Adieu, la personne complaisante !

9 juillet 2020

Par Li Fei, Espagne

Avant de croire en Dieu, je trouvais que les personnes complaisantes étaient formidables. Elles avaient des tempéraments doux, ne se fâchaient jamais, tout le monde les aimait bien, et elles n’offensaient jamais qui que ce soit. J’aspirais à être ce genre de personne. En effet, depuis mon enfance, mon éducation et la société m’avaient inculqué des choses comme « L’harmonie est un trésor, l’indulgence est une vertu », « Quand on sait que quelque chose ne va pas, il vaut mieux se taire », « Restez calme pour votre propre protection et cherchez seulement à éviter le blâme », « Ne jamais prendre les choses trop au sérieux », « Quand l’ignorance est heureuse, il serait stupide d’être sage », et « Passer outre les défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié ». J’avais fait de ces idées mes devises. Qu’il s’agisse de ma famille, de mes amis ou de simples connaissances, je n’offensais personne et j’étais toujours d’accord avec les désirs des autres. Tout le monde me complimentait parce que j’étais aimable et facile à vivre. Je pensais aussi que pour survivre dans cette société sombre et maléfique, il fallait nouer de bonnes relations avec son entourage, que c’était le seul moyen de se faire une place. C’est seulement plus tard, après avoir accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours, subi le jugement et le châtiment des paroles de Dieu et compris en partie la vérité, que je me suis enfin rendu compte que ces principes de survie étaient des philosophies sataniques, des poisons sataniques, et non des principes à suivre. J’ai constaté qu’en vivant ainsi, j’étais de plus en plus malhonnête, fourbe, égoïste et ignoble, que je ne possédais aucune ressemblance humaine normale. J’ai fini par me détester, et je me suis repentie devant Dieu.

En 2018, j’ai été élue responsable de mon quartier. Au début, je ne connaissais pas grand-chose à tout ce travail d’Église. Ma partenaire, Sœur Liu, accomplissait ce devoir depuis plus d’un an et elle comprenait les différents aspects du travail d’Église. Je m’adressais donc à elle quand je rencontrais un problème ou une difficulté, et elle m’aidait beaucoup. Par la suite, je l’ai plusieurs fois entendue dire que la dirigeante d’une Église dont elle était responsable, la sœur Zhang, accomplissait depuis quelque temps ses devoirs de façon machinale, sans rien faire de concret, débitant des platitudes et des doctrines lors des réunions. Elle a dit qu’elle était arrogante et suffisante, et refusait d’accepter les suggestions et l’aide des autres. À cette époque, je pensais que tout cela pouvait être révélateur d’une fausse dirigeante qui n’accomplissait pas un travail concret. Puisque la sœur Liu était au courant, je me demandais pourquoi elle ne changeait pas les choses et ne destituait pas la sœur Zhang. J’ai voulu lui en toucher deux mots, mais je me suis dit que je venais de commencer à exercer mes fonctions et que je ne connaissais pas encore bien la sœur Zhang. Si j’étais trop directe, la sœur Liu pourrait me reprocher d’être irréfléchie et de ne pas traiter autrui avec amour. Ayant cette pensée en tête, j’ai fait part de mes réflexions à la sœur Liu de manière indirecte, mais elle n’en a pas fait grand cas, et elle m’a demandé d’aider la sœur Zhang par amour. Je me suis dit : « La sœur Liu doit connaître les principes à suivre pour remplacer des dirigeants, donc si je reparle de ça, est-ce qu’elle ne va pas croire que je dis qu’elle n’accomplit pas de travail concret ? Et à coup sûr, elle pensera que je cause trop de problèmes et que je suis difficile à vivre. Si cela provoque un conflit entre nous, comment pourrons-nous accomplir nos devoirs en tant que partenaires, dans l’avenir ? » À ce stade, j’ai décidé de ne plus rien dire.

