Réflexions sur la rédaction d’une évaluation
Par Tiantian, Chine En avril dernier, j’étais responsable du travail textuel de l’Église. Un jour, j’ai reçu une lettre d’une dirigeante...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
Un jour de juillet 2023, à mon retour d’une réunion, une sœur s’est précipitée vers moi et m’a dit qu’une diacre chargée des affaires générales, nommée Qiu Ling et un dirigeant de l’Église avaient été arrêtés. Elle a aussi insisté pour que je sois très prudente chaque fois que je me rendais aux réunions. Très surprise, je me suis dit : « Je vois tout le temps Qiu Ling et je vais souvent chez elle. La police m’a-t-elle déjà remarquée ? Il y a deux ans, j’ai fait l’objet d’un signalement en raison de ma croyance en Dieu et la police a enregistré une vidéo de moi. Si je suis à nouveau arrêtée, ce sera une récidive, et si la police ne me tue pas, elle me passera quand même à tabac, c’est sûr. » Peu après, une autre dirigeante d’Église est venue me trouver et m’a dit qu’elle se chargerait de gérer la suite. Elle m’a demandé d’abreuver les nouveau-venus et de les soutenir pour qu’ils puissent rester fermes face à la persécution et aux difficultés. Quand elle m’a donné cette mission, j’ai soudainement paniqué et je me suis dit, « Face à une situation aussi dangereuse, ne m’envoie-t-elle pas dans la gueule du loup ? » Des images de frères et sœurs endurant toutes sortes de tortures se sont bousculées dans mon esprit. J’ai commencé à m’inquiéter, pensant : « La police a une vidéo de moi. Si elle met la main sur moi, elle ne me ménagera pas, c’est sûr. Si je ne supporte pas la torture et que je deviens un Judas, alors non seulement je n’attendrai pas le Salut, mais je serai aussi punie et descendrai en enfer. Tout ce que j’ai fait par foi au cours des dernières années – abandonner ma famille, ma carrière, me dépenser, endurer la souffrance, payer un prix – n’aura-t-il pas été vain ? » En prenant conscience de cela, j’avais juste envie de me cacher dans ma maison d’hôte et m’abstenir de sortir. Il m’a semblé qu’il serait plus sûr de procéder ainsi. Mais j’ai ensuite compris que mon raisonnement était faux : Ne serait-ce pas égoïste de ma part d’être timide, craintive et de ne protéger que mes propres intérêts dans un moment si critique ? La dirigeante se mettait en danger pour gérer la suite. Si elle était comme moi, à se rétracter au moindre signe de danger, qui gérerait la suite ? En prenant conscience de cela, malgré ma timidité et ma crainte, j’ai fini par accepter la mission.
Autour de midi, le lendemain, j’ai entendu dire qu’une sœur hôte et sa cadette avaient été arrêtées par la police. Je me suis dit : « J’ai participé à une réunion avec elles il n’y a pas si longtemps et les voilà arrêtées. Si je sors, ne vais-je pas être aussi arrêtée ? » J’étais déchirée entre deux alternatives : si je sortais, je risquais d’être arrêtée, mais si je restais enfermée, les autres frères et sœurs ne seraient pas informés de l’arrestation de ces deux sœurs. Si je ne les avertissais pas immédiatement, ils risquaient eux aussi de se faire arrêter. En prenant conscience de cela, j’ai décidé d’aller les informer de ce qui s’était passé, de leur demander de suspendre temporairement les réunions et de cacher tous leurs livres des paroles de Dieu. En revenant, j’ai pensé : « Je ne peux absolument plus sortir. C’est beaucoup trop dangereux ! » À ma surprise, en début de soirée ce même jour, Frère Wang Bin est venu me trouver et m’a dit que les dirigeants avaient initialement organisé une réunion chez lui pour travailler, mais que sa femme venait de se faire arrêter et il s’était échappé en sautant par-dessus un mur. Frère Wang m’a dit que nous devions informer les dirigeants de ne pas se rendre tout de suite chez lui. J’ai eu encore plus peur, j’ai paniqué et mes jambes flageolaient. J’ai pensé : « Si la police t’a suivi et te surveille, alors je suis sûre