La transformation d’une actrice
Dieu Tout-Puissant dit : « Comme l’une des créatures, l’homme doit garder sa propre place, se comporter consciencieusement et garder avec dévouement ce qui lui est confié par le Créateur. Et l’homme ne doit pas agir de manière déplacée, ou faire des choses qui dépassent ses capacités ou qui sont répugnantes pour Dieu. L’homme ne doit pas essayer d’être grand ou exceptionnel ou au-dessus des autres, ni chercher à devenir Dieu. C’est comme cela que les gens ne devraient pas désirer être. Chercher à devenir grand ou exceptionnel est absurde. Chercher à devenir Dieu est encore plus disgracieux ; c’est dégoûtant et méprisable. Ce qui est louable et ce à quoi les créatures devraient tenir plus que toute autre chose, c’est de devenir une véritable créature ; c’est le seul objectif que tous devraient poursuivre » (« La Parole apparaît dans la chair »).
En mai 2016, je jouais dans un film pour l’Église. J’étais très honoré d’avoir été choisie, de pouvoir contribuer aux films de l’Église, d’aider à répandre les paroles de Dieu et de témoigner de Son œuvre afin que ceux qui Le cherchent entendent Sa voix et soient sauvés. Quand j’ai obtenu le rôle principal dans un court métrage pour lequel j’avais auditionné, j’ai été ravie et excitée. C’était mon premier rôle principal. Je savais que tout le monde dans l’Église m’admirerait si je jouais bien. Décidée à faire de mon mieux, je me suis tout de suite mise au travail. Quand une réplique me donnait du mal, je demandais à un acteur plus expérimenté de la lire et je répétais ce qu’il disait. Quand mes gestes n’étaient pas justes, je demandais conseil à quelqu’un et je m’entraînais sans relâche. Il m’arrivait de travailler toute la nuit sans me sentir fatiguée. J’ai travaillé très dur. Après l’avant-première, des frères et sœurs m’ont dit : « Tu t’en es bien sortie dans ce court métrage. » Ça a flatté mon ego. J’avais presque l’impression d’être célèbre, une sorte de star. J’ai été surprise quand le réalisateur m’a dit qu’il fallait refaire des prises pour différentes raisons. J’étais dévastée. « D’autres prises ? J’ai en ce moment un petit rôle dans un film évangélique. Pourrai-je encore jouer le premier rôle si le scénario du court métrage est retouché et si les emplois du temps ne collent pas ? » Mais je me suis dit que j’étais la seule à pouvoir jouer ce rôle, puisque tout le monde avait aimé ma performance. Quelques jours plus tard, j’ai entendu dire que le scénario avait été retouché, mais on ne m’a pas demandé de venir sur le plateau. J’étais très anxieuse. Tous les jours, je consultais ma messagerie dès que j’ouvrais les yeux en espérant avoir été contactée. Mais j’étais aussi terrifiée à l’idée qu’on m’informe qu’ils donnaient le rôle à une autre. À chaque fois que je recevais un message, j’étais stressée. J’avais peur de perdre ce rôle. Durant ces deux jours, je ne pouvais me concentrer sur ce que je faisais. J’avais la tête ailleurs pendant le tournage auquel je participais déjà. Je ne pouvais plus attendre et je me moquais des progrès de ce film. J’ai appelé le chef d’équipe du court métrage pour lui dire que j’étais prête à reprendre le rôle. Quelques jours plus tard, il m’a envoyé un message pour m’informer qu’ils avaient confié le rôle principal à Sœur Zhao pour qu’il ne soit pas nécessaire d’interrompre le tournage du film dans lequel je jouais. J’ai trouvé ça injuste. Je m’étais investie dans ce rôle et j’avais sacrifié beaucoup de temps pour ce film. Pourquoi m’avait-on mise à l’écart alors que le scénario était prêt, presque à portée de ma main ? Je ne pouvais pas l’accepter. Je me suis cachée un long moment dans la salle de bains pour pleurer. Et puis, une idée horrible m’est venue à l’esprit : « Si Sœur Zhao n’y arrive pas, j’aurai une deuxième chance… » Je savais que je ne devais pas penser ça, mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Je me sentais très mal. Ils ont fini les nouvelles prises en un temps record et tout le monde a trouvé cette version du film bien meilleure. Le dirigeant a dit que c’était plus réaliste, plein de l’orientation de Dieu, et que nous devions tous en tirer des leçons. Je n’ai pas pu m’empêcher de me lamenter : « Pourquoi ce tournage s’est-il si bien passé alors qu’il y avait des problèmes pendant le mien ? Pourquoi n’ont-ils pas aménagé l’emploi du temps pour que j’aie le premier rôle ? » J’étais si furieuse et jalouse de Sœur Zhao que je ne voulais pas la voir. J’avais l’impression qu’elle m’avait volé ma gloire. J’étais si obsédée par la gloire que j’avais du mal à respirer. Je broyais vraiment du noir. J’ai prié Dieu tous les jours et je L’ai supplié de m’aider à surmonter la douleur et la frustration.
