Les conséquences quand on est une personne complaisante

2 avril 2025

Par Chengqian, Chine

En octobre 2022, Zhang Qiang et moi avons reçu une lettre du dirigeant nous demandant de coopérer pour superviser le travail vidéo. Recevoir cette lettre nous a fait très plaisir à tous les deux. Cette nuit-là, Zhang Qiang est allé se coucher en premier, et j’ai remarqué que notre réponse au dirigeant semblait un peu élémentaire, alors j’ai ajouté quelques-unes de mes propres réflexions à la fin. Au bout d’un moment, Zhang Qiang s’est réveillé, et je lui ai dit que j’avais fait quelques ajouts. Contre toute attente, sur un ton moralisant, il a dit que j’agissais de façon dictatoriale, et m’a demandé de réfléchir à mes intentions. Cela m’a beaucoup surpris et j’ai pensé : « J’ai simplement ajouté certaines de mes propres réflexions, je n’ai pas changé la teneur d’origine de cette lettre, en quoi ai-je agi de manière dictatoriale ? Comment peux-tu me sermonner sans comprendre la situation ? » Alors je me suis défendu en quelques mots. Après avoir parlé, je me suis mis à penser : « Nous venons seulement de commencer à coopérer, si notre relation devient tendue maintenant, comment allons-nous nous entendre plus tard ? » Pour éviter d’autres conflits, j’ai accepté ses remarques et j’ai entrepris de réfléchir sur moi-même. Le lendemain, quand nous nous sommes ouverts l’un à l’autre dans un échange, Zhang Qiang m’a demandé de lui indiquer ses problèmes. Puisqu’il l’avait demandé, je lui ai signalé qu’il traitait souvent les autres de haut et qu’il les sermonnait. Le visage de Zhang Qiang s’est rapidement décomposé, et il a dit qu’il n’avait pas ce problème. En voyant son attitude rigide et sa réticence à accepter ce que j’avais dit, j’ai eu peur que notre relation se tende si je continuais, alors j’ai dit : « Peut-être que je ne vois pas les choses clairement, si tu penses ne pas avoir ce problème, alors j’ai sans doute tort. » Après avoir dit cela, j’ai changé de sujet, et en voyant son expression s’adoucir, je me suis senti soulagé.

Ensuite, j’ai commencé à faire davantage attention quand j’étais avec lui. Pour éviter tout conflit avec Zhang Qiang, j’attendais en général qu’il partage son point de vue le premier durant les discussions de travail. Si son opinion était proche de la mienne, j’abondais dans son sens. Mais si nos vues différaient, j’essayais d’en parler avec autant de tact que possible et je le laissais décider. S’il ne parvenait pas à déterminer quelle opinion était correcte, nous demandions au dirigeant. Un jour, certains frères et sœurs nous ont écrit pour s’informer des principes quant à la réalisation des vidéos. J’ai remarqué que la réponse de Zhang Qiang, dans une partie de sa lettre, n’était pas tout à fait appropriée, car elle était un peu rigide. Je savais que sa réponse allait très vraisemblablement induire les autres en erreur, mais j’ai pensé que si j’en parlais directement, Zhang Qiang ne voudrait très probablement pas l’entendre, alors je n’ai pas voulu le mentionner. Mais ensuite, j’ai pensé que Dieu nous demandait d’être honnêtes et de défendre le travail de l’Église, alors j’ai signalé le problème à Zhang Qiang. Néanmoins, Zhang Qiang n’a pas accepté ce que je déclarais et il s’est trouvé des excuses pour dire qu’il avait raison. Même s’il a fini par se rendre compte que ce qu’il avait écrit était inapproprié et qu’il a accepté de me laisser le modifier, je me suis senti épuisé après ce désaccord. Je me suis dit : « Il aurait mieux valu ne rien dire. Évoquer ce genre de choses ne mène qu’à des disputes et rend la situation gênante par la suite. Si je n’en parle pas, nous nous entendrons tous bien et je me sentirai plus à l’aise. Tôt ou tard, son tempérament va le