J’ai échangé plusieurs fois avec la sœur Zhang afin d’éclaircir et d’analyser ses problèmes. Non seulement elle ne l’a pas accepté, mais elle s’est défendue. Peu après, des frères et des sœurs ont commencé à raconter qu’elle n’accomplissait pas de travail concret. Je me suis alors rendu compte que le problème de la sœur Zhang était sérieux et que si l’on ne s’en occupait pas assez vite, le travail d’Église et l’entrée dans la vie de nos frères et sœurs en seraient retardés. J’ai donc à nouveau soulevé la question de la destitution de la sœur Zhang avec Sœur Liu. Mais la sœur Liu m’a répondu : « Ces rapports ont été transmis à nos supérieurs. Avant de la destituer, attendons qu’ils mettent cette affaire au clair. » Je me suis dit : « En observant les rapports et la situation, on peut voir que, depuis longtemps, la sœur Zhang n’accomplit pas de travail concret, fait les choses de façon mécanique et se contente de débiter des platitudes et des doctrines. Nous savons déjà que c’est une fausse dirigeante, donc selon les principes, elle devrait être destituée le plus vite possible. » « Nous sommes des responsables de quartier, et une fausse dirigeante a fait son apparition dans l’Église. Mais au lieu de régler rapidement le problème, nous nous défaussons sur nos supérieurs. N’est-ce pas temporiser et permettre à une fausse dirigeante de continuer à nuire à nos frères et sœurs ? Nous nous joignons à Satan et agissons contre Dieu, tout simplement ! » J’ai voulu en parler à nouveau à la sœur Liu, mais je me suis rappelée que la dernière fois, elle n’avait pas voulu remplacer la sœur Zhang et m’avait demandé de la traiter avec amour. J’ai compris qu’elles s’entendaient vraiment bien et que si je lui parlais encore de la destitution de la sœur Zhang, elle me trouverait sans doute trop arrogante. Dans un nouveau travail, les gens doivent faire leurs preuves, alors n’allait-elle pas penser que je ne cherchais qu’à me faire valoir ? J’ai donc décidé de me taire. Au moins, nos supérieurs étaient en train d’enquêter et de vérifier les faits. Autant attendre encore quelques jours. J’ai donc ravalé mes paroles. Quelques jours plus tard, nos supérieurs ayant enquêté, ils nous ont reproché de ne pas nous être occupées rapidement de ce cas et d’avoir ainsi perturbé le travail de l’Église et retardé l’entrée dans la vie de nos frères et sœurs. Ils ont dit que nous avions agi comme des complices de Satan et avions nui à nos frères et sœurs. En entendant cela, j’ai été très mal à l’aise. Je me suis rendu compte que je n’avais pas pratiqué la vérité que je connaissais clairement et que je ne m’étais pas conformée aux principes. J’avais bel et bien protégé une fausse dirigeante. Je l’avais couverte. Je me suis donc hâtée de la révoquer. Mais après cela, je n’ai éprouvé qu’une légère gêne moralement et je n’ai pas saisi l’occasion pour réfléchir un peu plus sur moi-même. Par la suite, j’ai découvert que la sœur Liu débitait toujours des platitudes et des doctrines au cours des réunions, et qu’elle ne résolvait pas les problèmes et les difficultés des frères et des sœurs. Lorsque j’ai évoqué ses problèmes et ses manquements, elle a refusé de les reconnaître, et s’est mise à argumenter et à débattre avec moi. Dans les tâches dont elle avait la responsabilité, rien n’était fait. Quand nos supérieurs l’ont émondée et traitée, elle a tout récusé. Elle est devenue négative et négligée dans son travail, et s’est réfugiée dans les plaintes et l’incompréhension. À ce moment-là, j’ai voulu révéler sa façon d’être, mais je me suis rendu compte qu’étant sa partenaire, j’étais aussi responsable si nous n’exercions pas correctement nos fonctions. Si j’analysais ses problèmes, elle dirait que je ne suis pas compréhensive, et je n’ai donc pas osé le faire. J’ai simplement essayé de la réconforter et je l’ai encouragée à être moins négative. Mais ensuite, je me suis aperçue qu’elle n’avait pas changé du tout. Elle était complètement inconsciente ! Si cela continuait, cela ne ferait que retarder le travail de l’Église et nuire aux frères et aux sœurs. J’ai compris que je devais rendre compte de la situation à nos supérieurs le plus