Les conséquences de l’accomplissement d’un devoir uniquement pour les apparences
En 2021, j’étais en charge des travaux de plusieurs Églises. Leur création était récente et leur travail n’en était qu’à ses prémices. Notre dirigeante supérieure a dû souvent intervenir pour diriger le travail, et elle proposait un soutien approprié lorsque des problèmes étaient constatés. Elle nous avait posé beaucoup de questions, sur le travail de l’Évangile en particulier. Voyant que le travail d’évangélisation des autres Églises se passait très bien, que chaque mois, de nombreuses personnes découvraient la vraie voie et rejoignaient leurs Églises, j’étais tellement envieuse. Je pensais que le travail de l’Évangile était très important pour la dirigeant supérieure et j’avais des lacunes dans ce domaine. Si je ne pouvais pas le faire correctement et que notre travail d’évangélisation était retardé, la dirigeante ne manquerait pas de dire que je manquais de calibre, que je ne pouvais pas faire le travail, et me renverrait. Pendant un certain temps, j’ai donc fait beaucoup d’efforts pour travailler à l’Évangile, en faisant fréquemment le point avec les frères et sœurs sur la façon dont les choses se passaient, en évoquant les problèmes avec eux pour trouver des solutions, mais je me suis désintéressée des autres travaux. Après un certain temps, nous avons obtenu des meilleurs résultats dans notre travail d’évangélisation, mais l’efficacité de notre travail d’abreuvement avait diminué. Certains nouveaux croyants ont rencontré des difficultés ou étaient dérangés par leurs pasteurs et n’ont pas été abreuvés et supportés à temps, ils sont donc devenus négatifs et ont cessé d’assister aux réunions. Voyant ça, j’avais pensé que nous manquions de personnel pour l’abreuvement, alors peut-être devions-nous former des nouveaux croyants à abreuver. Mais ensuite, j’avais pensé que la dirigeante supérieure se concentrait principalement sur le travail de l’Évangile à cette époque, et les autres Églises se débrouillaient très bien dans ce domaine. Si je n’obtenais pas de bons résultats, la dirigeante penserait sûrement que je n’en avais pas les capacités. Je me disais que je devais continuer à concentrer toute mon énergie sur le travail d’évangélisation. Dans ces conditions, je ne pensais plus à cultiver les nouveaux arrivants. Plus tard, quand la dirigeante a contrôlé notre travail, elle a constaté que nous n’avions formé aucun nouveau croyant au cours des derniers mois, et que les nouveaux membres de l’Église n’étaient pas abreuvés à temps. Elle avait dit en colère : « La maison de Dieu a exigé à maintes reprises que nous cultivions de nouveaux croyants. Vous avez interrompu une partie essentielle de notre travail. Pourquoi ? » Elle m’a retiré la responsabilité des travaux d’abreuvage. Je m’étais sentie un peu perdue. Mais j’avais pensé que c’était une bonne chose au final. Il y avait tellement de travail à faire à l’Église que je ne pouvais plus suivre, ainsi en ayant seulement la responsabilité du travail d’évangélisation, je pourrais le faire convenablement. Je ne me doutais pas un instant du problème qui était en moi. Ce n’est qu’au moment de mes dévotions le lendemain que j’ai réalisé que se voir retirer la responsabilité d’une chose aussi importante que l’abreuvage des nouveaux arrivants devait me servir de leçon. Face à cette situation, j’ai dû réfléchir sur moi-même. Dans mon cœur, je priais Dieu en silence, Lui demandant de m’éclairer et de me guider pour me connaître. Après avoir prié, j’ai réalisé Je ne m’étais concentrée que sur le travail que ma dirigeante avait contrôlé récemment. Si la dirigeante n’avait rien dit, je n’y aurai prêté aucune attention, même si un problème devait surgir dans ma sphère de responsabilité. N’avais-je travaillé que pour me faire remarquer ? Plus tard, j’avais trouvé des