Comment accepter des conseils et de l’aide m’a été profitable

22 mars 2025

Par Zhou Yun, Chine

En septembre 2023, j’ai été sélectionnée pour servir en tant que prédicatrice et l’on m’a demandé de prendre en charge le travail dans plusieurs Églises. Après plus de deux mois de travail avec ces Églises, la vie de l’Église et le travail d’abreuvement des nouveaux venus se sont améliorés, ma dirigeante supérieure m’a donc invitée à échanger des idées sur les bons chemins de pratique. J’étais assez satisfaite de moi-même et j’avais le sentiment d’avoir pu accomplir un travail réel. Pourtant, à la fin du mois de novembre, j’ai remarqué qu’il y avait eu peu de progrès dans le travail d’évangélisation, alors j’ai résumé certains des problèmes existants dans ce travail, puis j’ai partagé mes idées et mes suggestions à ce sujet avec quelques chefs de l’équipe d’évangélisation. J’ai aussi échangé avec eux sur l’intention de Dieu, afin qu’ils puissent prêcher l’Évangile avec enthousiasme. Après avoir délégué le travail, je me suis dit que j’avais bien fait et que je faisais un travail détaillé, alors je me suis vite retrouvée occupée par d’autres tâches. Quelques jours plus tard, lorsque j’ai demandé aux chefs d’équipe quels étaient leurs progrès dans le travail d’évangélisation, certains n’ont pas répondu, tandis que d’autres ont dit qu’il faudrait quelques jours avant qu’ils ne rencontrent les ouvriers d’évangélisation. En voyant que certains des chefs d’équipe coopéraient, je n’ai pas pris la peine d’examiner davantage la situation pour en comprendre les détails. Plus de dix jours plus tard, ma dirigeante supérieure m’a écrit une lettre pour me demander des nouvelles de l’avancement du travail d’évangélisation, pourquoi il avait été inefficace, comment les ouvriers d’évangélisation coopéraient et quels problèmes réels j’avais résolus. Comme je n’avais pas reçu de lettres des chefs d’équipe, je n’étais pas sûre des détails des progrès du travail d’évangélisation, alors j’ai répondu à la dirigeante supérieure et je l’ai informée que je ferais un rapport complet dès que j’aurais reçu les lettres des chefs d’équipe. Après cela, j’ai mis la pression sur les chefs d’équipe pour qu’ils me communiquent leurs résultats. Cependant, après avoir insisté auprès d’eux à plusieurs reprises, ils ne m’avaient toujours pas répondu et je me suis mise en colère, je pensais qu’ils étaient incroyablement irresponsables dans leurs devoirs. Au fur et à mesure que les lettres arrivaient de la part de ma dirigeante qui me demandait des nouvelles de l’avancement du travail, je devenais de plus en plus anxieuse, mais je pensais qu’il n’y avait rien que je puisse faire étant donné que les chefs d’équipe ne répondaient pas à mes lettres. J’ai dit à ma dirigeante que les chefs d’équipe ne répondaient pas à mes lettres, afin qu’elle sache que le problème venait des chefs d’équipe et non pas de moi.

