85. Comment les vérités qui dérangent devraient être considérées

Par Wang Han, Saipan

En novembre 2017, j’ai été élue dirigeante d’Église. Quand j’ai commencé à me réunir et à discuter avec les frères et sœurs, je me suis montrée capable de partager mes opinions, et mon échange avait une certaine lumière. Les frères et sœurs me tenaient en assez haute estime et parlaient de moi avec respect. Je me sentais donc appréciée et j’étais plutôt contente de moi. Au bout d’un moment, j’ai remarqué que ma partenaire, Sœur Wendy, me parlait assez franchement, et qu’elle évoquait parfois mes problèmes directement quand elle les observait. Par exemple, à un moment, je n’ai pas tenu compte des affaires générales de l’Église. Elle m’en a parlé et m’a dit de me concentrer là-dessus. Mais je me suis dit qu’elle m’avait un peu fait perdre la face, alors j’ai répondu que je m’y attacherais plus tard, pour ne pas donner aux autres une mauvaise impression de moi. Mais j’étais assez déficiente dans ce domaine : soit je ne tenais pas compte de certaines choses, soit je ne savais pas les faire quand j’en tenais compte. Plus tard, Wendy a de nouveau évoqué ce problème plusieurs fois, et j’ai affirmé que je me concentrerais dessus par la suite, mais en fait, je me disais : « Tout le monde a toujours dit que je portais un fardeau dans mon devoir, et pourtant, Wendy me fait cette critique. Je me demande ce que les autres vont penser de moi, maintenant. » J’avais l’impression que Wendy surveillait de près mes problèmes, qu’elle me regardait de haut, et j’avais donc envie de l’éviter. Parfois, quand nous discutions du travail, et que j’avançais une idée, Wendy me disait sans ambages qu’elle ne la trouvait pas adaptée. Parfois, elle me parlait sur un ton inapproprié et me mettait sur la sellette. Je me disais qu’elle était très agressive et qu’elle n’avait aucun égard pour ma dignité. Je pensais qu’elle avait une humanité médiocre et qu’il était difficile de bien s’entendre avec elle. À quelques occasions, j’ai essayé de discuter avec Wendy ou bien j’ai essayé de l’inviter à déjeuner, alors qu’elle était au téléphone, mais elle ne réagissait pas immédiatement, ce qui m’a convaincue encore davantage qu’elle avait une humanité médiocre et qu’elle était très froide, de sorte que j’ai encore moins eu le désir d’interagir avec elle. Mon partenariat avec deux autres sœurs était bien plus facile. Je sentais qu’elles me tenaient en haute estime quand nous discutions du travail ou de notre état, et elles me parlaient respectueusement. Quand elles avaient des problèmes, elles venaient souvent me demander conseil et soulignaient rarement les miens. Chaque fois que je bavardais avec elles ou que je discutais du travail, je me sentais vraiment à l’aise. Plus j’interagissais avec elles, plus je me disais qu’il était difficile de bien s’entendre avec Wendy, alors je l’évitais le plus possible. En fait, j’avais l’impression que Wendy était prête à travailler avec moi, elle venait me chercher pour discuter de certaines choses, mais je me contentais de réagir pour la forme et je n’étais pas vraiment disposée à me rapprocher d’elle, parce que je pensais qu’elle avait une humanité médiocre. Parfois, certaines pensées malveillantes me venaient : « Ce serait mieux si Wendy n’était pas dans notre groupe, il n’y aurait alors personne pour pinailler sur mes défauts. » Je me souviens qu’un jour, durant l’élection annuelle des dirigeants de l’Église, j’ai surveillé de près les résultats de l’élection concernant Wendy. Je me suis dit : « Avec son humanité médiocre, il est impossible qu’elle soit élue. » Mais à ma grande surprise, tout le monde a dit qu’elle portait un fardeau dans son devoir et qu’elle était très responsable. Personne n’a dit quoi que ce soit sur le fait que son humanité posait des problèmes flagrants. Les dirigeants supérieurs ont également dit que Wendy était une personne qui avait raison. Cela m’a vraiment rendue perplexe : « Alors, personne n’a gagné en discernement au sujet de Wendy ? Elle est très arrogante et adore exposer les faiblesses des autres, c’est le signe manifeste d’une humanité médiocre. » Je ne voulais vraiment pas être de nouveau associée à elle, mais quand les résultats de l’élection ont été donnés, nous avons été élues dirigeantes toutes les deux. Je me suis vraiment sentie accablée quand je me suis dit que j’allais devoir m’associer à Wendy à l’avenir. Ensuite, je ne suis pratiquement jamais allée chercher Wendy pour discuter du travail avec elle. C’était principalement elle qui venait me voir et je repoussais le plus possible nos réunions. Je ne discutais avec elle que lorsque je ne pouvais plus les reporter et je ne me montrais pas disposée à m’ouvrir à elle et à lui dire ce qu’il y avait dans mon cœur.

