Un éveil après une vengeance

21 août 2022

J’ai servi en tant que dirigeante dans une Église pendant un certain temps. Sœur Zhang, la diaconesse d’évangélisation, portait un fardeau dans son devoir et se montrait vraiment proactive. Mais elle était assez directe, et avait tendance à employer un ton sévère. Parfois, elle soulignait les problèmes qu’elle remarquait en moi de façon très abrupte. Elle disait que je réprimandais les gens avec autoritarisme, et qu’ils se sentaient contraints. Au début, j’ai pris ça de façon positive. Je pensais qu’elle ne disait pas les choses gentiment, mais qu’elle avait raison, donc j’acceptais ses remarques et j’essayais de réfléchir sur moi-même. Mais au bout d’un moment, à force de la voir souligner les problèmes dans mon devoir devant tout le monde, sans aucune considération pour mon image, j’ai fini par ne plus supporter la situation, et commencé à avoir des préjugés contre elle.

Un jour, dans une réunion avec des diacres, j’ai vu que personne ne parlait, donc je les ai invités à soulever n’importe quel problème. Alors Sœur Zhang a dit sèchement : « Je me sens contrainte parce que ça te déplaît quand j’échange longuement. » Et elle ajouté que d’autres frères et sœurs se sentaient entravés par moi, eux aussi. J’ai vu que quelques participants acquiesçaient, et j’ai commencé à rougir. Pour sauver la face, je me suis justifiée, en disant que c’était dans ma nature de parler durement. Elle a répondu que le problème ne venait pas de mon ton, mais de ma nature arrogante. Sœur Zhang ne tenait aucun compte de ma dignité, ce qui m’a bouleversée. Je me suis dit que c’était vrai qu’elle échangeait interminablement, alors pourquoi ne réfléchissait-elle pas sur elle-même au lieu de me créer des problèmes ? Elle devait avoir une dent contre moi et voulait donner une mauvaise image de moi. Les autres allaient-ils m’en vouloir, et dire que je les réprimandais et que j’étais arrogante ? Ces pensées ont vraiment renforcé mes préjugés contre Sœur Zhang.

Lors d’une autre réunion avec des diacres, elle a dit devant tout le monde que je n’échangeais que sur des choses positives, et pas sur ma corruption, et que je n’avais guère changé mon arrogance et la façon dont je contraignais les gens. J’ai pensé qu’elle n’avait pas évoqué mes qualités, mais seulement mes défauts. Étais-je vraiment aussi nuisible ? Les autres allaient forcément avoir une mauvaise image de moi, et si la dirigeante s’en apercevait, elle allait peut-être dire que je n’avais pas changé après tout ce temps, et que je ne m’entendais pas avec les frères et sœurs. Je risquais donc d’être renvoyée. Plus j’y réfléchissais et plus j’en voulais à Sœur Zhang. Elle me critiquait sans cesse en public, et je lui cédais toujours sans me défendre. Elle se montrait ingrate et allait trop loin. Elle évoquait mes problèmes en nombre, sans tenir compte de l’image que cela donnait de moi. Je me suis dit qu’il fallait que je trouve l’occasion d’exposer ses problèmes, moi aussi, et de la mettre sur la sellette. J’ai donc tenu ma langue et je n’ai pas répondu.

Plus tard, lors d’une autre réunion, j’ai appris que le travail d’évangélisation dont Sœur Zhang s’occupait ne donnait pas de bons résultats, et qu’il y avait des problèmes dans son devoir. J’ai voulu le souligner publiquement, et la ridiculiser, mais avant que je puisse le faire, elle m’a posé des questions sur mes récents efforts concernant la propagation de l’Évangile. Je n’ai pas su quoi répondre, c’était vraiment embarrassant. J’ai pensé qu’elle aurait mieux fait de réfléchir sur elle-même, si son travail d’évangélisation marchait mal, au lieu de me le reprocher. Elle savait que j’avais été accaparée par le travail de l’Église et que je n’avais pas pu prêcher, donc, en me posant cette question, n’essayait-elle pas de me discréditer ? Elle essayait sans cesse de m’embarrasser, je ne pouvais pas accepter ça sans me battre. Je devais parler publiquement de ses problèmes, moi aussi, pour qu’elle ne puisse pas garder la tête haute. Plus tard, j’ai dit à un diacre, avec une arrière-pensée : « Le travail d’évangélisation de Sœur Zhang pose des problèmes, et elle n’écoute pas les critiques. Elle ne réfléchit pas sur elle-même et se jette sans cesse sur les problèmes des autres. » Je me suis sentie un peu coupable, mais ensuite, j’ai pensé que c’était elle qui m’avait critiquée et embarrassée en premier, et qu’elle méritait donc que je la traite ainsi. Ensuite, quand j’ai partagé mon état dans les réunions, j’en ai profité pour propager les préjugés que j’avais contre elle. Je disais : « Quand j’ai posé des questions sur le travail d’évangélisation, lors de la dernière réunion, Sœur Zhang ne s’est pas demandé pourquoi elle ne faisait pas de travail pratique, et elle m’a demandé comment je partageais l’Évangile. J’ai eu des préjugés contre elle, parce qu’elle ne tirait pas de leçons des problèmes qu’elle rencontrait. » En entendant ça, certains des participants ont également pensé que Sœur Zhang manquait de conscience d’elle-même. J’étais très contente, parce que je me suis dit que, désormais, les frères et sœurs allaient savoir qu’elle n’acceptait pas la vérité, et qu’avec un peu de chance, ils allaient la prendre en grippe et l’ostraciser. Ils n’allaient donc plus se fier à ce qu’elle disait, et allaient penser qu’elle n’était pas objective quand elle avait exposé mes problèmes. Alors je pourrais conserver une bonne image aux yeux des frères et sœurs. Quand la dirigeante allait étudier la situation, les autres diraient que Sœur Zhang était nuisible, et que le problème ne venait pas de moi.