Ma dirigeante m’a rapidement répondu, elle m’a demandé si je comprenais les problèmes et les difficultés concrets des chefs d’équipe et m’a dit qu’en vérifiant mon travail à travers ma lettre, il semblait que je ne mettais pas assez de réflexion et d’effort dans mon devoir. Lorsque nous n’obtenions pas de résultats dans notre travail, je blâmais simplement les autres et je ne réfléchissais pas à mes propres problèmes. Elle a aussi dit que si, en suivant le travail, je me contentais d’insister auprès des chefs d’équipe pour obtenir des résultats, que je n’identifiais pas les problèmes concrets et que je ne donnais pas de chemins de pratique spécifiques pour les aider à résoudre leurs problèmes, il serait impossible d’obtenir des résultats dans notre travail. J’ai été un peu réticente en lisant sa lettre, en me disant : « Je veux bien faire mon travail, j’ai participé au travail d’évangélisation et j’ai écrit des lettres et j’ai échangé avec les chefs d’équipe sur leur état, je les ai exhortés à me contacter rapidement s’ils rencontraient des difficultés. S’ils ne me disent pas quels sont leurs problèmes, que puis-je faire ? Il y avait eu des arrêts de travail dans ces Églises précédemment à cause des arrestations massives, mais un peu plus de deux mois après mon arrivée, il y a eu des améliorations dans tous les aspects du travail. Je pense que cela montre que je fais déjà bien mon travail, mais vous voulez que je réfléchisse ? Je ne peux tout simplement pas accepter ce type d’échange. » À cette époque, je me sentais lésée, récalcitrante et contestataire. Plus j’y pensais, plus j’étais négative et je sentais que je ne serais tout simplement pas capable de faire ce devoir. Je me suis rendue compte que j’étais dans un mauvais état, mais je n’arrivais simplement pas à m’en sortir et je ne savais pas ce que j’étais censée apprendre de cette situation. Plus tard, j’ai prié Dieu, je Lui ai demandé de me guider pour comprendre Son intention. J’ai trouvé un passage des paroles de Dieu mentionné dans une vidéo de témoignage d’expérience qui correspondait parfaitement à mon état actuel. Dieu Tout-Puissant dit : « Certains sont confrontés à l’émondage quand ils accomplissent leur devoir, et ils disent : “Avec mes capacités limitées, que puis-je vraiment accomplir ? Je ne comprends pas grand-chose, donc si je veux bien effectuer ce travail, ne vais-je pas devoir apprendre au fur et à mesure ? Cela sera-t-il facile pour moi ? Dieu ne comprend tout simplement pas les gens. N’est-ce pas comme faire monter un canard sur un perchoir ? Laissez quelqu’un qui comprend mieux que moi le faire. Je ne peux le faire que comme ça, je ne peux pas faire plus que ça.” Les gens disent et pensent régulièrement de telles choses, n’est-ce pas ? (Oui.) Tout le monde peut l’admettre. Personne n’est parfait et personne n’est un ange. Les gens ne vivent pas dans le vide. Tout le monde a ces pensées et ces révélations de corruption. Tous sont capables de révéler ces choses et de vivre fréquemment dans ces états, et ce n’est pas de leur plein gré. Ils ne peuvent pas s’empêcher de penser ainsi. Avant qu’il ne leur arrive quoi que ce soit, les gens ont un état relativement normal, mais les choses sont différentes quand quelque chose leur arrive : un état négatif est naturellement révélé très facilement d’eux, sans obstacle ni retenue, et sans l’instigation ou l’incitation d’autrui. Tant que les choses qu’ils rencontrent ne sont pas conformes à leur propre volonté, ces tempéraments corrompus sont révélés à tout moment et en tout lieu. Pourquoi peuvent-ils être révélés en tout temps et en tout lieu ? Cela prouve que les gens ont ce type de tempérament corrompu et de nature corrompue en eux. Les tempéraments corrompus des gens ne leur sont ni imposés ni inculquées par autrui. Ils sont encore moins enseignés, incités ou encouragés par autrui. Au contraire, les gens les possèdent eux-mêmes. Si les gens ne résolvent pas ces tempéraments corrompus, alors ils ne peuvent pas vivre dans des états corrects et positifs » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Seule la résolution de son tempérament corrompu peut apporter une véritable transformation). Dieu dit que lorsque les gens ne sont pas confrontés à des problèmes, ils ont souvent un état normal, mais dès que les choses ne sont pas conformes à leurs notions, ils ne peuvent s’empêcher de commencer à révéler des états de résistance, de récalcitrance et de mécontentement. Ce sont des problèmes liés à la nature des gens. Après avoir lu les paroles de Dieu, je les ai considérées à la lumière de mon propre état. Lorsque ma dirigeante avait souligné mon manque d’effort et de réflexion dans le travail d’évangélisation et mon échec à faire un travail réel, je m’étais sentie lésée et résistante et j’avais pensé que c’était le mieux que je pouvais faire. J’avais participé au travail et échangé avec les chefs d’équipe sur leur état, et il n’y avait tout simplement rien que je puisse faire, puisqu’ils ne m’avaient pas signalé leurs situations actuelles. J’avais pensé que ma dirigeante n’avait pas du tout compris ma situation. Je vivais dans un état de désobéissance argumentative, ce qui montrait que je n’acceptais pas la vérité. Lorsque j’ai vu la gravité de la nature de mon problème, j’ai prié Dieu, « Ô Dieu, je sais que personne ne cherche à me causer du tort en m’émondant, et cela se produit avec Ta permission. Je sais qu’il y a des choses sur lesquelles je devrais réfléchir et que je devrais pénétrer, mais je ne parviens pas très bien à saisir ce qu’elles sont pour le moment. S’il Te plaît, éclaire-moi et guide-moi pour que je me comprenne et que j’apprenne des leçons à ce sujet. »

