Une décision indélébile
Quand j’avais quinze ans, mon père est mort d’une maladie soudaine. Ma mère n’a pas supporté le choc, et elle est tombée très malade. Aucun membre de notre famille n’est venu nous soutenir par peur de devoir nous aider financièrement, et le désespoir m’a gagnée. Dès lors que mon père était parti, s’il arrivait quelque chose à ma mère, je ne savais pas ce que nous ferions, ma sœur et moi. Plus tard, quelqu’un est venu prêcher l’Évangile du Seigneur Jésus pour nous. Par la grâce du Seigneur, et après avoir participé à deux congrégations, l’état de ma mère s’est amélioré. Voilà comment nous nous sommes mises à croire au Seigneur. Quand j’ai découvert comment Il avait été crucifié pour racheter l’humanité, quelle ne fut pas mon émotion devant l’immensité de l’amour de Dieu ! Le Seigneur Jésus a dit à Ses disciples : « Suis-moi » (Jean 1:43). « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16:33). Ces paroles m’ont beaucoup réconfortée. Ce qui m’a particulièrement marquée, c’est d’entendre parler des expériences des missionnaires occidentaux qui avaient consacré leur vie au Seigneur, si bien que j’ai promis au Seigneur de me donner à Lui et d’aller prêcher l’Évangile auprès d’autres personnes. À l’époque, je considérais que toutes les aspirations mondaines étaient dénuées de sens. Il me semblait que seul le fait de suivre le Seigneur, de travailler et de prêcher pour Lui, et d’amener plus de gens devant Lui, avait du sens et de la valeur. J’attendais souvent avec impatience de partir de chez moi pour aller prêcher et travailler pour le Seigneur. Lorsque ma mère s’en est rendu compte, elle m’a grondée : « Comment peux-tu être aussi stupide ? Pourquoi veux-tu prier pour ça ? Tu peux croire au Seigneur, mais tu ne peux pas abandonner tes études ! Tu viens de rentrer au lycée, et tu dois te concentrer sur le travail scolaire. Les membres de notre famille n’auront pas une bonne opinion de toi si tu ne réussis pas. » Ҫa m’a fait hésiter. J’ai pensé : « Elle a raison. Tous les espoirs de la famille reposent sur mes épaules. Je blesserais profondément ma mère si j’abandonnais mes études pour aller prêcher l’Évangile. Elle s’est donné suffisamment de mal comme ça pour subvenir à nos besoins, je ne peux pas la faire souffrir davantage. » Alors j’ai réprimé en silence mon désir de prêcher et de travailler pour le Seigneur.
En juillet 2001, alors que je venais de passer l’examen d’entrée à l’université, j’ai rencontré des frères et sœurs qui répandaient l’Évangile du Règne. En lisant les paroles de Dieu Tout-Puissant, ma sœur et moi avons conclu que Dieu Tout-Puissant était le Seigneur Jésus revenu. J’étais folle de joie. Le Seigneur que j’attendais depuis si longtemps était enfin revenu, et Dieu m’accordait une grâce immense en me permettant d’entendre Sa voix de mes propres oreilles et d’accepter qu’Il me conduise personnellement jusqu’au salut ! Quand je lisais la Bible, j’enviais les disciples du Seigneur qui pouvaient écouter Ses enseignements en tout instant. Je n’avais jamais imaginé pouvoir avoir un jour la même chance qu’eux. Pourtant, de nombreuses personnes qui espéraient l’apparition du Seigneur ne savaient pas encore qu’Il était revenu. Consciente d’avoir reçu cette grande nouvelle avant elles, je savais que je devais m’empresser d’aller répandre l’Évangile du Règne. J’ai pensé : « Ce serait bien que je ne sois pas reçue à l’université. Ainsi, j’aurais la meilleure raison d’annoncer à ma mère que je vais prêcher l’Évangile. »
