Par Claude, Cameroun

En mai 2018, j’ai accepté l’œuvre des derniers jours de Dieu Tout-Puissant. L’année d’après, j’ai été élu dirigeant d’Église, et quatre ans plus tard, j’ai été élu superviseur d’Église au Cameroun. Je me considérais comme une personne exceptionnelle, comme si j’étais supérieur aux autres. Selon mes notions, je pensais que Dieu appréciait davantage ceux qui avaient un statut, et que ces gens avaient plus de valeur que d’autres, et qu’ils avaient plus de chances d’être sauvés. Au cours des dernières années, j’avais beaucoup gagné en tant que dirigeant, et je me sentais donc assuré de mon salut. En raison de cela, j’étais d’autant plus motivé pour accomplir mon devoir. Le soir, alors tout le monde était déjà parti se coucher, je continuais à faire mon devoir. Je pensais qu’étant donné que je payais un prix plus élevé et que j’avais plus de responsabilités que les autres, Dieu me bénirait davantage. En tant que dirigeant, je marchais toujours la tête haute, avec un sentiment de supériorité. Selon moi, tant que je resterais un dirigeant, mon salut serait assuré. Mais les choses n’ont pas évolué comme je l’espérais.

Du fait que le travail d’évangélisation avait un besoin urgent de volontaires, j’ai été envoyé pour diffuser l’Évangile. Tout s’est déroulé sans problème et j’ai obtenu quelques bons résultats dans mon devoir. En peu de temps, j’ai été promu chef de groupe. J’étais si heureux d’avoir été promu. J’étais à la fois chef de groupe et superviseur d’Église. Je me sentais plus proche du salut, je croyais que ma destination était mieux assurée. Début septembre 2022, j’ai été transféré à l’Église de la Nouvelle Lumière dans le cadre de mon devoir. Là, il y avait déjà des dirigeants du groupe d’évangélisation et des superviseurs d’Église. Je n’étais donc qu’un évangélisateur parmi d’autres, et j’ai perdu mes titres de chef de groupe d’évangélisation et de superviseur d’Église. Face à de tels changements, j’ai senti que mon statut était tiré vers le bas. J’ai perdu mon sentiment de supériorité, j’ai même eu l’impression d’avoir perdu toute chance de salut. Après cela, j’ai perdu toute motivation à faire mon devoir et je voulais juste rester silencieux. Lorsque j’avais un statut, je marchais la tête haute, avec un sentiment de grande fierté, mais sans aucun statut, je perdais mon enthousiasme. Malgré tout, je gardais quand même espoir, en me disant : « Je viens d’arriver, donc les frères et sœurs de l’Église de la Nouvelle Lumière ne me connaissent pas encore. Tant que je continue à travailler dur dans mon devoir, avec mon calibre et mes capacités de travail, je ne manquerai pas d’attirer l’attention de mon entourage, et tôt ou tard, je serai réélu en tant que dirigeant. Il me reste un espoir de salut ! » Penser à tout ça m’a permis de ne pas être trop négatif et de continuer à faire mon devoir.

