Échapper à un complexe d’infériorité

2 avril 2025

Par Yezi, Chine

En 2022, j’abreuvais les nouveaux venus dans l’Église, et je savais qu’il s’agissait là de l’exaltation de Dieu, alors j’ai pris la résolution de chérir cette occasion de me former et d’apporter ma contribution à la diffusion de l’Évangile du Règne. Plus tard, j’ai coopéré avec Sœur Zhang Xin. J’ai vu qu’elle échangeait assez clairement sur la vérité, qu’elle abreuvait les nouveaux venus selon les besoins de chacun d’entre eux, et qu’elle résolvait leurs problèmes spécifiques. Parfois, je ne parvenais pas à percer à jour certains problèmes, mais Zhang Xin pouvait échanger et les résoudre facilement. Je me disais donc qu’elle comprenait la vérité et qu’elle avait la réalité, et que je faisais pâle figure comparée à elle. Je l’admirais et je l’enviais à la fois. Je me disais : « Zhang Xin comprend tellement de choses ! Ce que je sais est insignifiant, en comparaison. Si nous échangeons ensemble dans une réunion, va-t-elle penser que mon niveau est vraiment faible, et me voir pour ce que je suis vraiment ? » Alors, quand nous discutions de problèmes ensemble, je me contentais de l’écouter échanger, comme on écoute la radio, et je disais très peu de choses, pour qu’elle ne se moque pas de mon échange superficiel. Plus tard, j’ai remarqué qu’elle se mettait souvent en avant dans les réunions, en disant, par exemple, que les états des nouveaux venus abreuvés par une certaine sœur étaient médiocres, qu’elle avait aidé ces nouveaux venus à se remettre en selle quand elle était arrivée, que, lorsqu’elle avait vu que certains frères et sœurs étaient devenus négatifs, elle avait échangé sur la vérité pour les faire sortir de leur négativité et de leurs incompréhensions, et la façon dont elle avait aidé les dirigeants de l’Église quand ils étaient débordés par le travail de l’Église. J’ai voulu signaler cela à Zhang Xin, mais ensuite, j’ai pensé : « Elle a vraiment des expériences réelles et son échange résout efficacement les problèmes. Que va-t-elle penser de moi si je signale ses problèmes de manière inexacte ? » Je ne l’ai donc pas fait.

Plus tard, un superviseur a dit quelque chose sans tenir compte des sentiments de Zhang Xin, et celle-ci s’est mise à avoir des préjugés contre lui et à accorder trop d’importance aux gens et aux choses. J’ai voulu échanger avec elle et lui signaler ses problèmes, mais ensuite, je me suis dit : « Zhang Xin comprend mieux la vérité que moi, a-t-elle vraiment besoin de ma direction ? Ne serait-ce pas simplement me mettre en valeur devant une experte ? Je ne vois pas les choses clairement moi-même, et ma compréhension de la vérité est trop superficielle. Si mon échange est peu clair, ne va-t-elle pas me percer à jour ? » J’ai réfléchi à cette question encore et encore, mais j’ai fini par ravaler mes paroles. Vers midi, j’ai lu par hasard un passage des paroles de Dieu qui était assez pertinent quant à son état. J’étais sur le point d’échanger avec elle quand une pensée m’est venue à l’esprit : « Zhang Xin a une bien meilleure compréhension des paroles de Dieu que moi, a-t-elle besoin de mon échange, alors qu’elle sait déjà tout ? Il vaudrait mieux la laisser lire ces paroles de Dieu elle-même, cela l’aiderait, sans exposer mes lacunes. » Ayant cela en tête, je lui ai dit : « Ce passage des paroles de Dieu est vraiment bien, lis-le. » Puis j’ai attendu, dans l’espoir qu’elle reconnaîtrait son état incorrect après avoir lu le passage, mais, à ma grande surprise, elle n’a rien dit après l’avoir lu. Cela m’a un peu déçue et j’ai voulu échanger avec elle, mais alors, je me suis dit : « Ma compréhension des paroles de Dieu est assez superficielle, et je serais incapable d’échanger quoi que ce soit de pratique. Je ferais mieux de simplement me connaître moi-même. » Ayant cela en tête, j’ai immédiatement abandonné l’idée d’échanger avec Zhang Xin, et je me suis dit que, même si elle vivait selon un tempérament corrompu, elle reconnaîtrait et résoudrait peu à peu ses problèmes toute seule, étant donné qu’elle comprenait tant de choses. Mais les choses n’ont pas tourné comme je l’avais imaginé. Par la suite, Zhang Xin a souvent évoqué cette question, mais elle ne se reconnaissait pas elle-même, au lieu de cela, son échange faisait que les gens pensaient que le problème venait du superviseur et que ses révélations de corruption s’expliquaient par une raison quelconque. Parfois, au cours des réunions, elle évoquait aussi cette question, ce qui provoquait des perturbations. J’avais vraiment envie d’échanger sur ces problèmes avec elle, mais chaque fois que j’essayais de parler, j’avais l’impression d’avoir la gorge nouée. Je me disais toujours que Zhang Xin comprenait bien plus de choses que moi, et qu’échanger avec elle serait comme essayer d’apprendre à un vieux singe à faire la grimace. Finalement, j’ai décidé de ne pas échanger avec elle et la situation s’est passée ainsi. Plus tard, un dirigeant est venu à notre réunion, il a échangé et exposé les problèmes de Zhang Xin, et elle l’a accepté. Ce n’est qu’alors que j’ai commencé à réfléchir sur moi-même.