Plus d’une semaine plus tard, mon professeur était ravi de pouvoir m’annoncer que j’avais été reçue dans une bonne université. Mes camarades de classe m’ont félicitée et m’ont dit : « Sur les milliers de personnes qui se sont présentées à l’examen dans notre province, il n’y a eu que dix admis. Tu t’en es très bien sortie pour être reçue dans cette université. » Ma mère avait l’air si heureuse quand elle a appris la nouvelle, mais moi, je me sentais très mal. J’étais persuadée qu’elle ne me laisserait jamais abandonner mes études pour prêcher l’Évangile. Quand les membres de notre famille ont appris mon admission à l’université, ils sont tous venus me féliciter. En voyant ma mère discuter avec enthousiasme avec eux, je voyais bien qu’elle avait gagné leur respect et qu’elle était fière de mon entrée à l’université. Si je décidais finalement de ne pas y aller, ma mère serait anéantie et tous nos proches recommenceraient à mépriser notre famille comme ils l’avaient fait jusque-là. En me rappelant combien ma mère avait pu déplorer leur condescendance à notre égard, j’ai pensé : « Ma mère s’est donné tant de mal pour nous élever… Ce serait vraiment l’abandonner que de ne pas faire ce qu’elle veut, non ? » Alors, je me suis sentie obligée d’aller à l’université. Quand j’ai commencé les cours, j’ai découvert qu’il y avait un gouffre entre les étudiants riches et pauvres. Les étudiants issus de familles riches méprisaient et tyrannisaient les pauvres. Mes camarades de classe ne faisaient que se tromper et s’instrumentaliser les uns les autres, et je n’avais personne à qui parler avec honnêteté et à qui faire confiance. Tout ça me dégoûtait, et la vie de l’Église a commencé à me manquer, et les frères et sœurs de mon Église encore plus. Je mourais d’envie de quitter l’université pour aller les retrouver.
Après plus de trois mois d’efforts pour m’intégrer dans la vie universitaire, les vacances d’hiver sont arrivées, et je pouvais enfin renouer avec la vie de l’Église. J’étais si heureuse, que j’ai pris la décision de dire à ma mère que je quitterais l’université quoi qu’il arrive.
Le jour de mon retour, j’ai écouté un hymne des paroles de Dieu : « L’amour pur sans tache. »
1 « L’amour » désigne une affection pure, sans tache, où ton cœur te sert à aimer, ressentir et être attentionné. L’amour ne tolère aucune condition, aucun obstacle et aucune distance. Dans l’amour, il n’y a pas de suspicion, pas de tromperie et pas de ruse. Dans l’amour, il n’y a pas de transaction et rien d’impur. Si tu aimes, tu ne trompes pas, ne te plains pas, ne trahis pas, ne te rebelles pas, n’exiges pas ni ne cherches à recevoir quelque chose ou un certain montant.
2 « L’amour » désigne une affection pure, sans tache, où ton cœur te sert à aimer, ressentir et être attentionné. L’amour ne tolère aucune condition, aucun obstacle et aucune distance. Dans l’amour, il n’y a pas de suspicion, pas de tromperie et pas de ruse. Dans l’amour, il n’y a pas de transaction et rien d’impur. Si tu aimes, tu te sacrifies et endures les difficultés avec joie, et tu es compatible avec Moi. Tu renonces à tout pour Moi : à ta famille, ton avenir, ta jeunesse, ton mariage. Sinon, ton amour n’est pas de l’amour, mais une tromperie et une trahison !
– La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus
Ces paroles de Dieu m’ont profondément émue et enthousiasmée, mais j’étais aussi prise de remords et de culpabilité. J’avais pris la décision de consacrer toute ma vie à suivre Dieu, à chercher à Le connaître et à L’aimer. En amour, il n’y a ni tromperie ni trahison. Si on L’aime vraiment, alors on se dévoue à Lui et l’on renonce à tout pour Lui. Mais mon amour pour Lui n’était fait que de mots. Au bout du compte, je n’avais songé qu’à ma famille et à mes sentiments pour ma mère. Où était l’amour là-dedans ? J’avais trompé et trahi Dieu. J’ai ensuite lu un passage des paroles de Dieu : « Pour quiconque aspire à aimer Dieu, il n’y a pas de vérités impossibles à atteindre ni de justice pour laquelle il ne puisse tenir ferme. Comment devrais-tu vivre ta vie ? Comment devrais-tu aimer Dieu et utiliser cet amour pour satisfaire Son désir ? Il n’y a rien de plus important dans ta vie. Surtout, tu