Après cela, j’ai vu ce passage des paroles de Dieu : « Indépendamment des circonstances qui font qu’une personne est émondée, quelle est l’attitude la plus cruciale à avoir à son égard ? Tout d’abord, il faut l’accepter. Quelle que soit la personne qui t’émonde, pour quelle raison, que cela paraisse sévère ou non, et quels que soient le ton et la formulation, tu dois l’accepter. Ensuite, tu dois reconnaître ce que tu as fait de mal, quel tempérament corrompu tu as révélé et si tu as agi conformément aux vérités-principes. D’abord et avant tout, c’est l’attitude que tu dois avoir lorsque tu es émondé. Les antéchrists possèdent-ils une telle attitude ? Non, ils ne la possèdent pas. Du début jusqu’à la fin, leur attitude est imprégnée de résistance et de répulsion. Avec une telle attitude, peuvent-ils être sereins devant Dieu et accepter modestement d’être émondés ? Non, cela leur est impossible. Donc, que vont-ils faire ensuite ? Tout d’abord, ils vont arguer énergiquement et proposer d’autres justifications, se défendre et argumenter pour nier les torts qu’ils ont commis et les tempéraments corrompus qu’ils ont révélés, dans l’espoir d’obtenir la compréhension et le pardon, afin qu’ils n’aient pas à assumer leurs responsabilités ou à accepter les paroles d’émondage à leur encontre. Quelle attitude manifestent-ils quand ils sont confrontés à l’émondage ? “Je n’ai pas péché. Je n’ai rien fait de mal. Si j’ai fait une erreur, il y avait une raison. Si j’ai fait une erreur, je ne l’ai pas fait exprès, je ne devrais pas en assumer la responsabilité. Qui ne commet pas quelques erreurs ?” Ils s’emparent de ces affirmations et expressions, mais ils ne cherchent pas la vérité, ni ne reconnaissent les erreurs qu’ils ont faites ou les tempéraments corrompus qu’ils ont révélés, et ils n’admettent certainement pas leur intention et leur but quand ils ont fait le mal. […] Les faits auront beau mettre en lumière leur tempérament corrompu, ils ne le reconnaissent ni ne l’acceptent, mais continuent avec leur attitude de défi et leur résistance. Quoi que les autres disent, ils ne l’acceptent ni ne le reconnaissent, mais ils pensent : “Voyons qui pourra dissuader l’autre, qui est le meilleur orateur.” C’est avec ce genre d’attitude que les antéchrists considèrent le fait d’être émondés » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie VIII)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai pris conscience que face à l’émondage, l’aide et les conseils, peu importe l’attitude ou le ton qu’ils prenaient avec moi, et peu importe à quel point ce qu’ils disaient n’était pas conforme à mes notions, je devais l’accepter de la part de Dieu, me soumettre et réfléchir sur mes problèmes. C’est le type d’attitude que les gens devraient avoir. Les antéchrists sont résistants, argumentatifs, défiants et même rejettent la faute lorsqu’ils sont confrontés à l’émondage, aux conseils et à l’aide. Ils n’ont absolument aucune attitude d’acceptation de la vérité. En réfléchissant à cela à la lumière de mon propre comportement, lorsque ma dirigeante avait souligné mes problèmes, j’avais été résistante et j’avais argumenté continuellement au fond de moi, je pensais que j’avais payé un prix et que la dirigeante m’émondait sans comprendre la situation. Je me sentais extrêmement lésée et je pensais que je ne pouvais faire que ce que j’avais fait. Je me sentais hostile et récalcitrante, et je révélais le tempérament consistant à avoir de l’aversion pour la vérité. J’ai pensé à la manière dont, malgré le fait d’avoir délégué certaines tâches au début, j’avais ensuite échoué à participer réellement et à assurer un suivi sur le travail, je m’étais contentée d’exhorter les gens à obtenir des résultats sans me soucier de comprendre les difficultés ou les états des ouvriers d’évangélisation. En accomplissant mon travail de cette manière, j’avais échoué à assumer ma responsabilité. J’avais également échoué à résoudre les problèmes concrets ; c’était un échec à faire un travail réel. La dirigeante m’émondait à cause des problèmes que je rencontrais, mais je n’avais pas accepté l’émondage et j’avais même été résistante, j’avais argumenté et rejeté la responsabilité sur d’autres personnes. En essence, j’avais refusé d’accepter la vérité et je m’étais opposée à Dieu. Si je ne me repentais pas et continuais à vivre dans ce tempérament intransigeant, je finirais par faire en sorte que Dieu me déteste et m’élimine.

