Il n’y a pas de hiérarchie entre les devoirs
Avant de croire en Dieu Tout-Puissant, j’avais l’habitude d’être félicitée par mes professeurs. Je voulais toujours être au centre de l’attention et j’aimais qu’on me tienne en haute estime. En mai 2020, j’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant dans les derniers jours. J’ai activement mangé et bu les paroles de Dieu, participé à des réunions et, dans les réunions, j’étais toujours la première à échanger ma compréhension. Mes frères et sœurs me complimentaient toujours pour mon échange, ce qui me faisait très plaisir. Je pensais avoir un bon calibre et une meilleure compréhension que les autres. Plus tard, j’ai été élue cheffe de groupe. J’ai été ravie. Parmi tant de gens, c’est moi qui ai été choisie comme cheffe de groupe. J’ai pensé que ça voulait dire que j’avais un bon calibre et que j’étais à part. Après ça, j’ai commencé à animer des réunions de groupe. Les frères et sœurs m’écoutaient attentivement et m’admiraient. J’interagissais aussi avec eux pendant les réunions, les interrogeant sur leurs états et leurs difficultés et leur envoyant des paroles de Dieu. Si je remarquais que quelqu’un n’échangeait pas ou ne venait pas aux réunions, je l’encourageais en privé. J’étais proche des frères et sœurs et ils étaient toujours très contents quand on discutait. Je pensais que l’abreuvement des nouveaux venus me convenait bien et que je pourrais même devenir une diaconesse d’abreuvement. Je voulais une position plus élevée, afin de contrôler le travail d’autres dirigeants de groupes. Ainsi, je gagnerais l’admiration et la louange d’encore plus de gens. Mais j’ai été très surprise quand, un jour, une dirigeante m’a dit que je convenais mieux pour la diffusion de l’Évangile et qu’elle voulait que je me concentre sur le travail d’évangélisation. Mais, sur le coup, ça ne m’a pas enthousiasmée. J’ai pensé : « Je sais abreuver. Je connais parfaitement le travail d’abreuvement. Pourquoi ne me laisses-tu pas continuer à abreuver ? Pourquoi veux-tu que je prêche l’Évangile ? À l’abreuvement, je peux faire usage de tous mes talents, mais si je dois prêcher l’Évangile, je commencerai à zéro. Ҫa suppose juste de demander aux gens qui étudient le vrai chemin de venir écouter des sermons. N’importe qui peut faire un devoir aussi simple, alors comment pourrais-je me distinguer ? Aussi, je suis une dirigeante de groupe, à présent. Si on me transfère à l’évangélisation, je ferai juste partie du personnel d’évangélisation. Alors qui m’admirera ? » Ҫa m’a beaucoup déprimée et je n’avais vraiment pas envie de prêcher l’Évangile. Je n’arrivais pas à me soumettre. Mais je ne m’en rendais pas compte, à ce moment-là, et j’étais juste perdue. Un jour, j’ai demandé à la dirigeante : « Pourquoi me demandes-tu de prêcher l’Évangile ? Pourquoi ne puis-je pas continuer à abreuver les nouveaux venus ? Je peux gérer les deux devoirs en même temps, prendre des arrangements pour m’occuper de tout. » La dirigeante à répondu : « Tu es quelqu’un de volubile et tu es douée pour prêcher l’Évangile. Ҫa te convient mieux. » En entendant ça, je n’ai pu qu’essayer de l’accepter, mais j’avais toujours l’impression que personne ne m’admirerait si j’allais prêcher l’Évangile. Je me sentais déprimée et lésée. J’avais travaillé à l’abreuvement un long moment, j’étais très efficace dans mon travail et les autres avaient une haute opinion de moi. Si j’étais transférée à l’évangélisation, je perdrais tout ça. Et que penserait de moi la dirigeante si je ne prêchais pas efficacement l’Évangile ? J’étais vraiment abattue et je n’étais pas motivée pour prêcher l’Évangile. Quand j’invitais des gens à écouter des sermons, je le faisais machinalement, sans m’y investir pleinement. Je passais l’essentiel de mon temps à bavarder avec les frères et sœurs et à plaisanter, dans l’espoir de refouler tous ces sentiments négatifs. Je me demandais aussi souvent quand je pourrais recommencer à abreuver des nouveaux venus. Du coup, je n’avais obtenu aucun résultat après un mois d’évangélisation. Ce n’est qu’à ce moment-là que j’ai prié Dieu : « Cher Dieu, j’ai du mal à me soumettre à cette situation et je veux toujours retourner à l’abreuvement. Je Te demande de me guider pour que je comprenne Ton intention et puisse me soumettre. »
