96. Libéré de l’envie

Par Claude, France

Au début de l’année 2021, je servais en tant que prédicateur et j’avais pour partenaire Frère Matthieu pour présider aux travaux de l’Église. Je venais de commencer dans ce devoir et il y avait encore beaucoup de choses que je ne comprenais pas, je lui posais donc souvent des questions. Pendant cette période, Matthieu me parlait souvent des tempéraments corrompus dont il faisait preuve dans son devoir. Avec le temps, j’en suis venu à le mépriser. Je pensais que j’étais moins corrompu que lui et qu’il ne m’était pas profitable d’être en partenariat avec lui. Je pensais être meilleur que lui. Je me disais même : « Comment est-il devenu prédicateur avant moi ? J’ai été son dirigeant. Ce devrait être à moi de lui dire comment être prédicateur, et non l’inverse. Comme il est devenu prédicateur avant moi, tout le monde a plus d’estime pour lui. » Je ne pouvais pas accepter cela, et j’étais convaincu que je pouvais faire mieux que lui. Afin de le surpasser, je comparais souvent nos travaux. Par exemple, quand Matthieu me disait qu’il n’avait pas assez de temps pour tenir le rythme dans son travail, je me réjouissais, sachant que j’avais déjà fait à temps tout le travail dont j’étais responsable et que, par conséquent, le dirigeant supérieur aurait une meilleure opinion de moi. Cependant, à ma grande surprise, Matthieu a excellé dans le travail dont il était responsable. Un jour, le dirigeant nous a chargés d’identifier des gens qui pourraient être formés comme ouvriers d’abreuvement. En deux jours seulement, Matthieu avait déjà trouvé 3 candidats. J’ai paniqué, pensant : « Il faut que je m’y mette. Je dois au moins en trouver autant que Matthieu. Autrement, il obtiendra plus d’éloges que moi. » En seulement trois jours, j’ai donc trouvé sept personnes. J’étais satisfait parce que j’avais fait mieux que Matthieu. Mais quand le dirigeant est venu m’interroger sur la situation des candidats, il a conclu qu’aucun d’eux n’était apte à servir comme ouvrier d’abreuvement. En les identifiant comme candidats, je n’avais pas compris leur situation réelle. Mais les candidats de Matthieu ont tous été considérés comme aptes : ils avaient du calibre, une bonne humanité, ils aimaient la vérité et étaient prêts à se dépenser pour Dieu. Ces trois derniers jours de travail avaient été totalement vains et j’étais vraiment déprimé. J’ai aussi commencé à être jaloux de Matthieu. Pourquoi obtenait-il toujours de si bons résultats dans son devoir ? Et pourquoi pas moi ? Il partageait les paroles de Dieu dans nos groupes avec enthousiasme et assurait même le suivi du travail dont j’étais responsable : Avec lui, je n’avais tout simplement aucun moyen de me distinguer. J’en avais tellement assez de lui que j’ai même commencé à le haïr. Pourquoi fallait-il que je remplisse mon devoir avec lui ? Je ne voulais pas qu’il soit si visible et je souhaitais qu’il n’obtienne pas de résultats dans son travail. J’ai continué à rivaliser pour la gloire, et je n’ai pas changé mes habitudes.