paroles de Dieu tout à fait appropriées. Dieu Tout-Puissant dit : « Certaines Églises sont particulièrement lentes à diffuser l’œuvre de l’Évangile et c’est simplement dû au fait que les faux dirigeants manquent à leurs devoirs et font trop d’erreurs. Dans l’accomplissement des diverses parties du travail, il y a en réalité un grand nombre de problèmes, d’écarts et d’omissions qu’ils doivent résoudre, corriger et auquel ils doivent remédier. Cependant, parce qu’ils n’ont aucune sensation de fardeau, parce qu’ils ne peuvent que jouer un rôle de dirigeant politique et n’accomplissent aucun travail réel, ils provoquent un gâchis désastreux. Les membres de certaines Églises perdent même leur unité et se nuisent mutuellement, deviennent méfiants et soupçonneux les uns envers les autres et se deviennent aussi anxieux, craignant que la maison de Dieu les chasse. Quand de faux dirigeants sont confrontés à cette situation, ils n’accomplissent aucun travail spécifique. Cela ne fait pas la moindre peine aux faux dirigeants que leur travail reste dans un état de paralysie. Ils ne peuvent pas se motiver à accomplir le moindre travail réel. Au lieu de cela, ils attendent que le Supérieur transmette des instructions leur disant quoi faire et quoi ne pas faire, comme si leur travail n’était fait que pour le Supérieur. Si le Supérieur ne transmet aucune exigence spécifique et ne donne aucun ordre ou commandement direct, alors ils ne font rien et sont négligents et superficiels. Ils font tout ce que le Supérieur leur donne à faire, mobiles lorsqu’ils sont poussés et immobiles lorsqu’ils ne le sont pas, négligents et superficiels. Qu’est-ce qu’un faux dirigeant ? Pour résumer, les faux dirigeants ne font pas de travail concret, ce qui veut dire qu’ils ne font pas leur travail de dirigeants. Ils sont gravement négligents vis-à-vis des travaux critiques et fondamentaux : ils ne font rien. Voilà ce qu’est un faux dirigeant » (La Parole, vol. 5, « Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers »). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai vu que les faux dirigeants s’investissaient uniquement dans ce qui les valorisait. Ils ne font que ce sur quoi leurs dirigeants insistent, ou ce qui est visible par tous. Si le dirigeant ne demande rien, et même si le travail en pâtit déjà, ils ferment les yeux ou se défilent. Ce genre de personne ne respecte pas du tout le travail de l’Église dans son devoir, ni ne fait de travail concret. Ils n’ont pas d’humanité ni de caractère, ils ne sont ni chercheurs, ni épris de la vérité. Même lorsqu’ils réalisent leur devoir, ils ne font que perturber et faire le mal. Je n’avais jamais pensé ne pas avoir une bonne humanité, mais un jour, j’ai vu que j’étais dans ce genre d’état. J’ai pensé à la façon dont j’avais accompli mon devoir. J’ai vu que la dirigeante supérieure donnait la priorité au travail de l’Évangile. Elle m’a beaucoup conseillée et aidée dans ce domaine, car je n’étais pas très douée, j’avais donc peur d’être renvoyée si je continuais à avoir des difficultés. Pour garder ma place, je me suis concentrée sur l’Évangile et j’ai négligé d’autres aspects du travail. À cette époque, j’avais le sentiment que d’autres choses étaient de ma responsabilité et que je devrais m’en occuper, mais je m’étais dit que puisque la dirigeante ne m’en parlait pas, c’est qu’elles ne devaient pas être si importantes, alors je n’y avais pas prêté attention. Je faisais juste le travail demandé par la dirigeante, ce qui pouvait bénéficier à mon nom et mon statut. Je ne considérais pas du tout la volonté de Dieu. Je n’assumais pas les responsabilités d’une dirigeante. J’agissais juste pour me montrer, pour satisfaire ma dirigeante. Mon attitude à l’égard de mon devoir avait déjà affecté mon travail. Très souvent, la maison de Dieu disait que nous devions abreuver et cultiver les nouveaux croyants de bon calibre, afin qu’ils puissent assumer un devoir. Cela aiderait à la diffusion l’Évangile du Règne. Mais je n’avais pas fait ce travail essentiel depuis quelques mois, retardant considérablement notre travail. C’était faire le mal. J’étais bouleversée d’y penser de cette façon. J’ai alors prié Dieu : « Oh Dieu, j’ai été si fausse et si fourbe. Je n’ai travaillé que pour me faire bien voir et j’ai retardé le travail de l’Église. Dieu, je veux me repentir ! »