Après ça, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu. « Quelle attitude devrais-tu avoir envers ton devoir, une attitude qui puisse être considérée comme correcte et en accord avec la volonté de Dieu ? Tout d’abord, tu ne peux pas examiner de près qui l’a organisé, ni le niveau de dirigeant par lequel il a été assigné : tu dois l’accepter de Dieu. Tu ne peux pas analyser cela, tu dois l’accepter de la part de Dieu. C’est une condition. De plus, quel que soit ton devoir, ne fais pas la différence entre ce qui est élevé et ce qui est indigne. Imagine que tu dises : “Bien que cette tâche soit une commission de la part de Dieu et le travail de la maison de Dieu, si je la fais, on pourrait me mépriser. D’autres ont à faire un travail qui les fait se démarquer. On m’a donné cette tâche qui ne me fait pas me démarquer, mais fait que je m’épuise en coulisse. C’est injuste ! Je ne ferai pas ce devoir. Mon devoir doit en être un qui fait que je me démarque devant les autres et qui me permet de me faire un nom, et même si je ne me fais pas un nom et ne me démarque pas, je dois tout de même en profiter et me sentir à l’aise physiquement.” Est-ce une attitude acceptable ? Être sélectif, ce n’est pas accepter ce qui vient de Dieu ; c’est faire des choix selon tes propres préférences. Ce n’est pas accepter ton devoir ; c’est un refus de ton devoir, une manifestation de ta rébellion. Une telle sélection est altérée par tes préférences et désirs individuels ; dès lors que tu prends en considération ton propre bénéfice, ta réputation, etc., ton attitude envers ton devoir n’est pas docile » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Comment accomplir son devoir de façon satisfaisante ?). Après avoir lu ça, j’ai réfléchi sur mes actes. Je suivais mes préférences dans mes devoirs. Dans le travail d’abreuvement, j’avais pu employer mes talents, j’avais été une dirigeante de groupe, responsable d’autres gens, obtenu de bons résultats en abreuvant les nouveaux venus, et tous les autres me respectaient et me louaient, alors j’avais toujours été heureuse. Même si j’avais beaucoup à faire, je ne m’étais jamais plainte. Mais quand la dirigeante m’avait chargée de prêcher l’Évangile, j’avais eu l’impression qu’il ne s’agissait que d’inviter des gens à écouter des sermons, un travail que n’importe qui pouvait faire. Et j’avais perdu ma position de dirigeante de groupe, plus personne ne m’admirait. J’avais été malheureuse, je m’étais plainte et j’avais essayé de protester contre Dieu. Même si j’avais accepté de prêcher l’Évangile, je n’avais pas été motivée pour le faire. J’avais préféré bavarder avec les autres que de me demander comment mieux faire mon devoir. Du coup, je n’avais obtenu aucun résultat après tout un mois d’évangélisation. Dans mon devoir, c’étaient la réputation et le statut qui m’importaient. Si le devoir me plaisait et me donnait de la réputation et du statut, j’étais prête à me soumettre. Mais s’il ne me plaisait pas, s’il ne renforçait pas ma renommée et mon statut, j’étais déprimée et je me plaignais à Dieu. Je ne me soumettais pas vraiment. Je choisissais d’obéir à Dieu à condition que mon devoir me mette en valeur et me donne un statut. Je n’avais pas une attitude sincère dans mon devoir. Si je continuais à poursuivre le statut de cette manière, même si je travaillais beaucoup, obtenais de bons résultats et gagnais l’admiration de mes frères et sœurs, à quoi cela servirait-il si Dieu n’aimait pas et ne louait pas ce que j’avais fait ? Quand je l’ai compris, j’ai été prête à changer d’attitude envers mon devoir. J’arrêterais de me soucier de ce que les autres pensaient de moi et m’efforcerais juste de faire du bon travail.