de me faire arrêter à ma prochaine sortie ! Cette police est extrêmement méchante et cruelle envers le peuple élu de Dieu et je fais partie de ceux qu’elle veut arrêter. Si elle m’arrête et me bats à mort, je ne reverrai plus jamais mon mari ni mon enfant ! » Mais à part Wang Bin, qui venait in extremis d’échapper à la police, la seule autre personne disponible était une sœur âgée, qui avait près de 80 ans et n’était pas particulièrement mobile. De plus, il faisait déjà nuit, et il m’appartenait donc de transmettre la lettre aux dirigeants. Je me suis empressée de prier Dieu et je me suis rappelée d’un passage des paroles de Dieu que j’avais lu : « Le manque de loyauté des gens se manifeste dans la manière dont ils se protègent systématiquement, en se recroquevillant comme une tortue dans sa carapace chaque fois qu’ils sont confrontés à quelque chose, et en attendant que les choses passent avant de ressortir la tête. Peu importe ce à quoi ils ont affaire, ils marchent constamment sur des œufs, ils sont envahis par l’anxiété, l’inquiétude et l’appréhension, et incapables de se dresser pour défendre le travail de l’Église. Quel est le problème ici ? Ne serait-ce pas un manque de foi ? Tu n’as pas vraiment foi en Dieu, tu ne crois pas que Dieu est souverain sur toutes choses ni que ta vie et tout le reste sont entre les mains de Dieu. Tu ne crois pas Dieu lorsqu’Il dit : “Sans la permission de Dieu, Satan n’ose pas toucher à un seul de tes cheveux.” Tu te fies à tes propres yeux, tu juges les faits et les choses en fonction de tes calculs personnels, dans le souci permanent de te protéger. […] Pourquoi n’y a-t-il pas de foi authentique en Dieu ? Est-ce parce que les gens ne traversent leurs expériences que de façon trop superficielle et qu’ils ne savent pas percer à jour ces choses, ou est-ce parce qu’ils comprennent trop peu la vérité ? Quelle en est la raison ? Est-ce que cela a quelque chose à voir avec les tempéraments corrompus des gens ? Est-ce parce que les gens sont trop fourbes ? (Oui.) Quel que soit le nombre d’expériences qu’ils traversent, quel que soit le nombre de faits devant lesquels ils sont placés, ils se refusent à croire que c’est là l’œuvre de Dieu, ou que le destin de toute personne est entre les mains de Dieu. Mais ce n’est là qu’un aspect de la question. Il est un autre problème fatal, à savoir que les gens se soucient trop d’eux-mêmes. Ils ne sont pas prêts à payer le moindre prix ou à faire le moindre sacrifice pour Dieu, pour Son œuvre, pour les intérêts de la maison de Dieu, pour Son nom ou pour Sa gloire. Ils ne sont pas prêts à faire quoi que ce soit qui les expose au moindre risque. Les gens se soucient trop d’eux-mêmes ! Par peur de la mort, de l’humiliation, de tomber dans le piège des personnes malfaisantes, ou de se retrouver dans une situation difficile quelle qu’elle soit, les gens se donnent beaucoup de mal pour préserver leur propre chair, ils s’efforcent de ne pas se laisser entraîner dans une quelconque situation dangereuse. D’une part, ce comportement montre que les gens sont trop fourbes, d’autre part, il révèle leur instinct de conservation et leur égoïsme » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (19)). Le jugement et l’exposition des paroles de Dieu m’ont piquée au vif. Je me suis sentie terriblement honteuse : j’agissais exactement de la manière décrite par Dieu. En l’absence de danger, quand tout se passait bien, je disais toujours que Dieu détient la souveraineté sur toutes choses, qu’il est maître de tout, que le destin des humains et entre les mains de Dieu, et que, peu importe la difficulté de la situation, nous devons faire notre devoir correctement et rester ferme dans notre témoignage à Dieu. J’ai vu que je ne faisais que réciter des slogans et que mener à bien mon devoir et satisfaire Dieu étaient simplement mes aspirations. Les dirigeants risquaient de se faire arrêter et Wang Bin m’avait demandé