vite possible. Il s’est trouvé que l’Église effectuait une enquête d’opinion, et nos supérieurs m’ont demandé une évaluation écrite de la sœur Liu. J’étais sur le point de la rédiger quand je me suis rappelée que la plupart des frères et sœurs manquaient de discernement vis-à-vis d’elle et la soutenaient sincèrement. Par conséquent, si je me hasardais à faire état des problèmes de la sœur Liu, n’allait-on pas dire que je complotais pour qu’elle soit révoquée, afin de devenir seul maître à bord ? Par ailleurs, nous étions partenaires dans nos devoirs et elle m’avait beaucoup aidée. Si elle était vraiment révoquée, n’allait-elle pas me haïr ? J’ai ressassé tout cela, puis j’ai finalement décidé de faire abstraction du fait qu’elle ne faisait pas de travail concret et n’acceptait pas la vérité. Cependant, après avoir transmis mon évaluation, j’étais mal à l’aise. Je savais que je dissimulais la vérité et que je trompais Dieu, et je me sentais sombrer dans une obscurité spirituelle. Toujours, quand je lisais les paroles de Dieu, je m’endormais, et les échanges au cours des réunions ne m’apportaient pas d’éclairage ni d’illumination. Je ne pouvais découvrir aucun des problèmes que rencontraient les frères et sœurs. J’avançais à tâtons chaque jour, vidée de toute énergie, et j’avais l’impression que Dieu m’avait abandonnée.

Par la suite, nos supérieurs ont examiné la situation, et la sœur Liu a été révoquée en tant que fausse dirigeante ne faisant pas de travail concret. J’ai eu honte et j’ai été très mal à l’aise, surtout quand j’ai pensé à ces paroles de Dieu : « Vous trouverez beaucoup de personnes bonnes dans la société parlant haut et fort, et, même si elles ne semblent pas avoir réalisé un mal important, au fond, elles sont trompeuses et fuyantes. En particulier, elles sont capables de voir d’où le vent souffle et elles sont douces et mondaines dans leur éloquence. Selon Moi, une telle “bonne personne” en est une fausse, hypocrite ; une telle personne fait seulement semblant d’être bonne. Tous ceux qui s’en tiennent à un juste milieu sont les plus sinistres. Ils essaient de n’offenser personne, ils aiment plaire aux gens, ils s’adaptent aux choses, et personne ne peut les démasquer. Une personne comme celle-ci est un Satan vivant ! » (« Seule la pratique de la vérité peut rejeter les liens d’un tempérament corrompu », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Ces paroles de Dieu révèlent que les personnes complaisantes sont les plus sinistres et les plus fourbes, que ce sont des êtres à l’image de Satan. Je me suis rendu compte que j’en faisais partie. Je savais depuis un certain temps que la sœur Liu était une fausse dirigeante, mais afin de préserver ma relation avec elle et de me protéger, j’avais choisi d’offenser Dieu et je n’avais pas pratiqué la vérité. J’avais couvert une fausse dirigeante à nouveau, offensé le tempérament de Dieu et commis une transgression. Je me disais que j’étais finie, que Dieu ne sauverait pas quelqu’un comme moi. Pendant plusieurs jours, j’ai été malheureuse et négative. Je ne m’intéressais plus à rien. Mais par la suite, je me suis rappelée ces paroles de Dieu : « Quels que soient les torts que tu as commis, peu importe à quel point tu t’es égaré ou tu as mal agi, ne laisse pas cela devenir un fardeau ou un boulet que tu doives traîner dans ta quête de compréhension de Dieu. Poursuis ta marche en avant. Le salut de l’homme occupe toujours une place dans le cœur de Dieu. Cela ne change jamais : c’est la partie la plus précieuse de Son essence » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique VI). Je les ai méditées, encore et encore. Dans chaque mot et chaque phrase, j’ai trouvé de la miséricorde et de l’espoir. Bien que ma méchanceté ait offensé Son tempérament, Dieu utilisait tout de même Ses paroles pour me réconforter, m’encourager et m’indiquer que je devais aller de l’avant. Je Lui en ai été immensément reconnaissante, et je me suis dit que je ne pouvais plus être négative. Si j’échouais, je devais me relever et repartir. Je devais être capable de réfléchir, de comprendre mes problèmes et de chercher la vérité pour les résoudre.