Après ça, j’ai lu des paroles de Dieu exposant les tempéraments des antéchrists, qui m’ont aidée à mieux me comprendre. Dieu Tout-Puissant dit : « Voici l’attitude de l’antéchrist vis-à-vis de la pratique de la vérité : quand c’est bénéfique pour lui, quand tous le loueront et l’admireront pour cela, il fera certainement plaisir et fournira des efforts symboliques pour la forme. Si la pratique de la vérité ne lui est pas bénéfique, si personne ne la remarque et que les dirigeants supérieurs ne sont pas présents, alors, en de tels moments, il n’est pas question pour lui de pratiquer la vérité. Sa pratique de la vérité dépend du contexte, du moment, du fait qu’elle ait lieu en public ou à l’abri des regards, de l’importance des bénéfices. Quand il s’agit de ces choses-là, il est extraordinairement futé et vif, et il est inacceptable pour lui de n’en tirer aucun profit et de ne pas s’exhiber. Il ne fait aucun travail si ses efforts ne sont pas reconnus, si personne ne voit tout ce qu’il fait. Si le travail est arrangé directement par la maison de Dieu, et qu’il n’a d’autre choix que de le faire, il continue de considérer s’il sera profitable pour son statut et sa réputation. Si c’est bon pour son statut et que ça peut améliorer sa réputation, il met tout en œuvre dans ce travail et le réalise correctement ; il a l’impression de faire d’une pierre deux coups. Si ça ne rapporte aucun bénéfice à son statut ou sa réputation, et que mal faire le travail le discréditerait, il essaie de trouver une manière ou une excuse pour s’y soustraire. Quel que soit le devoir qu’ils accomplissent, les antéchrists s’en tiennent toujours au même principe : il faut qu’ils glanent un bénéfice. Le genre de travail que les antéchrists aiment le plus, c’est quand cela ne leur coûte rien, quand ils n’ont pas à souffrir ni à payer un prix, et qu’il y a un avantage pour leur réputation et leur statut. En somme, quoi qu’ils fassent, les antéchrists se préoccupent d’abord de leurs propres intérêts et n’agissent qu’une fois qu’ils ont réfléchi à tout. Ils n’obéissent pas vraiment, sincèrement et absolument à la vérité sans compromis, mais le font de manière sélective et conditionnelle. De quelle condition s’agit-il ? Leur statut et leur réputation doivent être sauvegardés et ne doivent subir aucune perte. Ce n’est qu’une fois cette condition satisfaite qu’ils décideront et choisiront quoi faire. C’est-à-dire que les antéchrists réfléchissent sérieusement à la manière de traiter les principes de la vérité, les commissions de Dieu et le travail de la maison de Dieu, et à la façon de gérer ce à quoi ils sont confrontés. Ils ne se soucient pas d’accomplir la volonté de Dieu, d’éviter de nuire aux intérêts de la maison de Dieu, de satisfaire Dieu ni d’être utiles aux frères et sœurs : ce ne sont pas ces choses-là qui les préoccupent. Qu’est-ce qui préoccupe les antéchrists ? C’est de savoir si leur propre statut et leur réputation seront affectés, et si leur prestige sera amoindri. Si faire quelque chose selon les principes de la vérité est bénéfique au travail de l’Église et aux frères et sœurs, mais en même temps nuit à leur propre réputation et permet à beaucoup de gens de prendre conscience de leur vraie stature, leur nature et leur essence, alors il est certain qu’ils n’agiront pas conformément aux principes de la vérité. Si