Au moment d’affronter la maladie une nouvelle fois

28 janvier 2022

Par Yang Yi, Chine

En 1998, j’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant dans les derniers jours et accueilli le retour du Seigneur. En lisant les paroles de Dieu, j’ai appris que Dieu exprimait la vérité et accomplissait l’œuvre du jugement dans les derniers jours pour purifier et sauver l’humanité, guidant les gens vers une belle destination. J’ai pensé que je devais me dépenser, souffrir, faire des sacrifices et préparer de bonnes actions si je voulais Ses bénédictions et atteindre une bonne destination. Alors j’ai commencé à répandre l’Évangile, et j’ai hébergé des frères et sœurs à l’occasion et j’ai fait de mon mieux tout ce dont j’étais capable. Je donnais même tout l’argent dont je n’avais pas besoin aux frères et sœurs en difficulté. Un jour, alors que je répandais l’Évangile, j’ai été arrêtée par la police, torturée et même condamnée à une peine de prison. Je n’ai jamais trahi Dieu et ne suis jamais devenue un Judas, même à ce moment-là. Je pensais que j’avais fait tant de bonnes actions que Dieu me bénirait certainement. Puis, en 2018, ma maladie du cœur, qui s’était déclarée vingt ans plus tôt, est réapparue subitement. J’ai fait de l’hypertension et j’ai été hospitalisée deux fois. J’ai pensé que je ne pouvais pas me plaindre, quoi qu’il arrive. Je devais me soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu. À ma grande surprise, je me suis rétablie en à peine deux semaines et j’ai pu quitter l’hôpital. J’ai été profondément reconnaissante envers Dieu. Je pensais que, puisque je ne m’étais pas plainte malgré une maladie grave, et que j’avais même continué à faire mon devoir après ma sortie de l’hôpital, j’étais vraiment loyale et soumise à Dieu. Puis, en février 2019, ma maladie et mon hypertension ont réapparu du jour au lendemain et c’était bien pire qu’auparavant. Peu après, on a découvert que j’avais aussi du diabète et une grave hernie discale. Je ne pouvais plus m’occuper de moi-même. Je devais manger couchée et il fallait que ma belle-fille me porte jusqu’aux toilettes. J’étais alitée toute la journée et j’avais à peine la force de parler ou de cligner des yeux.

Une nuit, mon état a brusquement empiré. J’avais si mal à la poitrine que j’avais peur de respirer, craignant que mon inspiration suivante soit la dernière. J’ai souffert pendant environ une demi-heure et j’ai cru que j’allais mourir d’un instant à l’autre. Je souffrais terriblement et j’ai pensé : « Je suis si malade que j’ai à peine la force de cligner des yeux. Est-ce la fin ? Si je meurs, comment entrerai-je dans le royaume ? Je ne jouirai jamais des bénédictions du royaume et je n’aurai même pas un aperçu de son paysage fabuleux. Est-ce terminé pour moi ? » Plus j’y pensais, plus je me sentais mal. J’ai prié, mais je n’arrivais pas à comprendre l’intention de Dieu. Au fil du temps, la douleur incessante de ma maladie m’a fait perdre l’envie de vivre. Mais je savais aussi que l’intention de Dieu n’était pas que je meure. Je ne savais pas quoi faire. Sans m’en rendre compte, j’ai commencé à exiger des choses de Dieu : « Quand irai-je mieux ? Toutes les sœurs de mon âge que je connais sont en meilleure santé que moi, alors que je ne me suis pas moins dépensée et que je n’ai pas moins contribué qu’elles. J’ai tant donné à Dieu… J’ai dépensé le moins d’argent possible pour en donner aux frères et sœurs dans le besoin. J’ai accompli résolument tous les devoirs dont j’étais capable. Je n’ai jamais renié ni trahi Dieu, même quand j’ai été arrêtée et jetée en prison, où j’ai beaucoup souffert. N’ai-je pas fait assez de bonnes actions ? Pourquoi Dieu ne m’a-t-Il pas bénie, protégée et ne m’a-t-Il pas donné un corps vigoureux ? » Je me plaignais sans arrêt et mon cœur était assombri. Ce n’est que