mener à une impasse et il échouera. Je vais laisser Dieu arranger une situation et j’émonderai Zhang Qiang plus tard. Je ne vais pas prendre le risque de l’offenser. » Un peu plus tard, comme les vidéos réalisées par les frères et sœurs présentaient fréquemment des écarts, j’ai suggéré que nous analysions les problèmes et étudiions les principes ensemble. Zhang Qiang s’est montré mécontent, et il a dit : « Ces principes ont déjà été expliqués clairement. Tout le monde peut les comprendre d’un coup d’œil. Pourquoi devrions-nous les étudier ? » Je me suis dit : « Les erreurs précédentes étaient dues à notre attitude cavalière vis-à-vis des principes. Nous pensions comprendre les principes, mais nous ne les saisissions pas réellement. Si nous ne les étudions toujours pas correctement maintenant, la situation ne va-t-elle pas rester la même ? Ce n’est pas acceptable. Si nous n’étudions pas ces principes, nous continuerons à créer des problèmes liés aux principes. » Alors j’ai voulu en parler à Zhang Qiang, mais au moment où j’allais m’exprimer, j’ai hésité, en me disant : « La position de Zhang Qiang est claire, il ne veut pas étudier. Si je n’en reparle pas, à tout le moins, nous pourrons garder notre calme. Si j’échange avec lui à ce sujet, nous allons simplement nous disputer à nouveau. » En pensant à quel point je me sentais mal à l’aise pendant des jours après chaque dispute, je n’ai pas osé en parler à nouveau. Ensuite, j’ai peu à peu renoncé à étudier les principes. Comme les frères et sœurs n’entraient pas correctement dans les principes, les écarts dans la production des vidéos ont continué, avec peu d’améliorations.

Peu après, le dirigeant m’a demandé, à moi ainsi qu’à d’autres frères et sœurs, de rédiger des évaluations au sujet de Zhang Qiang. Quand le dirigeant a vu que Zhang Qiang ne pouvait jamais coopérer avec les autres et que cela affectait ses devoirs, il l’a renvoyé. J’étais assez content, parce que je n’allais finalement plus avoir à coopérer avec Zhang Qiang. Mais le lendemain, le dirigeant a envoyé une lettre disant que, puisque cela faisait aussi longtemps que nos vidéos ne donnaient aucun résultat, notre équipe était dissoute. J’ai été stupéfait d’apprendre cela, et j’ai pensé : « Je ne m’étais même pas donné à fond dans ce devoir, et maintenant, c’est fini ? » Les quelques mois précédents, j’avais coopéré avec Zhang Qiang sans principes, en jouant le rôle d’une personne complaisante, en évitant les conflits au point que j’exprimais même rarement mes opinions, et en mettant encore moins de cœur et d’âme à bien faire le travail. Maintenant, on n’avait plus besoin de moi pour faire ce devoir, et je n’avais pas la possibilité de compenser mes transgressions. Après être rentré chez moi, j’ai réfléchi sur moi-même et j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « La plupart des gens désirent poursuivre et pratiquer la vérité, mais le plus souvent, ils ont seulement la résolution et le désir de le faire : la vérité n’est pas devenue leur vie. Résultat, quand ils se retrouvent confrontés aux forces du mal ou rencontrent des personnes malfaisantes et des personnes mauvaises qui commettent des actes malfaisants, ou des faux dirigeants et des antéchrists qui agissent en enfreignant les principes, dérangeant ainsi le travail de l’Église et nuisant aux élus de Dieu : ils perdent le courage de se lever et de s’exprimer. Comment se fait-il qu’ils n’aient pas de courage ? Est-ce parce qu’ils sont craintifs ou qu’ils s’expriment de manière maladroite ? Ou bien est-ce parce qu’ils ne comprennent pas clairement les choses et qu’ils n’osent pas prendre la parole ? Rien de tout cela. C’est principalement la conséquence lorsqu’on est contraint par des tempéraments corrompus. Un