Par la suite, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Vous dites tous que vous êtes attentifs au fardeau de Dieu et que vous défendrez le témoignage de l’Église, mais qui parmi vous a vraiment été attentif au fardeau de Dieu ? Demande-toi : Es-tu quelqu’un qui a démontré de la considération pour Son fardeau ? Peux-tu pratiquer la justice pour Lui ? Peux-tu te lever et parler en Ma faveur ? Peux-tu mettre la vérité en pratique fermement ? Es-tu assez audacieux pour te battre contre tous les actes de Satan ? Pourrais-tu mettre tes émotions de côté et exposer Satan pour l’amour de Ma vérité ? Peux-tu permettre que Mes intentions soient accomplies en toi ? As-tu offert ton cœur au moment le plus crucial ? Es-tu quelqu’un qui fait Ma volonté ? Pose-toi ces questions et réfléchis souvent sur elles » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 13). Ayant lu ces paroles de Dieu et ce sermon, je me suis sentie comme transpercée. J’ai compris que je n’étais qu’une personne complaisante, sournoise et rusée. Confrontée à un problème, je faisais tout mon possible pour me protéger sans prendre en compte les intérêts de la maison de Dieu, et je n’assumais pas du tout mes responsabilités ni mes obligations dans mes devoirs. En découvrant de fausses dirigeantes, j’aurais dû rapidement réagir, mais pour me protéger et par crainte d’offenser la sœur Liu, je n’avais pas eu le cran de pratiquer la vérité ni de révéler la chose. J’avais délibérément caché la vérité, afin de protéger la sœur. Il y avait eu des conséquences dans chaque aspect du travail d’Église et mes frères et sœurs n’avaient pas pu mener une vie d’Église correcte. Je me suis dit que la maison de Dieu m’avait confié une tâche importante, mais que lorsque de fausses dirigeantes étaient apparues dans l’Église, j’avais trahi les principes-vérité pour préserver mes propres intérêts, me tenant encore du côté de Satan pour les couvrir. J’étais consciente que le travail de l’Église en souffrirait, mais je n’avais pas pratiqué la vérité ni fait preuve de droiture. Dès que je risquais d’offenser quelqu’un, je renonçais aux principes-vérité. J’agissais égoïstement, dans mon propre intérêt. En agissant de la sorte, est-ce que je ne perturbais pas et n’interrompais pas le travail de la maison de Dieu et est-ce que je ne me faisais pas la complice de Satan ? Je renonçais à pratiquer la vérité et à respecter les principes. Je n’étais pas du tout vertueuse. Comment pouvais-je être apte à exercer la fonction de dirigeante d’Église ? J’étais égoïste, ignoble, sournoise, fourbe et mesquine ! C’était particulièrement frappant quand je pensais à ce que disent les paroles de Dieu : Dieu déteste et méprise les personnes complaisantes. Il ne les sauve pas. Les sermons disent à maintes reprises que la maison de Dieu refuse résolument de choisir comme dirigeants des personnes complaisantes, car leur cœur est mauvais et elles ne peuvent que nuire à la maison de Dieu et aux frères et sœurs. En protégeant et en couvrant de fausses dirigeantes, j’avais déjà offensé Dieu et offensé Son tempérament, et je me suis donc présentée devant Lui pour prier : « Ô Dieu, à maintes reprises je n’ai pas respecté Ta volonté. Je savais clairement la vérité mais je ne l’ai pas pratiquée, si bien que j’ai nui au travail de l’Église. Je suis disposée à accepter Tes malédictions et Ta punition. Quelle que soit la manière dont Tu me traiteras à l’avenir, je désire T’obéir et me repentir devant Toi. »

Je me suis demandé pourquoi j’essayais de plaire et ne pouvais pas pratiquer la vérité quand il m’arrivait quelque chose. Par quoi étais-je dominée ? Par la suite, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Satan corrompt les hommes par l’éducation et par l’influence de gouvernements nationaux, de célébrités et de grands personnages. Leurs paroles diaboliques sont devenues la vie naturelle de l’homme. “Chacun pour soi, Dieu pour tous” est un dicton satanique bien connu qui a été instillé en tous et qui est devenu la vie de l’homme. Il y a d’autres paroles de philosophies de vie qui sont aussi comme ça. Satan utilise la belle culture traditionnelle de chaque nation pour éduquer les