Plus tard, je suis tombée sur un autre passage des paroles de Dieu : « Au sein des Églises, il y a ceux qui pensent que, parce qu’ils ont fait un gros effort ou fait quelque chose de risqué, ils ont davantage de mérite et que, compte tenu de leurs actes, ils sont vraiment dignes d’éloges. Or, leur tempérament et leur attitude vis-à-vis de la vérité sont odieux et répugnants. Ils n’ont aucun amour de la vérité, mais ils ont de l’aversion pour la vérité. Rien que cela fait qu’ils sont abjects. De telles personnes sont inutiles. Lorsque Dieu constate que les gens ont un calibre médiocre, qu’ils ont certaines lacunes et des tempéraments corrompus ou une essence qui s’oppose à Lui, Il n’est pas dégoûté d’eux et ne les tient pas éloignés de Lui. Ce n’est pas Son intention, et ce n’est pas Son attitude vis-à-vis de l’homme. Dieu ne déteste pas le calibre médiocre des gens, Il ne déteste pas leur stupidité et Il ne déteste pas le fait qu’ils aient des tempéraments corrompus. Qu’est-ce que Dieu déteste le plus chez les gens ? Il déteste quand ils ont de l’aversion pour la vérité. Si tu as de l’aversion pour la vérité, alors, rien que pour cette raison, Dieu ne trouvera jamais en toi de quoi se réjouir. C’est gravé dans la pierre. Si tu as de l’aversion pour la vérité, si tu n’aimes pas la vérité, que ton attitude vis-à-vis de la vérité est l’indifférence, le mépris et l’arrogance, ou même la répugnance, la résistance et le rejet, si tu as ces comportements, alors Dieu te méprise totalement, et tu es fini, au-delà de tout salut. Si tu aimes vraiment la vérité dans ton cœur, et c’est simplement que tu es de calibre médiocre et que tu manques de perspicacité, que tu es un peu stupide, et que tu fais souvent des erreurs, mais que tu n’as pas l’intention de faire le mal et que tu as simplement fait quelques bêtises, si tu es disposé au fond de toi à entendre l’échange de Dieu sur la vérité et que tu aspires profondément à la vérité, si l’attitude que tu adoptes dans ton traitement de la vérité et des paroles de Dieu est une attitude de sincérité et de nostalgie et que tu peux chérir les paroles de Dieu, c’est suffisant. Dieu aime de telles personnes. Même si tu es parfois un peu stupide, Dieu t’aime toujours. Dieu aime ton cœur, qui aspire à la vérité, et Il aime ton attitude sincère vis-à-vis de la vérité. Ainsi, Dieu a pitié de toi et t’accorde toujours Sa grâce. Il ne tient pas compte de ton calibre médiocre ni de ta stupidité, et Il ne tient pas non plus compte de tes transgressions. Parce que ton attitude vis-à-vis de la vérité est sincère et désireuse et que ton cœur est authentique, alors, en considérant l’authenticité de ton cœur et de ton attitude, Il sera toujours miséricordieux envers toi, et le Saint-Esprit œuvrera sur toi et tu auras l’espérance du salut. D’un autre côté, si tu as un cœur intransigeant et que tu es complaisant avec toi-même, que tu as de l’aversion pour la vérité, que tu n’es jamais attentif aux paroles de Dieu et à tout ce qui implique la vérité et que tu es hostile et méprisant du plus profond de ton cœur, alors quelle est l’attitude de Dieu envers toi ? Dégoût, répulsion et colère incessante » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comprendre la vérité est particulièrement essentiel pour accomplir convenablement son devoir). Dieu dit qu’Il prend très au sérieux l’attitude des gens envers la vérité. Certaines personnes semblent généralement capables de payer un prix et sont relativement efficaces dans leurs devoirs, mais lorsqu’elles sont confrontées à des problèmes, elles n’acceptent pas la vérité et ont même de l’aversion pour elle. Dieu est dégoûté par cela. Lorsque je repensais aux deux derniers mois où j’avais payé un certain prix et obtenu des résultats dans mon devoir, je sentais que je faisais déjà un travail réel et que ma dirigeante ne devrait pas souligner mes problèmes. Cependant, je me suis rendue compte que Dieu ne regarde pas seulement combien une personne a souffert, combien de travail elle a accompli ou quels résultats elle a obtenu, Il cherche également à voir quelle attitude elle a envers la vérité et si elle accepte la vérité. Si, face à l’émondage, j’étais constamment résistante et ne l’acceptais pas, et je m’opposais à Dieu, Dieu serait dégoûté de moi et je ne recevrais pas l’œuvre du Saint-Esprit. J’ai vu que vivre dans un tempérament ayant de l’aversion pour la vérité était vraiment très dangereux. C’était simplement la vérité que le travail d’évangélisation était actuellement inefficace, donc je devais accepter les conseils de ma dirigeante et résoudre concrètement les problèmes existants dans le travail d’évangélisation.