Après ça, je me suis investie dans l’évangélisation. Un peu plus tard, des gens qui étudiaient le vrai chemin ont accepté l’œuvre de Dieu. La dirigeante a dit que j’avais fait un excellent travail et ça m’a rendue très heureuse. Je n’avais pas prêché l’Évangile depuis très longtemps, mais je m’en sortais déjà mieux que les autres. J’avais même été félicitée par la dirigeante. J’avais vraiment beaucoup de potentiel ! J’ai commencé à penser que ce n’était pas si mal de prêcher l’Évangile. Je pourrais peut-être montrer mes talents et gagner davantage d’admirateurs. Après ça, j’ai travaillé encore plus dur dans l’évangélisation et mes résultats n’ont pas cessé de s’améliorer. En mars 2021, j’ai été élue dirigeante d’Église. J’ai été ravie et j’ai remercié Dieu. Dans ce devoir, je devais diriger tous les frères et sœurs de l’Église et présider tous les projets de travail. C’était une belle occasion de me distinguer. Je devais consacrer tous mes efforts à ce devoir. À cette époque, j’ai travaillé avec diligence. J’envoyais toujours des messages à tous les frères et sœurs pour me renseigner sur les problèmes qu’ils rencontraient dans leurs devoirs. Si je remarquais que quelqu’un ne s’en sortait pas bien dans son devoir, je lui donnais des indications concrètes. Je me tenais aussi souvent au courant de tous les projets et je cultivais les frères et sœurs qui avaient un bon calibre. En m’occupant des frères et sœurs, j’avais l’impression d’être comme leur grande sœur. Ils comptaient tous beaucoup sur moi et ils étaient très disposés à me parler de leurs problèmes. Une sœur m’a même félicitée d’avoir vite trouvé des passages des paroles de Dieu pour résoudre ses problèmes. Gagner leur respect et leur admiration m’a rendue très heureuse et j’ai travaillé encore plus dur dans mon devoir.
Environ un mois plus tard, de plus en plus de gens acceptaient l’œuvre de Dieu dans les derniers jours et l’Église a été scindée. Mais, cette fois, j’ai été choisie comme diaconesse, pas comme dirigeante. J’étais vraiment déçue. Si j’étais dirigeante, je pourrais gagner davantage de respect. Puisque je pouvais être une bonne dirigeante, pourquoi n’avais-je pas été choisie ? Quand la nouvelle dirigeante m’a demandé d’accomplir certaines tâches, je n’ai pas voulu répondre. Je me sentais très mal et j’avais du mal à me soumettre à cet environnement. Mais alors je me suis souvenue des paroles de Dieu qui disaient : « Lorsque tu accomplis ton devoir, tu ne peux absolument pas agir selon tes préférences personnelles en faisant seulement ce qui te semblerait bon, ce qui te ferait plaisir, ou encore, ce qui pourrait te mettre en valeur. Ce serait agir suivant ta propre volonté. Si tu te fies à tes préférences personnelles dans l’accomplissement de ton devoir, en pensant que ce sont les exigences de Dieu et que c’est ce qui rendra Dieu heureux, et si tu imposes par la force tes préférences personnelles à Dieu ou les mets en pratique comme si elles étaient la vérité, les respectant comme si elles étaient les principes de la vérité, n’est-ce pas une erreur ? Ce n’est pas accomplir ton devoir et Dieu ne Se souviendra pas de ton devoir accompli de cette manière » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Seule la recherche des principes de la vérité permet de bien accomplir son devoir). Grâce à ce passage des paroles de Dieu, j’ai compris que ne pas être élue dirigeante était pour moi un test pour voir si je pouvais pratiquer la vérité et me soumettre à Lui. Si je ne me soumettais pas à Dieu parce que le devoir ne me plaisait pas, Dieu ne me louerait pas. Alors j’ai su que je devais me soumettre, même si j’avais du mal à accepter tout ça. Deux mois plus tard, j’ai été de nouveau transférée, cette fois pour prêcher l’Évangile dans une autre Église. La dirigeante m’a confié beaucoup de tâches et elle demandait souvent mon opinion quand on discutait du travail. Elle a même dit que je convenais très bien à ce devoir. J’ai pensé : « La dirigeante m’a confié tout ce travail parce qu’elle a confiance en moi. Je ne peux pas la laisser tomber. Je dois prouver que j’ai un bon calibre et des compétences. » À ce moment-là, je me suis rendu compte que je poursuivais de nouveau la réputation et le statut. Ҫa