gens, provoquant la chute et l’engloutissement de l’humanité dans un abîme de destruction sans limites, et à la fin, les hommes sont détruits par Dieu parce qu’ils servent Satan et résistent à Dieu. […] Il y a encore beaucoup de poisons sataniques dans la vie des hommes, dans leur conduite et leur comportement ; ils ne possèdent presque aucune vérité. Par exemple, leurs philosophies de vie, leurs façons d’agir et leurs maximes sont toutes remplies des poisons du grand dragon rouge et elles viennent toutes de Satan. Ainsi, toutes les choses que les hommes ont dans leurs os et leur sang sont des choses de Satan. Tous ces responsables, ceux qui détiennent le pouvoir et ceux qui sont parvenus ont leurs propres voies et secrets de réussite. De tels secrets ne sont-ils pas parfaitement représentatifs de leur nature ? Ils ont fait de si grandes choses dans le monde, et personne ne peut percer à jour les manigances et les intrigues qu’il y a derrière elles. Cela montre tout simplement à quel point leur nature est insidieuse et venimeuse. L’humanité a été profondément corrompue par Satan. Le venin de Satan coule dans le sang de chaque personne et l’on peut voir que la nature de l’homme est corrompue, mauvaise, réactionnaire, remplie et imprégnée des philosophies de Satan – elle est, dans son intégralité, une nature qui trahit Dieu. C’est pour cela que les gens résistent à Dieu et se tiennent en opposition à Dieu » (« Comment connaître la nature de l’homme », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Après avoir lu la parole de Dieu, j’ai trouvé pourquoi je me comportais comme une personne complaisante. C’était parce que, depuis mon enfance, j’avais été éduquée par le PCC. On m’avait inculqué toutes sortes de philosophies, de logiques et de règles profanes, comme « Chacun pour soi, Dieu pour tous », « Les hommes ne sont pas des saints ; comment peuvent-ils être sans fautes ? », « Quand on sait que quelque chose ne va pas, il vaut mieux se taire », « Restez calme pour votre propre protection et cherchez seulement à éviter le blâme », « Passer outre les défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié », et ainsi de suite. Ces idées étaient profondément ancrées en moi, et je les suivais. Je suis devenue sans cesse plus arrogante, plus vaniteuse, plus égoïste, plus ignoble, plus fourbe et plus sournoise. J’ai fait de ces idées mes devises. Dans mes relations avec les gens, j’étais attentive à chaque mot et à chaque expression, et je prenais des précautions avec tout le monde. J’étais une personne complaisante, je suivais le chemin de la médiocrité, je n’offensais personne, je n’osais pas dire la vérité ni être juste, et je vivais sans une once de dignité. Quand de fausses dirigeantes sont apparues dans l’Église, de peur d’offenser la sœur Liu, j’ai renoncé à mes principes, j’ai préféré être lâche, et je leur ai permis de nuire à mes frères et sœurs et de faire obstacle au travail de la maison de Dieu. Comment pourrait-on me considérer comme une personne recommandable ? J’avais un cœur noir, j’étais une « bonne pâte », une ignoble esclave de Satan. J’ai totalement manqué de courage et de droiture. Si j’avais percé à jour et aidé plus tôt la sœur Liu, elle n’aurait peut-être pas commis autant de transgressions, le travail de la maison de Dieu et l’entrée dans la vie des frères et sœurs n’en auraient pas souffert, et je n’aurais pas offensé Son tempérament. Donc, j’ai enfin compris qu’en vivant selon ces philosophies profanes sataniques et en étant une personne complaisante, je ne pouvais que nuire aux gens, causer leur perte et me faire la même chose. D’après ce que les faits ont révélé, j’ai pu enfin me rendre compte que ces philosophies, cette logique et ces règles profanes sataniques ne pouvaient que tromper et corrompre les gens. Elles sont en opposition avec les paroles de Dieu et avec la vérité. Quand nous vivons selon ces philosophies sataniques, peu importe que nous paraissions aimables, attentionnés ou agréables, nous sommes tout de même fourbes, sournois, ignobles et pathétiques. À moins de pratiquer la vérité, de nous repentir et de changer, nous serons à coup sûr abandonnés et éliminés par Dieu.