de leur remettre une lettre. Toute personne possédant la moindre parcelle d’humanité privilègerait les intérêts de l’Eglise et irait immédiatement déposer la lettre, mais j’étais égoïste et fourbe, seule ma propre sécurité m’importait. Je ne voulais pas sortir parce que je craignais d’être suivie et arrêtée en allant porter la lettre et je m’inquiétais d’être torturée si j’étais arrêtée. J’ai compris que j’étais vraiment égoïste et fourbe. Dans ce moment de danger, je n’ai absolument pas pensé aux intérêts de la maison de Dieu ni à la sécurité de mes frères et sœurs. Je me suis accrochée à la vie et j’ai redouté la mort. Je me suis contentée de faire ce qu’il fallait pour survivre. Je ne méritais pas d’être croyante ! En comprenant cela, j’ai cessé d’hésiter et je suis immédiatement montée sur mon scooter pour aller porter la lettre aux dirigeants. Après avoir reçu la lettre, les dirigeants n’ont plus voulu aller à la maison de Wang Bin.
La police a poursuivi ses arrestations et les frères et sœurs ont été appréhendés les uns après les autres. La plupart des frères et sœurs de l’Eglise ont momentanément suspendu les réunions, mais il y avait toujours quelques nouveau-venus qui avaient besoin d’être abreuvés et soutenus. Je me suis sentie un peu tiraillée. Avec toutes ces arrestations, les nouveau-venus pourraient être incapables de comprendre les intentions de Dieu, puisqu’ils ne pourraient pas assister aux réunions et pourraient quitter l’Église à tout moment. Mais j’ai entendu que la police forçait les frères et sœurs arrêtés à identifier leurs frères et sœurs sur photos. Tous ceux qui identifiaient trois frères et sœurs seraient libérés. Si quelqu’un me vendait, je serais en grand danger. Comprendre cela m’a un peu intimidée. Je me suis ensuite souvenue des paroles de Dieu, qui disent : « Ce qui est à la portée des gens, les gens doivent faire tout leur possible pour l’atteindre ; le reste, c’est à Dieu de le faire, d’exercer Sa souveraineté, d’orchestrer les choses et de guider les gens. C’est là ce qui nous préoccupe le moins. Nous avons Dieu derrière nous. Non seulement nous avons Dieu dans notre cœur, mais nous avons aussi la foi authentique. Il ne s’agit pas d’un soutien spirituel ; en fait, Dieu agit dans l’ombre, et Il est aux côtés des gens, toujours présent avec eux. Chaque fois que les gens font quoi que ce soit ou un quelconque devoir, Il veille ; Il est là pour t’aider à tout moment et en tout lieu, en te préservant et en te protégeant. Ce que les gens ont à faire, c’est de faire tout leur possible pour accomplir ce qu’ils ont à faire. Tant que tu es conscient, que tu ressens dans ton cœur, que tu vois dans les paroles de Dieu, que les gens autour de toi te le rappellent, ou que Dieu t’envoie un quelconque signal ou présage pour t’informer que c’est quelque chose que tu dois faire, que c’est une mission que Dieu t’a confiée, alors tu dois t’acquitter de ta responsabilité et ne pas rester les bras croisés ou être un simple spectateur » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (21)). Les paroles de Dieu m’ont réconfortée et motivée. J’ai ressenti le sens de la foi et je savais que cette situation dangereuse était pour Dieu une manière de me tester. Dieu scrutait chacun de mes mots et chacune de mes actions, et peu importe combien je souffrais, je devais rester loyale sans laisser une personne, un événement ou une chose faire obstruction. Dieu était mon roc, et aussi dangereux que soit l’environnement dans le monde extérieur, aussi malfaisant et déchaîné que soit le grand dragon rouge, tous étaient entre les mains de Dieu et soumis à Ses orchestrations à et Sa souveraineté. Plus la situation était cruciale et désespérée, plus je devais faire mon devoir correctement, rester ferme dans mon témoignage à Dieu et humilier Satan. Après avoir pris conscience de cela, je me suis déguisée et suis sortie tout de suite pour abreuver les nouveau-venus.