Fin décembre 2022, l’Église de la Nouvelle Lumière devait réélire des superviseurs d’Église. À l’approche des élections, je me sentais très confiant, persuadé que je serais élu, puisque tout le monde savait que j’avais été dirigeant durant plusieurs années et que j’avais des qualifications dans ce domaine. Pourtant, à ma grande surprise, après l’annonce des résultats du vote, il s’est avéré que je n’avais obtenu que deux voix. J’avais perdu les élections. C’était un coup dur pour moi. Je me sentais absolument inutile, comme un oiseau qu’on aurait totalement déplumé. J’avais du mal à supporter le regard des autres. Durant toute cette période, je me suis senti très négatif et j’ai entretenu des incompréhensions à l’égard de Dieu. Je pensais que le fait d’avoir un statut me permettrait de mieux faire mon devoir et d’être ainsi reconnu par Dieu. Maintenant que j’avais perdu mon statut, je pensais que cela voulait dire que Dieu ne me sauverait plus et que j’avais perdu ma bonne destination. Je ne voulais plus assister aux réunions de groupe ou répondre aux messages de mes frères et mes soeurs. J’avais juste envie de me cacher et de m’isoler. J’assistais aux réunions sans enthousiasme, et lors de ces réunions, je ne participais pas activement aux échanges. Je ne souhaitais pas que les gens remarquent ma présence, parce que je n’avais plus aucun statut. Je craignais que mes frères et les soeurs ne se souviennent de moi que comme un ancien dirigeant qui aurait été écarté. Je n’avais même pas envie de lire les paroles de Dieu ou de prier, et même lorsque je priais, je le faisais machinalement, mais je ne savais pas comment m’adresser à Dieu. Je n’étais pas actif dans mon devoir, et parfois, je ne parvenais pas à apaiser mon cœur et je consultais des sites d’information, des sites politiques, je regardais des vidéos d’animaux. Après avoir regardé tout cela, je n’avais pas l’impression d’avoir gagné quoi que ce soit. Je me sentais vide. Je sentais bien que mon état n’était pas correct, et qu’il y avait peut-être une intention de Dieu derrière mon échec aux élections. J’ai donc prié Dieu : « Dieu, en ce moment je ne parviens pas à me calmer pour faire mes devoirs, et j’en viens même à vouloir prendre mes distances par rapport à Toi. Je ne comprends pas pourquoi je suis comme ça. S’il Te plaît, éclaire-moi et guide-moi pour m’aider à comprendre mon état. »

J’ai alors fait part de mon état au frère Matthieu, qui m’a fait lire deux passages des paroles de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Dans votre poursuite, vous avez trop de notions, d’espoir et d’avenir qui sont personnels. L’œuvre actuelle vise à émonder votre désir de statut et de vos désirs extravagants. Les espoirs, le statut et les notions sont tous des représentations classiques d’un tempérament satanique. Ces choses existent dans le cœur des gens entièrement parce que le poison de Satan ronge toujours les pensées des gens, et les gens sont toujours incapables de se débarrasser de ces tentations de Satan. Ils vivent au milieu du péché, mais ils ne croient pas que ce soit le péché, et tout de même ils pensent : “Nous croyons en Dieu, alors Il doit nous accorder des bénédictions et tout arranger pour nous de manière appropriée. Nous croyons en Dieu, donc nous devons être supérieurs aux autres, et nous devons avoir plus de statut et plus d’avenir que quiconque. Puisque nous croyons en Dieu, Il doit nous donner une infinité de bénédictions. Sinon, cela ne s’appellerait pas croire en Dieu.” […] Vos pensées et perspectives actuelles ne sont-elles pas comme ceci ? “Puisque je crois en Dieu, je devrais seulement être couvert de bénédictions et il devrait être assuré que mon statut ne diminue jamais et qu’il reste plus élevé que celui des incroyants.” Vous n’avez pas adopté ce genre de perspective en vous seulement depuis un an ou deux, mais depuis de nombreuses années. Ta façon de penser transactionnelle est surdéveloppée. Bien que vous ayez atteint cette étape aujourd’hui, vous n’avez toujours pas laissé tomber le statut, mais vous vous efforcez toujours de vous en enquérir et vous l’observez quotidiennement avec une profonde crainte qu’un jour votre statut soit perdu et votre nom ruiné. Les gens n’ont jamais mis de côté leur désir de facilité » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Pourquoi ne voulez-vous pas être un faire-valoir ?). « Vous êtes maintenant ceux qui suivent, et vous avez acquis une certaine compréhension de cette étape de l’œuvre. Cependant, vous n’avez toujours pas mis de côté votre désir de statut. Lorsque votre statut est élevé, vous cherchez bien, mais lorsque votre statut est bas, vous ne cherchez plus. Les bénédictions du statut sont toujours dans votre esprit. Pourquoi la plupart des gens ne peuvent-ils pas sortir de la