Discerner grâce aux paroles de Dieu est infaillible

14 octobre 2022

Par Christina, États-Unis

En avril 2021, je partageais une maison avec Harlow et quelques autres sœurs. Au début, j’ai souvent vu Harlow parler de son état avec les autres. Parfois, elle allait jusqu’à en discuter pendant les repas. J’ai pensé qu’elle arrivait même à tirer profit de ce moment, qu’elle se concentrait vraiment sur l’entrée dans la vie et qu’elle cherchait la vérité. Un jour, alors que nous bavardions, elle m’a dit qu’elle était très soucieuse des expressions faciales et de l’opinion des autres, et que si on lui parlait mal, la plupart du temps, elle partait du principe qu’on la méprisait. Elle a ajouté qu’elle se trouvait fourbe. Elle a également dit qu’elle rivalisait sans cesse pour la renommée et le gain, et qu’elle accordait trop d’importance à sa réputation et à son statut. J’ai pensé que, puisque nous ne nous connaissions pas depuis longtemps et qu’elle était capable de me parler de ses grands défauts et de ses principales faiblesses, cela prouvait qu’elle était simple et ouverte. Plus tard, au cours d’autres conversations avec elle, j’ai remarqué qu’elle avait un état d’esprit compliqué. Elle se souciait vraiment des expressions et des opinions des gens, mais elle était suspicieuse à l’égard des autres. Parfois, quand des frères et sœurs soulignaient ses problèmes, elle se demandait s’ils la prenaient de haut, puis elle s’ouvrait pour parler d’elle, en disant qu’elle était toujours suspicieuse à l’égard des autres, qu’elle était très fourbe, etc. Au début, j’ai cru qu’elle était simplement sensible et fragile. Je me disais que tout le monde avait des défauts et des problèmes, qu’en tant que frères et sœurs, nous devions nous montrer tolérants et être capables de nous pardonner les uns les autres. Elle pouvait s’ouvrir et se comprendre elle-même quand elle révélait de la corruption, donc elle devait être une personne capable d’accepter la vérité. Je n’y ai donc pas réfléchi davantage. En général, quand elle me parlait de son état, je l’écoutais patiemment s’épancher. Quand nous discutions, je faisais également attention à son humeur, de crainte de la blesser par inadvertance avec mes paroles. C’est pourquoi elle aimait parler avec moi. Ses paroles, et ce qu’elles impliquaient montraient bien qu’elle pensait que j’avais un tempérament et une personnalité agréables, que j’étais généreuse, et qu’elle aimait les gens comme moi. Cependant, chaque fois que nous discutions, c’était autour de son état consistant à toujours être suspicieuse ou soucieuse de ne pas perdre la face. Parfois, nos discussions s’éternisaient, ce qui retardait vraiment mes devoirs. Mais en voyant à quel point elle me faisait confiance, je craignais donc de la blesser en ne l’écoutant pas. J’hésitais même à l’interrompre. Plus tard, certains événements ont peu à peu modifié la façon dont je la voyais.

