Après avoir appris la mort de ma mère

14 février 2025

Par Zhang Meng, Chine

Mon père est tombé malade et est décédé avant mon premier anniversaire. Ma mère a dû avoir deux emplois pour élever ses cinq enfants. Elle travaillait du lever au coucher du soleil tous les jours et était à la fois notre mère et notre père. Mon cœur en souffrait et j’ai fait un vœu en silence : « Quand je serai grande, je m’occuperai de ma mère pour qu’elle puisse vivre sans souci. » Pour alléger le fardeau de ma mère, j’aidais aux corvées après l’école, mais ma mère m’aimait tellement qu’elle ne voulait pas que je l’aide, juste que je travaille dur. Je lui disais : « Tu es si fatiguée. N’aurais-tu pas la vie un peu plus facile si je t’aidais ? » Et elle me répondait : « Cela n’a pas d’importance que je sois fatiguée. Ma vie sera confortable quand vous serez grands et que vous vous m’occuperez de moi ! Regarde ta cousine. Sa mère est morte jeune et son père l’a élevée tout seul. Une fois mariée, elle a complètement pris en charge son père : repas, vêtements, tout ce dont il avait besoin. Sa vie n’est-elle pas confortable aujourd’hui ? » Une fois, ma cousine m’a dit : « Les corbeaux savent qu’il doivent nourrir leurs parents. Mon père a enduré toutes sortes de difficultés pour m’élever. Si je ne m’occupe pas de lui, est-ce que je vaux mieux qu’une bête ? » Je pensais alors que je voulais devenir comme ma cousine et prendre soin de ma mère. Une fois mariée, bien que je n’aie pas eu un bon emploi ou un bon revenu, j’ai fait tout ce que j’ai pu pour aider financièrement ma mère et je la faisais souvent venir chez moi pour m’occuper d’elle. Tous mes voisins me louaient, en disant : « Même si sa fille vit loin, elle fait tout ce qu’elle peut pour s’occuper de sa mère. » Je me sentais si bien quand j’entendais cela. J’avais l’impression que c’était ainsi que je devais me conduire, en tant qu’enfant et que c’était la seule façon de rendre sa gentillesse à ma mère.

En 1999, j’ai accepté la nouvelle œuvre de Dieu. Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que l’intention la plus urgente de Dieu est de sauver l’homme et j’ai commencé à prêcher l’Évangile. Fin 2003, j’ai été arrêtée alors que je prêchais l’Évangile. Quand j’ai été relâchée, j’ai dû partir de chez moi pour travailler et j’ai loué un logement pour éviter les filatures et surveillances de la police. J’ai appris plus tard que la police me cherchait et qu’elle était venue en secret dans mon village trois fois en six mois pour demander si je louais un logement. À partir de ce moment, j’ai vécu comme une vagabonde et je ne pouvais plus faire venir ma mère chez moi pour m’occuper d’elle comme j’avais l’habitude de le faire. Je sentais tellement redevable envers ma mère. En particulier quand j’ai appris que ma belle-sœur l’avait maltraitée quand elle était malade, j’ai eu le cœur brisé et j’ai été bouleversée, et j’ai même regretté d’être partie pour prêcher l’Évangile. « Si je n’avais pas prêché l’Évangile, je n’aurais pas été arrêtée et je n’aurais pas eu à partir de chez moi. Je serais en mesure d’être aux côtés de ma mère et de m’occuper d’elle. » J’ai compris que mon état était mauvais, et que prêcher l’Évangile était ma responsabilité et ma mission. Regretter d’avoir prêché l’Évangile et d’avoir fait mon devoir, n’était-ce pas la manifestation d’une trahison de Dieu ? À une réunion, j’ai parlé de mon état à un dirigeant et il m’a montré un passage des paroles de Dieu : « Les hommes vivent tous dans un état de sentiments – et ainsi Dieu n’en évite pas un seul et expose les secrets cachés dans le cœur de tous les hommes. Pourquoi est-il si difficile pour les hommes de se séparer de leurs sentiments ? Est-ce que cela surpasse les normes de la conscience ? La conscience peut-elle réaliser la volonté de Dieu ? Les sentiments peuvent-ils aider les hommes dans