faire un travail concret amène plus de gens à avoir une haute opinion d’eux, à les admirer et à les vénérer, ou qu’ainsi leurs paroles seront chargées d’autorité et amèneront davantage de gens à se soumettre à eux, alors ils choisiront d’agir de cette manière ; sinon, ils ne choisissent jamais d’ignorer leurs propres intérêts par souci de ceux de la maison de Dieu ni des frères et sœurs. Telles sont la nature et l’essence des antéchrists. N’est-ce pas égoïste et ignoble ? » (« Section 9 : Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie III) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). « Les antéchrists sont du genre rusés, n’est-ce pas ? Dans tout ce qu’ils font, ils exercent des pressions et font des calculs, huit ou dix fois, voire plus. Leurs pensées se bousculent dans leur tête pour savoir comment disposer d’une position plus stable au sein d’une foule, comment avoir une meilleure réputation et un prestige plus élevé, comment gagner les faveurs du Supérieur, comment faire en sorte que les frères et sœurs les soutiennent, les aiment et les respectent, et ils font tout ce qu’il faut pour obtenir ces résultats. Quel chemin suivent-ils ? Pour eux, les intérêts de la maison de Dieu, les intérêts de l’Église et le travail de la maison de Dieu ne sont pas leurs principales considérations, et ce sont encore moins des choses qui les préoccupent. Que pensent-ils ? “Ces choses-là n’ont rien à voir avec moi. C’est chacun pour soi, et Dieu pour tous. Les gens doivent vivre pour eux-mêmes et pour leur propre réputation et leur propre statut. C’est là le but suprême. Si quelqu’un ne sait pas qu’il doit vivre pour lui-même et se protéger lui-même, alors il est un crétin. Si l’on me demandait de pratiquer selon les principes de la vérité et de me soumettre à Dieu et aux arrangements de Sa maison, je regarderais d’abord si je peux en tirer un quelconque profit ou avantage. Si le fait de ne pas me soumettre aux arrangements de la maison de Dieu risque de me faire chasser et manquer l’opportunité d’obtenir des bénédictions, alors je me soumettrai.” Ainsi, les antéchrists décident souvent de faire des compromis afin de préserver leur propre réputation et leur propre statut. On pourrait dire que pour leur statut, les antéchrists sont capables d’endurer toutes sortes de souffrances, et pour disposer d’une bonne réputation, ils sont capables d’y mettre le prix, quel qu’il soit. Cette phrase leur convient bien : “Un grand homme sait quand céder et quand ne pas céder”. Telle est la logique de Satan, non ? C’est la philosophie de Satan pour vivre dans le monde, et c’est aussi le principe de survie de Satan. C’est profondément répugnant ! » (« Section 9 : Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie II) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Je voyais dans ces paroles que les antéchrists étaient fourbes et trompeurs par nature, terriblement vils et égoïstes. Dans leur devoir, ils ne pensent qu’à leur nom et leur statut, et priorisent leurs intérêts. Si une chose peut leur profiter, profiter à leur réputation, qu’elle leur vaudra les louanges des dirigeants et le soutien des frères et sœurs, ils s’y consacreront entièrement. Mais pour les tâches que les dirigeants ne remarqueront pas, ou qui ne bénéficieront pas leur nom ou leur statut, ils n’y prêtent aucune attention. Avant d’agir, un antéchrist calcule comment protéger sa réputation et son statut, comment maximiser son propre bénéfice. Il ne pense jamais à soutenir le travail de l’Église. En réfléchissant à ma façon d’agir, j’ai compris que je révélais le même tempérament qu’un antéchrist. Dans mon devoir, je ne considérais pas les intérêts du travail de l’Église et je ne faisais rien pour le soutenir. Au lieu de cela, je calculais ce qui ferait bonne impression à ma dirigeante, comment la flatter et l’empêcher