Un jour, Sœur Kay n’a pas pris au sérieux les critiques que Harlow lui avait faites au motif qu’elle avait mal plié une couette. Harlow s’est énervée, elle n’a pas voulu en démordre et a insisté pour que Kay fasse ce qu’elle voulait. Kay a vu qu’en général, Harlow amadouait les gens pour qu’ils se rangent derrière son opinion, pour qu’ils lui fassent plaisir. Kay lui a dit qu’elle se concentrait trop sur son statut, qu’elle voulait sans cesse être entourée, ce qui, par essence, revenait à vouloir contrôler les gens. Un peu plus tard, Harlow est allée s’ouvrir à Kay. En pleurant, elle a expliqué qu’elle n’était pas comme Kay l’avait décrite, que cette dernière l’avait mal comprise. Kay lui a présenté ses excuses, mais Harlow n’a rien voulu savoir et elle s’est mise à l’ignorer. Après quoi, elle s’isolait souvent et n’a plus beaucoup parlé avec nous. Un jour, alors qu’elle me parlait de son état, elle a dit qu’elle avait vu que les autres sœurs discutaient souvent avec Kay, qu’elle soupçonnait donc tout le monde d’aimer Kay, et qu’elle se sentait méprisée et exclue. Puis elle s’est mise à éviter délibérément tout le monde, et à croire que Kay n’était pas sincère quand elle parlait avec elle. Ensuite, Harlow a dit qu’elle avait une humanité médiocre, et que critiquer ainsi Kay était vraiment fourbe de sa part. Mais elle n’a pas changé pour autant. Elle nous a fait la tête pendant deux semaines à cause de ça, et tout le monde se sentait crispé. Cela m’a déconcertée, je n’y comprenais rien. Pourquoi ne cherchait-elle pas la vérité, et ne tirait-elle pas les leçons des problèmes qu’elle rencontrait ? Puis je me suis dit qu’elle ne faisait que s’énerver et faire la tête, et que nous étions tous frères et sœurs, et nous devions plus l’aider avec amour. Un jour, des problèmes se sont présentés dans une vidéo qu’elle produisait. Lors d’une réunion, la cheffe d’équipe a dit que les productrices étaient les principales responsables des problèmes qui apparaissaient dans les vidéos. Harlow s’est sentie visée, elle a cru que la cheffe d’équipe pensait qu’elle était de calibre médiocre, qu’elle la regardait de haut. Elle faisait la tête et était d’humeur sombre pendant des jours. Une dirigeante a échangé avec elle, et lui a dit qu’elle n’acceptait pas la vérité, qu’elle était trop sensible et que cela était dangereux pour elle si elle ne changeait pas. À ces paroles, Harlow s’est mise à pleurer. Elle a dit qu’elle était trop corrompue pour être sauvée par Dieu. À la voir si contrariée, la dirigeante a échangé avec elle sur l’intention de Dieu, pour qu’elle ne se méprenne pas sur Dieu et qu’elle puisse mieux réfléchir encore à son problème et avoir une entrée. Elle n’a rien répondu à ce moment-là, et la dirigeante a pensé qu’elle serait capable de changer. Mais étonnamment, lors d’une réunion, Harlow a dit qu’elle n’acceptait pas ce que la dirigeante avait dit sur elle, et qu’elle avait rendue négative pendant des jours. Plus tard, elle a aussi dit à des frères et sœurs que la cheffe d’équipe ne l’aimait pas, du fait de son calibre médiocre, et que cela la faisait se sentir restreinte. Elle pleurait tout en expliquant qu’elle ne savait comment s’en sortir. Les frères et les sœurs se sont montrés compréhensifs. Ce genre de choses lui arrivait fréquemment. Une fois que quelqu’un échangeait avec elle, elle finissait toujours par se « connaître » et par admettre son problème. Mais ensuite, elle piquait de nouveau une crise quelques jours plus tard, dès qu’il se passait autre chose qui lui déplaisait.