Un jour, deux frères ont signalé un problème concernant Wendy. Ils ont dit qu’elle échangeait rarement sur l’entrée dans la vie et qu’elle semblait davantage se concentrer sur le travail. Je me suis rendu compte que depuis que je travaillais en partenariat avec Wendy, elle avait rarement parlé de l’entrée dans la vie, et qu’elle n’échangeait pas de façon proactive à ce sujet lors des réunions. Sans prendre la peine de comprendre sa situation réelle ou d’échanger avec elle, j’ai immédiatement évoqué ce problème avec deux diaconesses. En apparence, je ne faisais que discuter du problème de Wendy, mais en réalité, ce que je disais, c’était : « Wendy est dirigeante d’Église, si elle ne se concentre que sur le travail et n’insiste pas sur le fait d’échanger sur la vérité pour résoudre les problèmes, alors elle n’est pas apte à jouer ce rôle. » À ce moment-là, je parlais dans le but de servir mes intentions secrètes. Les diaconesses ont convenu avec moi que Wendy n’accordait pas d’importance à l’entrée dans la vie et qu’elle n’était pas apte à être dirigeante d’Église. Je leur ai également dit : « Wendy est assez autoritaire, et elle ne tient pas compte des sentiments d’autrui quand elle parle, ce qui peut être contraignant. » Dès que j’ai dit ça, une autre sœur a ajouté que Wendy avait récemment évoqué ses insuffisances et qu’elle s’était sentie assez mal à l’aise. Cela me prouvait davantage que Wendy avait un problème avec son humanité. J’ai alors dit : « Wendy a une humanité médiocre et elle est assez froide. » Et je leur ai donné quelques exemples. Je me suis sentie un peu coupable en disant cela, mais quand j’ai considéré à quel point Wendy m’avait contrainte, j’ai été convaincue qu’elle avait un problème. Après avoir entendu ce que j’avais à dire, les deux diaconesses ont également reconnu que Wendy avait une humanité médiocre. En privé, elles ont également critiqué Wendy, comme je l’avais fait, et lors des réunions en ligne, nous nous sommes envoyées des messages les unes aux autres pendant que Wendy échangeait, en disant que son entrée dans la vie et son échange étaient vraiment médiocres. Un jour, une diaconesse et une autre sœur sont venues discuter avec moi de mon état actuel. Quand elles m’ont demandé comment se passait mon partenariat avec Wendy, j’ai répondu : « Elle est assez autoritaire, elle parle sur un ton inapproprié et parfois, elle m’ignore quand je lui parle. Elle semble assez froide et je me sens contrainte par elle. » À ce moment-là, ces deux sœurs n’avaient aucun discernement à mon sujet et elles ont dit qu’elles allaient chercher avec la dirigeante supérieure. Après tout, étant donné que Wendy était dirigeante d’Église, les moindres problèmes qu’elle avait allaient influencer le travail de l’Église. Ayant entendu ça, j’ai pensé : « Si Wendy est remplacée par la dirigeante supérieure, je n’aurais plus à travailler en partenariat avec elle. » Le lendemain, nous nous sommes réunies avec cette dirigeante supérieure et j’ai évoqué bon nombre des problèmes de Wendy. J’ai mentionné son entrée dans la vie et son humanité médiocres et dit que je me sentais contrainte par elle. Les deux autres sœurs ont également ajouté leurs propres commentaires. La dirigeante supérieure a été un peu surprise d’apprendre tout cela. Elle a dit qu’elle connaissait Wendy et qu’elle ne s’était pas rendu compte que celle-ci était comme ça. Elle a promis d’étudier la question de plus près.

À peine quelques jours plus tard, la dirigeante supérieure m’a informée qu’à en juger d’après la façon dont j’avais traité Wendy, dont je m’étais liguée contre elle, dont j’avais essayé en secret de la discréditer, de la juger et dont je n’avais pas joué un rôle positif, il était clair que j’avais une humanité médiocre, que je ne valais pas la peine d’être cultivée, et que, conformément au principe, je devais être remplacée. Cela m’a fait un choc. Je n’aurais jamais imaginé que les choses tourneraient de cette façon. Cette description, qui disait que « je m’étais liguée contre elle », que « j’avais essayé en secret de la discréditer, de la juger » que « j’avais une humanité médiocre », que « je ne valais pas la peine d’être cultivée », m’a fait l’effet d’une tonne de briques. Je n’arrivais pas à y croire, et encore moins à l’accepter. Je n’arrivais tout simplement pas à comprendre : depuis que j’étais petite, les autres avaient toujours pensé du bien de moi. Comment se pouvait-il que la dirigeante dise maintenant que j’avais une humanité médiocre ? L’avais-je mal comprise ? Ce processus, qui faisait que j’étais exposée et disséquée, était comme un mauvais rêve, et je me suis sentie terriblement tourmentée.