Pendant ce temps, je supervisais le travail de Sœur Anaïs, qui était dirigeante d’Église. Elle était dans un mauvais état parce que ça n’allait pas bien pour elle dans son devoir, et mon dirigeant m’a donc demandé de lui apporter un soutien. Mais quand je l’ai contactée, elle m’a dit qu’elle s’était déjà adressée à Matthieu pour chercher et échanger, Matthieu avait partagé avec elle les paroles de Dieu et l’avait aidée à résoudre son problème. Cela m’a donné l’impression de n’avoir aucun rôle. J’étais très mécontent que Matthieu se soit mêlé de mon travail. Cette dirigeante d’Église était sous ma supervision et je ne voulais pas que l’on pense que je ne m’acquittais pas de mon devoir et ne résolvais pas les problèmes. Plus j’y pensais, plus j’étais en colère, et je n’avais vraiment plus envie de travailler en équipe avec Matthieu. J’avais envie de travailler seul, car ainsi je pourrais faire en sorte qu’on me remarque. Après cela, j’ai essayé de l’éviter en m’acquittant de mes devoirs. Un jour, Matthieu m’a demandé d’étudier un problème qu’on allait aborder en réunion. Il m’a appelé et m’a envoyé un message, mais je l’ai délibérément ignoré. Je ne voulais discuter de rien avec lui. Quand il me posait des questions sur le travail, je ne répondais plus en temps voulu, et quand il me demandait d’échanger en réunion, je restais délibérément silencieux et lui disais d’échanger lui-même. Je me disais : « Après tout, tant que tu es là, les frères et sœurs ne me remarqueront pas. Alors à quoi bon échanger ? » Au cours d’une réunion, Matthieu m’a demandé mon avis après avoir fini d’échanger. J’estimais qu’il avait trop parlé. Il avait dit tout ce que je voulais dire, et j’étais assez mécontent. Je lui ai donc répondu : « Tu échanges avec un tempérament arrogant. Tu n’as pas exposé ta propre nature corrompue et tu as juste discuté vaguement de certaines de tes compréhensions. Tu n’as donné qu’un aperçu, mais tu n’as pas abordé de détails. » Je savais que ce que j’avais dit n’était pas approprié : je l’avais dit délibérément. Je voulais juste doucher son enthousiasme, pour qu’il parle moins lors des réunions à venir. Quand il m’avait envoyé des messages me demandant comment j’allais, ou concernant d’autres choses, je n’avais pas répondu. J’ai pensé qu’il aurait compris que je ne voulais pas travailler en équipe avec lui. J’avais même envie qu’il cesse de m’envoyer des messages. J’avais juste envie qu’il parte et me laisse un peu d’espace pour mettre mes talents à profit. Je voulais aussi faire mon devoir à plein temps comme lui, de sorte que chaque fois que les frères et sœurs auraient besoin de moi, je puisse être présent immédiatement pour eux. Ainsi, ils auraient tous une haute opinion de moi. Je voulais quitter mon travail mondain et me consacrer entièrement à mon devoir, mais il fallait tout de même que je travaille pour gagner ma vie et subvenir aux besoins de ma famille. J’étais assez déprimé de ne pas pouvoir me consacrer à plein temps à mon devoir comme Matthieu. Je pensais même : « Je pourrais aussi bien cesser d’être prédicateur. Ainsi je n’aurais pas à faire équipe avec Matthieu. En changeant pour un autre devoir, je ne subirais pas son influence et je pourrais me distinguer. » Mais lorsque j’ai vraiment envisagé d’abandonner mon devoir, je me suis senti un peu coupable et je n’ai pas su quoi faire. J’ai prié Dieu, Lui demandant de m’aider à comprendre mon état du moment.

J’ai pensé à un passage des paroles de Dieu, qui dit : « Les devoirs viennent de Dieu : ils sont la responsabilité et la commission qu’Il remet à l’homme. Comment, alors, l’homme devrait-il les comprendre ? “Puisque c’est mon devoir et la commission que Dieu m’a confiée, c’est mon obligation et c’est ma responsabilité. Il est juste que je sois tenu par l’honneur de l’accepter. Je ne peux pas le refuser : je ne peux pas choisir. Ce qui m’incombe est certainement ce que je dois faire. Ce n’est pas que je ne sois pas qualifié pour faire un choix, c’est que je ne devrais pas faire de choix. C’est là la raison que doit avoir un être créé” » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). Grâce à ces paroles de Dieu, je me suis rendu compte que nos devoirs nous étaient attribués par Dieu. Je devais m’en tenir à mon devoir et assumer mes responsabilités. Je ne devais pas éluder mes responsabilités ni être pointilleux. C’était la raison que je devais avoir. Mais moi, parce que mon désir ardent de surpasser Matthieu n’avait pas été assouvi, je voulais renoncer à mon devoir. C’était tellement blessant pour Dieu ! Je ne considérais pas mon devoir comme une responsabilité, mais plutôt comme une façon de me distinguer et un moyen de gagner le respect et l’admiration. Je voulais renoncer à mon travail et me consacrer à plein temps à mon devoir, non pas pour satisfaire Dieu en m’acquittant de ce devoir, mais plutôt, pour rivaliser avec mon partenaire pour un statut et le surpasser. Ne pouvant pas faire mon devoir à temps plein pour des raisons pratiques, je voulais changer de devoir pour avoir la possibilité de me distinguer. La réalité m’a montré que tout ce que je faisais n’était pas vraiment dans le but d’accomplir mon devoir, mais plutôt d’utiliser mon devoir comme une opportunité de rivaliser pour un statut. Dieu déteste un tel comportement.