de voir mes lacunes pour que je puisse garder ma position. En voyant la dirigeante s’intéresser au travail d’évangélisation, j’ai compris qu’il devait être important pour elle. J’y ai accordé beaucoup d’attention, pour protéger ma position, essayant d’assurer le suivi et de résoudre ces problèmes. Mais comme la dirigeante ne semblait plus se préoccuper du travail d’abreuvement, j’ai négligé cet aspect de mon travail. Je pensais que même en y passant du temps, je n’obtiendrais pas ses éloges. Je savais que nous manquions de personnel d’abreuvement, et le fait que les nouveaux croyants n’aient pas été abreuvés à temps a eu des conséquences, mais je n’y ai pas prêté attention, et j’ai laissé le travail d’abreuvement en pâtir. Je semblais très impliquée dans mon devoir et je faisais tout ce que ma dirigeante me demandait, mais en fait, je dirigeais ma propre entreprise, trompant les gens et Dieu avec une fausse image. J’étais égoïste, sournoise et fourbe. J’étais responsable d’un travail très important, mais je ne cessais de penser à mes propres intérêts. Je traitais mon devoir comme un tremplin pour ma quête de nom et de statut. J’étais sur le chemin d’un antéchrist : tout ce que je faisais dégoûtait Dieu. Quand je l’ai compris, j’ai réalisé que j’avais perturbé le travail de l’Église, et me renvoyer ne serait pas démesuré. J’avais été si égoïste, fourbe et irresponsable, je n’étais pas digne d’un poste aussi important. Je me suis sentie coupable, pleine de regrets, je devais tant à Dieu ! J’ai prié Dieu dans mon cœur que, peu importe si la dirigeante me demandait ou non quelque chose, tant que cela faisait partie de mes attributions, j’y mettrais tout mon cœur et je rattraperais mes transgressions. À ma grande surprise, alors que j’allais me repentir à Dieu, la dirigeante m’a demandé de reprendre le travail d’abreuvement. J’ai été tellement émue à cet instant. Je me disais que je devais absolument chérir ce devoir, et ne jamais plus penser à mon nom et à mon statut. Après ça, je me suis plongée dans mon travail. J’ai priorisé les tâches que j’avais négligées, je me suis renseignée sur elles et j’en ai assuré le suivi, et j’ai trouvé des solutions concrètes aux problèmes. Je me suis sentie beaucoup mieux après avoir commencé à travailler ainsi.
Plus tard, la maison de Dieu a décrété que les églises devaient faire un travail de purification. Je me suis dit que j’étais responsable de l’évangélisation et de l’abreuvement, que c’était important, et que je n’avais aucune responsabilité vis-à-vis du travail de purification. Je pensais que ma partenaire pouvait s’en occuper. J’ai donc relégué ça au second plan. J’ai discuté avec elle de la façon d’effectuer ce travail, et je lui ai demandé de s’en occuper. Je n’ai jamais fait le point avec elle sur ses progrès ou ses difficultés dans ce travail. J’ai été surprise lorsque, dans une réunion, la dirigeante s’est enquise du travail de purification. Elle a posé des questions sur une autre église, voulant savoir quels membres avaient été exclus, et comment ceux-ci s’étaient comportés, s’ils avaient été confrontés à des difficultés ou à des choses qu’ils n’avaient pas comprises. Je suis devenue très inquiète car je ne m’étais pas intéressée au travail de purification et n’en connaissais rien. Si on me posait la question et que je ne savais pas répondre, la dirigeante dirait sûrement que je ne faisais pas de travail concret. Et si mon poste était modifié, ou si j’étais renvoyée ? Je n’avais qu’une seule chose en tête à ce moment-là : aller m’informer de l’avancement de ce projet dès la fin de la réunion, pour connaître le nombre de personnes exclues, voir celles dont je n’étais pas sûre, discuter avec elles, et vite décider si elles devaient être renvoyées. Je pourrais ainsi donner une réponse à ma dirigeante si elle m’interrogeait. Comme ça, elle