Durant cette période, quand Sœur Zhang a eu des problèmes, je ne l’ai pas aidée comme avant, et je n’ai pas assuré le suivi ou la supervision de son travail. Je me suis dit que, lorsque notre dirigeante viendrait voir comment les choses se passaient, et qu’elle verrait que Sœur Zhang ne faisait pas de vrai travail, elle la traiterait peut-être, ou même, elle la renverrait. Bientôt, la dirigeante est venue voir pourquoi notre travail d’évangélisation ne se portait pas bien. J’ai voulu saisir cette occasion pour parler des problèmes de Sœur Zhang. Ainsi, la dirigeante allait voir que Sœur Zhang ne faisait pas de travail pratique et qu’elle refusait d’être supervisée, puis elle la renverrait. Après ça, je n’aurais plus à me soucier d’elle. Donc, j’ai juste parlé à la dirigeante des problèmes que Sœur Zhang rencontrait dans son devoir, sans lui dire qu’elle avait appris, qu’elle s’était repentie et qu’elle avait changé. La dirigeante m’a écoutée et s’est dit que Sœur Zhang avait des problèmes graves, puis elle m’a demandé de recueillir des évaluations sur Sœur Zhang, et de gérer la situation après les avoir étudiées. Ensuite, lors d’une réunion, j’ai traité Sœur Zhang très durement. J’ai dit qu’elle n’obtenait aucun résultat, qu’elle refusait qu’on pose des questions sur son travail, qu’elle refusait la supervision des dirigeants et qu’elle perturbait le travail de la maison de Dieu. J’ai dit aussi qu’elle ignorait les sentiments des autres et qu’elle avait une humanité médiocre. Sœur Zhang a été vraiment contrariée en m’entendant. Elle a pensé que, puisqu’elle n’acceptait pas la vérité, qu’elle blessait les autres, qu’elle avait une humanité médiocre, et qu’elle ne faisait pas de travail pratique, elle devait être renvoyée. Ensuite, elle s’est enfermée dans un état négatif, dont elle n’est pas arrivée à s’extraire, et notre travail d’évangélisation en a souffert. En fait, j’ai eu du mal à la voir souffrir autant. Je me suis demandé si j’avais dépassé les limites. Mais en repensant à la façon dont elle m’avait embarrassée, blessée et humiliée, j’ai voulu qu’elle ressente ce que cela faisait de perdre la face. Et si elle était renvoyée, les autres sauraient qu’elle avait une humanité médiocre, ce n’était donc pas mon problème. Ensuite, j’ai demandé aux autres de rédiger des évaluations sur elle. Redoutant qu’ils n’en disent pas suffisamment sur ses problèmes pour qu’elle soit renvoyée, je n’ai cessé d’évoquer ses défauts devant eux. J’ai aussi demandé délibérément si elle résolvait des vrais problèmes, dans le but de prouver qu’elle ne faisait pas de vrai travail.