dois avoir de telles aspirations et de la persévérance et tu ne devrais pas être comme ces faibles qui n’ont aucun cran. Tu dois apprendre à expérimenter une vie qui a du sens, expérimenter des vérités significatives et tu ne devrais pas te traiter à la légère comme tu le fais. Sans que tu t’en rendes compte, ta vie glissera entre tes doigts ; et après cela, auras-tu une nouvelle occasion d’aimer Dieu ? L’homme peut-il aimer Dieu après sa mort ? Tu dois avoir les mêmes aspirations et la même conscience que Pierre ; ta vie doit avoir du sens et tu ne dois pas essayer de jouer au plus fin avec toi-même. En tant qu’être humain et en tant que personne qui cherche Dieu, tu dois être en mesure de considérer soigneusement comment tu traites ta vie, comment tu devrais t’offrir à Dieu, comment tu devrais avoir une foi plus significative en Dieu, et, puisque tu aimes Dieu, comment tu dois le faire d’une manière plus pure, plus belle et meilleure » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les expériences de Pierre : sa connaissance du châtiment et du jugement). J’ai ressenti les espoirs de Dieu pour l’homme à travers Ses paroles. Il est très rare de rencontrer Dieu ne serait-ce qu’une fois dans sa vie. Il y a deux mille ans, les disciples du Seigneur Jésus L’ont rencontré, et désormais, deux mille ans plus tard, Dieu m’offrait une occasion unique de Le suivre, de chercher à Le connaître et de L’aimer. Si je poursuivais dans la voie mondaine de Satan par incapacité à surmonter mes sentiments pour ma mère et par peur de la faire souffrir, n’allais-je pas perdre mon temps ? J’ai pensé à Pierre. Ses parents aussi voulaient qu’il devienne fonctionnaire, mais il n’était pas entravé par les sentiments qu’il nourrissait à leur égard. Il a choisi de suivre et de chercher à aimer Dieu et, au bout du compte, le Seigneur l’a perfectionné. Je savais que je devais suivre l’exemple de Pierre et chercher à connaître et à aimer Dieu. Telle est la vie qui a le plus de sens. Après quoi, je ne me suis plus sentie entravée par mes sentiments à l’égard de ma mère.
La veille de la rentrée, j’ai dit en toute franchise à ma mère : « Je ne veux pas retourner à l’université ». À mes paroles, elle m’a immédiatement grondée en disant : « Je sais que tu veux abandonner tes études pour ta croyance en Dieu, mais tu ne peux pas, alors oublie cette idée ! » J’ai répondu : « Dieu nous a créés. Nous devons Le vénérer. C’est ce qui a été ordonné par le Ciel. La Bible nous enseigne aussi : “N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui” (1 Jean 2:15). Ceux qui croient en Dieu ne doivent pas emprunter le chemin séculier à la poursuite d’objectifs terrestres. Ce n’est pas la volonté de Dieu. Je veux suivre Dieu et faire mon devoir. » Alors ma mère a dit : « Nous ne sommes pas comme les autres familles. Ton père est mort jeune, nous n’avons pas d’argent et nos proches nous méprisent. Pourquoi ai-je souffert et me suis-je épuisée pendant toutes ces années ? Je l’ai fait pour que tu ailles à l’université, pour que tu réussisses et que tu aies une bonne vie ! Ҫ’a été très dur. Et voilà que tu veux abandonner la course alors que tu as presque atteint la ligne d’arrivée. Comment peux-tu me faire tant de mal ? » J’ai un peu faibli en entendant ça. J’ai pensé : « Elle a raison. Si je vais au bout de mes études et que je trouve un bon emploi, ma famille aura de l’argent et nos proches cesseront de mépriser ma mère. » Mais alors je me suis dit : « Certes, nous aurions sans doute un bon niveau de vie matériel, et nous serions tenus en haute estime par les autres, mais à quoi bon ? Quand l’œuvre de Dieu sera achevée, ce monde de Satan sera détruit. Seul demeurera le royaume de Christ et tous les plaisirs et les vanités disparaîtront en un éclair. » Alors j’ai dit à ma mère : « Nous ne sommes que des passagères sur cette terre. Peu