plus tard, quand mon cœur m’a encore plus fait souffrir, que je me suis présentée devant Dieu pour prier et chercher. J’ai prié Dieu : « Ô Dieu, mon problème cardiaque s’est subitement aggravé. Je ne comprends pas Ton intention et je ne sais pas comment je dois faire cette expérience. Cher Dieu, je ne veux pas me rebeller contre Toi ni m’opposer à Toi. S’il Te plaît, éclaire-moi et guide-moi pour que j’apprenne de cette expérience. » Après ma prière, un passage des paroles de Dieu m’est venu à l’esprit : « Comment devriez-vous faire l’expérience de la maladie lorsqu’elle survient ? Vous devriez venir devant Dieu et prier, chercher l’intention de Dieu et tâtonner pour la connaître. Vous devriez vous examiner pour trouver ce que vous avez fait qui est allé à l’encontre de la vérité, et quelle corruption en vous n’a pas été résolue. Votre tempérament corrompu ne peut être résolu sans subir de souffrance. Ce n’est qu’en étant tempérés par la souffrance que les gens peuvent ne pas être débauchés et être capables de vivre constamment devant Dieu. Lorsque quelqu’un souffre, il est toujours en prière. Il ne pense pas aux plaisirs de la table, ni à ceux vestimentaires ou aux autres plaisirs. Il prie constamment dans son cœur, s’examinant lui-même pour voir s’il a fait quelque chose de mal ou pour voir à quel moment il a pu aller à l’encontre de la vérité. Habituellement, quand tu es confronté à une maladie grave ou à un mal étrange qui te fait beaucoup souffrir, cela n’arrive pas par hasard. Que tu sois malade ou en bonne santé, l’intention de Dieu est là » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Quand on croit en Dieu, gagner la vérité est le plus essentiel). Après avoir médité les paroles de Dieu, j’ai compris Son intention plus clairement. Dieu ne se servait pas de cette maladie pour prendre ma vie ni pour me faire souffrir sans raison. Cette maladie était au contraire Sa manière d’exposer mon tempérament corrompu et de m’enseigner une leçon, Sa manière de me sauver. Je ne devais pas blâmer Dieu ni mal le comprendre. Je devais vraiment réfléchir sur moi-même.

Il y a quelques passages des paroles de Dieu qui m’ont aidée à mieux comprendre mon état de cette époque. Les paroles de Dieu disent : « Si nombreux sont ceux qui croient en Moi seulement pour que Je les guérisse. Si nombreux sont ceux qui croient en Moi seulement pour que J’utilise Mon pouvoir afin de chasser les esprits impurs de leur corps. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour que Je leur confère la paix et la joie. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour Me demander une plus grande richesse matérielle. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour passer cette vie en paix et être sains et saufs dans le monde à venir. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour éviter les souffrances de l’enfer et recevoir les bénédictions du ciel. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour avoir du confort temporaire et qui, pourtant, ne cherchent pas à gagner quoi que ce soit dans le monde à venir. Lorsque J’accorde Ma fureur aux gens et M’empare de toute la joie et de toute la paix qu’ils possédaient autrefois, ils se mettent à douter. Quand J’accorde aux gens la souffrance de l’enfer et reprends les bénédictions du ciel, ils se mettent en rage. Quand les gens Me demandent de les guérir, et que Je ne leur prête pas attention et ressens de l’aversion envers eux, ils s’éloignent de Moi pour chercher plutôt la voie de la médecine malfaisante et de la sorcellerie. Quand J’enlève tout ce que les gens M’ont demandé, ils disparaissent tous sans laisser de traces. Par conséquent, Je dis que les gens ont foi en Moi parce que Ma grâce est trop abondante, et parce qu’il y a beaucoup trop d’avantages à gagner » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Que