N’échafaude pas des plans de secours dans un devoir
J’ai travaillé dans l’Église à composer de la musique pour des vidéos pendant plus de quatre ans. Du fait des besoins du travail de l’Église, les frères et sœurs qui m’entouraient étaient souvent transférés dans leurs devoirs, certains parce qu’ils n’avaient pas les compétences requises, alors ils étaient assignés à d’autres devoirs. Tout ça me semblait très instable. Je me disais : « Si je suis transférée un jour, je ne sais pas quel devoir on arrangera pour moi. Si c’est un travail pour lequel je ne suis pas douée ou si je suis inefficace, je pourrais être de nouveau transférée. Si aucun devoir ne me convient, cela voudra-t-il dire que je serai chassée et ne pourrai pas être sauvée ? » Quand j’y pensais, je ne voulais vraiment pas être transférée et j’estimais avoir de la chance que mon devoir soit stable pour le moment. Plus tard, la charge de travail de notre équipe s’est peu à peu réduite et certains de mes frères et sœurs ont été transférés à d’autres devoirs, alors j’ai commencé à m’inquiéter. J’ai pensé : « Je n’ai pas les meilleures compétences professionnelles, je serai peut-être transférée aussi. Je n’ai pas d’autre compétence particulière, alors que puis-je faire d’autre que de la composition ? Si je me retrouve sans devoir, n’est-ce pas la même chose qu’être chassée ? » J’ai vécu dans cet état d’inquiétude et de peur pendant un long moment. Quelles que soient les personnes transférées autour de moi, j’étais très inquiète pour mon avenir.
En juillet dernier, mon dirigeant m’a demandé d’accomplir une tâche à temps partiel pendant mon temps libre. Après m’avoir expliqué le travail, il m’a dit en passant : « Ce travail va se prolonger, alors prends tes marques et fais-le bien. » Ҫa m’a réchauffé le cœur, parce que ce travail semblait plus stable et plus durable que l’autre. Les membres de cette équipe semblaient être restés les mêmes. Certains faisaient ce travail depuis six ou sept ans et n’avaient pas été transférés. Ce devoir avait l’air bien mieux ! Je devais m’entraîner et le maîtriser dès que possible. Comme ça, j’aurais un plan de secours si j’étais transférée un jour. Tant que je m’entraînais bien et ne commettais pas d’erreur grave, je pourrais faire ce travail indéfiniment et je n’aurais plus à craindre d’être chassée si je me retrouvais sans devoir. Cette pensée était très rassurante et m’a rendue très heureuse. J’ai eu l’impression que recevoir une si bonne opportunité était vraiment la grâce de Dieu. Dès lors, j’ai accordé beaucoup d’attention à ce travail à temps partiel. Quand j’étais confrontée à des choses que je ne comprenais pas, j’interrogeais les frères et sœurs dans l’espoir de vite maîtriser le travail.
Sans que je m’y attende, j’ai commencé à avoir plus de travail de composition, à peine plus de quinze jours plus tard, alors je n’ai plus eu beaucoup de temps et d’énergie à consacrer à mon travail à temps partiel, mais je voulais quand même me concentrer sur lui, parce qu’il était très probable que je perde ce plan de secours si je ne finissais pas la tâche qu’on m’avait assignée. Alors j’ai repoussé mon travail de composition le plus longtemps possible, me disant que quelques jours de retard ne changeraient rien. Mais parce que j’étais pressée, j’étais souvent sur les nerfs, alors j’ai souvent été négligente dans mon travail à temps partiel ou commis les mêmes erreurs à répétition. Le dirigeant d’équipe a vu que je consacrais tout mon temps à mon deuxième travail, ce qui causait des retards dans mon travail principal, et m’a demandé si j’étais capable de gérer les deux. Même si je savais que je ne pouvais pas et que ça causait des retards dans le travail de composition, je ne voulais pas l’admettre, parce que je savais que si je disais que ça faisait trop, on ne me laisserait sans doute pas mon travail à temps partiel, ce qui signifiait que je pouvais perdre ce travail stable et durable. Je ne pouvais pas l’accepter, alors j’ai fourni des excuses au dirigeant d’équipe, lui disant que des tâches urgentes s’étaient présentées en même temps des deux côtés, mais que des situations comme celle-ci ne se produisaient qu’occasionnellement, par tout le temps. J’ai ajouté que j’étais encore une novice dans mon travail à temps partiel, que ça irait mieux quand il me serait plus familier et que j’avais juste besoin d’un peu plus de temps pour prendre le coup. Je lui ai dit qu’en plus, même si j’étais plus occupée qu’avant, ça complétait mon temps pendant mon devoir. Le dirigeant d’équipe n’a rien répondu.