La voir se comporter de la sorte me désorientait beaucoup. Puisqu’elle semblait généralement finir par se connaître, pourquoi ne changeait-elle jamais ? Si les autres disaient quoi que ce soit qui froissait sa fierté, elle supposait qu’ils la méprisaient et ensuite, elle comprenait tout de travers. Son humanité et sa compréhension ne posaient-elles pas un problème ? Je ne comprenais pas complètement la situation, alors j’ai prié Dieu en cherchant, et j’ai cherché et échangé avec ceux qui comprenaient la vérité. Une sœur m’a dit que Harlow comprenait tout après avoir passé tant d’années dans la foi, mais qu’elle ne pratiquait pas la vérité et qu’elle était souvent négative. Cela signifiait qu’elle ne se connaissait pas véritablement elle-même. Cette sœur m’a aussi envoyé un passage des paroles de Dieu : « Lorsque certaines personnes échangent sur leur connaissance d’elles-mêmes, la première chose qui sort de leur bouche est celle-ci : “Je suis un diable, un Satan vivant, quelqu’un qui résiste à Dieu. Je me rebelle contre Dieu et je Le trahis. Je suis une vipère, une personne malfaisante qui devrait être maudite.” Est-ce là une vraie connaissance de soi ? Ces personnes ne disent que des généralités. Pourquoi ne donnent-elles pas des exemples ? Pourquoi ne mettent-elles pas en lumière les choses honteuses qu’elles ont faites, afin de les disséquer ? Certaines personnes sans discernement, en les entendant, se disent : “Bon, voilà la vraie connaissance de soi ! Se connaître comme un démon, et même se maudire : quels sommets elles ont atteints !” Beaucoup de gens, les nouveaux croyants en particulier, sont susceptibles d’être induits en erreur par ce discours. Ils pensent que l’orateur est pur et qu’il a une compréhension spirituelle, que c’est quelqu’un qui aime la vérité et qui est apte à diriger. Or, une fois qu’ils ont interagi avec lui pendant un certain temps, ils découvrent que ce n’est pas le cas, que cette personne n’est pas celle qu’ils imaginaient, mais qu’elle est exceptionnellement fausse et fourbe, douée pour le déguisement et l’imposture, et c’est une grande déception pour eux. Sur quelle base peut-on considérer que les gens se connaissent vraiment eux-mêmes ? Vous ne pouvez pas simplement considérer ce qu’ils disent, l’essentiel est de déterminer s’ils sont capables de pratiquer et d’accepter la vérité. Pour ceux qui comprennent vraiment la vérité, non seulement ils ont une véritable connaissance d’eux-mêmes, mais le plus important est qu’ils sont capables de pratiquer la vérité. Non seulement ils parlent de leur véritable compréhension, mais ils sont également capables de vraiment faire ce qu’ils disent. Autrement dit, leurs paroles et leurs actions sont complètement alignées. Si ce qu’ils disent semble cohérent et agréable, mais qu’ils ne le font pas, ne le vivent pas, alors ils sont devenus des pharisiens, ce sont des hypocrites et ils ne sont absolument pas des gens qui se connaissent vraiment eux-mêmes. Beaucoup de gens semblent très cohérents lorsqu’ils échangent sur la vérité, mais quand ils ont des révélations d’un tempérament corrompu, ils ne s’en rendent pas compte. Sont-ce des gens qui se connaissent ? Si ces gens ne se connaissent pas, sont-ils des gens qui comprennent la vérité ? Tous ceux qui ne se connaissent pas sont des gens qui ne comprennent pas la vérité, et tous ceux qui prononcent des mots vides de connaissance de soi ont une fausse spiritualité, ce sont des menteurs. Certains semblent très cohérents lorsqu’ils prononcent des formules et des doctrines, mais leur état spirituel est indifférent et obtus, ils sont peu observateurs et ne réagissent à aucun problème. On peut dire qu’ils sont indifférents, mais parfois, à les écouter parler, leur esprit semble assez vif. Par exemple, juste après un incident, ils sont capables de se connaître eux-mêmes tout de suite : “À l’instant, une idée s’est imposée à moi. J’y ai réfléchi et je me suis rendu compte que c’était de la fourberie, que je trompais Dieu.” Certaines personnes sans discernement sont envieuses quand elles entendent cela et se disent : “Cette personne s’en rend compte immédiatement quand elle a une révélation de sa corruption et elle est également capable de s’ouvrir et d’échanger à ce sujet. Elle est si rapide à réagir, son esprit est vif, elle est bien meilleure que nous. C’est vraiment quelqu’un qui poursuit la vérité.” Est-ce une