m’a vraiment déprimée et rendue négative. Je ne comprenais pas pourquoi je me conduisais toujours comme ça. Quelle était la source de mon tempérament corrompu ? J’ai prié Dieu en cherchant. Plus tard, j’ai trouvé ce passage des paroles de Dieu : « Certains idolâtrent particulièrement Paul. Ils aiment sortir et faire des discours et travailler, ils aiment assister à des rassemblements et prêcher, et ils aiment que les hommes les écoutent, les adorent et gravitent autour d’eux. Ils aiment avoir un statut dans l’esprit des autres et ils aiment que les autres apprécient l’image qu’ils présentent d’eux. Examinons leur nature à partir de ces comportements : quelle est leur nature ? Si ces personnes se comportent vraiment comme cela, alors c’est suffisant pour démontrer qu’elles sont arrogantes et vaniteuses. Elles n’adorent pas Dieu du tout ; elles cherchent un statut plus élevé, veulent avoir de l’autorité sur les autres, les posséder et avoir un statut dans leur esprit. C’est l’image classique de Satan. Les aspects de leur nature qui se distinguent sont l’arrogance et la vanité, le refus d’adorer Dieu et le désir d’être adoré par les autres. De tels comportements peuvent te donner une vision claire de leur nature » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Comment connaître la nature de l’homme). « L’attachement des antéchrists à leur statut et à leur prestige va au-delà de celui des gens normaux, et fait partie de leur tempérament et de leur essence ; ce n’est pas un intérêt temporaire, ni l’effet transitoire de leur environnement : c’est quelque chose dans leur vie, leurs os, et c’est donc leur essence. C’est-à-dire que dans tout ce que fait un antéchrist, sa première considération est son propre statut et son propre prestige, rien d’autre. Pour un antéchrist, le statut et le prestige sont sa vie et son but dans la vie. Dans tout ce qu’il fait, sa première considération est la suivante : “Qu’adviendra-t-il de mon statut ? Et de mon prestige ? Est-ce que faire cela me donnera du prestige ? Cela élèvera-t-il mon statut dans l’esprit des gens ?” C’est la première chose à laquelle il pense, ce qui est une preuve suffisante qu’il a le tempérament et l’essence des antéchrists ; autrement, il ne réfléchirait pas à ces problèmes. On peut dire que pour un antéchrist, le statut et le prestige ne sont pas une exigence supplémentaire quelconque, encore moins quelque chose d’étranger dont il pourrait se passer. Ils font partie de la nature des antéchrists, ils sont dans leurs os, dans leur sang, ils leur sont innés. Les antéchrists ne sont pas indifférents à la question de savoir s’ils possèdent un statut et du prestige : telle n’est pas leur attitude. Alors, quelle est leur attitude ? Le statut et le prestige sont intimement liés à leur vie quotidienne, à leur état quotidien, à ce qu’ils recherchent au quotidien. Et donc, pour les antéchrists, le statut et le prestige sont leur vie. Peu importe comment ils vivent, peu importe l’environnement dans lequel ils vivent, leur travail, ce pour quoi ils luttent, leurs objectifs, la direction de leur vie, tout tourne autour d’une bonne réputation et d’un poste élevé. Et ce but ne change pas : ils ne peuvent jamais le mettre de côté. C’est là le vrai visage des antéchrists et leur essence » (« Section 9 : Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie III) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris que les antéchrists chérissaient la réputation et le statut bien plus que les gens normaux, que c’était un aspect intrinsèque de leur être. Quoi qu’ils fassent, ils se soucient toujours d’abord de la réputation et du statut, et du fait d’obtenir le respect et l’admiration des autres. Ils veulent une place dans le cœur des gens, pour les contrôler et avoir une emprise sur eux. C’est dû à leur essence d’antéchrists. J’ai réfléchi à mon avidité de réputation et de statut. Avant de placer ma foi en Dieu, j’avais toujours cherché l’admiration des autres, une place dans leur cœur. Et quand j’avais commencé à croire en Dieu, j’avais continué à chercher le respect et l’admiration, comme avant. J’avais adoré animer des réunions, échanger et constater que les autres pensaient du bien de moi. J’avais apprécié le sentiment