Quand Sœur Liu, la dirigeante supérieure, a compris la situation, elle m’a traitée sévèrement, en disant : « Sœur Zhang a souligné tes problèmes et tu as refusé de l’accepter, tu l’as jugée devant une dirigeante, et tu as dramatisé la situation. Tu l’accables et tu lui en fais baver. Tu veux qu’elle soit renvoyée, n’est-ce pas ? Sœur Zhang est directe, mais elle n’a pas de mauvaises intentions. Elle dit les choses clairement. Les autres disent que tu es arrogante et que tu aimes réprimander les gens, les entraver. Pourquoi n’acceptes-tu pas les suggestions et l’aide, et pourquoi vas-tu jusqu’à oppresser les autres ? » J’ai manifesté une certaine résistance. Je me suis dit : « Ce ne peut être entièrement ma faute, Sœur Zhang a forcément des défauts, elle aussi. Tu prends juste son parti, sans avoir examiné la situation. » J’ai évoqué d’autres problèmes de Sœur Zhang, mais craignant que la dirigeante pense que je ne voyais pas mes propres problèmes, j’ai aussi brièvement parlé de ma corruption. Sœur Liu a bien vu que je ne me comprenais pas du tout, alors elle m’a dit de lire les paroles de Dieu qui exposent la façon dont les antéchrists rejettent les critiques, excluent les contestataires et oppriment les autres. Elle a aussi disséqué la façon dont je faisais tout ça pour protéger mon image et mon statut, et dit que je suivais le chemin d’un antéchrist, et que cela nuisait à Sœur Zhang et au travail de la maison de Dieu. Elle a ajouté que je serais renvoyée si je ne changeais pas et si je ne me repentais pas. Ça m’a vraiment fait peur. J’ai eu l’impression d’être exposée et éliminée, alors j’ai sombré dans un état négatif. Pendant un moment, je me suis contentée de faire mon devoir machinalement. Je refusais d’échanger et d’aider les frères et sœurs qui étaient dans un mauvais état, et les projets de notre Église ne donnaient aucun résultat. Plus tard, je me suis retrouvée dans de nombreuses impasses, et j’ai enfin compris que j’avais eu tort de ne pas tirer de leçons des critiques, et de me montrer négative et résistante. J’ai enfin commencé à examiner la façon dont j’avais interagi avec Sœur Zhang, alors j’ai prié et réfléchi.

Puis j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Quand un antéchrist est émondé et traité, peu importe qui le fait, à quoi cela se rapporte, dans quelle mesure il est à blâmer dans cette histoire, à quel point l’erreur est flagrante, quelles iniquités il commet et quelles conséquences sa méchanceté entraîne pour l’Église : l’antéchrist ne considère rien de tout cela. Il considère que celui qui l’émonde et le traite le singularise ou lui trouve délibérément des défauts pour pouvoir le punir. L’antéchrist peut même aller jusqu’à affirmer qu’on l’intimide, qu’on l’humilie, qu’on ne le traite pas avec humanité, qu’on le rabaisse et qu’on le méprise. Une fois qu’un antéchrist a été émondé et traité, il ne se demande jamais ce qu’il a réellement fait de mal, quel tempérament corrompu il a révélé, s’il a recherché les principes en la matière, ni s’il a agi conformément aux principes de la vérité et rempli ses responsabilités. Il ne s’examine pas et ne réfléchit à rien de tout cela, et il ne médite pas ces questions. Au lieu de cela, il aborde le traitement et l’émondage selon un point de vue humain et son approche est impétueuse. Chaque fois qu’un antéchrist est émondé et traité, il est plein de colère, de ressentiment et de mécontentement et disposé à n’écouter les conseils de personne. Il refuse d’accepter d’être émondé et traité et est incapable de revenir devant Dieu pour apprendre et réfléchir sur lui-même, pour corriger ses actions qui violent les principes, lorsqu’il est superficiel ou négligent ou qu’il fait n’importe quoi dans son devoir, et il ne profite pas de cette chance pour résoudre son propre tempérament corrompu. Au lieu de cela, il trouve des excuses pour se défendre, pour se justifier, et il dira même des choses pour créer la discorde et provoquer les autres. […] De façon générale, dans ce qu’ils disent comme dans ce qu’ils font, les antéchrists n’acceptent jamais la vérité. Qu’est-ce qu’un tempérament de refus de la vérité ? N’est-ce pas être écœuré de la vérité ? C’est précisément ce dont il s’agit » (« Ils veulent se retirer lorsqu’il n’y a plus de statut ou d’espoir d’obtenir des bénédictions », dans Exposer les antéchrists). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai vu que les antéchrists étaient malade de la vérité et la détestaient. Quand ils sont traités, ils ne l’acceptent pas de Dieu, et ils ne cherchent jamais la vérité et ne réfléchissent pas à leurs problèmes, mais ils sont pleins de griefs et d’insatisfactions, et font tout pour se justifier et se défendre. Ils pensent que les autres leur rendent la vie difficile et ils se jettent sur leurs défauts, ils les humilient et les regardent de haut, et ils refusent d’accepter la vérité. J’étais comme ça, moi aussi. Quand Sœur Zhang avait souligné mon arrogance et les problèmes que j’avais dans mon travail, je n’avais pas réfléchi sur moi-même. J’avais cru qu’elle me cherchait des défauts, qu’elle essayait de me discréditer. Alors je lui avais rendu la monnaie de sa pièce, je l’avais punie par colère. Quand la dirigeante supérieure m’avait exposée parce que j’oppressais Sœur Zhang et que j’avais une humanité médiocre, parce que je suivais le chemin d’un antéchrist, j’avais été encore plus mécontente et j’avais continué à me défendre. J’avais pensé qu’elle favorisait Sœur Zhang, alors j’étais devenu négative et je m’étais opposée, tête baissée. J’ai compris que je voyais les critiques exactement comme un antéchrist, et que je révélais un tempérament satanique qui consiste à en avoir assez de la vérité. À ce stade, je me suis dit que j’étais dans un état dangereux. J’ai voulu réfléchir sur moi-même et me repentir immédiatement, me détourner de ce mauvais chemin.