Après avoir été remplacée, je n’ai pas voulu faire face à ce qui s’était passé. Je ne pouvais pas accepter cette critique de mon humanité, je ne pensais pas être ce genre de personne, et je n’ai pas du tout pris la peine de réfléchir sur moi-même. Quand j’ai effectivement discuté de mon remplacement, je suis vite passée sur la gravité de la situation, et j’ai déclaré que les gens avaient toujours dit que j’avais une bonne humanité, que j’étais gentille et compréhensive. Je voulais dire par là que tout cela n’était qu’un accident et que cela ne reflétait pas ma véritable nature. Ensuite, à plusieurs occasions, ma dirigeante a envisagé de me confier un devoir important, mais en fin de compte, elle a décidé de ne pas le faire, du fait de mon humanité médiocre. Cela m’a fait me sentir vraiment mal alors j’ai imploré Dieu en pleurant : « Ô Dieu, est-il vraiment impossible de me sauver ? Mon humanité est-elle vraiment aussi mauvaise ? S’il Te plaît, guide-moi pour que je me connaisse moi-même. Je suis prête à réfléchir. » Après avoir prié, je suis tombée sur ce passage des paroles de Dieu : « Dans quels domaines de votre vie quotidienne avez-vous un cœur qui craint Dieu ? Et dans quels domaines n’est-ce pas le cas ? Es-tu capable de détester quelqu’un quand cette personne t’offense ou empiète sur tes intérêts ? Et quand tu détestes quelqu’un, es-tu capable de le punir et de te venger de lui ? (Oui.) Alors, tu es assez effrayant ! Si tu n’as pas un cœur qui craint Dieu et que tu es capable de faire des choses malfaisantes, ce tempérament vicieux qui est le tien est vraiment très grave ! L’amour et la haine sont des choses qu’une humanité normale doit posséder, mais tu dois établir une distinction claire entre ce que tu aimes et ce que tu hais. Dans ton cœur, tu dois aimer Dieu, aimer la vérité, aimer les choses positives et aimer tes frères et sœurs, tandis que tu dois haïr le diable Satan, haïr les choses négatives, haïr les antéchrists et haïr les méchants. Si tu es capable de réprimer tes frères et sœurs et de te venger d’eux par haine, c’est très effrayant, et c’est là le tempérament d’une personne malfaisante. Certains ont simplement des pensées et des idées haineuses : des idées mauvaises, mais ils ne feraient jamais rien de mal. Il ne s’agit pas là de gens malfaisants, car lorsqu’il se passe quelque chose, ils sont capables de chercher la vérité et ils prêtent attention aux principes dans leur façon de se conduire et de gérer les problèmes. Quand ils interagissent avec les autres, ils ne demandent pas d’eux plus qu’ils ne le devraient. S’ils s’entendent bien avec une personne, ils continuent d’interagir avec elle. S’ils ne s’entendent pas bien avec elle, alors ils ne le font pas. Cela affecte à peine l’accomplissement de leur devoir ou leur entrée dans la vie. Dieu est dans leur cœur et ils ont un cœur qui craint Dieu. Ils ne sont pas disposés à offenser Dieu et ont peur de le faire. Ces personnes peuvent avoir certaines pensées et idées incorrectes, mais elles sont capables de les rejeter et de les abandonner. Elles font preuve de retenue dans leurs actions, elles ne prononcent même pas une seule parole déplacée ou qui offense Dieu. Quelqu’un qui parle et agit de cette manière est quelqu’un qui a des principes et qui pratique la vérité. Ta personnalité est peut-être incompatible avec celle de quelqu’un d’autre, et tu peux ne pas aimer cette personne, mais quand tu travailles avec elle, tu restes impartial et tu ne vas pas te défouler de ta frustration en faisant ton devoir ou au détriment des intérêts de la maison de Dieu. Tu peux gérer les affaires conformément aux principes. De quoi est-ce la manifestation ? C’est la manifestation d’un cœur qui craint Dieu. Si tu as un peu plus que cela, alors, quand tu vois que quelqu’un d’autre a certaines insuffisances ou faiblesses, même s’il t’a offensé ou s’il a un parti pris contre toi, tu es tout de même en mesure de le traiter correctement et de l’aider affectueusement. Cela signifie qu’il y a de l’amour en toi, que tu es une personne qui possède de l’humanité, que tu es quelqu’un qui est gentil et qui peut pratiquer la vérité, que tu es une personne honnête qui possède les vérités-réalités et que tu es quelqu’un doté d’un cœur qui craint Dieu. Si tu es encore de petite stature mais que tu as de la volonté, que tu es disposé à lutter pour la vérité et pour faire des choses selon les principes, et que tu es capable de gérer les choses et d’agir vis-à-vis des autres selon des principes, alors tu peux être considéré comme ayant un peu un cœur qui craint Dieu : c’est la chose la plus fondamentale. Si tu n’en es même pas capable et que tu ne peux pas te retenir, alors tu es en grand danger et tu fais vraiment peur. Si on te donnait un statut, tu serais capable de punir et de maltraiter les gens. Tu serais alors susceptible de devenir un antéchrist à tout moment » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Les cinq conditions à respecter pour s’engager sur le bon chemin de la croyance en Dieu). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai appris que ceux qui ont un cœur qui craint Dieu ne parlent pas et n’agissent pas de façon frivole. Même si d’autres personnes menacent leurs intérêts, ils n’attaquent et n’ostracisent pas les gens, de peur d’offenser Dieu. Dieu n’a aucune place dans le cœur de ceux qui ne Le craignent pas, de sorte qu’ils agissent et parlent à leur guise. Ils punissent et se vengent de tous ceux qui menacent leurs intérêts. Dieu dit qu’il s’agit là du tempérament d’un individu malfaisant. Cette formule, « le tempérament d’une personne malfaisante », m’a vraiment piquée au vif et mes interactions avec Wendy, scène après scène, me sont revenues à l’esprit. Elle m'avait parlé de manière relativement franche, elle m’avait souvent donné des conseils et avait souligné mes lacunes dans mon devoir, ce qui m’avait donné l’impression de perdre la face. De ce fait, je m’étais dit que Wendy avait une humanité médiocre et qu’il était difficile de bien s’entendre avec elle. Parfois, Wendy ne m’avait pas répondu immédiatement quand je lui parlais, cela m’avait encore plus convaincue qu’elle avait une humanité médiocre et elle m'avait encore davantage déplu. Quand j’avais entendu quelqu’un dire qu’elle ne se concentrait pas sur l’entrée dans la vie, je n’avais pas examiné le contexte et je n’avais pas tenu compte de son comportement habituel, j’avais simplement saisi cette occasion pour le dire à mes partenaires. Je leur avais dit que Wendy se concentrait sur le travail, et non sur l’entrée dans la vie, et qu’elle n’était donc pas apte à servir en tant que dirigeante. J’avais voulu les faire pencher dans mon camp pour isoler Wendy. Maintenant que j’y repense, je me dis que Wendy subissait une forte pression en tant que superviseuse du travail d’évangélisation de l’Église. Elle devait suivre de nombreuses tâches et elle s’énervait parfois quand il y avait des problèmes dans le travail et qu’elle n’obtenait pas de résultats. Ne parler que du travail et ne pas s’attacher à échanger sur les vérités-principes était une déviation dans son devoir. Cela ne signifiait pas qu’elle n’était pas apte à faire ce devoir. Mais j’avais jugé Wendy dans l’intention de la faire remplacer, pour que je n’aie plus à travailler en partenariat avec elle. N’avais-je pas essayé de la punir ? De plus, tout le monde peut être de mauvaise humeur, parfois. Qui peut être constamment insouciant ? Après tout, Wendy étant prise par son travail, il était normal qu’elle n’ait pas le temps de me prêter attention, c’était compréhensible. Mais j’avais fait toute une histoire parce qu’elle m’ignorait et j’en avais conclu qu’elle avait une humanité médiocre et qu’elle était vraiment froide. Tout cela n’était pas en accord avec la réalité. Je l’avais aveuglément stigmatisée en lui collant une étiquette injustifiée et je l’avais condamnée. J’avais aussi diffusé ces idées auprès des autres sœurs, ce qui les avait amenées à avoir encore plus de préjugés contre Wendy. Et elles m’avaient suivie en la jugeant dans son dos et avaient cessé de se concentrer sur leurs devoirs. Mon tempérament devait être vraiment malveillant pour que je fasse des choses pareilles. Quand les actes et les paroles de Wendy avaient menacé mes intérêts et ma réputation, j’avais condamné et attaqué Wendy, je m’étais vengée d’elle. J’ai alors compris que je n’avais pas la moindre crainte de Dieu dans mon cœur. En tant que dirigeante d’Église, non seulement je ne parvenais pas à bien travailler en partenariat avec mes frères et sœurs et à faire mon devoir selon le principe, mais j’étais même la cheffe de file pour ce qui était de faire le mal et de perturber le travail d’Église. Je n’étais vraiment pas digne de faire un devoir aussi important. Je m’étais dit que j’avais une humanité formidable, que j’étais gentille et compréhensive, mais c’était simplement parce que les autres n’avaient pas menacé mes intérêts. Dès que cela avait été le cas, ma nature malveillante s’était trouvée exposée et je m’étais montrée