Un jour, pendant mes dévotions, j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui m’a émue et mise mal à l’aise. Les paroles de Dieu disent : « Dès qu’il s’agit de position, de contenance ou de réputation, le cœur de chacun bondit d’anticipation et il faut toujours se démarquer, être célèbre, être glorifié. Personne n’est prêt à céder, voulant plutôt toujours être dans le rapport de force, bien que l’affrontement soit embarrassant et non autorisé dans la maison de Dieu. Cependant, sans rapport de force, tu n’es toujours pas content. Voir quelqu’un se démarquer suscite la jalousie, un sentiment de haine et l’impression que c’est injuste. “Pourquoi ne puis-je pas me démarquer ? Pourquoi est-ce toujours lui qui se démarque et n’est-ce jamais mon tour ?” Il y a alors du ressentiment. Un effort est fait pour le réprimer, mais ça ne réussit pas. Tu pries Dieu et tu te sens mieux pendant un moment, mais ensuite, dès que tu te retrouves à nouveau dans ce genre de situation, tu n’arrives pas à surmonter cela. Est-ce que cela n’est pas le signe d’une stature immature ? N’est-ce pas un piège quand quelqu’un tombe dans ces conditions ? Ce sont les chaînes de la nature corrompue de Satan qui lient les humains. […] Si tu veux inverser ce genre d’état, si tu ne veux pas être contrôlé par ces choses, alors tu dois d’abord les mettre de côté et les abandonner. Sinon, plus tu luttes, plus les ténèbres t’encercleront, et la jalousie et la haine dans ton cœur augmenteront, et tu auras un désir plus fort d’acquérir. Plus ton désir d’acquérir sera ardent, moins tu seras capable de le faire, et en acquérant moins, ta haine augmentera. À mesure que ta haine augmentera, tu deviendras plus sombre à l’intérieur. Plus tu seras sombre à l’intérieur, plus tu accompliras ton devoir médiocrement ; plus tu accompliras ton devoir médiocrement, moins tu seras utile. C’est un cercle vicieux où tout est interconnecté. Tu ne peux pas accomplir ton devoir correctement dans un tel état, donc, progressivement, tu seras éliminé » (« Récits des entretiens de Christ »). Les paroles de Dieu révélaient précisément ce que je ressentais. Depuis que je jouais dans les films de l’Église, je voulais juste devenir une star. Quand j’ai eu le premier rôle dans ce court métrage, j’ai voulu devenir célèbre, alors je ne me suis jamais plainte, même quand c’était difficile. Quand on m’a dit qu’il y aurait d’autres prises, j’ai eu peur de perdre mon rôle et j’ai vécu dans l’angoisse. Mon cœur n’était plus à ce que je faisais. Quand j’ai perdu mon rôle et mon rêve de devenir célèbre, je n’ai pas pu l’accepter. J’en ai voulu à Dieu et aux hommes. J’étais très jalouse de ma remplaçante et je nourrissais de mauvaises pensées à son égard. J’ai espéré qu’elle ne pourrait pas jouer et qu’on me rendrait le rôle. Comme tout le monde appréciait la deuxième version du film, je ne l’ai pas accepté, j’ai ruminé et je suis devenue encore plus jalouse, amère et rancunière. Je ne faisais pas mon devoir. Je ne me souciais pas de la volonté de Dieu et je ne témoignais pas de Lui. Je voulais juste être célèbre et que tout le monde m’aime. J’étais même prête à retarder le tournage pour conserver le premier rôle. Je n’avais aucun respect pour Dieu. Ce sont les paroles de Dieu qui m’ont fait comprendre à quel point j’étais méprisable de tenir autant à la célébrité et au profit. J’ai perdu mon humanité, ce qui dégoûtait Dieu. Je savais que Dieu me rejetterait si je ne me repentais pas.