Plus tard, au cours de mes dévotions, j’ai lu ce passage. « Êtes-vous capables de trouver plusieurs façons de punir les gens parce qu’ils ne sont pas à votre goût ou parce qu’ils ne s’entendent pas avec vous ? Avez-vous déjà fait ce genre de chose ? L’avez-vous beaucoup fait ? N’avez-vous pas rabaissé des gens indirectement, fait des remarques désobligeantes, été sarcastiques vis-à-vis d’eux ? Dans quels états étiez-vous quand vous faisiez de telles choses ? À ce moment-là, vous vous lâchiez et vous étiez contents : vous aviez eu le dessus. Cependant, après coup, vous vous êtes dit : “J’ai fait quelque chose de vraiment ignoble. Je n’ai pas la crainte de Dieu et j’ai traité injustement cette personne.” Au fond de vous, vous êtes-vous sentis coupables ? (Oui.) Si vous n’avez pas la crainte de Dieu, au moins vous avez une certaine conscience. Alors, êtes-vous encore capables de faire ce genre de chose à l’avenir ? Peux-tu envisager de t’attaquer à des gens et de chercher à te venger contre eux dès l’instant où tu les méprises et ne t’entends pas avec eux, ou dès l’instant où ils ne t’obéissent pas ou ne t’écoutent pas ? Avez-vous déjà fait une telle chose ? Quelle sorte d’humanité possède une personne qui fait une chose pareille ? Concernant son humanité, elle est malveillante. À l’aune de la vérité, elle ne révère pas Dieu. Dans son discours et ses actions, cette personne n’a pas de principes ; elle agit sans raison et fait ce qui lui plaît. Pour ce qui est de la crainte de Dieu, de telles personnes ont-elles réussi une quelconque entrée ? Bien sûr que non ; la réponse est “non”, à cent pour cent » (« Les cinq états nécessaires pour être dans le droit chemin de la foi », dans Sermons de Christ des derniers jours). Ces paroles de Dieu ont révélé mon état exact. Je manquais totalement de révérence pour Dieu et j’avais une humanité malveillante. J’attaquais tous ceux qui m’offensaient et je me vengeais d’eux. Quand Sœur Zhang s’était montrée aussi directe au sujet de mes problèmes, j’avais eu l’impression qu’elle me faisait perdre la face devant les diacres. Au début, j’avais pu me retenir et m’obliger à accepter la situation, mais c’était arrivé plusieurs fois, et j’avais alors eu de la rancœur contre elle. J’avais cherché des failles chez elle et voulu me venger d’elle, lui donner un aperçu de ce que cela faisait de perdre la face. Quand j’avais décelé des problèmes dans son travail, je ne l’avais pas aidée, et j’avais même saisi cette occasion pour la réprimander et la discréditer. Quand je n’étais pas parvenue à mes fins, cela m’avait irritée encore plus, et je l’avais jugée dans son dos, pour que les frères et sœurs la prennent en grippe et l’excluent. J’avais délibérément parlé de ses problèmes à la dirigeante, en espérant que celle-ci la critiquerait et la renverrait. Je m’étais dit qu’elle ne pourrait plus me faire d’ennuis, ensuite, et que je pourrais redorer ma réputation auprès des frères et sœurs. Mes actes n’avaient pas seulement été extrêmement douloureux et offensants pour Sœur Zhang, ils avaient aussi vraiment perturbé le travail d’évangélisation. J’ai vu que j’avais une nature réellement sinistre et malveillante. Je ne supportais pas la moindre offense, je manquais totalement d’humanité. J’ai songé que Dieu m’avait élevée pour que je serve en tant que dirigeante. Le but était que je travaille bien avec les autres dans nos devoirs, pour que nous puissions nous aider les uns les autres et changer nos tempéraments de vie. Mais j’avais attaqué Sœur Zhang et je m’étais vengée d’elle pour préserver mon image et mon statut, j’avais semé la zizanie et j’avais excité les autres. J’avais nui aux frères et sœurs, et gravement entravé le travail de la maison de Dieu. J’ai vu que j’avais vraiment fait le mal.