Il y a ensuite eu une vague de plus de dix arrestations de frères et sœurs de l’Église et plus aucune maison d’hôte ne m’offrait d’abri sûr. Alors que je marchais le long de la rue, j’ai ressenti les affres de la tristesse et les larmes me sont montées aux yeux. J’ai pensé : « Quand cette existence nomade, faite d’errance, prendra-t-elle enfin fin ? Certains de mes frères et sœurs ont été arrêtés, tandis que d’autres ont été vendus. Plus aucune maison d’hôte n’est sûre désormais, où puis-je alors aller ? » J’ai prié Dieu silencieusement et Lui ai demandé de m’ouvrir un chemin. Plus tard, je me suis souvenue de ce passage de Ses Paroles : « Tu dois à tout moment te rappeler que Dieu est avec les gens, qu’il leur suffit de Le prier et de Le rechercher en cas de difficultés et qu’avec Dieu rien n’est difficile. Il faut que tu aies cette foi. Puisque tu crois que Dieu est le Souverain de toutes choses, pourquoi as-tu quand même peur quand il t’arrive quelque chose et sens que tu n’as rien sur quoi t’appuyer ? Cela prouve que tu ne comptes pas sur Dieu. Si tu ne Le prends pas comme soutien et comme Dieu, alors Il n’est pas ton Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Les paroles de Dieu m’ont rappelé que Dieu exerce sa souveraineté sur toutes choses et qu’Il nous dirigera tant que nous nous fierons vraiment à Lui. En prenant conscience de cela, j’ai retrouvé un peu de foi. J’ai continué à réfléchir en marchant et je me suis souvenue d’une sœur âgée, dont la maison était toujours relativement sûre et je m’y suis immédiatement rendue. La sœur m’a acceptée sans hésitation. C’est à ce moment que j’ai véritablement compris que Dieu offre à l’homme un soutien infaillible et que c’est à l’homme de se fier à Lui pour faire face aux difficultés quand elles se présentent.
Un jour, après avoir abreuvé les nouveau-venus, je suis retournée dans une ancienne maison d’hôte pour poser quelques questions. À ma grande surprise, la sœur hôte m’a dit que sa maison venait d’être fouillée et que je devais partir sur le champ. Je me suis empressée de m’enfuir par une petite ruelle. Je m’inquiétais d’avoir été suivie mon cœur battait la chamade. J’ai pensé, « La police sait déjà qui je suis. Si je tombe entre ses mains, cette fois-ci je me ferai certainement battre à mort ! » Plus j’y pensais, plus j’avais peur. Mon cœur était prêt à sortir de ma poitrine. Je n’ai cessé de prier Dieu, « Ô Dieu ! Si cette fois, je tombe entre les mains de la police, ce sera avec Ta permision. Je suis prête à me soumettre. S’Il Te plaît, donne-moi simplement la foi, la force et la volonté d’endurer la souffrance pour que je puisse rester ferme en témoignant de Toi et humilier Satan. » Après ma prière, je me suis souvenue de ces paroles de Dieu : « La question de la mort est de même nature que les autres questions. Ce n’est pas aux gens de choisir eux-mêmes, et cela peut encore moins être changé par la volonté de l’homme. La mort est comme tout autre événement important de la vie : elle dépend entièrement de la prédestination et de la souveraineté du Créateur. Si quelqu’un suppliait de mourir, il ne mourrait pas nécessairement, et s’il suppliait de vivre, il ne vivrait pas nécessairement. Tout cela est sous la souveraineté et la prédestination de Dieu, tout cela est changé et décidé par l’autorité de Dieu, par le tempérament juste de Dieu, et par la souveraineté et les arrangements de Dieu » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (4)). « Si