des tempéraments corrompus que tu révèles est la malhonnêteté : quand il t’arrive quelque chose, la première chose à laquelle tu penses, ce sont tes propres intérêts, la première chose que tu considères, ce sont les conséquences, le fait que ce soit ou non profitable pour toi. C’est un tempérament malhonnête, n’est-ce pas ? Un autre de ces tempéraments est l’égoïsme et la bassesse. Tu te dis : “Qu’est-ce qu’une perte dans les intérêts de la maison de Dieu a à voir avec moi ? Je ne suis pas dirigeant, alors pourquoi devrais-je m’en soucier ? Ça n’a rien à voir avec moi. Ce n’est pas ma responsabilité.” De telles pensées et paroles ne sont pas quelque chose que tu penses consciemment, mais sont produites par ton subconscient, qui est le tempérament corrompu révélé lorsque les gens rencontrent un problème. Des tempéraments corrompus comme celui-ci régissent ta façon de penser, te lient les mains et les pieds, et contrôlent ce que tu dis. Dans ton cœur, tu veux te lever et parler, mais tu as des appréhensions, et même lorsque tu parles, tu tournes autour du pot et tu te laisses une marge de manœuvre, ou bien tu tergiverses et tu ne dis pas la vérité. Les gens perspicaces peuvent le voir. En vérité, tu sais au fond de toi que tu n’as pas dit tout ce que tu aurais dû dire, que ce que tu as dit n’a eu aucun effet, que tu as simplement fait les choses pour la forme et que le problème n’a pas été résolu. Tu n’as pas assumé ta responsabilité. Or tu déclares ouvertement que tu as assumé ta responsabilité ou que ce qui s’est passé n’était pas clair pour toi. Est-ce vrai ? Et est-ce vraiment ce que tu penses ? N’es-tu pas alors entièrement sous le contrôle de ton tempérament satanique ? Même si une partie de ce que tu dis est conforme aux faits, dans des domaines essentiels et sur des questions cruciales, tu mens et tu trompes les gens, ce qui prouve que tu es quelqu’un qui ment et qui vit selon son tempérament satanique. Tout ce que tu dis et penses a été traité par ton cerveau, ce qui fait que chaque énoncé est faux, vide, mensonger ; en fait, tout ce que tu dis est contraire aux faits, c’est pour te justifier, pour ton propre bénéfice, et tu as le sentiment d’avoir atteint tes objectifs lorsque tu as induit les gens en erreur et leur as fait croire des choses. Telle est ta façon de parler : c’est aussi le reflet de ton tempérament. Tu es entièrement contrôlé par ton tempérament satanique. Tu n’as aucun pouvoir sur ce que tu dis et fais. Même si tu le voulais, tu ne pourrais pas dire la vérité ni dire ce que tu penses vraiment. Même si tu le voulais, tu ne pourrais pas pratiquer la vérité. Même si tu le voulais, tu ne pourrais pas assumer tes responsabilités. Tout ce que tu dis, fais et pratiques est un mensonge, et tu es tout simplement négligent. Tu es entièrement enchaîné et contrôlé par ton tempérament satanique. Tu peux vouloir accepter et pratiquer la vérité, mais cela ne dépend pas de toi. Lorsque tu es sous le contrôle de tes tempéraments sataniques, tu dis et fais tout ce que ton tempérament satanique te dit de faire. Tu n’es rien d’autre qu’une marionnette de chair corrompue, tu es devenu un outil de Satan. Ensuite, tu regrettes d’avoir suivi la chair corrompue une fois de plus et tu regrettes de ne pas avoir pratiqué la vérité. Tu te dis : “Je ne peux pas vaincre la chair tout seul et je dois prier Dieu. Je n’ai pas tenu tête à ceux qui perturbaient le travail de l’Église et ma conscience me pèse. J’ai décidé que, lorsque cela arrivera de nouveau, je devrai tenir tête à ceux qui commettent des méfaits dans l’accomplissement de leurs devoirs et perturbent le travail de l’Église, et les émonder, pour qu’ils se conduisent bien et cessent d’agir imprudemment.” Après avoir finalement