Quelques jours plus tard, il m’a de nouveau incitée à chercher davantage sur le fait d’avoir deux tâches et à trouver comment pratiquer en accord avec la volonté de Dieu. Il a aussi dit qu’il voyait bien que je tenais à garder mon travail à temps partiel et m’a poussée à me demander si j’avais des points de vue ou des intentions incorrectes. Quand il a dit ça, j’ai reconnu que je voulais garder mon travail à temps partiel, mais j’ai dit que j’avais l’impression de bien m’organiser. Je consacrais plus de temps à celui des deux qui était le plus urgent, ce qui me semblait être la bonne méthode. Un peu plus tard, j’ai compris que la volonté de Dieu était derrière le rappel à l’ordre du dirigeant d’équipe et que je devais réfléchir convenablement sur moi-même. Je me suis présentée devant Dieu et j’ai prié : « Ô Dieu, je sais que le rappel à l’ordre du dirigeant d’équipe contient Ta volonté, mais je ne sais pas par où commencer pour réfléchir sur moi-même. Je suis un peu triste, alors je Te demande de m’éclairer et de me guider. » Après ma prière, je me suis demandé pourquoi le dirigeant d’équipe m’avait incitée à réfléchir sur mon attitude envers mon devoir. Était-il possible que j’aie de mauvaises intentions dans mon devoir ? Je me suis rendu compte qu’avant d’avoir un travail à temps partiel, je chérissais mon travail de composition. Je le voyais comme ma seule issue et je craignais de le perdre. Quand j’avais commencé le travail à temps partiel et vu qu’il était plus stable et plus durable que mon travail principal, j’avais voulu faire tout mon possible pour le garder. Je m’étais dit qu’avec un devoir stable et durable, si je n’étais pas remplacée, j’étais sûre d’être sauvée. Alors j’ai enfin compris que ma performance dans mon devoir était altérée par mes intentions. La plupart des autres frères et sœurs qui étaient transférés le géraient correctement. Pourquoi mes pensées étaient-elles si compliquées ? Pourquoi avais-je tant d’inquiétudes et de peurs ? J’ai continué à prier Dieu, à chercher et à trouver des passages pertinents de la parole de Dieu à lire.
Un passage dans lequel Dieu révèle le tempérament des antéchrists concernait précisément mon état. Dieu dit : « Lorsqu’un simple ajustement est apporté à leur devoir, les gens doivent réagir en adoptant une attitude d’obéissance, en faisant ce que la maison de Dieu leur dit de faire, en faisant ce qu’ils sont capables de faire et, quoi qu’ils fassent, en le faisant aussi bien qu’il est en leur pouvoir, de tout leur cœur et de toutes leurs forces. Ce que Dieu a fait n’est pas une erreur de Sa part. Une vérité aussi simple peut être mise en pratique avec un peu de conscience et de rationalité, mais voilà qui dépasse les capacités des antéchrists. Les antéchrists n’obéissent jamais aux arrangements de la maison de Dieu, et ils relient toujours étroitement leur devoir, la gloire et le statut à leur espoir d’obtenir des bénédictions et à leur destination future, comme si, quand ils perdent leur réputation et leur statut, ils n’avaient aucun espoir d’obtenir des bénédictions et des récompenses, ce qui, pour eux, est comme perdre la vie. Par conséquent, ils se protègent des dirigeants et des ouvriers de la maison de Dieu, pour que ces derniers ne gâchent pas leur rêve de bénédictions. Ils s’accrochent à leur réputation et à leur statut, parce qu’ils pensent que leur réputation et leur salut sont leur seul espoir de gagner des bénédictions. Un antéchrist considère qu’être béni, c’est plus magnifique que les cieux eux-mêmes, plus magnifique que la vie, plus important que la poursuite de la vérité, le changement de tempérament, ou le salut personnel, et plus important que de bien faire son devoir et d’être un être créé qui soit à la hauteur des normes. Il pense qu’être un être créé qui soit à la hauteur, bien faire son devoir et être sauvé sont autant de choses dérisoires qui valent à peine d’être mentionnées, tandis que gagner des bénédictions est la seule chose de toute la vie qui ne puisse jamais être oubliée. Face à tout ce qu’il rencontre, peu importe que ce soit grand ou petit, il est extrêmement prudent et attentif, et il se ménage toujours une issue » (« Ils veulent se retirer lorsqu’il n’y a plus de statut ou d’espoir d’obtenir des bénédictions », dans Exposer les antéchrists). Mon attitude envers les transferts de devoir correspondait parfaitement à celle des antéchrists révélée par Dieu. Je me creusais la tête pour essayer de garder mon travail à temps partiel parce que je voulais un devoir stable et durable, afin de rester dans