importe que nous travaillions dur ou que nous vivions bien, quand l’œuvre du salut de Dieu sera achevée, l’humanité sera confrontée aux grands désastres qui viendront et nos “belles” vies seront détruites. Nous pourrons bien avoir autant d’argent que possible, nous ne pourrons pas en profiter. Le Seigneur Jésus a dit : “Que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? ou, que donnerait un homme en échange de son âme ?” (Matthieu 16:26). » Ma mère m’a coupé la parole pour dire : « Je ne m’oppose pas au fait que tu croies en Dieu, mais ne le prends pas autant à cœur. Il faut croire en Dieu, mais il ne faut pas renoncer complètement au monde, sinon comment aurais-tu une vie heureuse ? Comment aurais-je pu vous élever, ta sœur et toi, si je n’avais pas gagné d’argent ? » Quand elle a dit ça, j’ai compris que sa foi en le Seigneur n’était que des mots creux. Elle avait un pied dans chaque camp : elle voulait croire en Dieu et recevoir Ses bénédictions, mais aussi profiter du monde. Tout ce que je pouvais faire était de continuer à essayer de la convaincre. Alors, j’ai dit : « Sans les bénédictions de Dieu, les gens ne peuvent pas s’enrichir, même s’ils travaillent très dur. C’est Dieu qui décide de notre richesse dans la vie, et aucune richesse n’a de sens sans la vérité. » Mais ma mère ne m’écoutait pas et elle était bien décidée à s’opposer à mes aspirations. Elle a ensuite appelé mes proches pour leur demander de venir me convaincre. Voir ma mère aussi intraitable m’a beaucoup contrariée. Comme je ne savais pas ce qui allait se passer, j’ai immédiatement prié Dieu en silence pour Lui demander de me protéger et de m’aider à tenir bon.
En un rien de temps, tous mes proches étaient là. Dès son arrivée, mon oncle a dit, furieux : « Qu’est-ce que c’est que cette histoire avec Dieu ? Tu es trop jeune pour être superstitieuse ! » Ma tante a dit : « Ta mère ne veut que ton bien. » Ils se sont tous unis et acharnés contre moi, l’un après l’autre. Je savais qu’ils étaient athées et qu’ils ne m’écouteraient pas, quoi que je dise. Si j’avais répondu, ils n’auraient fait que blasphémer et prononcer des paroles de résistance à Dieu, alors je n’ai rien dit. Tout à coup, et à ma grande surprise, mon oncle, fou de rage, a dit à ma mère : « Elle croit en Dieu parce qu’elle a peur de mourir dans les désastres, alors laisse-la mourir avant les désastres. Livre-la aux policiers, qui la tabasseront avec des matraques électriques. On verra bien si elle croit encore après ça ! » Je n’aurais jamais imaginé que mon oncle puisse dire une chose aussi atroce. Je me suis demandé : « Est-ce l’un de mes parents ou un démon ? » À ma grande surprise, ma mère a ajouté : « Elle a besoin d’être corrigée. Elle est trop désobéissante ! » Ça m’a brisé le cœur de la voir de leur côté pour essayer de me forcer à abandonner ma foi. Puis, mon cousin a pris la parole pour dire : « Si tu arrêtes de croire pour te concentrer sur tes études, nous serons tous derrière toi. Nous t’aiderons à t’occuper de ta mère et nous aiderons ta sœur à trouver un bon emploi. Mais si tu gardes la foi, nous romprons tous les liens avec vous et, alors, quoi qu’il arrive, quelles que soient les difficultés que tu rencontres, nous n’aiderons plus aucune d’entre vous. Nous ne serons plus une famille. Réfléchis bien ! » J’étais persuadée qu’il ne cherchait qu’à me pousser à cesser de suivre Christ. Aucun d’entre eux ne m’avait aidée pendant les trois années que j’avais passées au lycée ! Maintenant que je voulais suivre Dieu et emprunter le bon chemin, ils étaient tous venus m’en empêcher en disant des choses « gentilles » pour m’amadouer. C’était un stratagème de Satan et je ne pouvais pas m’y laisser prendre. Mais alors j’ai pensé : « Je ferai beaucoup de mal à ma mère si je ne retourne pas à l’université. Elle a assez souffert ces dernières années. Comment