l’adversité ? Aux yeux de Dieu, les sentiments sont Son ennemi. Cela n’a-t-il pas été clairement affirmé dans les paroles de Dieu ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Interprétations des mystères des « paroles de Dieu à l’univers entier », Chapitre 28). À la lecture des paroles de Dieu, j’ai compris qu’en effet, je vivais dans mes sentiments et que ces sentiments m’avaient voilé la vue afin que je ne puisse plus distinguer le bien du mal. Je prêchais l’Évangile afin que les gens puissent venir devant Dieu et accepter Son salut. C’était une chose juste et le devoir que je devais faire. Depuis les temps anciens, n’y avait-il pas eu de nombreux vrais croyants qui avaient tout abandonné pour suivre Dieu et se dépenser pour Lui ? Prenons Pierre. Quand le Seigneur Jésus l’a appelé, il a immédiatement lâché ses filets de pêche et il a suivi le Seigneur. Quand j’ai pris conscience de cela, j’ai gagné plus de foi. J’ai pris la résolution de bien faire mon devoir et de satisfaire Dieu, et je suis donc retournée prêcher l’Évangile.

À l’automne 2015, une sœur de l’Église m’a prévenue que ma mère était décédée. Mon cœur s’est brisé et cette nouvelle m’a bouleversée. J’ai lutté contre les larmes et j’ai pensé : « Comment ma mère peut-elle être partie ? Est-elle tombée malade et en dépression parce que je n’étais pas avec elle, que je lui manquais et qu’elle s’inquiétait pour moi ? Sans les persécutions du PCC, j’aurais pu rester à ses côtés et m’occuper plus d’elle, afin que ses dernières années soient plus agréables, et peut-être qu’elle aurait vécu quelques années de plus. » Plus j’y pensais, plus grande était ma détresse. En quittant la maison de la sœur, les larmes coulaient sur mon visage. Ma mère a tant souffert pour m’élever, mais une fois vieille et malade, je n’ai pas pu être là pour m’occuper d’elle et je n’ai pas pu être présente pour ses derniers instants. En pensant à cela, j’ai pleuré à chaudes larmes et j’ai ressenti une grande peine. J’ai essuyé mes yeux et j’ai pris mon vélo. En chemin, des scènes qui illustraient les difficultés de ma mère à m’élever passaient dans mon esprit, comme un film. Je me sentais tellement redevable envers ma mère et elle était morte avant que j’aie la chance d’être une bonne fille attentionnée. Je n’avais même pas pu être là pour ses derniers instants. Les autres diraient-ils que je suis une mauvaise fille, une misérable ingrate ? De retour à ma maison d’accueil, j’avais trop de chagrin pour manger. La sœur hôtesse m’a réconfortée : « La durée de vie de chacun est entre les mains de Dieu. La naissance et la mort d’une personne sont ordonnées par Dieu. Ne sois pas si triste. Continue de prier Dieu. » Ses mots m’ont un peu consolée et apaisée, mais mon cœur refusait toujours de se calmer quand je faisais mon devoir, donc j’ai prié Dieu pour Lui demander de me guider hors de cet état négatif. Après ma prière, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Dieu a créé ce monde et y a amené l’homme, un être vivant à qui Il a donné la vie. Ensuite, l’homme a eu des parents et une famille, et n’a plus été seul. Depuis que l’homme a jeté son regard pour la première fois sur ce monde matériel, il a été destiné à exister dans ce que Dieu a prédestiné. Le souffle de vie de Dieu soutient chaque être vivant tout au long de sa croissance et jusqu’à l’âge adulte. Pendant ce processus, personne ne réalise que l’homme grandit sous les soins de Dieu, mais au contraire, les gens croient que l’homme le fait sous les soins bienveillants de ses parents, et que c’est son propre instinct de vie qui régit sa croissance. C’est parce que l’homme ne sait pas qui lui a donné la vie ni d’où elle est venue, et encore moins comment l’instinct de vie crée des miracles » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Dieu est la source de la vie de l’homme). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu a créé les cieux, la terre et toutes les choses, et qu’Il accorde la vie à l’homme. En surface, on avait l’impression que ma mère m’avait élévée, mais sans les soins et la protection de Dieu, je n’aurais jamais survécu jusqu’alors. J’ai pensé à la maladie mortelle que ma fille avait contractée à cinq ans. J’étais ravagée par le chagrin et je voulais lui donner mes organes. Le médecin a dit : « Cela ne sert à rien. Traiter cette maladie ne lui sauvera pas la vie. Sa maladie est mortelle et personne ne peut la sauver. » Dieu a ordonné nos vies et nos morts il y a longtemps, et personne ne peut rien y changer. Le moment où ma mère devait mourir était aussi entre les mains de Dieu et ordonné par Lui. Pourtant, j’avais cru qu’elle était morte de maladie et d’une dépression parce que je lui manquais et qu’elle s’inquiétait pour moi. Je n’avais pas reconnu la souveraineté de Dieu ! Je me sentais particulièrement redevable envers elle quand je pensais à quel point cela avait difficile de m’élever après la mort de mon père, qu’elle avait vieilli et était tombée malade, et que je n’avais pas pu prendre soin d’elle. Je me sentais redevable envers elle, mon cœur ne parvenait pas à se calmer dans mon devoir. En fait, la vie de l’homme vient de Dieu et tout ce que j’apprécie m’est accordé par Dieu. Je ne me sentais pas redevable envers Dieu parce que je ne faisais pas bien mon devoir, mais je me sentais redevable envers ma mère, au point où je regrettais d’avoir fait mon devoir. Je n’étais vraiment pas digne d’être appelée humaine !

Plus tard, j’ai lu des paroles de Dieu, dans lesquelles Il échange sur « Tes parents ne sont pas tes créanciers », et mon point de vue a changé. Dieu Tout-Puissant dit : « Examinons la question de ta mise au monde par tes parents. Qui a décidé que tes parents te donnent naissance, toi ou eux ? Qui a choisi qui ? Si tu examines cela du point de vue de Dieu, la réponse est : ni toi ni eux. Ni toi ni tes parents n’ont choisi qu’ils te donnent naissance. Si tu examines cette question à la racine, cela a été ordonné par Dieu. Nous allons mettre ce sujet de côté, pour l’instant, car il est facile aux gens de comprendre la question. De ton point de vue, tu es né passivement de tes parents, sans avoir aucun choix en la matière. Du point de vue de tes parents, ils t’ont donné naissance de leur propre volonté indépendante, n’est-ce pas ? En d’autres termes, en mettant de côté l’ordination de Dieu, quand il s’agit de la question de ta mise au monde, ce sont tes parents qui avaient tout pouvoir. Ils ont choisi de te donner naissance et ils ont décidé de tout. Tu n’as pas choisi à leur place qu’ils te donnent naissance, tu es né passivement d’eux, et tu n’as eu aucun choix en la matière. Alors, puisque tes parents avaient tout pouvoir, et qu’ils ont choisi de te donner naissance, ils ont l’obligation et la responsabilité de t’élever, de faire de toi un adulte, de te fournir une éducation, de la nourriture, des vêtements et de l’argent : voilà leur responsabilité et leur obligation, et c’est ce qu’ils sont censés faire. Comme tu as toujours été passif durant la période pendant laquelle ils t’ont élevé, tu n’avais pas le droit de choisir, tu étais obligé d’être élevé par eux. Parce que tu étais jeune, tu n’avais pas la possibilité de t’élever toi-même, tu n’avais pas d’autre choix que d’être élevé passivement par tes parents. Tu as été élevé de la manière que tes parents ont choisie. S’ils t’ont donné de bonnes choses à boire et à manger, alors tu as bu et mangé de bonnes choses. Si tes parents t’ont donné un environnement de vie où tu as survécu en mangeant de la paille et des plantes sauvages, alors tu as survécu en mangeant de la paille et des plantes sauvages. Quoi qu’il en soit, pendant que tes parents t’élevaient, tu as été passif et tes parents ont assumé