rassemblé ton courage pour t’exprimer, tu prends peur et cèdes dès que l’autre personne se met en colère et tape sur la table. Es-tu capable d’être aux commandes ? À quoi servent la détermination et la volonté ? Elles sont toutes deux inutiles. […] Tu ne cherches jamais la vérité, et tu la pratiques encore moins. Dans ton cœur, tu ne fais que prier constamment, prendre des résolutions, te fixer des aspirations et prendre des engagements. Et quel est le résultat ? Tu restes une personne complaisante, tu n’es pas ouvert quant aux problèmes que tu rencontres, tu ne te soucies pas des gens malfaisants quand tu les vois, tu ne réagis pas quand quelqu’un fait le mal ou provoque une perturbation, et tu restes à l’écart quand tu n’es pas affecté personnellement. Tu penses : “Je ne parle pas de ce qui ne me concerne pas. Tant que cela ne nuit pas à mes intérêts, à ma vanité ou à mon image, j’ignore tout sans exception. Je dois faire très attention, car l’oiseau qui sort la tête se fait tirer dessus. Je ne vais rien faire de stupide !” Tu es totalement et résolument contrôlé par tes tempéraments corrompus de malveillance, de malhonnêteté, d’intransigeance et d’aversion pour la vérité. Ils te deviennent plus pénibles encore à supporter que le serre-tête d’or porté par le Roi des singes, ce serre-tête qui rétrécissait. Vivre sous l’emprise de tempéraments corrompus est vraiment épuisant et insoutenable ! » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Après avoir lu ces paroles de Dieu, je me suis rendu compte que mon manque de courage, pour ce qui était de signaler les problèmes de Zhang Qiang, n’était pas dû au tempérament dominateur ou arrogant de Zhang Qiang, mais au fait que j’étais résolument contrôlé par ma nature fourbe et égoïste. Avant de parler, pratiquement à chaque fois, je me demandais d’abord si je risquais d’offenser Zhang Qiang, et s’il y avait quelque chose qui allait lui déplaire, et même quand c’était bénéfique au travail, je ne le disais pas. En repensant au moment où j’avais commencé à travailler avec Zhang Qiang, j’ai vu que je m’étais immédiatement donné un principe à suivre quand j’avais vu qu’il était difficile de bien s’entendre avec lui : il s’agissait d’éviter les conflits, de ne pas aborder ses problèmes et de conserver de bons rapports avec lui. Quand j’avais vu qu’une partie de la réponse de Zhang Qiang était inappropriée, j’avais signalé ce problème, ce qui avait provoqué une dispute, et rendu nos interactions gênantes, et j’avais encore plus été convaincu que la philosophie des relations mondaines selon laquelle : « L’harmonie est un trésor, la patience, c’est du génie » était correcte. Je m’étais dit que je devais éviter de dire quoi que ce soit qui puisse offenser Zhang Qiang. Plus tard, quand j’avais vu l’attitude cavalière de Zhang Qiang pour ce qui était d’étudier les déclarations et les principes, j’avais clairement su que cela allait entraver le travail, mais pour éviter tout conflit, j’avais choisi de céder. Par conséquent, comme les frères et sœurs n’entraient pas dans les principes en réalisant des vidéos, une grande partie du travail ne servait à rien. J’interagissais avec les gens sur la base d’un tempérament fourbe et égoïste, en faisant de mon mieux pour éviter de me heurter à quiconque ou d’offenser quiconque, et même si je protégeais mes relations, je n’assumais pas du tout mes responsabilités. Je ne rappelais pas les autres à l’ordre quand j’aurais dû le faire, pas plus que je ne défendais les principes. Tout cela nuisait au travail. Je semblais être une bonne personne, mais en réalité, ces « bons » comportements découlaient de mon tempérament fourbe et égoïste. Ils visaient tous la protection de mes propres intérêts, ce que Dieu abhorre.