penserait que j’étais capable de faire un vrai travail. Il était déjà minuit passé lorsque la réunion s’est terminée, et je voulais encore discuter avec ma partenaire du projet. Tandis que j’allais la contacter, je me suis sentie un peu mal. N’étais-je pas encore en train de jouer la comédie ? En regardant les choses de cette façon, je ne faisais qu’agir pour la forme. Si nous prenions une mauvaise décision et renvoyions quelqu’un à tort, ne serait-ce pas irresponsable envers la vie de nos frères et sœurs ? Si je me précipitais sans considérer attentivement la décision et que la mauvaise personne était exclue, non seulement ce serait irresponsable de ma part, mais ce serait aussi dommageable pour mes frères et sœurs. Cette idée m’a donné des sueurs froides et j’ai prié en silence : « Mon Dieu, j’ai recommencé à travailler pour me donner en spectacle. Je dois me dépêcher de poursuivre le travail de purification. Ce n’est pas pour respecter Ta volonté et bien faire mon devoir, mais pour préserver ma réputation et ma position. Je joue des tours et je Te trompe à nouveau. Mon Dieu, je ne suis pas sincère dans mon devoir, je fais des choses juste pour faire bonne figure. Tout cela Te dégoûte. Oh Dieu, je veux réfléchir sur moi-même et me repentir à Toi. » Je me suis alors souvenue d’un passage des paroles de Dieu que j’avais lu récemment. Dieu Tout-Puissant dit : « Si tu es dirigeant, alors quel que soit le nombre de projets dont tu es responsable, tu dois constamment t’investir dedans et poser des questions, tout en contrôlant les choses et en résolvant les problèmes rapidement lorsqu’ils surviennent : il en va de ta responsabilité. C’est ton travail. Ainsi, que tu sois un dirigeant régional, un dirigeant de district, un dirigeant d’Église ou tout autre dirigeant ou superviseur d’équipe, une fois que tu as déterminé l’étendue de tes responsabilités, tu dois fréquemment examiner si tu accomplis ta part dans ce travail, si tu as rempli les responsabilités qui devraient être remplies par un dirigeant ou un ouvrier, quel travail tu n’as pas fait, quel travail tu n’as pas bien fait, quel travail tu ne veux pas faire, quel travail a été inefficace et de quel travail tu n’as pas réussi à saisir les principes. Ce sont là des choses sur lesquelles tu dois réfléchir souvent. En même temps, tu dois apprendre à échanger avec les autres et à leur poser des questions et tu dois apprendre à identifier, dans les paroles de Dieu et les arrangements de travail, un plan, des principes et une procédure de mise en œuvre. Pour tout arrangement de travail, qu’il concerne l’administration, les ressources humaines, la vie de l’Église ou tout autre type de travail spécialisé, s’il touche aux responsabilités des dirigeants et des ouvriers, s’il s’agit d’une responsabilité que tu es censé remplir et qui relève de tes responsabilités, tu dois t’en préoccuper. Naturellement, les priorités doivent être fixées en fonction de la situation, afin qu’aucun projet ne prenne du retard » (La Parole, vol. 5, « Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers »). La parole de Dieu est très claire. En tant que dirigeante responsable du travail de l’Église, peu importe le nombre de projets que nous supervisons, nous devons les prioriser, les superviser, nous renseigner et les contrôler, afin que chacun d’entre eux se déroule comme prévu. C’est ce qu’un dirigeant ou un ouvrier devrait faire, et c’est la seule façon de faire du vrai travail. Je me disais que si je pouvais accomplir un travail important produisant des résultats tangibles, ou des tâches dont s’informait souvent la dirigeante, c’était faire du travail concret. Mais tout travail auquel la dirigeante ne s’intéressait pas ou qui ne rapportait pas grand-chose, je m’y consacrais peu et en faisais peu le suivi. Pourtant, j’aurais dû me donner à fond dans toutes les