pourrai-je me regarder dans un miroir si je la fais souffrir encore plus ? » Je me suis alors empressée de prier Dieu en silence : « Cher Dieu, je sais que Te suivre et chercher la vérité est le vrai chemin, mais je suis partagée quand je pense à ma mère. Je ne sais pas quoi faire. Je T’en prie, éclaire-moi et aide-moi. » Ensuite, j’ai pensé à des paroles de Dieu Tout-Puissant qui disent : « La quantité de souffrance qu’un individu devait endurer et la distance qu’il devait parcourir sur son chemin étaient décrétées par Dieu et personne ne pouvait vraiment aider quiconque » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Le chemin… (6)). Subitement, j’ai compris. J’ai pensé : « Bien sûr. C’est Dieu qui ordonne la quantité de souffrance que chacun doit endurer. Personne ne peut en décider, et je ne peux pas apaiser ni arrêter les souffrances de ma mère simplement en gagnant beaucoup d’argent pour elle. La racine de notre souffrance est la corruption de Satan, tous les poisons sataniques et les désirs insensés que nous nourrissons. Si les gens ne vénèrent pas Dieu et n’acceptent pas Son jugement en vue d’être purifiés, ils ne seront jamais délivrés de la souffrance. Mais quand les gens croient en Dieu et cherchent la vérité, même s’ils sont amenés à endurer une certaine douleur physique, s’ils peuvent comprendre la vérité, se donner à Dieu, témoigner de Dieu, trouver la paix et la joie, cesser d’être trompés et corrompus par Satan, et gagner leur liberté et leur libération, alors, ils auront la plus heureuse des vies. Jusque-là, je croyais qu’en étant studieuse, en gagnant beaucoup d’argent et l’estime des autres, j’allégerais la souffrance de ma mère. Mais c’était absurde. J’ai failli tomber dans le piège de Satan. » Ces pensées ont renforcé ma détermination. Ils avaient eu beau blasphémer et calomnier Dieu, tout cela n’avait eu aucun effet sur moi. Voyant que je restais silencieuse, ma mère s’est vraiment mise en colère. Elle m’a poussée et fait tomber sur mon lit. J’étais abasourdie qu’elle puisse me faire ça. Ҫa m’a bouleversée et je n’ai pu m’empêcher de pleurer. J’ai continué à prier Dieu en silence pour Lui demander de me protéger, pour rester ferme dans mon témoignage dans ces circonstances et ne pas céder à ma famille. J’ai pensé à ce que dit Dieu Tout-Puissant : « Les jeunes devraient avoir la persévérance de continuer sur le chemin de la vérité qu’ils ont maintenant choisi, afin de réaliser leur désir de dépenser leur vie entière pour Moi. Ils ne devraient pas être dépourvus de la vérité ni ne devraient dissimuler hypocrisie et injustice, mais ils devraient rester fermes dans la bonne position. Ils ne devraient pas seulement se laisser aller, mais ils devraient avoir à l’esprit l’audace de faire des sacrifices et de lutter pour la justice et la vérité. Les jeunes devraient avoir la bravoure de ne pas succomber à l’oppression des forces obscures et de transformer la signification de leur existence » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Paroles pour les jeunes et les vieux). Les paroles de Dieu m’ont donné la foi, la force et l’assurance nécessaires pour rester sur le chemin que j’avais choisi.
Après quoi, ma mère a cessé d’aller au travail pour rester à la maison et nous surveiller, ma sœur et moi, comme un véritable oiseau de proie. Elle a fouillé mes affaires pour confisquer mon livre des paroles de Dieu et mes cassettes d’hymnes et elle a dit, furieuse : « Je vous interdis à toutes les deux d’aller à des réunions à partir de maintenant. Je vais rester à la maison pour vous surveiller et je vous suivrai partout où vous irez. Je découvrirai où vous vous réunissez ! » J’avais l’impression d’être assignée à résidence. Je ne pouvais pas lire les paroles de Dieu, je n’osais pas parler de notre foi à ma sœur et encore moins vivre la vie de l’Église. C’était très