la maison de Dieu et de ne pas être chassée. Tout ce que je faisais visait à gagner des bénédictions. C’était mon seul objectif. En fait, quel que soit le devoir vers lequel une personne est transférée dans l’Église, son transfert est basé sur les besoins du travail et parfaitement normal. Mais les antéchrists ont un tempérament mauvais, alors ils le conçoivent d’une manière anormale. Ils pensent qu’ils ne peuvent se fier à personne dans la maison de Dieu et que personne ne se soucie d’eux. Ils croient qu’en étant transférés en tous sens, ils seront chassés et perdront leur destination s’ils ne sont pas prudents, et qu’ils doivent donc tout planifier soigneusement, être attentifs et avoir un plan de secours. Ils pensent que ça leur garantira une fin et une destination. Pour les antéchrists, être béni est plus important qu’accompli un devoir ou être sauvé. Mon point de vue n’était-il pas le même que celui d’un antéchrist ? Je craignais toujours d’être transférée à un autre devoir. Que ferais-je si j’étais transférée ? Et si c’était un travail pour lequel je n’étais pas douée, si j’étais inefficace et qu’on me transférait de nouveau ? Si je me retrouvais un jour sans devoir à accomplir, ne serais-je pas chassée ? Quand j’y songeais, je commençais à m’inquiéter. Telle un antéchrist, j’avais un esprit très complexe et mauvais, j’avais peur de me retrouver dans une impasse, alors je voulais m’agripper à un travail que je pensais pouvoir faire un long moment, comme un incroyant qui cherche une « place en or ». Je rêvais de faire un devoir assuré pour toujours, de manière à être sauvée et à entrer sans encombre dans le royaume des cieux quand l’œuvre de Dieu serait terminée. Pour atteindre ce but, je m’étais démenée dans mon travail à temps partiel, dans l’espoir de le maîtriser vite et de m’offrir un plan de secours. Même si je ne pouvais pas gérer mes deux tâches, je refusais de l’admettre. Quand mon dirigeant d’équipe m’en avait parlé, j’avais tergiversé. Je voulais conserver mon travail à temps partiel même si ça retardait l’autre, ce qui avait fini par affecter le travail. Je n’ai vu clairement qu’à ce moment-là que je faisais mon devoir par souci de mon avenir et de ma destination. Je me servais de mon devoir comme monnaie d’échange pour obtenir ma destination. Tout ce que je faisais visait à gagner des bénédictions. N’était-ce pas juste passer un marché avec Dieu et essayer de Le tromper ? Autrefois, je priais toujours Dieu en disant que je faisais mon devoir pour rendre Son amour à Dieu et vivre une ressemblance humaine, mais quand les faits m’ont révélée, j’ai vu que c’était un mensonge ! C’était de la tromperie !
J’ai lu un autre passage des paroles de Dieu. « En tant qu’être créé, quand on se présente devant le Créateur, on doit accomplir son devoir. C’est ce qu’il convient de faire et la responsabilité qui nous incombe. Étant donné que les êtres créés accomplissent leurs devoirs, le Créateur a réalisé une plus grande œuvre au sein de l’humanité. Il a accompli une nouvelle étape de Son œuvre sur l’humanité. Or de quelle œuvre s’agit-il ? Il fournit la vérité à l’humanité, lui permettant d’obtenir de Lui la vérité dans l’accomplissement de ses devoirs et, ainsi, de se débarrasser de ses tempéraments corrompus et d’être purifiée. Les hommes parviennent ainsi à satisfaire la volonté de Dieu et à s’engager sur le bon chemin dans la vie, et finalement, ils sont capables de craindre Dieu et de s’éloigner du mal, d’atteindre le salut complet et de ne plus être soumis aux afflictions de Satan. Voilà l’effet que Dieu voudrait que l’humanité atteigne en fin de compte en accomplissant son devoir. Par conséquent, au cours de l’accomplissement de ton devoir, Dieu ne te fait pas seulement voir une chose clairement et comprendre un peu de vérité, et Il ne te fait pas seulement profiter de la grâce et des bénédictions que tu reçois en accomplissant ton devoir en tant qu’être créé. Au contraire, Il te permet d’être purifié et sauvé et, finalement, tu arrives à vivre dans la lumière du visage du Créateur. Cette “lumière du visage du Créateur” implique une signification étendue et un contenu importants ; nous n’aborderons pas cela aujourd’hui. Bien sûr, Dieu ne manquera pas de délivrer des promesses et des bénédictions à des personnes de ce genre, et de faire différentes déclarations à leur sujet, mais cela, c’est une autre affaire. Pour ce qui est d’ici et de maintenant, que reçoivent de Dieu tous ceux qui se présentent devant Lui et accomplissent leur devoir d’êtres créés ? Ce qu’il y a de