négativité ? N’est-ce pas toujours à cause de sombres perspectives ? […] Plus tu cherches de cette façon, moins tu récolteras. Plus quelqu’un a un grand désir de statut, plus il devra être émondé sérieusement et plus il devra subir un grand épurement. De tels hommes sont sans valeur ! Ils doivent être émondés et jugés de manière adéquate afin de pouvoir complètement laisser tomber ces choses. Si vous cherchez de cette façon jusqu’au bout, vous ne récolterez rien. Ceux qui ne cherchent pas la vie ne peuvent pas être transformés, et ceux qui n’ont pas soif de la vérité ne peuvent pas gagner la vérité. Tu ne te concentres pas sur la recherche de la transformation personnelle et sur l’entrée, mais tu te concentres toujours sur des désirs extravagants et sur des choses extravagantes qui limitent ton amour pour Dieu et qui t’empêchent de te rapprocher de Lui. Ces choses peuvent-elles te transformer ? Peuvent-elles t’amener dans le royaume ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Pourquoi ne voulez-vous pas être un faire-valoir ?). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai réfléchi sur moi-même. Depuis mon entrée dans l’Église, j’avais toujours été un dirigeant, et j’avais cru que mon statut garantissait mon salut. Au fil des années, j’ai attaché de plus en plus d’importance à mon statut. Plus j’étais promu, plus je sentais que Dieu m’appréciait et me reconnaissait, ce qui me permettait de souffrir et de payer un prix dans mon devoir. J’ai même pensé que si Dieu achevait Son œuvre aujourd’hui, je pourrais être sauvé. Lors des élections, j’espérais être élu. J’estimais que le fait d’avoir été un dirigeant auparavant me rendait plus qualifié que d’autres. Mais j’ai perdu les élections et je n’ai pas gagné de statut. J’avais l’impression d’avoir échoué et d’avoir perdu l’espoir d’être sauvé, et donc j’ai perdu toute motivation pour faire mon devoir. Je ne lisais plus les paroles de Dieu, j’ignorais les messages des frères et soeurs, j’assistais irégulièrement aux réunions, et je n’ai pas assuré le suivi des bénéficiaires potentiels de l’Évangile en temps voulu. J’évitais toute discussion, tout contact avec les frères et soeurs. Je voulais juste être seul. Je ne parvenais pas à calmer mon cœur devant Dieu et j’avais perdu tout désir de poursuivre la vérité. J’ai même été jusqu’à regarder des films laïques. Mon cœur s’assombrissait de plus en plus et j’avais l’impression d’avoir perdu l’œuvre du Saint-Esprit. Dieu dit : « Tu ne te concentres pas sur la recherche de la transformation personnelle et sur l’entrée, mais tu te concentres toujours sur des désirs extravagants et sur des choses extravagantes qui limitent ton amour pour Dieu et qui t’empêchent de te rapprocher de Lui. Ces choses peuvent-elles te transformer ? Peuvent-elles t’amener dans le royaume ? » Poursuivre un statut ne m’accorde pas l’accès à la vérité ou à une bonne destination, et avoir un statut ne m’accorde pas l’entrée dans le royaume de Dieu. Parceque la poursuite du statut est un tempérament corrompu et vient de Satan, cela entrave ma poursuite de la vérité et me conduit même à m’éloigner de Dieu et à m’opposer à Lui. Au final, cela ne pouvait que conduire à ma destruction. Les paroles de Dieu m’ont fait comprendre que ma défaite aux élections était l’intention de Dieu. Dieu utilisait cette défaite pour émonder mon désir de statut, et me faire renoncer à mon désir complaisant de statut et pour m’inciter à réfléchir sur moi-même. Comprenant enfin l’intention sincère de Dieu, j’ai prié le Seigneur : « Ô mon Dieu, je souhaite me repentir. S’il Te plaît, guide-moi pour que je puisse me connaître moi-même. »

Ensuite, j’ai lu certaines paroles de Dieu et quelques témoignages d’expérience. J’ai lu les paroles de Dieu : « Certains croient que s’ils croient en Dieu depuis longtemps, alors ils vont probablement être sauvés. D’autres pensent que s’ils comprennent beaucoup de doctrines spirituelles, alors ils vont probablement être sauvés, et d’autres encore pensent que les dirigeants et les ouvriers seront certainement sauvés. Tout cela ne relève que des notions et de l’imagination humaines. La chose essentielle, c’est que les gens doivent comprendre ce que signifie le salut. Être sauvé signifie avant tout être libéré du péché, libéré de l’influence de Satan et se tourner vers Dieu et se soumettre à Lui avec sincérité. Que devez-vous posséder pour être libéré du péché et de l’influence de Satan ? La vérité. Si les gens espèrent obtenir la vérité, ils doivent être équipés d’un grand nombre de paroles de Dieu, ils doivent être capables d’en faire l’expérience et de les mettre en pratique, afin de pouvoir comprendre la vérité et entrer dans la réalité. Ce n’est qu’alors qu’ils peuvent être sauvés. Le salut n’a rien à voir avec l’ancienneté de la