capable de juger et d’attaquer les gens, de me venger d’eux. Ce n’est qu’en me rendant compte de tout cela que j’ai vu que j’avais une humanité médiocre. C’était du fait de la justice de Dieu que j’étais remplacée, je méritais ce destin. Après cela, je me suis ouverte à mes frères et sœurs, j’ai disséqué les intentions qui se trouvaient derrière mes actes et j’ai partagé mes réflexions sur moi-même et ma connaissance de moi-même. Tous mes frères et sœurs m’ont encouragée en disant : « Tu peux gagner une connaissance de toi-même par le biais d’un remplacement, c’est une bonne chose ! » J’ai gagné une certaine connaissance de moi-même grâce à cette expérience et je me suis sentie moins déprimée. Dans une certaine mesure, j’ai également pu accepter d’être exposée. J’ai alors prié Dieu : « Ô Dieu, j’ai vraiment fait le mal. À l’avenir, je suis prête à me repentir. » Ensuite, chaque fois que je révélais mon tempérament corrompu en interagissant avec les autres, j’ai prié Dieu, réfléchi sur moi-même et je me suis attachée à travailler harmonieusement en partenariat avec les autres. J’ai également commencé à chercher plus sérieusement dans mon devoir et j’ai eu l’impression que mes journées étaient pleines et riches. Au bout de quelques jours seulement, ma dirigeante supérieure est venue me voir et elle m’a dit que j’avais été très arrogante, dans le passé, que je n’avais pas accepté les conseils des autres et que je ne les avais pas traités conformément au principe, mais qu’après avoir été remplacée, j’avais appris à réfléchir sur moi-même et à me connaître, de sorte que tout le monde avait accepté de me laisser reprendre mon rôle de dirigeante. Entendre ça m’a vraiment surprise. Je n’aurais jamais imaginé avoir une autre chance de servir en tant que dirigeante. Incapable d’exprimer à quel point j’étais émue, j’ai été envahie par un sentiment de gratitude envers Dieu. En même temps, je me suis sentie pleine de regrets pour tout ce que j’avais fait dans le passé. Dans mon cœur, j’ai prié Dieu et décidé de me repentir, de ne pas répéter mes erreurs passées, de bien travailler en partenariat avec les autres et de mettre tout mon cœur dans mon devoir. Plus tard, j’ai de nouveau réfléchi sur moi-même : « Pourquoi n’ai-je pas pu abandonner mes préjugés contre Wendy, précédemment ? Et pourquoi l’ai-je même jugée dans son dos et discréditée ? » Un jour, au cours de mes dévotions, je suis tombée sur ce passage des paroles de Dieu, qui disait : « Tout d’abord, avec les antéchrists, quand il s’agit d’être émondés, ils sont incapables de l’accepter. Il existe des raisons pour lesquelles ils ne peuvent pas l’accepter, la principale étant que lorsqu’ils sont émondés, ils ont le sentiment d’avoir perdu la face, d’avoir perdu leur réputation, leur statut et leur dignité, de ne plus pouvoir relever la tête dans le groupe. Ces choses ont un effet dans leur cœur : ils ont du mal à accepter d’être émondés, et ils ont le sentiment que quiconque les émonde et s’occupe d’eux en a après eux et est leur ennemi. Telle est l’attitude des antéchrists lorsqu’ils sont émondés. De cela, vous pouvez être sûr. C’est avec l’émondage, en fait, que se révèlent le plus le fait que quelqu’un puisse ou non accepter la vérité et le fait qu’il soit vraiment obéissant ou non. Que les antéchrists soient si résistants à l’émondage suffit à montrer qu’ils sont dégoûtés de la vérité et qu’ils ne l’acceptent pas le moins du monde. Voilà donc le nœud du problème. Leur fierté n’est pas le nœud du problème : c’est la non-acceptation de la vérité qui est l’essence du problème. Lorsqu’ils sont émondés, les antéchrists exigent que cela soit fait avec un ton et une attitude qui soient agréables. Si celui qui l’émonde adopte un ton sérieux et une attitude sévère, un antéchrist résistera, se rebellera et sera furieux. Il ne se souciera pas de savoir si ce qui est exposé en lui est juste, s’il s’agit ou non d’un fait, et il ne cherchera pas à savoir où il s’est trompé ni s’il doit accepter la vérité. Il ne se souciera que de savoir si sa vanité et son orgueil en ont pris un coup. Les antéchrists sont totalement incapables de reconnaître que l’émondage est utile aux gens, aimant et salvateur, et bénéfique. Ils ne peuvent même pas voir cela. N’est-ce pas être un peu aveugle et déraisonnable ? Alors, face à l’émondage, quel tempérament un antéchrist manifeste-t-il ? Sans aucun doute, ce tempérament, c’est le dégoût de la vérité, ainsi que l’arrogance et l’intransigeance. Cela révèle que la nature-essence des