Quelques jours plus tard, j’ai lu ces paroles de Dieu et j’ai gagné une certaine compréhension de mon état. Dieu Tout-Puissant dit : « Quoi qu’il leur arrive, quand les gens lâches rencontrent des difficultés, ils reculent. Pourquoi font-ils cela ? L’une des raisons est que c’est dû à leur sentiment d’infériorité. Parce qu’ils se sentent inférieurs, ils n’osent pas passer devant les autres, ils ne peuvent même pas assumer les obligations et les responsabilités qu’ils devraient assumer, ni assumer ce qu’ils sont réellement capables de réaliser dans le cadre de leurs propres capacités et calibres, et dans le cadre de l’expérience de leur propre humanité. Ce sentiment d’infériorité affecte tous les aspects de leur humanité, il affecte leur personnalité et, bien sûr, il affecte également leur caractère. Lorsqu’ils sont entourés d’autres personnes, ils expriment rarement leurs propres opinions et vous ne les entendez presque jamais clarifier leur point de vue ou leur opinion. Lorsqu’ils rencontrent un problème, ils n’osent pas parler, mais reculent et battent en retraite constamment. Quand il y a peu de gens autour d’eux, ils se sentent assez courageux pour s’asseoir parmi eux, mais quand il y a beaucoup de monde, ils cherchent un coin et vont là où l’éclairage est faible, n’osant pas venir parmi d’autres personnes. Chaque fois qu’ils sentent qu’ils aimeraient dire positivement et activement quelque chose et exprimer leurs propres points de vue et opinions pour montrer que ce qu’ils pensent est juste, ils n’ont même pas le courage de le faire. Dès qu’ils ont de telles idées, leur sentiment d’infériorité se déverse d’un coup et il les contrôle, les étouffe, leur disant : “Ne dis rien, tu n’es pas bon. N’exprime pas tes opinions, garde simplement tes idées pour toi. S’il y a quelque chose dans ton cœur que tu as vraiment envie de dire, note-le simplement sur l’ordinateur et rumine-le tout seul. Tu ne dois en informer personne d’autre. Et si tu disais quelque chose d’incorrect ? Ce serait tellement gênant !” Cette voix ne cesse de te dire de ne pas faire ceci, de ne pas faire cela, de ne pas dire ceci, de ne pas dire cela, t’obligeant à ravaler chaque mot que tu voudrais dire. Quand tu as envie de dire quelque chose que tu ressasses dans ton cœur depuis longtemps, tu bats en retraite et n’oses pas le dire, ou bien tu te sens gêné de le dire, croyant que tu ne devrais pas, et si tu le dis, tu as l’impression d’avoir enfreint une règle ou violé la loi. Et lorsqu’un jour tu exprimes activement ton propre point de vue, au fond de toi tu es incomparablement perturbé et mal à l’aise. Même si ce sentiment de grand malaise s’estompe peu à peu, ton sentiment d’infériorité étouffe lentement les idées, les intentions et les plans que tu as pour vouloir parler, exprimer tes propres opinions, être une personne normale et être tout simplement comme tout le monde. Ceux qui ne te comprennent pas croient que tu es une personne peu loquace, silencieuse, timide de caractère, quelqu’un qui n’aime pas se détacher du lot. Lorsque tu parles devant beaucoup d’autres personnes, tu es gêné et tu rougis : tu es quelque peu introverti et toi seul, en réalité, sais que tu te sens inférieur. […] Certaines personnes disent : “Je ne pense pas être inférieur et je ne suis sous aucune sorte de contrainte. Personne ne m’a jamais provoqué ni rabaissé et personne ne m’a jamais étouffé. Je vis très librement, donc cela ne veut-il pas dire que je n’ai pas ce sentiment d’infériorité ?” Est-ce exact ? (Non, parfois nous avons quand même ce sentiment d’infériorité.) Tu peux quand même l’avoir, dans une plus ou moins grande mesure. Il peut ne pas dominer le fond de ton cœur, mais dans certaines circonstances, il peut survenir en un instant. Par exemple, tu rencontres quelqu’un que tu idolâtres, quelqu’un de beaucoup plus talentueux que toi, quelqu’un avec plus de compétences et de dons spéciaux que toi, quelqu’un de plus dominateur que toi, quelqu’un de plus autoritaire que toi, quelqu’un de plus malfaisant que toi, quelqu’un de plus grand et de plus attirant que toi, quelqu’un avec un statut