leurs responsabilités. C’est comme si tes parents prenaient soin d’une fleur. Puisqu’ils veulent prendre soin d’une fleur, ils doivent la fertiliser, l’arroser et s’assurer qu’elle reçoit la lumière du soleil. Donc, pour ce qui est des gens, peu importe si tes parents se sont occupés de toi méticuleusement ou s’ils ont pris grand soin de toi, quoi qu’il en soit, ils ne faisaient qu’assumer leurs responsabilités et leurs obligations. Indépendamment de la raison pour laquelle ils t’ont élevé, c’était leur responsabilité : parce qu’ils t’ont donné naissance, ils doivent assumer leur responsabilité vis-à-vis de toi. Sur cette base, peut-on considérer que tout ce que tes parents ont fait pour toi soit de la bonté ? C’est impossible, n’est-ce pas ? (En effet.) Le fait que tes parents assument leurs responsabilités envers toi n’étant pas considéré comme de la bonté, alors, s’ils assument leurs responsabilités envers une fleur ou une plante, qu’ils l’arrosent et la fertilisent, est-ce considéré comme de la bonté ? (Non.) C’est même encore moins considéré comme de la bonté. Fleurs et plantes poussent mieux à l’extérieur. Si elles sont plantées dans la terre, et qu’elles ont du vent, du soleil et de l’eau de pluie, elles prospèrent. Elles ne poussent pas aussi bien quand elles sont plantées dans un pot à l’intérieur, mais où qu’elles se trouvent, elles vivent, n’est-ce pas ? Peu importe où elles sont, cela a été ordonné par Dieu. Tu es une personne vivante et Dieu a la responsabilité de toute vie, Il permet à toute vie de survivre et de suivre la loi que tous les êtres créés respectent. Mais en tant que personne, tu vis au sein de l’environnement dans lequel tes parents t’élèvent, donc tu devrais grandir et exister dans cet environnement. Que tu vives dans cet environnement est dû à l’ordination de Dieu, à plus grande échelle. À plus petite échelle, c’est dû au fait que tes parents t’élèvent, n’est-ce pas ? Quoi qu’il en soit, en t’élevant, tes parents assument une responsabilité et une obligation. T’élever pour faire de toi un adulte est leur obligation et leur responsabilité, et on ne peut pas appeler ça de la bonté. Si on ne peut pas appeler ça de la bonté, alors ne s’agit-il pas de quelque chose dont tu devrais profiter ? (Si.) Il s’agit d’une sorte de droit dont tu devrais profiter. Tu devrais être élevé par tes parents parce qu’avant d’atteindre l’âge adulte, le rôle que tu joues est celui d’un enfant que ses parents élèvent. Par conséquent, tes parents ne font qu’assumer un genre de responsabilité envers toi, et tu ne fais que recevoir cela de tes parents, mais tu ne reçois assurément pas d’eux la grâce ou la bonté. […] T’élever est la responsabilité de tes parents. Ils ont choisi de te donner naissance, ils ont donc la responsabilité et l’obligation de t’élever. En t’élevant jusqu’à l’âge adulte, ils assument leurs responsabilités et leurs obligations. Tu ne leur dois rien, tu n’as donc pas à les dédommager. Tu n’as pas à les dédommager : cela montre clairement que tes parents ne sont pas tes créanciers, et que tu n’as pas à faire quoi que ce soit pour eux en contrepartie de leur bonté. Si ta situation te permet d’assumer un peu de tes responsabilités envers eux, alors fais-le. Si ton environnement et ta situation objective ne te permettent pas de remplir tes obligations à leur égard, alors tu n’as pas à trop y réfléchir, et tu ne dois pas penser que tu leur es redevable, parce que tes parents ne sont pas tes créanciers » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (17)). Les paroles de Dieu m’ont permis de comprendre que Dieu est souverain et arrange chaque personne qui vient au monde. Ma naissance dans cette famille avait aussi été ordonnée par Dieu. Quelles que soient les souffrances que ma mère avait endurées pour m’élever, c’était sa responsabilité et je ne devrais pas considérer que