d’être estimée. Passer du poste de dirigeante à celui de diaconesse m’avait contrariée. J’avais eu l’impression d’avoir perdu ma réputation et mon statut et craint que les autres aient une moins bonne opinion de moi. Quand on m’avait affectée à l’évangélisation dans une autre Église, j’avais encore voulu faire mes preuves pour gagner le respect de tout le monde. Ma poursuite n’était pas différente de celle de Paul. Paul aimait faire des discours publics. Il aimait avoir une audience, être respecté et admiré. Il voulait avoir une place dans le cœur des gens et il a fini par se donner le nom de Christ. Sa nature était furieusement arrogante. En faisant mes devoirs, je n’avais songé qu’à gagner le respect et l’admiration des autres. J’avais voulu tenir une place importante dans le cœur des gens. J’avais été furieusement arrogante ! Même si je croyais en Dieu, je n’avais pas eu un cœur qui craignait Dieu. Je n’avais fait mes devoirs que pour la renommée et le statut, pas pour satisfaire Dieu. Je m’étais déjà engagée sur le chemin des antéchrists. J’étais vraiment en danger ! J’ai compris que Dieu m’avait protégée en ne permettant pas que je sois élue dirigeante. Sans cette situation qui m’exposait, je n’aurais jamais compris à quel point j’étais arrogante ni à quel point ma situation était devenue périlleuse. Mes poursuites incorrectes m’ont horrifiée, attristée et inspiré de la culpabilité. J’ai prié Dieu : « Ô Dieu Tout-Puissant, j’ai emprunté le mauvais chemin en cherchant la réputation et le statut et je m’en veux beaucoup. Merci de m’avoir exposée par Tes paroles. Je ne chercherai plus la réputation et le statut, et je me soumettrai à tous Tes arrangements. Quoi que les autres pensent de moi, j’accomplirai mes devoirs du mieux possible. »
Plus tard, je suis tombée sur un autre passage des paroles de Dieu. « En tant que créature de Dieu, l’homme doit chercher à accomplir le devoir d’une créature de Dieu et chercher à aimer Dieu sans faire d’autres choix, car Dieu est digne de l’amour de l’homme. Ceux qui cherchent à aimer Dieu ne devraient pas chercher à obtenir un quelconque avantage personnel ou chercher à parvenir à leurs aspirations personnelles ; c’est la meilleure façon de chercher. Si c’est la vérité que tu cherches, que tu mets en pratique, et si ce que tu obtiens, c’est un changement dans ton tempérament, alors le chemin que tu empruntes est le bon chemin. Si ce que tu cherches, ce sont les bénédictions de la chair, et si ce que tu mets en pratique, c’est la vérité de tes propres notions, et s’il n’y a aucun changement dans ton tempérament, si en plus tu n’es absolument pas obéissant envers Dieu dans la chair et vis toujours dans l’imprécision, alors ce que tu cherches te conduira sûrement en enfer, car le chemin que tu empruntes est le chemin de l’échec. Que tu sois rendu parfait ou éliminé dépend de ta propre quête, ce qui revient aussi à dire que le succès ou l’échec dépendent du chemin que l’homme emprunte » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Le succès ou l’échec dépendent du chemin que l’homme emprunte). Ce passage des paroles de Dieu m’a beaucoup aidée. J’ai compris que je devais chercher la vérité et la transformation de mon tempérament, que c’était le bon chemin. Poursuivre la réputation et le statut est une voie d’échec. Jusque-là, j’avais toujours poursuivi la réputation et le statut. Quand j’avais abreuvé des nouveaux venus, j’avais gagné de l’admiration et des louanges et, plus tard, j’avais été promue dirigeante. Aux yeux des autres, mon statut s’était élevé, mais j’étais devenue encore plus arrogante. J’avais eu une très haute opinion de moi-même et mon tempérament n’avait pas changé. Si j’avais poursuivi sur cette voie, j’aurais fini par être chassée. J’avais été exactement comme Paul, qui avait gagné beaucoup de gens en prêchant l’Évangile. On trouve beaucoup de ses épîtres dans la Bible et il est vénéré et admiré dans le monde religieux. Mais Paul ne se comprenait pas du tout, il n’a jamais transformé son tempérament corrompu et il a été envoyé en enfer. J’ai compris que l’aspect le plus important de la foi était d’emprunter le chemin de la recherche de la vérité. Si je ne le faisais pas, je le regretterais tôt ou tard.