antéchrists est une nature-essence d’aversion pour la vérité et de haine de la vérité » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Section 9 (Partie VIII)). Dieu révélait que les antéchrists sont très préoccupés par le fait de protéger leur statut et leur réputation, et que lorsqu’ils font face à l’émondage, ils ne réfléchissent pas sur eux-mêmes et ne se connaissent pas eux-mêmes du tout, au contraire, ils résistent, nient et pensent que les autres veulent en découdre avec eux. Ils vont jusqu’à attaquer les gens et à se venger d’eux. Tous ces comportements sont des manifestations de leurs tempéraments, tempéraments qui en ont assez de la vérité et qui haïssent la vérité. En appliquant la révélation des paroles de Dieu à ma situation, j’ai vu que le fait de juger, de discréditer, d’attaquer Wendy, et de me venger d’elle, relevait entièrement des manifestations de mon tempérament d’antéchrist. Quand j’avais été associée à Wendy, elle m’avait souvent donné des conseils et avait souligné mes lacunes, mais elle ne m’avait pas émondée. Je ne m’étais pas demandé si ce que disait Wendy était vrai, si j’avais fait le mal ou ce que je pouvais apprendre de ce qu’elle disait. Au contraire, je m’étais toujours contentée de lui lancer des regards furieux, en pensant qu’elle voulait en découdre avec moi et qu’elle me méprisait. J’en avais même conclu qu’elle avait une humanité médiocre. Je n’avais pas du tout reconnu mes propres problèmes. À ce moment-là, je servais en tant que dirigeante d’Église et je consacrais aussi une partie de mon temps à la supervision des affaires générales, mais comme j’avais l’impression de ne pas bien connaître les affaires générales, je ne m’étais pas donné la peine de gérer ce travail ou de me renseigner sur ces tâches, et je n’avais pas non plus demandé leur aide à ceux qui étaient compétents dans ce domaine. Je n’avais pas fait de travail concret, Wendy avait eu raison d’en parler ! Quand Wendy avait évoqué des déviations dans mon travail et qu’elle m’avait fait des suggestions, elle m’aidait à m’améliorer. Pourtant, je n’avais tenu compte que de ma réputation et de mon statut, et j’avais eu l’impression qu’elle doutait de mes capacités. J’avais même mal pris ses rappels à l’ordre et son aide, j’avais cherché à me venger d’elle en ralliant les autres à mes côtés, et en les amenant à juger et à ostraciser Wendy avec moi, et tout cela lui avait nui. Cela avait également créé une atmosphère conflictuelle qui empêchait tout le monde de se concentrer sur son devoir et perturbait le travail de l’Église. N’avais-je pas simplement joué le rôle de Satan ? J’aurais vraiment dû être maudite et punie ! J’ai pensé que certaines caractéristiques typiques des malfaiteurs et des antéchrists qui avaient été exclus de l’Église étaient qu’ils en avaient assez de la vérité et qu’ils la haïssaient, qu’ils n’acceptaient pas les situations comme venant de Dieu, qu’ils étaient obsédés par les gens qui menaçaient leurs intérêts et qu’ils pensaient que ces gens voulaient en découdre avec eux, qu’ils pinaillaient sur les moindres actes de ces gens et les critiquaient, qu’ils ne réfléchissaient pas sur eux-mêmes et ne gagnaient aucune connaissance d’eux-mêmes quand les autres les rappelaient souvent à l’ordre, les aidaient ou les émondaient. En outre, ils détestaient tous ceux qui essayaient de les corriger et ils les attaquaient et les ostracisaient, perturbant leur entourage, interrompant le travail de l’Église et faisant tellement le mal qu’ils finissaient par être exclus. Toutes ces conséquences découlaient du fait qu’ils n’acceptaient pas la vérité et qu’ils en avaient assez de la vérité, tous n’avaient que ce qu’ils méritaient ! Au vu de ces caractéristiques, n’étais-je pas simplement en train d’agir comme une malfaitrice et une antéchrist ? J’ai compris que j’étais vraiment corrompue et que j’avais une humanité médiocre. Cela m’a vraiment fait peur. J’étais dans une situation terriblement précaire et si je ne me repentais pas, Dieu allait m’exécrer et me bannir. Je devais saisir l’occasion de me repentir et faire de mon mieux pour poursuivre la vérité, aborder les situations avec un cœur qui craignait Dieu, chercher la vérité, réfléchir sur moi-même et me connaître, être prudente dans ma façon de parler et avoir de bonnes intentions dans mes interactions. Je suis alors venue devant Dieu en prière et j’ai dit que j’allais cesser d’agir comme je l’avais fait auparavant, et que j’étais prête à accepter l’examen de Dieu et à vraiment me repentir.