façon précise d’évaluer les gens ? (Non.) Alors, sur quelle base devrait-on évaluer les gens pour savoir s’ils se connaissent vraiment eux-mêmes ? Cela ne doit pas seulement être ce qui sort de leur bouche. Vous devez également regarder ce qui se manifeste réellement en eux. La méthode la plus simple pour cela consiste à regarder s’ils sont capables de pratiquer la vérité : c’est ce qui est le plus essentiel. Leur capacité à pratiquer la vérité prouve qu’ils se connaissent vraiment eux-mêmes, parce que ceux qui se connaissent vraiment eux-mêmes manifestent de la repentance, et ce n’est que lorsque les gens manifestent de la repentance qu’ils se connaissent vraiment eux-mêmes » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Seule la connaissance de soi aide à poursuivre la vérité). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai appris que lorsqu’on évalue si une personne aime et accepte la vérité, si elle se connaît vraiment, l’important n’est pas de voir si elle peut se connaître à l’oral, ni sa capacité à débiter des formules et des doctrines, mais ce qu’elle vit réellement face aux événements, sa capacité à pratiquer la vérité, à se repentir et à changer réellement ; l’important est que la compréhension qu’elle évoque corresponde à son entrée dans la vie. Certaines personnes débitent toutes les bonnes formules et des doctrines correctement, mais dès qu’ils sont confrontés à certaines choses, ils ne pratiquent en aucun cas la vérité, et agissent selon leur tempérament satanique. Ces personnes n’acceptent pas la vérité. Certaines personnes peuvent s’ouvrir, quelles que soient les pensées qu’elles révèlent, et connaître leur corruption, de sorte qu’on pense que ce sont des gens simples. Mais elles ne disent rien de leurs véritables motivations cachées, et elles ne dissèquent pas du tout l’essence de leur tempérament corrompu. Elles semblent simples et ouvertes, mais en réalité, elles induisent les gens en erreur et leur mentent, ce qui est particulièrement fourbe. Certaines personnes ont une connaissance d’elles-mêmes illusoire, elles vont reconnaître leurs erreurs en paroles, dirent qu’elles sont des démons et des Satans, se maudire et se condamner elles-mêmes, dire qu’elles sont conscientes d’être d’épouvantables personnes, qu’elles sont inutiles, ainsi que reconnaître les actes malfaisants bien précis qu’elles ont commis. Cependant, des motivations et objectifs cachés derrière ces paroles, ou des conséquences de leurs actes, elles ne disent pas un mot. Pour ce qui est de Harlow, elle aimait parler de son état aux autres, et elle semblait vraiment poursuivre et chercher la vérité. Elle disait sans cesse des choses comme : « J’ai une humanité médiocre, je suis fourbe, je suis malveillante. » En apparence, elle semblait réellement capable de se connaître, mais elle ne pratiquait pas du tout la vérité et n’a aucune entrée au moment d’affronter des situations. Elle n’avait absolument pas résolu sa corruption. Il y a deux ans, elle avait fait l’objet d’une évaluation qui avait conclu qu’elle était suspicieuse à l’égard des gens et qu’elle se focalisait sur sa réputation et son statut, mais elle n’avait pas changé du tout. De toute évidence, elle ne parlait généralement que de doctrine. Elle donnait une fausse impression, et elle embobinait les gens. La connaissance qu’elle prétendait avoir n’était pas en accord avec la vie qu’elle menait en réalité.