Plus tard, j’ai lu ces paroles de Dieu disséquant le poison satanique selon lequel : « L’harmonie est un trésor, la patience, c’est du génie », paroles qui ciblaient exactement mon problème : Dieu Tout-Puissant dit : « La famille te conditionne et t’influence d’une autre manière, par exemple avec ce dicton : “L’harmonie est un trésor, la patience, c’est du génie.” Souvent, les membres de ta famille t’enseignent ceci : “Sois aimable, ne te dispute pas avec les autres et ne te fais pas d’ennemis, car si tu te fais trop d’ennemis, tu ne pourras pas prendre pied dans la société et si trop de gens te haïssent et veulent t’attaquer, alors tu ne seras pas en sécurité dans la société. Tu seras constamment menacé et ta survie, ton statut, ta famille, ta sécurité personnelle, et même tes perspectives de promotion professionnelle, seront mis en péril et entravés par des personnes malveillantes. Il faut donc que tu apprennes que ‘l’harmonie est un trésor, la patience, c’est du génie’. Sois aimable avec tout le monde, ne porte pas atteinte aux bonnes relations, ne dis rien que tu ne pourrais pas retirer plus tard, évite de blesser la fierté des gens et n’expose pas leurs défauts. Évite ou arrête de dire des choses que les gens ne veulent pas écouter. Fais simplement des compliments, car ça ne fait jamais de mal de faire un compliment à quelqu’un. Tu dois apprendre à te montrer patient et à faire des compromis, sur les sujets importants comme sur les sujets secondaires, car ‘les compromis permettent de résoudre un conflit bien plus facilement’”. Réfléchis-y, ta famille t’inculque deux idées et deux opinions à la fois. D’une part, elle te dit que tu dois être aimable avec les autres et d’autre part, elle veut que tu sois indulgent, que tu ne parles pas à tort et à travers et si tu as quelque chose à dire, tu dois rester bouche cousue jusqu’à ce que tu rentres à la maison, puis le dire à ta famille. Ou mieux encore, n’en parle même pas à ta famille, car les murs ont des oreilles : si jamais ce secret était divulgué, les choses ne se passeraient pas bien pour toi. Pour prendre pied et survivre dans cette société, les gens doivent apprendre une chose : à ménager la chèvre et le chou. En termes familiers, tu dois te montrer fuyant et rusé. Tu ne peux pas simplement dire ce que tu penses. Si tu dis ce que tu penses, cela s’appelle être stupide, cela ne s’appelle pas être intelligent. […] Les gens de ce genre sont toujours appréciés par certains dans l’Église, parce qu’ils ne font jamais de grosses erreurs, parce qu’ils ne se trahissent jamais, et parce que l’évaluation que font d’eux les dirigeants d’Église et les frères et sœurs est qu’ils s’entendent très bien avec tout le monde. Ils sont tièdes face à leur devoir, ils font juste ce qu’on leur demande. Ils sont particulièrement obéissants et bien élevés, ils ne blessent jamais les autres dans une conversation ou lorsqu’ils traitent des questions, et ils ne profitent jamais injustement de qui que ce soit. Ils ne disent jamais du mal des autres et ne jugent jamais les gens derrière leur dos. Cependant, personne ne sait s’ils sont sincères dans l’accomplissement de leur devoir, et personne ne sait ce qu’ils pensent des autres ni quelle opinion ils ont à leur sujet. Après mûre réflexion, on a même l’impression que ces gens sont vraiment un peu bizarres et difficiles à comprendre, et que les garder pourrait entraîner des problèmes. Que dois-tu faire ? C’est une décision difficile, n’est-ce pas ? […] Elle n’en veut à personne. Si quelqu’un dit quelque chose qui lui fait du mal ou révèle un tempérament corrompu qui porte atteinte à sa dignité, que pense-t-elle ? Elle se dit : “Je ferai preuve de patience, je ne t’en tiendrai pas rigueur, mais un jour viendra où tu te ridiculiseras !” Lorsque son interlocuteur est effectivement traité ou qu’il se ridiculise, elle en rit secrètement. Elle se moque volontiers des autres, des dirigeants et de la maison de Dieu, mais elle ne se moque pas d’elle-même. Elle ne sait tout simplement pas elle-même quels problèmes ou quels défauts elle a. Les gens comme elle font attention à ne pas révéler quoi que ce soit qui puisse blesser les autres, ou quoi que ce soit qui permette aux autres de les percer à jour, même s’ils pensent à ces choses au fond