c’était de la gentilesse. Tout comme Dieu le dit : « Puisque tes parents avaient tout pouvoir, et qu’ils ont choisi de te donner naissance, ils ont l’obligation et la responsabilité de t’élever, de faire de toi un adulte, de te fournir une éducation, de la nourriture, des vêtements et de l’argent : voilà leur responsabilité et leur obligation, et c’est ce qu’ils sont censés faire. » Mais je ne comprenais pas la vérité et je ne voyais pas les choses conformément aux paroles de de Dieu. J’avais toujours cru qu’après la mort de mon père, ma mère avait pris son rôle en plus du sien, qu’elle avait mené une vie frugale pour me permettre d’aller à l’école et qu’elle lutté pour m’élever jusqu’à ce que je sois adulte et que sans les soins et le soutien de ma mère, je ne serais pas devenue la personne que je suis aujourd’hui. Je considérais que ses soins étaient de la gentillesse et j’avais toujours voulu lui rendre le fait de m’avoir élevée ainsi. Quand j’ai appris sa mort, j’ai été prise d’une grande détresse et j’ai senti que je ne m’étais pas bien occupée d’elle. Je n’avais même pas pu être là pour ses derniers instants, et je pensais donc être une mauvaise fille. Je ne me sentais seulement redevable envers elle, et je n’étais pas d’humeur à faire mon devoir. Si je continuais à vivre en me sentant redevable envers elle et que j’étais incapable de faire mon devoir, alors je n’aurais vraiment aucune conscience, aucune humanité. Quand je pensais à la mort de ma mère, même si j’avais pu être avec elle à la fin, je n’aurais pas pu lui sauver la vie. Même si d’autres m’avaient louée d’être une bonne fille, quel sens cela aurait-il eu ?

Alors, j’ai lu d’autres paroles de Dieu. Dieu dit : « À cause du conditionnement de la culture chinoise traditionnelle, dans les notions traditionnelles du peuple chinois, on croit qu’il faut observer une piété filiale à l’égard de ses parents. Quiconque n’observe pas cette piété filiale est un enfant indigne. Ces idées ont été inculquées aux gens depuis leur premier âge et elles sont enseignées dans presque toutes les familles, ainsi que dans chaque école et dans la société en général. Quand une personne s’est fait bourrer le crâne d’idées pareilles, elle se dit : “La piété filiale est plus importante que tout. Si je ne l’observais pas, je ne serais pas quelqu’un de bien, je serais un enfant indigne et je serais dénoncé par la société. Je serais une personne qui manque de conscience.” Cette idée est-elle correcte ? Les gens ont vu tellement de vérités exprimées par Dieu : Dieu a-t-Il exigé que l’on fasse preuve de piété filiale envers ses parents ? Est-ce une des vérités que les croyants doivent comprendre ? Non, ce n’est pas le cas. Dieu a seulement échangé sur certains principes. Par quel principe les paroles de Dieu demandent-elles que les gens traitent les autres ? Aimer ce que Dieu aime et haïr ce que Dieu hait : c’est là le principe auquel il faut adhérer. Dieu aime ceux qui poursuivent la vérité et sont capables de suivre Sa volonté ; ce sont aussi les gens que nous devrions aimer. Ceux qui ne sont pas capables de suivre la volonté de Dieu, qui Le haïssent et se rebellent contre Dieu, sont des gens détestés par Dieu, et nous devrions les détester, nous aussi. C’est ce que Dieu demande à l’homme. […] Satan utilise ce type de culture traditionnelle et de notions morales pour lier tes pensées, ton esprit et ton cœur, te rendant incapable d’accepter les paroles de Dieu ; tu as été possédé par ces choses de Satan qui t’ont rendu incapable d’accepter les paroles de Dieu. Quand tu veux pratiquer les paroles de Dieu, ces choses provoquent de la perturbation en toi, tu t’opposes alors à la vérité et aux exigences de Dieu, et tu n’as pas la force de te débarrasser du joug de la culture traditionnelle. Après avoir lutté pendant un moment, tu trouves un compromis : tu préfères croire