social, quelqu’un de riche, quelqu’un avec plus d’éducation et avec un statut plus élevé que toi, quelqu’un qui est plus âgé et qui croit en Dieu depuis plus longtemps, quelqu’un avec plus d’expérience et de réalité dans sa croyance en Dieu, et tu ne peux alors pas empêcher ton sentiment d’infériorité de se manifester. Lorsque ce sentiment surgit, ton “vivre très librement” disparaît, tu deviens timide et tu perds ton sang-froid, tu te demandes comment formuler tes paroles, ton expression faciale n’est plus naturelle, tu te sens restreint dans tes paroles et dans tes mouvements et tu commences à te faire passer pour ce que tu n’es pas. Ces manifestations et d’autres se produisent à cause de l’apparition de ton sentiment d’infériorité » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (1)). Grâce à l’exposition des paroles de Dieu, j’ai vu que les gens qui ont des sentiments d’infériorité pensent toujours qu’ils ne sont pas aussi bons que les autres, et par conséquent, ils n’osent pas exprimer leurs opinions. En particulier quand ils croisent des gens plus compétents et plus doués qu’eux, ils deviennent encore plus craintifs et perdent leur sang-froid, et même s’ils remarquent des problèmes chez l’autre personne, ils n’osent pas dire ce qu’ils pensent. Ils sont excessivement prudents et craintifs, et sont donc incapables de protéger les intérêts de l’Église. J’ai réfléchi à ma coopération avec Zhang Xin : quand j’ai vu qu’elle comprenait plus de choses que moi et échangeait bien, et, en particulier, qu’elle pouvait résoudre tous les problèmes soulevés par les nouveaux venus, et qu’elle avait un chemin clair dans son échange, je m’étais dit qu’elle avait les vérités-réalités, et qu’en comparaison, j’étais loin derrière elle. Ce que je savais m’avait semblé totalement insignifiant, comparé à ce qu’elle comprenait, et j’avais même été embarrassée à l’idée d’évoquer certaines choses en échangeant avec elle. Je m’étais sentie comme une élève d’école primaire face à elle, et je m’étais dit qu’il fallait simplement que je l’écoute attentivement, ce qui m’avait amenée à vivre dans un état où je me sentais inférieure à elle. À cause de mes sentiments d’infériorité, j’avais agi comme si j’écoutais simplement la radio, quand nous discutions de problèmes, je m’étais principalement contentée de l’écouter, sans exprimer mes propres opinions. J’ai vu que Zhang Xin se mettait souvent en avant, mais je me suis abstenue de le souligner ou d’aider Zhang Xin, pensant qu’elle avait les vérités-réalités et qu’elle obtenait des résultats dans son devoir, et qu’il était normal qu’elle révèle un peu de tempérament corrompu. Zhang Xin accordait trop d’importance aux gens et aux choses, elle s’était mise à avoir des préjugés contre le superviseur, et je savais que j’aurais dû échanger avec elle pour l’aider à réfléchir et à en tirer des leçons, mais je m’étais dit qu’elle pouvait mieux percer les choses à jour que moi, que mes connaissances et ma compréhension étaient simplement médiocres, et que je n’étais pas au même niveau qu’elle, de sorte que je ne m’étais pas sentie qualifiée pour échanger avec elle. À cause de mon sentiment d’infériorité, je n’avais pas osé m’exprimer, même quand j’avais vu ses problèmes, j’étais devenue craintive et j’avais perdu mon sang-froid devant elle, et j’avais même renoncé à échanger sur les quelques opinions que j’avais. En fait, en tant que personnes douées d’une rationalité normale, peu importe la qualité de nos échanges, si nous détectons un problème, nous devons assumer nos responsabilités et échanger à ce sujet autant que nous le pouvons. C’est là également pratiquer un aspect de la vérité. Cependant, du fait de mes sentiments d’infériorité, je n’avais rien osé dire des problème de Zhang Xin ou je n’avais pas osé les souligner, je n’avais pas fait ce que j’aurais pu faire. M’en rendant compte, j’ai eu beaucoup de regrets, et j’ai prié Dieu dans mon cœur, décidant d’échanger et d’aider les autres, peu importe les problèmes que je verrais en eux, peu importe qui était l’autre personne, et de ne pas être entravée par des sentiments d’infériorité.