Plus tard, en lisant les paroles de Dieu, j’ai gagné une certaine compréhension de ma nature malveillante. La parole de Dieu dit : « L’attaque et la vengeance sont un type d’action et de révélation qui vient d’une nature satanique malveillante. C’est aussi une sorte de tempérament corrompu. Les hommes raisonnent ainsi : “Si tu n’es pas gentil avec moi, alors je ne serai pas juste avec toi ! Si tu ne me traites pas avec dignité, pourquoi te traiterais-je avec dignité ?” Quel est ce genre de raisonnement ? N’est-ce pas une façon de penser vengeresse ? Dans l’opinion d’une personne ordinaire, ce type de perspective n’est-il pas viable ? Cela ne tient-il pas la route ? “Je n’attaquerai que si je suis attaqué ; si je suis attaqué, je contre-attaquerai certainement” et “Voici la monnaie de ta pièce” : les incroyants disent souvent de telles choses. Chez eux, ce sont autant de raisonnements qui tiennent la route et sont totalement conformes aux notions humaines. Cependant, comment ceux qui croient en Dieu et recherchent la vérité doivent-ils considérer ces paroles ? Ces idées sont-elles correctes ? (Non.) Pourquoi ne sont-elles pas correctes ? Comment les caractériser ? D’où viennent ces choses ? (De Satan.) Elles proviennent de Satan, cela ne fait aucun doute. De quel tempérament de Satan viennent-elles ? Elles viennent de la nature malicieuse de Satan ; elles contiennent du venin et elles contiennent le vrai visage de Satan dans toute sa malice et sa laideur. Elles contiennent l’essence même de cette nature. Quelle est la nature des perspectives, des pensées, des expressions, du discours et même des actions qui contiennent l’essence de cette nature ? Ces aspects n’appartiennent-ils pas à Satan ? Ces aspects de Satan sont-ils conformes aux paroles de Dieu ? Sont-ils conformes à la vérité ? Sont-ils basés sur les paroles de Dieu ? (Non.) Est-ce que ce sont les actions que les croyants devraient faire et les pensées et les points de vue qu’ils devraient avoir ? (Non) » (« Seule la résolution de ton tempérament corrompu peut te libérer d’un état négatif », dans Sermons de Christ des derniers jours). « Les antéchrists ont une nature féroce. Chez quel genre de personnes est-ce là le tempérament principal ? (Chez les méchants.) C’est exact. L’aspect principal du tempérament d’une personne perverse est la férocité. Lorsqu’une personne féroce est confrontée à une quelconque exhortation, accusation, instruction ou aide bien intentionnée, son attitude n’est pas de remercier ni d’accepter cela humblement, mais plutôt de s’emporter et de ressentir une haine extrême, de l’inimitié et même un désir de vengeance. […] Bien sûr, quand elle exerce sa vengeance contre une personne pour cause de haine, ce n’est pas parce qu’elle garde une vieille rancune, mais parce que la personne en question a exposé ses erreurs. Cela montre que quelle que soit la personne qui le fait et quelle que soit sa relation avec l’antéchrist, le simple fait de l’exposer peut provoquer sa haine et susciter sa vengeance. Peu importe de qui il s’agit, si la personne qui le fait comprend la vérité, peu importe qu’elle soit un dirigeant, un ouvrier ou un membre ordinaire des élus de Dieu. Si quelqu’un expose, émonde et traite l’antéchrist, celui-ci le traitera comme un ennemi et déclarera même ouvertement : “Quiconque me traite, je serai dur avec lui. Quiconque me traite, m’émonde, me vole ma part de bénédictions et me fait renvoyer par la maison de Dieu, je ne le laisserai jamais s’en tirer comme ça. C’est comme ça que je suis dans le monde profane : personne n’ose me causer des ennuis, celui qui ose m’importuner n’est pas encore né !” Voilà le genre de propos insolents que tiennent les antéchrists lorsqu’ils sont susceptibles d’être émondés et traités. Quand ils prononcent ces paroles de colère, ce n’est pas pour intimider les autres ni pour se protéger. Ce sont de véritables promesses de méchanceté, et ils peuvent s’abaisser à tous les moyens à leur disposition. C’est là le tempérament féroce des antéchrists » (« Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie VIII) », dans Exposer les antéchrists). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai vu que les antéchrists étaient malveillants, et que si quelqu’un les provoquait ou compromettait leur image ou leur statut, ils considéraient cette personne comme un ennemi et s’en vengeaient. Ce sont de vrais démons. Si je me comparais aux antéchrists, du point de vue du tempérament et du comportement, n’étais-je pas comme eux ? « Si on m’attaque, je riposterai certainement », « Œil pour œil, dent pour dent » et « Qui tend le dos, portera le fardeau » : je prenais tous ces poisons sataniques pour de bonnes idées. Sœur Zhang avait souligné mes problèmes bien des fois, elle m’avait discréditée, et j’avais trouvé normal de me venger d’elle. Si je n’avais pas riposté, les gens auraient cru qu’ils pouvaient me tyranniser et m’exploiter. J’avais eu peur que, si elle m’exposait sans cesse devant tout le monde, la dirigeante pense que j’avais une humanité médiocre et qu’elle me renvoie, alors mon avenir et ma situation auraient été menacés. J’avais vu que Sœur Zhang avait révélé un problème que j’avais effectivement, mais je n’avais pas du tout réfléchi sur moi-même. À la place, je l’avais attaquée, je l’avais traitée comme une ennemie, et j’avais voulu l’exclure. J’avais vu que Sœur Zhang souffrait de son état négatif, et que son devoir était affecté, mais même ça m’avait laissée indifférente. Je m’en étais pris à elle pour protéger mes intérêts personnels, sans tenir compte du travail de l’Église, ni me soucier des souffrances que je lui infligeais. J’avais vraiment été malveillante ! J’avais vécu selon ces poisons sataniques, j’avais manifesté un tempérament satanique malfaisant et cruel, dépourvu de la moindre humanité. Je me suis souvenue d’un antéchrist que j’avais rencontré. Lui aussi aimait qu’on le porte aux nues et qu’on lui parle gentiment, mais quand les frères et sœurs l’exposaient, ce qui affectait son image et son statut, il les attaquait, se vengeait d’eux, leur en faisait baver, et il rendait les autres négatifs et faibles. Il n’acceptait pas que les dirigeants l’exposent, trouvait des raisons de les critiquer, répandait des notions et portait des jugements. Il se montrait si perturbateur que le travail de l’Église ne pouvait pas se poursuivre normalement. Les dirigeants avaient échangé avec lui, et l’avaient aidé de nombreuses fois, mais il n’avait pas voulu se repentir. Il avait fini par être renvoyé de l’Église pour tout le mal qu’il avait fait. N’avais-je pas été aussi malveillante que lui en me vengeant de Sœur Zhang ? J’ai ressenti du dégoût et de la haine à cause de mon propre comportement. J’ai décidé de me repentir et de changer véritablement, de devenir un genre de personne différente.

J’ai cherché les principes concernant la façon de traiter autrui, et de gérer les choses quand j’avais un parti pris contre un frère ou une sœur. J’ai trouvé ces paroles de Dieu. « Dans la maison de Dieu, quels sont les principes qui régissent la façon dont les gens sont traités ? Vous devez traiter tout le monde selon les principes de la vérité, et vous devez traiter chacun de vos frères et sœurs équitablement. Comment les traiter équitablement ? Cela doit être basé sur les paroles de Dieu, sur qui Dieu sauve et qui Il rejette, sur qui Il aime et qui Il hait : ce sont là les principes de la vérité. Les frères et sœurs doivent être traités avec amour, acceptation mutuelle et patience. Les malfaiteurs et les non-croyants doivent être identifiés, séparés et tenus à l’écart. Ce n’est qu’en faisant cela que vous traitez les gens avec des principes. Chaque frère, chaque sœur a des points forts et des points faibles et tous ont des tempéraments corrompus, si bien que lorsque les gens sont ensemble, ils doivent s’entraider avec amour, être tolérants et patients et ne doivent pas pinailler ni être trop durs. […] Tu dois regarder comment Dieu traite les ignorants et les imbéciles, comment Il traite ceux qui ont une stature immature, comment Il traite les manifestations normales du