pénible. Je n’ai pas arrêté de prier Dieu pour Lui demander de nous montrer une issue. Quelques jours plus tard vers midi, j’ai profité du fait que ma mère était dans la salle de bain pour courir chez sœur Tang Hui, notre dirigeante d’Église. Je lui ai dit ce qu’il s’était passé et ce que j’en pensais. J’ai dit : « Suivre Dieu est le chemin de la lumière et du salut. Je veux faire mon devoir dans l’Église, mais ma mère essaye de me contrôler et de m’en empêcher. Maintenant, ma sœur et moi ne pouvons plus participer normalement aux réunions. Je suis tellement contrariée. Pourquoi subissons-nous ça ? » Tang Hui a alors échangé patiemment avec moi et dit : « Lorsque quelqu’un est mis sous pression par sa propre famille, c’est en réalité une intervention perturbatrice et manipulatrice de Satan. Nous voulons nous donner à Dieu, mais Satan se sert des membres de nos familles pour nous en empêcher, et exploite nos faiblesses pour nous attaquer et nous pousser à trahir Dieu et ainsi perdre nos chances de salut. Pour percer à jour ses stratagèmes, nous devons nous en remettre à Dieu. » Elle m’a ensuite lu un passage des paroles de Dieu : « Dans chaque étape du travail que Dieu fait à l’intérieur des gens, à l’extérieur, tout apparaît comme des interactions entre les personnes, comme nées des arrangements humains ou d’une perturbation humaine. Mais, dans les coulisses, chaque étape de travail, tout ce qui arrive, est un pari que Satan a fait avec Dieu et requiert que les gens restent fermes dans leur témoignage en faveur de Dieu. Considérez quand Job a été éprouvé, par exemple : dans les coulisses, Satan faisait un pari avec Dieu, et ce qui est arrivé à Job est venu des actions des hommes et des perturbations des hommes. Derrière chaque étape du travail que Dieu fait en vous, il y a le pari de Satan avec Dieu. Derrière tout cela, il y a une bataille. […] Quand Dieu et Satan se battent dans le domaine spirituel, comment dois-tu satisfaire Dieu et comment dois-tu tenir ferme dans ton témoignage en Sa faveur ? Tu devrais savoir que tout ce qui t’arrive est une grande épreuve et le moment où Dieu a besoin que tu portes témoignage » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce n’est qu’en aimant Dieu que l’on croit vraiment en Dieu). Ces paroles m’ont fait comprendre que vouloir suivre Christ dans ce monde sombre et maléfique n’était pas chose facile. Cela supposait de mener toutes sortes de batailles spirituelles et de faire des choix difficiles. L’œuvre de jugement de Dieu Tout-Puissant dans les derniers jours est l’ultime et la plus importante des étapes de Son œuvre de purification et de salvation de l’homme. Dieu espère que tout le monde gagnera la vérité et la vie à travers Lui, Il aspire au salut et à la survie pour tous. Mais, il ne force personne, Il nous laisse choisir par nous-mêmes. Ma mère avait été trompée et dupée par Satan, elle ne pouvait donc pas voir à quel point la poursuite du prestige et du statut est vide de sens, voilà pourquoi elle s’employait à me forcer à aller à l’université, à étudier et à réussir. Il était hors de question pour moi de la suivre sur le mauvais chemin. Tang Hui a poursuivi son échange avec moi en disant : « Tu comprends que la recherche du savoir et la poursuite des perspectives d’avenir sont vides de sens. Tu as juré de te sacrifier pour Dieu et tu as choisi le chemin de la recherche de la vérité. Cela réjouit Dieu. Mais le chemin que tu choisis dans la vie ne dépend que de toi, et tu dois prier et approfondir ta recherche. » J’ai pensé : « Oui, j’ai décidé de suivre Christ, mais maintenant, ma mère me surveille comme un oiseau de proie et dit qu’elle va découvrir où nous nous réunissons. Si je m’obstine à ne pas retourner à l’université, elle attirera sûrement des ennuis aux frères et sœurs. » Alors, j’ai promis à ma mère que je retournerais à l’université.