croyance, l’étendue du savoir, la possession de talents ou de points forts ni l’importance des souffrances. La seule chose qui est en lien direct avec le salut, c’est de savoir si l’on peut ou non obtenir la vérité. Donc, aujourd’hui, combien de vérités as-tu véritablement comprises ? Et combien de paroles de Dieu sont devenues ta vie ? Parmi toutes les exigences de Dieu, dans lesquelles as-tu réussi à entrer ? Pendant tes années de croyance en Dieu, dans quelle mesure es-tu entré dans la réalité de la parole de Dieu ? Si tu ne le sais pas, ou si tu n’es parvenu à entrer dans la réalité d’aucune des paroles de Dieu, alors, honnêtement, tu n’as aucun espoir de salut. Tu n’as pas la possibilité d’être sauvé. Il importe peu que tu aies de grandes connaissances, ou que tu croies en Dieu depuis longtemps, que tu aies une bonne apparence, que tu parles bien, et que tu sois dirigeant ou ouvrier depuis plusieurs années. Si tu ne poursuis pas la vérité et ne pratiques pas et n’expérimentes pas convenablement les paroles de Dieu, et si tu n’as pas de véritable témoignage d’expérience, alors, tu n’as aucun espoir d’être sauvé » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Chérir les paroles de Dieu est le fondement de la croyance en Dieu). « Je décide de la destination de chaque homme, non en fonction de l’âge, de l’ancienneté, du degré de souffrance et encore moins du degré auquel il inspire la pitié, mais plutôt selon qu’il possède ou non la vérité. Il n’y a pas d’autre option que celle-ci. Vous devez vous rendre compte que tous ceux qui ne respectent pas la volonté de Dieu seront punis. C’est quelque chose que personne ne peut changer. Par conséquent, tous ceux qui sont punis le sont du fait de la justice de Dieu et comme rétribution pour leurs nombreux actes malfaisants » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Prépare suffisamment de bonnes actions pour ta destination). À partir des paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu traite tout le monde équitablement, et que Dieu détermine l’issue des individus selon qu’ils possèdent ou non la vérité. Les gens gagnent l’approbation de Dieu et sont sauvés, non pas parce qu’ils sont dirigeants ou occupent un poste particulier, mais parce qu’ils poursuivent et finissent par gagner la vérité. Je pensais que, parce que j’avais été un dirigeant pendant plusieurs années et que j’avais un certain statut, je serais approuvé Dieu, que j’étais favorisé par Dieu et privilégié, que j’avais déjà une place dans le royaume de Dieu, et que je pourrais être sauvé et entrer dans Son royaume. C’était un point de vue erroné de ma part. En réalité, occuper un poste dans l’Église n’est pas une condition pour le salut, et avoir un statut ne signifie pas qu’une personne a plus de valeur que les autres, ou qu’elle est plus susceptible de gagner la reconnaissance de Dieu. Dans la maison de Dieu, il n’y a pas de distinction de statut. Tout le monde est égal devant Dieu. Peu importe le devoir que l’on accomplit, tant que l’on poursuit sincèrement la vérité, que l’on se débarrasse de nos tempéraments corrompus et que l’on devient soumis à Dieu, on peut obtenir le salut de Dieu. Que l’on soit chef de groupe ou dirigeant d’Église, cela n’est qu’une opportunité accordée par Dieu pour gagner la vérité. Cela nous permet d’expérimenter l’œuvre de Dieu à travers l’accomplissement de nos devoirs, de comprendre plus de vérités et de grandir plus rapidement. Mais cela ne veut pas dire que le fait d’être chef de groupe ou dirigeant d’Église garantisse le salut. En réfléchissant sur mes années en tant que dirigeant, endurant les souffrances et payant un prix, où j’avais assisté à chaque réunion, quelle que soit l’heure, parfois, travaillant tard dans la nuit pendant que les autres dormaient, persévérant pour terminer le travail le plus rapidement possible, je pensais donc que j’avais mené à bien mes devoirs et que j’aimais Dieu. Mais lorsque j’ai perdu l’élection et mon statut, ma rébellion et mes incompréhensions à l’égard de Dieu ont été révélées. J’ai pensé que j’étais au-delà du salut et j’ai donc abandonné la poursuite de la vérité, je suis devenu négatif et j’ai négligé mes devoirs, je ne voulais plus lire les paroles de Dieu, et j’ai même regardé des films laïques. J’ai vu que je n’aimais pas la vérité, et que ma proactivité dans mon devoir était de gagner une bonne destination, pas la vérité, c’est pourquoi je n’avais pas gagné beaucoup de vérité en cinq ans de croyance en Dieu. Cette défaite aux élections a révélé ma corruption, et m’a fait prendre conscience que tout ce que j’avais fait auparavant avait été fait pour le statut et une bonne destination, et que j’essayais de faire une transaction avec Dieu. La vérité est que je n’aimais pas Dieu comme je le pensais, j’avais été en