Plus tard, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Les émotions de l’humanité sont égoïstes et appartiennent au monde des ténèbres. Elles n’existent pas pour la volonté de Dieu, encore moins pour le plan de Dieu, et donc on ne peut jamais parler de l’homme et de Dieu dans le même souffle. Dieu est toujours suprême et toujours honorable, tandis que l’homme est toujours vil, toujours sans valeur. C’est parce que Dieu fait toujours des sacrifices et Se consacre à l’humanité ; l’homme, cependant, prend tout et s’efforce seulement pour lui-même, toujours. Dieu Se soucie toujours de la survie de l’humanité, pourtant l’homme ne contribue jamais rien à la lumière ou à la justice. Même si l’homme fait un effort pendant un certain temps, celui-ci est si faible qu’il ne peut pas supporter un seul coup, car l’effort de l’homme est toujours pour lui-même et non pour les autres. L’homme est toujours égoïste, tandis que Dieu est toujours désintéressé. Dieu est la source de tout ce qui est juste, bon et beau, tandis que l’homme est celui qui réussit à manifester toute laideur et tout mal, et qui les rend évidents. Dieu ne changera jamais Son essence de justice et de beauté, mais l’homme est parfaitement capable, à n’importe quel moment et dans n’importe quelle situation, de trahir la justice et de s’éloigner à grande distance de Dieu » (« La Parole apparaît dans la chair »). Ces paroles de Dieu m’ont bouleversée. J’ai compris que j’étais égoïste et méprisable par nature. Je ne pensais qu’à moi. Je voulais que le tournage du film se passe mal parce que je n’étais pas dedans. J’espérais qu’il ne sortirait pas. Je n’ai même pas pris la peine de le regarder quand le dirigeant a dit qu’on devait en tirer des leçons. Dieu se réjouit quand l’Église produit un bon film parce que les vérités échangées dans chaque film peuvent aider ceux qui cherchent la vérité à trouver la bonne voie et à se délivrer de leurs problèmes. Elles peuvent éclairer ceux qui sont piégés dans les ténèbres. Elles sont très utiles. Dieu se réjouit de toutes les choses positives. Je ne pouvais pas aimer les mêmes choses que Dieu. Je détestais tout ce qu’Il aimait et j’aimais tout ce qu’Il détestait. N’était-ce pas m’opposer à Dieu ? Étais-je seulement une croyante ? Je n’étais qu’un démon caché dans la maison de Dieu, une mécréante. Je me suis haïe et j’ai fait cette prière : « Ô Dieu, j’ai eu tort. J’ai voulu interrompre Ton œuvre pour devenir célèbre. Je me suis rebellée. Je veux me repentir et arrêter de rechercher la gloire et l’attention. Je veux me soumettre à Ton plan et bien faire mon devoir. » Plus tard, j’ai lu des paroles de Dieu qui parlaient de ce que je traversais et j’ai compris que notre devoir est une responsabilité. Ce n’est pas une occasion de frimer ou de flatter nos egos. Il nous rappelle que nous devons être humbles et travailler dur pour Dieu. Que je sois l’actrice principale ou une figurante, je dois m’investir pleinement dans mon rôle pour aider à répandre le message de l’œuvre de Dieu dans les derniers jours. Comprendre cela m’a libérée. J’ai auditionné pour d’autres premiers rôles dans les films de l’Église et n’en ai eu aucun, mais ça ne m’a pas dérangée et j’ai bien joué mes rôles.