Une fois là-bas, j’ai demandé à l’université d’interrompre mes études. L’université a accepté ma demande, mais je devais fournir également le consentement de mon représentant légal. Lorsque ma mère l’a appris, elle y était farouchement opposée. Elle a pleuré, et dit qu’elle avait beaucoup souffert et enduré tant de choses pour nous élever, ma sœur et moi, et qu’elle ne me laisserait pas abandonner mes études. La voir dans cet état m’a vraiment bouleversée et j’ai pensé : « Ma mère s’est donné beaucoup de mal pour nous élever et je n’ai pas récompensé ses efforts. Si je ne fais pas ce qu’elle veut, ne serait-ce pas l’abandonner complètement ? » Je me suis empressée de prier Dieu : « Cher Dieu, que dois-je faire ? Je T’en prie, éclaire-moi et aide-moi. » À ce moment-là, un passage des paroles de Dieu m’est venu à l’esprit : « Quand arrivera la chaleur du printemps et que les fleurs s’épanouiront, quand tout sous les cieux sera verdoyant et que toutes les choses sur la terre seront en place, alors tous les hommes et toutes choses entreront graduellement dans le châtiment de Dieu et, à ce moment-là, toute l’œuvre de Dieu sur terre se terminera. Dieu n’œuvrera plus ni ne vivra sur la terre, car la grande œuvre de Dieu aura été accomplie. Les hommes sont-ils incapables de mettre de côté leur chair pendant cette courte période ? Quelles choses peuvent séparer l’amour entre l’homme et Dieu ? Qui est capable de séparer l’amour entre l’homme et Dieu ? Les parents, les maris, les sœurs, les épouses ou l’épurement douloureux ? Les sentiments de la conscience peuvent-ils effacer l’image de Dieu dans l’homme ? Les hommes sont-ils responsables de leur endettement et de leurs actions les uns envers les autres ? Les hommes peuvent-ils y remédier ? Qui est capable de se protéger ? Les hommes sont-ils capables de subvenir à leurs besoins ? Qui sont les puissants dans la vie ? Qui est capable de Me quitter et de vivre seul ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Interprétations des mystères des « paroles de Dieu à l’univers entier », Chapitres 24 et 25). Les paroles de Dieu m’ont fait comprendre que tout un chacun vit sous la souveraineté et la prédestination de Dieu. Ma mère semblait m’avoir élevée, mais, en réalité, notre vie vient de Dieu. C’est Dieu qui pourvoit à nos besoins et nous élève. En élevant leurs enfants, les parents ne font que s’acquitter d’une responsabilité et d’une obligation humaine. Personne ne doit rien à personne. Dieu m’avait fourni tout ce dont j’avais besoin pour survivre et Il avait arrangé toutes sortes de gens, de choses et d’évènements pour me conduire jusque devant Lui, pas à pas, afin que j’accepte Son salut. L’amour de Dieu est si grand ! Dieu m’avait donné attention, protection et approvisionnement, et je ne Lui avais rien rendu. Et lorsque des difficultés se présentaient à moi, la promesse que j’avais faite à Dieu devenait mensonge. C’était envers Dieu, le Créateur, que j’avais une dette en réalité. Puisque je savais que l’œuvre actuelle de Dieu sur terre serait brève, tout comme l’avait été celle du Seigneur Jésus, je devais chérir cette chance rare qui m’était donnée de faire mon devoir de créature et de Lui rendre Son amour. Alors que je venais de décider de suivre Christ, les choses ont changé de manière inattendue. Ma mère a appris que je serais renvoyée si je manquais trop les cours. De crainte que je ne puisse plus jamais aller à l’université, elle a accepté que j’arrête mes études et que je rentre à la maison. Quand je suis arrivée, elle m’a mise en garde en disant : « Tu n’as plus le droit de croire en Dieu. Tu vas bien te tenir, tu vas trouver un emploi dans les environs, tu vas travailler pendant un an, et ensuite, tu retourneras gentiment à l’université. » Je lui ai promis de le faire, mais en mon for intérieur je me disais : « Dieu m’a amenée à suivre Christ maintenant, et c’est mon choix. Je n’y renoncerai pas facilement. »