rébellion contre Dieu, je n’écoutais pas Ses paroles, et à cause de la perte de mon statut, je m’étais même éloigné de Dieu, ne voulant plus faire mes devoirs. Je me suis souvenu de ce que le Seigneur Jésus a dit : « Ceux qui Me disent : Seigneur, Seigneur ! N’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui suit la volonté de Mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 7:21). Dieu veut ceux qui poursuivent la vérité et suivent Son chemin. De telles personnes sont qualifiées pour être sauvées et entrer dans le royaume des cieux. Dans le passé, j’avais toujours été occupé, assistant à chaque réunion, donnant à tout le monde l’impression que j’étais assidu et responsable dans mes devoirs, mais tout cela n’était que fourberie. J’avais fait mes devoirs dans l’intention de gagner des bénédictions, ce qui n’était pas suivre la volonté de Dieu, et je ne Le satisferais pas, ni ne gagnerais Son approbation. Les larmes aux yeux, j’ai prié Dieu : « Dieu, je veux changer et revenir vers Toi, s’il Te plaît, émonde-moi et juge-moi, afin que je puisse me détacher de mes pensées et exigences complaisantes, peu importe le poste où Tu me places, même si les gens le considèrent comme le poste le plus bas, je l’accepterais, je suis disposé à me soumettre à tous Tes arrangements. »

Un jour, j’ai lu les paroles de Dieu : « En tant qu’être créé, l’homme doit chercher à bien accomplir le devoir d’un être créé et chercher à aimer Dieu sans faire d’autres choix, car Dieu est digne de l’amour de l’homme. Ceux qui cherchent à aimer Dieu ne devraient pas chercher à obtenir un quelconque avantage personnel ou chercher à parvenir à leurs aspirations personnelles ; c’est la meilleure façon de chercher. Si c’est la vérité que tu cherches, que tu mets en pratique, et si ce que tu obtiens, c’est un changement dans ton tempérament, alors le chemin que tu empruntes est le bon chemin. Si ce que tu cherches, ce sont les bénédictions de la chair, et si ce que tu mets en pratique, c’est la vérité de tes propres notions, et s’il n’y a aucun changement dans ton tempérament, si en plus tu n’es absolument pas soumis à Dieu dans la chair et vis toujours dans l’imprécision, alors ce que tu cherches te conduira sûrement en enfer, car le chemin que tu empruntes est le chemin de l’échec. Que tu sois rendu parfait ou éliminé dépend de ta propre poursuite, ce qui revient aussi à dire que le succès ou l’échec dépendent du chemin que l’homme emprunte » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Le succès ou l’échec dépendent du chemin que l’homme emprunte). Les paroles de Dieu m’ont donné un chemin de pratique. En tant qu’être créé, je dois poursuivre la vérité selon l’intention de Dieu et faire correctement mon devoir, sans chercher aucune récompense. Par le passé, j’avais pensé que le fait d’avoir un statut m’aiderait à gagner le salut, et que gagner et conserver le statut de dirigeant garantirait une bonne issue pour moi, alors je poursuivais de tout cœur le statut et la réputation au lieu de chercher la vérité, ce qui a fait que mon tempérament corrompu restait inchangé malgré mes nombreuses années de croyance en Dieu. Si je ne corrigeais pas ma poursuite, je serais certainement éliminé par Dieu. J’ai aussi compris que dans l’Église, il existe différents devoirs, et que chacun fait ses devoirs en fonction de ses propres circonstances et des besoins du travail, et peu importe de quel type de devoir il s’agit, c’est quelque chose que nous devons faire, tout cela dans le but de permettre aux gens de pratiquer la vérité et d’opérer un changement dans leur tempérament. C’est comme notre corps, constitué de nombreux organes. Chaque organe a sa fonction, et aucun organe n’est plus utile qu’un autre. Toutes les fonctions sont nécessaires à la survie du corps, et aucun organe ne peut être manquant. Les devoirs ne sont pas divisés en catégories de haute et basse importance. Faire un devoir spécial ou être un dirigeant ne fait pas de quelqu’un une personne plus importante que les autres, ni supérieure aux autres, ni plus susceptible d’être sauvée, et c’est incorrect de penser de cette manière. Même en tant que dirigeant, si je ne pratique pas la vérité, je ne peux pas obtenir la vérité ni être sauvé. Après avoir compris cela, j’ai regretté de m’être toujours efforcé à obtenir un statut, et j’ai décidé de faire correctement mon devoir. Je n’étais plus négatif et j’ai arrêté de regarder des films laïques, j’assistais régulièrement aux réunions et je j’échangeais souvent sur ma connaissance de moi-même, et j’ai changé d’attitude envers mon devoir, en devenant proactif dans la diffusion de l’Évangile. J’ai également partagé les paroles de Dieu avec les frères et sœurs, les aidant à résoudre leurs états anormaux, et l’efficacité de mon devoir s’est améliorée.