Plus tard, je suis tombé sur ces paroles de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Humanité cruelle ! La connivence et l’intrigue, les larcins et les vols commis les uns envers les autres, la ruée vers la renommée et la fortune, les massacres mutuels… quand cela prendra-t-il donc fin ? En dépit des centaines de milliers de paroles que Dieu a prononcées, personne n’a retrouvé la raison. Les gens agissent pour le bien de leurs familles, de leurs fils et de leurs filles, pour leur carrière, les perspectives à venir, la position, la vanité et l’argent, pour la nourriture, les vêtements et la chair. Mais y a-t-il quelqu’un dont les actions soient véritablement pour Dieu ? Même parmi ceux qui agissent pour Dieu, il n’y en a qu’un petit nombre qui connaît Dieu. Combien de personnes n’agissent pas en fonction de leurs propres intérêts ? Combien n’oppriment pas les autres ou ne les ostracisent pas dans le but de protéger leur propre position ? Et donc, Dieu a été vigoureusement condamné à mort d’innombrables fois et un nombre incalculable de juges barbares ont condamné Dieu et L’ont une fois de plus cloué sur la croix. Combien peuvent être appelés justes parce qu’ils agissent vraiment pour Dieu ? » (« Les méchants seront forcément punis », dans La Parole, vol. 1, « L’apparition et l’œuvre de Dieu »). « Il y en a qui ont toujours peur que les autres soient meilleurs qu’eux et leurs soient supérieurs, qu’ils soient estimés alors qu’eux-mêmes sont négligés. Cela les conduit à s’en prendre aux autres et à les exclure. N’est-ce pas là de la jalousie envers les autres, plus compétents ? Un tel comportement n’est-il pas égoïste et méprisable ? De quelle sorte de tempérament s’agit-il ? De la malice ! Les gens qui ne pensent qu’à leurs intérêts, ne satisfont que leurs propres désirs, n’ont aucune considération pour les autres ni pour les intérêts de la maison de Dieu ont un tempérament mauvais, et Dieu ne les aime pas. Si tu es vraiment capable d’être attentif à la volonté de Dieu, tu seras capable d’être juste envers autrui. Si tu recommandes une bonne personne et que tu permets à cette personne de suivre une formation et d’accomplir un devoir, ajoutant ainsi une personne de talent à la maison de Dieu, ton travail ne sera-t-il pas alors plus facile à faire ? N’auras-tu pas alors été à la hauteur de ta loyauté dans ce devoir ? C’est une bonne action devant Dieu ; c’est le minimum de conscience et de bon sens que doit posséder celui qui est dirigeant » (« On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai pu comprendre mon état du moment. Dieu dit : « Il y en a qui ont toujours peur que les autres soient meilleurs qu’eux et leurs soient supérieurs, qu’ils soient estimés alors qu’eux-mêmes sont négligés. Cela les conduit à s’en prendre aux autres et à les exclure. N’est-ce pas là de la jalousie envers les autres, plus compétents ? Un tel comportement n’est-il pas égoïste et méprisable ? De quelle sorte de tempérament s’agit-il ? De la malice ! » Ces paroles reflétaient la vérité, et exposaient mon état d’esprit réel. Quand j’avais vu que mon partenaire obtenait de meilleurs résultats que moi dans son devoir et qu’il savait mieux résoudre les problèmes des frères et sœurs, j’avais eu le sentiment qu’il était meilleur que moi et que tant qu’il serait là, je ne me distinguerais jamais. Alors je l’avais envié et exclu, et je n’avais plus voulu faire équipe avec lui. J’avais délibérément ignoré ses messages et je n’avais pas répondu à ses appels téléphoniques. Quand il échangeait sur son expérience et sa compréhension, au lieu de coopérer avec lui au maintien de la vie d’Église, je tâchais de repérer ses défauts. Je lui avais même intentionnellement dit qu’il était arrogant, et je l’avais attaqué pour qu’il soit moins enthousiaste et cesse de se distinguer et de me surpasser. J’étais vraiment malveillant. Chaque fois que je devais accomplir mon devoir avec lui, j’étais très tourmenté. Je cherchais toujours à rivaliser avec lui et j’étais totalement incapable de conserver mon calme. C’était tout comme Dieu l’a dit : « Humanité cruelle ! La connivence et l’intrigue, les larcins et les vols commis les uns envers les autres, la ruée vers la renommée et la fortune, les massacres mutuels… quand cela prendra-t-il donc fin ? » Mon désir de gloire et de statut n’étant jamais assouvi, je me suis mis à haïr mon partenaire. Je cherchais à m’éloigner de lui et à en être débarrassé pour pouvoir travailler seul. J’avais même songé à renoncer à mon devoir. Je me suis rendu compte à quel point j’étais malveillant et inhumain. Je n’étais pas différent des bêtes sauvages qui chassent leur proie, prêt à me battre pour défendre mes propres intérêts. Je me souciais uniquement de moi-même, pas du travail de l’Église. Même si le travail de l’Église prenait du retard, je n’étais pas paniqué ni inquiet. Combien j’étais égoïste et méprisable ! J’ai aussi réfléchi à la raison pour laquelle je ne pouvais pas faire équipe avec Matthieu de façon simple et harmonieuse. J’ai compris que dans ma foi, j’avais emprunté un mauvais chemin à cause de mon tempérament satanique. Si je ne cherchais pas la vérité et ne résolvais pas mon tempérament corrompu, je perdrais l’œuvre du Saint-Esprit et chuterais dans les ténèbres. J’ai prié Dieu plusieurs fois, Lui demandant de m’aider à me comprendre moi-même et à résoudre mon tempérament corrompu.