Peu après, j’ai obtenu un autre premier rôle dans un film de l’Église. J’ai été reconnaissante. Je me suis promis de ne pas chercher la gloire et de bien jouer mon rôle pour Dieu. Quand on m’a donné le scénario, j’ai tout de suite analysé le personnage et appris mes répliques. Ensuite, mes frères et sœurs m’ont fait essayer des costumes et les ont retouchés. Avec tout le monde qui se pressait autour de moi, je me suis sentie sur un piédestal. J’ai pensé : « Avoir le premier rôle est vraiment spécial. Si je joue bien dans ce film, plus de gens me connaîtront et m’admireront. » Dès que cette pensée m’est venue, j’ai compris que je recommençais à être obsédée par la gloire et mon image, alors j’ai prié Dieu pour qu’Il me délivre de mes pensées égoïstes. Mais comme je n’avais pas bien compris la racine du problème, je ne pouvais pas m’empêcher de rêver de devenir une star. En même temps, j’étais très inquiète. J’avais peu d’expérience et mon jeu n’était pas très bon. Si on me retirait le rôle parce que j’étais mauvaise, c’en serait fini. Plus personne ne voudrait me faire jouer. Je devais travailler dur pour apprendre les bases et faire une bonne performance dans ce film. Je ne pouvais pas gâcher cette chance. J’ai suivi des cours d’art dramatique sur Internet tous les jours. J’ai travaillé dur pour devenir une meilleure actrice et tenir mon rang dans ce rôle. Je me suis donné beaucoup de mal mais, après quelques scènes, je me suis aperçue que j’étais à côté de mon personnage. La manière dont je m’exprimais ne me semblait pas réelle. Le réalisateur a dit que mon regard était éteint et que mes expressions ne collaient pas avec les scènes. Ça m’a rendue très nerveuse. J’ai pris conscience que j’avais beaucoup à apprendre et que je serais remplacée si je ne progressais pas vite. Je me suis entraînée davantage, mais plus je me donnais du mal, plus j’avais de problèmes. Je jouais les scènes très lentement. Quand j’ai vu les autres me regarder et entendu le réalisateur soupirer, je me suis sentie oppressée au point d’avoir du mal à respirer. Un jour, le réalisateur m’a dit : « Sœur Liu rentre bien dans ce personnage. Regarde ce qu’elle fait et essaie de l’imiter. » Je me suis dit : « C’est fichu. Je parie que le réalisateur pense qu’elle jouerait mieux ce rôle que moi. Si je ne m’améliore pas maintenant, il le lui donnera. Je ne peux pas perdre ce rôle. Si j’échoue, tout le monde dans l’Église saura que je suis une mauvaise actrice, alors qui me donnera un autre premier rôle ? Je serai toujours une figurante, et jamais une star. » Je sentais que j’étais sur le point de tout perdre, alors je n’ai pas pu m’empêcher d’essayer d’impressionner le réalisateur. Au lieu de déjeuner, je m’asseyais là où il pouvait me voir pour lire des livres d’art dramatique et étudier mon scénario. Je l’observais à la dérobée et j’étais soulagée quand il avait l’air content. Quand il était impassible, je me demandais s’il allait me remplacer. Je ne songeais même pas à lui dire que je n’arrivais pas à ressentir les émotions du personnage parce que j’avais peur qu’il me remplace s’il le découvrait. Je m’éloignais de plus en plus de Dieu. Je sombrais dans les ténèbres. Je m’acharnais en serrant les dents.
Un jour, avant qu’on ne tourne une scène à la gare, mon réalisateur me l’a expliquée plusieurs fois et m’a même demandé de la jouer. Je comprenais vaguement la scène, mais les sentiments du personnage m’échappaient. Craignant que le réalisateur me pense incapable de la jouer, j’ai juste fait semblant de comprendre. Quand on a commencé à tourner, je n’ai pas trouvé les bonnes émotions. Après deux heures et demie de tournage, nous n’avions aucune prise valable. Un autre jour, nous devions tourner dans un parc avec un emploi du temps serré. Je me suis dit : « Il faut que je finisse vite cette scène. » Mais plus je faisais d’efforts, plus je devenais nerveuse. Je n’arrivais pas à entrer dans la scène. On a tourné de midi au coucher du soleil sans avoir une bonne prise. Tout le monde était frustré, mais personne ne pouvait rien faire. Comme je ne m’en sortais pas, le réalisateur a essayé de m’aider, mais je me suis trouvé toutes sortes d’excuses parce que j’avais peur de perdre le rôle si je lui disais la vérité. Ces jours-là, je me sentais terriblement coupable à chaque fois que je pensais au retard que je faisais prendre au tournage. Je me répétais que je devais me ressaisir, faire mon devoir et arrêter de penser à la gloire et au statut. Mais je n’y arrivais pas. J’étais obsédée par mon désir de bien jouer ce rôle pour le garder. Je rêvais même du tournage. J’étais toujours nerveuse et mes insomnies s’aggravaient. Tout le monde me demandait : « Pourquoi as-tu autant changé ? Tu as toujours l’air malheureuse. » Je n’osais pas dire la vérité parce que j’avais peur de baisser dans l’estime des gens.
