De cette façon, vous pouvez parvenir à une compréhension mutuelle. En outre, quoi qu’il vous arrive, vous devriez considérer les choses en vous basant sur les paroles de Dieu. Si les gens sont capables de comprendre les vérités-principes et de trouver un chemin de pratique, ils seront d’un seul cœur et d’un seul esprit, et les relations entre les frères et sœurs seront normales, ils ne seront pas aussi indifférents, froids et cruels que les non-croyants, et ils perdront leur mentalité de suspicion et de méfiance mutuelles. Les frères et sœurs entretiendront des relations plus intimes ; ils seront capables de se soutenir et de s’aimer ; leurs cœurs seront emplis de bonne volonté, et ils seront capables de tolérance et de compassion les uns envers les autres, et ils se soutiendront et s’aideront l’un l’autre, au lieu de s’aliéner et d’être envieux les uns des autres, de se mesurer l’un l’autre, de rivaliser secrètement et de se provoquer mutuellement. […] Quand les gens vivent selon leurs tempéraments corrompus, il leur est très difficile d’être en paix devant Dieu, et il leur est très difficile de pratiquer la vérité et de vivre selon les paroles de Dieu. Pour vivre devant Dieu, vous devez d’abord apprendre à réfléchir sur vous-mêmes et à vous connaître, et prier sincèrement Dieu, et ensuite vous devez apprendre à bien vous entendre avec les frères et sœurs. Vous devez être tolérants et indulgents les uns envers les autres, et être capables de voir les points forts et les mérites d’autrui, vous devez apprendre à accepter l’opinion des autres et les choses qui sont justes » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Troisième partie). Les paroles de Dieu nous indiquent clairement que dans nos interactions avec les frères et sœurs, nous ne devrions pas toujours nous focaliser sur leurs manquements, mais devrions plutôt voir leurs forces et leurs mérites. Nous devons être tolérants les uns envers les autres et complémentaires dans nos forces et nos faiblesses. Zhao Xin était plus douée pour échanger sur la vérité afin de résoudre les problèmes ; parfois, lorsque je n’arrivais pas à percer à jour les problèmes des frères et sœurs, Zhao Xin trouvait des paroles de Dieu pertinentes à échanger et elle les résolvait. Même si Liu Wen était lente, elle réfléchissait très attentivement aux problèmes et accomplissait ses devoirs sérieusement et de manière responsable. Lorsque j’avais beaucoup de travail, j’avais tendance à me montrer négligente, mais Liu Wen me le rappelait de temps en temps, ce qui m’était d’une aide précieuse et m’apportait une complémentarité. Si nous travaillions toutes les trois en harmonie et étions complémentaires dans nos forces et nos faiblesses, notre travail allait certainement avancer. Plus tard, j’ai fait part de mon état à mes sœurs associées et nous avons chacune exposé les problématiques des unes et des autres. Grâce à l’échange, nous avons trouvé le chemin et la direction de notre association et j’ai ressenti un réconfort particulier dans mon cœur. En voyant que l’environnement arrangé par Dieu m’avait été bénéfique dans mon cheminement de vie, je me suis sentie particulièrement reconnaissante envers Dieu.

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