tu ne fais que crier des slogans qui disent ce que tu veux faire pour Dieu, comment tu veux mener à bien ton devoir et à quel point tu veux te dépenser et fournir des efforts pour Dieu, cela ne sert à rien. Quand la réalité te frappera, quand on te demandera de sacrifier ta vie, que tu te plaignes au tout dernier instant, que tu sois prêt à le faire, et que tu te soumettes vraiment – c’est là ce qui teste ta stature. Si, au moment où ta vie est sur le point de t’être enlevée, tu es serein, enthousiaste et que tu te soumets sans te plaindre, si tu estimes que tu as assumé tes responsabilités, tes obligations et tes devoirs jusqu’au bout, si ton cœur est joyeux et en paix, si tu pars de cette façon, alors, pour Dieu, tu n’es pas parti du tout. Au contraire, tu vis dans un autre domaine et sous une autre forme. Tu n’as fait que changer de manière de vivre. En aucun cas tu n’es vraiment mort. L’homme voit les choses ainsi : “Cette personne est morte si jeune, comme c’est pitoyable !” Mais aux yeux de Dieu, tu n’es pas mort et tu n’es pas non plus parti pour souffrir. Au contraire, tu es parti pour profiter des bénédictions et pour te rapprocher de Dieu. Car, en tant qu’être créé, tu es déjà à la hauteur de l’exercice de ton devoir aux yeux de Dieu, tu as achevé ton devoir, Dieu n’a pas besoin que tu accomplisses ce devoir plus longtemps dans les rangs des êtres créés. Pour Dieu, ton “départ” ne s’appelle pas un “départ”, tu es “emporté”, “emmené” ou “guidé ailleurs”, et c’est une bonne chose » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Répandre l’Évangile est le devoir auquel sont tenus par honneur tous les croyants). En méditant sur les Paroles de Dieu, j’ai pris conscience qu’il n’appartient pas à l’homme de choisir sa vie et sa mort. Il ne meurt pas nécessairement parce qu’il le veut et il ne survit pas simplement parce qu’il veut continuer à vivre. Tout est sous la souverainté et la prédestination de Dieu. J’ai aussi pris conscience que Dieu est heureux que les êtres créés soient capables de diffuser l’Évangile du salut de l’humanité par le Créateur, qu’ils assument leurs responsabilités et s’acquittent de leurs devoirs, même dans un environnement hostile dans lequel le grand dragon rouge se livre comme un forcené à l’arrestation des chrétiens. J’ai pensé à la façon dont les saints, à toutes les époques, ont sacrifié leurs vies pour diffuser l’Évangile du Seigneur. Certains ont été lapidés à mort, certains ont été traînés à mort par des chevaux. Ils ont connu toutes sortes de morts atroces. On peut penser que leur mort a été brutale et tragique mais Dieu considère que leur mort a un sens et une valeur. Quant à moi, confrontée au danger, j’avais peur de la mort, je chérissais ma vie et ne pouvais pas comprendre ce qu’était vraiment la mort et sa signification. Si un jour je finissais vraiment entre les mains de la police, trahissais Dieu et devenais un Judas par peur de la mort, je deviendrais à jamais une pécheresse et mon corps, mon âme et mon esprit feraient l’objet d’une punition éternelle. Ce serait une véritable mort. Aussi méchant et malfaisant que soit le grand dragon rouge, il peut seulement ravager la chair de l’homme. Si vraiment Je devais me faire arrêter et battre à mort par la police, j’aurais enduré la persécution au nom de la justice. Même si ma chair périssait, mon âme serait toujours entre les mains de Dieu. En prenant conscience de cela, j’ai eu moins peur de la mort.