que les notions morales traditionnelles sont correctes et conformes à la vérité, et donc, tu rejettes les paroles de Dieu ou tu y renonces. Tu n’acceptes pas les paroles de Dieu comme étant la vérité et tu n’accordes pas d’importance au salut, et tu te dis que tu vis toujours dans ce monde et que tu ne peux survivre qu’en te fiant à ces gens. Incapable d’endurer les récriminations de la société, tu préfères abandonner la vérité et les paroles de Dieu, te livrant aux notions morales traditionnelles et à l’influence de Satan, tu préfères offenser Dieu et ne pas pratiquer la vérité. Dites-Moi, l’homme n’est-il pas pitoyable ? N’a-t-il pas besoin du salut de Dieu ? » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en reconnaissant ses opinions erronées que l’on peut vraiment changer). « Dans le monde des non-croyants, un dicton dit : “Les corbeaux remercient leur mère en la nourrissant et les agneaux s’agenouillent pour téter le lait de leur mère.” Un autre dicton dit : “Une personne sans piété filiale est pire qu’une bête.” Comme ces dictons semblent grandioses ! En fait, les phénomènes évoqués par le premier dicton, “les corbeaux remercient leur mère en la nourrissant et les agneaux s’agenouillent pour téter le lait de leur mère”, existent réellement, ce sont des faits. Cependant, il s’agit seulement de phénomènes appartenant au règne animal. Il s’agit simplement d’un type de loi que Dieu a établi pour diverses créatures vivantes, loi que toutes sortes de créatures vivantes respectent, y compris les êtres humains. Le fait que toutes sortes de créatures vivantes respectent cette loi démontre en outre que toutes les créatures vivantes sont créées par Dieu. Aucune créature vivante ne peut enfreindre cette loi et aucune créature vivante ne peut la transcender. […] “Les corbeaux remercient leur mère en la nourrissant et les agneaux s’agenouillent pour téter le lait de leur mère” démontre précisément que le monde animal respecte ce type de loi. Toutes sortes de créatures vivantes ont cet instinct. Une fois que leurs petits sont nés, les femelles ou les mâles de l’espèce concernée s’en occupent et les élèvent jusqu’à ce qu’ils soient adultes. Toutes sortes de créatures vivantes sont capables d’assumer leurs responsabilités et leurs obligations vis-à-vis de leurs petits en élevant la génération suivante consciencieusement et scrupuleusement. Cela devrait être davantage le cas chez les êtres humains. Les êtres humains sont qualifiés d’animaux supérieurs par l’humanité, s’ils ne peuvent pas respecter cette loi et s’ils sont dépourvus de cet instinct, alors les êtres humains sont inférieurs aux animaux, n’est-ce pas ? Par conséquent, peu importe combien tes parents ont pris soin de toi tandis qu’ils t’élevaient et combien ils ont assumé leurs responsabilités vis-à-vis de toi, ils faisaient par instinct seulement ce qu’ils étaient censés faire dans les limites des capacités d’un être humain créé » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (17)). J’ai compris ceci à la lecture des paroles de Dieu : la raison pour laquelle je souffrais tant, c’est que j’étais influencée par des idées et points de vue tels que : « Une personne sans piété filiale est pire qu’une bête » et « Élevez vos enfants pour qu’ils s’occupent de vous dans votre vieillesse ». Je croyais qu’être loyal envers ses parents était parfaitement naturel et justifié et que ne pas le faire était une trahison qui nous abaissait plus bas qu’une bête. J’étais en fuite, et je n’avais pas pu m’occuper de ma mère chez moi donc cela pesait sur ma conscience et je me sentais redevable envers elle. J’avais aussi peur qu’on dise de moi que je n’avais pas de conscience et que j’étais une mauvaise fille, donc j’avais ressenti une immense douleur et je n’avais pas été en mesure de faire mon devoir calmement et quand, plus tard, j’avais appris la mort