tempérament corrompu de l’humanité et comment Il traite les méchants. Dieu traite les différentes personnes de différentes manières et gère la myriade de conditions de différentes personnes de façon variée. Tu dois comprendre la vérité en ces choses. Une fois que tu as compris ces vérités, tu pourras alors savoir comment faire l’expérience des questions et traiter les gens selon des principes » (« Pour obtenir la vérité, tu dois apprendre des gens, des situations et des choses autour de toi », dans Sermons de Christ des derniers jours). « Apprenez à travailler en harmonie avec tout le monde et à interagir avec les autres par la vérité, la parole de Dieu et les principes, et non par émotion ou impétuosité. Ainsi, la vérité ne régnera-t-elle pas dans l’Église ? Tant que la vérité règnera, les choses ne seront-elles pas justes et raisonnables ? Ne pensez-vous pas qu’une coordination harmonieuse est bénéfique pour tout le monde ? Faire les choses de cette façon est très bénéfique pour vous. Tout d’abord, c’est positivement édifiant et chargé de sens pour vous dans le cadre de l’accomplissement de vos devoirs. En outre, cela vous empêche de faire des erreurs, de provoquer des perturbations et des dérangements et de prendre le chemin des antéchrists » (« Le bon accomplissement de son devoir requiert une coopération harmonieuse », dans Sermons de Christ des derniers jours). Grâce à ces paroles, j’ai vu que Dieu nous disait de traiter tous les types de gens conformément aux principes de la vérité. Quand les vrais croyants, ceux qui sont capables d’accepter la vérité, révèlent un peu de corruption seulement, en étant arrogants, trop directs, ou blessants, par exemple, nous devons nous montrer tolérants et patients, les aider et échanger par amour, et non nous focaliser sur leurs défauts. Mais quant aux scélérats ou aux antéchrists, qui portent des jugements et se déchaînent, ou qui attaquent dirigeants et collaborateurs, en luttant pour leur statut, ils doivent être exposés, disséqués et renvoyés. Je savais que Sœur Zhang était une croyante authentique, avec un sens de la justice, qu’elle défendait le travail de l’Église. Elle était juste directe et avait un ton sévère, mais elle était dépourvue d’intentions malfaisantes. Elle avait souligné mes problèmes pour m’aider à comprendre mon tempérament corrompu, afin que je ne m’écarte pas du bon chemin et que je ne perturbe pas le travail de l’Église. Elle avait évoqué mes failles dans les réunions pour que je puisse voir les défauts dans mon travail et suivre les principes de la vérité dans mon devoir. Elle protégeait les intérêts de l’Église. Elle avait montré une certaine corruption en faisant tout ça, mais je devais me montrer compréhensive, tolérante et juste avec elle. En fait, accepter la supervision et les suggestions d’autrui me profite vraiment. J’ai une nature arrogante. J’ai toujours pris les autres de haut et utilisé mon poste pour les réprimander. C’était blessant et contraignant pour eux et je ne le voyais pas. Sœur Zhang m’avait exposée et elle avait souligné ces problèmes, ce qui m’avait aidée et avait profité au travail de la maison de Dieu. Mais je m’étais déchaînée et vengée, j’avais voulu l’ostraciser. J’avais été si malveillantes, je n’avais pas eu la moindre humanité. Voir tout cela m’a contrariée, je me suis dit que j’étais vraiment redevable à Sœur Zhang. Alors, je lui ai ouvert mon cœur. Je lui ai dit que j’avais refusé ses conseils et son aide, que je m’étais déchaînée contre elle et que je m’étais vengée d’elle pour préserver mon image et mon statut, en la blessant, et que j’étais arrogante et malveillante. Sœur Zhang ne m’en a pas voulu, mais elle a vu sa propre arrogance, et compris qu’elle parlait sans tenir compte des sentiments des autres, de sorte qu’elle ne les aidait et ne les édifiait pas. Cet échange ouvert a fait disparaître la barrière qui nous séparait, et nous nous sommes rapprochées. J’ai vraiment pu goûter à la paix que donne la pratique des paroles de Dieu, et su que c’était bien pour moi comme pour les autres.