plus précieux et de plus beau au sein de l’humanité. Aucun être créé au sein de l’humanité ne peut recevoir de telles bénédictions de la main du Créateur par simple hasard. Une chose aussi belle et aussi grande est déformée par l’engeance des antéchrists et transformée en une transaction, dans laquelle ils sollicitent des couronnes et des récompenses de la main du Créateur. Une telle transaction fait de quelque chose de très beau et de très juste quelque chose de très laid et de très mauvais. N’est-ce pas ce que font les antéchrists ? À en juger par cela, les antéchrists sont-ils maléfiques ? En effet, ils sont très maléfiques ! Ce n’est là qu’une manifestation d’un aspect de leur méchanceté » (« Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie VII) », dans Exposer les antéchrists). Ces paroles de Dieu m’ont transpercé le cœur. Je me suis sentie très endettée envers Lui. Dieu dit que pouvoir faire un devoir en tant qu’être créé est ce qu’il y a de plus beau dans l’humanité, que c’est la chose la plus digne et la plus chargée de sens et que tous les êtres créés ne peuvent pas obtenir cette bénédiction. J’ai compris que c’était vrai. Dieu a décrété que moi, parmi toutes les personnes du monde, je naîtrais dans les derniers jours, et j’ai la chance de suivre l’œuvre de Dieu dans les derniers jours, d’accomplir mon devoir et de faire l’expérience de l’œuvre de Dieu. Tous ne reçoivent pas cette bénédiction. C’est la grâce et l’amour exceptionnels de Dieu. Accomplir un devoir dans la maison de Dieu, quel qu’il soit, a plus de valeur et de sens que tout ce qu’on peut faire dans le monde, alors je devrais être reconnaissante et le chérir. De plus, Dieu a toujours donné généreusement la vérité aux gens. Il parle aux gens et les nourrit en personne, leur permettant de comprendre et de gagner la vérité en accomplissant leurs devoirs, et de grandir peu à peu dans la vie. Dieu ne demande rien aux gens durant ce processus. Dieu veut seulement que les gens acceptent Son mandat d’un cœur honnête et obéissant, fassent de leur mieux pour bien accomplir leur devoir, et finalement gagnent la vérité, échappent à leurs tempéraments corrompus et soient sauvés par Lui. Et que faisais-je ? Je prenais le fait magnifique d’accomplir mon devoir en tant qu’être créé, je le transformais en transaction et j’essayais d’échanger mon devoir contre des bénédictions. J’étais vraiment fourbe, sournoise et je dégoûtais Dieu.
Après ça, j’ai souvent prié Dieu à propos de mon état, Lui demandant de m’éclairer et de me guider pour que je comprenne plus clairement mon problème. Un jour, pendant mes dévotions, j’ai lu des paroles de Dieu. « Les gens doivent avoir un cœur honnête vis-à-vis de Dieu, et vis-à-vis de leur devoir. Si tel est le cas, ils craindront Dieu. Quel genre d’attitude envers Dieu ont ceux qui ont un cœur honnête ? Au minimum, ils ont un cœur qui craint Dieu, un cœur qui obéit à Dieu en toutes choses, ils ne demandent ni bénédictions ni infortune, ils ne parlent pas de conditions, ils s’en remettent à la merci de Dieu ; ces gens-là ont un cœur honnête. Ont-ils un cœur honnête ceux qui, sans cesse, sont sceptiques au sujet de Dieu, Le sondent, essaient de marchander avec Lui ? (Non.) Qu’est-ce qui habite le cœur de ces gens-là ? La ruse et le mal. Ils sont toujours en train de sonder. Et que sondent-ils ? (L’attitude de Dieu envers les gens.) Ils sont toujours en train de sonder l’attitude de Dieu envers les gens. Quel est le problème ? Et pourquoi sondent-ils Son attitude ? Parce qu’elle concerne leurs intérêts vitaux. Dans leur cœur, ils se disent : “Dieu a élaboré ces circonstances pour moi, Il a fait en sorte que ça m’arrive. Pourquoi ? Cela n’est pas arrivé à d’autres, pourquoi cela devait-il m’arriver à moi ? Quelles en seront les conséquences par la suite ?” Voilà ce qu’ils sondent : ils sondent leurs profits et leurs pertes, leurs bénédictions et leurs malheurs. Et tandis qu’ils sondent ces choses, sont-ils capables de pratiquer la vérité ? Sont-ils capables d’obéir à Dieu ? Non. Et que produit leurs ruminations ? Seulement des choses qui leur sont bénéfiques ; ils ne prêtent attention qu’à leurs propres intérêts. […] Et que résulte-t-il, au final, de cette inspection menée par ces gens qui pensent constamment à leurs propres intérêts ? Ils ne font que désobéir et s’opposer à Dieu. Même quand ils insistent pour accomplir leur devoir, ils le font négligemment et superficiellement, avec un état d’esprit négatif. Dans leur cœur, ils ne pensent qu’à la façon dont ils peuvent profiter, ne pas être du