connais-tu de la foi ?). « La relation de l’homme avec Dieu n’est qu’une relation non-déguisée d’intérêt personnel. C’est une relation entre un bénéficiaire et un donneur de bénédictions. Pour le dire simplement, c’est la relation entre un employé et un employeur. L’employé travaille dur seulement pour recevoir les récompenses accordées par l’employeur. Dans une telle relation intéressée, il n’y a pas d’affection, seulement une transaction ; il n’y est pas question d’aimer ni d’être aimé, seulement de charité et de miséricorde. Il n’y a pas de compréhension, il n’y a que de l’indignation et de la tromperie impuissantes. Il n’y a pas d’intimité, seulement un gouffre infranchissable » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Addendum 3 : L’homme ne peut être sauvé que dans le cadre de la gestion de Dieu). « Tout ce temps, J’ai gardé pour l’homme une norme stricte. Si votre loyauté est motivée par des intentions et des conditions, alors Je préférerais Me passer d’une telle loyauté, car Je déteste violemment ceux qui Me trompent par leurs intentions et M’extorquent par leurs conditions. Je souhaite seulement que l’homme Me soit absolument loyal, et qu’il fasse toutes choses pour un seul mot et afin de prouver un seul mot : “foi” » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Es-tu quelqu’un qui croit véritablement en Dieu ?). Les paroles de jugement de Dieu m’ont fait l’effet d’un coup de poignard dans le cœur. J’ai éprouvé une grande honte et retrouvé ma lucidité sur-le-champ. J’ai commencé à réfléchir sur moi-même. Quel avait été mon véritable but pendant toutes mes années de foi ? J’ai pensé que depuis que j’étais croyante, j’aidais mes frères et sœurs dès que je les voyais en difficulté, j’accomplissais n’importe quel devoir était nécessaire à l’église du mieux possible et je n’avais pas trahi Dieu quand j’avais été arrêtée, emprisonnée et torturée par le PCC, je croyais avoir fait vraiment beaucoup de bonne actions. Mais, grâce à la révélation des paroles de Dieu et exposée par les faits, j’ai compris que je ne m’étais pas dépensée et sacrifiée pour me soumettre à Dieu et Le satisfaire, mais pour obtenir Sa grâce et Ses bénédictions, conserver un corps en bonne santé et finir par atteindre une bonne destination. Du coup, la première fois que je suis tombée malade, j’ai pensé que je m’étais tant dépensée pour Dieu qu’Il ne me laisserait pas mourir et je ne L’ai pas blâmé. La deuxième fois, quand j’ai été si malade que je ne pouvais plus m’occuper de moi, en affrontant une souffrance prolongée et la menace de la mort, je me suis rendu compte que mes chances d’obtenir les bénédictions du royaume des cieux étaient minces et j’ai regretté de m’être dépensée dans le passé. Je me suis même servie de mes sacrifices et de mes dépenses pour me disputer et raisonner avec Dieu. Je négociais avec Dieu, je Le trompais et je me servais de Lui… J’étais loin de vraiment me dépenser pour Lui ! Je me suis demandé pourquoi j’avais été si déraisonnable. Comme les paroles de Dieu l’avaient révélé, j’avais l’idée fallacieuse que Dieu devait me bénir parce que je m’étais dépensée et sacrifiée pour Lui qu’Il devait me donner un corps robuste et une bonne destination, comme dans le monde laïc on trouve juste de rémunérer les gens en fonction de leur travail. Je considérais ma souffrance et mes sacrifices comme un capital que je pouvais donner à Dieu en échange d’une bonne destination. Comme je n’obtenais pas ce que je voulais, mon cœur s’est rempli de plaintes et d’opposition. Que j’étais déraisonnable ! Dieu est saint et juste. Il veut qu’on se sacrifie sincèrement. Mais j’avais des intentions méprisables et je voulais conclure un marché avec Dieu. Je Le trompais et je Lui résistais. Si je ne me repentais pas vite, je dégoûterais Dieu et Il m’éliminerait.