d’eux-mêmes. En revanche, lorsqu’il s’agit de choses qui peuvent engourdir les autres ou les induire en erreur, ils les expriment librement et les laissent voir. Ces gens sont les plus insidieux et les plus difficiles à gérer. Alors, quelle attitude la maison de Dieu adopte-t-elle envers de telles personnes ? La maison de Dieu utilise ces personnes si elles peuvent l’être, et elle les exclut dans le cas contraire, tel est le principe. Pourquoi donc ? La raison en est que ces gens-là sont destinés à ne pas poursuivre la vérité. Ce sont des incrédules qui se moquent de la maison de Dieu, des frères et sœurs et des dirigeants quand les choses tournent mal. Quel rôle jouent-ils ? Est-ce le rôle de Satan et des démons ? (Oui.) Lorsqu’ils font preuve de patience envers leurs frères et sœurs, cela ne constitue ni une véritable tolérance ni un véritable amour. Ils le font pour se protéger et pour éviter d’attirer des ennemis ou des dangers. Ils ne tolèrent pas leurs frères et sœurs pour les protéger, ils ne le font pas non plus par amour, et encore moins parce qu’ils poursuivent la vérité et pratiquent conformément aux vérités-principes. Leur attitude est entièrement centrée sur le fait d’aller à la dérive et d’induire les autres en erreur. Ces personnes sont des gens qui ménagent la chèvre et le chou et ce sont des pierres glissantes. Ils n’aiment pas la vérité et ne la poursuivent pas, au contraire, ils se contentent de dériver » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (12)). Après avoir lu ces paroles de Dieu, je me suis senti profondément affligé. J’avais été une personne complaisante pendant si longtemps, principalement pour éviter de me faire des ennemis, et pour que ma vie puisse être un peu plus confortable. Je suivais des philosophies des relations mondaines telles que : « L’harmonie est un trésor, la patience, c’est du génie » et : « Les compromis permettent de résoudre un conflit bien plus facilement. » En y repensant, je me suis dit que j’interagissais avec les gens de cette façon depuis mon enfance. Quand je faisais face à des situations injustes, par exemple quand des camarades de classe me volaient des affaires ou qu’ils m’empruntaient de l’argent sans me le rendre, j’essayais de raisonner avec eux, mais quand je voyais leur attitude dure ou leur ressentiment à mon égard, pour éviter d’aggraver le conflit ou de m’attirer des ennuis, la plupart du temps, je choisissais la tolérance. Après avoir trouvé Dieu, j’avais continué à interagir avec les gens de cette façon. En coopérant avec Zhang Qiang, chaque fois que nos opinions divergeaient ou que ses paroles touchaient un point sensible, pour éviter les conflits, je gérais ces problèmes en les tolérant, en en disant le moins possible et en restant silencieux chaque fois que je le pouvais. Ma « tolérance » donnait l’impression que je n’étais pas mesquin ou ergoteur, c’était comme si je me montrais patient avec les autres, mais ce n’était que de la retenue humaine et des faux-semblants, pour me protéger. Quand je me montrais tolérant, je ne faisais pas du tout preuve d’une véritable patience, et j’étais plein de préjugés et de ressentiment envers les autres. Par exemple, quand j’avais vu Zhang Qiang agir par tempérament corrompu et perturber le travail, je n’avais pas pensé à l’exposer, à l’arrêter, à le rappeler à l’ordre ou à l’aider, au lieu de cela, j’avais simplement attendu en silence qu’il échoue et se retrouve dans l’impasse. Quand Zhang Qiang avait été renvoyé, j’avais donc été content. J’aurais même souhaité qu’il parte plus vite. Je m’étais également montré complètement irresponsable dans le travail vidéo, en donnant la priorité à mon propre confort et en évitant les conflits, en regardant passivement tandis que le travail se trouvait lésé, sans éprouver la moindre inquiétude. J’étais si égoïste et méprisable, sans la moindre loyauté envers Dieu ! Que je sois réaffecté dans mon devoir, cette fois, était la façon dont Dieu me rappelait à l’ordre et m’avertissait. Si je continuais à me comporter et à agir selon les philosophies des relations mondaines de Satan, je ne ferais que devenir de plus en plus égoïste et fourbe, et encore plus enclin à entraver le travail d’Église et à résister à Dieu, et en fin de compte, je serais haï et éliminé par Dieu.