côté des perdants. Telles sont leurs motivations quand ils accomplissent leur devoir, et en faisant cela, ils essaient de marchander avec Dieu. Quel tempérament est-ce là ? C’est de la ruse, un tempérament diabolique. Il ne s’agit plus d’un tempérament corrompu ordinaire, mais d’un tempérament qui a dégénéré en méchanceté. Et quand leur cœur est empli de ce type de tempérament diabolique, ils sont en conflit avec Dieu ! Vous devriez être au clair sur ce problème. Si les gens sondent Dieu et essaient de marchander en permanence quand ils accomplissent leur devoir, peuvent-ils l’accomplir correctement ? Absolument pas. Ils ne vénèrent pas Dieu avec leur esprit, et de manière honnête, ils n’ont pas un cœur honnête, ils regardent et attendent, tout en accomplissant leur devoir, se tenant en retrait en permanence. Quel est le résultat ? Dieu n’œuvre pas en eux, ils sont désorientés et deviennent confus, ils ne comprennent pas les principes de la vérité, ils agissent selon leurs propres inclinations, et ils finissent toujours par mal tourner. Et pourquoi tournent-ils mal ? Parce que leur cœur manque de beaucoup de clairvoyance, et quand il leur arrive quelque chose, ils ne réfléchissent pas sur eux-mêmes, ni ne cherchent la vérité pour trouver une solution, ils persistent à agir comme bon leur semble, selon leurs propres préférences. Résultat : ils tournent toujours mal quand ils accomplissent leur devoir. Ils ne pensent jamais au travail de l’Église, ni aux intérêts de la maison de Dieu, ils conspirent en permanence en faveur de leurs propres intérêts, de leur propre orgueil et statut. Et non seulement ils accomplissent leur devoir de façon médiocre, mais ils retardent et entravent aussi le travail de l’Église. N’est-ce pas là s’égarer, négliger leurs devoirs ? Si les gens n’ont toujours en tête que leurs propres intérêts et perspectives lorsqu’ils accomplissent leur devoir, et qu’ils n’accordent pas d’attention au travail de l’Église ou aux intérêts de la maison de Dieu, alors cela n’est pas accomplir un devoir, car l’essence et la nature de leurs actions ont changé. Et si la nature d’une telle chose est grave, qu’elle devient intrusive et perturbatrice, et qu’elle engendre de graves conséquences, alors la personne impliquée doit être chassée » (« Seule la recherche des principes-vérités permet de bien accomplir son devoir », dans Sermons de Christ des derniers jours). Ces paroles de Dieu m’ont frappée. Avant, je comprenais juste qu’être sur mes gardes dans mon devoir et toujours chercher un plan de secours était une manifestation de fourberie et de sournoiserie. Grâce à ce que révélaient ces paroles de Dieu, j’ai vu qu’il ne s’agissait pas seulement de fourberie et de sournoiserie, que ça s’élevait au niveau de la malfaisance, parce que je ne dupais pas n’importe qui : c’était avec Dieu que j’étais calculatrice. Extérieurement, j’accomplissais mon devoir, mais je n’avais aucune sincérité dans mon devoir. Je passais mon temps à observer et calculer, en faisant le devoir qui m’était le plus bénéfique. Quand je faisais mon travail de composition, je le traitais comme le seul moyen de sauver ma vie. Je craignais d’être remplacée un jour, de ne pas trouver de devoir qui me convenait, de ne pas avoir l’occasion de gagner des bénédictions, alors j’avais toujours peur de perdre mon devoir. Plus tard, quand j’avais obtenu mon travail à temps partiel, j’avais pensé qu’il m’offrait une meilleure chance de gagner des bénédictions, alors je m’y étais agrippée de toutes mes forces. En apparence, j’étais très dynamique, je posais des questions sur tout ce que je ne comprenais pas, mais en réalité, je voulais juste le maîtriser vite afin d’occuper une position indispensable dans ce devoir. En même temps, j’attendais de voir si je serais transférée de mon travail principal. Si ce n’était pas le cas, j’aurais accompli mes deux devoirs pour avoir une garantie supplémentaire d’être sauvée et, si j’étais transférée, je n’aurais pas eu à m’inquiéter d’être chassée parce que j’aurais toujours eu mon travail à temps partiel. J’ai compris que mon attitude envers mon devoir ne consistait pas à recevoir un mandat et une responsabilité de Dieu, et que je n’acceptais pas ces devoirs de Dieu avec un cœur pur et honnête. Au lieu de ça, j’avais des intentions sournoises, j’étudiais et calculais mes bénéfices et mon espoir de recevoir des bénédictions. Je n’en reviens pas d’avoir été aussi fourbe ! Extérieurement, je travaillais beaucoup et j’étais occupée toute la journée, ce qui donnait l’impression que j’étais très