Plus tard, j’ai lu un échange de Dieu expliquant quelles personnes sont ou non des vrais frères et sœurs, qui m’a permis de mieux discerner Harlow. Les paroles de Dieu disent : « Seuls ceux qui aiment la vérité appartiennent à la maison de Dieu : eux seuls sont les vrais frères et sœurs. Penses-tu que ceux qui assistent aux réunions dans la maison de Dieu soient tous des frères et sœurs ? Pas nécessairement. Quels sont les gens qui ne sont pas des frères et sœurs ? (Ceux qui ont de l’aversion pour la vérité, ceux qui n’acceptent pas la vérité.) Ceux qui n’acceptent pas la vérité et ont de l’aversion pour la vérité sont tous des gens malfaisants. Tous ces gens sont sans conscience ni raison. Aucun d’eux ne fait partie de ceux que Dieu sauve. Ce sont des gens dépourvus d’humanité, ils ne s’occupent pas de leur propre travail, et deviennent incontrôlables en faisant de mauvaises choses. Ils vivent selon des philosophies sataniques, recourent à des manœuvres rusées et utilisent, amadouent et trompent les autres. Ils n’acceptent pas la moindre parcelle de vérité et ils se sont infiltrés dans la maison de Dieu uniquement pour obtenir des bénédictions. Pourquoi les appelons-nous incrédules ? Parce qu’ils ont de l’aversion pour la vérité et ne l’acceptent pas. Dès qu’on échange sur la vérité, ils ne sont plus intéressés, ils ont de l’aversion, ils ne supportent pas d’en entendre parler, ils s’ennuient et ne tiennent plus en place. Ce sont clairement des incrédules et des non-croyants. Tu ne dois pas les considérer comme des frères et sœurs. […] Alors, de quoi vivent-ils ? Sans aucun doute, ils vivent selon les philosophies de Satan, ils sont toujours rusés et malins, ils n’ont pas une vie d’humanité normale. Ils ne prient jamais Dieu ou ne cherchent jamais la vérité, mais gèrent tout en utilisant des astuces, des tactiques et des philosophies humaines pour les relations mondaines, ce qui rend l’existence épuisante et douloureuse. Ils interagissent avec les frères et sœurs de la même manière qu’ils interagissent avec les non-croyants, ils suivent des philosophies sataniques et mentent et trichent. Ils aiment commencer des disputes et couper les cheveux en quatre. Quel que soit le groupe dans lequel ils vivent, ils cherchent toujours à voir qui est aligné sur qui et qui fait équipe avec qui. Quand ils parlent, ils observent attentivement les réactions des autres, ils sont toujours à l’affût, essayant de ne blesser personne. Ils suivent toujours ces philosophies pour les relations mondaines afin de faire face à toutes les choses qui les entourent et à leurs relations avec les autres. C’est ce qui rend leur existence si épuisante. Bien qu’ils puissent sembler actifs parmi d’autres personnes, en réalité, ils sont les seuls à connaître leurs difficultés, et si vous regardiez de près leur vie, vous sentiriez que c’est épuisant. Pour une affaire impliquant la gloire, le gain ou le prestige, ils insistent pour clarifier qui a raison ou tort, qui est supérieur ou inférieur, et doivent argumenter pour justifier leur propos. Les autres ne veulent pas l’entendre. Les gens disent : “Peux-tu simplifier ce que tu dis ? Peux-tu être direct ? Pourquoi dois-tu être si trivial ?” Leurs pensées sont si compliquées et alambiquées, et ils vivent une vie si épuisante sans se rendre compte des problèmes sous-jacents. Pourquoi ne peuvent-ils pas chercher la vérité et être honnêtes ? Parce qu’ils ont de l’aversion pour la vérité et ne veulent pas être honnêtes. Alors, sur quoi comptent-ils dans la vie ? (Sur les philosophies pour les relations mondaines et sur les méthodes humaines.) Selon les méthodes humaines, agir tend à conduire à des résultats dans lesquels on finit par être moqué ou par révéler un côté laid de soi-même. Et donc, quand on examine les choses de plus près, leurs actions, ce qu’ils passent toute la journée à faire, tout est lié à leur propre image, à la gloire, le gain et à leur vanité. C’est comme s’ils étaient pris dans une toile d’araignée, ils doivent rationaliser ou trouver des excuses pour tout, et ils parlent toujours dans leur propre intérêt. Leur pensée est compliquée, ils disent beaucoup de sottises, leurs mots sont vraiment enchevêtrés. Ils se disputent sans cesse pour savoir ce qui est bien ou mal, c’est sans fin. S’ils n’essaient pas de sauver la face, ils rivalisent pour la réputation et le statut et il n’y a jamais un moment où ils ne vivent pas pour ces choses-là. Et quelle en est la conséquence ultime ? Ils ont peut-être fait bonne figure, mais