À la fin juin 2023, une autre Église a été établie et avait besoin d’élire des dirigeants et des diacres. J’ai pensé : « Cela fait longtemps que je crois en Dieu et j’ai déjà été dirigeant d’Église, donc je suis plus susceptible d’être élu. » Mais en fin de compte, j’ai été élu simplement diacre d’évangélisation. Ma première pensée a été que mon espoir d’être sauvé avait diminué, surtout quand j’ai vu qu’une sœur qui croyait en Dieu depuis moins d’années que moi avait été élue dirigeante d’Église, cela m’a beaucoup contrarié. J’ai également pensé qu’à l’avenir, plus de nouveaux venus rejoindraient l’Église, qu’ils me surpasseraient, et qu’avec le temps, je n’aurais plus de place. En pensant à ces choses, je me suis senti très contrarié et j’ai perdu la motivation de faire mon devoir. J’ai prié Dieu : « Dieu, empêche mon cœur d’être perturbé par ces états. Je suis disposé à renoncer à ma poursuite de perspectives et de statut, à me soumettre à tous Tes arrangements, et à faire mon devoir uniquement pour Te satisfaire. Si je m’accroche encore à la poursuite de statut, j’espère que Tu me disciplineras. » J’ai lu les paroles de Dieu : « En fin de compte, que les hommes puissent ou non atteindre le salut ne dépend pas du devoir qu’ils font, mais du fait qu’ils puissent ou non comprendre et acquérir la vérité, et qu’ils puissent ou non se soumettre entièrement à Dieu à la fin, se mettre à la merci de Ses orchestrations, ne pas envisager leur avenir et leur destinée, et devenir des êtres créés qualifiés. Dieu est juste et saint, et c’est là la norme qu’Il utilise pour prendre la mesure de toute l’humanité. Cette norme est immuable, et tu dois t’en souvenir. Grave cette norme dans ton esprit, et ne songe pas à trouver un autre chemin pour poursuivre quelque chose d’irréel. Les exigences que Dieu a vis-à-vis de tous ceux qui veulent atteindre le salut et les normes qu’Il exige d’eux sont constantes à jamais. Elles restent les mêmes, qui que tu sois » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Dieu est juste et saint, et Dieu détermine la destination de chaque personne selon si elle a gagné ou non la vérité. Je devrais aussi poursuivre selon les exigences de Dieu, renoncer à mon désir de poursuite de statut et de destination, et je devrais faire mes devoirs de tout cœur et poursuivre la vérité. Cela est conforme à l’intention de Dieu. Mes capacités professionnelles sont quelque peu insuffisantes, et le fait que je sois élu diacre d’évangélisation maintenant est une autre opportunité de pratique donnée par Dieu. Je dois chérir cette opportunité et me consacrer de tout cœur à mes devoirs, poursuivre et gagner la vérité, résoudre mon tempérament corrompu, et mener à bien mes devoirs pour satisfaire le cœur de Dieu. C’est ce qui compte le plus. Ensuite, je me suis consacré à mes devoirs, et les changements que j’ai vécus étaient tous dus à la direction des paroles de Dieu. Dieu soit loué pour Son salut !