de ma mère, je m’étais effondrée. J’ai vu qu’on m’avait instillé ces idées de culture traditionnelle et que pour moi, le lien filial était plus important que faire mon devoir d’être créé. J’avais même regretté d’avoir prêché l’Évangile et d’avoir fait mon devoir. N’était-ce pas la manifestation d’une trahison de Dieu ? Puisque j’avais été arrêtée pour avoir prêché l’Évangile, je n’avais pas pu rentrer chez moi. Mais au lieu de haïr le PCC, j’avais blâmé Dieu, car je pensais que la faute en revenait au fait que je prêchais l’Évangile. J’avais vraiment faux sur toute la ligne et je ne pouvais dire ce qui était juste et ce qui ne l’était pas ! Tout ce que j’ai me vient de Dieu. Il S’était occupé de moi et m’avait protégée durant toutes ces années afin que j’ai la chance de prêcher l’Évangile et de faire mon devoir, de poursuivre la vérité et d’être sauvée par Lui. Non seulement je n’avais pas de gratitude pour Dieu mais je L’avais mal compris et blâmé, et j’avais même regretté d’avoir fait mon devoir. Je n’avais vraiment eu aucune conscience ! Ce n’est qu’alors que j’ai compris que les idées et les points de vue comme : « Une personne sans piété filiale est pire qu’une bête » et « Élevez vos enfants pour qu’ils s’occupent de vous dans votre vieillesse » étaient fallacieuses et qu’elles étaient une façon pour Satan de fourvoyer et de corrompre les gens. Je ne voulais plus vivre selon les idées et points de vues de Satan. Je voulais voir les personnes et les choses, me comporter et agir conformément aux paroles de Dieu.

Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Tout d’abord, la plupart des gens choisissent de quitter la maison pour remplir leurs devoirs en partie à cause de circonstances globales objectives qui les obligent à quitter leurs parents ; ils ne peuvent pas rester aux côtés de leurs parents pour s’occuper d’eux et les accompagner. Ce n’est pas qu’ils choisissent volontairement de quitter leurs parents ; la raison de ce choix est objective. Par ailleurs, d’un point de vue subjectif, tu quittes la maison pour accomplir tes devoirs et non parce que tu voulais quitter tes parents et échapper à tes responsabilités, mais en raison de l’appel de Dieu. Pour contribuer à l’œuvre de Dieu, accepter Son appel et accomplir les devoirs d’un être créé, tu n’avais pas d’autre choix que de quitter tes parents ; tu ne pouvais pas rester à leurs côtés pour les accompagner et prendre soin d’eux. Tu ne les as donc pas quittés pour fuir tes responsabilités, n’est-ce pas ? Les quitter pour fuir tes responsabilités et devoir les quitter pour répondre à l’appel de Dieu et accomplir tes devoirs, n’est-ce pas là deux choses de nature différente ? (Si.) Tu as dans le cœur des liens d’affection et des pensées pour tes parents ; tu n’es pas dénué de sentiments. Si les circonstances objectives le permettaient, et si tu étais en mesure de rester à leurs côtés tout en accomplissant tes devoirs, alors tu serais prêt à rester à leurs côtés, à prendre régulièrement soin d’eux et à assumer tes responsabilités. Mais en raison de circonstances objectives, tu as dû les quitter ; tu ne pouvais pas rester à leurs côtés. Ce n’est pas que tu ne voulais pas assumer tes responsabilités d’enfant, mais que tu ne pouvais pas le faire. N’est-ce pas là une chose d’une autre nature ? (Si.) Si tu avais quitté la maison pour éviter d’être digne et d’avoir à assumer tes responsabilités, cela aurait démontré de l’indignité et un manque d’humanité. Tes parents t’ont élevé, mais tu étais impatient de déployer tes ailes et de voler par toi-même. Tu ne veux pas voir tes parents, et tu ne prêtes pas attention aux difficultés qu’ils rencontrent. Même si tu as les moyens de les aider, tu ne le fais pas ; tu fais semblant de ne rien entendre et tu laisses les autres dire ce qu’ils veulent de toi – tu ne veux tout simplement pas assumer tes