responsable dans mon devoir, mais en réalité, je ne travaillais que pour mon avenir et ma destination. Quand le dirigeant m’avait incitée à me demander si je pouvais gérer les deux devoirs, j’avais eu peur que mon plan tombe à l’eau, alors j’avais trouvé des excuses en disant : « Je veux mieux remplir mon temps dans mon devoir. » Ce que j’ai dit était vraiment trompeur ! Afin de masquer mes intentions honteuses et méprisables, j’avais employé une rhétorique malhonnête pour tromper le dirigeant d’équipe. Mon tempérament était vraiment trop mauvais ! J’ai repensé à toutes mes pensées calculatrices et mes intentions sournoises. Je n’accomplissais pas du tout mes devoirs ! C’était me servir de Dieu et Le tromper ! Je n’avais aucune sincérité envers Dieu ! J’étais comme un marchant opportuniste. J’étais très sournoise, égoïste, méprisable, intéressée et je ne me souciais que du gain. J’étais prête à utiliser toutes sortes de moyens pour maximiser mes intérêts. Dieu dit que ceux qui ne se soucient que de leur intérêt dans leur devoir, pas de ceux de Sa maison, ne produiront jamais de bons résultats dans ce qu’ils font. Dans mon travail à temps partiel, même si je voulais pratiquer plus, mon intention était de trouver un plan de secours. En faisant les choses avec cette intention, je ne réfléchissais pas soigneusement à la manière d’agir selon les principes et d’obtenir de bons résultats. À la place, je cherchais des succès rapides et n’accomplissais que des tâches bien visibles. Pour finir mes tâches, je travaillais dans l’urgence, ce qui me faisait oublier des choses et échouer à saisir les principes, et mon travail était toujours plein d’erreurs. Dans mon devoir principal, j’avais déjà retardé nos progrès, mais je ne m’en souciais pas et ne ressentais aucune urgence. J’ai pensé à la manière dont j’avais semé le chaos dans chacun de mes devoirs. Si ça continuait, je nuirais évidemment au travail de la maison de Dieu, alors je serais vraiment chassée ! Quand j’en ai pris conscience, j’ai eu un peu peur, alors j’ai prié Dieu pour Lui dire que je voulais me repentir, changer et inverser mon attitude envers mon devoir.
Plus tard, en priant et cherchant, je me suis rendu compte que j’avais toujours eu un point de vue absurde, qui était que tant que j’accomplirais un devoir stable et durable dans la maison de Dieu et que je n’étais pas transférée, je pourrais être sauvée et survivre quand l’œuvre de Dieu s’achèverait. Je ne m’étais jamais demandé si mon point de vue était conforme à la vérité ni quelles étaient précisément les exigences de Dieu. Alors j’ai cherché les passages de la parole de Dieu qui concernaient mon état et je les ai lus. Dieu dit : « Il n’y a pas de corrélation entre le devoir de l’homme et le fait qu’il soit béni ou maudit. Le devoir est ce que l’homme doit accomplir ; c’est sa vocation qui vient du ciel et ne devrait pas dépendre de la récompense, des conditions ou des raisons. C’est alors seulement qu’il fait son devoir. Être béni, c’est être perfectionné et jouir des bénédictions de Dieu après avoir fait l’expérience du jugement. Être maudit, c’est conserver son tempérament inchangé après avoir fait l’expérience du châtiment et du jugement, c’est ne pas faire l’expérience d’être perfectionné, mais être puni. Mais qu’ils soient bénis ou maudits, les êtres créés doivent accomplir leur devoir, faire ce qu’ils doivent faire et faire ce qu’ils sont capables de faire. C’est le moins que puisse faire une personne, en tant qu’humain, et qui cherche Dieu » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, La différence entre le ministère de Dieu incarné et le devoir de l’homme). « En fin de compte, que les hommes puissent ou non atteindre le salut ne dépend pas du devoir qu’ils remplissent, mais du fait qu’ils puissent ou non comprendre et acquérir la vérité, et qu’ils puissent ou non se soumettre entièrement à Dieu à la fin, se mettre à la merci de Ses orchestrations, ne pas envisager leur avenir et leur destinée, et devenir des êtres créés qualifiés. Dieu est juste et saint, et c’est là la norme qu’Il utilise pour prendre la mesure de toute l’humanité. Cette norme est immuable, et tu dois t’en souvenir. Grave cette norme dans ton esprit, et ne songe pas à trouver un autre chemin pour poursuivre quelque chose d’irréel. Les exigences que Dieu a vis-à-vis de tous ceux qui veulent atteindre le salut et les normes qu’Il exige d’eux sont constantes à jamais. Elles restent les mêmes, qui que tu sois » (La Parole apparaît dans la chair, vol. 2, Sermons de Christ des derniers