Plus tard, je me suis interrogée : à l’avenir, quand d’autres m’exposeraient et souligneraient mes problèmes, quand ma fierté serait froissée et que j’aurais des pensées malveillantes, qu’allais-je devoir faire ? Puis j’ai lu des paroles de Dieu. « Lorsque la plupart des gens sont émondés et traités, ce peut être parce qu’ils ont révélé des tempéraments corrompus. Ce peut être aussi parce qu’ils ont fait quelque chose de mal par ignorance et ont trahi les intérêts de la maison de Dieu. Ce peut être aussi parce que leurs tentatives de se débrouiller dans leur devoir en faisant de l’à-peu-près ont nui au travail de la maison de Dieu. La raison la plus flagrante, c’est lorsque les gens font ouvertement ce qu’ils veulent sans retenue, violent les principes et perturbent et dérangent le travail de la maison de Dieu. Ce sont les principales raisons pour lesquelles les gens sont émondés et traités. Indépendamment des circonstances qui font qu’une personne est traitée ou émondée, quelle est l’attitude la plus cruciale à avoir à son égard ? Tout d’abord, il faut que vous l’acceptiez. Quelle que soit la personne à qui vous avez affaire, quelle qu’en soit la raison, que cela paraisse dur ou non et quels que soient le ton et la formulation, vous devez l’accepter. Ensuite, vous devez reconnaître ce que vous avez fait de mal, quel tempérament corrompu vous avez exposé et si vous avez agi conformément aux principes de la vérité. C’est d’abord et avant tout l’attitude que vous devez avoir lorsque vous êtes émondés et traités » (« Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie VIII) », dans Exposer les antéchrists). « Si tu nourris de la haine envers tes frères et sœurs, alors tu seras enclin à les réprimer et à te venger sur eux : ce serait très effrayant, et c’est là le tempérament d’une personne mauvaise. Certains ont simplement des pensées et des idées haineuses : des idées mauvaises, mais ils ne feraient jamais rien de mal. S’ils peuvent s’entendre avec quelqu’un, ils le feront, et sinon ils se distanceront de lui, et cela n’aura pas d’effet sur leur devoir et n’influencera pas leurs relations interpersonnelles normales, parce qu’elles ont Dieu dans leur cœur et elles Le révèrent. Elles ne veulent pas offenser Dieu et ont peur de le faire. Ces personnes peuvent avoir certaines pensées et idées incorrectes, mais elles sont capables de les rejeter et de les abandonner. Elles font preuve de retenue dans leurs actions, elles ne prononcent même pas une seule parole déplacée et elles ne veulent pas offenser Dieu à ce sujet. Quelqu’un qui parle et agit de cette manière est quelqu’un qui a des principes et qui pratique la vérité. Tu es peut-être incompatible avec la personnalité de quelqu’un et tu peux ne pas l’aimer, mais quand tu travailles avec lui, tu restes impartial et tu ne vas pas faire état de tes frustrations dans l’accomplissement de ton devoir, sacrifier ton devoir ni reporter tes frustrations sur les intérêts de la famille de Dieu : tu peux agir conformément aux principes. De quoi est-ce la manifestation ? C’est la manifestation d’une révérence élémentaire envers Dieu. Si tu as un peu plus que cela, alors, quand tu repères chez quelqu’un des lacunes ou des faiblesses, même s’il t’a offensé ou s’il a un parti pris contre toi, tu es tout de même en mesure de le traiter correctement et de l’aider affectueusement. Cela signifie qu’il y a de l’amour en toi, que tu es une personne qui possède de l’humanité, que tu es quelqu’un qui est gentil et qui peut pratiquer la vérité, que tu es une personne honnête qui possède les réalités de la vérité et que tu es quelqu’un qui a de la révérence pour Dieu. Si tu es encore de petite stature mais que tu as de la volonté, que tu es disposé à lutter pour la vérité et pour faire des choses selon les principes, et que tu es capable de gérer les choses et d’agir vis-à-vis des autres selon des principes, alors tu peux être considéré ayant un peu de révérence pour Dieu : c’est la chose la plus fondamentale. Si tu n’en es même pas capable et que tu ne peux pas te retenir, alors tu es en grand danger et tu fais vraiment peur. Si on te donnait un poste hiérarchique, tu punirais les gens et tu leur mènerais la vie dure : tu serais alors susceptible de devenir un antéchrist à tout moment » (« Les cinq états nécessaires pour être dans le droit chemin de la foi », dans Sermons de Christ des derniers jours). Ces paroles de Dieu m’ont donné un chemin de pratique. Si j’étais émondée et traitée, c’est que je devais avoir un problème, ou que j’avais révélé un tempérament corrompu, ou perturbé le travail de l’Église. Quel que soit le ton employé, et même si les mots étaient désagréables à entendre, je devais d’abord accepter et réfléchir sur moi-même. Même si ma fierté s’en trouvait froissée, même si cela me discréditait, même si j’avais envie de résister, je devais avoir de la révérence pour Dieu, et de la patience et de la tolérance pour les autres. Je ne pouvais pas me déchaîner ni me venger par corruption. Quand j’ai compris tout ça, je me suis efforcée de pratiquer la vérité et d’entrer dans la vérité. Ensuite, dans mon devoir, quand les autres soulignaient mes problèmes et froissaient ma fierté, je m’assurais de commencer par l’accepter, et même si des pensées méchantes me venaient, je pouvais prier, renoncer à moi-même, ne pas être entravée par mes pensées et faire passer en premier le travail de l’Église. Je pouvais aussi discuter et chercher avec les frères et sœurs pour obtenir de meilleurs résultats. Après avoir agi ainsi pendant un certain temps, j’ai vraiment vu à quel point la supervision et les critiques m’étaient profitables ! Cela m’a rendue davantage capable de mettre en œuvre les principes de la vérité, et d’éviter de faire le mal et de m’opposer à Dieu. Dieu soit loué !

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