Au cours de ma recherche, je me suis rappelé un passage des paroles de Dieu et je l’ai cherché. Dieu dit : « Ils ne participent à aucun travail réel, ils n’assurent aucun suivi et ne prodiguent aucun conseil, et ils ne font pas d’enquêtes ou de recherches pour résoudre les problèmes. Assument-ils les responsabilités d’un dirigeant ? Le travail d’Église peut-il être bien fait de cette manière ? Quand le Supérieur leur demande comment se passe le travail, ils disent : “Le travail d’Église est entièrement normal. Chaque tâche est gérée par un superviseur.” Si on les questionne davantage en leur demandant s’il y a le moindre problème dans le travail, ils répondent : “Je ne sais pas. Il n’y a probablement aucun problème !” Voilà l’attitude des faux dirigeants vis-à-vis de leur travail. En tant que dirigeant, tu te montres complètement irresponsable quant au travail qui t’a été confié. Tout est délégué aux autres et il n’y a, de ta part, aucun suivi, aucune demande de renseignements, aucune aide fournie pour résoudre les problèmes. Tu te contentes de rester là, comme un chef qui pratique le laisser-faire. Ne manques-tu pas à tes devoirs ? N’agis-tu pas comme un fonctionnaire ? En ne faisant aucun travail spécifique, en n’assurant pas le suivi du travail, en ne résolvant pas les problèmes réels, des dirigeants comme ceux-ci ne sont-ils pas de simples accessoires décoratifs ? Ne sont-ils pas de faux dirigeants ? Ce sont des faux dirigeants à l’état pur » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (4)). Les paroles de Dieu exposaient mon état actuel : le travail d’évangélisation est l’une des tâches principales sur lesquelles les dirigeants assurent un suivi et c’était ma responsabilité, mais après avoir délégué le travail, j’ai fini par penser que le travail d’évangélisation relevait de la responsabilité des chefs d’équipe. J’ai pensé que je pouvais simplement rester en retrait et attendre qu’ils obtiennent des résultats, et je ne m’étais concentrée sur la compréhension des états des chefs d’équipe ou sur les problèmes qui avaient surgi pendant qu’ils faisaient leurs devoirs. Pourtant, lorsque ma dirigeante m’avait demandé des nouvelles de l’avancement du travail, j’ai dit que les chefs d’équipe ne m’avaient pas encore répondu. C’était clairement moi qui étais responsable de ce travail, mais je ne m’étais pas impliquée dans le suivi détaillé de l’avancement du travail et j’avais adopté une approche détachée. N’était-ce pas là le comportement d’une fausse dirigeante ? À ce stade, j’ai enfin pu accepter les conseils de la dirigeante au fond de moi. J’ai ensuite vu un passage des paroles de Dieu qui disait : « Que signifie la supervision ? La supervision consiste à inspecter et à donner des instructions. Cela signifie qu’il faut spécifiquement poser des questions détaillées sur le travail, saisir et se renseigner sur l’avancement du travail et ses maillons faibles, comprendre qui est responsable de son travail et qui ne l’est pas, et qui est ou n’est pas capable d’accomplir le travail, entre autres choses. La supervision nécessite parfois de consulter, de comprendre et de s’enquérir de la situation. Parfois, elle requiert un entretien en face à face ou une inspection directe. Bien entendu, le plus souvent, elle suppose d’échanger directement avec les personnes responsables, de poser des questions sur la mise en œuvre du travail, sur les difficultés et les problèmes rencontrés, et ainsi de suite. Dans le cadre de la supervision, on peut repérer les personnes qui ne s’appliquent qu’en apparence à leur travail et ne font les choses que superficiellement, celles qui ne savent pas comment mettre en œuvre des tâches spécifiques et celles qui le savent mais ne font pas de travail concret, et d’autres problèmes de ce type. Une fois découverts, si ces problèmes peuvent être résolus rapidement, c’est le mieux. Quel est l’objectif de la supervision ? Il s’agit de mieux mettre en œuvre les arrangements de travail, de voir si le travail que vous avez arrangé est approprié, s’il y a des oublis ou des choses que vous n’avez pas considérées, s’il y a des domaines qui