jours). Cette parole de Dieu est très claire. Les devoirs que les gens accomplissent et le fait qu’ils soient durables et stables ou non n’a rien à voir avec le fait qu’ils soient bénis ou maudits. En tant qu’être créés, qu’on soit bénis ou maudits, on doit accomplir nos propres devoirs. C’est la valeur de la vie humaine, ainsi que le devoir et l’obligation des êtres humains. Aussi, Dieu n’a jamais dit que tant qu’on avait un devoir stable et durable et n’était pas transféré, on aurait une bonne destination et pourrait être sauvés. Dieu a toujours dit que les gens ne pouvaient être sauvés qu’en recherchant la vérité, en échappant à leurs tempéraments corrompus et en parvenant à une vraie obéissance. Les exigences et les critères de Dieu n’ont jamais changé et Dieu a toujours rappelé Ses exigences. Ce n’était pas comme si je ne connaissais pas ces paroles ou ne les avais pas lues, mais j’étais exactement comme un non-croyant. Je n’avais jamais cru ni accepté ces paroles, et je n’avais pas compris les bonnes intentions de Dieu pour sauver les gens ni Son tempérament juste. Je ne comptais que sur mes notions et les fruits de mon imagination, je m’agrippais à mes vues erronées et je m’étais donné un but risiblement naïf. Je pensais que tant que je continuais à accomplir un devoir dans la maison de Dieu sans être ajustée, je survivrais quand l’œuvre de Dieu se conclurait. Quand j’y repense maintenant, ça me paraît absolument ridicule ! Je ne cherchais qu’à avoir un devoir à accomplir et à ne pas être transférée. Je ne m’étais jamais concentrée sur la recherche de la vérité dans mon devoir et je n’avais pas réfléchi sur moi-même ni résolu mes tempéraments corrompus. Du coup, je n’avais pas conscience de mes intentions évidentes de gagner des bénédictions ni de mon tempérament corrompu, et j’avais encore moins cherché la vérité pour résoudre ces choses. Même si mon devoir avait été durable, aurais-je pu garantir que j’aurais pu le faire indéfiniment ? Certaines personnes, autour de moi, faisaient leur devoir depuis des années sans avoir été transférées, mais parce qu’elles ne cherchaient pas la vérité et ne se concentraient pas sur la résolution de leurs tempéraments corrompus, elles étaient toujours négligentes dans leurs devoirs. De ce fait, elles avaient fait leurs devoirs pendant de nombreuses années sans résultat et avaient fini par être chassées. D’autres ont travaillé en se basant sur des années d’expérience de leur don, sont devenus de plus en plus arrogants, n’en ont fait qu’à leur tête, ont gravement perturbé le travail de la maison de Dieu, et ont été révélés et chassés. Mais certains frères et sœurs sont simples et honnêtes, ils sont capables d’accepter n’importe quel devoir arrangé pour eux, de se concentrer sur la recherche de la vérité et la résolution de leurs tempéraments corrompus, et quand ils ne comprennent pas quelque chose, ils prient Dieu ou cherchent la vérité, ou ils interrogent leurs frères et sœurs et échangent avec eux. Ils deviennent de plus en plus efficaces dans leurs devoirs, ils grandissent peu à peu dans la vie et ils ont une foi sincère en Dieu. Il y avait de tels cas autour de moi, alors pourquoi ne les voyais-je pas ? De plus, quand des gens sont transférés dans la maison de Dieu, c’est toujours sur la base des besoins du travail de l’Église et de leurs compétences. Si quelqu’un a une foi sincère en Dieu, la maison de Dieu lui arrangera un devoir qui lui convient. Ce n’est que passer d’une position à une autre, pas se faire dépouiller de son droit d’éprouver l’œuvre de Dieu et de rechercher la vérité, ni être privé de sa chance d’être sauvé. C’est tout à fait approprié. Pourquoi avais-je toujours considéré les transferts comme une chose négative, mauvaise ? J’ai compris à ce moment-là que ma croyance dans le fait qu’un devoir stable et durable me garantirait une bonne destination et de ne pas être révélée et chassée était un point de vue absurde et ridicule. Ce n’était que mes notions et les fruits de mon imagination, et c’était dangereux ! Quand je m’en suis rendu compte, mon cœur s’est illuminé et je me suis sentie très soulagée. Après ça, dans mon devoir, mon état d’esprit était bien meilleur. Je ne considérais plus que l’un de mes devoirs était plus important que l’autre. À la place, je sentais que les deux étaient des mandats de Dieu, qu’ils étaient précieux, et j’ai voulu faire les deux du mieux possible. Quant à savoir si je continuerais mon travail à temps partiel, j’ai laissé Dieu en décider et j’ai été prête à me soumettre à Ses arrangements.