J’étais piégée par mon désir maladif de gloire. Je ne pensais qu’à ça. Je priais Dieu plusieurs fois par jour pour qu’Il m’aide à vite surmonter cet état. Aux réunions de l’Église, tout le monde parlait de ses expériences positives et je restais sans rien dire, comme un animal aveuglé par des phares. Un fois, une sœur m’a demandé : « Peux-tu nous parler de ton expérience ? Tu dois avoir des choses à dire après avoir joué dans tant de films. » J’ai paniqué. Je ne trouvais plus mes mots. J’ai dû réfléchir sur ce que j’avais vécu. Avais-je appris quelque chose en jouant dans les films de l’Église pendant tout ce temps ? Pourquoi avais-je l’impression de n’en avoir rien tiré ? Obsédée par la renommée et le statut, j’avais complètement gâché ces occasions d’éprouver l’œuvre de Dieu. Pourquoi étais-je si insensible ? Alors j’ai commencé à me haïr parce que je n’avais pas cherché la vérité. Je me suis présentée devant Dieu pour prier et me repentir.
Plus tard, j’ai trouvé des paroles de Dieu qui analysaient mon désir de gloire et de statut et je les ai méditées. J’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Satan contrôle les pensées des hommes par la gloire et le gain, jusqu’à ce qu’ils ne pensent plus qu’à cela. Ils luttent pour la gloire et le gain, endurent des difficultés pour la gloire et le gain, supportent l’humiliation pour la gloire et le gain, sacrifient tout ce qu’ils ont pour la gloire et le gain, porteront des jugements et prendront des décisions pour la gloire et le gain. De cette façon, Satan attache l’homme avec des chaînes invisibles, dont ils n’ont ni la force ni le courage de se libérer. Alors, sans le savoir, ils portent ces chaînes et avancent avec beaucoup de difficulté. À cause de la gloire et du gain, l’humanité s’éloigne de Dieu, Le trahit et devient de plus en plus méchante. Ainsi, une génération après l’autre est détruite, alors que Satan en récolte la gloire et le gain » (« La Parole apparaît dans la chair »). En y réfléchissant, j’ai compris que Satan se servait de la gloire et du profit pour me contrôler. J’étais sous l’influence de Satan depuis mon enfance. « Se distinguer des autres et honorer ses ancêtres », « Un homme laisse son nom où il passe ; comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole » et « Un arbre vit grâce à son écorce, tout comme un homme vit sur sa face ». Comme les philosophies empoisonnées de Satan contrôlaient mes pensées et mes actes, je ne pouvais pas m’empêcher de rechercher la renommée et le statut. Je pensais que la vie ne valait d’être vécue que si tout le monde me connaissait et que ceux qui devenaient des vedettes et étaient admirés étaient les seuls à vivre une vie digne de ce nom. Quand j’ai commencé à jouer dans les films de la maison de Dieu, je me suis mise à rêver de devenir une star, d’être un jour célèbre et adorée. J’essayais d’être filmée dès que j’en avais l’occasion et je m’épuisais avec joie. Quand j’ai de nouveau eu un premier rôle, mon désir de devenir célèbre est revenu. Comme je ne voulais pas perdre cette nouvelle occasion, je n’ai pas posé de questions sur ce que je ne comprenais pas et je n’ai parlé de mes problèmes à personne. Je me suis cachée derrière une façade. Je surveillais toujours ceux qui m’entouraient. J’avais peur que les gens voient que je n’étais pas à la hauteur du rôle et qu’on me le retire. Je préférais retarder le tournage que de renoncer à ce que je voulais, m’ouvrir aux autres et chercher la vérité. Je ne pensais pas à l’œuvre de Dieu quand je cherchais la renommée et le statut. Je ne songeais pas à ma responsabilité envers Lui. J’étais égoïste et ignoble. Je n’accomplissais pas mon devoir envers Dieu. Je ne faisais que le mal ! Que m’ont apporté tous mes efforts pour devenir célèbre, au bout du compte ? Je suis devenue encore plus égoïste, entêtée et cruelle, et j’ai perdu toute ma dignité. J’ai compris que la gloire n’est qu’un piège que Satan nous tend et que j’étais tombée dedans. Quand je n’étais pas louée et adorée, je