Plus tard, j’ai également prié et cherché dans mon cœur la raison pour laquelle je me sentais aussi inférieure devant les gens qui étaient meilleurs que moi. Au cours d’une réunion, j’ai échangé sur mon état. Une sœur a souligné mes problèmes, en disant que j’accordais trop d’importance à ma vanité et à mon statut, et que je craignais d’être rabaissée et de perdre ma réputation et mon statut en parlant franchement. Après avoir écouté les conseils de cette sœur, je me suis délibérément focalisée sur le fait de manger et boire les paroles de Dieu à cet égard. Un jour, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Au lieu de chercher la vérité, la plupart des gens ont leurs propres intentions mesquines. Leurs propres intérêts, leur image et la place ou la position qu’ils occupent dans l’esprit des autres sont pour eux d’une grande importance. Ce sont les seules choses qu’ils chérissent. Ils s’y accrochent de toutes leurs forces et les considèrent comme leur propre vie. Et la manière dont Dieu les voit et les traite revêt une importance secondaire. Pour le moment, ils l’ignorent. Pour le moment, ils se demandent seulement s’ils sont le chef du groupe, si on les respecte et si leurs paroles ont du poids. Leur premier souci est d’occuper cette position. Presque tous les individus, lorsqu’ils sont dans un groupe, recherchent ce genre de position, ce genre d’opportunités. Quand ils sont très talentueux, ils veulent, bien sûr, être les meilleurs. Si leurs capacités sont dans la moyenne, ils voudront toujours occuper une position plus élevée au sein du groupe. Et même s’ils occupent une position inférieure dans le groupe, étant de calibre et de capacités moyens, ils voudront eux aussi que les autres les admirent, ils ne voudront pas que les autres les méprisent. Leur image et leur dignité, voilà où ils tracent la limite : ils doivent s’accrocher à ces choses. Ils pourraient n’avoir aucune intégrité et ne pas avoir l’approbation ni l’acceptation de Dieu, mais dans un groupe, ils ne peuvent absolument pas perdre le respect, le statut ou l’estime pour lesquels ils ont lutté : c’est là le tempérament de Satan. Mais les gens n’en ont pas conscience. Leur conviction est qu’ils doivent s’accrocher jusqu’au bout à cette image insignifiante. Ils ne se rendent pas compte que ce n’est que lorsque ces choses vaines et superficielles seront complètement abandonnées et mises de côté qu’ils deviendront de vraies personnes. Si ces gens conservent comme étant la vie ces choses qui devraient être écartées, leur vie est perdue. Ils ne savent pas ce qui est en jeu. Et donc, quand ils agissent, ils retiennent toujours quelque chose, ils essaient toujours de protéger leur propre image et leur propre statut, ils les mettent en premier, ne parlant que pour leurs propres fins, pour leur propre défense fallacieuse. Tout ce qu’ils font, c’est pour eux-mêmes » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai vu que l’humanité corrompue aimait énormément sa propre vanité et son statut, qu’elle voulait avoir une bonne image dans le cœur des gens, que ceux qui avaient des compétences et de solides capacités de travail voulaient avoir un statut élevé au milieu des autres, et être tenus en haute estime par les autres. Même ceux qui ont des capacités de travail moyennes ne sont pas prêts à être les subalternes des autres ou à être méprisés par les autres, et même si cela veut dire sacrifier les intérêts de l’Église, ces gens veulent quand même préserver leur propre vanité et leur statut. Voilà le genre d’état dans lequel j’étais. Alors que je savais que mes capacités de travail étaient limitées, quand je faisais face à des situations, je pensais d’abord à ma vanité et à mon statut, et même si je ne pouvais pas gagner l’admiration des autres, à tout le moins, je ne voulais pas être méprisée. Je me disais que c’était là vivre avec dignité et intégrité. Je vivais selon les lois de survie de Satan telles que : « Un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce » et : « Un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole », en accordant une grande valeur à ma vanité et à mon statut, et en voulant constamment préserver ma vanité et mon statut. Même si je ne n’étais pas aussi bonne que les autres, je voulais quand même faire bonne impression aux gens. J’avais toujours été très soucieuse de l’opinion que les autres avaient de moi. Quand je rencontrais des gens qui n’étaient pas aussi bons que moi, je n’avais aucune appréhension, et je pouvais exprimer librement mes opinions, mais chaque fois que je voyais des gens qui étaient meilleurs que moi de diverses façons, j’adoptais une stratégie d’évitement, je faisais de mon mieux pour ne pas parler, je cachais mes défauts et mes faiblesses, et je ne laissais pas voir aux autres mes aspects négatifs, pour recevoir ainsi au moins une bonne évaluation quand on parlait de moi, sinon, je finirais vraiment par perdre la face ! Je me suis souvenue qu’un jour, alors qu’une sœur vivait dans un état négatif, j’avais pu échanger avec elle sur les paroles de Dieu. J’avais échangé sur tout ce que je savais, sans aucune appréhension, et l’état de cette sœur s’était amélioré après mon échange. Mais quand il s’était agi de Zhang Xin, j’avais vu qu’elle était meilleure que moi à tous points de vue, et j’avais donc eu peur qu’elle me méprise. Même quand j’avais vu certains problèmes, je n’avais pas osé les signaler. C’était comme si on m’avait bâillonnée. Non seulement cela n’avait fait aucun bien à l’entrée dans la vie de Zhang Xin, mais cela avait affecté le travail d’Église. J’avais accordé trop d’importance à ma propre vanité et à mon statut ! Me rendant compte de cela, j’ai vraiment éprouvé des regrets, alors je suis venue devant Dieu pour prier : « Dieu, je ne veux pas continuer comme cela, je suis prête à me repentir et je Te demande de me guider pour que je résolve mes problèmes… »