Je me suis alors souvenue des paroles de Dieu, qui disent : « Dans la période d’expansion de l’œuvre de gestion de Dieu, tous ceux qui suivent Dieu accomplissent leur propre devoir, et ils ont tous subi, maintes et maintes fois, la répression et la persécution cruelle du grand dragon rouge. Le chemin pour suivre Dieu est rude et accidenté, et il est exceptionnellement difficile. Tous ceux qui ont suivi Dieu pendant plus de deux ou trois ans en ont fait l’expérience personnelle. Le devoir accompli par chaque personne, qu’il s’agisse d’un devoir fixe ou d’un arrangement temporaire, découle de la souveraineté et des arrangements de Dieu. Il se peut que des personnes soient souvent arrêtées, que le travail de l’Église soit perturbé et gâché, et qu’il y ait une pénurie évidente de personnes pour accomplir les devoirs, en particulier celles qui ont un bon calibre et une expertise professionnelle, qui sont en minorité, mais grâce à la direction de Dieu, grâce à Sa puissance et à Son autorité, la maison de Dieu a déjà émergé des temps les plus difficiles et tout son travail est sur la bonne voie. Pour l’homme, cela paraît impossible, mais rien n’est difficile à accomplir pour Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Répandre l’Évangile est le devoir auquel sont tenus par honneur tous les croyants). En méditant sur les paroles de Dieu, je me suis sentie extrêmement lucide. Peu importe la difficulté des circonstances, Dieu a toujours utilisé Son autorité et Son pouvoir pour conduire les gens à les traverser par étapes. Par exemple, quand Moïse a conduit l’exode des Israélites, la Mer rouge se dressait devant eux alors qu’ils étaient poursuivis par une armée de soldats. Dans leurs notions et leur imagination, les gens croyaient que les Israélites allaient à la mort. Mais Dieu n’a pas permis que les soldats blessent les Israélites. Il a ordonné à Moïse de pointer la Mer rouge avec son bâton et les eaux se sont séparées, en révélant un chemin de terre sèche qui a permis aux Israélites de traverser la mer. Quand les soldats ont tenté de traverser la mer, les eaux ont recouvert le chemin, noyant toute l’armée. Cela nous montre la toute-puissance de Dieu, Sa sagesse et Ses actes miraculeux. Si j’étais allée chez ma sœur une demi-heure plus tôt seulement, j’aurais pu être arrêtée, mais grâce à la protection miraculeuse de Dieu, j’étais restée saine et sauve. En prenant conscience de cela, j’ai pris une résolution envers Dieu s’Il autorisait que je sois appréhendée par la police, j’acceptais de me soumettre à Ses orchestrations et arrangements. Si j’étais battue à mort, je subirais la persécution au nom de la justice et cela aurait du sens. Prendre conscience de cela m’a beaucoup apaisée. Après m’être assurée que personne ne me suivait, je me suis empressée de contacter les frères et les sœurs qui étaient en danger sans le savoir et je leur ai dit de se cacher.
À travers cette expérience personnelle, m’a montré que le PCC est un démon qui ravage l’humanité et lui nuit. Il arrêtait les frères et les sœurs un par un et utilisait toutes sortes de tactiques méprisables : les menacer, les soudoyer avec des promesses, les torturer et les tourmenter, tout cela pour qu’ils trahissent Dieu et se vendent les uns les autres. Il est maudit et c’est l’incarnation même du mal ! Je l’ai détesté du fond de mon cœur, l’ai rejeté et me suis rebellée contre lui. De plus, je me suis sentie encore plus résolue dans ma détermination à suivre Dieu jusqu’au bout. Même si cette expérience m’a fait un peu souffrir, que j’ai été en proie à la peur et à la panique, la traverser m’a aidée à reconnaître ma nature satanique méprisable et égoïste et m’a permis de témoigner de la toute-puissance, de la souveraineté et des actes miraculeux de Dieu. Elle a renforcé ma foi en Dieu. C’est un épisode que je n’oublierai jamais, qui m’a apporté une précieuse expérience de la vie.
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.
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