faisais tout pour l’être et, quand je l’étais, je faisais tout pour que ça continue. Pour la gloire et le statut, je suis devenue irrationnelle, j’ai perdu mon intégrité et mon éthique. Je me suis opposée à Dieu encore et encore et il n’y avait que de la souffrance dans mon cœur. J’ai compris que Satan se servait de la gloire pour corrompre et tromper les gens, pour les engloutir, et que rechercher ces choses ne peut que nous tenter, nous corrompre et nous détourner de Dieu. Si je poursuivais sur cette voie, je souffrirais toute ma vie et je finirais par périr pour m’être opposée à Dieu. Quand je l’ai compris, je me suis agenouillée pour prier Dieu : « Ô Dieu, je ne veux plus me cacher. Même si mes frères et sœurs découvrent mes mensonges et mon ambition, même si je perds mon rôle, je dois dire la vérité et me repentir. » À la réunion suivante, j’ai parlé à tout le monde des corruptions que je révélais. Je me suis enfin sentie plus détendue et apaisée. Au lieu de me juger, les autres ont échangé avec moi sur la volonté de Dieu. J’étais très émue.
Plus tard, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Comme l’une des créatures, l’homme doit garder sa propre place, se comporter consciencieusement et garder avec dévouement ce qui lui est confié par le Créateur. Et l’homme ne doit pas agir de manière déplacée, ou faire des choses qui dépassent ses capacités ou qui sont répugnantes pour Dieu. L’homme ne doit pas essayer d’être grand ou exceptionnel ou au-dessus des autres, ni chercher à devenir Dieu. C’est comme cela que les gens ne devraient pas désirer être. Chercher à devenir grand ou exceptionnel est absurde. Chercher à devenir Dieu est encore plus disgracieux ; c’est dégoûtant et méprisable. Ce qui est louable et ce à quoi les créatures devraient tenir plus que toute autre chose, c’est de devenir une véritable créature ; c’est le seul objectif que tous devraient poursuivre » (« La Parole apparaît dans la chair »). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris qu’Il voulait que je sois un être créé qui respecte Ses exigences. À la place, je m’étais opposée à Lui parce que je voulais juste être une actrice célèbre. Je voulais être une star adorée et vénérée. J’étais comme Satan quand il s’était cru au-dessus de Dieu. J’ai gravement offensé Son tempérament et j’étais sur la voie de la destruction. Je n’étais qu’un être créé profondément corrompu par Satan qui ne méritait pas d’être loué et adoré. Je savais que je devais assumer ma responsabilité d’être créé et faire mon devoir pour satisfaire Dieu. J’avais encore beaucoup de progrès à faire pour bien jouer, mais je me suis juré de ne plus jamais rechercher la gloire et le statut. Je devais progresser et garder les pieds sur terre dans mon devoir. Je me suis concentrée sur mon jeu et j’ai arrêté de me demander si je deviendrais célèbre. J’ai compris le personnage facilement et je suis vite rentrée dans mes scènes. On a tourné bien plus rapidement. Finalement, faire mon devoir m’a apaisée. Les autres m’ont dit que mon attitude avait complètement changé. Je n’étais plus distraite et je jouais mieux. J’ai remercié Dieu encore et encore.
La leçon la plus importante que j’ai tirée de cette expérience est qu’on ne doit jamais faire pour soi-même ce qu’on fait dans la maison de Dieu. On doit répandre les paroles de Dieu et porter témoignage. C’est la responsabilité de tous les êtres créés. Autrefois, j’étais myope et je ne comprenais pas la vérité. Je voulais des choses mondaines, comme la gloire et le statut et j’ai été torturée par Satan jusqu’à perdre presque toute mon humanité. J’ai aussi nui au travail de l’Église. Le jugement et le châtiment des paroles de Dieu m’ont détournée de mes mauvais buts, sauvée de Satan et remise sur la bonne voie. Maintenant, j’occupe résolument ma place d’être créé et je fais bien mon devoir. Je me sens enfin apaisée. C’est le fruit du salut et de l’amour de Dieu. Dieu Tout-Puissant soit loué !
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.