Plus tard, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Tout le monde est égal devant la vérité, et il n’y a aucune distinction d’âge ou d’infériorité et de noblesse pour ceux qui accomplissent leurs devoirs dans la maison de Dieu. Tout le monde est égal devant son devoir, chacun accomplit simplement une mission différente. Il n’y a pas de distinction entre les personnes en fonction de leur ancienneté. Devant la vérité, tout le monde devrait garder un cœur humble, soumis et acceptant. Les gens devraient faire preuve de cette raison et de cette attitude » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie VIII)). Les paroles de Dieu nous disent que devant la vérité, tout le monde est égal, qu’il n’y a pas de statuts élevés ou inférieurs, pas plus qu’il n’y a la moindre distinction entre les qualifications. Quand les frères et sœurs coopèrent dans leurs devoirs, tout le monde devrait participer et exprimer activement ses opinions face aux situations. Même si les échanges de ces gens sont superficiels, ils doivent quand même contribuer comme ils le peuvent. Quand ils découvrent des problèmes, ils doivent les soulever à temps pour protéger le travail de l’Église, au lieu de rester des spectateurs. Voilà l’attitude que tout croyant en Dieu devrait avoir. C’était exactement comme ma coopération avec Zhang Xin : même si elle échangeait sur la vérité plus clairement que moi, elle avait aussi des défauts et révélait de la corruption. Quand j’avais vu qu’elle révélait de la corruption ou qu’elle parlait et agissait de façons qui nuisaient au travail de l’Église, je n’aurais pas dû rester les bras croisés ; au contraire, j’aurais dû échanger sur ce que je voyais et comprenais, et j’aurais dû assumer mes responsabilités. Mais je considérais les gens et les choses d’un point de vue mondain, en croyant qu’il y a des distinctions entre statuts élevés et statuts inférieurs, entre les qualifications, entre les qualités et les lacunes des gens, en croyant que les faibles sont toujours considérés comme n’étant pas qualifiés pour émettre des objections contre les forts, et que lorsqu’ils le font, on considère qu’ils ne savent pas quelle est leur place, et que cela peut même mener à l’exclusion. Mon point de vue était vraiment absurde ! En fait, même si quelqu’un est illuminé dans son échange et a une certaine compréhension de la vérité, cela ne signifie pas qu’il est parfait. Parce que tout le monde a des tempéraments corrompus et révèle souvent de la corruption, en étant arrogant et prétentieux, et en agissant avec obstination, se corriger et s’aider mutuellement est nécessaire. C’est là un acte de justice qui préserve les intérêts de la maison de Dieu et profite à la vie des gens.