tâches qui m’incombaient dans le cadre de mon travail. Certains projets étaient déjà lancés et n’avaient pas été abordés depuis un certain temps, mais ça ne voulait pas dire qu’ils étaient arrêtés et ne nécessitaient pas de suivi. J’aurais dû les examiner en fonction de leur priorité. Si je n’avais pas posé de questions à leur sujet et que ça avait freiné leur progression, ç’aurait été irresponsable, et manquerait de dévotion envers Dieu. J’ai pensé à mon attitude envers mon travail. Je savais que le travail de purification était très important, mais j’estimais que c’était quelque chose dont je n’étais pas principalement responsable, et même si c’était bien fait, personne ne verrait tous mes efforts, alors je n’y ai pas mis tout mon cœur et ne l’ai pas pris au sérieux. Je n’avais aucune idée de sa progression. Dès que j’ai entendu la dirigeante s’en enquérir, je me suis précipitée pour vérifier. Je voulais faire un simple suivi pour pouvoir faire un retour à ma responsable sur mon travail. Ainsi, elle ne découvrirait pas que je ne faisais pas de travail réel et ne me renverrait pas. Je jouais des tours et j’étais fourbe, protégeant mon nom et mon statut et ne prenant pas la responsabilité du travail de l’Église. C’était faire le mal !
Après cela, j’ai réfléchi à mon attitude récente et à ma façon d’accomplir mon devoir. Ces passages des paroles de Dieu me sont venus à l’esprit : « Quand une personne accepte ce que Dieu lui confie, Dieu a un critère pour juger si les actions de la personne sont bonnes ou mauvaises, si la personne a obéi, si la personne a satisfait à la volonté de Dieu et si ce qu’elle fait répond à ce critère. Dieu Se soucie du cœur de la personne, et non pas de ses actions en surface. Il serait faux de croire que Dieu doit bénir les gens tant qu’ils font quelque chose, de quelque manière que ce soit. C’est une conception erronée qu’ont les gens à propos de Dieu. Dieu ne regarde pas seulement les résultats finaux des choses, mais met davantage l’accent sur le cœur des gens et leur attitude au cours du développement des choses. Il regarde s’il y a de l’obéissance, de la considération et le désir de Le satisfaire dans leur cœur » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même I). « Bien que tout le monde soit prêt à poursuivre la vérité, entrer dans sa réalité n’est pas une mince affaire. L’essentiel est de se concentrer sur la recherche de la vérité et de mettre la vérité en pratique. Tu dois réfléchir à ces choses tous les jours. Quels que soient les problèmes ou les difficultés que tu rencontres, n’abandonne pas la pratique de la vérité. Tu dois apprendre à rechercher la vérité et à réfléchir sur toi-même, et finalement à pratiquer la vérité. C’est ce qu’il y a de plus crucial. Quoi que tu fasses, n’essaye pas de protéger tes propres intérêts, et si tu fais passer tes propres intérêts en premier, tu ne pourras pas pratiquer la vérité. Regarde ces gens qui ne pensent qu’à eux-mêmes : lesquels d’entre eux peuvent pratiquer la vérité ? Pas un seul d’entre eux. Ceux qui pratiquent la vérité sont tous des gens honnêtes, des amoureux de la vérité et des gens bienveillants. Ce sont tous des gens de conscience et de bon sens, qui peuvent abandonner leurs propres intérêts, leur vanité et leur orgueil, qui peuvent abandonner la chair. Ce sont les gens qui peuvent mettre la vérité en pratique. […] Les gens qui aiment la vérité suivent un chemin différent de ceux qui ne l’aiment pas : les gens qui n’aiment pas la vérité s’attachent toujours à vivre selon les philosophies de Satan, ils se contentent simplement de démonstrations extérieures de bon comportement et de piété, mais au fond d’eux, ils sont toujours animés de désirs sauvages et de rêves, et ils recherchent toujours le statut et le prestige et souhaitent toujours être bénis et entrer dans le royaume. Mais