J’ai ensuite lu ce passage des paroles de Dieu : « Quelle est la devise des antéchrists, quel que soit le groupe auquel ils appartiennent ? “Je dois rivaliser ! Rivaliser ! Rivaliser ! Je dois rivaliser pour être le plus élevé et le plus puissant !” C’est le tempérament des antéchrists : partout où ils vont, ils rivalisent et essaient d’atteindre leurs objectifs. Ce sont les laquais de Satan, et ils perturbent le travail de l’Église. Le tempérament des antéchrists est le suivant : ils commencent par regarder du côté de l’Église pour voir qui a croit en Dieu depuis de nombreuses années et a un capital, qui a des dons ou des compétences particulières, qui a été bénéfique aux frères et sœurs dans leur entrée dans la vie, qui est bien considéré, qui a de l’ancienneté, dont on parle bien parmi les frères et sœurs, qui a le plus de choses positives. Ces gens doivent être leurs concurrents. En somme, chaque fois que des antéchrists sont parmi un groupe de personnes, c’est ce qu’ils font toujours : ils rivalisent pour le statut, pour une bonne réputation, pour avoir le dernier mot sur les questions et le pouvoir ultime de prendre des décisions au sein du groupe, ce qui, une fois acquis, les rend heureux. […] Voilà à quel point le tempérament des antéchrists est arrogant, odieux et déraisonnable. Ils n’ont ni conscience ni raison, ni même une once de vérité. On peut voir dans les actions et les actes des antéchrists que ce qu’ils font n’a rien de la raison d’une personne normale, et bien qu’on puisse partager la vérité avec eux, ils ne l’acceptent pas. Quelle que soit la justesse de ce que tu dis, ils ne peuvent pas l’admettre. La seule chose qu’ils aiment poursuivre, ce sont la réputation et le statut, qu’ils tiennent en révérence. Tant qu’ils peuvent profiter des avantages du statut, ils sont satisfaits. C’est, croient-ils, la valeur de leur existence. Quel que soit le groupe de personnes dans lequel ils se trouvent, il faut qu’ils montrent aux gens la “lumière” et la “chaleur” qu’ils procurent, leurs talents particuliers, leur singularité. Et c’est parce qu’ils croient qu’ils sont spéciaux qu’ils pensent naturellement qu’ils devraient être mieux traités que les autres, qu’ils devraient recevoir le soutien et l’admiration des gens, qu’on devrait les admirer, les vénérer : ils pensent que tout cela leur est dû. De telles personnes ne sont-elles pas effrontées et sans vergogne ? La présence de telles personnes dans l’Église n’est-elle pas problématique ? » (« Section 9 : Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie III) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai pris conscience de la gravité de mes actes. Il s’avérait qu’en recherchant la gloire, un statut et l’admiration des autres dans mon devoir, je manifestais un tempérament d’antéchrist. Quand j’avais vu que l’échange de Matthieu sur la vérité était éclairant, qu’il obtenait des résultats dans son devoir et que tous les frères et sœurs le louaient et venaient lui poser des questions, je l’avais envié. Afin de le surpasser et d’obtenir un statut dans le cœur des autres, j’avais même songé à quitter mon travail pour me consacrer à mon devoir à plein temps, afin de pouvoir être là dès que quelqu’un aurait besoin de moi pour résoudre son problème. Les autres auraient ainsi une haute opinion de moi, et mon partenaire n’occuperait plus une place particulière dans leur cœur. Chaque fois que j’accomplissais des devoirs avec Matthieu, j’avais toujours l’impression de vivre dans son ombre et de n’avoir aucune chance de me distinguer. Je n’aimais pas la façon dont il gagnait toujours l’admiration et les éloges des frères et sœurs, et j’espérais même que personne ne lui répondrait lorsqu’il enverrait des messages dans la boîte de dialogue en ligne du groupe. À cause de lui, aucun des frères et sœurs ne me remarquait, si bien que je passais tout mon temps à lutter contre lui en espérant le surpasser et faire en sorte que les frères et sœurs m’admirent et me vénèrent. Voilà le genre de comportement