Par la suite, en faisant mon devoir, j’ai souvent prié Dieu, et je ne me suis plus inquiétée des gains ou des pertes dans ma vanité ou mon statut. Quand j’ai interagi avec les frères et sœurs, je les ai traités correctement, que l’autre personne soit supérieure à moi ou non, et chaque fois que j’ai remarqué que des choses qui étaient faites ne s’alignaient pas sur les vérités-principes, je les ai signalées et j’ai cherché et échangé avec tout le monde. En pratiquant de cette façon, je me suis sentie particulièrement soulagée et libérée. Plus tard, j’ai croisé Sœur Liu Hui, qui m’avait abreuvée plusieurs années auparavant. Elle faisait ses devoirs depuis longtemps et savait bien échanger, et à l’époque, je l’avais enviée. Cette fois, quand j’ai à nouveau interagi avec Liu Hui, j’ai vu que son échange était clair et organisé, et en me comparant à elle, je me suis encore sentie déficiente. Un jour, une sœur s’est mise à répondre sans cesse aux arguments chaque fois qu’elle était émondée, et Liu Hui a échangé sur les conséquences, si elle continuait de cette façon. Cette sœur a eu assez peur en entendant cela. Cependant, j’ai estimé que la façon dont Liu Hui avait résolu le problème ne fournissait aucun chemin, et qu’elle ne s’était pas concentrée sur le fait de mettre en pratique les paroles de Dieu et de témoigner des paroles de Dieu, de sorte que cela n’avait pas eu pour effet de rendre témoignage à Dieu. J’ai voulu le signaler à Liu Hui, mais alors, je me suis dit : « Même si je fais un devoir de direction, il y a encore un vaste fossé entre nous, et Liu Hui a sans doute déjà envisagé ce que je voulais lui dire. Mieux vaut ne rien dire. » À ce moment-là, je me suis rendu compte que j’étais à nouveau contrainte par des sentiments d’infériorité. Les scènes où je n’avais pas assumé mes responsabilités, du fait de mes sentiments d’infériorité, ont défilé devant mes yeux et j’ai pensé : « Je ne peux plus vivre avec ce sentiment d’infériorité, et je dois abandonner ma vanité et mon statut. Peu importe comment Liu Hui me considère, je dois échanger sur ce que je comprends, entrer avec ma sœur, et ne laisser aucun regret derrière moi. » Alors j’ai signalé les problèmes que j’avais remarqués. Après avoir écouté, Liu Hui a dit que ce que j’avais dit était correct, et que se compléter mutuellement, du point de vue de nos qualités, et coopérer harmonieusement de cette façon était très positif, et que c’était bénéfique à son entrée dans la vie. J’ai pu sortir de cet état où je me sentais inférieure et abandonner ma vanité et mon statut. Ce changement était le résultat de l’œuvre de Dieu. Dieu soit loué !

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

Contenu connexe

Contactez-nous par WhatsApp