Plus tard, je me suis rendu compte que je n’avais jamais trouvé les principes corrects pour coopérer avec les autres, alors j’ai cherché des paroles de Dieu liées à cette question. Dieu Tout-Puissant dit : « Qu’est-ce que la coopération ? Il faut pouvoir discuter ensemble et exprimer ses points de vue et ses opinions ; il faut se compléter et se superviser mutuellement, se solliciter, s’enquérir l’un de l’autre et se rafraîchir la mémoire mutuellement. C’est ce que signifie coopérer en harmonie. Supposons, par exemple, que tu te sois occupé de quelque chose selon ta propre volonté et que quelqu’un te dise : “Tu as mal agi, tu es allé totalement à l’encontre des principes. Pourquoi t’es-tu occupé de cela comme tu l’entendais, sans chercher la vérité ?” À cela, tu réponds : “C’est vrai, je suis content que tu m’aies alerté ! Si tu ne l’avais pas fait, cela aurait provoqué un désastre !” C’est ce que l’on appelle se rafraîchir la mémoire mutuellement. En quoi consiste alors le fait de se superviser les uns les autres ? Tout le monde a un tempérament corrompu et peut faire preuve de négligence dans l’accomplissement de son devoir, ne sauvegardant que son propre statut et son orgueil, et non les intérêts de la maison de Dieu. De tels états sont présents chez chaque personne. Si tu apprends que quelqu’un a un problème, tu dois prendre l’initiative d’échanger avec lui, en lui rappelant de faire son devoir selon les principes, tout en étant un avertissement pour toi-même. Il s’agit d’une supervision mutuelle. Quelle est la fonction de la supervision mutuelle ? Elle est destinée à sauvegarder les intérêts de la maison de Dieu et à empêcher les gens de se tromper de chemin » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils voudraient que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie I)). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai compris qu’une véritable coopération harmonieuse ne s’établissait pas par le biais de la tolérance, mais en pratiquant la vérité, et qu’elle se construisait par le biais de la tolérance, de l’aide, des rappels à l’ordre et de la supervision réciproques entre frères et sœurs. Quand nous voyons des petites failles ou des petits défauts chez les frères et sœurs, nous devons nous montrer tolérants vis-à-vis de leurs insuffisances. En revanche, si nous les voyons aller à l’encontre des principes, ce qui entrave ou perturbe le travail d’Église, nous devons alors rapidement les rappeler à l’ordre et les arrêter, et ne pas simplement le tolérer. Par exemple, quand j’avais vu que Zhang Qiang n’était pas prêt à réunir tout le monde pour étudier les principes, et qu’il s’était entêté, même après mon échange avec lui, j’aurais dû souligner son problème à ce moment-là. Cela aurait pu provoquer un conflit sur le coup, mais s’il avait été une personne qui poursuivait la vérité, cela lui aurait été bénéfique et aurait profité au travail de l’Église. Il n’avait pas écouté, mais je n’aurais pas dû renoncer aussi facilement. Au lieu de cela, j’aurais dû persister, en continuant à le rappeler à l’ordre, à l’émonder, à l’avertir ou même à le signaler et à l’exposer, si nécessaire, afin de défendre les principes et de protéger le travail de l’Église. C’est seulement de cette façon que j’aurais assumé mes responsabilités de partenaire. Précédemment, j’avais échoué parce que j’avais compté sur la tolérance