Un jour, fin novembre, le superviseur m’a dit que je n’avais plus besoin de faire le travail à temps partiel parce qu’ils avaient quelqu’un d’autre. Quand j’ai appris la nouvelle, j’ai ressenti quelque chose que je ne peux pas décrire. J’étais un peu triste et réticente à renoncer. Je me suis aperçue que mon état était mauvais, alors je me suis empressée de prier Dieu. J’ai pensé aux paroles de Dieu : « Les gens doivent avoir un cœur honnête vis-à-vis de Dieu, et vis-à-vis de leur devoir. Si tel est le cas, ils craindront Dieu. Quel genre d’attitude envers Dieu ont ceux qui ont un cœur honnête ? Au minimum, ils ont un cœur qui craint Dieu, un cœur qui obéit à Dieu en toutes choses, ils ne demandent ni bénédictions ni infortune, ils ne parlent pas de conditions, ils s’en remettent à la merci de Dieu ; ces gens-là ont un cœur honnête » (« Seule la recherche des principes-vérités permet de bien accomplir son devoir », dans Sermons de Christ des derniers jours). Après avoir médité ces paroles de Dieu encore et encore, j’ai compris que Dieu aimait les gens honnêtes, qu’Il voulait que je traite mes devoirs avec un cœur honnête, que je sois capable d’obéir simplement, que je ne me soucie pas des résultats, que je ne fasse pas de calcul pour moi-même et que je me soumette à Ses orchestrations. Jamais personne n’a gardé sa place dans la maison de Dieu grâce à des ruses et des calculs. Au contraire, seuls ceux qui sont purs, honnêtes, qui font les choses de manière terre à terre et qui obéissent à Dieu peuvent tenir bon. À ce moment-là, j’ai compris que Dieu me testait par cette situation. Dieu observait mon attitude. Je ne pouvais plus me montrer sélective vis-à-vis de mon devoir. Je devais obéir aux arrangements de Dieu du fond du cœur et chérir mon devoir actuel. Quelle que soit la durée de ce devoir et quels que soient les autres devoirs que l’Église arrangerait pour moi à l’avenir, je devais l’accepter et obéir avec un cœur pur et honnête et faire de mon mieux pour bien les accomplir. Après y avoir réfléchi, j’ai brusquement compris que Dieu avait de bonnes intentions en arrangeant ce travail à temps partiel pour moi. Dieu avait arrangé cet environnement pour révéler mon attitude incorrecte envers mon devoir et mon intention bien enracinée de gagner des bénédictions. Sans la révélation des faits, je n’aurais jamais su que ma foi était dénaturée ni quelle attitude envers son devoir est conforme à la volonté de Dieu. Tout ce que Dieu m’avait donné était un trésor précieux. Aussi, ce changement soudain dans mon devoir m’a permis de voir un fait : Dieu contrôle tout et le devoir que quelqu’un accomplit est prédéterminé par Dieu. C’est quelque chose que les gens ne peuvent ni prévoir ni changer. Mais, comme un non-croyant, j’ignorais la souveraineté de Dieu et je voulais préserver mes devoirs par mes propres efforts. J’étais si stupide et ignorante ! Comment pouvais-je espérer garder un devoir particulier que je voulais accomplir ? Je ne pouvais vivre une vie détendue et libérée qu’en obéissant aux arrangements de Dieu. Après quelque temps, l’Église m’a chargée d’un autre travail à temps partiel, mais je ne me suis plus demandé si ce devoir serait durable. À la place, j’ai juste voulu le faire bien, avec assiduité, rechercher et pratiquer la vérité dans mon devoir, résoudre mon tempérament corrompu, m’efforcer de vivre une vraie ressemblance humaine et parvenir à une obéissance et une loyauté sincères envers Dieu.