Par la suite, j’ai lu cet autre passage de la parole de Dieu : « Dieu est fidèle, et ainsi Ses paroles sont toujours fiables ; Ses actions, en plus, sont irréprochables et incontestables, ce qui explique pourquoi Dieu aime ceux qui sont absolument honnêtes avec Lui » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Trois admonitions). « Que Dieu demande aux gens d’être honnêtes prouve qu’Il déteste véritablement les trompeurs et qu’Il n’aime pas les gens trompeurs, ce qui signifie qu’Il n’aime pas leurs actions, leur tempérament et leurs motivations ; et cela veut dire qu’Il n’aime pas la façon dont ils font les choses. Par conséquent, si nous voulons plaire à Dieu, nous devons d’abord changer nos actions et la façon dont nous existons » (« La pratique la plus fondamentale pour être une personne honnête », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). « Une fois que tu as la foi, lorsque tu te présentes devant Dieu, mais que tu vis toujours de la même manière habituelle, ta croyance en Dieu a-t-elle un sens ? A-t-elle une valeur ? Les objectifs et les principes de ta vie et ta manière de vivre n’ont pas changé, et ce n’est que par ta reconnaissance de Dieu que tu es supérieur aux incroyants. Il semble que tu suives Dieu, mais ton tempérament de vie n’a toujours pas changé le moins du monde. En fin de compte, tu ne seras pas sauvé. Tel étant le cas, ta foi et ta joie ne sont-elles pas insignifiantes ? » (« Seule la pratique de la vérité peut rejeter les liens d’un tempérament corrompu », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Après avoir lu la parole de Dieu, j’ai compris que l’essence de Dieu est loyale. Il aime les gens honnêtes et hait les trompeurs. Quand je vivais selon ces philosophies sataniques, ma vision des choses et ma conduite ne changeaient pas du tout. J’étais exactement comme les incroyants. Peu importe depuis combien d’années je croyais en Dieu, je n’aurais jamais obtenu la vérité ni le salut complet de cette manière. Seuls ceux qui pratiquent la vérité, qui sont des personnes honnêtes, qui n’ont aucune fourberie dans leur cœur, qui ont le courage de respecter les principes-vérité, qui ont le sens de la justice, qui se tiennent du côté de Dieu en toutes choses et qui se soucient de Sa volonté sont ceux qu’Il aime et qu’Il peut sauver entièrement ! Ayant compris ce que Dieu exigeait, je L’ai prié et j’ai fait le serment de me repentir, de pratiquer la vérité et d’être une personne honnête.