Plus tard, je suis tombée sur cet autre passage des paroles de Dieu, qui m’a aidée à comprendre comment juger l’humanité d’une personne et comment traiter les gens qui parlent franchement et qui me donnent des conseils. Dieu dit : « Tu dois te rapprocher de personnes qui peuvent te parler franchement ; avoir de telles personnes à tes côtés joue grandement en ta faveur. Notamment, le fait d’être entouré de personnes aussi bonnes que celles qui, lorsqu’elles découvrent un problème chez toi, ont le courage de te faire des reproches et de t’exposer peut t’empêcher de t’égarer. Elles ne se soucient pas de ton statut et, dès qu’elles découvrent que tu as fait quelque chose qui va à l’encontre des vérités-principes, elles t’en font le reproche comme il se doit et t’exposent comme il se doit. Seules ces personnes-là sont des personnes droites, des personnes qui ont le sens de la justice et, quelle que soit la manière dont elles t’exposent et te reprochent quelque chose, elles ne font que t’aider ; il s’agit là de te superviser et te pousser à aller de l’avant. Tu dois te rapprocher de ces personnes ; en ayant de telles personnes à tes côtés, à t’aider, tu accèdes à une relative sécurité – et c’est là avoir la protection de Dieu. Avoir des gens qui comprennent la vérité et font respecter les principes à tes côtés tous les jours et qui te supervisent est très bénéfique pour accomplir ton devoir et faire ton travail correctement. [...] Si tu fais quelque chose qui va à l’encontre des principes, ils t’exposeront, te feront des suggestions et souligneront tes problèmes et tes fautes avec franchise et honnêteté ; ils n’essaieront pas de t’aider à sauver la face ni ne te donneront la moindre chance d’éviter l’embarras devant un grand nombre de personnes. Comment dois-tu traiter ces personnes ? Dois-tu les punir ou te rapprocher d’elles ? (Me rapprocher d’elles.) C’est exact. Tu dois ouvrir ton cœur et échanger avec elles, en disant : “La suggestion que tu m’as faite était juste. À l’époque, j’étais plein de vanité et de désir de statut. J’avais l’impression qu’en dépit de mes longues années d’expérience comme dirigeant, non seulement tu n’avais pas essayé de m’aider à sauver la face, mais tu avais également souligné mes problèmes devant beaucoup de gens, et cela, je ne pouvais pas l’accepter. Aujourd’hui, cependant, je vois que ce que j’ai fait était vraiment en contradiction avec les principes et la vérité, et que je n’aurais pas dû le faire. En quoi occuper un poste de dirigeant compte-t-il ? N’est-ce pas mon devoir ? Nous accomplissons tous notre devoir et nous sommes tous égaux en termes de statut. La seule différence est que j’assume un peu plus de responsabilités, voilà tout. Si tu viens à découvrir un nouveau problème, dis ce que tu as à dire, et il n’y aura pas de rancune entre nous. Si nous divergeons dans notre compréhension de la vérité, nous pouvons échanger ensemble. Dans la maison de Dieu, devant Dieu et devant la vérité, nous serons alors unis et non divisés.” C’est là une attitude de pratique et d’amour de la vérité. Que dois-tu faire si tu souhaites t’écarter du chemin des antéchrists ? Tu dois prendre l’initiative de te rapprocher des gens qui aiment la vérité, des gens droits, te rapprocher des gens qui peuvent te faire des suggestions, qui peuvent dire la vérité et te faire des reproches quand ils découvrent un problème, et surtout des gens qui peuvent t’émonder quand ils découvrent un problème – ce sont les gens qui te sont les plus bénéfiques, et tu dois les chérir. Si tu exclus et mets à l’index ces bonnes personnes, tu auras perdu la protection de Dieu et le désastre s’abattra progressivement sur toi. En te rapprochant des bonnes personnes et des personnes qui comprennent la vérité, tu auras la paix et la joie, et tu pourras tenir le désastre à distance ; en te rapprochant des personnes viles, des personnes qui n’ont aucune honte et des personnes qui te flattent, tu te mettras en danger. Non seulement tu te laisseras facilement duper et tromper, mais le malheur pourra te frapper à tout moment. Tu dois connaître le type de personne qui peut t’être bénéfique, à savoir des personnes capables de t’avertir lorsque tu fais quelque chose de mal, ou lorsque tu t’exaltes et témoignes de toi-même et que tu induis les autres en erreur. Ce sont ces personnes-là qui peuvent t’être les plus bénéfiques, et se rapprocher d’elles est le bon chemin à suivre » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Section 4 : Ils s’exaltent et témoignent d’eux-mêmes). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris que les gens dotés d’un sens de la justice, qui défendent la vérité-principe, peuvent faire remarquer que leurs frères et sœurs ont des problèmes ou des lacunes, et ils peuvent émonder, exposer et disséquer les autres quand ces derniers s’opposent aux principes par leurs actes. Ces gens ont une bonne humanité et je devais rester près d’eux. Si, en apparence, un individu est aimant, s’il s’entend bien avec les autres, s’il n’offense personne et est apprécié, mais que, lorsqu’il observe un événement qui n’est pas en accord avec le principe ou qui nuit aux intérêts de l’Église, il choisit de protéger ses relations avec les autres et n’intervient pas, n’expose pas et ne met pas fin au problème, alors cet individu est égoïste et malhonnête et il ne protège pas les intérêts de la maison de Dieu. J’ai pensé à la façon dont j’avais toujours jugé de l’humanité des gens en me demandant s’ils étaient aimables, et s’ils parlaient d’une façon qui préservait la dignité des autres, mais ce jugement n’était pas conforme à la vérité. J’ai compris qu’il était juste de la part de Wendy de signaler souvent mes problèmes et mes lacunes. Même si Wendy parlait de façon très directe, elle disait la vérité et était capable de signaler mes problèmes, cela pouvait m’aider à accomplir mon devoir et à améliorer mon entrée dans la vie. Je devais passer davantage de temps avec elle et écouter ses suggestions. Après cela, j’ai présenté mes excuses à Wendy. Je savais que le tort que je lui avais fait était irrémédiable, mais que si on me donnait une autre occasion de travailler en partenariat avec elle, je chérirais cette occasion.