parce qu’ils ne poursuivent pas la vérité et sont incapables de se débarrasser de leurs tempéraments corrompus, ils vivent toujours sous le pouvoir de Satan. En toutes choses, tous ceux qui aiment la vérité recherchent la vérité, réfléchissent sur eux-mêmes, essaient de se connaître et se concentrent sur la pratique de la vérité, et il y a toujours l’obéissance à Dieu et la crainte de Dieu dans leur cœur. Si des notions ou des malentendus émergent à Son sujet, alors ils prient Dieu tout de suite et cherchent la vérité pour les résoudre ; ils se concentrent sur la bonne exécution de leur devoir, de manière à ce que la volonté de Dieu soit satisfaite, et ils s’efforcent d’atteindre la vérité et de poursuivre la connaissance de Dieu, pour en arriver à Le craindre dans leur cœur et éviter toutes les mauvaises actions. Voilà quelqu’un qui vit toujours devant Dieu » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Avoir un bon comportement ne signifie pas que son tempérament a changé). Dans mon devoir, j’agissais juste pour me faire bien voir, cherchant toujours à gagner l’estime de ma dirigeante et à assurer ainsi ma position. Je pensais être intelligente, mais en fait j’étais stupide. Les paroles de Dieu étaient claires comme de l’eau de roche. Dieu Se soucie du cœur d’une personne dans son devoir. Il regarde si son attitude à l’égard de son devoir tient compte de Sa volonté, et non pas la quantité de travail qu’elle semble faire ou le nombre de personnes qui la louent. De plus, l’Église a des principes pour renvoyer les gens. Personne n’est renvoyé pour avoir mal fait son travail sur une courte période. Si leur cœur est au bon endroit et qu’ils respectent le travail de l’Église, s’ils commettent des erreurs par manque d’expérience, la maison de Dieu les soutiendra et les aidera. S’ils ne peuvent pas faire le travail par manque de calibre, l’Église leur trouvera un autre poste. Le secret, c’est d’avoir le cœur à la bonne place. Si vos intentions sont mauvaises ou si vous ne considérez pas la volonté de Dieu, si vous ne cherchez que nom et statut, ou si vous jouez des tours et êtes fourbe pour être apprécié par les dirigeants, vous pouvez donner l’impression de faire votre travail, de souffrir et de payer un prix, mais vos motivations sont mauvaises, et vous faites tout ça pour vous. Ce n’est pas faire son devoir et vous n’obtiendrez pas l’approbation de Dieu. Je savais que le travail de purification était important pour la maison de Dieu. Comprendre et superviser les progrès de mes collègues faisait partie de mon travail. J’aurais dû avoir la bonne attitude et faire mon devoir selon les principes. Après ça, je suis allée discuter avec mes collègues de leurs progrès dans le travail de purification pour savoir quelles difficultés ils rencontraient. Puis j’ai fait du travail concret pour les aider à faire le point sur le personnel, et nous avons exclu les personnes qui remplissaient les conditions de purification. Je me suis sentie vraiment détendue après avoir fait ça.
Toutes ces expériences m’ont beaucoup apporté. Je pensais que faire le travail que la dirigeante priorisait et privilégiait, c’était faire du travail concret. Mais grâce à ces expériences, j’ai vu que si je n’ai pas les bonnes motivations, mais fais mon devoir pour le nom, le statut, pour être admirée ou satisfaire ma dirigeante, c’est travailler pour me faire voir, et non pas faire mon devoir. Alors, j’aurai beau travailler, Dieu ne l’approuvera jamais. Quand nous faisons un devoir, Dieu regarde notre cœur et notre attitude vis-à-vis de ce devoir, si nous soutenons le travail de l’Église, si nous mettons la vérité en pratique et vivons selon Ses paroles. C’est ce qui est le plus important. J’ai fini par le comprendre grâce à l’orientation de Dieu. Dieu soit Loué !
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.