pour préserver une harmonie superficielle, sans assumer mes responsabilités en rappelant à l’ordre ou en supervisant mon homologue, ou en signalant les problèmes. Cela avait conduit à une absence de véritable communication à cœur ouvert ou d’aide réciproque pendant longtemps, et par conséquent, il n’y avait pas eu de véritable harmonie dans notre coopération. Si j’avais évoqué les problèmes que j’avais vus au cours de notre coopération, à des fins de discussion et de consultation, et si j’avais fait ce qui aurait été bénéfique à la fois aux frères et sœurs et au travail de l’Église, le travail vidéo n’aurait pas subi des pertes aussi importantes, et j’aurais assumé mes responsabilités.

Plus tard, j’ai été choisi comme dirigeant d’Église. J’ai remarqué que mes collaborateurs et moi-même vivions dans un état consistant à nous enfermer, pour travailler sans nous concentrer sur l’entrée dans la vie, et que nous communiquions rarement au sujet du travail. J’ai également constaté que la prédicatrice ne nous aidait pas avec le travail d’Église, et qu’elle était très passive dans son devoir. J’ai voulu évoquer ces problèmes, mais quand j’ai été sur le point de m’exprimer, j’ai hésité, et je me suis dit : « En général, les gens n’aiment pas entendre ce genre de choses. Si j’en parle, cela va-t-il entraîner un manque d’harmonie entre nous ? » Mais je me suis alors rendu compte que j’essayais simplement de me protéger à nouveau, alors j’ai prié Dieu pour corriger mon état. Puis j’ai lu certaines paroles de Dieu : « Quand ils sont confrontés aux questions cardinales du bien et du mal, et dans des domaines qui ont une incidence sur les intérêts de la maison de Dieu, s’ils peuvent faire des choix appropriés et abandonner les philosophies des relations mondaines qu’ils abritent dans leur cœur, comme “l’harmonie est un trésor, la patience, c’est du génie”, afin de défendre les intérêts de la maison de Dieu, de réduire leurs transgressions et d’atténuer leurs actes malfaisants devant Dieu, en quoi cela leur sera-t-il bénéfique ? À tout le moins, lorsque Dieu déterminera le sort de chaque personne à l’avenir, cela allégera leur punition et diminuera le châtiment de Dieu à leur égard. En pratiquant de cette façon, ces gens n’ont rien à perdre et tout à gagner, n’est-ce pas ? » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (12)). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai trouvé un chemin de pratique. Je ne devais pas m’appuyer sur les philosophies de Satan quand je faisais face à des situations, au lieu de cela, je devais d’abord défendre les intérêts de la maison de Dieu et minimiser mes transgressions. Me rendant compte de cela, j’ai signalé les problèmes que la prédicatrice avait dans son devoir. Cette sœur n’a pas résisté, au contraire, elle s’est ouverte et a parlé de son état avec nous. J’ai également évoqué les problèmes de coopération entre nous, en tant que collaborateurs, et fait certaines suggestions. Les sœurs en partenariat ont réfléchi sur elles-mêmes et en sont venues à se connaître, et ensuite, les choses se sont améliorées. J’ai compris que ce n’était qu’en pratiquant conformément aux paroles de Dieu qu’il pouvait y avoir une véritable harmonie dans la coopération, et que cela pouvait apporter un profond sentiment de paix et de stabilité dans notre cœur.

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