J’ai prié Dieu et essayé de comprendre la source du problème grâce à Ses paroles. Plus tard, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Tous les humains corrompus vivent pour eux-mêmes. Chacun pour soi, Dieu pour tous : telle est, en résumé, la nature humaine. Les gens croient en Dieu pour leur propre bien ; quand ils renoncent à des choses et se dépensent pour Dieu, c’est afin d’être bénis, et quand ils sont loyaux à Son égard, c’est encore afin d’être récompensés. En somme, ils font tout cela dans le but d’être bénis, récompensés, et d’entrer dans le royaume des cieux. Au sein de la société, les gens travaillent pour leur profit personnel, et dans la maison de Dieu, ils font un devoir afin d’être bénis. C’est pour gagner des bénédictions que les gens renoncent à tout et qu’ils peuvent endurer beaucoup de souffrances : il n’y a pas de meilleure preuve de la nature satanique de l’homme » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). « Quel est donc le poison de Satan ? Comment peut-il être exprimé ? Par exemple, si tu leur demandes : “Comment les gens devraient-ils vivre ? Pour quoi les gens devraient-ils vivre ?” les gens répondront : “Chacun pour soi, Dieu pour tous.” Cette seule phrase exprime la racine du problème. La philosophie et la logique de Satan sont devenues la vie des gens. Quoi que les gens poursuivent, ils le font pour eux-mêmes : et donc, ils ne vivent que pour eux-mêmes. “Chacun pour soi, Dieu pour tous”, voilà la philosophie de vie de l’homme, et cela représente aussi la nature humaine. Ces paroles sont déjà devenues la nature de l’humanité corrompue et elles font le véritable portrait de la nature satanique de l’humanité corrompue. Cette nature satanique est déjà devenue la base de l’existence de l’humanité corrompue. Depuis plusieurs milliers d’années, l’humanité corrompue vit de ce venin de Satan, jusqu’à aujourd’hui » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment suivre la voie de Pierre). Les paroles de Dieu révélaient ma nature-essence. Si j’avais essayé de négocier avec Dieu, L’avais trompé et m’étais servie de Lui, c’était parce que j’avais été profondément corrompue par Satan. Mes pensées et mes notions avaient toutes été influencées par le poison de Satan. J’étais gouvernée par une logique et des principes sataniques comme « Chacun pour soi, Dieu pour tous » et « Ne prenez jamais la plus petite part du gâteau ». J’agissais toujours dans mon intérêt personnel et je ne me dépensais pour Dieu que pour pouvoir trouver un arrangement avec Lui. J’essayais toujours d’obtenir quelque chose de Dieu et d’échanger mes petites dépenses contre Ses bénédictions. J’obéissais au poison de Satan. J’étais égoïste, mesquine et je ne me souciais que de mon intérêt personnel. Je me suis même plainte de Dieu quand je n’ai pas obtenu de bénédiction ni d’avantage. Je n’avais pas une once d’humanité ! J’ai pensé à Dieu qui, pour sauver l’humanité, avait été crucifié pour racheter toute l’humanité lors de Sa première incarnation et, lors de Sa deuxième incarnation, était venu dans le pays du grand dragon rouge, où il avait été persécuté par le PCC et condamné et rejeté par le monde religieux. Malgré les énormes souffrances et les humiliations qu’Il a endurées, Dieu a exprimé la vérité pour nous abreuver et nous nourrir. Dieu ne nous a jamais rien demandé de Lui donner. Il S’est toujours dépensé silencieusement pour l’humanité. Pour ma part, je ne songeais pas à rendre Son amour à Dieu et j’ai même exigé qu’Il me donne Ses bénédictions et une bonne destination. Quand je n’ai pas obtenu ce que je voulais, je me suis plainte de Lui. Où était ma conscience ? Je méritais à peine d’être considérée comme humaine, et encore moins d’entrer au royaume de Dieu. Quand je m’en suis rendu compte, je me suis haïe et j’ai été très reconnaissante envers Dieu. Si je n’avais pas été malade, clouée au lit et proche de la mort, je n’aurais pas réfléchi sur moi-même et je serais restée sur mon mauvais chemin, j’aurais été abandonnée et éliminée par Dieu sans même savoir ce qui m’arrivait. J’ai été très émue et j’ai prié Dieu : « Cher Dieu ! Je comprends maintenant que cette maladie fait partie de Ton salut et de Ton amour pour moi. Je veux me soumettre. Ce n’est que grâce à ce genre de jugement, de châtiment, d’épreuve et d’épurement que je peux identifier ma motivation incorrecte en tant que croyante et commencer à transformer mon tempérament corrompu. Je suis disposée à changer mes buts erronés et mes notions et à accomplir mon devoir en tant qu’être créé. » Plus