que j’affichais souvent dans ma tentative d’obtenir la gloire et un statut. Mon ambition et mon désir n’étaient pas satisfaits, et je me disais que je n’avais aucune chance de me distinguer. J’ai voulu cesser d’être prédicateur, pensant que j’aurais la possibilité de me faire un nom dans le cadre d’un autre devoir. Je me suis rendu compte que mon obsession pour la gloire et le statut était hors de contrôle. J’étais tout comme un antéchrist dans mon amour de la gloire et du statut : ce désir était profondément enraciné en moi, il était intrinsèque à ma nature. J’ai compris que le chemin que je suivais était extrêmement dangereux. Le tempérament de Dieu ne saurait être offensé : Il est juste. Si je ne cherchais pas à changer et que je me souciais uniquement de rivaliser pour la gloire et le statut, sans la moindre pensée pour le travail de l’Église, je serais rejeté et chassé par Dieu. J’ai ressenti un profond dégoût pour mes actes et j’ai cessé de vouloir rivaliser avec mon partenaire pour un statut. J’ai prié Dieu, Lui demandant de m’aider à me libérer des entraves et des contraintes de mon tempérament satanique.

Ensuite, je suis tombé sur ce passage des paroles de Dieu : « Quel que soit la direction ou la cible de ta poursuite, si tu ne réfléchis pas à la poursuite du statut et du prestige, et si tu as beaucoup de mal à mettre de côté ces choses, alors elles affecteront ton entrée dans la vie. Tant que le statut aura une place dans ton cœur, cela contrôlera et influencera complètement l’orientation de ta vie et les objectifs que tu cherches à atteindre, auquel cas, il te sera très difficile d’entrer dans la réalité de la vérité, sans parler d’opérer des changements dans ton tempérament ; que tu puisses, en fin de compte, gagner l’approbation de Dieu, bien entendu, cela va sans dire. De plus, si tu n’es jamais capable de mettre de côté ta poursuite du statut, cela affectera ta capacité à accomplir ton devoir de façon adéquate, et il te sera donc très difficile de devenir une créature de Dieu acceptable. Pourquoi dis-Je cela ? Dieu déteste plus que tout que des gens poursuivent le statut, parce que la poursuite du statut est un tempérament satanique, c’est un mauvais chemin, issu de la corruption de Satan, c’est quelque chose qui est condamné par Dieu, et c’est précisément ce que Dieu juge et purifie. Dieu méprise plus que tout les gens qui poursuivent le statut, et pourtant, tu rivalises encore avec entêtement pour le statut, tu chéris et protèges immanquablement le statut, en essayant sans cesse de te l’accaparer. Et par nature, tout cela n’est-il pas hostile à Dieu ? Le statut n’est pas ordonné pour les gens par Dieu ; Dieu fournit aux gens la vérité, le chemin et la vie, et finalement Il fait de chacun d’eux une créature acceptable de Dieu, une créature de Dieu petite et insignifiante, pas quelqu’un qui a un statut et du prestige et qui est vénéré par des milliers de personnes. Et donc, quelle que soit la perspective à partir de laquelle elle est considérée, la poursuite du statut est une impasse. Peu importe à quel point ton excuse pour rechercher un statut est raisonnable, cette voie est toujours la mauvaise et elle n’est pas louée par Dieu. Quels que soient tes efforts et le prix que tu payes, si tu désires un statut, Dieu ne te le donnera pas ; s’il n’est pas donné par Dieu, tu échoueras dans ta lutte pour l’obtenir, et si tu continues à lutter, il n’y aura qu’un seul résultat : tu seras exposé et expulsé, ce qui constitue une impasse » (« Section 9 : Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie III) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai vu que non seulement ma quête incessante d’un statut entravait ma capacité à faire mon devoir, mais qu’elle m’empêchait d’être à la hauteur d’un être créé. Parce que j’étais toujours en quête d’un statut, que j’essayais de surpasser Matthieu et de gagner l’admiration de tous et que j’étais toujours en lice et en compétition, j’étais de plus en plus malveillant et dépourvu d’humanité