Plus tard, on m’a associée à Frère Léonard. Léonard était de bon calibre et se montrait très responsable dans son devoir. S’il me voyait dévier dans mon devoir, il me le faisait remarquer devant les autres. Au début, même si cela m’a un peu embarrassée, j’ai pu prendre ses critiques comme des leçons à tirer venant de Dieu. Mais au fil du temps, cette tendance perdurant, j’ai commencé à en avoir assez. Parfois, Léonard se montrait un peu dédaigneux quand il me critiquait, et il trouvait à redire sur mon travail. Cela m’embarrassait vraiment, comme s’il m’avait percée à jour, et je n’ai plus voulu être sa partenaire. Je pensais qu’il était très arrogant et qu’il me parlait sur un ton inacceptable. À plusieurs reprises, alors que je discutais de notre partenariat avec d’autres, j’ai eu envie de dénigrer Léonard, mais dès que j’allais dire quelque chose, je me rendais compte que j’avais tort. Il y avait certainement beaucoup de choses dans les critiques de Léonard auxquelles je pouvais souscrire. Alors j’ai prié Dieu, j’ai décidé d’avoir de bonnes intentions et cherché comment travailler en partenariat avec Léonard d’une façon qui s’accorde avec la volonté de Dieu. Je ne pouvais pas juger Léonard en ayant de mauvaises intentions. Plus tard, je suis tombée sur ce passage des paroles de Dieu qui m’a beaucoup aidée : « Lorsque tu t’aperçois que tu fais quelque chose de mal ou que tu as une effusion de tempérament corrompu, si tu es capable de t’ouvrir et de communiquer avec les gens, cela permettra à ceux qui t’entourent de garder un œil sur toi. Il est certes nécessaire d’accepter une supervision, mais l’essentiel est de prier Dieu et de s’appuyer sur Lui, en se soumettant à une réflexion constante. Surtout lorsque tu as fait fausse route ou que tu as fait quelque chose de mal, ou lorsque tu es sur le point d’agir ou de décider de quelque chose seul, et que quelqu’un à proximité le mentionne et t’alerte, tu dois accepter cela et te hâter de réfléchir sur toi-même, et admettre ton erreur, et la corriger. Cela peut t’éviter d’emprunter le chemin des antéchrists. Si quelqu’un t’aide et t’alerte de cette façon, n’es-tu pas protégé sans le savoir ? Tu l’es : c’est ta protection » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Le bon accomplissement de son devoir requiert une coopération harmonieuse). Ces paroles de Dieu m’ont rappelé qu’avoir à mes côtés quelqu’un doté d’un sens de la justice, qui avait assez d’assurance pour me parler directement et pour souligner rapidement mes lacunes, était une forme de protection, que cela m’empêcherait de m’égarer et qu’il s’agissait de l’amour de Dieu. La bonne chose à faire, c’était d’accepter cette situation ! Durant cette période, je m’étais contentée de ne faire qu’un travail insignifiant, mais je n’avais pas payé de ma personne en faisant le moindre travail conséquent d’abreuvement des nouveaux arrivants. Les rappels à l’ordre fréquents de Léonard m’avaient rendue un peu plus pragmatique dans mon devoir. J’avais aussi beaucoup gagné grâce aux chemins de pratique dont Léonard m’avait parlé. J’ai compris que son aide et ses conseils étaient vraiment précieux. Étant donné que je ne possédais pas la vérité, que j’avais encore des tempéraments gravement corrompus et que je pouvais faire le mal à tout moment, avoir Léonard qui veillait sur moi était vraiment encourageant et m’empêchait de faire beaucoup de mal. Comprenant cela, je me suis sentie prête à résoudre les déviations dans mon devoir et j’ai gagné une meilleure attitude vis-à-vis des conseils de Léonard. Je lui ai envoyé un message, qui disait : « À l’avenir, dis-moi si tu remarques quoi que ce soit de problématique me concernant. Je me sentirai peut-être un peu embarrassée, mais cela me sera utile. » Quand j’y repense, maintenant, je me dis que Dieu a placé à mes côtés de nombreuses personnes de ce genre, ces dernières années, mais j’avais toujours voulu les éviter parce que je pensais qu’il était difficile de bien s’entendre avec elles. En fait, c’était parce que j’étais une mauvaise juge des gens, parce que je ne savais pas comment les évaluer ou les traiter, et donc, sans le savoir, je laissais passer des occasions d’apprendre de mes partenaires. Quand Dieu a, de nouveau, orchestré cette situation, j’en suis finalement venue à comprendre Sa volonté, j’ai été capable de traiter les autres avec principe et je me suis sentie bien plus libérée ! Dans mon cœur, j’ai remercié Dieu !

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