tard, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Il n’y a pas de corrélation entre le devoir de l’homme et le fait qu’il reçoive des bénédictions ou souffre d’infortunes. Le devoir est ce que l’homme doit accomplir ; c’est sa vocation qui vient du ciel et ce devoir ne devrait pas dépendre de récompenses, de conditions ou de raisons. C’est alors seulement qu’il fait son devoir. Recevoir des bénédictions fait référence au fait d’être perfectionné et de jouir des bénédictions de Dieu après avoir fait l’expérience du jugement. Souffrir d’infortunes fait référence au fait de conserver son tempérament inchangé après avoir fait l’expérience du châtiment et du jugement, c’est ne pas faire l’expérience d’être perfectionné, mais être puni. Mais qu’ils reçoivent des bénédictions ou souffrent d’infortunes, les êtres créés doivent accomplir leur devoir, faire ce qu’ils doivent faire et faire ce qu’ils sont capables de faire. C’est le moins que puisse faire une personne, en tant qu’humain, et qui cherche Dieu. Tu ne devrais pas remplir ton devoir seulement pour recevoir des bénédictions, et tu ne devrais pas refuser d’agir par peur de souffrir d’infortunes. Laissez-Moi vous dire la chose suivante : ce que l’homme doit faire, c’est accomplir son devoir, et s’il en est incapable, c’est sa rébellion » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, La différence entre le ministère de Dieu incarné et le devoir de l’homme). J’ai compris que j’étais un être créé. Me sacrifier et me dépenser pour Dieu est juste et convenable, c’est mon devoir. Je ne devrais rien exiger de Dieu. Pourtant, avec mes intentions méprisables, je voulais que Dieu me donne des bénédictions et une bonne destination en échange de mes dépenses. Que j’étais déraisonnable ! Qu’Il me donne un corps robuste et une bonne destination ou non, je dois Le suivre et me dépenser pour Lui dans mes devoirs, comme un enfant doit toujours respecter ses parents, quelle que soit la manière dont ils le traitent et quoi qu’il puisse hériter d’eux. Parce que ce sont des responsabilités et des obligations. Même si je n’étais pas guérie et me sentais encore très mal, j’avais arrêté de mal comprendre Dieu et de me plaindre de Lui. J’étais décidée à me soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu, que je guérisse ou non.

En fait, en ce qui concerne les bonnes actions, le sacrifice et ce qui pouvait me faire gagner la louange de Dieu, ce que j’en pensais par le passé était basé sur mes notions et mes inventions mais ce n’était pas en accord avec la volonté de Dieu. Ce n’est que plus tard, après avoir trouvé un critère d’évaluation dans les paroles de Dieu, que j’ai compris clairement ce qui constituait une bonne action. Les paroles de Dieu disent : « Quelle est la norme selon laquelle les actes et le comportement d’une personne sont jugés bons ou mauvais ? Cela dépend si, oui ou non, dans ses pensées, ses révélations et actions, cette personne possède le témoignage de la mise en pratique de la vérité et de l’expérimentation de la vérité-réalité. Si tu n’as pas cette réalité ou si tu ne vis pas cela, alors sans aucun doute, tu es un malfaiteur. Comment Dieu considère-t-Il les malfaiteurs ? Pour Dieu, tes pensées et tes actes extérieurs ne Lui rendent pas témoignage, et ils n’humilient pas Satan et ne le vainquent pas. Au contraire, ils font honte à Dieu et ils portent les nombreuses marques du déshonneur que tu Lui as infligé. Tu ne témoignes pas de Dieu, tu ne te dépenses pas pour Dieu et tu n’assumes pas tes responsabilités ni tes obligations envers Dieu : tu agis pour ton propre compte. Que signifie réellement “pour ton propre compte” ? Pour être précis, cela signifie pour le compte de Satan. C’est pourquoi, à la fin, Dieu dira : “Retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.” À Ses yeux, tes actes ne seront pas de bonnes actions, ils seront considérés comme de mauvaises actions. Non seulement ils ne gagneront pas l’approbation de Dieu, mais ils seront condamnés. Que cherche-t-on à gagner grâce à une telle croyance en Dieu ? Une telle croyance ne finirait-elle pas par aboutir à rien ? » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). « Puisque tu es certain que cette voie est vraie, tu dois la suivre jusqu’à la fin ; tu devras maintenir ta loyauté envers Dieu. Puisque tu as vu que Dieu Lui-même est venu sur la terre pour te rendre parfait, tu devrais Lui donner entièrement ton cœur. Maintenir ta pureté devant Dieu, c’est pouvoir Le suivre, quoi qu’Il fasse, même s’Il détermine pour toi un résultat défavorable à la fin. Offrir à Dieu un corps spirituel saint et une vierge pure signifie garder un cœur sincère devant Dieu. Pour l’humanité, la sincérité est la pureté, et la capacité d’être sincère envers Dieu, c’est maintenir la pureté » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Tu devrais maintenir ta dévotion à Dieu). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu voulait que nous soyons sincères, qu’ils Lui sacrifient volontairement sans rien attendre en retour, qu’ils pratiquent la vérité et qu’ils témoignent pour Lui dans leurs devoirs. Voilà ce que signifie vraiment une bonne action. J’en avais une compréhension unidimensionnelle, avant. Je croyais que tant que je me dépensais, souffrais et payais un prix, j’accumulais de bonnes actions et que Dieu Se souviendrait de moi. Puis j’ai pensé au Seigneur Jésus, à l’ère de la Grâce, qui avait approuvé la pauvre veuve pour son offrande. Pour la plupart des gens, les quelques pièces qu’elle avait offertes ne valaient pas grand-chose, mais Dieu ne Se soucie pas de ce que les gens donnent, Il Se soucie de leur intention. Je m’étais dépensée et j’avais donné bien plus que cette veuve, alors pourquoi Dieu ne m’approuvait-Il pas ? Dieu n’était pas dégoûté par mes dépenses, Il était dégoûté par mes intentions fourbes et ma supercherie. Je n’étais pas sincère avec Dieu. Ma dépense était une transaction. Elle était impure. Quoi que je donne de cette manière, ce ne serait jamais considéré comme une bonne action. Après avoir compris l’intention de Dieu, je L’ai prié pour Lui dire que je me dépenserais sincèrement pour Lui rendre Son amour, que je guérisse et que j’aie une bonne destination ou non. Plus tard, ma hernie discale n’allait pas mieux et ma maladie du cœur revenait régulièrement, mais je n’ai plus été entravée par ma maladie ni mon désir de bénédictions. J’ai pu manger et boire les paroles de Dieu régulièrement, participer à des réunions et faire mon devoir du mieux possible.

J’ai eu l’occasion d’accepter l’œuvre de Dieu dans les derniers jours et la chance d’entendre la voix de Dieu. C’est parce que Dieu a fait une exception pour m’élever. Grâce à l’exposition et au jugement des paroles de Dieu, j’ai découvert que j’avais été si corrompue par Satan que je ressemble à peine à une humaine. Aujourd’hui seulement, j’ai gagné un peu de raison et de soumission devant Dieu. Maintenant que j’ai effectué ces changements, je n’aurai pas vécu pour rien, même si je meurs. Quand j’ai renoncé à mon désir de bénédictions et arrêté d’être contrainte par ma maladie, je me suis sentie bien plus assurée. Plus tard, je me suis peu à peu sentie mieux sans avoir suivi de traitement. Maintenant, je peux m’asseoir et me servir d’un ordinateur et je m’entraîne à écrire des articles pour témoigner pour Dieu. Je peux aussi m’occuper de moi, à présent. Je remercie Dieu du fond du cœur d’avoir utilisé ma maladie pour m’aider à apprendre une leçon et permis de voir Son salut et Son amour pour moi. J’ai pensé à un passage des paroles de Dieu : « Dans leur croyance en Dieu, ce que les gens poursuivent, c’est obtenir des bénédictions pour l’avenir ; c’est le but de leur foi. Tous les gens ont cette intention et cet espoir, mais la corruption dans leur nature doit être résolue à travers les épreuves et l’épurement. Quels que soient les aspects pour lesquels tu n’es pas purifié et révèles de la corruption, ce sont les aspects dans lesquels tu dois être épuré – c’est l’arrangement de Dieu. Dieu crée pour toi un environnement, te forçant à y être épuré de sorte que tu puisses connaître ta propre corruption. À terme, tu atteins un stade auquel tu préfèrerais mourir et abandonner toutes tes manigances et tous tes désirs, et te soumettre à la souveraineté et à l’arrangement de Dieu. Ainsi, si les gens n’ont pas quelques années d’épurement et s’ils n’endurent pas une certaine quantité de souffrance, ils ne seront pas capables de se débarrasser de la contrainte de la corruption de la chair dans leurs pensées et dans leur cœur. Quels que soient les aspects où les gens sont encore soumis à la contrainte de leur nature satanique et quels que soient les aspects où ils ont encore leurs propres désirs et leurs propres exigences, ce sont ces aspects-là dans lesquels ils devraient souffrir. Ce n’est que par la souffrance que des leçons peuvent être apprises, ce qui signifie être capable de gagner la vérité et de comprendre l’intention de Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie).

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