normale. J’ai vu à quel point la recherche de la gloire et du statut n’était pas la bonne voie, et à quel point c’était une route qui s’oppose à Dieu et mène à la ruine. Étant donné que j’estimais être un croyant et un être créé, je devais me soucier de chercher la vérité et cesser de lutter pour quelque chose d’aussi inutile que la quête de la gloire et du statut. Ainsi seulement, je pourrais éviter de faire le mal et de résister à Dieu. J’ai donc prié Dieu : « Ô Dieu ! J’en suis arrivé à reconnaître ma nature satanique. À cause de mon obsession pour la réputation et le statut, je suis souvent jaloux de Matthieu et ne veux pas faire équipe avec lui. Ô Dieu ! Dorénavant, je me repentirai devant Toi et ne chercherai plus ni gloire ni statut. Je ne chercherai que la vérité et je ferai bien mon devoir. Ô Dieu, guide-moi et aide-moi. »

Au cours de mes dévotions, je suis tombé sur ce passage des paroles de Dieu : « Quels sont vos principes pour votre conduite ? Vous devez vous conduire selon votre rang, trouver le rang qui vous convient et accomplir le devoir qui vous incombe : ainsi seulement, on est quelqu’un de sensé. À titre d’exemple, il y a des gens qui sont bons dans leur métier et capables d’en maîtriser les principes, et ils doivent assumer cette responsabilité et de procéder aux dernières vérifications dans ce domaine. Il y a des gens qui sont capables de donner des idées et des conseils dont tous les autres peuvent tirer parti pour mieux accomplir leur devoir : ils doivent donc donner des idées. Si tu peux trouver le rang qui te convient et travailler en harmonie avec tes frères et sœurs, tu accompliras ton devoir et tu te conduiras selon ton rang » (« Les principes que l’on doit suivre dans sa conduite », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). Ces paroles de Dieu m’ont donné un chemin de pratique. J’ai pensé : « Je suis une personne ordinaire : je devrais chercher à devenir un véritable être créé, rester à ma place, travailler en harmonie avec les autres et faire mon devoir au mieux de mes capacités. Cela seul est le bon chemin. » J’ai songé que lorsque Dieu avait fait en sorte qu’Adam donne des noms aux animaux, Il avait accepté les noms qu’Adam avait trouvés : Il n’avait pas rejeté Adam ni trouvé Ses propres noms pour montrer combien Il était plus grand, mais Il avait accepté les choix d’Adam. Cela m’a montré que l’humilité et la discrétion de Dieu sont vraiment adorables. Dieu est suprême, le Seigneur de toute la création, et pourtant Il se cache humblement. Quant à moi, je n’étais qu’un être créé ordinaire, mais je voulais toujours me mettre en valeur et gagner le respect des autres. J’essayais même de réprimer ceux qui obtenaient de bons résultats dans leur devoir au nom de mon statut et de ma réputation. Je n’étais que trop arrogant et irrationnel ! J’ai tellement regretté ce que j’avais fait que je me suis présenté devant Dieu pour me repentir et je L’ai prié, Lui demandant qu’il me donne le courage de m’exposer devant mon partenaire.

Plus tard, j’ai rassemblé mon courage et présenté mes excuses à Matthieu, exposant mon tempérament d’antéchrist qui se manifestait dans mon désir de rivaliser secrètement avec lui pour la gloire et le statut. En pratiquant de cette manière, je me suis senti bien plus en paix. Plus tard, Matthieu a trouvé quelques paroles de Dieu pertinentes par rapport à mon état, et qui m’ont été très utiles. J’ai été très reconnaissant à Dieu ! Je Lui ai fait le serment de me conduire comme Il me l’a demandé. Après cela, j’ai cessé d’ignorer les messages de mon partenaire et j’ai commencé à le tenir activement au courant de l’état de tous les projets dont j’étais responsable, lui permettant de rester informé de mon travail, de me superviser et de m’assister. Nous avons discuté de notre travail et avons fait équipe lors des réunions et des échanges. Nous nous sommes complétés et avons soutenu le travail de l’Église en tant qu’équipe. Dieu soit loué !

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