responsabilités. C’est cela être indigne. Mais est-ce le cas aujourd’hui ? (Non.) De nombreuses personnes ont quitté leur région, leur ville, leur province ou même leur pays pour remplir leurs devoirs, et elles sont déjà loin de leur ville natale. En outre, diverses raisons les empêchent de rester en contact avec leur famille. À l’occasion, elles demandent des nouvelles récentes de leurs parents auprès de personnes originaires de la même ville et sont soulagées d’apprendre que leurs parents sont toujours en bonne santé et qu’ils s’en sortent bien. En fait, tu n’es pas indigne ; tu n’as pas atteint le point où tu manquerais d’humanité, où tu ne voudrais même pas te soucier de tes parents ou assumer tes responsabilités à leur égard. C’est pour diverses raisons objectives que tu as dû faire ce choix, si bien que tu n’es pas indigne » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (16)). « En tant qu’enfant, tu dois comprendre que tes parents ne sont pas tes créanciers. Tu dois faire de nombreuses choses dans cette vie, et toutes ces choses sont celles qu’un être créé devrait faire, ce sont des choses qui t’ont été confiées par le Créateur et qui n’ont aucun rapport avec le fait que tu rendes leur bonté à tes parents. Faire preuve de piété filiale à l’égard de tes parents, leur rendre la pareille, leur rendre leur bonté, tout cela n’a aucun rapport avec ta mission dans la vie. On peut également dire que tu n’es pas obligé de faire preuve de piété filiale vis-à-vis de tes parents, de leur rendre la pareille ni d’assumer les moindres responsabilités envers eux. Pour dire les choses simplement, tu peux le faire en partie, et assumer un peu de tes responsabilités quand les circonstances le permettent, mais quand ce n’est pas possible, tu n’as pas à t’évertuer à le faire. Si tu ne peux pas assumer ta responsabilité qui consiste à faire preuve de piété filiale, ce n’est pas grave, cela va simplement un peu à l’encontre de ta conscience, de ta moralité humaine et des notions humaines. Mais à tout le moins, cela ne s’oppose pas à la vérité, et Dieu ne te condamnera pas pour cela. Quand tu comprendras la vérité, ta conscience ne se sentira pas fautive à cause de cela » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (17)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris comment les enfants devraient traiter leurs parents. Ma mère n’était pas ma créancière. Je suis venue au monde avec une mission à mener à bien : faire le devoir d’un être créé. Si les circonstances et les conditions l’avaient permis, alors j’aurais pu m’occuper de ma mère, faire preuve de lien filial envers elle, et assumer les responsabilités et obligations d’un enfant. Si les circonstances ne le permettaient pas, alors je n’avais pas à insister. De plus, ce n’est pas que je ne voulais faire preuve de lien filial envers ma mère, c’était à cause des persécutions et des poursuites du PCC que je n’avais pas pu rentrer chez moi pour m’occuper d’elle. Ce n’était pas à cause d’un manque de lien filial et je n’avais pas besoin de me soucier de ce que les autres pensaient de moi. Le plus important, c’était que je me soumette à la souveraineté et aux arrangements de Dieu, et que je fasse mon devoir correctement. Une fois que j’ai compris ceci, je ne me suis plus sentie contrainte et j’ai pu mettre mon cœur dans mon devoir. C’est le jugement et l’exposition des paroles de Dieu qui m’ont permis de comprendre certaine de mes points de vue fallacieux, de comprendre comment aborder ma mère d’une manière qui soit conforme aux vérités-principes, de ne plus vivre en me sentant redevable envers elle, de calmer mon cœur et de faire mon devoir.

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

Contenu connexe

Contactez-nous par WhatsApp
Réduire la taille de police
Augmenter la taille de police
Passer en mode plein écran
Sortir du mode plein écran