tout le monde en a assez d’eux. Les gens les ont percés à jour et se sont rendu compte qu’ils sont dépourvus de la vérité-réalité, qu’ils ne sont pas des gens qui croient sincèrement en Dieu. Quand les dirigeants et ouvriers, ou les autres frères et sœurs émettent quelques critiques pour les émonder, ils s’obstinent à ne pas les accepter, ils s’obstinent à tenter de rationaliser ou à trouver des excuses, et ils essaient de se renvoyer la balle. Lors des réunions, ils se défendent, commencent des disputes et sèment le trouble parmi les élus de Dieu. Dans leur cœur, ils pensent : “N’y a-t-il vraiment nulle part où je puisse défendre mon cas ?” De quel genre de personnes s’agit-il ? De gens qui aiment la vérité ? De gens qui croient en Dieu ? Quand ils entendent quelqu’un dire quelque chose qui n’est pas conforme à leurs intentions, ils veulent toujours argumenter et demandent une explication, ils s’embrouillent pour savoir qui a raison et qui a tort, ils ne cherchent pas la vérité et ne traitent pas la situation selon les vérités-principes. Peu importe à quel point une affaire est simple, ils doivent la rendre très compliquée : ils ne font que chercher les ennuis, ils méritent d’être aussi épuisés ! » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Les paroles de Dieu révèlent que certaines personnes préfèrent se chamailler sur le bien et le mal, plutôt que d’accepter la vérité, car ils ont de l’aversion pour cette dernière. Elles ne cherchent pas la vérité face aux événements ni ne réfléchissent sur elles-mêmes, et ne se connaissent pas non plus. Elles se défendent et se justifient sans cesse pour garder la face et leur statut. Ces personnes-là ont un esprit compliqué et sont fourbes par nature. C’est non seulement épuisant pour elles, mais elles suscitent aussi souffrance et antipathie chez les autres. Ces personnes ne sont pas de véritables frères et sœurs. J’ai repensé à Harlow. Si quelqu’un, par inadvertance, lui faisait une remarque susceptible d’entamer sa fierté et qui la blessait, elle soupçonnait cette personne de ne pas l’apprécier, elle devenait partiale à son égard. Ensuite, elle s’ouvrait faussement pour se justifier et se défendre, ou bien elle déclarait qu’elle se connaissait, mais comme pour mieux soulever les problèmes de la personne en question. Elle se disputait sans cesse à propos du bien et du mal. Par exemple, quand la cheffe d’équipe lui faisait des suggestions pour le travail, elle la soupçonnait de ne pas l’apprécier et elle perdait ses nerfs. Un jour, lors d’une réunion, en prétendant s’ouvrir sur un sujet personnel, elle avait répandu l’idée selon laquelle cette cheffe d’équipe ne l’estimait guère, afin que tout le monde sympathise avec elle et se fasse une mauvaise opinion de la cheffe d’équipe. Les gens qui avaient affaire à elle devaient toujours marcher sur des œufs, surveiller ses expressions du visage, et prendre sa fierté en compte, de crainte que le moindre mot mal choisi n’affecte son état. Toute interaction avec elle était vraiment oppressante, et pas libératrice. De plus, le fait qu’elle soit toujours prompte à la négativité et à trop réfléchir sur les choses a gravement affecté l’avancement du travail. J’avais cru qu’elle était simplement sensible et fragile, qu’elle avait juste tendance à s’énerver et à bouder quand les choses ne tournaient pas en sa faveur. Je pensais que c’était un travers de l’humanité normale, et que cela ne perturbait ni ne nuisait vraiment aux frères et sœurs ou au travail de l’Église. Elle avait aussi perturbé le cours normal du travail de l’Église. Si l’on s’en tient à son comportement général, elle n’acceptait pas du tout la vérité et se montrait particulièrement fourbe. Elle avait perturbé les frères et les sœurs et n’avait pas joué un rôle positif du tout, c’était une incrédule. Au bout du compte, la dirigeante a fini par découvrir son comportement général, elle lui a retiré son devoir, et l’a soumise à l’isolement pour réfléchir.