Plus tard, en regardant une vidéo de témoignage d’expérience, j’ai entendu ce passage des paroles de Dieu : « Si tu souhaites être dévoué dans tout ce que tu fais pour satisfaire la volonté de Dieu, tu ne peux pas simplement accomplir un devoir ; tu dois accepter toute commission que Dieu te confère. Qu’elle corresponde à tes goûts et s’inscrive parmi tes intérêts ou non, ou qu’elle soit quelque chose que tu n’apprécies pas ou n’as jamais fait auparavant, ou bien quelque chose de difficile, tu devrais quand même l’accepter et t’y soumettre. Non seulement tu dois l’accepter, mais tu dois coopérer de manière proactive, te renseigner à son sujet, en faire l’expérience et obtenir l’entrée. Même si tu souffres, que tu ne te distingues pas, que tu es humilié et ostracisé, tu dois quand même engager ta dévotion. Tu dois la considérer comme ton devoir à accomplir, pas comme une affaire personnelle. Comment les gens devraient-ils comprendre leurs devoirs ? Comme quelque chose que le Créateur – Dieu – leur donne à faire : c’est ainsi que naissent les devoirs des gens. La commission que Dieu te donne est ton devoir, et que tu accomplisses ton devoir comme Dieu le demande, c’est ordonné par le ciel et reconnu par la terre » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Seule l’honnêteté permet de vivre comme un véritable être humain). Je devais me rappeler que les devoirs sont la commission de Dieu pour les gens. Que les gens aient une haute opinion de moi ou non, je devais consacrer ma vie à m’acquitter de mes responsabilités, non devenir un objet d’admiration pour les autres. Précédemment, je n’avais pas accepté mon devoir comme venant de Dieu, j’avais toujours suivi mes préférences. J’avais classé les devoirs comme importants ou non, élevés ou communs. J’avais accompli activement et avec enthousiasme les devoirs qui me permettaient de me distinguer et j’avais eu une attitude négative, geignarde et résistante envers ceux qui ne me le permettaient pas et je ne les avais pas acceptés. Je me suis rendu compte que je ne pouvais pas être aussi difficile concernant mes devoirs ni suivre mes préférences. En réalité, que les devoirs me placent sous les yeux du public ou qu’ils se fassent en coulisse, ils étaient le travail de l’Église, et il n’y avait pas de différences de rang. Aux yeux de Dieu, tous les devoirs se valent. L’Église nous assigne des devoirs différents selon nos talents, pour que nous puissions tous exploiter pleinement nos points forts. C’est profitable à la fois au travail d’Église et à notre entrée dans la vie. Je dois me soumettre aux arrangements de Dieu et bien faire mon devoir. Alors j’ai prié Dieu : « Ô Dieu Tout-Puissant, je ne veux plus faire mon devoir en fonction de mes préférences. Même si je ne peux pas me distinguer, je suis prête à m’investir pleinement dans mon devoir pour Te satisfaire. »
Un jour, nous avons eu une réunion et j’ai espéré que la dirigeante me laisserait l’animer, mais j’ai découvert qu’une autre sœur s’en chargeait. Je me suis dit : « J’ai été la dirigeante de cette sœur, autrefois, et voilà qu’elle est ma dirigeante de groupe. Aussi, c’était toujours moi qui animais les réunions. Ce n’est plus le cas et je ne peux plus me distinguer. Les frères et sœurs auront-ils une moins bonne opinion de moi ? » J’ai éprouvé de la honte et de l’embarras. J’ai eu envie d’ignorer les messages du groupe et d’aller à une réunion d’un autre groupe. Mais je me suis aperçue que j’avais une mauvaise attitude, alors j’ai prié Dieu, Lui demandant de me guider pour que je renonce à ma vanité. Après ma prière, je me suis sentie assez calme. Je devais me concentrer sur le fait de bien faire mon devoir et arrêter de vouloir me distinguer. Quand j’en ai pris conscience, je n’ai pas été trop troublée. Plus tard, je me suis ouverte à tout le monde sur mon expérience au cours de cette période, et sur la manière dont les paroles de Dieu m’avaient changée. Je me suis sentie très heureuse et libérée. Aujourd’hui, je suis toujours un membre ordinaire de l’équipe d’évangélisation, mais je ne me soucie plus du rang de mon devoir. Même si je ne suis plus dirigeante de groupe, diaconesse ni dirigeante d’Église, j’aspire toujours à continuer à faire mon devoir. Les paroles de Dieu m’ont transformée.
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