ne sont pas conformes aux principes, s’il y a des aspects déformés ou des domaines dans lesquels des erreurs ont été commises, et ainsi de suite – tous ces aspects peuvent être découverts dans le cadre de la supervision. Cela dit, si tu restes à la maison et que tu n’effectues pas ce travail spécifique, peux-tu découvrir ces problèmes ? (Non.) De nombreux problèmes doivent faire l’objet de questions, doivent être observés et compris sur place pour être connus et saisis » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (10)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai appris que superviser le travail ne consiste pas simplement à déléguer des tâches à d’autres personnes et attendre qu’elles obtiennent des résultats, mais à participer concrètement au travail et à identifier les problèmes concrets qui existent dans l’avancement du travail. Est-ce que le travail confié ne convient pas aux personnes, est-ce que les frères et sœurs sont dans de mauvais états, ou est-ce que les gens ont une mauvaise attitude envers l’exécution de leurs devoirs ? Les dirigeants doivent comprendre et saisir ces éléments en détail, et échanger sur la vérité pour les résoudre en temps opportun. C’est cela faire un travail réel. J’ai réfléchi à la façon dont je m’étais contentée de déléguer le travail aux chefs d’équipe, puis de leur mettre la pression continuellement pour obtenir des résultats ; je n’avais pas du tout assumé ma responsabilité en tant que dirigeante. Je n’étais pas différente des fonctionnaires du grand dragon rouge qui se contentent de rester dans leur position de statut sans jamais faire de travail réel. Peu importe le travail qu’un fonctionnaire effectue, il ne fait que réciter des slogans, transmettre les instructions des supérieurs aux subordonnés et faire un travail qui le met en valeur. Dans mon propre cas, j’avais simplement vérifié l’avancement du travail afin de pouvoir le signaler à ma dirigeante et non pas pour résoudre les problèmes concrets et les difficultés existantes dans le travail d’évangélisation. Dieu est dégoûté par ce type d’attitude envers le travail. Si je ne corrigeais pas mon attitude, je causerais des dommages au travail de l’Église et je ferais ainsi le mal dans mon devoir. Après cela, j’ai commencé à agir selon les paroles de Dieu et à travailler rapidement pour rectifier mes écarts. En gagnant une compréhension concrète, j’ai découvert que certaines Églises manquaient d’ouvriers d’évangélisation, que certains chefs d’équipe ne confiaient pas le travail à un rythme suffisamment rapide, ce qui ralentissait les progrès, et que certains frères et sœurs étaient incapables de faire leur devoir normalement en raison des arrestations et de la surveillance de la part du PCC. En raison de cela et de bien d’autres problèmes, le travail d’évangélisation était devenu inefficace. J’ai ensuite échangé sur ces problèmes et je les ai résolus un à un. J’ai cessé de chercher des excuses pour me défausser de mes responsabilités sur les autres et j’ai cessé de me concentrer sur ce que les autres faisaient ou ne faisaient pas, j’ai plutôt choisi de me concentrer sur l’exécution de mon devoir selon le principe et de faire davantage de travail réel. Après une période de coopération, le travail d’évangélisation a commencé à s’améliorer. J’étais extrêmement heureuse ; je n’aurais jamais imaginé qu’après avoir rectifié mon état et fait un véritable travail, je témoignerais de la direction de Dieu.

À travers cette expérience, j’ai appris que l’émondage, les conseils et l’aide viennent de Dieu et sont des choses positives qui nous aident à rectifier les écarts dans nos devoirs et à faire nos devoirs de manière conforme aux normes. Ils nous aident également à connaître et à résoudre nos tempéraments corrompus. Les bonnes intentions de Dieu sont derrière tout cela. À la suite de cette expérience, j’ai personnellement appris les bienfaits liés à l’acceptation de l’émondage, les conseils et l’aide, et j’ai également appris comment vérifier et superviser le travail. Dieu soit loué pour Sa direction !

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