Quelques mois plus tard, j’ai constaté que mon nouveau partenaire, le frère Li, débitait toujours des platitudes et des doctrines et se mettait en valeur aux réunions. J’ai échangé plusieurs fois avec lui sur ce sujet, mais je n’ai vu aucun progrès, et j’en ai donc parlé à nos supérieurs. Mais voilà, ils m’ont demandé d’analyser et de révéler son comportement, et cela m’a intimidée. Je n’ai plus rien osé dire sur ce sujet, parce que le frère Li exerçait ses fonctions dans l’Église depuis plus longtemps que nous tous. On le considérait comme un ancien, et il m’avait aidée dans le passé, pour mon travail. Si je révélais ce qu’il en était de lui, que penserait-il de moi ? Ne serait-il pas choqué ? J’ai alors lu ce passage des paroles de Dieu : « Si tu as les motivations et le point de vue d’une “personne gentille”, tu tomberas toujours et échoueras dans de tels domaines. Que devrais-tu faire alors dans ces situations ? Lorsqu’elles surviennent, tu dois prier Dieu. Demande-Lui de t’accorder la force et de te permettre de vivre selon des principes, de faire ce que tu dois faire, de gérer les choses conformément aux principes, de tenir ferme et d’empêcher tout mal de survenir dans le travail de la maison de Dieu. Si tu es capable de renoncer à tes intérêts personnels, à ta réputation et au point de vue d’une “personne gentille”, et si tu fais ce que tu dois faire avec un cœur honnête et sans partage, alors tu auras vaincu Satan et gagné cet aspect de la vérité » (« Tu ne peux chercher la vérité que lorsque tu te connais », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Lire ce passage de la parole de Dieu m’a éclairée, en mon for intérieur, sur le fait que c’était Dieu qui m’éprouvait et m’offrait une occasion de me repentir. Dieu voulait voir comment je gérerais le problème. Je ne pouvais pas me permettre de protéger mes relations avec les autres comme je l’avais fait auparavant. Je devais donner la priorité au travail d’Église, pratiquer la vérité et rester juste. Si le frère Li était quelqu’un qui poursuivait la vérité, il pourrait utiliser l’échange et l’analyse pour réfléchir sur lui-même et mieux se comprendre, ce qui permettrait son entrée dans la vie et lui éviterait de commettre d’autres transgressions. Je suis donc allée voir le frère Li, et je lui ai expliqué et j’ai analysé ses façons d’être et de faire l’une après l’autre, en utilisant les paroles de Dieu. Ce qui m’a surprise, c’est que non seulement il ne m’en a pas voulu, mais il m’a même dit, sur le ton de la repentance : « Si tu ne m’avais pas révélé et analysé de cette manière, je n’aurais jamais pris conscience de mes problèmes. Il faut vraiment que je réfléchisse pour obtenir l’entrée. » J’ai été très émue d’entendre le frère Li prononcer ces mots. J’avais craint qu’il m’en veuille de l’avoir percé à jour, mais ce n’était là que ma propre imagination. À ce moment-là, j’ai vraiment constaté que pratiquer la vérité et être une personne honnête nous apporte le calme et la tranquillité d’esprit et nous rapproche de Dieu. J’ai aussi véritablement constaté que le seul moyen de protéger le travail de la maison de Dieu était de pratiquer la vérité et de gérer la situation conformément aux principes. C’est le seul moyen d’aider réellement nos frères et sœurs. Grâce au jugement et au châtiment de Dieu, certaines de mes conceptions erronées ont changé et mon tempérament satanique fourbe et rusé a été quelque peu transformé. Maintenant, quand je vois de la corruption chez mes frères et sœurs ou quand les problèmes sont traités d’une manière qui trahit les principes-vérité, je ne les couvre plus et je n’essaie plus de protéger mes relations avec les autres. Je peux consciencieusement pratiquer la vérité, échanger, aider, faire remarquer les choses et les mettre à découvert. Même s’il m’arrive encore d’hésiter et d’avoir peur d’offenser quelqu’un, je peux prier Dieu, faire abstraction de moi-même, pratiquer selon les principes-vérité, et ne plus vivre selon des philosophies sataniques. Avec ce genre de pratique, je reste bien plus calme et pondérée. C’est très libérateur. Réussir ces changements et obtenir tout cela, c’est entièrement le résultat du jugement et du châtiment des paroles de Dieu.

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