J’ai donc trouvé un emploi. J’allais à la fois au travail et aux réunions de l’Église, et je prêchais l’Évangile avec les autres frères et sœurs sur mon temps libre. En mettant en pratique et en vivant concrètement les paroles de Dieu, j’ai progressivement compris certaines vérités et j’ai pris conscience que chercher la vérité est la seule façon de vivre qui ait autant de sens, et ma foi pour suivre Dieu s’est encore renforcée. Mais en un rien de temps, le moment de retourner à l’université est arrivé, et j’ai dû prendre une décision définitive : j’ai choisi la foi en Dieu ! Quand je suis rentrée à la maison ce jour-là, j’ai trouvé ma mère en train de faire ses valises. J’ai découvert qu’une voisine lui avait présenté un homme et qu’elle allait l’épouser. Ҫa m’a vraiment surprise et blessée, et je lui ai demandé si elle ne voulait plus de nous. Elle a répondu : « Le problème, ce n’est pas que je ne veuille plus de vous, c’est que tu es résolue à croire en Dieu et je ne peux plus compter sur toi. Je vais te donner une dernière chance. Voici le numéro de téléphone de mon fiancé. Si tu retournes à l’université, appelle-le quand tu rentreras à la maison pour les vacances et nous viendrons te chercher. Mais si ta sœur et toi persistez dans la foi, ne comptez plus sur moi pour vous aider. » Sans me laisser le temps d’y réfléchir, ma mère nous a déposées à l’arrêt du bus scolaire. Sur le trajet, j’ai énormément réfléchi. Du jour au lendemain, ma sœur et moi étions devenues des sans-abri et ne dépendions plus de personne. C’était très dur. Ma sœur a dit d’un ton désespéré : « Maman ne veut plus de nous. Qu’allons-nous faire si tu ne retournes pas à l’université ? » La question de ma sœur m’a fendu le cœur. J’ai pensé : « Oui, nos proches nous ont abandonnées, et maman épouse quelqu’un d’autre. Comment ferons-nous pour vivre si je garde ma foi en Dieu ? Où irons-nous ? Que dois-je faire ? » Comme j’étais très triste et que je me sentais très vulnérable, j’ai prié Dieu. J’ai dit : « Cher Dieu, je suis totalement incapable de surmonter ça. Je veux Te satisfaire, mais je n’ai plus la foi ni la force de continuer. Je sais que Tu as fait beaucoup pour moi, mais je suis trop faible. Je ne mérite pas Ton salut. » Alors, un passage des paroles de Dieu a jailli avec clarté dans mon esprit : « Quand le jour où cette œuvre se répandra viendra et que tu en verras la totalité, tu le regretteras et, à ce moment-là, tu seras sidéré. Il y a des bénédictions, mais tu ne sais pas en jouir, et il y a la vérité, mais tu ne la poursuis pas. N’attires-tu pas le mépris sur toi ? […] Aucun n’est plus insensé que ceux qui ont vu le salut, mais ne cherchent pas à le gagner ; ceux-là sont des gens qui se perdent par la chair et jouissent de Satan » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les expériences de Pierre : sa connaissance du châtiment et du jugement). C’était vrai. L’œuvre de Dieu serait bientôt finie et je verrais le vrai chemin. Si je faisais le choix de satisfaire ma chair au motif que je ne supportais pas la souffrance, quand l’œuvre de Dieu s’achèverait, j’aurais raté cette occasion unique de gagner la vérité et je serais certainement prise de remords. J’ai repensé à l’année que je venais de passer à faire mon devoir dans l’Église. Abreuvée et nourrie par les paroles de Dieu, j’avais compris certaines vérités et aiguisé peu à peu ma lucidité autour de nombreuses choses du monde. Je savais que seules les paroles de Dieu Tout-Puissant pouvaient purifier et sauver les gens et que suivre Christ était le chemin de la lumière et du salut. Je n’avais pas à hésiter. Ma vie venait de Dieu et Il m’avait tout donné. Faire mon devoir de créature était parfaitement naturel et justifié ! Au lieu d’encourager ma foi, ma mère voulait que j’acquière des connaissances et que je réussisse. Si je faisais ce qu’elle voulait et choisissais le mauvais chemin, je serais toujours plus profondément corrompue par Satan et je finirais par être punie et anéantie. Le savoir ne pouvait pas me délivrer de mes tempéraments corrompus ni me purifier ou me changer. Seul Dieu peut nous sauver. Si ma famille ne voulait pas de moi, j’avais encore Dieu. En repensant à tout ce qu’il m’était arrivé, j’ai réalisé que chaque fois que je m’étais sentie négative et fragilisée, ce sont les paroles de Dieu qui m’avaient encouragée, aidée et donné de la force. Lorsque j’avais failli me détourner de Dieu dans mes moments les plus douloureux et les plus critiques, ce sont Ses paroles qui avaient su ranimer mon cœur. En ce monde, seul l’amour de Dieu est réel pour moi ! À cette idée, ma foi est revenue. J’ai essuyé mes larmes et dit à ma sœur : « Nous ne pouvons compter que sur Dieu. Et nous devons continuer à croire qu’Il nous guidera. Retournons voir les frères et sœurs. » Le lendemain, nous avons pris le bus pour rentrer, puis nous avons commencé à remplir nos devoirs dans l’Église. Dieu soit loué ! Les paroles de Dieu m’ont permis de surmonter la faiblesse de la chair et de choisir le plus clair et le plus lumineux des chemins à suivre dans la vie.
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.