Ensuite, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu qui expose les tempéraments corrompus des gens. Il m’a permis de mieux discerner le tempérament que les paroles de Harlow dissimulaient. Les paroles de Dieu disent : « La fourberie est généralement visible de l’extérieur : la personne tourne autour du pot ou utilise un langage fleuri et personne ne peut lire ses pensées. C’est cela, la fourberie. Quelle est la première caractéristique de la malveillance ? C’est que ses paroles sont particulièrement agréables et tout semble bien se passer en apparence. Il ne semble pas y avoir de problème et les choses paraissent bien à tout point de vue. Quand la personne fait quelque chose, on ne la voit pas utiliser de moyens particuliers et de l’extérieur, il n’y a aucun signe de faiblesse ou de défaut, et pourtant, elle atteint son but. Elle fait les choses de manière extrêmement secrète. C’est ainsi que les antéchrists fourvoient les gens. Ce sont ces personnes et ces sujets qui sont les plus difficiles à discerner. Certaines personnes disent ce qu’il faut, utilisent des excuses qui paraissent bonnes et emploient certaines doctrines, certains dictons ou certaines actions conformes à l’affection humaine pour duper les gens. Elles feignent une chose tout en en faisant une autre pour atteindre leurs objectifs cachés. C’est de la malveillance, mais la plupart des gens considèrent ces comportements comme étant fourbes. Les gens ont une compréhension et une analyse assez limitée de la fourberie. En fait, la malveillance est plus difficile à discerner que la fourberie, car elle est plus secrète, et ses méthodes et ses actions sont plus sophistiquées » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 5 : Ils induisent les gens en erreur, les attirent, les menacent et les contrôlent). Ces paroles de Dieu exposent le fait que les gens au tempérament malfaisant disent des choses qui semblent gentilles, justes et agréables, mais que ces paroles cachent en réalité des arrière-pensées qui ne sont pas faciles à discerner. Je n’ai pu m’empêcher de penser au comportement de Harlow. En général, elle aimait parler de son état avec les gens, pour qu’ils voient qu’elle était très concentrée sur l’entrée dans la vie, qu’elle cherchait et poursuivait la vérité. Mais en réalité, elle se donnait délibérément cette apparence pseudo spirituelle pour amener insidieusement les autres à être bien disposés à son égard et à la tenir en haute estime. Elle donnait l’impression de parler de son état, alors qu’elle ne faisait en réalité que se plaindre pour qu’on la réconforte, elle ne faisait qu’évacuer son insatisfaction et manipuler les autres pour gagner leur sympathie. Elle faisait même perdre du temps aux gens durant leurs devoirs. Mais, à cette époque, je n’avais pas vu au travers de ses motivations ni discerné le type de personne qu’elle était vraiment. J’avais toujours échangé avec elle gentiment, en l’aidant et en la soutenant. Je l’avais aidée avec passion chaque fois que je l’avais vue en difficulté dans la vie, j’avais pensé à elle en premier pour tout ce qui pouvait lui être bénéfique. Désormais, je voyais enfin, grâce à l’exposition des paroles de Dieu, qu’elle était malfaisante par nature, qu’elle était fourbe en paroles comme en actes, qu’elle mystifiait et trompait tout le monde.

Après quoi, j’ai réfléchi sur moi-même. Pourquoi n’avais-je eu aucun discernement quant à Harlow ? En réfléchissant, j’ai vu que j’avais adopté un point de vue erroné. J’avais cru qu’elle était capable de parler de son état, j’avais cru qu’elle était simple et ouverte, qu’elle pratiquait la vérité, et je ne m’étais pas préoccupée de discerner ses mots. Ce n’est que grâce aux paroles de Dieu que j’ai vu ce que signifiait vraiment être simple et ouvert. Les paroles de Dieu disent : « L’honnêteté signifie donner son cœur à Dieu, être sincère avec Dieu en toutes choses, être ouvert avec Lui en toutes choses, ne jamais cacher les faits, ne pas essayer de tromper les supérieurs ni les inférieurs à soi et ne pas faire des choses simplement pour s’attirer la faveur de Dieu. Bref, être honnête, c’est être pur dans ses actions et ses paroles et ne tromper ni Dieu ni l’homme. […] Si tes paroles sont truffées d’excuses et de justifications sans valeur, alors Je dis que tu es quelqu’un qui rechigne à mettre la vérité en pratique. S’il y a beaucoup de confidences que tu hésites à partager, si tu es très peu enclin à dévoiler tes secrets, tes difficultés, devant les autres pour chercher le chemin de la lumière, alors Je dis que tu es quelqu’un qui n’atteindra pas facilement le salut et qui ne sortira pas facilement des ténèbres » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Trois admonitions). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai vu qu’être simple et ouvert consiste principalement à s’ouvrir par l’échange pour mieux faire face aux problèmes ou aux difficultés, ou révéler des corruptions, sans rien travestir, sans dissimuler les faits. S’ouvrir, c’est principalement chercher la vérité, de façon à résoudre rapidement les problèmes et les difficultés. En s’ouvrant et laissant les autres voir l’essence de leur corruption, les frères et les sœurs peuvent mettre leurs cœurs à nu devant les uns et les autres. S’ouvrir de la sorte est édifiant et bénéfique. Être simple et ouvert dépend essentiellement des intentions et des motivations de la personne, ainsi que des résultats atteints. Si cette personne parle de préjugés, de trivialités, si elle raconte des ragots sans aucune véritable introspection ou compréhension, elle n’est pas véritablement simple et ouverte. Elle ne fait que se défouler sur ce qu’elle n’aime pas et tenir habilement les autres pour responsables de ses problèmes. Cette façon d’être ouvert n’édifie et n’aide personne. Certains feignent même d’être ouverts par leurs actes pour mieux faire croire qu’ils sont honnêtes et acceptent la vérité, afin de susciter l’admiration chez les autres. En s’ouvrant de la sorte, ils ne font que s’exalter eux-mêmes et se mettre en avant sans en avoir l’air. C’est induire les gens en erreur. En ce qui concernait l’ouverture de Harlow sur la connaissance d’elle-même, elle s’ouvrait surtout sur les soupçons infondés qu’elle nourrissait pour les autres, ainsi que sur les pensées et les idées qu’elle révélait. Elle n’évoquait jamais ses tempéraments corrompus, ses intentions cachées ou ses motivations. Elle ne s’ouvrait pas pour chercher la vérité et résoudre sa corruption, mais pour se répandre en griefs, afin que les gens la plaignent, la réconfortent et sympathisent avec elle. Elle faisait également cela pour se justifier et se défendre, et éviter d’être mal comprise. Ainsi, elle pouvait protéger son image aux yeux des autres. En s’ouvrant, elle ne résolvait pas son tempérament corrompu, et ce n’était pas bénéfique aux frères et sœurs; cela ne les édifiait pas. Donc, elle n’était pas simple et ouverte. Elle essayait de duper les gens et elle était compliqué. Quand j’ai compris cela, j’ai trouvé une certaine clarté intérieure. J’ai vu clairement que Harlow n’était pas quelqu’un qui cherchait la vérité, et qu’elle n’était en réalité ni simple ni ouverte, mais fourbe et malfaisante.

Alors, j’ai réfléchi sur moi-même. J’avais fréquenté de près Harlow pendant près d’un an, avec une certaine connaissance de ses problèmes généraux, alors, pourquoi ne l’avais-je absolument pas discerné jusque-là ? En y réfléchissant, j’ai compris que je n’avais pas examiné les gens et les événements à travers le prisme des paroles de Dieu. Au lieu de cela, je n’avais examiné que l’apparence des gens à travers mes notions et mon imagination. J’avais pris son apparente ouverture et son apparent désir de partager son état avec les autres pour une manifestation de son amour et de sa recherche de la vérité. Je n’avais pas examiné ses motivations ni ce qu’elle avait concrètement réalisé. Je n’avais pas non plus examiné la cohérence des méthodes et des approches entre ses paroles et ses actes, et je n’avais pas discerné les choses à l’aune des paroles de Dieu. Voilà pourquoi je n’avais pas pu voir à travers son essence ni gagné en discernement à son sujet. Je l’avais même traitée comme une sœur, fais preuve d’indulgence à son égard, en l’aidant et en la soutenant avec amour. J’avais été vraiment stupide ! À travers cette expérience, j’ai compris que pour discerner si une personne aime et poursuit la vérité ou non, l’important n’est pas de savoir à quel point cette personne aime échanger ou si elle sait parler de connaissance de soi, mais si elle sait chercher la vérité et pratiquer les paroles de Dieu quand elle est confrontée à certaines choses, et si elle fait ensuite une vraie entrée dans la vie et si elle change. J’ai aussi compris qu’il était essentiel de discerner l’essence d’une personne en se basant sur les paroles de Dieu. On est induit en erreur quand on ne sait pas discerner tous types de personnes, on les aime aveuglément. On aide et on soutient les mauvaises personnes comme si celles-ci étaient des frères et des sœurs. En bout du compte, cela perturbe et entrave le travail de l’Église. On ne voit correctement les gens et les choses qu’à travers les paroles de Dieu, c’est la seule façon de discerner tous types de personnes, et la seule façon de savoir comment interagir convenablement avec les autres. Dieu soit loué !

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